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FICHE LECTURE : 68 année zéro

FICHE LECTURE : 68 année zéro

« Cela ne s'était jamais vu. L'université est un sanctuaire, un lieu de savoir, sacré comme une église. La police pas plus que l'armée n'y pénètrent. Ce jour-là, la police y est entrée avec des matraques. Le 3 mai restera marqué d'une pierre blanche : le jour où la Sorbonne a été évacuée par les CRS, le parcours de la révolte a été écrit en lettres de feu au fronton de notre histoire. »

• AUTRICE : Paule du Bouchet.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Récit autobiographique.
• THÈMES : Mai 68, histoire, révolte, rébellion, jeunesse, solidarité, injustice, révolution, vent de liberté, expériences, sentiments, partage, introspection, lutte, droits, émancipation, changement, politique, années soixante, crise sociale, étudiants, savoir, combat, prolétariat, ouvriers, corps enseignant, souvenirs, chamboulement, mémorable, actualité, monde d'hier et d'aujourd'hui, agir, espoir, ardeur, détermination, manifestations, violence, tohu-bohu, dynamisme, insoumis, fierté, adolescence, enjeux de société, monde meilleur, égalité...
• PAGES : 208.

A partir de 13 ans | 9,90¤.

IL Y A CINQUANTE ANS
MAI 68

Paule du Bouchet, l'auteure du Journal d'Adèle et de A la vie, à la mort, se souvient de son « mai 68 ». Un récit autobiographique, qui mêle l'intime aux événements et restitue délicieusement le parfum d'une époque et son cri de révolte.

En ce début de 1968, Maud, seize ans, est loin de se douter qu'une nouvelle vie va commencer pour elle. À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien. Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose. Alors que le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain Dany le Rouge et rêve de descendre dans la rue...

L'AUTRICE : Passionnée de musique, Paule du Bouchet a enseigné la philosophie puis s'est orientée vers l'édition jeunesse et l'écriture. Responsable du département Musique de Gallimard Jeunesse et de la collection de livres lus « Écoutez-lire », elle a signé de nombreux romans (souvent recommandés par l'Éducation nationale), des documentaires et des albums pour les enfants, vendus à plus de 500 000 exemplaires chez Gallimard Jeunesse (source Sodis).

L'art est pour tous et par tous.

ஜ MON AVIS :

« Je me suis mise à lire Nietzsche. Me l'avait-on fourré entre les mains ? Quelque ami qui me voulait du bien parmi ceux qui fréquentèrent la rue Malebranche en cette folle, merveilleuse époque de mai ? Sans doute. Peut-être aussi à cause d'une phrase de Nietzsche recopiée à l'époque par une main inconnue sur un mur de Paris et qui m'avait bouleversée : "Il faut encore porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante." Mai 68 est associé à des phrases immortelles. De celles qui marquent à tout jamais, surgissant de loin en loin dans notre souvenir pour dire que la vie, toute changeante soit-elle, est d'abord éternelle et que les mots des poètes sont là pour pouvoir le rappeler. »

♥

Bonjour mes petits amis et bienvenue pour cette nouvelle chronique ! Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi et par la même occasion pour leur soutien. Après tout, ce sont eux qui ont accepté de m'envoyer mes tout premiers SPs il y a quatre ans, à l'époque de mon ancien blog x-Miss-Beatles-Disney-x (paix à son âme...) et, venant de la maison d'édition qui m'a fait pleinement prendre conscience de mon amour pour la lecture quand j'étais enfant et qui n'a cessé de m'accompagner depuis, cette marque de confiance me touche énormément. Voilà, c'était la petite séquence émotion de l'introduction. Maintenant, place au livre !

