Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 214 Visites
  • 5 355 Kiffs
  • 25 331 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

488 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)

654 fans

  • Critiquetoutgenre
  • titiofficial
  • aespa
  • SonicAlliance
  • MusicPaintings

395 sources

  • KarineLarrue
  • flowerroad
  • Marigold-skps1
  • aespa
  • SonicAlliance

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

14 articles taggés pardon

Rechercher tous les articles taggés pardon

FICHE LECTURE : L'étrange garçon qui vivait sous les toits

FICHE LECTURE : L'étrange garçon qui vivait sous les toits
• AUTEURS : Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury, Fabien Fernandez.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, historique, fantastique.
• THÈMES : France - Confinement - COVID - Adolescence - Relations intergénérationnelles - Années 1940 - Seconde Guerre mondiale - Occupation - Régime de Vichy - Antisémitisme - Déportation - A la croisée des époques - Passé - Souffrance - Deuil - Pardon - Justice - Vérité - Quête - Espoir - Secrets - Homosexualité - Entraide - Confiance - Famille - Amour...
• PAGES : 144.

Lorsque son père médecin l'envoie chez Arlette, une ancienne infirmière de 93 ans à l'internet vacillant, Nina est persuadée qu'elle va vivre le pire des confinements. Mais bientôt, alors qu'elle fouille dans la cave pour tromper son ennui, la jeune fille découvre dans une malle la photo jaunie d'un garçon... qu'elle a déjà croisé dans l'escalier.
Ce portrait replonge Arlette dans un douloureux passé, celui de la guerre, d'un amour interdit et d'une blessure jamais refermée. Nina a-t-elle vraiment pu rencontrer Natan, cet adolescent juif qui a vécu caché dans l'immeuble pendant la Seconde Guerre mondiale ? Sauront-ils tous les deux dénouer les fils des sombres événements qui se sont déroulés 78 ans plus tôt ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de L'étrange garçon qui vivait sous les toits que l'on doit à trois grands auteurs de la littérature jeunesse contemporaine : Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury et Fabien Fernandez. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très touchant envoi !

Dès que j'ai découvert l'existence de ce livre, je savais qu'il ne pourrait qu'immensément me plaire. Un parallèle entre notre premier confinement COVID de mars 2020 et le "confinement" subi par les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale ? Il n'en fallait pas plus pour m'attirer et ainsi me plonger dans la lecture de l'incroyable histoire, aussi cruelle que profondément émouvante, de Nina, Natan et Arlette, nos trois protagonistes et narrateurs formant un ch½ur des plus harmonieux nous contant ce que l'humanité a de plus beau comme de plus terrible et tragique.

Dans un premier temps, j'ai immédiatement adoré la dimension intertemporelle et -générationnelle de ce récit. Près de quatre vingt années ont beau séparer Nina et Natan, nos deux jeunes adolescents d'époques différentes vont parvenir à se trouver et à s'aider mutuellement à avancer. Avec leur brillante idée d'intrigue, notre trio d'auteurs purement et simplement magiques et ingénieux nous permet de prendre conscience que, même dans les pires moments de désespoir, d'angoisse et d'inertie, les êtres humains, s'ils le veulent vraiment, sont capables de faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes et de faire preuve d'une gentillesse, d'une générosité, d'une compassion et d'une détermination qui savent surmonter les plus périlleux obstacles.

C'est du moins la magnifique leçon que m'aura donné la quête de vérité de nos trois héros qui s'est par ailleurs achevée de façon assez abrupte. Après, il n'y avait plus grand chose à ajouter et je sais pertinemment que je fais là la fine bouche. Simplement, j'avais envie de rester plus longtemps auprès de ces personnages auxquels je me suis si rapidement attachée et que j'ai dû quitter à contrec½ur tout aussi vite. L'appartement au rez-de-chaussée d'Arlette, cette vieille dame si brave, indépendante et ouverte d'esprit, me semblait en effet tel un havre de paix malgré les horreurs de son passé qui resurgissent ; je n'avais absolument pas envie de partir et de dire au revoir à Nina, cette adolescente un peu bougonne mais bien intentionnée dont la blessure de son c½ur d'enfant est encore béante et les rêves de cinéma tout ce qu'il y a de plus louables et inspirants ; à Natan, cette ombre du passé qui constitue la véritable lumière de ce récit et surtout à Line et à Arlette, ces deux femmes fortes, incomprises et bafouées par une société étriquée et bouillonnante de haine, aveuglée par l'ignorance pure, qui n'a au fond pas tant changée que cela, à notre grand malheur.

