Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 47 303 Visites
  • 5 048 Kiffs
  • 23 451 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche lecture
  • Fiche Lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

430 archives

  • FICHE LECTURE : Je t'aime jusqu'au bout du monde
  • FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
  • FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
  • FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
  • FICHE LECTURE : Miguel, dauphin rebelle

649 fans

  • Vasias-Crazy-Kitchen
  • Caitriona-Balfe
  • Mamzelle-Lie
  • repryse
  • funnygal

382 sources

  • ianninasource
  • ChloeMoretz
  • Hudgens-Vanessa
  • Neezuko
  • ProdigalS0n

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

9 articles taggés Bonne lecture

Rechercher tous les articles taggés Bonne lecture

FICHE LECTURE : Mauvaise graine

FICHE LECTURE : Mauvaise graine
• AUTEUR : Nicolas Jaillet.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Grossesse - Super-pouvoirs - Enquête - Maternité - Action - Violence - Complot - Humour...
• PAGES : 288.

Jeune institutrice, Julie mène une vie tranquille de célibataire sans histoire. La première surprise, c'est ce bébé dans son ventre, arrivé là mystérieusement et pourtant, elle sait bien qu'un enfant, ça ne se fait pas tout seul. La deuxième surprise, plus grande encore, c'est que cette grossesse développe chez elle d'étranges pouvoirs. Ne lui reste plus qu'à mener l'enquête pour comprendre ce qui lui arrive et régler ses comptes...

À mi-chemin entre Kill Bill et Bridget Jones, Mauvaise graine est un roman fantasque et trépidant à savourer sans reprendre son souffle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Mauvaise Graine signé Nicolas Jaillet. Je remercie infiniment La Manufacture de livres (quel joli nom pour une maison d'édition, vous ne trouvez pas ?) pour ce très bel envoi.

Je ne vais pas vous mentir, ce roman fut pour moi une lecture un tant soit peu en demi-teinte. Le postulat de départ avait pourtant de quoi me promettre monts et merveilles : une jeune instructrice qui se retrouve en cloque sans quoi ni ouf, sans le moindre mode d'emploi et surtout... sans comprendre pourquoi. Ben oui, la Julie, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas été chatouillée à un certain endroit si vous voyez ce que je veux dire. J'étais extrêmement curieuse de découvrir de quoi il allait retourner avec ce livre, d'autant plus que l'on nous vend dans le résumé un récit loufoque et trépidant à la sauce Kill Bill mixé à du Bridget Jones en puissance, s'il vous plaît, rien que ça. Et effectivement, j'ai bien retrouvé l'influence de ces deux ½uvres cinématographiques aussi éloignées l'une de l'autre que possible que Nicolas Jaillet est parvenu à rassembler avec beaucoup de brio, bien que la violence et l'adrénaline de Kill Bill finit par rapidement prendre le pas sur les "menus" tracas d'une célibataire terrassée par sa propre existence comme cela peut être le cas pour la so british Bridget Jones. Autrement dit, on n'est pas là pour se déguiser en lapin de playboy histoire de se rendre à un bal de printemps, même si je suis sûre que Julie aurait adoré ça, mais plutôt pour casser des culs, comme le disent les Américains, à la mode hardcore.

Si je me suis délectée de cet aspect tout ce qu'il y a de plus trash et irrévérencieux de ce récit, j'ai en revanche eu du mal à accepter la tournure que prenaient les événements au fur et à mesure que l'on progressait dans l'intrigue. Déjà, j'aurais aimé que l'on me prévienne que Jane the Virgin entrait également dans la composition du combo de choc ayant inspiré la rédaction de ce bouquin complètement déjanté et explosif. L'association tout ce qu'il y a de plus improbable entre le sanguinolent Kill Bill et la rocambolesque aventure amoureuse vécue par l'inénarrable Bridget Jones, c'était à mon sens bien suffisant pour produire un cocktail molotov qui détonne. Maintenant, ajoutez à cela une pincée de Jane the Virgin (au moins pour l'idée de base, la petite, "mauvaise" graine qui fera germer tout le reste) et vous avez... un ovni. Ne vous y détrompez pas, en temps normal, j'aime les ovnis, je m'en fais la plus fervente partisane ; je les plébiscite avec une force et une conviction telle que cela en devient parfois sérieusement indécent. Indécent, ce récit l'est, assurément, et il est tant d'autres choses. Des choses que je n'escomptais au fond absolument pas, et c'est bien là le problème.