Vous l'aurez compris, ce livre traite de l'année 68, qui se fait déjà cinquantenaire (on ne rajeunit pas, ma petite dame !). Cinquante ans après, c'est la plume pleine de sensibilité de la remarquable Paule du Bouchet qui nous livre ce témoignage bien vivant d'un passé loin d'être enterré. En effet, cette révolution assourdissante continue à nous faire vibrer et réfléchir, notamment car nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir vers un monde meilleur, plus juste et moins matérialiste et abrutissant, qui laisserait la libre place à nos sentiments et à notre ingéniosité en somme... Ce rêve des étudiants et autres manifestants de mai 68, presque idéaliste, est encore bien vivant cependant, et je remercie par ailleurs Paule du Bouchet pour la piqûre de rappel qu'elle nous offre avec ce roman : il ne faut jamais cesser de croire en ses idéaux, de se battre pour eux et de laisser notre imagination parler et refaire le monde à sa guise. La voie de notre c½ur est impénétrable et nous procure des ailes extraordinaires pour aller toujours plus haut et plus loin dans nos espoirs.

Sous les pavés, la plage.

Celles que Paule du Bouchet m'a confectionnées m'ont fait carrément voyager dans le temps, tout droit jusqu'aux années 60. Cette époque m'a toujours fascinée de par son ébullition constante et grandissante et de par sa jeunesse rutilante. Grâce à l'écriture authentique de Paule du Bouchet, j'ai eu véritablement l'impression d'y être, au beau milieu de ce tourbillon d'émotions et de cette bulle de fraîcheur. J'ai en effet vécu cette lecture comme une bouffée d'air frais libératrice. Ce qui me semblait être de prime abord un fossile du passé oppressant, étouffant, suffoquant, pétri de tensions et de colère, m'est apparu alors comme une réalité bien tangible qui nous secoue tous encore : celles de nos pensées, de notre liberté d'expression, de nos droits, de notre façon d'être. Je me suis rendue compte, tout en me sentant fort stupide face à cette constatation, que mai 68 n'était pas un événement grandiloquent figé dans le temps et l'espace, comme un souvenir couleur sépia, aussi belles les photographies d'antan puissent-elles être, mais une empreinte qu'on garde en nous et qui ne s'efface jamais. Cette marque indélébile, c'est celle de notre conscience, de la force qui nous anime tous, de notre humanité, de notre solidarité. Mai 68, au-delà d'un mois et d'une année certes symboliques, c'est ce que nous sommes, ce qui nous pousse à affronter, ou plutôt à embrasser, la lumière du soleil chaque matin afin de la rendre plus brillante encore. Parce que ça en vaut la peine, définitivement.

Il est interdit d'interdire.

Chose amusante : alors que le résumé nous présente l'héroïne de l'histoire comme étant Maud, jeune élève de terminale, je me suis dis au cours de ma lecture qu'il y avait dû avoir méprise, et que la ravissante jeune fille de cette révolte flamboyante de rêves et d'espoir répondait plutôt au doux nom de Paule. Rien ne peut l'affirmer ; néanmoins, je n'ai croisé à aucun moment le prénom "Maud", aussi joli soit-il, au cours de ma lecture. A moins que ma vue n'ait continué à diminuer, je crois que cette omission était tout à fait intentionnelle afin que la narratrice du récit devienne le Je-autrice aux yeux des lecteurs. C'est clairement Paule du Bouchet qui nous raconte son vécu, avec ses mots d'une grande tendresse, sagesse et émotion, une histoire vibrante de délicatesse, d'élégance, de naturel et d'honnêteté. Je la reconnais bien là, Paule. La fébrilité désarmante de ce joli petit brin de femme qu'est Maud/Paule se mêle à la force de caractère que cette adolescente aux yeux tournés vers l'avenir déploie au fil du récit. Sous les pavés, le printemps (slogan actuel de la marque du même nom que je me permets de reprendre ici), je confirme.

L'imagination au pouvoir.

