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3 articles taggés éditions Hervé Chopin

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FICHE LECTURE : La mère d'Eva

FICHE LECTURE : La mère d'Eva
• TITRE V.O. : La madre di Eva.
• AUTRICE : Silvia Ferreri.
• ANNÉE : 2017 (ITALIE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman contemporain.
• THÈMES : Relation mère/fille - Changement de sexe - Famille - Souffrance - Incompréhension - Marginalité - Maternité - Psychologie - Préjugés - Identité sexuelle - Acceptation de soi et de l'autre - Tendresse - Soutien - Cri du c½ur - Amour inconditionnel...
• PAGES : 224.

Une mère parle à sa fille entre les murs d'une clinique serbe. Eva vient juste d'avoir dix-huit ans et elle attend ce moment depuis qu'elle est née. Elle veut changer de sexe en se soumettant à l'intervention qui fera d'elle ce qu'elle s'est toujours sentie : un homme.
En un dialogue sans réponses, suspendu entre l'imaginaire et le réel, la mère d'Eva raconte leur vie jusqu'à ce moment. Elle refait le chemin comme si elle s'aventurait sur une terre étrangère, en quête d'une erreur de sa part qui aurait tout précipité. Sa voix est concrète, touchante ; elle parle sans fard d'un combat sans vainqueur ni vaincu, où la défaite n'existe pas, où la forme la plus pure de l'amour doit lutter pour comprendre, pour accepter.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La mère d'Eva signé Silvia Ferreri qui m'a gracieusement été envoyé par les éditions HC - Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne vous cacherai pas que la principale raison qui m'a encouragée à laisser sa chance à ce livre, ce n'est pas son résumé mais plutôt la nationalité de son auteure. Non pas que l'histoire ne m'intéressait pas en tant que quelle, loin s'en faut. Simplement, ayant encore du mal avec la littérature contemporaine dite "blanche", je reconnais que si ce titre avait été écrit par un auteur français ou bien encore anglo-saxon pour ne citer qu'eux, je serais peut-être définitivement passée à côté de cet ouvrage. Or les ½uvres de Silvia Ferreri étant de langue italienne, je me suis surprise à succomber à l'appel de ce roman. C'est effectivement cette caractéristique qui m'a convaincue à sauter le pas avec ce roman. Étant en effet d'origine italienne du côté de ma mère (ce qui a d'autant plus motivé ma décision de demander ce livre en service presse, vous aurez sans doute compris pourquoi en en parcourant la quatrième de couverture), il me tient particulièrement à c½ur de sortir de ma zone de confort et d'aller à la rencontre des plumes issues de la fameuse Botte, dont celle de Silvia Ferreri. Et si le cinéma italien de nos jours peine à véritablement susciter mon intérêt, avec quelques menues exceptions (je vous détaillerai cela plus tard dans d'autres chroniques), la littérature de ce pays, qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui, semble résolument me convenir comme La mère d'Éva me l'a habilement prouvé.

Je viens de réaliser que je vous ai parlé des ½uvres de Silvia Ferreri un peu plus haut alors qu'il s'agit là de son tout premier roman. Pourtant, j'avais connaissance de ce fait mais on oublie rapidement que l'autrice est novice en la matière tant sa plume est belle, sensible et vise droit au but. Le c½ur ne ressort en effet pas indemne d'une telle lecture. Pour ma part, j'ai été immensément émue par le récit de cette mère à laquelle je me suis à de nombreuses reprises identifiée, la mère de toute humanité qui ne désirait et ne souhaite encore qu'une seule et unique chose : protéger son enfant de tout mal afin d'assurer son bonheur. Mais comment faire quand ce qui détruit son unique progéniture, c'est l'identité sexuelle que la vie lui a donnée mais qu'elle n'a pas choisi ? Silvia Ferreri répond à cette question épineuse et encore sujette à controverse par le biais d'une bouleversante narration à la première personne assurée par une femme profondément humaine, profondément mère et imparfaite, qui ne s'autorise dans son flot de pensées et de souvenirs point de censure et qui nous livre ainsi tout son amour et sa vulnérabilité béante sans aucune retenue.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce livre qui ne manquera pas de vous émouvoir et de vous interroger sur la façon dont nous percevons les transsexuels au sein de notre société. De mon côté, la plume intelligente, désarmante et ne portant aucun jugement de Silvia Ferreri m'a purement et simplement séduite - une autrice à assurément suivre de très près. Il me tarde sincèrement de découvrir ses prochaines ½uvres ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La mère d'Eva, Service de presse, éditions Hervé Chopin, Littérature italienne, 2020, Roman contemporain, relation mère/fille, changement de sexe, famille, souffrance, incompréhension, marginalité, maternité, psychologie, préjugés, identité sexuelle, acceptation de soi et de l'autre, tendresse, soutien, cri du coeur, Amour inconditionnel ♥, Excellente lecture !, Silvia Ferreri
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#Posté le samedi 27 juin 2020 06:00

