
SCIENCE-FICTION | 2015 | VICTOR DIXEN | YOUNG ADULT, SPEED DATING, ESPACE, CONQUÊTE SPATIALE, MARS, TÉLÉ-RÉALITÉ, PHÉNOMÈNE MONDIAL, ENGOUEMENT DE MASSE, AMOUR, NOUVEAU DÉPART, MENSONGES, TRIANGLE AMOUREUX, AVENTURE, MAN¼UVRES POLITIQUES, AMITIÉ,-MANIPULATION, SECRET ÉTAT, COMPLOT, SUSPENS, MYSTÈRE, TRAHISON, ENQUÊTE, DYSTOPIE...
➜ Six prétendantes d'un côté.
Six prétendants de l'autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial.
Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'½il des caméras embarquées.
Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues.
Elle a signé pour la gloire.
Elle a signé pour l'amour.
Elle a signé pour un aller sans retour.
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Six prétendants de l'autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial.
Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'½il des caméras embarquées.
Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues.
Elle a signé pour la gloire.
Elle a signé pour l'amour.
Elle a signé pour un aller sans retour.
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

J'ai eu du mal à me décider à faire courir mes doigts sur le clavier pour rédiger mon avis sur la saga extraordinaire, intergalactique dans tous les sens du terme, qu'est Phobos. Je me suis résolument dit que chaque tome méritait sa petite chronique, car ils ont tous eu, à un degré plus ou moindre, l'effet d'une bombe atomique sur moi. En attendant patiemment (non sans piaffer d'impatience, humhum) que la quatrième soit lâchée par le formidable Victor Dixen, que j'ai eu la merveilleuse opportunité de rencontrer à un stand des Imaginales (vive mes Vosges, l'émotion est encore palpable), je vous laisse tranquillement prendre place à bord du Cupido. En route, chers pionniers de Mars ! Accompagnons donc nos douze adolescents de tous horizons au sein de leur habitacle, dans leur quête de gloire, d'indépendance, de liberté,_d'amour et de bonheur. Ou alors, pauvres Terriens que nous sommes, regardons la chaîne Genesis sur notre petit écran en trépignant de découvrir ce qui va arriver au niveau sentimental et communautaire à notre candidat.

En effet, Victor Dixen va nous embrigader dans le plus inimaginable des speed dating. Nos jeunes filles et garçons vont se voir s'envoler vers les étoiles pour réaliser un enjeu humanitaire et évolutif colossal, reposant ainsi sur leurs frêles épaules et leur destinée à survivre sur une planète jusqu'alors inhabitée et pensée inhabitable. Ce projet hors normes représente l'ambition démesurée de notre espèce à viser une expansion sur une autre planète, ainsi que notre foi en l'Humanité et en sa force. Et comme une bleue, je me suis laissée bernée par la plume convaincante de l'auteur, qui a su me mener par le bout du nez dans tout ce que je déteste : la télé-réalité, la surexposition, le voyeurisme, l'incision des médias dans la vie privée, la manipulation de l'opinion publique, les stratégies politiques pour nous faire gentiment avaler des couleuvres, la déformation des propos et des images entre autres... Je pensais pouvoir résister à ce magnétisme abrutissant mais dans ce tome un, on ne peut qu'échouer lamentablement. A l'image du jeune Andrew, j'étais tellement emballée par ce projet faramineux.

Qu'il est tant sur le plan humain, économique, et (surtout pour lui) scientifique, que j'aurais presque voulu être à bord du Cupido pour prendre part à ce grand moment de l'Histoire. Et à l'instar de la serveuse Cindy, je me suis retrouvée à m'attacher fortement à ces douze personnages emblématiques, ayant chacun un passé trouble, sombre, leurs cicatrices physiques, dans leur c½ur, dans la leurs tatouages... Et ils ont tous une personnalité distincte et appuyée qui leur ont permis de se frayer un chemin dans mon c½ur et de ne pas les faire disparaître dans l'ombre de notre géante rouge, j'ai nommé Léonor.

Cocorico, il s'agit bien de notre représentante française, qui a l'honneur d'avoir son propre point de vue exprimé en alternance avec un point de vue omniscient pour pouvoir mieux plonger dans les pensées de nos personnages du Cupido ou de ceux restés sur Terre, téléspectateurs bernés ou équipe directrice de la chaîne Genesis, des criminels involontaires menés à la baguette de la honte par l'odieuse Serena McBee. Je vous reparlerai dans mes deux autres chronique de cette affreuse bonne femme car franchement, ce n'est que le début du cauchemar dystopique... Revenons plutôt à Léonor. Une jeune fille blessée par l'existence, qui cache sa salamandre honteuse dans son dos comme une marque au fer rouge de son existence misérable. Sans famille, sans origines. L'histoire d'une personne à la dignité bafouée dans des boîtes de pâtée pour chiens.

Et qui en est réduite à être la "machine à certitude" de la bande, celle qui ne doit jamais flancher. Alors que Léonor, c'est tout le contraire : elle est une artiste écorchée vive, un talent brut, primitif,-enflammé, à l'instar de ses cheveux flottants dans l'apesanteur digne d'une Mérida et d'une Ariel réunies (jamais j'avais vu de cheveux aussi beaux), ou encore de l'incendie qui a consumé trop tôt ses espoirs. Elle a su faire vibrer chaque fibre de mon être et me fasciner, même si je l'ai parfois trouvé agaçante à osciller entre l'américain Marcus et le brésilien Mozart (ah, les hormones et les triangles amoureux *soupir*). D'ailleurs, réflexion faite après ma lecture des 3 tomes de cette tétralogie sensass', je me garde le séduisant et repentant Mozart pour moi. J'adorerais prendre des cours de salsa avec lui, héhé ! Plus sérieusement, au bout du compte, ce triangle amoureux très intense et particulier ne m'a pas gêné.

Contrairement à mon habitude, vous le savez bien maintenant. Tout simplement car Léonor les porte tous les deux dans son c½ur à tout jamais, on sent que c'est authentique et brûlant (le champ lexical du feu va y passer...). Je n'y ai pas senti de niaiserie inutile, même si Léonor va avoir un moment le c½ur faible qui vacille, ses sentiments ardents vont ne la rendre que plus humaine, majestueuse et rayonnante. Mozart va lui apporter douceur et gaieté, quant à Marcus, c'est tout le contraire, il va la déstabiliser, l'ébranler au plus profond de son être, la faire chavirer et l'avoir dans la peau.-J'ai adoré sa philosophie de vie, c'est un être irradiant de mille feux au profit de son astre, la véritable géante rousse. Il est loin du stéréotype du brun ténébreux comme on pourrait le penser de prime abord. J'ai hâte de pouvoir plus vous parler des autres pionniers tout aussi singuliers lors de ma chronique du tome 2 qui va nous voir s'installer au sein des nids d'amour de Mars. Vous pourrez faire plus connaissance avec eux, c'est promis. En attendant ce face-à-face mémorable, je ne peux que vous engager à lire cette saga qui transpire l'humanité, qui en dénonce ses clichés et ses torts.
Et puis je ne peux que prôner la plume terriblement addictive de Victor Dixen jusqu'au firmament. COUP DE FOUDRE ϟ
« Ça a toujours été la solution, quand tout va de travers. Fuir le monde réel qui fait trop mal pour me réfugier dans mon monde à moi, celui où j'ai l'impression de tout contrôler. »
Source des images : We♥it, http://victordixen.com/fan-art/.

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