« Je sentais qu'Avram avait raison, mais sa remarque me compliquait les choses. Tant qu'on se croyait les rois du monde, c'était assez simple. D'un coup, il fallait accepter qu'il existait des gens qui n'étaient pas d'accord avec nous sans pour autant être des salauds. »

Dans 68 année zéro, Paule du Bouchet nous offre à voir une jeunesse bourgeonnante, une jeunesse solidaire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui ne se laisse pas figer dans l'injustice et la frustration. Il m'est apparu clairement que ce petit bourgeon de l'immense arbre-phénix de 68 qui renaît des cendres d'un passé de traumatismes et de collaboration qui ne passe pas, d'un passé obscur, honteux et qui fonctionne jusqu'alors comme une prison d'ignorance pour les parents des baby-boomers comme Maud, cette superbe fleur, ce papillon sorti tout droit de sa chrysalide, n'a jamais cessé de vivre en Paule du Bouchet, et en chacun de nous. Cette flamme inextinguible est bien là et nous embrase tout entier. Cette flamme de vouloir se battre, d'aller de l'avant, de regarder vers le haut, vers le ciel d'un bleu infini des grands rêveurs que nous sommes, d'avoir les yeux rivés sur de nouveaux horizons, un horizon commun, cette soif de savoir, de comprendre, d'en être, de prendre part à l'écriture de notre Histoire, ce besoin pressant et comme une évidence qui définit Maud, il nous caractérise tous. On peut en effet tous s'y retrouver, dans ce récit d'un autre temps, dans l'écriture de l'histoire et de l'épopée d'une autre génération. Paule du Bouchet a toujours réussi à nous conter d'extraordinaires histoires d'époques différentes qui nous en apprennent beaucoup sur notre héritage et sur ce que nous sommes, sur ce que nous valons, sur ce qu'il y a de plus beau au plus profond de nous, et sur comment le faire ressortir et briller de tout son éclat, comment le faire rayonner et inspirer les autres, le tout avec beaucoup de justesse et de pédagogie. 68 année zéro ne fait pas exception à cette règle.

Quand le temps va et vient, on ne pense à rien, malgré ses blessures...

Ne vous attendez pas à de l'action à tire-larigot avec Paule du Bouchet : mai 68 a certes été une période d'explosion, très intense (cela est un doux euphémisme), mais il y a cependant eu des moments de calme au beau milieu de cette tempête d'énergie et d'émotions qui était en train de ravager tout un monde à la façon de penser étriquée et fade. La couleur prend le pas sur la grisaille de la guerre, sur ce moment conformiste en noir et blanc. Il fallait bien des instants de grâce pour savourer ce changement immortel dont la magie était en train même d'opérer. Comme dans tous les récits grandioses d'humanité et d'intensité de cette remarquable autrice, j'ai retrouvé ces bulles de coton, telles de véritables cocons, suspendues dans le temps, inviolables, qui nous laissent le temps de prendre pleinement conscience des choses, de nous, des autres, de vivre en communion, en cette harmonie qui n'a pas d'âge, qui rassemble la jeunesse, révoltante et révoltée, décidément rebelle, qui doit encore écrire les pages de son histoire, et celle qui se fait déjà vieillissante, qui ne manque cependant pas d'audace et dont les nombreuses pages du livre ont été noircies par la mauvaise encre. Cependant, celle de Paule du Bouchet ne l'est pas, mauvaise, je peux vous l'assurer. Elle a le pouvoir d'adoucir tous les maux et de nous rassembler, de consolider tout ce qui rend l'être humain beau et honorable. Une magicienne de la réalité, en somme.

Car le temps de l'amour, c'est long et c'est court, ça dure toujours...

« J'ai demandé à Avram de quoi il allait parler avec ses étudiants à la rentrée, cela me semblait compliqué de se retrouver en cours alors que le mouvement avait échoué. Il s'est récrié :
- Mais il n'a pas échoué ! Tout commence, au contraire ! Je ne sais pas si tu te souviens d'une autre inscription qui disait : "Nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre celle de mourir d'ennui." C'est de ça que je voudrais parler avec mes étudiants. Comment rendre le présent vivant ? Parmi les réponses possibles, il y en a une que mai a définitivement posée : interroger le présent, ne jamais considérer qu'il est acquis. Partir du principe que nous avançons dans l'échange et la responsabilisation de chacun, même si c'est parfois difficile... »

