
• AUTEUR : Francis Scott Fitzgerald.
• ANNÉE : 1922 (USA) ; 1978 (FRANCE).
• GENRE (S) : Recueil de nouvelles.
• THÈMES : Jazz, années vingt, Roaring Twenties, années folles, décadence, fête, désillusion, amour, désespoir, tourmente, mélancolie, romantisme,...
• PAGES : 334.
• ANNÉE : 1922 (USA) ; 1978 (FRANCE).
• GENRE (S) : Recueil de nouvelles.
• THÈMES : Jazz, années vingt, Roaring Twenties, années folles, décadence, fête, désillusion, amour, désespoir, tourmente, mélancolie, romantisme,...
• PAGES : 334.
From Collins Classics, short stories from the author of 'The Great Gatsby' and including 'The Curious Case of Benjamin Button'.
In these eleven stories, Fitzgerald depicts the Roaring Twenties as he lived them. He masterfully blends accounts of flappers and the smart set with more fantastical visions of America, always imbuing his narratives with his trademark themes of money, class, ambition and love.
This 1922 collection confirmed Fitzgerald as the voice of his generation.
In these eleven stories, Fitzgerald depicts the Roaring Twenties as he lived them. He masterfully blends accounts of flappers and the smart set with more fantastical visions of America, always imbuing his narratives with his trademark themes of money, class, ambition and love.
This 1922 collection confirmed Fitzgerald as the voice of his generation.
ஜ MON AVIS :
Un recueil de nouvelles que j'avais pu gagner en 2017 grâce à la géniale Cyrielle, aka Lunatrix Lovegood (par ailleurs, encore merci infiniment pour ce superbe lot accompagné de ton adorable petite carte que j'ai précieusement conservée si jamais tu passes par là), qui m'attendait donc gentiment depuis deux ans dans ma PAL et je suis bien contente que le Pumpkin' Autumn Challenge m'ait donné l'occasion rêvée de l'en faire sortir. Francis Scott Fitzgerald est en effet un auteur que j'estime tout particulièrement (The Great Gatsby restera pour toujours et à jamais l'un de mes romans préférés de tous les temps) et il me tardait de retrouver sa plume aiguisée et clairvoyante sans d'intermède francophone cette fois.
In fine, force est de constater que j'aimerais bien posséder la version bilingue de ce titre car m'est avis que je n'ai pas saisi toute la subtilité des différentes nouvelles proposées dans ce recueil. Fitzgerald utilisant la plupart des jeux de mots et expressions toutes faites assez alambiquées et laissant également ses personnages s'exprimer à leur guise dans un langage assez familier et surtout haché menu, difficile de s'y retrouver entre les américanismes en tout genre, l'argot de l'époque ou encore les abréviations diverses de verbes. Néanmoins, je suis parvenue à comprendre l'essentiel de toutes ces nouvelles, à justement saisir leur essence et à capter ce qu'elles avaient à me dire.
Personnellement, j'ai énormément apprécié celles qui se déroulaient à l'aube des années vingt même, annonciatrice d'une décennie de décadence et de joie tinté d'une mélancolie indicible et tout bonnement désarmante. La plupart des personnages, de plus ou moins jeunes individus dés½uvrés, paumés, déroutés, coincés dans une extrêmement désagréable situation qui leur semble (et à nous aussi au passage) résolument inextricable m'ont profondément émue. D'autres protagonistes, beaucoup plus taquins et pleins d'entrain, m'ont fait pouffé de rire à plusieurs reprises et j'ai trouvé leur insouciance farouche et leur absence de pudibonderie tout simplement charmantes.
Pour ce qui est du court récit qui m'a le moins convaincu, je dois avouer que je suis complètement passée à côté d'une seule et unique nouvelle, Tarquin of Cheapside, beaucoup plus axée sur l'histoire antique et empreinte de poésie tragique et donc de ce fait beaucoup plus hermétique, surtout pour un non-anglophone mais je pense aussi que les natifs de la langue ont dû avoir eu eux aussi du mal face à tant de solennité et d'éclat, de grandeur dans la fatalité (du moins, de ce que j'en ai compris, ce très court récit, le plus court du recueil si je ne m'abuse, est porté par un souffle assurément épique et fait dans le pathos le plus déchirant - si ça se trouve, je me fourvoie totalement), mais sinon, toutes les autres ont su me happer, même si je n'ai pas été convaincue par le dénouement de certaines, certes amené avec un singulier panache mais... mais... Qu'en dire ? Qu'en conclure ? A ce niveau-là, je me suis retrouvée totalement perplexe et perturbée car je ne savais pas ce qu'on cherchait à me dire ou alors, si je le comprenais bien effectivement, je n'y adhérais pas forcément.
