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FICHE FILM : La Reine des Neiges II

FICHE FILM : La Reine des Neiges II
FILM D'ANIMATION | 2019 | RÉALISÉ PAR CHRIS BUCK ET JENNIFER LEE | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUÊTE, FAMILLE, SORORITÉ, SECRET, AVENTURE, MYSTÈRE, BIENVEILLANCE, ESPOIR, CONFIANCE EN SOI, MAGIE, MIRACLE, AMOUR | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE CHARLOTTE HERVIEUX, EMMYLOU HOMS, DONALD REIGNOUX, DANY BOON...

➜ Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l'apprendre. Avec Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa voyage bien au-delà des portes d'Arendelle à la recherche de réponses sur son passé et rencontre un Nokk, un esprit d'eau mythique prenant la forme d'un cheval, qui utilise le pouvoir de l'océan pour protéger les secrets de la forêt.
Dans La Reines des Neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des Neiges II, elle espère qu'ils seront assez puissants pour le sauver...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à une suite cinématographique à ce point attendue que je me suis littéralement ruée en salle pour aller la voir avant de ne me faire spoiler. Vous l'aurez compris je pense, je vais vous parler du fameux second volet de La Reine des Neiges. Le Disney le plus espéré de l'année aura-t-il été à la hauteur de ses promesses de mon côté ? Réponse dans cet article avec embarquement immédiat pour Arendelle, cette fois-ci sous les somptueuses couleurs brun orangé de l'automne !

Aaaaah, Frozen the second... Six ans que l'on prenait notre mal en patience et ce temps s'est déjà écoulé, vous rendez-vous compte ? Personnellement, j'ai l'impression que c'était hier lorsque je suis allée à la séance de La Reine des Neiges premier du nom avec ma meilleure amie. En y repensant, c'est amusant que j'ai eu autant envie de visionner son successeur car je me souviens avoir eu un gros ras-le-bol lorsqu'il est devenu le plus grand succès de tous les temps signé Disney en matière de box office. Je trouvais qu'il ne le méritait absolument pas, bien que cela soit un chouette film d'animation, et j'avais eu également du mal à avaler les nombreuses incartades que l'adaptation avait faites vis-à-vis du conte originel dont je suis une fan invétérée. Désormais, je comprends résolument le parti pris de la compagnie aux grandes oreilles, beaucoup plus axée sur l'importance du féminisme et la sororité en ce bas monde que sur la soi-disant légitime suprématie de la religion chrétienne, catholique en particulier, croyances qui imprègnent profondément et sans aucun doute possible l'½uvre originelle d'Andersen. A l'heure où il est bon plus que jamais de prôner la laïcité, la liberté d'expression et de culte et le droit aux femmes à l'émancipation et de sortir des carcans préétablis pour elles, les choix de Jennifer Lee et Chris Buck ainsi que du reste de l'équipe se comprennent aisément. En bref, tout ça pour dire que j'ai pardonné à La Reine des Neiges sa prise de distance avec le conte qui l'a inspiré et que j'ai également accepté l'énorme succès de ce film et l'influence considérable, la place qu'il prend indubitablement dans la pop culture de nos jours et qu'il occupera encore longtemps je pense. En découvrant les premières bandes-annonces du deuxième film, j'avais donc pour ainsi dire "fait la paix" avec le premier et j'étais donc prête à laisser pleinement sa chance une seconde fois à l'univers de La Reine des Neiges, à Elsa notamment avec laquelle j'avais beaucoup de mal dans un premier temps pour des raisons qui restent inexpliquées (j'ai toujours été team Anna à 200%, c'est ainsi), et force est d'admettre que ces divers teasers m'avaient tout bonnement emballées, m'annonçant une aventure purement et simplement extraordinaire sous le signe de la magie la plus grandiose et de l'émotion à l'état pur à venir. Ce genre de paragraphe préambule était selon moi nécessaire pour que vous visualisiez bien mes expectations vis-à-vis de La Reine des Neiges II et pourquoi j'exprime in fine une opinion mi-figue mi-raisin par rapport à ce dernier.