Modifié le lundi 06 juillet 2020 10:19

FICHE LECTURE : Frieda

FICHE LECTURE : Frieda
• TITRE V.O. : Frieda: A novel of the real Lady Chatterley.
• AUTRICE : Annabel Abbs.
• ANNÉE : 2018 (ROYAUME-UNI) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Biographie romancée, roman historique.
• THÈMES : Destin de femme - XXème siècle - Allemagne - Munich - Londres - Attirance sexuelle - Oppression du mariage - Relation mère/enfants - Amour maternel - Relation passionnelle - Inspiration - Création littéraire - Fascination pour la nature - Famille - Intelligentsia allemande - Philosophie - Utopie d'un monde nouveau - Bonnes m½urs - Religion - Pudibonderie - Liberté...
• PAGES : 464.

Le destin d'une femme exceptionnelle. Une histoire d'amour qui est devenue synonyme de libération sexuelle.

En 1912, une jeune baronne allemande vivant à Nottingham commet l'irréparable : elle quitte son confortable foyer et ses trois adorables enfants pour vivre son amour. La décision de Frieda von Richthofen va donner naissance à l'un des plus grands scandales de son temps. Et sa relation avec D.H. Lawrence inspirera le très sulfureux roman L'Amant de lady Chatterley.

Inspiré d'une histoire vraie, Frieda raconte le destin d'une muse. Il explore les sentiments et les émotions complexes qui traversent une femme qui se bat pour être à la fois libre et mère. Qu'est-ce qui peut pousser une femme à quitter ses enfants ? Quel amour peut être plus fort que celui d'une mère ? Des questions qui résonnent encore aujourd'hui.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Frieda : La véritable Lady Chatterley par l'autrice allemande Annabel Abbs. Je remercie infiniment les éditions Hervé Chopin pour ce sublime envoi.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai jamais lu ce grand classique de la littérature anglo-saxonne à la réputation sulfureuse qu'est L'Amant de Lady Chatterley, et très sincèrement, je ne sais pas si je me plongerai dans ses pages au parfum de scandale (à tout le moins pour l'époque - et encore...) un jour. Quoique, je serais curieuse de découvrir la vision probablement idéalisée que l'auteur D.H. Lawrence pouvait avoir de sa relation indubitablement tumultueuse avec la baronne von Richthofen qui est justement le sujet central de cette biographie romancée signée Annabel Abbs.

Pourquoi ne suis-je pas tentée plus que ça de découvrir l'½uvre du prolifique écrivain qu'était D. H. Lawrence alors que l'autrice nous encourage fortement à le faire tout au long du récit ? Tout simplement parce que je n'ai pas supporté le caractère de ce dernier tel qu'Annabel Abbs nous le dépeint non sans sincérité, je n'en doute pas. Possessif, jaloux, hypocrite, colérique, la version fictionnelle de D.H. Lawrence avait tout pour me dégoûter et me faire en outre oublier la qualité de sa plume et la beauté de ses idéaux, ce qu'Annabel Abbs se permet ingénieusement de rappeler à notre bon souvenir au début de chacune des parties de l'intrigue.

Plus embêtant, l'ascendant que possède Lawrence sur Frieda, la toxicité (à mon sens) des sentiments qu'il éprouve à son égard m'a laissé un goût fort amer en bouche une fois que j'eus refermé ce livre et m'a ainsi empêcher d'apprécier ce dernier à sa juste valeur. Il ne manque pourtant certainement pas de qualités qui auraient pu le racheter à mes yeux, à savoir une plume extrêmement fluide, belle, agréable à lire, facile d'accès sans être pour autant trop simpliste et une multiplicité des points de vue qui permet de mieux comprendre la mentalité de ce début XXe siècle dans lequel Frieda vit et les regards divers que l'on pouvait alors porter sur cette dernière entre autres choses. Mais surtout, ce roman détient un atout imparable pour définitivement nous séduire, j'ai nommé Frieda, personnage éponyme de cette intrigue ; une héroïne forte, singulière, visionnaire pour son temps, tout ce qu'il y a de plus touchante, qui était parvenue à assumer sa sexualité, sa double nature en tant que mère et épouse.

En clair, Frieda, c'était une personnalité flamboyante que l'on a traité comme une paria à la façon de penser blasphématoire, comme un simple objet sexuel ou encore comme une inépuisable muse alors qu'elle était en réalité plus bien que cela selon moi. L'étroitesse d'esprit de ses contemporains, pas si éloignée de la nôtre quand on y réfléchit à deux fois, m'a mise hors de moi. Quel gâchis d'une vie qui aurait pu être bien plus lumineuse et heureuse si l'on n'avait pas sans cesse chercher à enfermer cette remarquable femme dans un carcan et a ainsi nuire à sa liberté ! Certes, Otto Gross reconnaissait sa vivacité d'esprit et Lawrence/Lorenzo sa grande intelligence en l'impliquant constamment dans ses travaux littéraires, et cela est une très bonne chose, mais la dépendance qui s'était développée entre Frieda et son second époux reste malsaine, c'est à tout le moins mon humble opinion. En fait, ce qui m'a particulièrement agacée avec ce livre, c'est que je l'ai terminé avec la très désagréable, pour ne pas dire dérangeante, impression que Frieda avait quitté sa cage dorée en tant que Mrs Weekley pour mieux en retrouver une autre en tant que Mrs Lawrence (et c'est à peu de choses près ce qu'elle déclare dans ce récit !). Au fond, on ne lui a jamais accordé le droit d'être pleinement elle-même et heureuse, on ne l'a toujours comprise que partiellement, voire pas du tout, et cela m'a fait tellement de peine pour elle parce qu'elle méritait infiniment plus que cela. Après, je sais pertinemment qu'Annabel Abbs ne pouvait pas modifier la réalité plus que nécessaire pour la bonne cohérence de son récit mais cela n'en amoindrit pas la souffrance et la frustration que j'éprouve encore actuellement pour autant, bien au contraire.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à vous procurer Frieda. Pour ma part, même si ma lecture s'est achevée en demi-teinte comme vous l'aurez sans doute compris à la lecture de cette chronique, je ne regrette pas de m'être laissée tenter par ce titre, d'un part pour l'écriture tout simplement splendide d'Annabel Abbs et d'autre part pour la rencontre que j'y ai faite avec cette figure historique injustement demeurée dans l'ombre qu'était la sensuelle et éblouissante Frieda. Je ne manquerai assurément pas de dévorer à l'occasion le précédent roman de l'autrice, The Joyce Girl, qui traite lui aussi de l'incroyable histoire vraie d'une femme qui a malheureusement été oubliée de l'Histoire, ainsi que ses autres parutions à l'avenir ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Hervé Chopin, Frieda, Annabel Abbs, 2018, 2020, Littérature anglo-saxonne, Biographie romancée, Roman historique, destin de femme, XXème siècle, Allemagne, Munich, Londres, oppression du mariage, attirance sexuelle, relation mère/enfants, amour maternel, relation passionnelle, inspiration, création littéraire, fascination pour la nature, famille, intelligentsia allemande, philosophie, utopie d'un monde nouveau, bonnes moeurs, religion, pudibonderie, liberté, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le jeudi 04 juin 2020 16:05

Modifié le jeudi 04 juin 2020 17:38

FICHE LECTURE : Une semaine et un jour

FICHE LECTURE : Une semaine et un jour
• AUTRICE : Marijosé Alie.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Journal - Descendance - Histoire familiale - Passé - Traumatisme - Révolution française - Noblesse - Coeur brisé - Cheminement - Mystère...
• PAGES : 345.

Prix Ivoire 2016, Marijosé Alie reprend sa plume unique pour peindre avec force et émotion la vie de deux femmes liées par l'Histoire et par la violence de leur destin. Bouleversant.

Soraya marche dans les rues de Paris ; elle erre comme peuvent errer les gens qui ont tout perdu ou qui se sont perdus eux-mêmes. Elle n'a qu'un sac sur le dos et un vieux cahier qu'elle ne quitte pas. Elle a certainement eu une autre vie avant ; ses manières sont trop belles, son porte-monnaie trop plein. Alors quoi ? Qu'est-ce qui la pousse à vivre dehors, à écumer les chambres d'hôtel minables, à suivre cet homme étrange qui parle aux morts ?

Et pourquoi ce vieux cahier qu'elle ouvre dès qu'elle le peut et qui semble être le seul à pouvoir l'apaiser ? Qui est donc cette Célestine qui a traversé les océans pour arriver à Paris durant l'hiver 1788, alors que le froid sévit et que la Révolution française se prépare ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Une semaine et un jour qui m'a été gracieusement envoyé par les éditions Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne fais pas y aller par quatre chemins et me montrer honnête d'emblée de jeu : je m'attendais à ce que ce roman soit un véritable coup de foudre. En effet, en lisant le résumé de ce livre, j'escomptais une intrigue renversante nous dressant le portrait bouleversant de deux femmes séparées par un fossé historique mais qui se retrouvent dans la sincérité et l'ardeur de leurs c½urs battants à l'unisson sous le poids d'un mystérieux et insondable chagrin dont la nature nous serait révélée au cours du récit.

C'est à tout le moins ainsi que l'on m'avait vendu ce roman et je m'y étais donc plongée la tête la première dès que je l'avais reçu. Et si effectivement, le corps de l'ouvrage correspond à ce que je viens de vous décrire, ce n'est cependant pas comme cela que je l'ai ressenti. Pour être franche avec vous, je suis restée en surface de ce livre pendant l'essentiel de ma lecture. J'avais beau plus ou moins comprendre les messages que l'autrice souhaitait me faire passer et effleurer du doigt les émotions qu'elle désirait que j'éprouve au fur et à mesure que les tourments des vies de Céleste et Soraya m'étaient dévoilés, j'étais purement et simplement incapable de me sentir impliquée dans leur quête d'émancipation et d'amour sans entraves pour l'une et de reconstruction pleine et entière du c½ur et de l'âme pour l'autre.

C'est comme si une barrière, une glace sans tain me séparait des divers personnages et m'empêchait de véritablement percevoir leurs couleurs, leurs aspirations, leur chagrin et leur être intrinsèque entre autres choses. En tout cas, c'est là la très désagréable impression que j'ai eu tout du long : celle d'être simple spectatrice d'un vaste théâtre, d'un chaos colossal au sein duquel je n'avais pas le moindre petit rôle ni une quelconque influence ou importance. Or, nous serons tous d'accord pour dire qu'un livre ne peut pas vivre sans son lecteur, auquel cas il reste à tout jamais figé dans une certaine torpeur sans que notre mémoire tienne bien longtemps rigueur ne serait-ce que de son existence.

Très sincèrement, cela m'embête fortement d'émettre une chronique aussi négative et brouillonne sur ce livre, car d'une part, je ne suis pas un être dénué de sensibilité et j'aurais de tout c½ur souhaité que le sort de Céleste, Soraya, Denis, Rama, Olga et tous les autres m'importe plus que cela, je vous le dis sans mentir. D'autre part, la plume de Marijosé Alie, que j'ai découverte ici, a été à mes yeux une authentique révélation : virevoltante, lumineuse même dans la plus poisseuse des noirceurs humaines, absolument exquise en tout point, je regrette qu'à mon sens, la puissance rayonnante de la forme ne s'accorde résolument pas à la faible intensité et résonance qu'a eu de mon côté le fond ici.

Pour conclure, il m'a définitivement manqué bien plus qu'un bénin "petit quelque chose" pour qu'Une semaine et un jour soit l'épopée transcendante que j'escomptais vivre. Je réalise que j'attendais sûrement trop de ce livre, voire radicalement autre chose, mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas été transportée ou ébranlée comme je l'aurais voulu par cette lecture. Je ressors extrêmement frustrée, déçue, honteuse, avec la sensation démangeant d'être passé à côté de quelque chose et un goût fort amer d'inachevé et de confusion aux lèvres. Néanmoins, je ne baisse pas les bras : il me reste en effet Le convoi de Marijosé Alie à lire et, au vu de l'écriture enchanteresse de cette dernière, je compte bien lui laisser une seconde chance ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Une semaine et un jour, éditions Hervé Chopin, Marijosé Alie, Littérature française, 2020, Contemporain, journal, descendance, histoire familiale, passé, traumatisme, révolution française, noblesse, c½ur brisé, cheminement, mystère, déception
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#Posté le jeudi 16 janvier 2020 03:29

Modifié le lundi 27 janvier 2020 05:36

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