Pour conclure, je ne peux que vous engager à lire ce roman. J'en ai encore les yeux qui pétillent, le c½ur frémissant et brûlant d'une joie nouvelle, d'un amour tout neuf d'adolescente qui s'échappe dans ses rêveries et dans ses actes bien concrets d'humanité, de solidarité, de rébellion en marche et assumée et du feu ardent de la vie, malgré les blessures et les incertitudes de cette jeunesse, de cette société tout entière... qui finit par se trouver, par se retrouver, par se rassembler au nom d'un même combat, d'un même idéal, sur un pied de parfaite égalité. C'est tout un pan de notre Histoire que Paule du Bouchet nous raconte, dans la rapidité éclair d'un mois qui était tant attendu et qui a tout chamboulé dans l'existence des Français, et j'ai retrouvé dans ce récit la même sensation que j'avais ressentie avec Trois filles en colère d'Isabelle Pandazopoulos (ma chronique de ce roman ici) qui traite de cette même période où souffle un vent de liberté irrésistible qui emporte tout sur son passage : celle d'ouvrir une valise venant de ces années 60 que je considère comme étant si spéciales, avec ses superbes jeunes filles pouvant enfin assumer leur féminité, une jeunesse débridée de tout carcan, des musiques assourdissant nos oreilles à coups de riffs bien sentis, de yé-yé, ou bien de voix languissantes, tout à fait douces et charmantes qui susurrent des mots merveilleux à nos oreilles, comme celles de Françoise Hardy, de Sylvie Vartan ou encore de Marianne Faithfull. Ces deux femmes, Paule et Isabelle, nous ont chacune offert en cadeau leur relique éternelle du passé, leur trésor si précieux : l'une le souvenir de cette adolescente frondeuse, la tête haute, des papillons dans le ventre et avide de découvertes et d'expériences ; l'autre, celui de sa naissance lors des années mouvementées qui ont précédé celle du nouveau départ, celui de zéro, qui s'est préparé bien en amont de l'année fatidique 68. C'est comme si mes grands-parents, mes grands-oncles et tantes, tous ces êtres qui me sont chers et qui font partie de mon ADN, me racontaient l'histoire de leur jeunesse foudroyante qui est inscrite en eux à tout jamais, en moi aussi, et en nous tous. Je ne peux que vous laisser entre les pages de cet excellent livre pour vous le rappeler. Et aussi, retenez bien ceci : soyez réalistes, demandez l'impossible. Jouissez sans entraves !

Nanette ♥

P.S. : Le livre nous offre même dans ses premières pages une carte de Paris, et plus particulièrement du Quartier Latin et de la rue Malebranche où habitent Maud et sa famille, carte vers laquelle je n'ai pas hésité à revenir régulièrement afin de visualiser à quels endroits les différents événements du roman avaient lieu. J'ai trouvé que c'était un vrai plus au récit, simple et efficace. Les cartes sont bien trop souvent négligées de nos jours, tout ça pour leur préférer cette engeance qu'est le GPS... (Non, je ne commencerai pas ma croisade contre cette voix off démoniaque aujourd'hui.) Et puis, voici de quoi véritablement suivre le chemin de Maud et des manifestants pas à pas. Alors, êtes-vous prêts vous aussi à fouler les pavés de mai 68-?

FICHE LECTURE : 68 année zéro

★★★★★
Un roman délicieux à mettre entre toutes les mains !

✓ - Un récit très instructif, extrêmement vivant et vrai !
- Une ouverture sur l'univers coloré et détonnant des années 60. Voyage dans le temps garanti !
- Un livre dans lequel l'autrice livre beaucoup d'elle-même. Il est extrêmement touchant de découvrir l'adolescente qu'elle était et qu'elle est restée au plus profond de son c½ur.


✗ - Ce fut un peu trop court à mon goût... Mais pour les jeunes lecteurs, c'est une excellente entrée en matière sur mai 68. Et le petit nombre de pages n'empêche pas le récit d'être percutant, loin de là !

« A un moment, Lucie s'est mise à pleurnicher parce qu'elle ne voyait rien et Granny a demandé à Nico de la prendre sur ses épaules. Et tout à coup on s'est rendus compte qu'au lieu de crier : "Paix au Vietnam !", la petite Lucie criait : "Paix aux vieilles dames !". Autour de nous, tout le monde se marrait. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, 68 année zéro, Paule du Bouchet, récit autobiographique, 2018, anniversaire, mai 68, Jeunesse, histoire, révolte, rébellion, jeunesse, solidarité, injustice, révolution, vent de liberté, expériences, sentiments, partage, introspection, lutte, droits, émancipation, changement, politique, années soixante, crise sociale, étudiants, savoir, combat, prolétariat, ouvriers, corps enseignant, souvenirs, chamboulement, mémorable, actualité, monde d'hier et d'aujourd'hui, agir, espoir, ardeur, détermination, manifestations, violence, tohu-bohu, dynamisme, insoumis, fierté, adolescence, enjeux de société, monde meilleur, égalité, Très belle lecture
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#Posté le lundi 15 octobre 2018 08:04

Modifié le vendredi 05 juillet 2019 04:52

FICHE LECTURE : Endgame - Missions

FICHE LECTURE : Endgame - Missions

DYSTOPIE, SCIENCE-FICTION | 2017 (EDITION INTÉGRALE) | JAMES FREY, NILS JOHNSON-SHELTON | JOUEURS, DESTINÉE/DESTIN, LIGNÉES, TRADITIONS ANCESTRALES, ENTRAINEMENT, COMBAT, HONNEUR, DIGNITÉ, FAMILLE, AMITIÉ, AMOUR, SOUFFRANCE, TRAHISON, TRAUMATISME, JUSTICE, BIEN/MAL, RUSE, AGILITÉ, DEXTÉRITÉ, FORCE, COURAGE, DÉFI, ARDEUR, CLANS, AFFRONTEMENT, ENDURCISSEMENT, APPRENTISSAGE, MYSTÈRE...

➜ Tout a commencé avant l'appel d'Endgame.
Plongez au c½ur de la vie des héros et des secrets de leur entrainement.
Marcus doit choisir entre l'amitié et son destin. Chiyoko lutte pour rester la Joueuse de sa lignée. Kala apprend le prix de l'amour. Alice comprend pourquoi elle se bat. Hilal découvre qu'il y a plusieurs façons de sauver le monde. Aisling suivra-t-elle la voie de son père, le Joueur rebelle? La pacifique Shari sera-t-elle assez forte pour défier les traditions? Pourquoi Maccabee est-il un Joueur impitoyable ?
Quelqu'un veille dans l'ombre sur Jago mais est-ce pour son bien ? Qui a changé An Liu en monstre ? Comment Sarah est-elle devenue Joueuse ?
Onze joueurs, onze missions, rassemblées en un livre : découvrez le préquel de la trilogie Endgame.
Endgame est une réalité.
Engame a commencé.
Il n y aura qu'un seul vainqueur.

MES CHRONIQUES DES TOMES 2 ET 3 : ICI ET ICI.

FICHE LECTURE : Endgame - Missions
Tout d'abord, je tiens à remercier une fois de plus les éditions Gallimard, pour leur généreux envoi, qui me va droit au c½ur. Le fait qu'ils m'aient fait parvenir ce livre de manière spontanée, me prenant ainsi de court, est une incroyable surprise et la preuve affirmée de la confiance qu'ils ont placée en moi et dont je saurai me montrer d'autant plus digne : sincèrement, merci. Cette préquelle de la saga littéraire événementielle Endgame constitue un bonus quasi indispensable à votre compréhension des divers personnages principaux de ce Jeu hors normes. Cet intégral est en effet divisé en nouvelles de 40 pages environ chacune par Joueur, un découpage régulier et agréable, et cela nous ramène à leurs origines, non seulement en tant que machines à tuer et à certitudes (merci Victor Dixen) implacable, mais aussi en tant qu'individus capables d'aimer, de compassion, de sentiments propres,_d'introspection. Chacune de ces "missions" va être un tournant décisif dans la vie de chaque Joueur,_cela va déclencher en eux comme une révélation. Leur raison de Jouer, leur raison de se battre pour le monde,_pour leur peuple, leur famille, leur destinée. Leur raison de vivre, tout simplement.

FICHE LECTURE : Endgame - Missions
C'est en ça que je considère important, presque essentiel, de lire cette genèse de l'Endgame qui va ébranler notre planète et notre humanité, afin d'en comprendre mieux ses acteurs. Cela permet d'avoir un éclaircissement sur leur comportement, leurs choix stratégiques, ce qui les fait vibrer. On nous apporte des informations complémentaires non négligeables, et j'ai trouvé ainsi ma lecture fortifiante et très satisfaisante._Autant souligner son seul point noir dès à présent, qu'on en finisse : l'absence d'un Joueur, 11 nouvelles pour 12 prétendants à Endgame. Cela peut sembler gros comme une maison comme omission. Or, j'avoue que j'ai été tellement captivée par la lecture de chaque nouvelle. Je me suis délectée jusqu'à la dernière page du moindre détail, de tout ce que j'ai pu apprendre sur nos onze jeunes personnes venant de tous les recoins du monde, d'où et comment ils ont puiser la force d'avancer dans leur existence si ardue, pénible.

FICHE LECTURE : Endgame - Missions
A tel point que l'oubli criant d'un personnage ne m'a pas frappée au premier abord. Certes, c'est celui que j'aimais le moins et qui est sans doute le plus cruel et tordu parmi de nombreux autres rencontrés au cours de mes lectures, mais justement, qu'on nous dévoile comment il en est arrivé à un tel degré de violence et de vicissitudes à seulement treize ans, le plus jeune et le plus machiavélique de tous les Joueurs méritait clairement d'avoir voix au chapitre : Batsaikhan le Donghu, je suis désolée que ton passé reste silencieux, tu m'as manquée. Je ne me ferai pas l'avocat du Diable mais je trouve que cela fait tâche de passer un personnage pilier d'Endgame à la trappe. Concentrons nous maintenant sur ce qui fait la richesse de ces 11 histoires. Malgré leur destin hors du commun à des lieux de notre vie quotidienne, ce que les Joueurs ont vécu et retenu des épreuves endurées fait écho en nous et c'est juste extraordinaire. Par exemple, nous avons le cas du Joueur prêt à tout pour réussir, prouver sa valeur à son peuple, sa détermination à le protéger de tout mal et à remplir son rôle avec passion et courage. Cependant, la seule amitié qu'il noue véritablement en sera mise à rude épreuve et de manière absolument abjecte. Car la vie peut être injuste, tranchante comme l'épée et n'épargne personne.

FICHE LECTURE : Endgame - Missions
Au fil des pages, on rencontre un jeune homme plein de charme et d'atouts redoutables qui cache au fond lui un petit garçon qui ferait tout pour rendre sa mère fière de lui, sans jamais espérer le moindre amour de sa part en retour ; une certaine muette qui est forcée de rendre des comptes à son propre clan en raison de son handicap qui ne la met pas à la hauteur de leurs espérances. La "compétition" entre la calme et mesurée Chiyoko et la pleine de vie et féminine Akina m'a vraiment marquée car ce qu'il va se passer entre elles donne une sacrée leçon de dignité et de respect de l'autre en tant que personne subjective, _être vivant qui est notre égal. Cela m'a rappelé aussi que les innocents sont les premiers à sévir de l'avidité de la guerre et de la haine. Chaque histoire est digne d'intérêt.

FICHE LECTURE : Endgame - Missions
Tant sur le travail apporté au développement psychologique de l'ensemble des personnages, principaux comme mineurs, des valeurs véhiculées par les auteurs, de la palette des émotions extrêmes ressenties et de la question de la justice de l'Homme qui est très approfondie. Je suis actuellement toujours en train de creuser ma réflexion sur ce que j'ai vécu à travers ma lecture de cet ouvrage. J'étais très exigeante sur deux histoires en particulier et je n'ai pas été déçues : celle de la naissance de l'amour entre Shari et Jamal Chopra, puis celle de leur enfant, l'adorable "petite Alice" ; et celle de notre partisan de la Mort, An Liu. Ces deux cheminements de vie sont diamétralement opposés : en effet, d'un côté, nous avons un couple qui brille de mille feux de par leur espoir, leur vivacité, leur amour ardent qui défie toutes les statistiques. De l'autre, nous avons un petit garçon.