Si vous le voulez bien, commençons par le positif ! La séquence introductive m'a tout d'abord énormément plu. Tout comme celle du premier film, elle m'a mis des étoiles plein les yeux et a fait battre mon petit c½ur plus fort. Celui-ci a été en effet soulevé par l'émotion vivace et sincère de revoir mes personnages adorés (oui, même Elsa désormais !). J'étais ravie de constater qu'ils allaient bien, qu'ils étaient restés fidèles à eux même depuis le dénouement du premier film mais qu'ils avaient aussi grandi et que leur merveilleuse évolution ne s'arrêterait certainement pas là. En clair, j'ai trouvé ces vingt premières minutes de film environ tout bonnement saisissantes et je me suis alors bêtement dit à ce moment-là que le tour était joué, que si le reste du long-métrage était du même acabit alors ce dernier allait largement surpasser le premier à mes yeux mais, vous l'aurez deviner, mon excitation de petite fille est vite retombée comme un soufflé. Mais ne versons pas aussi rapidement dans le négatif, j'ai encore plein de choses à vous dire qui sauront vous redonner le sourire et sauver l'atmosphère !

Comme je l'évoquais à l'instant, l'un des gros points forts de ce film, comme pour le premier, ce sont ses personnages. Notre petite clique m'avait tellement manquée et son alchimie palpable fait plaisir à voir ! Individuellement aussi, ils ont grandi, mûri, se sont assagis pour certains et font preuve dans ce second volet d'encore plus de courage, de détermination et de grandeur d'esprit. Pour ma part, Anna reste sans conteste ma petite chouchoute. Les scénaristes ont su conserver sa part de naïveté qui la rend si unique, formidable et attachante tout en ayant développé sa maîtrise de soi émotionnelle. Anna est ainsi devenue entre le premier et le second volet une jeune femme forte, prête à tout pour les siens et qui fait preuve désormais de plus de discernement. De mon côté, je me suis sentie encore plus proche d'elle qu'avant et je suis extrêmement fière de sa remarquable évolution. Cela vaut également pour Elsa qui m'a agréablement surprise dans cette suite... Quoique, son comportement et caractère restent dans la continuité de ce que l'on voit d'elle dans les courts-métrages de la licence sortis entre 2013 et 2017 et que j'avais tout bonnement adorés tant ils étaient adorables et exaltants. C'est simple : à partir du moment où Elsa avait accepté à la fin du premier d'assumer son rôle en tant que reine d'Arendelle et de faire confiance en ses incroyables capacités, elle ne pouvait que se libérer, se délivrer des démons de son passé pour mieux aller de l'avant. Et c'est indéniablement ce qu'elle fait dans cette suite : elle prend des risques pour accomplir ce qu'il lui semble être juste, elle s'appuie sur le soutien de sa s½ur et de sa famille de c½ur mais elle suit également son instinct et apprend ainsi à croire en elle comme elle aurait toujours dû le faire. Je comprends désormais pourquoi cette héroïne est autant aimée des petits que des grands ; elle est véritablement inspirante à mon sens. Quant à Olaf, Sven et Kristoff, je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce trio de choc : Olaf est toujours autant à croquer, le travail remarquable de doublage de Dany Boon a su une fois de plus donner vie au bonhomme de neige le plus exceptionnel de tous, je fonds totalement et la magnifique complicité qui existe entre Kristoff et Sven n'a pas non plus manqué de m'émouvoir à nouveau. Au passage, j'aimerais énormément rencontrer un Kristoff pour de vrai, in real life, en avoir carrément un dans ma vie. Pour toujours. Forever and ever. Rien ne me ferait plus plaisir sous le sapin. Papa Noël, si jamais tu passes par là...