En parcourant la quatrième de couverture, je m'étais bizarrement imaginée un scénario beaucoup plus terre-à-terre et centré sur l'amour filial pouvant naître entre une femme et son enfant au moment de la grossesse. Je reste par ailleurs intimement convaincue que les super pouvoirs de Julie et tout le côté "complot/secret défense" qui accompagne ce phénomène clairement surnaturel dans le romans ne constituent in fine qu'une vaste métaphore sur le monde qui nous entoure, sur cette société patriarcale qui viole constamment le corps et l'âme des femmes, qui leur dictent quand et comment elles doivent être ou ne pas être mères, qui les maintiennent à un étage inférieur dans la hiérarchie sociale pour que le mâle dominant soit toujours valorisé. Simplement, j'aurais aimé que tout ceci soit énoncé de façon résolument plus limpide, sans tout le décorum et le sensationnel autour : les effusions de sang, les laboratoires glauques à souhait... D'ailleurs, je ne parviens toujours pas à comprendre le pourquoi du comment, l'origine du n½ud même de l'intrigue, et cela me perturbe profondément. Je pense que je ne suis pas allée à la rencontre de ce roman au bon moment. Je désirais intensément le lire mais je n'étais pas prête à en recevoir le contenu, qui m'a fait l'effet d'un uppercut en pleine figure pendant près de 350 pages. L'intrigue est menée avec intelligence, clairvoyance et beaucoup d'humour onctueusement corsé et décapant, mais je n'ai malheureusement pas su véritablement m'y plonger et en ressortir tout ce qu'il y avait de meilleur. Cependant, je ne m'avoue pas vaincue : je relirai certainement ce livre un jour pour cette fois l'apprécier à sa juste valeur et je ne manquerai pas de découvrir les prochaines parutions de Nicolas Jaillet qui sont autant de promesses de futures expériences livresques pour le moins singulières, je le sais pertinemment.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même ce roman survitaminé mettant en scène une héroïne comme on en rencontre peu et qui a assurément l'art et la manière de rendre coup sur coup. Vous n'aurez sans aucun doute pas envie de vous la mettre à dos au cours de votre lecture, je puis vous le garantir ! Pour ma part, malgré la légère (humhum...) confusion que j'ai pu éprouver à ses côtés au cours des 9 mois de grossesse les plus intenses jamais envisagés, j'ai vécu son brutal éveil à la maternité et sa rage de lionne envers l'univers tout entier comme une authentique catharsis sans les dommages et intérêts. Quoique... Réflexion faite, la vendetta de Julie aura eu de sacrées répercussions sur mon état émotionnel et mental actuel. Vous voilà avertis... ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Mauvaise graine, Nicolas Jaillet, La Manufacture de livres, Littérature française, 2020, Contemporain, Grossesse, super-pouvoirs, enquête, maternité, action, violence, complot, humour, Bonne lecture
​ 4 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.62.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 17 juillet 2020 16:02

Modifié le samedi 25 juillet 2020 05:24

FICHE LECTURE : La forêt des araignées tristes

FICHE LECTURE : La forêt des araignées tristes
• AUTEUR : Colin Heine.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Steampunk, fantastique, policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - XIXe siècle - Suspens - Effroi - Gothique - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Politique - Guerre - Complot - Espionnage...
• PAGES : 488.

Bastien est paléontologue : sa spécialité ? Étudier les créatures étranges qui naissent de la vape, ce mystérieux brouillard aux propriétés énergétiques extraordinaires qui a recouvert le monde et menace de l'engloutir un peu plus chaque jour. Tour à tour victime d'un dramatique accident en apparence banal duquel il réchappe de justesse et témoin d'un attentat, où sa survie ne tient à nouveau qu'à un fil, il voit son destin basculer. Le voilà pris dans l'engrenage d'une affaire d'espionnage d'envergure internationale, sous les feux croisés d'une société secrète d'assassins, de brutes armées et d'une agence de détectives aux méthodes douteuses. Sans compter qu'une créature cauchemardesque, tout droit venue des Vaineterres, ces zones perdues dans un océan de vape, semble bien décidée à lui faire la peau...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La forêt des araignées tristes par Colin Heine. Il s'agissait d'une de mes dernières acquisitions livresques des Imaginales (de l'an passé donc...) que je n'avais pas encore lue et que mes deux amies Justine et Camille m'avait offerte. Je les remercie encore infiniment pour ce beau cadeau.

