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FICHE LECTURE : L'Enragée

FICHE LECTURE : L'Enragée
A partir de 15 ans.
• AUTRICE : Jennifer Tellier.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, Young Adult.
• THÈMES : Aventure - Magie - Diplomatie - Chevaliers - Politique - Mission - Tensions - Menaces - Armée - Guerres de pouvoir - Mystère - Suspens - Mercenaires - Amitié - Famille - Amour - Confiance - Loyauté - Courage - Noirceur - Secrets - Révélations - Drame - Deuil - Royaumes - Destins croisés - Force de caractère - Violence...
• PAGES : 464.

Ne fuyez pas votre destin, il finira toujours par vous rattraper...

Le royaume de Kardamen attire toutes les convoitises. Sur le point de mourir, le roi entreprend la quête secrète et désespérée de retrouver ses héritiers, des jumeaux disparus depuis bien longtemps. La mission s'annonce périlleuse et il engage celle que l'on appelle l'Enragée, la mercenaire la plus redoutée du pays, pour accompagner ses soldats. Mais, en réalité, qui est cette guerrière froide et impitoyable, que les légendes décrivent comme une sauvage assoiffée de sang, et quels secrets a-t-elle enfouis au plus profond de son âme ?
Alors que les tensions s'accentuent entre les royaumes quant à l'avenir de Kardamen, l'Enragée devra prendre en main son destin car une menace bien plus ancienne et dangereuse plane sur le monde, mettant en péril la vie de tous...

Une guerrière sans pitié, prête à en découdre, dans un monde aux sombres secrets. Ce roman est le lauréat du Grand Prix 404 Factory 2020.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de L'Enragée écrit par Jennifer Tellier à paraître d'ici trois jours aux éditions 404 que je remercie infiniment pour cet envoi juste somptueux et renversant.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins... J'ai tout aimé dans ce roman (oui, tout est bon dans le cochon, comme on dit !). Pour commencer, j'ai énormément apprécié le fait que cela soit de la fantasy française écrire par une femme. Mon objectif étant de lire plus d'autrices, notamment quand il s'agit de mon genre littéraire favori, je ne pouvais pas être plus heureuse. Et je vous confirme que c'est extrêmement bien écrit ! C'est fluide, captivant dès la première page, on s'y retrouve très facilement entre les différentes contrées et clans dont nous pouvons croiser la route, le système de magie proposé est simple à appréhender tout en possédant sa part de mysticisme et de complexité, le récit est sanguinolent, violent et cruellement réaliste (mon c½ur s'est brisé à maintes reprises, je préfère vous prévenir) sans pour autant que les protagonistes aient à craindre pour leur conscience et leur éclat d'âme... Bref, tout y est pour passer un moment de lecture survolté et ensorcelant !

Cependant, le véritable point fort de ce roman reste indubitablement son héroïne. Kern peut sembler de prime abord n'être qu'une sauvageonne avide de batailles et de sang versé mais au fur et à mesure qu'on apprend à la connaître, elle se révèle en réalité être d'une altruisme et d'une sensibilité qui force l'admiration. On la sent véritablement tiraillée entre sa bonté d'âme, sa farouche humanité et l'éducation qu'elle a reçue selon laquelle mieux vaut tuer avant d'être tué, on ne laisse pas de place au doute et à la pitié. Kern est également une commandante née ; elle sait ce qui est bon pour ses hommes et sait s'attirer respect et déférence tout en ayant ses propres faiblesses et angoisses, en particulier vis-à-vis du destin des gens qu'elle aime. Bref, c'est un personnage principal parfaitement imparfait auquel je me suis fortement attachée et dont j'ai grandement apprécié la complicité qui se tisse avec Korwen. La relation entre ces deux-là est particulièrement intense et belle à voir éclore.

Au fond, la seule chose qui m'aura chafouinée avec ce roman... c'est sa fin. En tout cas, s'il s'agit d'un standalone. Rassurez-moi 404, Mme Jennifer Tellier, il y aura une suite quand même ? Hein ? Balayez tous mes doutes car sinon, je ne vais pas pouvoir m'en sortir... Comment je fais moi, avec une phrase finale pareille ? Vous l'aurez compris, j'ai tout bonnement savouré L'Enragée et j'en redemande une double ration. Il n'y a pas que Kern qui a un appétit d'ogre après tout ; ma voracité de lectrice est purement et simplement insatiable, surtout avec un livre aussi captivant que celui-là ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions 404, L'Enragée, Jennifer Tellier, Littérature française, 2021, Fantasy, Young Adult, Aventure, magie, diplomatie, chevaliers, politique, mission, tensions, menaces, armée, guerres de pouvoir, mystère, suspens, mercenaires, amitié, famille, amour, confiance, loyauté, courage, noirceur, secrets, révélations, drame, deuil, royaumes, destins croisés, force de caractère, violence
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#Posté le samedi 03 avril 2021 14:55

Modifié le lundi 05 avril 2021 09:55

FICHE LECTURE : Ash Princess - T1

FICHE LECTURE : Ash Princess - T1
• AUTRICE : Laura Sebastian.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Empire - Royauté - Esclavage - Soumission - Intrigues de cour - Complots - Vengeance - Courage - Ingéniosité - Rancune - Rage - Magie - Romance - Triangle amoureux - Danger - Menace - Guerre - Violence - Cruauté - Suspens - Divinités - Foi - Espoir...
• PAGES : 528.

Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la Reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu'elle n'a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s'appelle maintenant Thora, Princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu'elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu'à une chose : regagner son pouvoir.

Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu'où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qui a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, autant en bien qu'en mal par ailleurs, à savoir Ash Princess de Laura Sebastian. Je préfère vous annoncer d'emblée la couleur : je fais, pour mon plus grand bonheur, partie de ceux qui ont aimé ce roman et qui l'ont même diantrement apprécié !

Commençons par ce qui "fâche" avec ce récit : l'intrigue n'est absolument pas originale. Elle ne révolutionne en effet en rien les genres de la fantasy médiévale et/ou orientale et du Young Adult. Parmi ses principaux ingrédients, nous pouvons ainsi compter : des oppresseurs et des oppressés, un personnage principal dans la tourmente qui doit reprendre possession de son identité et de son destin, une rébellion qui fomente... En clair, rien de nouveau sous le soleil. Mais figurez-vous que cela ne m'a in fine dérangé que peu ou prou parce que je n'attendais pas de ce titre un grand chamboulement. J'escomptais une histoire qui reprenne certes des schémas narratifs vus et revus mais bien écrite et ce fait addictive et c'est pile poil ce que j'ai obtenu.

En réalité, les 150 premières pages ont eu du mal à passer mais je peux vous assurer qu'une fois franchi ce cap, on se sent totalement immergé dans le récit et l'on se retient franchement de le dévorer jusqu'au dernier point à la ligne histoire en outre de savourer la tension qui monte crescendo. Étant friande d'intrigues de cour, de complots et autres stratagèmes pour s'octroyer la couronne, j'ai eu droit à mon lot de frissons et de rebondissements qui m'ont laissée pantoise. Sans forcément faire preuve d'une ingéniosité et créativité folles, Laura Sebastian parvient à nous amener là où elle veut que l'on soit et ainsi a agréablement (ou non, tout dépend notre prise de position) nous surprendre. Pour ma part, je me suis véritablement laissée entraîner par la quête de justice et de liberté de Lady Thora/Theodosia quitte à me laisser avoir comme une bleue à certains moments et il me tarde désormais de vivre la suite de ses périlleuses et palpitantes aventures à ses côtés.

En parlant justement de Theodosia, beaucoup de lecteurs lui ont reproché sa naïveté et sa passivité. De mon côté, j'ai trouvé cela tout à fait normal qu'elle soit complètement recroquevillée sur elle-même et effacée au début du récit, après tout ce qu'elle avait vécu de profondément traumatisant depuis sa plus tendre enfance. Il m'aurait semblé tout à fait illogique qu'elle soit une authentique battante alors que l'on a tout fait pour qu'elle se sente comme une moins que rien et qu'elle oublie qui elle est depuis maintenant dix ans. Comme le dit si bien un autre personnage du récit, survivre est déjà une tâche bien assez ardue et c'est ce que Thora/Theodosia a fait pendant dix ans du mieux qu'elle a pu. Ce n'est qu'après avoir grandi et qu'on lui ait ouvert les yeux en faisant montre de loyauté et de soutien à son égard qu'elle pouvait enfin déployer ses ailes et renaître proprement de ses cendres. Qui plus est, je trouve que Theo est loin d'être une damoiselle en détresse tout au long du récit. Elle est effectivement vulnérable, mais elle sait se servir de ses atouts au bon moment et faire preuve de stratégie et d'intelligence quand il le faut. C'est un personnage qui se pose énormément de questions qui sont à mon sens tout ce qu'il y a de plus justifiées et qui montrent qu'elle fera une excellente souveraine le moment venu, si cela est la fin que l'autrice a choisi pour sa trilogie, ce que j'espère du plus profond de mon c½ur.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique livresque sans vous parler d'un élément essentiel de l'intrigue qui aurait dû m'agacer au plus haut point et que j'ai pourtant accepter, j'ai nommé mon trope détesté du triangle amoureux. Vous me connaissez sans doute bien maintenant, j'ai en horreur les love triangle, tout simplement parce que je considère qu'il est impossible de s'amouracher de deux personnes à la fois. Se sentir attiré, oui, mais tomber amoureux, non, c'est juste impensable pour moi. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman-ci : l'autrice, par le biais de la narration assurée par son personnage principal, souligne bien que notre héroïne n'arrive pas à mettre de mots sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour nos deux protagonistes masculins, Soren et Blaise, et qui ne sont pas de la même nature au demeurant. À mes yeux, Theodosia ressent une attirance qui serait plus proche de l'amour romantique et passionnel pour Soren qu'elle se refuse (et à raison) là où la puissance affection qu'elle nourrit à l'égard de Blaise est beaucoup plus motivée par un certain souci de loyauté vis-à-vis de souvenirs d'enfance partagés et de leur nation commune. À leur manière bien distincte, Soren et Blaise incarnent de parfaites allégories de leur royaume et peuple respectifs, les Kalovaxiens conquérants et avides de pouvoir et de sang (à ne pas tous mettre dans le même panier cependant) d'un côté et les Astréens exsangues et réclamant vengeance de l'autre. De cette façon, le triangle amoureux, à défaut d'être tout à fait justifié (car je déteste toujours autant ce schéma narratif malgré tout), est pour ainsi dire utile et compréhensible : il permet de mieux mettre en exergue les conflits politiques et débats moraux longuement abordés dans le récit. Et puis surtout, j'aime ce triangle parce qu'il n'en est justement pas véritablement un (je suis parfaitement cohérente dans mon propos, je sais).

En conclusion, je dirais que si vous recherchez un roman de fantasy Young Adult à l'intrigue bien ficelée, à la réflexion mature et intelligente sur des thématiques telles que la colonisation ou encore la religion et à l'univers bien construit - dont je suis pour ma part impatiente d'explorer plus avant les confins dans les tomes deux et trois, alors je ne peux que chaudement vous recommander Ash Princess. Ajoutez à cela une héroïne courageuse et attachante qui connaît une sacrément belle évolution et, dans l'ensemble, des personnages masculins et féminins tout ce qu'il y a de plus attirants (ou révulsants en fonction) et complexe et il y a de quoi être doublement conquis ! Attention cependant à ne pas vous brûler, les braises sont en effet encore chaudes et ne demandent qu'à s'enflammer de nouveau... ★★★★(★)

Nanette ♥

« Voici dix ans que ma mère a été assassinée, et je voudrais pouvoir te dire que la douleur s'apaise avec le temps, mais ce n'est pas vrai. Je ne pense pas que je pourrai jamais m'habituer à respirer dans un monde où ma mère, elle, ne le peut plus. »
Tags : Fiche lecture, éditions Albin Michel, Collection Wiz, Littérature américaine, Laura Sebastian, Ash Princess, Tome 1 ♥, 2018, Young Adult, Fantasy, Empire, Royauté, Esclavage, Soumission, intrigues de cour, complots, vengeance, courage, ingéniosité, rancune, rage, magie, romance, triangle amoureux, danger, menace, guerre, violence, cruauté, suspens, divinités, foi, espoir, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 05 septembre 2020 02:57

Modifié le dimanche 18 octobre 2020 15:23

FICHE LECTURE : Mauvaise graine

FICHE LECTURE : Mauvaise graine
• AUTEUR : Nicolas Jaillet.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Grossesse - Super-pouvoirs - Enquête - Maternité - Action - Violence - Complot - Humour...
• PAGES : 288.

Jeune institutrice, Julie mène une vie tranquille de célibataire sans histoire. La première surprise, c'est ce bébé dans son ventre, arrivé là mystérieusement et pourtant, elle sait bien qu'un enfant, ça ne se fait pas tout seul. La deuxième surprise, plus grande encore, c'est que cette grossesse développe chez elle d'étranges pouvoirs. Ne lui reste plus qu'à mener l'enquête pour comprendre ce qui lui arrive et régler ses comptes...

À mi-chemin entre Kill Bill et Bridget Jones, Mauvaise graine est un roman fantasque et trépidant à savourer sans reprendre son souffle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Mauvaise Graine signé Nicolas Jaillet. Je remercie infiniment La Manufacture de livres (quel joli nom pour une maison d'édition, vous ne trouvez pas ?) pour ce très bel envoi.

Je ne vais pas vous mentir, ce roman fut pour moi une lecture un tant soit peu en demi-teinte. Le postulat de départ avait pourtant de quoi me promettre monts et merveilles : une jeune instructrice qui se retrouve en cloque sans quoi ni ouf, sans le moindre mode d'emploi et surtout... sans comprendre pourquoi. Ben oui, la Julie, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas été chatouillée à un certain endroit si vous voyez ce que je veux dire. J'étais extrêmement curieuse de découvrir de quoi il allait retourner avec ce livre, d'autant plus que l'on nous vend dans le résumé un récit loufoque et trépidant à la sauce Kill Bill mixé à du Bridget Jones en puissance, s'il vous plaît, rien que ça. Et effectivement, j'ai bien retrouvé l'influence de ces deux ½uvres cinématographiques aussi éloignées l'une de l'autre que possible que Nicolas Jaillet est parvenu à rassembler avec beaucoup de brio, bien que la violence et l'adrénaline de Kill Bill finit par rapidement prendre le pas sur les "menus" tracas d'une célibataire terrassée par sa propre existence comme cela peut être le cas pour la so british Bridget Jones. Autrement dit, on n'est pas là pour se déguiser en lapin de playboy histoire de se rendre à un bal de printemps, même si je suis sûre que Julie aurait adoré ça, mais plutôt pour casser des culs, comme le disent les Américains, à la mode hardcore.

Si je me suis délectée de cet aspect tout ce qu'il y a de plus trash et irrévérencieux de ce récit, j'ai en revanche eu du mal à accepter la tournure que prenaient les événements au fur et à mesure que l'on progressait dans l'intrigue. Déjà, j'aurais aimé que l'on me prévienne que Jane the Virgin entrait également dans la composition du combo de choc ayant inspiré la rédaction de ce bouquin complètement déjanté et explosif. L'association tout ce qu'il y a de plus improbable entre le sanguinolent Kill Bill et la rocambolesque aventure amoureuse vécue par l'inénarrable Bridget Jones, c'était à mon sens bien suffisant pour produire un cocktail molotov qui détonne. Maintenant, ajoutez à cela une pincée de Jane the Virgin (au moins pour l'idée de base, la petite, "mauvaise" graine qui fera germer tout le reste) et vous avez... un ovni. Ne vous y détrompez pas, en temps normal, j'aime les ovnis, je m'en fais la plus fervente partisane ; je les plébiscite avec une force et une conviction telle que cela en devient parfois sérieusement indécent. Indécent, ce récit l'est, assurément, et il est tant d'autres choses. Des choses que je n'escomptais au fond absolument pas, et c'est bien là le problème.

En parcourant la quatrième de couverture, je m'étais bizarrement imaginée un scénario beaucoup plus terre-à-terre et centré sur l'amour filial pouvant naître entre une femme et son enfant au moment de la grossesse. Je reste par ailleurs intimement convaincue que les super pouvoirs de Julie et tout le côté "complot/secret défense" qui accompagne ce phénomène clairement surnaturel dans le romans ne constituent in fine qu'une vaste métaphore sur le monde qui nous entoure, sur cette société patriarcale qui viole constamment le corps et l'âme des femmes, qui leur dictent quand et comment elles doivent être ou ne pas être mères, qui les maintiennent à un étage inférieur dans la hiérarchie sociale pour que le mâle dominant soit toujours valorisé. Simplement, j'aurais aimé que tout ceci soit énoncé de façon résolument plus limpide, sans tout le décorum et le sensationnel autour : les effusions de sang, les laboratoires glauques à souhait... D'ailleurs, je ne parviens toujours pas à comprendre le pourquoi du comment, l'origine du n½ud même de l'intrigue, et cela me perturbe profondément. Je pense que je ne suis pas allée à la rencontre de ce roman au bon moment. Je désirais intensément le lire mais je n'étais pas prête à en recevoir le contenu, qui m'a fait l'effet d'un uppercut en pleine figure pendant près de 350 pages. L'intrigue est menée avec intelligence, clairvoyance et beaucoup d'humour onctueusement corsé et décapant, mais je n'ai malheureusement pas su véritablement m'y plonger et en ressortir tout ce qu'il y avait de meilleur. Cependant, je ne m'avoue pas vaincue : je relirai certainement ce livre un jour pour cette fois l'apprécier à sa juste valeur et je ne manquerai pas de découvrir les prochaines parutions de Nicolas Jaillet qui sont autant de promesses de futures expériences livresques pour le moins singulières, je le sais pertinemment.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même ce roman survitaminé mettant en scène une héroïne comme on en rencontre peu et qui a assurément l'art et la manière de rendre coup sur coup. Vous n'aurez sans aucun doute pas envie de vous la mettre à dos au cours de votre lecture, je puis vous le garantir ! Pour ma part, malgré la légère (humhum...) confusion que j'ai pu éprouver à ses côtés au cours des 9 mois de grossesse les plus intenses jamais envisagés, j'ai vécu son brutal éveil à la maternité et sa rage de lionne envers l'univers tout entier comme une authentique catharsis sans les dommages et intérêts. Quoique... Réflexion faite, la vendetta de Julie aura eu de sacrées répercussions sur mon état émotionnel et mental actuel. Vous voilà avertis... ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Mauvaise graine, Nicolas Jaillet, La Manufacture de livres, Littérature française, 2020, Contemporain, Grossesse, super-pouvoirs, enquête, maternité, action, violence, complot, humour, Bonne lecture
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#Posté le vendredi 17 juillet 2020 16:02

Modifié le samedi 25 juillet 2020 05:24

FICHE ANIME : Demon Slayer - Saison 1

FICHE ANIME : Demon Slayer - Saison 1
SHONEN, NEKKETSU, FANTASTIQUE | 2019 | RÉALISÉ PAR HARUO SOTOZAKI D'APRÈS L'¼UVRE ORIGINALE DE KOYOHARU GOTOGE | AVENTURE, LUTTE DU BIEN CONTRE LE MAL, QUÊTE, APPRENTISSAGE, SAGESSE, RENCONTRE DÉCISIVE, ENTRAIDE, ARTS MARTIAUX, COMBATS, VIOLENCE, CRUAUTÉ, DRAME, SURNATUREL, DÉMONS, AMITIÉ, FAMILLE, HUMOUR | 1 SAISON DE 26 ÉPISODES (ANIME EN COURS) | AVEC LES VOIX ORIGINALES DE NATSUKI HANAE, AKARI KITO, HIRO SHIMONO, YOSHITSUGU MATSUOKA...

➜ Depuis les temps anciens, il existe des rumeurs concernant des démons mangeurs d'hommes qui se cachent dans les bois. Pour cette raison, les citadins locaux ne s'y aventurent jamais la nuit. La légende raconte aussi qu'un tueur de démons déambule la nuit, chassant ces démons assoiffés de sang. Pour le jeune Tanjiro, ces rumeurs vont bientôt devenir sa dure réalité ...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la première saison d'un des derniers animes événements en matière de shonen, j'ai nommé Demon Slayer (Kimetsu no yaiba en V.O.) adapté du manga éponyme signé Koyoharu Gotōge (que je n'ai pas lu mais je compte bien remédier à cela).

Comme son titre anglais l'indique, cet anime va suivre l'apprentissage de plusieurs apprentis-pourfendeurs dont trois centraux qui vont, par un étrange concours de circonstances, se retrouver à former un drôle de trio survolté souhaitant atteindre un même objectif commun, à savoir : tuer le maître de tous les démons, l'ignoble Muzan Kibutsuji. Je dois bien vous avouer, et si vous consultez ce blog depuis quelques temps déjà, cela ne va pas vous étonner, que ce type d'épopée héroïque qui sentent la testostérone et l'hémoglobine à plein nez n'est guère ma tasse de thé. En matière de mangas notamment, je suis beaucoup plus partisane de gentilles petites tranches de vie lycéennes, vous voyez. Les animes kawaii et débordant de bonne humeur, ça, c'est ma vraie came. Mais malgré cet état de fait indéniable, force est de constater que Demon Slayer m'a totalement prise de court en m'entraînant sans résistance aucune dans une quête des plus sombres et rocambolesques.

Et pourtant, croyez-moi quand je vous dis que c'était franchement mal parti. En effet, dès que l'épisode pilot, on nous broie le coeur en mille morceaux avec des scènes d'une violence graphique et émotionnelle inouïe. Qui plus est, la formation et mentalité empreintes du plus pur des stoïcismes de l'Armée des pourfendeurs n'a pas manqué dans un premier temps de fortement m'agacer, pour ne pas dire de purement et simplement me dégoûter. Fort heureusement, notre jeune et vaillant protagoniste, Tanjiro, va réussir l'exploit de respecter de telles règles de vie et de combat tout ce qu'il y a de plus strictes et rebutantes tout en restant fidèle à sa nature profondément altruiste et bienveillante. Pour ma part, je suis tombée amoureuse de ce héros au coeur d'or et à la gentillesse et persévérance infinie. Les autres personnages ne sont également pas en reste : j'ai éprouvé pour chacun d'entre eux, protagonistes et antagonistes, une certaine fascination. Tous ont une personnalité bien marquée, une aura reconnaissable entre mille. Mais au fond, ce que j'ai le plus, mais alors le plus, aimé chez eux, c'est qu'ils me fassent rire comme personne. Je préfère vous prévenir, Demon Slayer oscille entre l'horrifique et l'humour burlesque poussé à l'extrême de façon continue et extrêmement déconcertante. Cela fait indubitablement mouche au bout d'un moment mais il n'empêche que ce revirement a de quoi surprendre au début, préparez vous à en avoir les nerfs rudement mis à l'épreuve !

Pour conclure, je pourrais passer des heures à vous parler de cette première saison assurément palpitante et réussie de Demon Slayer mais retenez simplement ceci : le graphisme est au top (mais alors, top de chez top, j'ai été éblouie à chaque épisode), la musique est au top (j'ai encore l'opening en tête, il ne cessera jamais de me hanter, je pense), le postulat de base est accrocheur et le scénario se révèle au fur et mesure tout bonnement mouvementé et prometteur. Quant aux personnages, vous aurez sûrement compris qu'ils sont parvenus à gagner toute ma sympathie. Je suis particulièrement impatiente d'accompagner mon trio de choc dans sa prochaine aventure qui se fera... sur grand écran ! Eh oui, quelle ne fût pas mon agréable surprise de découvrir cela ! Après, Demon Slayer a tout le potentiel pour s'exporter le temps d'un arc narratif au cinéma et j'espère sincèrement que le succès sera au rendez-vous, ce serait amplement mérité ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

FICHE ANIME : Demon Slayer - Saison 1
Source images : we♥it.
Tags : Fiche anime, Demon slayer ♥, Adaptation de manga, Koyoharu Gotoge, Shonen, Nekketsu, Fantastique, 2019, 1 saison, 26 épisodes, anime en cours, Haruo Sotozaki, Aventure, lutte du bien contre le mal, quête, apprentissage, sagesse, Rencontre décisive, entraide, arts martiaux, combats, violence, cruauté, drame, surnaturel, démons, amitié, famille, humour, Natsuki Hanae, Akari Kito, Hiro Shimono, Yoshitsugu Matsuoka, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 17 juillet 2020 08:23

Modifié le lundi 20 juillet 2020 10:04

FICHE LECTURE : Kayla Marchal - T1 : L'exil

FICHE LECTURE : Kayla Marchal - T1 : L'exil
• AUTRICE : Estelle Vagner.
• ANNÉE : 2016 (FRANCE).
• GENRE(S) : Urban fantasy, Young Adult.
• THÈMES : Morphes - Loups - Meutes - Métamorphes - Souffrance - Chagrin - Violence - Vengeance - Passé qui ne passe pas - Guerre - Discrimination - Intolérance - Enfance à la dure - Premiers émois - Attirance - Amour - Quatuor amoureux - Amitié - Préjugés - Apparences - Méfiance - Secrets - Mystère - Haine - Combat - Apprentissage - Rêves - Paranormal - Suspens - Famille - Humour...
• PAGES : 340.

Ironique destin que d'être née morphe... sans forme animale. Source de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite fille de l'alpha, est également considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n'a jamais mis un pied hors du territoire.

Alors qu'elle commence à goûter à la liberté et à s'intégrer au sein d'un autre clan, les vrais problèmes commencent. Mais déjà trahie une fois par sa meute d'origine, à qui pourrait-elle se fier ? À Ian, le loup aussi beau qu'insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jeremiah, l'irrésistible humain ?

Et ce fichu karma qui la prive de forme animale continue à se moquer d'elle, car tout le monde autour d'elle semble, porter un masque... Inaptitude du passé et problèmes du présent vont venir, main dans la main, perturber la jeune morphe, avec des liens qu'elle était loin de pouvoir soupçonner.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la trilogie Kayla Marchal signée Estelle Vagner ou l'un de mes derniers achats livresques faits plus précisément au salon du livre de Colmar. L'autrice avait su me vendre du rêve avec son intrigue résolument fantastique, savoureuse, rocambolesque, captivante et ayant pour personnage central... une vosgienne ! Cocorico départemental, avouez que cela fait du bien lorsque l'on croise des gens de chez nous dans nos lectures. S'ajoute à cela que cette dernière adore le lard, comme toute bonne montagnarde qui se respecte. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et ainsi me convaincre d'acheter ce roman. Et force est d'avouer que je l'ai goulument dévoré !

Pour faire simple, je dirais que la plus grande force de ce premier tome, c'est celle de se lire comme un rien. En effet, les pages se tournent toutes seules, sans que l'on ait à faire le moindre effort ; dès les premiers chapitres, on est directement happés et il nous devient alors impossible de lâcher le bouquin avant de l'avoir fini. Il n'y a rien à redire là-dessus : l'écriture d'Estelle Vagner est hyper efficace, addictive au possible et tous les rebondissements complètement délirants de l'intrigue s'enchaînent sans anicroche. Le seul petit bémol que je pointerais du doigt, ce sont les nombreuses répétitions qui ponctuent le récit, du style "Accroche toi Kayla" ou alors le nombre incalculable de fois où l'on nous rabâche que face à un beau mâle sculpté dans le marbre, notre héroïne se retrouve telle un poisson hors de l'eau incapable de prononcer la moindre parole cohérente. Mais en dehors de ce petit point noir au tableau, j'ai vraiment trouvé le récit rondement bien mené, avec un rythme soutenu, intense, effréné même sur la fin : très sincèrement, on ne s'ennuie pas une seconde.

Pour ce qui est des personnages, j'attends de voir quelle sera leur évolution dans les deux prochains tomes (car oui, je compte résolument les lire, c'est une certitude !) avant de véritablement vous parler de ces derniers plus en détail. Sachez juste que ce sont ici les filles/femmes qui portent la culotte ! En effet, même si Kayla a sacrément du mal (c'est là un doux euphémisme) à ne pas se laisser submerger par ses hormones face à des mâles eux aussi en rut, je l'ai trouvée extrêmement attachante et j'ai énormément apprécié sa redoutable force de caractère. Une chose est sûre, c'est qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Cependant, ma préférence niveau protagonistes pour ce premier tome va sans hésitation à Jade. Cette fille est juste... WAW ! Jade, je t'aime, voilà. Quant aux trois garçons qui constituent notre quatuor amoureux assurément peu commun... J'attends qu'ils fassent leurs preuves. Pour le moment, ils ont effectivement sérieusement peiné à me convaincre. Ils vont devoir redoubler d'efforts pour me séduire dans les tomes suivants, je les attends de pied ferme ! En particulier un certain Jérémiah qui n'a ABSOLUMENT pas réussi à me convaincre dans ce premier tome. J'escompte beaucoup mieux d'un représentant de la race humaine. Voyons, Jérémiah, démontre moi que j'ai eu tort de ne pas tout de suite tomber en pamoison à tes pieds, je crois en toi, allez !

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander de vous lancer dans la lecture de la trilogie Kayla Marchal. C'est frais et chaud bouillant à la fois (n'allez pas vous imaginer des trucs hardcore, je vous vois, bande de coquinous), c'est haletant au possible et la fin tonitruante de ce premier tome m'a assurément donné envie de croquer dans la suite à pleines dents façon louve affamée ! Il me tarde désormais d'avoir les tomes deux et trois sous les griffes ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : fiche lecture, Editions du Chat noir, Kayla Marchal, Tome 1 ♥, Trilogie, L'exil, Estelle Vagner, 2016, Littérature française, Urban fantasy, young adult, morphes, loups, meutes, métamorphes, souffrance, chagrin, violence, vengeance, passé qui ne passe pas, guerre, discrimination, intolérance, enfance à la dure, premiers émois, attirance, amour, quatuor amoureux, amitié, préjugés, apparences, méfiance, secrets, mystère, haine, combat, apprentissage, rêves, paranormal, suspens, famille, humour, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 30 novembre 2019 09:14

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:00

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