Niveau protagonistes donc, on est tout bon. Pour ce qui est des personnages secondaires, en revanche, j'aurais aimé qu'ils soient beaucoup plus creusés et que leur temps d'apparition à l'écran soit plus conséquent aussi. J'exagère sans doute mais tel est mon ressenti... Néanmoins, ce n'est pas cela qui m'a le plus gênée avec ce Disney, loin de là. Je m'en arrête là pour le moment car nous n'en sommes pas encore à la phase "ronchon" ; il me reste en effet à vous parler de la bande soundtrack avant ! Pour ce qui est du graphisme, je ne vais pas m'appesantir là-dessus : les décors sont tout plus sublimes les uns que les autres, les personnages et leur habillement sont extrêmement soignés (je suis raide dingue de la nouvelle robe d'Elsa - juste WAW !)... Histoire de simplifier mon propos, j'ai été éblouie et totalement conquise du début à la fin par l'esthétisme du film. Fin de la discussion. Concernant la musique, je ne vous cache pas qu'il s'agissait d'une de mes plus grandes craintes en allant voir ce film. Il faut me comprendre : celles du premier sont tellement intemporelles et marquantes qu'il est difficile de passer derrière. Très sincèrement, après avoir vu ce second volet, il faudrait sérieusement que je réécoute l'intégralité de ses musiques afin de pleinement les apprécier à leur juste valeur. Néanmoins, je peux d'ores et déjà vous dire qu'elles ne m'ont absolument pas transportées comme celles du un avaient pu le faire lorsque j'avais vu ce dernier pour la toute première fois. Le coup de foudre cette fois-ci n'aura pas eu lieu... à part peut-être pour la nouvelle chanson phare d'Elsa, j'ai nommé Dans un autre monde, dont je suis pour ainsi dire carrément accro. Je ne la connais pas encore pratiquement par c½ur comme Libérée, délivrée mais cela ne saurait tarder tant Dans un autre monde est aussi entêtante et envoûtante à mon sens que son illustre grande s½ur. Sinon, j'ai été beaucoup touchée par le titre Tout réparer chanté avec beaucoup de vulnérabilité, de douleur mais aussi de conviction et d'espoir par le personnage d'Anna. Cette chanson correspond tout à fait à son évolution dans ce film et aura failli me faire verser ma petite larme. Cependant, je terminerai ce paragraphe avec du rire et donc avec le numéro musical consacré à Kristoff et aux rennes que j'ai effectivement trouvé tout bonnement hilarant. La façon dont cette scène a été tournée rappelle étrangement les clips de boys band des années 90 et cette idée qu'ont eu là le duo de réalisateurs ainsi que les auteurs-compositeurs était et reste à mes yeux du pur génie !

Si l'on récapitule, La Reine des Neiges II, c'est un esthétisme de dingue, des musiques entraînantes et touchantes, des personnages en pleine tourmente auxquels je suis toujours autant attachée de mon côté... Mais alors, qu'est-ce qui a coincé ? Je dirais avant tout qu'il s'agit d'un gros problème de rythme. Personnellement, j'ai vécu la séquence d'introduction très intensément. Comme je vous l'expliquais un peu plus tôt, elle m'a emballée, transportée, bref, tous les adjectifs mélioratifs seraient bons pour la décrire. Une chose est sûre, c'est qu'elle prenait le temps de mettre en place les bases, de nous faire retrouver le royaume d'Arendelle six ans après de la façon la plus naturelle et évidente possible, avec beaucoup de douceur mais aussi un sentiment de grande fête qui nous submerge et nous enthousiasme. Bref, l'euphorie était clairement présente. Cependant, passé ce moment de second renouveau, l'excitation est retombée comme un soufflé, pour ma part du moins. J'ai tout simplement trouvé que tout allait beaucoup trop vite à mon goût, ce qui empêchait aux émotions véhiculées par les divers instants-clés du film de véritablement naître et fleurir dans nos c½urs. En comparaison, il y avait tel un arrêt sur image pour chaque grand moment du premier, qu'il soit joyeux, humoristique, plus léger ou au contraire sombre, éprouvant, plus dans l'intensité dramatique, ce qui nous permettait de véritablement prendre conscience de ce qui se déroulait sous nos yeux, d'assimiler totalement ce qui se passait, l'information qu'on nous apportait sur l'instant T, avant de passer à autre chose. Dans le second film, j'ai eu la très désagréable impression que c'était tout à fait l'inverse alors que le ton de ce deuxième volet est assurément plus sérieux avec des directions prises par l'intrigue qui avaient un sacré potentiel mais décidément pas suffisamment exploitées pour faire de cette Reine des Neiges II un film culte digne de ce nom comme c'est le cas du un. Je reste résolument frustrée par ce manque de contemplation, de profondeur... de lenteur, purement et simplement. J'aurais voulu une histoire plus transcendante, plus aboutie et surtout qui prenne le temps de faire les choses comme il faut et de nous laisser à nous spectateurs assimiler tout le contenu qu'on se prend dans la figure et gérer convenablement les émotions qui nous submergent dans ces moments-là. Ou du moins la maigre étincelle d'émotions vu qu'à peine allumée, elle s'était déjà éteinte chez moi, et ce à chaque fois. Vous pouvez peut-être penser que j'exagère ou que je chipote mais ce détail d'une grande importance aura suffi à me gâcher la merveilleux mayonnaise qu'aurait pu être Frozen II. I've said what I've said and I'm not taking it back.