Cependant, hors de question de clore cette critique sur cette note maussade et déprimante, non mais ! Plus sérieusement, ce fabuleux livre jeunesse est une véritable ode à la vie, au pardon, à l'amour sous toutes ses formes et à la solidarité. Je ne peux que vous conseiller de le dévorer ; cela ne vous prendra pas beaucoup de temps mais ce qu'il vous apportera en échange sera digne d'une malle au trésor que vous conserverez dans le grenier de votre âme pour le restant de votre existence. Pour ma part, je sais que je prendrai grand soin de tout ce que ce roman m'aura appris et je tâcherai d'appliquer cela au quotidien, c'est une promesse solennelle. Merci du fond du c½ur aux trois auteurs ainsi qu'à la maison d'édition pour ce petit livre aux grands enseignements que je n'oublierai assurément pas de sitôt. ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Slalom, L'étrange garçon qui vivait sous les toits, Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury, Fabien Fernandez, Littérature française, 2021, Jeunesse, Roman historique, Fantastique, France, Confinement, COVID, Adolescence, Relations intergénérationnelles, Années 1940, Seconde Guerre Mondiale, Occupation, Régime de Vichy, antisémitisme, Déportation, à la croisée des époques, passé, souffrance, deuil, pardon, justice, vérité, quête, espoir, secrets, Homosexualité, entraide, confiance, Famille ♥, Amour ♥., Très belle lecture
​ 2 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.206.14.36) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 15 juin 2021 10:53

Modifié le jeudi 17 juin 2021 06:17

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir
• TITRE V.O. : The baker's daughter.
• AUTRE TITRE V.F. : La bonne étoile d'Elsie (éditions France Loisirs).
• AUTRICE : Sarah McCoy.
• ANNÉE : 2012 (ETATS-UNIS), 2013, 2015, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - Nazisme - Troisième Reich - Boulangerie - Famille - Séparation - Secrets - Mystère - Passé douloureux - Drame - Amour - Dilemme - Désarroi - Pardon - Souffrance - Réconciliation - Aller de l'avant - Détermination - Lebensborn - Génocide - Solidarité - Immigration - Souvenirs - Amitié - Rencontres décisives...
• PAGES : 512.

Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa s½ur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, ou vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps...

Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy.

Je ne vous cacherai pas que j'attendais plus de ce roman. Cela est sûrement dû au fait que j'avais purement et simplement adoré ma lecture de mon premier Sarah McCoy, à savoir Le souffle des feuilles et des promesses. Un goût de cannelle et d'espoir étant son ½uvre la plus renommée et appréciée, je me disais donc que c'était dans la poche et que ce titre allait parvenir à me séduire comme il avait du le faire pour un bon nombre de lecteurs.

Certes, je ne le nie pas, il s'agit là d'une excellente première parution que Sarah McCoy nous offre à lire. En réalité, je n'ai franchement rien à redire : l'écriture est fluide, empreinte de sensibilité, de volupté et de tendresse telle la plus succulente des douceurs (et il en faut pour me faire avouer cela étant donné que les pâtisseries, ce n'est franchement pas mon dada !), l'histoire est tout ce qu'il y a de plus poignante, le mélange de romanisation et véracité historique (les fragments épistolaires traitant de la question épineuse et maintenue soigneusement dans l'ombre des Lebensborn m'a particulièrement intéressée) est savamment dosé... Quant au parti pris de faire un parallèle pour ainsi dire constant au cours du récit entre la situation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale et celle des Mexicains repoussés à la frontière américaine de nos jours était tout ce qu'il y a de plus sensé et pertinent. Sans pour autant mettre sur le même niveau la volonté morbide et tout bonnement effroyable d'éradication massive de l'ensemble d'une minorité religieuse et culturelle avec la Shoah et la répression brutale et injuste de l'immigration de populations hispaniques ou autres, Sarah McCoy se sert intelligemment des erreurs du passé pour éclairer celles de notre présent. L'endroit et le type de discrimination ne sont pas forcément les mêmes, ne se traduisent assurément pas de la même façon mais au bout du compte, la haine et la peur de l'autre qui les animent sont en tout point identiques à mes yeux.

En clair, ce roman avait toutes les qualités tant sur le fond que sur la forme pour me faire succomber. Mais alors, qu'est-ce qui a pêché ? Je dirais avant tout que ce sont les protagonistes de cette intrigue qui ont manqué de me convaincre. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, j'avais beau être touchée par leur vécu et leur évolution somme toute flagrante au fil de l'intrigue, cela n'a pas suffi pour que je me soucie véritablement de leur sort. De toute manière, je savais comment cela allait se finir pour la plupart d'entre eux et, même quand cela n'était pas le cas, la révélation choc soulevant enfin le voile du mystère ne parvenait pas à m'atteindre et à m'ébranler comme je l'avais escompté. Je ne pourrais mettre le doigt sur ce qui m'a manqué avec ce livre mais il m'a résolument manqué ce petit quelque chose insaisissable et indescriptible qui transforme votre lecture en coup de c½ur ou coup de foudre au lieu de la laisser au stade de simple lecture de passage.

Et puis, cela va vous sembler affreux ce que je vais vous énoncer là mais je suis de plus en plus persuadée qu'à force d'avoir englouti à ce point d'oeuvres de fiction livresques et cinématographiques sur la thématique de la Seconde Guerre mondiale dans le cas présent, notamment au cours de ma prime adolescence, je n'arrive plus à trouver ce contenu fictionnel agrémenté d'une dose plus ou moins importante de réalisme attrayant d'un point de vue purement créatif. Ce que j'entends par là, c'est que j'ai constaté avec une immense amertume et un certain fatalisme que je ne lisais plus de romans historiques en général pour leur intensité émotionnelle, pour la singularité de leur prose ou pour leur plus ou moins grand potentiel d'inventivité, de réinterprétation et réadaptation du réel, mais pour l'enrichissement personnel qu'ils m'apportent en terme de connaissances concernant une pléthore d'événements historiques et des enseignements principalement moraux, philosophiques qui découlent de ces derniers. Je ne vibre plus autant pour les personnages assez caricaturaux, à tout le moins à la construction psychologique et aux caractéristiques dans leur ensemble somme toute similaires, mon coeur ne bat plus à l'unisson avec les leurs, à quelques exceptions près (Hallie Erminie et Post, mes bébés pour ne citer qu'eux parmi mes dernières lectures de romans historiques concluantes)... Les choses ont tout simplement changé, je les vois désormais différemment avec l'½il d'une lectrice sûre de ces goûts et plus avisée après des années et des années de lecture d'un même genre littéraire, qui comme tous les autres a sa machine bien huilée et ses rouages qui lui sont propres. Dans certains cas, ce schéma narratif reproduit quasiment à l'identique ne me gêne nullement mais dans les romans historiques, qui est pourtant l'un de mes genres de prédilection, cela me chagrine et a même tendance à m'ennuyer. Il faudrait sûrement que je fasse une pause avec ce type de parutions comme je suis en train de la faire depuis quelques temps avec le genre dystopique pour par la suite mieux les retrouver et les apprécier à leur juste valeur. À l'heure actuelle, je suis de la team fantastique d'un côté et Young Adult de l'autre, avec le manga qui vient subrepticement se glisser entre les deux de plus en plus fréquemment, ce sont les appétits littéraires du moment et je n'y peux rien ! Ma phase fiction historique est passée et il faut que je l'accepte si je ne veux pas gâcher encore de magnifiques rencontres de livre a lecteur qui chamboulent toute une vie comme Un goût de cannelle et d'espoir aurait pu l'être avec moi. Vous penserez sans doute que j'exagère dans le mélodrame au vu de la splendide note que je vais mettre à ce titre mais je suis intimement convaincue qu'il aurait pu représenter bien plus à mes yeux si je l'avais lu au bon moment, si j'avais suivi mon instinct et les véritables désirs de mon c½ur plutôt que la raison. Comme lors de la cuisson du meilleur des gâteaux, on se doit d'être patient en guise d'envies de lecture car un livre ouvert, quel qu'il soit, ne doit pas être pris à la légère. C'est la leçon que j'ai tirée de mon expérience en demi-teinte au vu de mon amour enraciné du genre en question avec Un goût de cannelle et d'espoir dans tous les cas.

Pour conclure, il semblerait que j'attendais des monts et des merveilles de la part d'Un goût de cannelle et d'espoir qui se sera in fine avéré être un excellent roman qui cochait toutes les cases, qui rassemblait tous les ingrédients susceptibles de me plaire, mais à côté duquel je suis d'une certaine façon passée en tant que fan invétérée de ce type de livres en temps normal. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que je vais me lamenter sur mon sort : Le bruissement du papier et des désirs avait été un ardent coup de c½ur, Le souffle des feuilles et des promesses un tonitruant coup de foudre et il me reste encore Une promesse d'encre et de liberté à découvrir ! Tout n'est pas perdu, loin de là ! De votre côté, je vous conseille vivement de vous faire votre propre avis sur les délices d'Elsie avec ce récit. Pour ma part, je ne regrette au fond rien ; en y réfléchissant à deux fois, j'ai décidé de ne pas me mortifier pour si peu. De plus, l'autrice nous réserve une onctueuse surprise à la fin de son ouvrage. Ce n'est pas grand chose en apparence mais cela a suffi à réchauffer mon c½ur désolé. Alors, désireux de savoir de quoi il en retourne ? Suivez l'odeur savoureuse du bon pain chaud de la Bäckerai et vous aurez la réponse ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Pocket, Un Goût de cannelle et d'espoir, one-shot, Sarah McCoy, 2012, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, nazisme, troisième reich, boulangerie, famille, séparation, secrets, mystère, passé douloureux, drame, amour, dilemme, désarroi, pardon, souffrance, reconciliation, aller de l'avant, détermination, Lebensborn, génocide, solidarité, immigration, souvenirs, amitié, rencontres décisives, Très bonne lecture
​ 4 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.206.14.36) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 24 février 2020 06:01

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:16

FICHE LECTURE : Moon Brothers

FICHE LECTURE : Moon Brothers
• TITRE V.O. : Moonrise.
• AUTRICE : Sarah Crossan.
• ANNÉE : 2017 (IRLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Famille - Adolescence - Précarité - Drame - Fuite - Quête d'un ailleurs - Couloirs de la mort - Fraternité - Amour - Rage - Honte - Injustice - Culpabilité - Cruauté - Sadisme - Suspens - Espoir - Complicité - Pardon...
• PAGES : 372.

Joe Moon a dix-sept ans. Il vient de quitter New York pour aller vivre un temps au Texas. Son frère aîné, Ed, est en prison là-bas. Jugé coupable du meurtre d'un policier, il attend son exécution dans le couloir de la mort. Or, la date approche. Alors Joe veut être là, aider son frère à affronter ces dernières semaines. Car sinon, Ed sera tout seul. Mais voilà qu'un nouvel avocat reprend la défense du condamné... et il a l'air d'y croire. Joe osera-t-il espérer encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du dernier titre paru en France de Sarah Crossan, une autrice irlandaise de grand talent toujours traduite avec autant de brio que d'authenticité par la toute aussi merveilleuse Clémentine Beauvais. Aujourd'hui, je vais vous parler de Moon Brothers.

Je n'irai pas par quatre chemins : ce roman m'a purement et simplement bouleversée. J'ai envie de dire qu'il ne pouvait en être autrement parce que Sarah Crossan a à chaque fois le chic pour aborder des thématiques fortes, sensibles telles que le lien complexe et puissant qui existe entre des siamoises, l'acceptation de la différence, l'immigration ou ici la question particulièrement épineuse des condamnés à mort aux États-Unis avec beaucoup de sensibilité et de poésie au vu de la rédaction de ses intrigues qui se fait en vers libres sans pour autant décolorer la réalité. Au contraire, le contraste saisissant qui est dressé entre le fond et la forme fait ressortir de façon éclatante la noirceur qui émane de ses récits. Autrement dit, les histoires que nous conte Sarah Crossan au fil des rimes ne sont pas là pour amuser la galerie, même si une pointe d'humour est susceptible d'émerger à un moment donné afin de nous procurer un bref instant de répit et de joie spontanée, mais pour traiter de problèmes inhérents à notre société, de sujets d'actualité concrets, de dossiers brûlants qui avaient résolument besoin d'être remis sur le tapis. Et la manière dont Sarah Crossan a choisi de le faire est tout bonnement brillante et unique, je lui tire sincèrement mon chapeau.

Une fois de plus, je me suis retrouvée à dévorer ce roman à la vitesse de l'éclair tant sa mise en page aérée et sa rédaction en vers en facilite la lecture. Honnêtement, si vous souhaitez un bouquin à lire d'une fluidité incomparable à aucune autre et sans que cet aspect pratique de l'histoire n'empiète sur son intensité dramatique ou sur sa véracité, alors foncez sur Moon Brothers ! Pour ma part, je ne vous cache pas que cette façon expéditive d'absorber le contenu du livre et d'en éprouver les émotions véhiculées me laisse toujours un peu perplexe après coup, avec ce sentiment désagréable de ne pas avoir accordé aux personnages et à leur vécu autant de temps et d'attention qu'ils l'auraient mérité. Cependant, je trouve également que cela traduit parfaitement la rapidité à laquelle notre vie à tous avance, à laquelle aussi nos sentiments évoluent, et que cela en souligne du coup leur préciosité. Voilà, fin de ma petite envolée philosophique (quand je suis inspirée, ça peut partir très loin !).

Pour ce qui est de Moon Brothers, plus que jamais cette importance de chérir chaque jour qui passe de toutes nos forces est mise en exergue avec cette dénonciation nécessaire et criante de vérité du système carcéral américain et de son dysfonctionnement à tous les points de vue, tant sur le plan purement judiciaire qu'humain. Sans pour autant entrer dans les détails les plus sordides et traumatisants que l'on peut cependant aisément s'imaginer en arrière-plan, Sarah Crossan nous dépeint avec une maestria rare toute l'horreur et l'aberration d'une mécanique bien huilée qui fait souvent fi de l'innocence présumée de ses victimes comme si leur passage tout ce qu'il y a de plus éphémère sur cette Terre ne pesait pas dans la balance alors que l'existence d'êtres humains tels qu'Ed, Angela, Joe, tante Helen et Nell, tout aussi insignifiants et pathétiques paraissent-ils aux yeux des hautes sphères intrinsèquement viciée et malhonnête, vaut justement tout l'or du monde. À mes yeux, on ne peut pas discuter du sort de quelqu'un, quelqu'il soit, comme on le ferait d'une minuscule broutille, ce n'est tout simplement pas possible - le superbe film 12 Hommes en colère et surtout la remarquable performance d'acteur d'Henry Fonda me l'ont très bien enseigné. Bien sûr, notre monde n'est pas ni tout noir ni tout blanc et cela s'applique également à ses individus, mais la vie, ses beautés et surtout la force de notre humanité prévaudra toujours sur la part de noirceur de tout un chacun à mon sens. C'est à tout le moins ce que ce roman de Sarah Crossan, aussi lumineux que triste, aussi réconfortant que crève c½ur, m'aura appris : la vérité et l'amour inconditionnel qui lie les gens les uns aux autres valent toujours la peine que l'on se batte pour eux, quitte à y laisser notre coeur en mille morceaux et la pureté de nos âmes. Attention, je ne dis pas qu'il faut être prêt à employer des moyens tous sauf légaux pour ceux qu'on aime (on n'est pas dans You, ici), mais que le monde dans lequel nous vivons ne cessera malheureusement jamais de nous décevoir et de ternir, entacher notre innocence. Il faut faire preuve de lucidité et ainsi accepter cette part d'ombre qui sommeille en nous malgré toute la bonne volonté de la plupart des gens comme vous et moi. Cependant, nous nous devons de notre côté de lutter sans relâche contre cette cruauté foudroyante qui caractérise notre société actuelle afin de ne pas laisser les mauvais jours gagner. En bref, il faut savoir embrasser la douleur et nos faiblesses pour mieux les surmonter. Plus facile à dire qu'à faire, mais le cheminement comme la finalité en valent largement le détour au bout du compte, la famille Moon me l'a sacrément bien prouvé.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à découvrir Moon Brothers. Vous n'en ressortirez certainement pas indemnes ; plutôt à ramasser à la petite cuillère à dire vrai, mais le message véhiculé et ses protagonistes désarmants de vulnérabilité et de réalisme méritent amplement que l'on porte le poids de leur souffrance et leurs espérances avec eux jusqu'au bout. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Moon Brothers, Sarah Crossan, Littérature irlandaise, 2017, 2019, contemporain, Famille ♥, Adolescence ♥, drame, fuite, quête d'un ailleurs, couloirs de la mort, précarité, fraternité, Amour ♥., rage, honte, injustice, culpabilité, cruauté, sadisme, suspens, espoir, complicité, pardon, coup de coeur ♥
​ 8 | 12 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.206.14.36) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 30 janvier 2020 16:11

Modifié le vendredi 31 janvier 2020 16:07

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange
• AUTEUR : Alain Surget.
• ANNÉE : 1995, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché...
• PAGES : 224.

Violences, humiliations : rien n'arrête le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour où un vieil ermite lui prédit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformé en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'à ce qu'il ait fait pénitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, Renard a, lui, bien des choses à apprendre pour affronter les dangers de la forêt...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.

La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.

L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.

Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son ½uvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !

Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...

Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le Renard de Morlange, Alain Surget, 2018, Littérature française, Jeunesse, 1995, Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché, Bonne lecture
​ 9 | 13 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.206.14.36) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 12 septembre 2019 07:29

Modifié le jeudi 12 septembre 2019 10:28

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Esprits maléfiques, Tome 2 ♥, Duologie, Les Dévoreurs d'âme, Ellen Oh, 2018, 2019, Littérature américaine, Corée du Sud❤, Horreur, Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon, Très bonne lecture
​ 8 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.206.14.36) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 09 septembre 2019 05:01

Modifié le lundi 09 septembre 2019 11:47

  • 1
  • 2
  • 3
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile