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FICHE LECTURE : Stranger Things - Runaway Max

FICHE LECTURE : Stranger Things - Runaway Max
• AUTRICE : Brenda Yovanoff.
• ANNÉE : 2019 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Roman ado.
• THÈMES : Science-fiction, surnaturel, famille recomposée, déménagement, bouleversement, isolement, solitude, souffrance, chagrin, colère, peur, indépendance d'esprit, différence, monstres, cruauté, violence, racisme, affirmation de soi, amitié, réconfort, années quatre-vingt, pop culture...
• PAGES : 288.

Dans ce prequel à la série emblématique Netflix, vous découvrirez l'histoire de Max Mayfield avant son arrivée dans l'étrange ville d'Hawkins lors de la saison 2. Pourquoi a-t-elle déménagé dans cette petite ville de l'Indiana, et comment a-t-elle pu y retrouver la notion de « chez-soi » ? Le passé de la rouquine surnommée Mad Max est loin d'avoir révélé tous ses secrets... des bons comme des plus sombres... Vous en apprendrez un peu plus sur son histoire, mais également sur celle de son frère Billy Hargrove, qui s'est illustré dans la série par sa personnalité des plus complexes...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Runaway Max par Brenda Yovanoff ou l'un des trois romans officiels tirés de Stranger Things publiés jusqu'à présent (du moins en français). Étant une grande fan de cette véritable série phénomène, j'étais très curieuse de découvrir l'une de ces parutions, surtout quand on sait qu'il ne s'agit ici non pas de novélisation (soit la redite exacte de ce qu'il se passe dans la série ou le film en question sans rien y ajouter de plus, d'une inutilité absolue donc - ce n'est là que mon humble opinion, toujours) mais d'un contenu somme toute inédit qui s'inspire certes d'un matériau fictif déjà existant mais qui se permet de l'étoffer, de l'enrichir pour le plus grand bonheur des personnes intéressées (dont, vous l'aurez compris, je fais assurément partie dans le cas présent).

Concernant Runaway Max, j'ai été agréablement surprise par la teneur de ce livre. Ne vous y trompez pas, il n'y a là rien de bien transcendant dans cette intrigue qui reprend pour ainsi dire le fil narratif de la saison deux de Stranger Things en nous faisant les moments où Max, personnage central de ce récit sous format livresque, est présente, le tout entrecoupé de flashbacks nous narrant sa vie passée en Californie, avant son arrivée résolument fracassante en Indiana, dans notre chère bonne vieille Hawkins.

C'est injustement cet oscillation permanente entre prequel et midquel qui m'a tant plus avec cette revisite de l'intrigue que nous propose Brenda Yovanoff. L'aspect prequel dominant du récit nous permet de replonger dans les souvenirs de Max comme si nous avions vécu ces fragments de son existence à ses côtés et apportent un éclaircissement bienvenu sur ce que l'on pourrait appeler son présent, soit la partie midquel de l'intrigue. J'ai pour ma part énormément apprécié l'arrêt sur image effectué sur chaque grande scène de la série où Max joue un rôle. Sans pour autant trop s'y attarder car l'autrice suppute (et à juste titre) qu'en tant qu'auditeurs de la série mère, nous sommes déjà familiers de ces instants de l'intrigue, elle nous offre l'opportunité de revivre ces passages clés du point de vue de Max, ce qui nous aide alors à mieux comprendre cette dernière.

Du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti car de mon côté, je n'avais pas spécialement accroché avec Max lors de son introduction dans la saison deux. Non pas que la simple présence dans le show de celle-ci me débectait comme cela pouvait être le cas pour un certain Mike, qui a le don de se montrer insupportablement agaçant et irritant quand il s'y met soit dit en passant, mais je ne voyais à l'époque pas le réel intérêt de son personnage. Depuis, la saison trois est passée par là et de l'eau a ainsi coulé sous les ponts mais, même si j'aime désormais immensément le personnage de Max et que donc cette lecture n'était pas foncièrement nécessaire pour me "réconcilier" avec elle, je suis tout de même sincèrement heureuse de l'avoir faite car cela a tout simplement apporté encore plus d'épaisseur et de consistance à une protagoniste déjà rudement solide. Je remercie infiniment Brenda Yovanoff d'avoir doté Max d'origines, d'une véritable histoire car un personnage même fictif ne peut pas naître comme ça, apparaître dans les airs comme s'il avait toujours été là alors que l'on sait pertinemment qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Il faut lui laisser deviner un passif sous-jacent, une identité clairement affirmée, auquel cas il ne nous paraîtra pas suffisamment crédible et consistant (oui, je verse dans le cannibalisme moi maintenant...) pour que l'on s'y attache. À mes yeux, c'est Brenda Yovanoff qui s'est chargée de donner à notre Mad Max cette étincelle de vie qui change tout et qui parachève le merveilleux travail de composition réalisé par la jeune actrice Sadie Sink. L'interprétation de l'une et l'imagination, le travail littéraire de l'autre se complètent parfaitement et nous dresse ainsi un portrait en bonne et due forme d'une adolescente par comme les autres, tornade de feu qui doit encore s'abattre sur le monde. À Hawkins en tout cas, elle a déjà fait des ravages, pour notre plus grand plaisir.

Pour conclure, Runaway Max aura été une franche réussite de mon côté. Je m'attendais à quelque chose de rafraîchissant, d'électrisant qui me ramène tout droit dans les années 80, cette période que j'aime tant, un roman ado qui se dévore vite et bien et j'ai été servie ! Si vous n'étiez pas tombé sous le charme de Mad Max au cours de votre visionnage de la saison deux de Stranger Things, vous ne pourrez certainement pas y résister cette fois-ci ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Hachette Romans, Brenda Yovanoff, Littérature américaine, 2019, Stranger Things - Runaway Max, Roman ado, Science-fiction, surnaturel, famille recomposée, déménagement, bouleversement, isolement, solitude, souffrance, chagrin, colère, peur, indépendance d'esprit, différence, monstres, cruauté, violence, racisme, affirmation de soi, amitié, réconfort, années quatre-vingt, pop culture, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 21 mars 2020 10:35

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:46

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 4.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Xing, toujours en proie à la tristesse, s'est enrôlé dans la résistance anti-japonaise. Haru, de son côté, subit de plus en plus violemment la pression du nationalisme et de l'embrigadement. Et tandis que l'heure est à la guerre et au terrorisme, les retrouvailles entre ces deux-là semblent s'annoncer sous une bien sombre étoile... Leur amitié pourra-t-elle survivre à la haine ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au quatrième et dernier tome d'Un pont entre les étoiles que je me suis empressée de dévorer à la suite du troisième comme je l'avais annoncé (pour une fois-!). Et je ne vous cache pas que cet ultime opus me laisse un goût légèrement amer en bouche...

Concernant le contenu tant scénaristique que graphique de ce tome en soi, je n'épiloguerai pas plus avant car c'est tout à fait à la hauteur de ce que Kyukkyupon nous a proposé auparavant avec les trois précédents tomes : les illustrations sont comme toujours de toute beauté et je me suis diantrement amusée à scruter la moindre petite case constituant cette parution à la loupe tant Kyukkyupon possède l'art et la manière de remplir le plus petit recoin de chacune de ses planches de détails absolument somptueux et plus éclairants et percutants encore que la plus grandiloquente des explications.

Quant à l'histoire en elle-même, elle m'a fait vivre un véritable ascenseur émotionnel, me faisant passer de la joie la plus immense, de l'excitation la plus euphorisante à une tristesse sans nom au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture des divers chapitres qui composent ce manga. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome quatre m'aura retournée dans tous les sens et donné bien des fois l'envie de m'arracher les cheveux et de pleurer toutes les larmes de mon corps tant le désarroi et le chagrin profond exprimé par les personnages me mettait moi-même dans tous mes états.

Ce qui m'a d'autant plus accablée, c'est le fait que la mangaka se focalise ici tout particulièrement sur la question du nationalisme et notamment ce que l'on est prêt à faire pour défendre l'honneur de sa patrie. Nous narrant l'histoire du point de vue d'une Japonaise depuis le début, Kyukkyupon nous dresse ici à la fois un portrait très concis et complet du peuple nippon en temps de guerre, et plus particulièrement de Seconde Guerre mondiale. Comme je l'avais appris au cours d'autres lectures ou visionnages, les civils japonais considéraient la possibilité d'une défaite de leur Empire face aux Alliés (dont la Chine - Shanghai incluse - faisait indirectement partie en tant que pays pro-communiste et surtout anti-japonais) comme un échec pur et simple, presque comme une trahison envers la mère-patrie pour ne pas s'être suffisamment investi dans l'effort de guerre, que ce soit en partant directement au front ou en prenant soin de son foyer et en donnant naissance à de robustes futurs citoyens nippons pour les femmes par exemple.

Pourquoi cet aspect pédagogique de l'intrigue m'a-t-il tout spécialement affligée ? Tout simplement parce qu'il m'a permis de prendre une fois de plus conscience, comme si cela n'était pas déjà assez évident comme cela, que la guerre et surtout ses conséquences catastrophiques est un authentique fléau qui nous empêche de voir clairement et de suivre la voix de notre coeur et de notre conscience. Haru comme Xing vont chèrement l'apprendre au fil du récit. Soucieux tous les deux de rester fidèles aux êtres qui leur sont chers, la guerre et ses ravages multiples va en outre leur enseigner que l'Amour, le seul, l'unique, n'a pas de frontière et de nationnalité. Il est, un point c'est tout. Peu importe les différences socio-professionnelles, ethniques, religieuses, absolument rien ne l'arrête si on le laisse nous guider. Mais à la guerre, c'est la haine la maîtresse du jeu et à bien des moments, j'ai cru que mes protagonistes chéris avaient enfin cédé à son appel de sirène et que la lumière de l'espoir s'était définitivement éteinte pour eux.

Fort heureusement, Kyukkyupon m'a détrompée de la plus magnifique, spectaculaire des manières. Alors, qu'est-ce qui m'a in fine gênée au point que ce tome final, qui aurait dû être synonyme de l'Apothéose la plus magistrale à mes yeux, m'ait pour ainsi dire séduit moins que les autres ? Cela se résume en deux tout petits mots : sa fin. Disons simplement que la posture dans laquelle se tiennent les jeunes adultes Haru et Xing sur la couverture m'avait laissé suggérer un dénouement bien plus théâtral, romanesque, larmoyant que ce qu'il m'a été donné de lire au bout du compte. Les quatre toutes dernières pages auront été celle à l'origine de mon incompréhension et de ma frustration la plus totale. En y réfléchissant à deux fois, j'ai réalisé que la conclusion que Kyukkyupon a donné à sa saga est en réalité extrêmement ouverte, laissant l'opportunité à tout un champ des possibles de se concrétiser. Tout ou presque est imaginable avec une fin pareille ! Et c'est bien là ce qui m'a chafouinée. Avec Un pont entre les étoiles, j'escomptais une fin beaucoup plus arrêtée, nette et précise, un final ébourrifant avec feux d'artifices et papillons dans le ventre qui m'aurait pour le coup pleinement satisfaite et rassurée quant au destin de mon couple favori ensemble. Ici, pas de grandes déclarations enflammées, mais un silence et une parcimonie d'or et un soupçon éternel de mystère dans le coeur des Hommes, encore et toujours. Kyukkyupon est résolument restée fidèle à son mode opératoire jusqu'au bout et cela l'honore. De plus, la toute dernière page représentant le bonus de l'ouvrage m'a rappelé que la figure d'Haru s'inspirait de la véritable grand-mère de Kyukkyupon. Oui, je l'avais oublié tant j'avais été emportée par cette intrigue purement et simplement transcendante et à la saveur d'un rêve et d'un cauchemar mêlés. Or, il s'agit de l'existence tumultueuse d'une véritable personne de chair et d'os et non d'une époustouflante mais simple fantaisie qui doit assouvrir les désirs de son lecteur. Ce que j'entends par là, c'est que peut-être Kyukkyupon avait d'autres souhaits pour Haru et Xing tout comme moi mais ces personnages ne sont que les avatars d'êtres humains tout ce qu'il y a de plus réels qui ne lui appartiennent pas. Autrement dit, tant que l'histoire a été contée dans un souci de véracité absolue et ce jusqu'au bout du bout, c'est tout ce qui m'importe, même si, encore une fois, ce n'était pas tout à fait ce que j'attendais... Il me faut cependant m'incliner face à la vénérable grand-mère de la mangaka qui a accepté de nous parler de son bouleversant vécu. Arigato gozaimasu, obaasan.

Pour conclure, je dirais que ce tome quatre d'Un pont entre les étoiles aura su moins me convaincre que ses prédécesseurs mais la saga dans son ensemble n'en reste pas moins une lecture nécessaire, extrêmement instructive sur les relations entre Japonais et Chinois et sur bien des choses de la vie en général en outre, à faire ! Pour ma part, je la garderai dans mon coeur pour toujours et à jamais. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 4 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 21 février 2020 16:35

Modifié le dimanche 23 février 2020 16:37

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 3.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, adolescence, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Plusieurs mois ont passé depuis que Haru a déménagé à Shanghai. Elle s'y sent désormais chez elle, malgré les différences culturelles, malgré la haine qu'elle sent de part et d'autre des peuples. Son amitié envers Xing semble plus forte que jamais, et sa mère, aimante, la soutien au quotidien. Mais ce temps de félicité ne peut durer, et bientôt l'Histoire doit reprendre son cours...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du troisième tome de ce qui est sans aucun doute permis ma série de mangas chouchoute de ces dernières années, j'ai nommé Un pont entre étoiles que l'on doit à la remarquable Kyukkyupon laquelle, soit dit en passant, devrait avoir honte d'encore douter de son formidable talent pour raconter des histoires d'un réalisme et d'une authenticité juste saisissantes (il faudra lire le manga pour comprendre de quoi je parle - voyez comment je vous incite à l'achat/l'emprunt bibliothèque sans plus attendre !).

Sérieusement, comment cette jeune mangaka ose-t-elle ne serait-ce qu'une seconde s'interroger sur son éventuel avenir au sein du monde merveilleux (humour, je me doute que le chemin à parcourir est loin d'être aisé) du manga alors que son illustre carrière est toute tracée ? A mon sens, elle a en effet su signer dès sa première parution en relié un chef d'oeuvre d'exception avec Un pont entre étoiles, manga qui restera assurément dans les annales, à tout le moins dans les miennes ; ça, c'est sûr et certain.

Les deux premiers tomes avaient déjà réussi le redoutable pari de me bluffer mais alors ce troisième volume... On peut sans conteste affirmer que Kyukkyupon est clairement passée au niveau supérieur tant pour ce qui est du graphisme, de l'aspect proprement visuel de l'intrigue en soi que de la force dramatique du récit.

Concernant l'esthétisme du manga, Kyukkyupon m'avait dès les premières pages du tome un habituée à son extrême minutie, l'importance capitale qu'elle accorde à chaque détail et qui rend à mes yeux son extraordinaire fresque historique criante de vérité, incroyablement immersive et indubitablement poignante. Dans ce troisième opus, la mangaka s'est accordée plus de libertés, notamment celle de déborder sur plusieurs cases afin de nous donner à contempler des illustrations purement et simplement colossales qui s'étendent parfois sur toute une double page, comme pour nous faire prendre véritablement conscience de la monumentalité ébouriffante de Shanghai mais aussi de l'immensité vorace et dévastatrice de la guerre. Pour ma part, je suis restée sans voix à de nombreuses reprises face un tel génie artistique tant les dessins pétris d'humanité de Kyukkyupon étaient dans ces moments-clés du récit bien plus parlants et pertinents que n'importe quel ensemble de mots ne l'aurait été. Ces douloureux instants de silence où un regard, une expression du visage ou une vaine ébauche de mouvement suffisait à résumer les états d'âme des personnages m'ont en outre permis de me sentir en totale communion avec eux, de porter à ma façon une part de leur incommensurable chagrin sur les épaules.

Justement, en parlant des protagonistes et de leurs tourments... Je ne vais pas vous le cacher, j'ai vécu ma lecture de ce tome trois comme une insoutenable déchirure. Si sa première partie m'a fait l'impression d'une bouffée d'air frais franchement bienvenue, si elle m'a donné la sensation d'un relatif et salvateur calme avant la tempête effarante qui s'annonçait depuis le début, d'une brève mais magnifique, mémorable bulle de douceur, de tendresse et d'harmonie avant le déchaînement du plus monstrueux des chaos, la seconde en revanche m'a coupé les bras et littéralement brisé le coeur en deux morceaux nets. Pas de temps pour les milliers, les millions de morceaux, l'ouragan de noirceur et de violence fut aussi destructeur qu'efficace. Sans pli ni bavure, il est parvenu à tout emporter sur son passage, y compris mon incurable joie de vivre. J'en ai terriblement voulu à Kyukkyupon de faire subir l'horreur absolue à mes protagonistes adorés, mon adorable Xing et ma pétillante Haru, ainsi qu'à tous les autres fabuleux acteurs de cette sombre traversée du conflit sino-japonais : l'épatante petite Xinlin, la diantrement touchante Ama qui a parfaitement compris que le silence était d'or massif et qu'il portait nos sentiments mieux que personne, les agréablement surprenants parents de mon écolière nippone à l'optimisme et à l'énergie tout simplement contagieux, l'indéniablement bouleversant papa de Xing... et bien sûr, je n'oublie pas notre nouveau compagnon à quatre pattes de ce tome, j'ai nommé le mignon tout plein petit chiot qui deviendra grand Bis et dont les pensées retranscrites par la mangaka m'ont dessiné un large sourire sur le visage tout du long malgré la souffrance qui avait alors emprise sur mon mon petit coeur sensible tel un étau. Cependant, j'ai rapidement réalisé que ce troisième tome ne pouvait se finir autrement au vu des révélations fracassantes qui avaient été faites au fil des pages qui se tournaient de mon côté à une vitesse diablement folle sur le passif de deux personnages en particulier et de la façon à laquelle ces derniers avaient réagi après avoir surmonté de telles épreuves aussi traumatisantes que celles-ci. In fine, le dénouement était hautement prévisible et tout à fait cohérent par rapport à la manière dont les choses évoluaient mais je n'ai néanmoins rien vu venir, absolument rien. Nada. Niente. Je vous laisse deviner l'état de stupéfaction dans lequel j'étais lorsque je me suis rendue compte que j'en étais arrivée à la fin de ce tome trois. Fort heureusement, j'ai le quatre sous la main que je vais pouvoir dévorer dans la foulée. Soulagement intense (même si je sens que le calvaire émotionnel est encore loin d'être terminé...).

Pour conclure, je n'ai rien d'autre à vous dire si ce n'est : lisez Un pont entre les étoiles DE TOUTE URGENCE ! Non seulement vous en apprendrez beaucoup sur la guerre sino-japonaise de 1937 (à tout le moins, cela vous donnera l'irrépressible envie de vous renseigner à ce sujet comme c'est le cas pour moi présentement), mais en plus, vous vous attacherez comme jamais à des personnages profondément humains qui vous feront rire aux éclats, pleurer à chaudes larmes, saigner à blanc votre petit coeur fragile... Et en prime, vous en prendrez plein les mirettes et vous aurez après toute cette myriade d'émotions le désir impérieux de vous rendre à Shanghai séance tenante ! En clair, c'est une expérience à ne résolument pas manquer ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 3 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, adolescence, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 20 février 2020 15:35

Modifié le lundi 24 février 2020 05:59

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T2

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T2
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 2.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, brimades, ouverture d'esprit, ténacité, émotions...
• PAGES : 199.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Haru profite de son nouveau quotidien, mais son père finit par découvrir que la petite fille aime s'évader de la demeure familiale ! D'abord inquiète de la disparition de cette dernière, il va ensuite très mal accepter son amitié naissante avec Xing, enfant des rues, et de surcroît chinois. Pour surveiller sa fille, il décide alors d'engager une nourrice. Mais avec son apparence imposante, cette dernière effraie de prime abord la petite fille... Finira-t-elle par l'accepter ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'une série de mangas qu'il m'était tout simplement VITAL d'acheter, j'ai nommé la suite d'Un pont entre les étoiles, ou Seikan Bridge en version originale. Si vous vous souvenez bien, le tome un avait été pour moi une véritable lecture coup de poing, un coup de foudre sidéral. Il me fallait donc absolument savoir ce qu'il allait advenir de nos deux adorables héros, Haru et Xing, ici représentés sur la couverture tout bonnement sublime de ce deuxième opus plus mignons et attendrissants que jamais. Par ailleurs, cela me permet d'évoquer une évidence flagrante (j'aime faire des pléonasmes) : posséder cette saga de mangas en format papier, cela fait vraiment toute la différence. Ne serait-ce que d'avoir un seul des tomes entre ses mains et on les veut tous ainsi, palpables, trônant fièrement dans notre bibliothèque, les couleurs si vives de la couverture et de la quatrième éclatantes de cette gloire d'avoir été posées, imprimées sur papier glacé. Impossible d'en percevoir toute la magnificence sur écran informatique, je peux en témoigner. Et l'objet-manga est à ce point agréable au toucher qu'on ne le lâcherait plus. Bref, toute cette avalanche d'éloges juste pour vous faire comprendre que les deux premiers tomes parus de cette série sont d'une beauté sans pareille et valent le coup que l'on "casse notre tirelire" pour eux, foi de Nanette. Néanmoins, je n'en oublie pas les bonnes manières et je ne remercierai probablement jamais assez les éditions Akata de m'avoir fait parvenir un service presse PDF du tome introducteur car Un pont entre les étoiles est à mon sens la série la plus prometteuse et magnifique qu'ils aient publié ces dernières années, je ne plaisante pas. Ma reconnaissance envers eux de m'avoir permis de la découvrir et de la commencer est éternelle, donc.

Pour commencer, la première chose qui m'a frappée d'emblée de jeu avec ce titre-ci, c'est le fait qu'il soit beaucoup plus sombre et bouleversant que le précédent de mon point de vue. Je n'aurais jamais cru cela possible en débutant ma lecture et pourtant, je me suis retrouvée le c½ur serré comme dans un étau, estomaquée pratiquement à chaque page que je tournais. Pour ma part, l'une des raisons à cela est probablement l'absence de Xing une bonne partie de l'intrigue. Ce garçon est un tel soleil, un véritable astre de lumière qui nous éblouit et qui nous réchauffe notre petit c½ur angoissé avec sa maladresse et sa franchise désarmantes qui font instantanément retomber la tension électrique et anxiogène de cette histoire. Forcément, sans son visage empli de douceur et rayonnant de bienveillance faisant office de lumière salvatrice venant percer l'obscurité noire d'encre de la plupart des planches de ce tome-ci, difficile de contempler autre chose que la haine meurtrière d'âmes enragées et tourmentées, de c½urs brisés, bafoués dans leur fierté et honneur. Par exemple, on découvre un peu plus la véritable nature du père d'Haru dans ce second tome, même si l'on se doutait déjà fortement de sa tendance à l'agressivité et à l'intimidation dans le tome précédent. Ici, il fait figure d'authentique requin dévoreur d'inimitié et de violence, se nourrissant de toutes ces émotions négatives et extrêmes qui n'engendrent qu'irritation et mépris envers tout ceux qui ne font pas partie de cette caste privilégiée et de souche nippone immaculée qui est la sienne et celle de son noyau familial. Ce qui m'amène à aborder le point central de ce tome-ci et j'ai particulièrement apprécié que la mangaka mette cela en lumière, à savoir le fossé social qui sépare pas seulement les Nippons et les Chinois, mais également les Japonais entre eux. Xing s'efface alors pour mieux souligner la cruauté dont on peut faire preuve même envers des personnes appartenant à notre peuple, qui partagent nos racines et nos traditions, et ce peu importe notre âge ou notre rang social. L'ignorance et la discrimination qui en découle ne semblent pas avoir de limites à ce moment-là. Malgré cette colère assourdissante et aveuglante qui gronde, qui menace chaque personnage telle une épée de Damoclès planant au-dessus de leur tête, la mangaka pose sur chacun d'entre eux, même les plus détestables, un regard débordant d'amour et sans jugement aucun. Elle fait ainsi montre d'une grande lucidité et compréhension envers les sentiments qui les anime, leur comportement, et cela nous fait voir les choses, notamment les événements s'étant produit dans le tome précédent, sous un angle radicalement différent. L'âme de Kyukkyupon m'est apparue au cours de ma lecture comme indubitablement honorable et généreuse, à l'instar de celle de son héroïne, dont je vais chanter les louanges dès à présent.

En effet, malgré son très jeune âge, je considère Haru comme mon MODÈLE ABSOLU (j'étais obligée de le mettre en majuscules, en gras et en rouge pour que cela soit bien clair). Cette petite fille est juste exceptionnelle à de nombreux niveaux et elle me l'a prouvé à maintes reprises dans ce second tome. C'est simple, elle m'a littéralement BLUFFÉE (et un petit coup de soulignage pour vous faire sentir que je suis on ne peut plus sérieuse dans ce que j'énonce). Je pense qu'au fond, je peux m'en arrêter là à son sujet car je vous avais déjà expliqué en long, en large et en travers dans ma chronique du tome un à quel point Haru est une fillette brillante, fabuleuse, extraordinaire, forte, courageuse comme pas deux, et j'en passe. Je vous invite donc chaleureusement à lire cette critique, ou à la relire si ce n'est pas déjà fait (voir lien en haut de l'article, entre la fiche technique et le résumé), afin que je n'ai pas l'air de sonner comme un disque rayé. Une fois que cela sera fait, alors dites vous juste qu'Haru est restée la même personne dans ce second tome, mais qu'elle a évolué en mieux encore, de façon spectaculaire qui plus est. Cette dernière ne cessera jamais d'agréablement me surprendre, ça, je peux vous le garantir. Les adultes auraient beaucoup à apprendre d'elle et c'est donc pour cela que je compte bien suivre son remarquable exemple à partir de maintenant.

Je vais désormais vous avouer quelque chose : au début, je pensais que la séparation temporaire entre Haru et Xing allait me mettre en rogne. En effet, je ne vous cache pas que, lorsque je me suis rendue compte que les chemins de ces deux-là n'allaient pas se recroiser avant un certain temps, j'en avais pour ainsi dire les nerfs en pelote. Je n'avais pas signé pour cela, voyez-vous. Cependant, je me suis rendue compte au fur et à mesure de mon périple au côté de ma petite Japonaise chérie seulement qu'il s'agissait là d'un mal pour un bien. D'une part, cette "coupure" va leur permettre à tous deux de mieux se retrouver. Enfin, c'est une façon de voir les choses... Ce que je veux dire par là, c'est que cet éloignement forcé va in fine se révéler bénéfique, dans le sens où le lien déjà très puissant entre nos deux compagnons va en ressortir indubitablement renforcé. D'autre part, l'absence de Xing va permettre de laisser la place à de nouveaux personnages extrêmement intéressants eux aussi : que ce soit Chii, l'amie d'enfance d'Haru, protectrice des animaux, gentillesse incarnée et toute première source d'inspiration pour notre formidable héroïne (il est d'ailleurs amusant de voir que les rapports d'influence entre elles deux se sont inversés depuis le temps qu'elles ne s'étaient pas vues) ; Ama, la merveilleuse nourrice pour laquelle j'ai eu un IMMENSE coup de c½ur et dans les bras de laquelle j'avais une envie folle de me blottir ; ou encore Xinlin, son assistante trop choupette à propos de laquelle je souhaite décidément en savoir plus, aucun de ces nouveaux protagonistes, féminins de surcroît, ne m'a déçue, bien au contraire. Je suis d'ores et déjà impatiente de toutes les retrouver dans le prochain tome et d'apprendre à mieux les connaître encore.

Last but not least, le graphisme de Kyukkyupon est juste incroyable : tour à tour tout ce qu'il y a de plus kawaii, notamment dans la manière dont la mangaka dessine les mirettes de ses personnages enfants, et digne des plus belles gravures asiatiques anciennes, cela nous fait fondre et nous subjugue tout à la fois. C'est là le propre des illustrations de cette scénariste-dessinatrice de grand talent, je n'ai rien d'autre à ajouter. Il vous faudra vous procurer le manga pour admirer cela par vous-même !

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce chef d'½uvre magistral qu'est Un pont entre les étoiles à mes yeux pour le moment. Je n'ai pas les mots pour exprimer tout ce que je ressens concernant cette parution d'exception. Ce qui est certain, c'est que ce manga sait viser juste, appuyer là où ça fait mal et qu'il m'a touché en plein c½ur. Il m'a également fait me rendre compte entre autres qu'on a encore beaucoup à apprendre du passé, aujourd'hui plus que jamais, et que la frontière entre oppresseur et oppressé, entre monstre et être humain, entre victime et bourreau est extrêmement ténue et si facilement franchissable. La plus grande leçon que je retiens de ce tome deux, c'est qu'il ne faut pas se laisser aveugler par notre ressentiment mais éblouir par la bonté et la richesse immatérielle d'autrui. Ce second tome vient à peine de paraître mais il me faut tout de même la suite D'URGENCE. J'ai besoin de savoir, qu'on éclaire encore ma lumière sur un certain nombre de points. Je vais devoir ronger mon frein en attendant la sortie du tome trois, je le crains... En tout cas, je terminerai ma chronique sur des remerciements sincères que j'adresse à Kyukkyupon. MERCI d'avoir levé le voile sur cette période méconnue du passé sino-japonais, même des personnes pour qui cette époque sombre et douloureuse constitue une partie de leur héritage. Merci d'avoir réalisé ce travail de mémoire pour nous et de nous en faire profiter, merci du fond du c½ur. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : éditions Akata, Un pont entre les étoiles, tétralogie, Tome 2 ♥, Seikan Bridge, Fiche manga, Kyukkyupon, 2016, 2019, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, brimades, ouverture d'esprit, ténacité, émotions, Coup de foudre ♥
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