Cependant, Fitzgerald aura eu le mérite de parvenir à me faire me creuser les méninges tout du long et ça, il est très important de le souligner. Pour ce qui est des deux nouvelles les plus connues du recueil et de la carrière de Fitzgerald dans son ensemble, à savoir A Diamond as Big as the Ritz et The Curious Case of Benjamin Button, la première m'a tout bonnement prise de court tant elle est pétrie d'une cruauté et d'un détachement qui font purement et simplement froids dans le dos ; quant à Benjamin Button, elle m'a décidément laissée sur ma faim, dans le sens où j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce que j'en ai lu et qu'à la conclusion, j'en voulais encore plus. Pour le coup, cela m'a définitivement donné envie de voir le film qui en a été adapté avec Brad Pitt et Cate Blanchett un jour. Il s'agit d'une histoire pas comme les autres et à la portée philosophique significative qui mérite plus approfondissement comme un film peut l'allouer dans le cas de l'adaptation sur grand écran d'une nouvelle.
Sinon, ce que j'ai tout spécialement goûté avec ce livre, c'est le fait que Fitzgerald nous explique de façon concise le pourquoi et le comment de chaque nouvelle en guise d'incipit de celles-ci. Ce procédé permet à mon sens de nous faire nous sentir directement concernés : c'est comme si l'auteur s'adressait à nous de façon privilégiée, comme s'il était toujours là. Cette présence quasi palpable d'un être pourtant absent depuis près de quatre-vingt ans déjà m'a fait comme un pincement au c½ur. J'ai véritablement ressenti une certaine nostalgie pour un écrivain et une ère de paillettes et de douces illusions que je n'ai jamais connus par moi-même.
Tales of the Jazz Age fait résolument office de procuration et cela m'a pour ainsi dire suffisamment convaincue. Cela ne n'empêchera pas de relire ce livre, en français cette fois, cela afin de mieux m'imprégner de sa magie unique en son genre, c'est le cas de le dire, et de véritablement l'apprécier à sa juste valeur. Dans tous les cas, pour tous les fans des Roaring Twenties et de l'auteur comme moi, je ne peux que vous conseiller de le découvrir par vous-même si le c½ur vous en dit. Serez-vous prêts à faire la fête avec entre autres les sublimes flappers des années 20 ? Il faudra vous lancer pour le savoir ! ★★★★★
Un recueil de nouvelles que j'avais pu gagner en 2017 grâce à la géniale Cyrielle, aka Lunatrix Lovegood (par ailleurs, encore merci infiniment pour ce superbe lot accompagné de ton adorable petite carte que j'ai précieusement conservée si jamais tu passes par là), qui m'attendait donc gentiment depuis deux ans dans ma PAL et je suis bien contente que le Pumpkin' Autumn Challenge m'ait donné l'occasion rêvée de l'en faire sortir. Francis Scott Fitzgerald est en effet un auteur que j'estime tout particulièrement (The Great Gatsby restera pour toujours et à jamais l'un de mes romans préférés de tous les temps) et il me tardait de retrouver sa plume aiguisée et clairvoyante sans d'intermède francophone cette fois.
In fine, force est de constater que j'aimerais bien posséder la version bilingue de ce titre car m'est avis que je n'ai pas saisi toute la subtilité des différentes nouvelles proposées dans ce recueil. Fitzgerald utilisant la plupart des jeux de mots et expressions toutes faites assez alambiquées et laissant également ses personnages s'exprimer à leur guise dans un langage assez familier et surtout haché menu, difficile de s'y retrouver entre les américanismes en tout genre, l'argot de l'époque ou encore les abréviations diverses de verbes. Néanmoins, je suis parvenue à comprendre l'essentiel de toutes ces nouvelles, à justement saisir leur essence et à capter ce qu'elles avaient à me dire.
Personnellement, j'ai énormément apprécié celles qui se déroulaient à l'aube des années vingt même, annonciatrice d'une décennie de décadence et de joie tinté d'une mélancolie indicible et tout bonnement désarmante. La plupart des personnages, de plus ou moins jeunes individus dés½uvrés, paumés, déroutés, coincés dans une extrêmement désagréable situation qui leur semble (et à nous aussi au passage) résolument inextricable m'ont profondément émue. D'autres protagonistes, beaucoup plus taquins et pleins d'entrain, m'ont fait pouffé de rire à plusieurs reprises et j'ai trouvé leur insouciance farouche et leur absence de pudibonderie tout simplement charmantes.
Pour ce qui est du court récit qui m'a le moins convaincu, je dois avouer que je suis complètement passée à côté d'une seule et unique nouvelle, Tarquin of Cheapside, beaucoup plus axée sur l'histoire antique et empreinte de poésie tragique et donc de ce fait beaucoup plus hermétique, surtout pour un non-anglophone mais je pense aussi que les natifs de la langue ont dû avoir eu eux aussi du mal face à tant de solennité et d'éclat, de grandeur dans la fatalité (du moins, de ce que j'en ai compris, ce très court récit, le plus court du recueil si je ne m'abuse, est porté par un souffle assurément épique et fait dans le pathos le plus déchirant - si ça se trouve, je me fourvoie totalement), mais sinon, toutes les autres ont su me happer, même si je n'ai pas été convaincue par le dénouement de certaines, certes amené avec un singulier panache mais... mais... Qu'en dire ? Qu'en conclure ? A ce niveau-là, je me suis retrouvée totalement perplexe et perturbée car je ne savais pas ce qu'on cherchait à me dire ou alors, si je le comprenais bien effectivement, je n'y adhérais pas forcément.
Cependant, Fitzgerald aura eu le mérite de parvenir à me faire me creuser les méninges tout du long et ça, il est très important de le souligner. Pour ce qui est des deux nouvelles les plus connues du recueil et de la carrière de Fitzgerald dans son ensemble, à savoir A Diamond as Big as the Ritz et The Curious Case of Benjamin Button, la première m'a tout bonnement prise de court tant elle est pétrie d'une cruauté et d'un détachement qui font purement et simplement froids dans le dos ; quant à Benjamin Button, elle m'a décidément laissée sur ma faim, dans le sens où j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce que j'en ai lu et qu'à la conclusion, j'en voulais encore plus. Pour le coup, cela m'a définitivement donné envie de voir le film qui en a été adapté avec Brad Pitt et Cate Blanchett un jour. Il s'agit d'une histoire pas comme les autres et à la portée philosophique significative qui mérite plus approfondissement comme un film peut l'allouer dans le cas de l'adaptation sur grand écran d'une nouvelle.
Sinon, ce que j'ai tout spécialement goûté avec ce livre, c'est le fait que Fitzgerald nous explique de façon concise le pourquoi et le comment de chaque nouvelle en guise d'incipit de celles-ci. Ce procédé permet à mon sens de nous faire nous sentir directement concernés : c'est comme si l'auteur s'adressait à nous de façon privilégiée, comme s'il était toujours là. Cette présence quasi palpable d'un être pourtant absent depuis près de quatre-vingt ans déjà m'a fait comme un pincement au c½ur. J'ai véritablement ressenti une certaine nostalgie pour un écrivain et une ère de paillettes et de douces illusions que je n'ai jamais connus par moi-même.
Tales of the Jazz Age fait résolument office de procuration et cela m'a pour ainsi dire suffisamment convaincue. Cela ne n'empêchera pas de relire ce livre, en français cette fois, cela afin de mieux m'imprégner de sa magie unique en son genre, c'est le cas de le dire, et de véritablement l'apprécier à sa juste valeur. Dans tous les cas, pour tous les fans des Roaring Twenties et de l'auteur comme moi, je ne peux que vous conseiller de le découvrir par vous-même si le c½ur vous en dit. Serez-vous prêts à faire la fête avec entre autres les sublimes flappers des années 20 ? Il faudra vous lancer pour le savoir ! ★★★★★
Nanette ♥
Partage