In fine, qu'ai-je pensé de ce livre ? Eh bien, c'est à vrai dire tout ce qu'il y a de plus confus. Si j'ai juste adoré la plume de l'auteur et la force colossale de son imaginaire, j'ai en revanche eu énormément de mal à voir où tout cela voulait en venir. J'ai en effet eu l'impression qu'à vouloir mélanger un nombre infini de genres, entre autres le steampunk, le fantastique/horrifique et le thriller, l'auteur se perdait dans les messages qu'il souhaitait nous transmettre. Je trouve cela fort dommage car le roman est en outre ponctué de passages dénonçant des injustices sociétales malheureusement encore en vigueur aujourd'hui que j'ai trouvé fondamentaux qui se noient dans le reste de l'intrigue. En clair, il y a de la suite dans les idées mais ces éclairs de génie se retrouvent très rapidement éclipsés par la noirceur et la singularité détonante du récit, dont la bizarrerie va à mon sens beaucoup trop loin, même pour moi qui suis amatrice de créativité débridée.

De la même façon, je n'ai pas réussi à véritablement m'attacher aux personnages que j'ai trouvé trop peu développés. J'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux, sur leur passé, leurs proches et leurs motivations mais là où je m'attendais à une grande porte ouverte sur leur vécu, je n'ai eu qu'un tout petit hublot, soit fort peu à me mettre sous la dent. Surtout, vu que tout dans le récit allait beaucoup trop vite, j'ai eu la sensation d'à peine avais-je fait la connaissance des protagonistes de cette histoire que tout s'était déjà résolu... ou pas, justement.

Cela m'amène à aborder ce qui est selon moi le plus gros et dérangeant bémol de ce roman, à savoir son dénouement, que j'ai pour ma part trouvé bien trop abrupte et insoluble. Techniquement, j'ai bien assimilé tout ce que ses derniers paragraphes avaient à me révéler, pas de problèmes de ce côté. Ce que je déplore, c'est que je n'ai tout bonnement pas su interpréter les informations qui m'ont été transmises dans cet épilogue pour le moins déroutant et incompréhensible à mon humble opinion.

Pour conclure, malgré une intrigue à mes yeux beaucoup trop précipitée et brouillonne, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à La forêt des araignées tristes (si d'ailleurs quelqu'un pouvait m'expliquer le choix de ce titre fort attirant et poétique au demeurant, je l'en remercierais chaleureusement) pour la richesse et la fluidité de la plume. Je ne désespère pas, je suis persuadée que l'auteur saura pleinement me convaincre à l'avenir avec un autre de ses romans. En attendant, si vous cherchez un récit d'une originalité folle (c'est le cas de le dire) au suspens savamment maîtrisé et à l'atmosphère diantrement sombre et particulière, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions ActuSF, Colin Heine, 2019, Littérature française, Steampunk, fantastique, policier, enquête, aventure, mystère, XIXe siècle, suspens, effroi, gothique, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, politique, guerre, complot, espionnage, Bonne lecture
​ 6 | 45 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.62.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 22 juin 2020 09:33

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:15

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 264.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Après sa trouble victoire sur l'Ogre, Turi décide avec Phelan de raccompagner la princesse Nara jusqu'à son royaume. mais l'ombre de la sorcière plane toujours au-dessus d'eux et les manifestations des forces obscures sont de plus en plus fréquentes. leur voyage se transforme en une véritable odysée, et la rivalité des deux garçons mettra leur amitié à rude épreuve. Malgré les dangers et les querelles, les compagnons de route parviendront-ils à atteindre le royaume des Trois Vagues ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Chroniques de Zi par Jean-François Chabas et que j'ai reçu de la part des éditions Nathan. Je les remercie infiniment pour ce très bel envoi. Avant toute chose, je dois bien avouer que j'étais extrêmement curieuse de découvrir Turi et en même temps, j'appréhendais fortement ce moment car ce que laissait présager la fin du tome précédent, Nara, n'augurait vraiment rien de bon, du moins de mon côté. Et je suis au regret de vous annoncer que malheureusement, ce pressentiment très désagréable avait résolument ses raisons d'être...

J'ai en effet ressenti une profonde amertume à la suite de ma lecture de ce troisième tome car je me suis rendue compte en refermant ce dernier que Les Chroniques de Zi me convainquait de moins en moins au fur et à mesure que l'on avançait dans la progression de son intrigue globale : si le premier livre avait été un véritable coup de c½ur qui avait su me faire retomber en enfance avec son atmosphère autant merveilleuse que terrifiante et le deuxième une excellente lecture même si, à mon sens, cela commençait déjà à partir en cacahouètes, pardonnez moi cette expression, ce troisième opus, Turi, m'a fait en revanche la très nette impression qu'il ne faisait qu'exacerber ce que je n'avais justement pas aimé chez son prédécesseur direct Nara, à savoir l'élaboration et le développement en profondeur du triangle amoureux Nara - Phelan - Turi, ou un procédé scénaristique que j'ai purement et simplement EN HORREUR (avec des majuscules, du caractère gras et en rouge afin que cela soit bien clair).

Et ne me demandez pas pourquoi mais autant cela ne me gênait pas que Phelan soit prêt à tout pour sauver tel un amoureux transi sa belle qu'il ne connait pourtant que de nom et de réputation dans le tome un, autant le fait que Turi s'y mette aussi dans ce tome-ci m'a tout particulièrement agacée. A vrai dire, ses pensées sont encore plus mièvres et ridicules que celles de Phelan qui lui au moins a le mérite d'être quelqu'un de pur, sincère et bien intentionné. Vous l'aurez compris, j'ai vraiment eu du mal avec Turi dans ce tome qui lui est consacré : ce dernier n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais mais il me sort tout de même résolument par les trous de nez. Pourtant, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, que Turi n'est pas lui-même et je ne devrais donc pas lui en vouloir ne peux pratiquement plus me le voir en peinture, c'est comme ça. Croyez bien que ça me désole...

Un autre aspect de ce récit qui m'a tout bonnement donné envie de m'arracher les cheveux, c'est le fait qu'on nous rappelle toutes les cinq minutes ou presque à quel point Nara est belle et surtout à quel point elle a une chevelure magnifique - au passage, on appelle ça une afro, pas un "nuage cotonneux" ou je ne sais plus comment ils dénnoment ça au cours de l'intrigue. Je sais que Nara est une héroïne formidable, même si j'ai encore du mal à véritablement m'attacher à cette dernière, mais franchement, tout cet amour fou dégoulinant que Turi et Phelan déploient à son égard m'a presque fait avoir pitié pour elle. Je n'aurais qu'une chose à lui dire : SAUVE-TOI MA FILLE PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !!! SAUVE-TOI !!!

In the end, je crois bien que le personnage qui m'intrigue le plus, c'est probablement celui qui est le moins présent, à savoir Zi. En effet, Zi n'est que très peu présente et autant vous dire que l'auteur maintient sacrément bien le suspens à son sujet. Il me tarde vraiment de savoir son rôle dans toute cette folle histoire !

Plus sérieusement, je crois que la seule véritable chose qui continue à toujours autant me séduire dans cette série littéraire, c'est son univers assurément riche et fabuleusement sombre. Très sincèrement, si j'avais lu ces romans petite, j'en aurais certainement parfois fait dans ma culotte, pardonnez ma familiarité !

Pour conclure, je dirais que Les Chroniques de Zi est une sage en laquelle j'ai indubitablement encore envie de croire mais il faudrait que le traitement des personnages soit bien meilleur dans les prochains tomes. Néanmoins, je reste enthousiaste à l'idée de lire le tome quatre car je garde en outre l'espoir de laisser enfin notre effarant triangle amoureux derrière nous et de retrouver cette magie indescriptible qui m'avait tant charmée dans le premier tome ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service Presse, éditions Nathan, Les Chroniques de Zi, Tome 3 ♥, Turi, 2019, Littérature française, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Jean-François Chabas, Bonne lecture
​ 9 | 76 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.62.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 03 novembre 2019 14:54

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : A la tombée du ciel

FICHE LECTURE : A la tombée du ciel
• TITRE V.O. : Out of the Blue.
• AUTRICE : Sophie Cameron.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantastique.
• THÈMES : Anges - Phénomène surnaturel - Secte - Menace - Entraide - Innocence - Mystère - Suspens - Danger - Violence - Cupidité - Attirance - Humour - Deuil - Tristesse - Culpabilité - Secrets...
• PAGES : 305.

Cela aurait pu être une météorite, ou une éruption solaire annonçant la fin du monde. Mais ce sont des créatures ailées qui ont commencé à tomber du ciel. Pour Jaya, 16 ans, c'est une anomalie de plus dans un monde qu'elle ne comprend pas. Comment vivre alors qu'elle a vu sa mère mourir? Que son père est obsédé par l'idée de prévoir la prochaine chute ? Jaya n'a qu'une envie : rester loin de tous ces problèmes. Mais quand un ange atterrit à ses pieds, elle va devoir faire un choix. Et réapprendre à vivre, pour l'aider à repartir.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman résolument pas comme les autres, j'ai nommé À la tombée du ciel. On peut déjà souligner que le titre de ce livre est peu commun, n'est-ce pas ? Poétique, rêveur, aérien, surprenant... Il correspond au fond sacrément bien à l'histoire incongrue et tout bonnement extraordinaire qu'il nous propose de vivre. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de cet authentique ovni littéraire qui m'a embarqué dans une bien belle et grande aventure que j'aurais espéré plus polie et aboutie cependant. Explications !

Je n'irai pas par quatre chemins : À la tombée du ciel est un roman qui a de quoi dérouter d'emblée de jeu. Personnellement, l'écriture fluide, limpide comme de l'eau de roche de l'autrice m'a permis d'accrocher dès le départ. Et puis, j'adorais le principe même du roman, qui s'inscrit dans le genre artistique et entre autres littéraire bien particulier du réalisme magique. Ce dernier consiste à transcender la réalité du quotidien avec un ou plusieurs éléments fantastiques détonants. Et effectivement, si l'histoire se passe clairement à notre époque, au sein du monde tel que nous le connaissons, force est de constater que de drôles de créatures vont y débarquer bon gré mal gré et semer le doute vis-à-vis de la façon dont l'humanité a de percevoir toute chose et notamment sa foi. De mon côté, cette histoire d'ange à l'innocence d'enfant à protéger de la discrimination humaine et d'expériences indubitablement ignobles sur son anatomie et autres constituants de la race et à ramener à la maison m'a fortement rappelé E.T. . Et en effet, tout comme avec ce dernier, je me suis très rapidement attachée à la créature ailée Biscuit (quelle idée d'appeler un ange comme on le ferait d'un animal de compagnie, je vous le demande... - même si, bizarrement, cela fait sens au vu des circonstances dans lesquelles ce prénom est choisi) et tout comme Jaya, Allie et Calum, je n'avais qu'une envie : préserver son extrême douceur et sensibilité de ce monde de fou. Dans l'ensemble, tous les protagonistes de cette grande et improbable mais vraie aventure sont intéressants à voir évoluer, Jaya en particulier. Notre héroïne va en effet faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles pour aider Biscuit, elle va sortir de son apathie et désespoir profonds provoqués par la mort de sa mère afin d'apporter secours à autrui et j'ai eu vraiment du mal à la quitter à la fin du récit, ainsi qu'Allie dont j'ai adoré le mordant, pour ne pas dire tout de go le feu sacré. Les deux forment un véritable duo de choc qui a juste fait fondre mon c½ur. Pour ce qui est de Calum en revanche, il n'a pas un mauvais fond, bien au contraire, mais cela n'empêche pas moins que je l'ai trouvé la plupart du temps très agaçant, casse-pieds et assez couard... mais peut-on véritablement le lui reprocher ? Personnellement, je ne lui jetterai pas la première pierre...

En fait, je me rends compte que je ne retiendrai pas ce roman pour son aspect totalement fantasmagorique mais plutôt pour ses jeunes personnages extrêmement touchants et intenses ainsi que pour la profondeur de ses émotions et son sublime message autour de la gestion du deuil dans son sens le plus intime comme le plus large, universel. Pour ma part, j'ai interprété la chute des anges comme étant d'authentiques larmes géantes et surnaturelles tombant du ciel, symboles de la souffrance insoutenable d'un monde, d'un écosystème en plein effondrement et ce à tous les niveaux. Les météorites d'êtres célestes représentaient pour moi le deuil de notre belle planète, de la pureté et magnificence de notre foi, religieuse ou non, et de notre croyance en notre humanité désormais déracinée. Mais ce ne sont là que de bien jolies suppositions parce que justement, l'autrice ne nous révèle rien de ce qui se cache derrière le mystère Biscuit, de son arrivée fracassante sur la Terre, de l'identité et l'histoire de son peuple, des chances de survie de celui-ci. Au fond, elle ne nous donne aucun élément de réponse et on a beau en espérer au moins un avant le point final du livre, rien ne survient. Sophie Cameron décidé de nous laisser à nos nombreuses interrogations et nous permet ainsi de lâcher la bride de notre imagination enflammée et infinie qui peut alors s'en donner à c½ur joie pour résoudre cette grande énigme qui nous dépasse par elle-même. C'est la décision qu'elle a adopté et c'est tout à son honneur mais je me demande sérieusement s'il n'aurait pas été mieux de proposer des piliers solides à cette intrigue palpitante, effrénée et haletante jusqu'au bout. Je reconnais que je suis extrêmement frustrée de ne pas en avoir appris plus sur les origines de Biscuit, sur la véritable raison de sa venue sur Terre, sur l'endroit qui abrite, ou plutôt abritait, ses semblables. Bref, il y aurait eu tellement de choses dont j'aurais voulu prendre connaissance pour pouvoir considérer ce récit comme véritablement complet et mémorable. À la fin de ma lecture, j'avais eu l'impression d'avoir mangé un mille-feuilles à une seule et unique couche ou un gruyère avec beaucoup trop de trous et donc d'inconnues à l'équation. Je trouve cela fortement dommage que l'autrice ait laissé les choses en l'état. Je comprends tout à fait le principe mais je ne l'approuve au fond qu'à moitié, je le reconnais.

Pour conclure, je dirais qu'À la tombée du ciel est un bon, voire très bon roman, qui ne nous laisse certainement pas indemnes. Pour ma part, j'ai trouvé ces personnages extrêmement captivants dans leur fonctionnement, profondément humains et touchants, et ce commentaire vaut également pour ceux qui me paraissaient les plus antipathiques de prime abord. Ce récit m'a fait passer par une palette d'émotions assez dingue et je ne vous cache pas que mon petit c½ur est ressorti esseulé de cette folle aventure mais aussi apaisé. Cependant, j'aurais aimé un historique à cet univers beaucoup plus étoffé et construit. Ici, il est quasi inexistant et je pense que cela aurait été beaucoup mieux de savoir pourquoi et comment les choses se sont-elles produites ainsi. Après, ce n'est là que mon humble opinion. Je ne vous le répéterai jamais assez : c'est à vous d'en juger par vous-même si le c½ur vous en dit ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, A la tombée du ciel, Littérature britannique, Ecosse, 2018, 2019, Young Adult, fantastique, Anges, phénomène surnaturel, secte, menace, entraide, innocence, mystère, suspens, danger, violence, cupidité, attirance, humour, deuil, tristesse, culpabilité, secrets, Bonne lecture
​ 8 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.62.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 03 décembre 2019 17:12

Modifié le lundi 23 décembre 2019 16:22

FICHE LECTURE : Les larmes du bouddha de pierre

FICHE LECTURE : Les larmes du bouddha de pierre
• AUTEUR : S.P. Somtow.
• ANNÉE : 2012 (THAÏLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, contemporain, réalisme magique.
• THÈMES : Société - Monastère - Bouddhisme - Religion - Enfance - Innocence - Pauvreté - Rencontres décisives - Amitié - Révolte - Classes sociales - Inégalités - Illégalité - Corruption - Politique - Hypocrisie - Violence - Espoir - Lumière...
• PAGES : 136.

Les vies de deux garçons originaires des classes sociales les plus opposées se croisent à cause d'un mur. Le protagoniste, un mendiant, connu sous le seul nom de Boy, rencontre un moine novice que son père, politicien corrompu, a envoyé dans un monastère pour obtenir une belle série de photos en vue de sa campagne électorale.
À eux deux, les garçons réunissent gosses des rues, chauffeurs de taxi et cornacs pour réaliser un projet fou : mettre fin à l'alliance sombre nouée par le monde des adultes entre crime organisé et politique.
Traitant de l'innocence et de l'espoir, Les larmes du bouddha de pierre raconte une histoire irrésistible sur l'amitié, les classes sociales, la société et le pouvoir qu'ont les enfants de dire la vérité dans un monde où les adultes ont oublié comment le faire.

L'AUTEUR : Compositeur et chef d'orchestre thaïlandais de renommée internationale, S.P. Somtow est né à Bangkok en 1952. C'est également un écrivain très prolifique (science-fiction, horreur), pour adultes et jeunes adultes, récompensé par plusieurs prix littéraires.
Les larmes du bouddha de pierre a été écrit dans le cadre d'un projet international visant à donner aux enfants du monde entier un aperçu de la vie quotidienne dans différents pays sans toutefois occulter les questions sérieuses de société.
Avec Galant de nuit, roman d'apprentissage semi-autobiographique teinté de réalisme magique et d'érotisme, cet ouvrage fait partie de la production siamoise de l'auteur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique sur le roman Les larmes du bouddha de pierre écrit par S.P. Somtow. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gope pour ce très bel envoi qui s'est révélé aussi instructif qu'émouvant, même si... Oui, oui, je garde une petite part de suspens, soyez patients mes agneaux !

Pour avoir déjà lu l'une des titres issus de la bibliographie de S.P. Somtow, à savoir Galant de nuit (voir ma chronique ici), je dirais que Les larmes du bouddha de pierre complète à merveille ce dernier, dans le sens où, si l'auteur a préféré s'attarder sur l'occidentalisation croissante de la Thaïlande, et plus particulièrement de sa capitale Bangkok, dans les années 60 en opposition au mysticisme ancestral de cette dernière et à la beauté brute et majestueuse de son exceptionnelle faune et flore, dans Les larmes du bouddha de pierre, c'est un autre visage de Bangkok que l'on nous présente, justement celui d'un bouddha de pierre ruisselant de larmes, sanglots silencieux et irrépressibles de toute une partie de la population thaïlandaise et immigrée meurtrie par l'existence souvent clandestine qu'elle mène dans des bidonvilles insalubres et tout bonnement immondes (je n'aime pas utiliser cet adjectif-là car il s'agit de l'unique lieu de vie, foyer de nombreuses personnes) pour quiconque se soucie un tant soit peu du respect des droits de l'Homme et de l'humanité qui est censée caractériser chacun d'entre nous.

S.P Somtow explore donc ici un peu plus la dimension sociale de son ½uvre phare Galant de nuit, aussi appelée L'année du caméléon dans les premières traductions françaises, en la liant intrinsèquement aux croyances spirituelles bouddhistes profondément ancrées en Thaïlande mais qui, et je l'ai constaté avec un grand désarroi dans les deux publications alors que plus de trente ans séparent leur parution respective et à peu près une cinquantaine d'années le cadre temporel de leurs intrigues, tendent à être purement et simplement relayées aux oubliettes au profit d'une bienséance d'une hypocrisie sans nom visant à asseoir d'autant plus l'individualisme et le capitalisme de notre société mondiale. La leçon que nous donne S.P. Somtow avec Les larmes du bouddha de pierre en particulier m'a frappée de plein fouet tant elle est à la fois claire comme de l'eau de roche, criante de vérité et de simplicité, et malgré cela ignorée de tous (ou presque) : quelque soit l'endroit d'où nous tenons nos racines ou notre religion, nous avons tous sans exception aucune une voix intérieure que l'on appelle conscience qui nous encourage à agir, à ne plus se laisser faire, à ne plus contempler passivement le cours des choses se dérouler sans rien en changer, sinon il ne nous restera que nos yeux scandalisés, et ce à raison, pour pleurer.

Je peux vous assurer que Les larmes du bouddha de pierre m'a véritablement ébranlée. Ce roman m'a permis grâce aux informations qu'il a su m'apporter sur l'état de la Thaïlande actuelle combinées aux enseignements que j'avais retenus de Galant de nuit de me dresser mentalement un portrait global d'une nation qui, comme beaucoup d'autres dans le monde, n'est considérée que dans son intérêt purement touristique, économique, superbe et grandiose sans que l'on ait au fond cure de la perversion de son âme dans ce procédé qui dure dans le cas présent depuis près de soixante ans (point de départ de Galant de nuit justement, voyez comme les deux titres, sans le vouloir j'imagine, s'imbriquent parfaitement l'un avec l'autre, je ne le répéterai jamais assez) ni de la survie (pas du bien-être, attention), ne serait-ce que de la simple survie, de son peuple muré dans les sentiments de honte et d'impuissance suscités par la pauvreté. Pour une contrée plus connue sous les appellations « Pays du sourire » et « Pays des hommes libres », n'est-ce pas là le comble des combles ?

Très sincèrement, mon c½ur a hurlé de souffrance face au niveau de vie et aux choix pitoyables qui s'offrent à Boy, un jeune garçon qui n'a même pas eu la chance de se voir donner en cadeau un malheureux prénom, éternel serviteur d'un monde pétri d'injustice et de crasse qui ne cesse de vouloir l'écraser de tout le poids de son ignominie et de sa cruauté et j'ai également partagé l'intense culpabilité et l'immense dégoût ressenti par le personnage bien né de Lek, qui ne supporte plus ce système résolument dysfonctionnel et abjecte. Leur relation à eux deux m'a émue au-delà des mots et par ailleurs, si j'ai au départ été extrêmement étonnée par la petite taille de ce récit (Galant de nuit fait office d'authentique roman-fleuve à côté), je me suis ensuite rendue compte au fur et mesure que les pages se tournaient qu'il n'en fallait in fine pas plus pour comprendre les motivations et les sentiments qui animent les différents personnages ainsi que pour assimiler tout ce qu'ils ont vécu.

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce bouquin au fond (bravo si vous vous êtes souvenus du « même si... » du paragraphe d'introduction de cet article et que vous avez ainsi patiemment attendu jusque là, vous obtenez un bon point) ? Je ne saurais mettre le doigt dessus mais je dirais qu'avant toute chose, c'est avec la fin que ça coince... parce qu'elle m'a justement laissée sur ma faim ! Je ne déblatérerais pas plus à ce propos si ce n'est qu'en déclarant la chose suivante : en refermant ce livre, je me suis exclamée (véridique) « MAIS C'EST QUOI CETTE FIN ?? » Fin de citation, no comment, sur ce, je vais aller me noyer dans ma gigantesque frustration qui ne semble pas être prête à s'assagir.

Pour conclure, je dirais que Les larmes du bouddha de pierre est un roman limpide, d'une grande sagesse et d'un réalisme aussi saisissant qu'effarant. Je vous recommande chaudement de lire ce roman après avoir découvert Galant de nuit du même auteur, vous ne le regretterez pas et en sortirez d'autant plus grandi et instruit sur les atrocités économiques et sociales (les unes ne vont pas sans les autres) de notre monde mais aussi sur la beauté de notre foi à tout un chacun qui, loin d'être une source de division majeure tel qu'on a tendance à la décrire, cherche au contraire à nous rassembler dans ce que nous avons de meilleur et à réveiller l'être humain véritable qui sommeille en nous. J'escomptais certes un autre dénouement à cette histoire-ci (le concept de fin ouverte ne m'a absolument pas satisfaite pour le coup) ; ma lecture s'en est retrouvée un tant soit peu gâchée et ternie mais je ne regrette rien car ce roman m'a appris des choses, m'a donné envie de me regarder dans le miroir et à voir au-delà des apparences, à transcender ces dernières pour mieux renouer avec l'essentiel, j'ai nommé notre être intérieur, et c'est là tout ce qui compte. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Les larmes du bouddha de pierre, Gope éditions, 2012, 2019, Littérature thaïlandaise, roman d'apprentissage, contemporain, réalisme magique, société, monastère, bouddhisme, religion, enfance, innocence, pauvreté, rencontres décisives, Amitié ♥, révolte, classes sociales, inégalités, illégalité, corruption, politique, hypocrisie, violence, espoir, lumière, Bonne lecture
​ 6 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.62.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 19 novembre 2019 16:50

Modifié le mercredi 20 novembre 2019 15:38

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile