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FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?
• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book 2: How Hard Can Love Be?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2016 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 448.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de l'archétype du mec parfait et irrésistible, lorsqu'on est une féministe convaincue et une fille complexée par son physique ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! Le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme s½ur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son c½ur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le c½ur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au c½ur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 2 ♥, Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?, trilogie, Holly Bourne, Littérature britannique, 2016, 2019, Littérature ado, Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 04:58

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:20

FICHE LECTURE : Le Faiseur de Rêves - T2 : La Muse des cauchemars

FICHE LECTURE : Le Faiseur de Rêves - T2 : La Muse des cauchemars
• TITRE V.O. : Strange the Dreamer, book 2: Muse of Nightmares.
• AUTRICE : Laini Taylor.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Dieux - Pouvoir - Onirisme - Illusions - Guerre - Deuil - Souffrance - Amertume - Vengeance - Noirceur - Mystère - Légendes - Amour - Magie - Rêves - Monstres - Cruauté - Haine - Aventure - Découvertes - Savoir - Espoir...
• PAGES : 629.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Le rêve comme seul rempart contre la violence du monde.

Il est un monde où hommes et femmes naissent avec un don précieux, dont seuls les plus puissants gagnent le droit de se servir en temps utile, mais toujours au nom de l'Empire. À respectivement seize et dix-sept ans, Nova et Kora rêvent du jour tant attendu où des envoyés à la peau bleue viendront enfin les enlever. Alors, seulement, elles pourront accomplir leur véritable destin.

Très loin de là, à travers l'espace et le temps, dans la mythique Cité oubliée – qu'après tant d'années, Lazlo Lestrange peut désormais contempler de ses yeux –, retentit une explosion qui fait basculer son monde et celui de Sarai. Leur avenir ne tient désormais plus qu'à un fil, celui que manipule par la seule force de son esprit une enfant cruelle et meurtrie. À la fois plus puissant et plus vulnérable que jamais, le jeune homme va devoir choisir : sauver celle qu'il aime ou bien tous les habitants de la ville interdite jusqu'au dernier.

Sans compter qu'un danger plus grave encore menace... Car l'oiseau blanc qui surveille la citadelle depuis toujours veille, et il est grand temps pour lui de passer enfin à l'action. Dieux, monstres, fantômes, mondes étranges et guerre totale, La Muse des cauchemars clôt avec maestria une série aussi poétique que haletante. Qu'on se le tienne pour dit : l'univers de Laini Taylor n'a pas fini de hanter nos rêves...

ஜ MON AVIS : Première lecture de 2020 et déjà le coup de foudre ! Autant vous dire que mon année livresque commence sous d'excellents auspices !

Eh oui, ça n'aura effectivement pas loupé, je suis instantanément tombée sous le charme ravageur de La Muse des cauchemars. Il faut dire qu'après un premier tome aussi captivant et explosif que Le Faiseur de Rêves, Laini Taylor ne pouvait que nous proposer du lourd, pour ne pas dire du très, très lourd afin de clore cette duologie d'exception et c'est définitivement ce qu'elle réalise ici.

Très sincèrement, je ressors tout bonnement SOUFFLÉE par cette lecture qui aura été de mon côté émotionnellement et intellectuellement très éprouvante à vivre. Laini Taylor n'épargne en effet pas ses lecteurs et les fait donc passer tout au long du récit par une palette de sentiments extrêmement diversifiés et complexes, tout en nuances et en degrés d'intensité variés. S'ajoute à cela que l'intrigue tout ce qu'il y a de plus élaborée, riche et mouvementée qu'elle nous propose met assurément nos méninges à contribution. Ce que je veux dire par là, c'est que l'autrice ne nous facilite pas la tâche en nous donnant tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de son histoire et de son univers de pur génie tout cuits dans le bec. A l'instar des remarquables, bouleversants et surprenants personnages de cette duologie, il nous faut mériter les réponses que l'on obtient au compte-goutte et ainsi surmonter bon nombre de tourments qui n'auront pas manqué de me faire littéralement m'arracher les cheveux et de mettre à mal mon petit c½ur esseulé par tant d'épreuves, de chagrin et de cruauté injustifiée.

Pour conclure, vous aurez compris, je pense, que j'ai été absolument enchantée par cette lecture qui aura su se montrer palpitante et épatante de bout en bout. Certes, j'y aurai aussi laissé des éclats de mon âme en cours de route mais ce roman, ainsi que son prédécesseur, valait la peine que je souffre pour lui. En clair, je vous recommande la saga du Faiseur de Rêves à 200% ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : fiche lecture, Le Faiseur de Rêves, Tome 2 ♥, Laini Taylor, La Muse des cauchemars, Littérature américaine, éditions Lumen, 2018, 2019, Young Adult, Fantasy, Dieux, pouvoir, onirisme, illusions, guerre, deuil, souffrance, amertume, vengeance, noirceur, mystère, légendes, amour, magie, rêves, monstres, cruauté, haine, aventure, découvertes, savoir, espoir, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 08:26

Modifié le vendredi 03 janvier 2020 09:39

FICHE LECTURE : Martin Eden

FICHE LECTURE : Martin Eden
• AUTEUR : Jack London.
• ANNÉE : 1909 (ETATS-UNIS).
• GENRE(S) : Grand classique.
• THÈMES : Récit initiatique - Marin - Classes sociales - Amour - Éducation - Autodidacte - Culture - Aspirations - Espoir - Écriture - Voyages - Livres - Roman d'apprentissage - Désillusion - Manque de reconnaissance - Hypocrisie - Amertume...
• PAGES : 439.

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique.

Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'½uvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.

ஜ MON MINI-AVIS : Originellement rédigé pour le blog Golden-Book.

Une lecture qui a considérablement marqué mon été littéraire 2017. Ce qui m'a impressionnée avant toute chose, c'est la capacité que ce récit a eu à me parler, à me toucher en plein c½ur. C'est le genre de lecture dont on a du mal à se remettre, qui vous laisse vidé, perdu, indigné, désarmé, bref, impossible de rester indifférent. Ici, on va suivre l'histoire de Martin, un jeune homme vigoureux, la peau tannée par le soleil, qui n'a toujours connu que la mer et le bringuebalement des bateaux. Lorsque, par amour pour la sublime et cultivée Ruth,il va s'ouvrir au monde de la littérature et du savoir, sa perception du monde et du sens de son existence vont complètement changer. Martin Eden, c'est une histoire qui vous chamboule, c'est une histoire de passion vorace pour l'écriture, c'est l'histoire de l'injustice et de la bêtise humaine, qui n'accepte pas ce qui est différent, ce qui détonne, ce qui pétille, qui n'accepte pas une autre forme de beauté que celle de la norme abrutissante. Avec ce récit intense, profondément humain et puissant, criant de vérité et de désespoir, teinté d'autobiographie, le grand Jack London signe ici un authentique chef d'½uvre. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Folio, Jack London, Martin Eden, Littérature américaine, 1909, Grand classique, récit initiatique, marin, classes sociales, amour, éducation, autodidacte, culture, aspirations, espoir, écriture, voyages, Livres ♥, roman d'apprentissage, désillusion, manque de reconnaissance, hypocrisie, amertume, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 09:35

Modifié le mercredi 21 août 2019 10:26

FICHE LECTURE : Poldark - T2 : Au-delà de la tempête

FICHE LECTURE : Poldark - T2 : Au-delà de la tempête

• TITRE V.O. : Poldark - Demelza.
• AUTEUR : Winston Graham.
• ANNÉE : 1946 (ANGLETERRE) ; 1976, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman historique.
• THÈMES : Saga familiale, années 1790, Révolution française, tensions, politique, justice, procès, Angleterre, Cornouailles, mines, paysans, milieu aisé, rivalité, jalousie, faux semblants, corruption, honnêteté, droiture, générosité, fougue, passion, amour, ranc½ur, chagrin, faiblesse, secrets, mystères, espoir, conscience, révolte, crise, noirceur, traumatisme, renouveau, amitié, trahison, tromperie, dangers, aventure, misère sociale, hiérarchie des classes sociales, querelles familiales, drame, deuil, réconciliation, passé, amertume, premier amour...
• PAGES : 300.

1790. Sept ans après avoir regagné son Angleterre natale, Ross Poldark est parvenu à sauver le domaine familial en déshérence et à relancer l'activité minière.
Mais des menaces planent en ce mois de septembre. Une famille de banquiers, les Warleggan, tente de prendre le contrôle de ses affaires, pourtant peu florissantes. Et Ross suspecte son cousin Francis d'être de leur côté pour assouvir sa vengeance.
Ross est dans le même temps accusé d'avoir pillé deux navires qui se sont échoués non loin de chez lui. S'il est reconnu coupable, il risque la mort...
Demelza, qu'il avait recueillie puis épousée, se bat pour le défendre. Mais leur amour résistera-t-il à la tempête ?
Monument de la littérature d'évasion, la saga Poldark plonge le lecteur dans les Cornouailles affamées de la fin du XVIIIe siècle. Décors naturels de toute beauté, trahisons et triangles amoureux, ce roman dépeint une Angleterre où les petits entrepreneurs vacillent sous l'influence croissante des puissances de l'argent.
Figure contestataire avant l'heure, Poldark le rebelle personnifie la passion et la sensualité.

Auteur de quelque trente romans, Winston Graham (1908-2003) est resté célèbre pour la saga Poldark, dont les douze volumes sont parus de 1945 à 2002. Cette série à succès de la BBC avec Aidan Turner et Eleanor Tomlinson dans les rôles principaux est aujourd'hui diffusée internationalement sur Netflix. Les Falaises de Cornouailles, le premier volet de cette saga, est paru à l'Archipel en 2017. Winston Graham est aussi l'auteur de Pas de printemps pour Marnie, adapté au cinéma par l'illustre Alfred Hitchcock.

Ma chronique du tome un : ici.

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux de la saga des Poldark, Au-delà de la tempête. Pour commencer, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions l'Archipel pour ce superbe envoi ainsi que pour leur patience. Je prends un véritable plaisir à redécouvrir l'histoire mouvementée et extraordinaire de cette incroyable dynastie familiale en français et par le biais des livres originels grâce à eux et je leur en suis extrêmement reconnaissante. Cependant, je ne vais pas vous mentir : pour le moment, si je ne devais vous conseiller qu'un seul format pour découvrir cette bouleversante aventure qui nous fait voyager dans le temps et dans l'espace, ce serait le format télévisuel. Explications.

Je ne vous cache pas que je suis ressortie effectivement assez confuse de ma lecture. Le livre se lit extrêmement bien et toutes les scènes et révélations que je connaissais déjà grâce à l'adaptation de la BBC, je les ai retrouvées ici. A peu de choses près, le livre et sa version télévisée sont tels des miroirs l'un de l'autre. Seulement, celui de la saga livresque me renvoie un reflet beaucoup plus flou que celui de son homologue télévisuel, qui est bien plus net de son côté.

Je m'en vais de ce pas vous donner des exemples concrets. En premier lieu, le découpage de la série et des livres ne semblent pas être les mêmes. En effet, la saison un de la série BBC s'achevait sur un événement d'une importance cruciale qui se produit dans la vie de notre fougueux Ross et de sa tendre moitié. Dans les romans, ce tournant décisif dans la vie de notre merveilleux couple a justement lieu au tout début de ce second tome. Je le sentais déjà mal en constatant que le premier livre ne se concluait pas sur cet épisode mais, pour le coup, j'ai été choquée de voir à quel point cela a été traité au-dessus de la jambe par l'auteur. Excusez-moi pour cette expression somme toute assez familière mais, là où la série a su faire survenir cet épisode tragique au bon moment et lui accorder toute l'importance et la gravité qu'il mérite, en le transformant par la même occasion en un cliffhanger insoutenable de grande qualité, non seulement Winston Graham place cette occurrence funèbre au mauvais moment, si jamais on peut parler de "bon" ou de "mauvais" moment pour une telle circonstance, mais en plus, envoyé, c'est plié, il n'en fait pas plus de cas que cela, au point qu'en quelques lignes, le drame est déjà passé et on en vient à se demander si cela a véritablement eu lieu ou non. C'est comme un mirage alors que cela devrait être un point d'encrage émotionnel hautement symbolique. Cette perte va en effet changer bien des choses dans la vie de notre couple phare et je trouve que l'auteur a sous-estimé ce fait pourtant évident de façon presque insultante. Je me rends compte que je peux me montrer assez virulente et sèche dans mon propos, et j'exagère sûrement un peu, mais quand même, cette absence flagrante de sentiments m'a passablement sidérée, même pour une intrigue censée se passer au dix-huitième siècle, et il fallait donc que je le souligne dans ma chronique, c'était obligé.

Un autre exemple somme toute parlant de ce que j'énonce : la naissance et l'évolution de la relation entre Dennis - que j'appelle toujours Dwight dans ma tête, c'est plus fort que moi - et Caroline, nouveau personnage principal auquel je me suis immédiatement attachée ici, alors que dans la série, m^es premières impressions n'étaient pas aussi encourageantes, pour une fois (même si l'actrice Gabriella Wilde est juste magnifique et très talentueuse), et introduit dans Au-delà de la tempête. D'ailleurs, au passage, je tiens à préciser que je trouve cela particulièrement amusant que ce tome se nomme ainsi car la tempête est en réalité loin d'être passée. Le pire reste à venir... Cependant, je ne vous en dis pas plus, il faudra que vous le découvriez par vous-même. Moi, sadique, vraiment ? Je ne vois pas de quoi vous parlez... Mais bref, passons. Si j'ai trouvé que le rythme de leurs rencontres et échanges verbaux absolument délicieux étaient déjà bien mieux gérés, je ne suis cependant toujours pas très convaincue. Là où dans la série, malgré les nombreuses ellipses, cela restait très cohérent et bien plus développé, dans le livre, cela va beaucoup trop vite pour que cela en soit crédible. Je dirais que c'est le principal problème de cette saga littéraire pour l'instant : on ne prend pas assez le temps de s'arrêter sur ce qui compte vraiment, de creuser plus que ça ce qui mériterait de l'être. Même la relation extrêmement puissante et fragilisée en début d'ouvrage de Francis et Ross ne m'a pas parue être si transcendante que ça alors que la série avait réussi à me tirer des larmes à propos de ces deux-là. Quand même, il s'agit des deux cousins Poldark, réputés pour leur impétuosité et leur façon d'aimer extrêmement violente et sans concession, cela est avoué par Ross lui-même au cours d'un dialogue avec sa superbe Demelza - qui elle par contre ne me déçoit jamais, malgré les vents et les tempêtes qui traversent son existence, c'est le cas de le dire - et pourtant, on a l'impression qu'ils ont tous les deux la capacité émotionnelle d'une petite cuillère (qu'est-ce que j'aime cette citation d'Hermione ♥ - rien à voir avec la choucroute, mais bon, je me devais de la placer ici) ! C'est un comble ça, quand même !

Et je vais en rajouter encore une couche : même pour ce qui est de la rivalité entre Ross et George, on passe d'un rapport certes extrêmement froid mais qui reste respectueux à « Vas y que je te balance en bas des escaliers ! » (j'ai franchement bien ri à ce moment-là du récit). J'aurais tout de même aimé que l'auteur explicite un peu plus les raisons pour lesquelles la famille Warleggan tient autant à s'accaparer les comptes bancaires de Ross, ce qui motive cette inimitié vorace qui n'en a (presque) plus de limites.

Un autre détail que j'ai aussi remarqué (là, il s'agit de ma pure analyse personnelle, un petit plaisir que je me suis accordée) : dans la série, Demelza, Elizabeth et Caroline ont trois couleurs de cheveux différentes - roux, châtain foncé et blond. Je trouvais cela très intelligent car chaque couleur correspond à une classe sociale, à une histoire et à un état d'esprit. En effet, le roux symbolise la flamme, la révolte, le changement, la provocation, et, en tant que fille de mineur qui s'élève socialement et fait fi des conventions, la douce mais robuste et déterminée Demelza ne pouvait qu'arborer une telle crinière grâce à la ravissante Eleanor Tomlinson. Elizabeth, quant à elle, sous les traits de la sublime Heida Reed, a les cheveux châtain clair qui tirent résolument sur le châtain foncé. Issue d'une des familles les plus anciennes et respectables des Cornouailles, les Chynoweth, Elizabeth est censée être l'incarnation même de l'élégance et de l'obéissance due aux aînés, à cette société patriarcale très rigide. Cependant, la "noirceur" de ces cheveux, plus foncés par rapport à la carnation très claire de sa peau, révèle à mes yeux les désirs inavouables de son c½ur, sa lutte intérieure face à un monde qui l'oppresse et l'empêche d'être pleinement elle-même et d'assumer ses sentiments. Quant à Caroline, aux cheveux blond très clair, elle représente cette aristocratie presque immaculée, d'un prestige incomparable. Sa beauté d'ange vous en ferait presque baisser les yeux. Mais Caroline, vous le comprendrez très vite, cache bien son jeu et est en effet bien plus qu'une simple poupée de porcelaine gracile et un chouïa mutine. Elle ne subit pas sa destinée comme Elizabeth, elle la vit. Au départ, j'en voulais à l'auteur des livres car il bouleversait tous mes repères et mes précieuses convictions : dans les romans, les couleurs changent de tête - Demelza se fait brune, Elizabeth blonde et Caroline rousse. In fine, j'en ai tiré des conclusions très intéressantes également : Demelza a des cheveux noirs comme le corbeau. Normal vu qu'elle est tel cet animal d'anthologie hautement indésiré. On lui fait sans cesse comprendre qu'elle n'a pas sa place auprès de son si cher époux, qu'elle ferait mieux de retourner à la terre, qui est son élément de prédilection, étant née des abysses de la mine et de la misère. Selon moi, la couleur noire symbolise en réalité le diamant brut qu'est Demelza, qui s'est toujours salie les mains et qui a subi les pires crasses depuis sa naissance, que ce soit de la part de ses proches ou de la haute société qu'elle a intégrée par alliance. Là où ne voit que de la mauvaise engeance, Demelza vaut à mes yeux bien plus que tous les pédants nobles qu'elle côtoie malgré elle, et c'est là sa véritable richesse. La blondeur d'Elizabeth dans les livres symbolise quant à elle justement la fragilité de cette jeune femme, sa beauté d'une perfection telle qu'elle en deviendrait presque inhumaine, cette distance entre cet objet de la société de l'époque et la véritable âme qui l'anime et qui est retenue prisonnière d'un corps traître, d'apparences qui ne lui rendent pas service. Pour ce qui est de Caroline, la rousse aux tâches de rousseur, elle devient dans les livres le feu ardent qui ne se laisse pas éteindre par la première remontrance venant de la part d'un de ses deux oncles et tuteurs, William et Ray. Même si Caroline semblerait avoir une apparence naturelle de paysanne, elle est belle et bien une aristocrate qui tient profondément à son statut, à son droit de naissance, mais aussi à sa liberté de penser et d'être. Bref, je pourrais vous bassiner encore des heures avec mes spéculations mais c'est ce qui fait de Poldark un réel bonheur à lire et à visionner : les livres comme la série sont extrêmement riches en interprétations diverses et variées, de fortes significations sont portées par une simple couleur de peau ou de cheveux, un banal vêtement, un geste minime d'un personnage à un autre. Tout est dans le détail et dans la minutie la plus raffinée. C'est ce qui me fait au fond tant aimer cet univers et les messages qui y sont véhiculés.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander de vous plonger dans la lecture de la saga des Poldark. Certes, je ressors mitigée de ce second tome, où j'ai retrouvé tous les personnages que j'adore, la même histoire, les mêmes frissons, mais en beaucoup moins intense, en plus fade, presque délavé, et surtout avec une intrigue beaucoup trop précipitée. Je ne sais si c'est le découpage et la plume d'origine qui posent problème ou la traduction française mais une chose est sûre : il y a un hic quelque part. La faute à la plume très lisse et très classique de l'auteur, peut-être... Après tout, les premiers tomes de la saga datent des années quarante, une époque où la prose des écrivains était encore très bridée et où la traduction en français se faisait somme toute très scolaire. Je ne saurais vous dire si c'est cela qui m'a fait ressentir la lecture différemment par rapport au tome un, certes placé plus haut au niveau de l'ancienneté mais qui prend au moins le temps de mettre en place son univers foisonnant de détails et de protagonistes. En tout cas, l'adaptation de la BBC reste pour moi la véritable réussite, le must-see absolu. Néanmoins, je le répète, je continuerai à prendre un grand plaisir à redécouvrir cette palpitante aventure des Cornouailles si chère à mon c½ur en format papier grâce aux éditions l'Archipel, que je remercie encore chaleureusement. Il me tarde d'avoir le tome trois entre les mains, dont la première édition française s'intitule par ailleurs Jérémy Poldark. Cela me rend extrêmement curieuse car les enfants de Ross et Demelza sont loin d'avoir un rôle prépondérant dans la série télévisée... Vivement que je retourne à mon second chez-moi qu'est la demeure de Nampara ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Editions l'Archipel, Poldark, Tome 2 ♥, 12 volumes, 1946, 1976, 2017, Littérature anglaise, Winston Graham, Au-delà de la Tempête, Roman historique, Saga familiale, années 1790, Révolution française, tensions, politique, justice, procès, Angleterre, Cornouailles, mines, paysans, milieu aisé, rivalité, jalousie, faux semblants, corruption, honnêteté, droiture, générosité, fougue, passion, amour, ranc½ur, chagrin, faiblesse, secrets, mystères, espoir, conscience, révolte, crise, noirceur, traumatisme, renouveau, amitié, trahison, tromperie, dangers, aventure, misère sociale, hiérarchie des classes sociales, querelles familiales, drame, deuil, réconciliation, passé, amertume, premier amour, Très bonne lecture
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#Posté le vendredi 22 mars 2019 16:02

Modifié le mardi 26 mars 2019 09:23

FICHE LECTURE : Éclaircir les ténèbres

FICHE LECTURE : Éclaircir les ténèbres

• AUTEUR : Nicolas Bouchard.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman historique.
• THÈMES : Sorcellerie, aventure, dix-septième siècle, mission, quête, équipe, entraide, courage, ingéniosité, intelligence, philosophie, artillerie, combat, gentilshommes, religion, diable, paganisme, noirceur, campagne, retour aux sources, affronter son passé, mystères, vengeance, haine, cupidité, mysticisme, gloire, revanche, amertume, ressentiment, lien avec Dieu, fantastique, magie blanche, magie noire, connexion avec la Nature, innocence, drame, deuil, amour, famille, descendance, fraternité...
• PAGES : 406.

1640. Une Province a disparu.

Il semble que l'enfer se soit abattu sur la paisible vallée d'Ouraos, territoire enchanté du Jura et berceau de la fille de guérisseuse Sophronia. Les étoiles ont pâli, une brume verdâtre se glisse partout. Les habitants, terrifiés, se cloîtrent chez eux. On y a vu Frigg, une ancienne déesse païenne accompagnée d'une armée de monstres...
Recrutés dans le Paris misérable et grouillant du XVIIe siècle par le cardinal de Richelieu, quatre hommes sont désignés pour lutter contre les puissances des ténèbres. Mais le cardinal leur adjoint un cinquième comparse en la personne du brillant philosophe et ancien mercenaire René Descartes.

Son objectif : soumettre la sorcellerie à la loi de la raison, et au final, éclaircir les ténèbres.

L'AUTEUR : Né en 1962, Nicolas Bouchard vit dans la région de Limoges. Juriste et écrivain français, il est le petit-fils de l'auteur français Marc Michon. En 1997, il publie son premier roman de science-fiction, Terminus Fomalhaut, qui le fait connaître du public. Il a écrit plusieurs romans de science-fiction, une trilogie Fantasy très remarquée. Il est également l'auteur de romans policiers.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour une petite chronique consacrée au titre Éclaircir les ténèbres de Nicolas Bouchard, première parution de la toute récente maison d'édition Snag, que je remercie chaleureusement pour ce très bel envoi et dont je vous conseille vivement d'aller voir le catalogue, qui est certes pour l'instant très petit mais qui n'en reste pas moins extrêmement intéressant. Il grandit lentement et sûrement et me fait saliver d'envie. Sans plus attendre, c'est parti pour ma critique de ce livre palpitant et qui tient toutes ses promesses !

En effet, Éclaircir les ténèbres se présente comme un roman qui allie le récit historique, l'action, l'aventure, la religion, le mysticisme, la philosophie, et on saupoudre le tout d'un certain brin de fantastique. Rien que ça ! Il n'en fallait pas plus pour que je signe mon contrat de lectrice et que je sois prête à sauter à pieds joints dans cette intrigue complètement dingue, déterminée à embarquer pour une quête des plus insensées et captivantes ! Avec ce livre, on se retrouve plongés dans la France de Louis XIII et de Richelieu, au moment d'un basculement décisif : celui qui mènera au règne du grand Roi-Soleil et plus tard, au Siècle des Lumières ! En attendant, il ne s'agit pas pour nos personnages de résoudre les mystères épineux de la cour mais plutôt celui gigantesque de notre propre monde et de nos croyances. Entre foi inébranlable et raison coriace, une réconciliation est-elle possible ? A quel moment la vérité laisse-t-elle place au mensonge et inversement ? Sans nous faire triturer nos fragiles petits méninges et donc sans nous torturer, j'ai trouvé que Nicolas Bouchard avait mené son récit très intelligemment, en laissant la parole à chaque personnage, quelque soit leur appartenance religieuse, sociale ou politique. Ainsi, on se rend compte que chacun détient une part de vérité et qu'il faut toujours garder l'esprit bien ouvert. L'auteur arrive à mêler habilement des faits et surtout deux personnages historiques connus pour leur rigueur et leur rationalité sans faille, Richelieu et en particulier Descartes, le maître en la matière, à des phénomènes paranormaux, comme la télépathie ou encore la nécromancie, sans que cela passe comme étant incohérent ou absurde. Au contraire, comme le célèbre philosophe, on essaye de déceler le vrai du faux et de faire face à de telles "prouesses" de la Nature comme on peut. On se retrouve complètement subjugués et l'on en vient à se demander si cela s'est véritablement produit. L'auteur parvient à brouiller nos sens et notre perception de la réalité d'une façon assez troublante, comme si cela coulait de source. D'autre part, j'ai beaucoup aimé le fait que même Descartes, qui a d'habitude une explication rationnelle à toute chose, puisse parfois ne pas trouver les mots et la solution juste face aux épreuves qu'il doit traverser. C'est un réel observateur qui ne détourne pas les yeux face à l'existence même des choses les plus improbables, qui ne se fait pas d'illusions mais qui essaye de comprendre le mécanisme, la façon de fonctionner de chaque élément et sa raison d'être. Je me suis beaucoup retrouvée dans sa façon d'appréhender les choses, de voir le monde, bien plus que je ne l'aurais cru.

En effet, si j'ai toujours reconnu le génie de Descartes et l'importance du nombre colossal de ses travaux, qui traitent de nombreux domaines qui plus est, pas seulement la philosophie, j'ai toujours eu un peu de mal à adhérer à sa façon de penser, donc d'être (vous l'avez vu, le clin d'½il gros comme une maison à sa citation la plus connue ? Nanette, la subtilité incarnée !). Cette façon justement "cartésienne" d'analyser les choses, notamment abstraites comme l'amour, l'humanité ou la religion, en mettant la raison et la logique au centre de tout a eu souvent tendance à m'agacer et à me faire désapprouver plus qu'autre chose. J'avais la sensation d'avoir comme une relation amour-haine avec ce cher René. Or, force est de constater que beaucoup de courts extraits de ses diverses ½uvres utilisés en en-tête de chaque chapitre de ce livre ont su me parler et donner justement raison à leur illustre auteur.

Qui plus est, comme je le disais un peu plus haut, je suis parvenue à m'identifier au personnage de Descartes que nous décrit Nicolas Bouchard, alors que je redoutais à la base de commencer le livre par peur de ne pas m'attacher à lui. Je ne m'y connais pas très bien en Descartes, je sais juste le strict minimum de ce qu'il y a à savoir, mais je pense que l'auteur est parvenu à nous restituer avec brio l'essence même de ce grand homme de lettres français sans pour autant nous le rendre barbant et trop distant. Je dirais même que Descartes lui doit une fière chandelle car je suis d'avis qu'Éclaircir les ténèbres saura tenir en haleine même les âmes les plus récalcitrantes à se laisser aller à la philosophie au cours de leur temps libre. A mes yeux, ce roman permet effectivement de mieux comprendre la façon de raisonner de Descartes qui est somme toute assez complexe (alors qu'elle est justement censée aller "droit au but", au c½ur des choses) pour qui n'est pas rodé à l'assimiler et à l'affronter, et il vous donnera aussi l'envie de vous renseigner plus sur l'ami René, sur sa vie et ses nombreuses contributions à la biologie, à l'optique et à la métaphysique entre autres. Un livre qui nous enrichit et qui nous rend curieux tout en nous divertissant, ce ne peut être qu'un bon ouvrage, n'est-ce pas ? Pour ma part, c'est ce que je crois.

Pour autant, ce n'est pas le personnage de Descartes qui m'a le plus plu. Certes, il est clairement l'homme de la situation et son ingéniosité, sa répartie et sa combativité m'ont agréablement surprise et impressionnée. Cependant, je garderai un encore meilleur souvenir de ses compagnons d'infortune, que j'ai tous trouvés très humains, bien construits et fortement sympathiques au demeurant ! J'ai adoré le fait que Richelieu ait pour idée de confier une mission de grande envergure à une véritable équipe de bras cassés, tels des Mousquetaires bis. Tout comme ces derniers, nos cinq gais-lurons ont leurs faiblesses et leur façon de se comporter bien propre à eux mais il ne faut surtout pas les sous-estimer car leur courage est à toute épreuve et leurs compétences sont pour le moins... remarquables. Au sein de cette bande tout ce qu'il y a de plus hétéroclite, Descartes fait office d'un D'Artagnan tout à fait inattendu : au départ indésiré de tous, il va réussir à prouver sa véritable valeur et à devenir le ciment de cette fine équipe, celui qui les rassemble et leur donne la force et la volonté d'aller de l'avant.

Parmi cette belle brochette de marginaux profondément attachants, j'ai tout particulièrement adoré les protagonistes que sont Damien et Hugues. D'un côté, nous avons un jeune homme d'apparence espiègle, nonchalante, qui joue avec la mort et qui parvient à l'esquiver d'une façon tout ce qu'il y a de plus incroyable. Damien est extrêmement malin et sait parer chaque attaque de ses adversaires avec un panache et une facilité tout bonnement déconcertante. Il use de son corps, de sa gestuelle, de façon à rendre ces derniers parfaitement souples, flexibles, fluides, au service de sa stratégie qui vise à faire penser à son opposant qu'il a toutes les cartes en main pour gagner face à un jouvenceau littéralement sans défense. C'est ce qui m'a justement fascinée chez Damien : il combat à mains nues, avec la seule force de ses poings et sa seule intelligence, il ne prend jamais les armes et essaye de tuer le moins possible. Il n'attaque que s'il s'agit d'une absolue nécessité. Cela ne pouvait que forcer mon respect. De l'autre, nous avons Hugues, jeune fils du comte de la vallée d'Ouraos, qui est justement au c½ur même du récit. Par ailleurs, je précise que j'adorerais me rendre dans cet endroit constitué de plaines verdoyantes, de montagnes majestueuses et doté d'une beauté brute tout simplement enchanteresse. En tout cas, c'est ainsi que je me suis imaginée ce petit coin de paradis qui se transforme rapidement en un cauchemar d'absolue désolation. Je trouvais cela important à souligner car une intrigue n'est pas seulement portée par ses personnages, mais aussi par le lieu où elle se déroule. Et, malgré le pic de dangerosité extrêmement élevé de la vallée d'Ouraos, on ne peut que tomber amoureux de cet endroit qui possède une réelle personnalité. L'attachement tout particulier de mon beau Hugues pour ce territoire qui est le sien m'a par ailleurs beaucoup touchée. De prime abord, ce jeune noble nous paraît être un simple sujet obéissant à sa Majesté et à son supérieur qu'est le cardinal de Richelieu, un chef de troupes particulièrement guindé et que l'ardeur de la jeunesse aurait déserté trop tôt. Mais ne vous y trompez pas : Hugues est un homme d'honneur qui ne pourra que vous faire succomber à son charme et vous surprendre en abaissant ses barrières au fur et à mesure du récit.

Pour ma part, il ne lui a pas été trop difficile de dérober mon c½ur, comme cela avait été le cas de la magnifique Sophronia. Ces moments de pure féerie entre ces deux êtres faits l'un pour l'autre ont d'ailleurs été mes préférés de l'histoire. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la surprise que sont ces ravissants flashbacks qui regorgent de pureté et de beauté. Vous n'êtes tout simplement pas prêts pour ce que vous allez découvrir... Pour ce qui est de Jonas et de Rudolph, les deux derniers compères de cette fière épopée, j'ai également beaucoup apprécié faire face aux pires menaces à leurs côtés. Jonas est certainement celui des cinq qui est le plus taciturne et renfermé mais, au vu de l'énorme sacrifice qu'il a dû faire pour sa survie et celle des siens, au vu de sa dignité bafouée et entachée, cela ne peut que se comprendre. Son côté savant fou obnubilé par la capacité d'explosions de ses bombes m'a autant inquiétée que fait énormément rire et me rendre admirative de son immense intelligence. Quant à Rudolph (oui, comme le renne du Père Noël - ne rigolez pas, le Landknecht le prendrait très mal), sa dégaine de grand gaillard à l'accent allemand exagéré exprès et sa tendance à toujours foncer dans le tas et à ne pas tourner sept fois sa langue de guerrier aguerri et avide de mener bataille dans sa bouche me l'ont rendu extrêmement sympathique.

L'un des autres gros points forts du récit, c'est qu'il est très rythmé. Une fois les premières pages passées, on entre en plein dans le vif du sujet et on ne relâche plus le livre avant la dernière page ! Croyez-moi, j'ai eu du mal à le reposer quand il le fallait... Impossible de s'ennuyer un seul instant ! Le seul petit bémol je dirais, c'est qu'il faille souvent se référer au glossaire en fin d'ouvrage pour comprendre pas mal de mots utilisés par l'auteur et qui correspondent à des techniques de combat, à des vêtements et à des armements typiques de l'époque, à des manuscrits particuliers... Certes, cela démontre le travail minutieux que Nicolas Bouchard a accompli pour nous permettre de nous immerger le mieux possible dans son histoire qui nous ramène en plein dix-septième siècle mais je peux comprendre que cela puisse en agacer certains de devoir fréquemment faire des pauses pour aller consulter la définition de tel ou tel mot. Pour ma part, étant de nature extrêmement curieuse, je suis au contraire très contente d'avoir pu apprendre du nouveau vocabulaire, comme l'appellation Landknecht que j'ai employé un peu plus haut par exemple. Pour savoir ce que cela signifie, il vous faudra lire le livre !

Sur ce, ma chronique touche à sa fin. J'espère qu'elle vous aura incité à laisser sa chance à ce titre ainsi qu'aux autres parus chez Snag, que je remercie encore une fois du fond du c½ur pour cette lecture palpitante. Si j'ai pu vous donner envie, alors j'en suis vraiment heureuse. Surtout qu'au vu de la fin extrêmement frustrante sur laquelle Nicolas Bouchard nous laisse, il risque sûrement d'y avoir une suite aux aventures mouvementées de la Compagnie Descartes ! Je suis ravie de faire partie de cette mauvaise troupe et j'ai hâte de la retrouver au plus vite ! ★★★★★

Nanette ♥

« La jeune fille aimait lorsque les gens souriaient. C'était une manière de voir Dieu et de lui rendre hommage. Mais jamais elle n'avait vu tel sourire.
"Dieu est en lui", songea-t-elle. Et elle s'en trouva heureuse. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Eclaircir les ténèbres, Snag Fiction, 2018, Littérature française, Nicolas Bouchard, Roman historique, Sorcellerie, aventure, dix-septième siècle, mission, quête, équipe, entraide, courage, ingéniosité, intelligence, philosophie, artillerie, combat, gentilshommes, religion, diable, paganisme, noirceur, campagne, retour aux sources, affronter son passé, mystères, vengeance, haine, cupidité, mysticisme, gloire, revanche, amertume, ressentiment, lien avec Dieu, fantastique, magie blanche, magie noire, connexion avec la Nature, innocence, drame, deuil, amour, famille, descendance, fraternité, Très belle lecture
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