Pour conclure, je dirais que La Reine des Neiges II était une suite nécessaire afin de mettre les points sur les i concernant les sentiments et l'histoire individuelle et commune de ces personnages qu'on aime tant mais qu'il aurait fallu beaucoup plus que ce que l'équipe du film nous a délivré là pour me convaincre. Je ne dis absolument pas que cette suite a été prise par-dessus la jambe ou envisagée, concrétisée pour une simple visée de marketing, ce n'est pas du tout le cas à mon sens. Simplement, j'aurais préféré que le résultat final de ces six années de dur labeur soit bien plus poli encore. Frozen II est donc un très bon film à mes yeux, j'ai passé un moment fort sympathique au cinéma en le visionnant mais je n'en reste pas moins déçue par rapport aux attentes que j'en avais. Comme quoi les bandes annonces m'avaient beaucoup trop vendu du rêve comparé à ce que le film m'a apporté. Après, vous connaissez certainement l'adage : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. N'hésitez donc pas à visionner ce long-métrage d'animation si le c½ur vous en dit et à me faire ensuite part de votre avis, rien ne me ferait plus plaisir ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Film d'animation, 2019, Chris Buck, Jennifer Lee, Fantastique, conte de fées, quête, Famille ♥, sororité, secret, aventure, mystère, bienveillance, espoir, confiance en soi, magie, miracle, amour, Charlotte Hervieux, Emmylou Homs, Donald Reignoux, Dany Boon, Très bon film, La Reine des Neiges II
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#Posté le samedi 30 novembre 2019 13:08

Modifié le vendredi 13 décembre 2019 16:58

FICHE FILM : Rocketman

FICHE FILM : Rocketman
BIOPIC | 2019 | DEXTER FLETCHER | DRAME, MUSICAL, ELTON JOHN, ANNÉES 70, ROCK, POP, SHOW-MAN, ADDICTIONS, CRISE IDENTITAIRE, ACCEPTATION DE SOI, AMITIÉ, HOMOSEXUALITÉ, EXUBÉRANCE, DÉCADENCE, EXCENTRICITÉ, COMPOSITION, RELATION TOXIQUE, LÉGENDE DE LA CHANSON, RELATIONS FAMILIALES COMPLIQUÉES, DÉPRESSION, RENAISSANCE | 2H01 | AVEC TARON EGERTON, JAMIE BELL, RICHARD MADDEN, BRYCE DALLAS HOWARD...

➜ Rocketman nous raconte la vie hors du commun d'Elton John, depuis ses premiers succès jusqu'à sa consécration internationale.
Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd'hui connu sous le nom d'Elton John.
Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l'incroyable succès d'un enfant d'une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'étais juste impatiente de voir à sa sortie, Rocketman. En tant que grande fan de biopics, j'étais extrêmement curieuse de découvrir ce long-métrage consacrée à une véritable légende vivante de la musique, j'ai nommé Sir Elton John, et si ce dernier serait à la hauteur du monstre sacré qu'est devenu ce grand compositeur-interprète au fil des décennies. Force est de constater après visionnage que je suis loin de forcément partager l'engouement général qu'a suscité cette adaptation haute en couleurs de la vie de ce monument musical anglais.