FICHE LECTURE : Endgame - Missions
Un petit être qui a traversé un enfer familial que je vais passer sous silence (j'en reste encore coi) et qui n'en est pas tout à fait revenu. Les autres drames et épiphanies de ces jeunes prodiges ne vous laisseront pas de marbre non plus : Kala, en quête de sa véritable identité et dont l'amour passionnel, sa seule lueur dans sa vie de mensonges et d'incertitudes, de noirceur, va la trahir ; Sarah, une lycéenne comme les autres qui va devoir réveiller son instinct de survivante et de meneuse cahokienne impitoyable, ne faisant qu'un avec la nature, elle est bien plus que ce qu'elle croit et je l'admire énormément (à l'instar des autres protagonistes féminins de la saga) ; Jago (mon chouchou d'amour), le Péruvien au c½ur d'or bien enfoui qui sème l'effroi avec sa famille, qui l'a persuadé qu'il méritait d'être appelé "monstre" ; la quête de paix et d'harmonie d'Hilal, un garçon au but noble qui n'aspire qu'à la diplomatie (il force mon respect).

☼ On n'oublie pas le bébé Aisling, dont on va lui cacher pendant des années la bravoure de son père, le plus humain et généreux d'entre eux ; et pour finir, ma petite Australienne, Alice, à l'incroyable connexion spirituelle et dont la vision manichéenne va être ébranlée. Elle va réaliser que les apparences sont trompeuses et que notre univers a une couleur bien grise.

Ce préquel a vraiment su m'ébranler, à l'instar de la série originelle, et m'a permis de rencontrer à nouveau ces personnages qui m'ont tant fait vibrer, qui m'ont émue, laissée sous le choc, qui ont fait exploser mon c½ur dans ma poitrine et ont amené dans ma vie de lectrice un ouragan qui a tout chamboulé sur son passage. En parcourant ces nouvelles, j'ai eu l'impression que je ne connaissais pas véritablement ces protagonistes que j'aimais tant et auxquels je me suis attachée si rapidement. Je les ai observés sous un nouvel angle, les ai découvert sous un autre jour et je ne les aime que d'autant plus. Une lecture hors-série qui a vraiment son poids dans la balance. Le coup de c½ur n'était franchement pas loin, mais par solidarité pour Batsaikhan (j'aurais jamais cru dire ça un jour ; n'empêche, le pauvre a été carrément éjecté), je me dois de ne pas accorder cela à ce livre. C'est triste, mais c'est comme ça... Encore merci aux éditions Gallimard pour cette surprise réussie de bout en bout.

« Les gens de son peuple passent leur temps à redouter une destruction venant des étoiles, mais s'ils savaient à quoi ressemble le sous-sol, ils craindraient la Terre tout autant. Son pouvoir destructeur est suffisamment immense pour qu'elle se consume elle-même. »

FICHE LECTURE : Endgame - Missions

Sources : We♥It, Booknode, couverture et quatrième de couverture (éditions Gallimard Jeunesse).
Tags : Fiche Lecture, Endgame, Missions, James Frey, 2017, Gallimard Jeunesse, Service Presse, Dystopie, Science-fiction, Nils Johnson-Shelton, Joueurs, destinée, destin, lignées, Traditions ancestrales, Entraînement, combat, justice, force, courage, honneur, dignité, souffrance, traumatisme, dureté, apprentissage, trahison, endurcissement, ardeur, clans, Famille ♥, amour, Amitié ♥, ruse, Bien/Mal, dextérité, agilité, Défi, Affrontement, préquel, mystère
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#Posté le jeudi 22 juin 2017 15:02

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