Mais commençons d'abord par l'un des qualités indéniables du film et ce qui m'a frappée d'emblée de jeu, à savoir la qualité de la réalisation. Je n'ai franchement à redire là-dessus : l'image est extrêmement nette et propre, la luminosité, la photographie et la colorimétrie de l'ensemble du film sont impeccables et je n'ai pas à déplorer de faux-raccords ou autres erreurs de montage gros comme une maison tels que ceux que j'avais pu remarquer dans Bohemian Rhapsody (je risque de comparer les deux ½uvres cinématographiques assez souvent dans cette critique, vous êtes prévenus) du même réalisateur. J'applaudis également à deux mains les costumiers, artistes-coiffeurs et maquilleurs car les divers looks qu'Elton arbore au cours de son immense carrière sont plus flamboyants et plus vrais que nature les uns que les autres. J'avais parfois l'impression d'avoir le véritable Elton sous mes yeux, à tel point que c'en était véritablement troublant. Toute cette équipe très investie et appliquée a grandement contribué à l'impressionnante métamorphose de Taron Egerton en Elton John ainsi qu'à la création de cette atmosphère si particulière qui se dégage du film et qui nous donne la sensation juste saisissante et fabuleuse d'avoir voyagé dans le temps et dans l'espace pendant environ deux heures, et je l'en remercie infiniment. L'immersion est totale ; ça, je ne peux pas dire le contraire.

Le détail crucial qui permet à la magie pétillante et euphorique de Rocketman d'opérer, c'est bien entendu la musique de Sir Elton qui, que nous soyons d'authentiques fans ou non de celui-ci, fait indéniablement partie de la bande soundtrack de nos existences à tous. Le film regorge ainsi de morceaux de l'artiste qui correspondent à merveille à chaque moment-clé de sa vie. Préparez-vous à chanter à tue-tête pendant l'intégralité du film si jamais vous le regardez un jour ! Le seul petit regret que je puisse avoir à ce niveau-là, c'est le manque cruel d'importance accordé à Candle in the wind ou probablement la chanson la plus connue, à tout le moins la plus vendue, ça, c'est certain, du chanteur. De voir ce titre réduit à un simple thème musical durant une poignée de secondes m'a fait mal au c½ur, je ne vous le cacherai pas. Mais au vu du choix central scénaristique qui a été fait de ne traiter essentiellement que la première partie du parcours tumultueux de cette vedette anglo-saxonne, il aurait fallu au moins une bonne heure de plus de film pour qu'il soit in fine question de l'ampleur que cette chanson bien précise a prise à un moment particulièrement douloureux de la vie de Sir Elton et même de tout le peuple britannique. En clair, je comprends cette non mise en valeur de ce morceau car il était techniquement impossible d'évoquer la signification profonde qui lui a été donnée plus de vingt ans après sa production originelle, et notamment à cause de circonstances tout ce qu'il y a de plus tragiques, avec le peu de temps dont disposait l'équipe du film, mais cela m'amène à vous parler de ce qui m'a le plus "gênée" avec Rocketman en réalité.

Comme je vous le disais un peu plus tôt, j'ai trouvé que chaque chanson d'Elton John entendue dans ce film s'accordait parfaitement avec la scène qui lui avait été attribuée. Cependant, j'ai eu la sensation assez désagréable que le film ne se reposait que sur ça pour donner des explications aux différentes images que l'on voit défiler au cours du long-métrage, qu'il se contentait purement et simplement de s'appuyer sur ses acquis. Certes, les somptueuses paroles signées Bernie Taupin suffisent à comprendre les divers états d'âme qu'a traversé son fidèle ami et compagnon d'écriture toute sa vie durant, mais j'aurais tout de même voulu que le propos du film soit beaucoup plus creusé et élaboré. Il y a là un clair manque de consistance à mon sens. Et là où l'on reprochait à Bohemian Rhapsody son effet trop "juxebox" avec cette succession incessante de tubes en puissance du célèbre groupe de rock britannique servant de véritable colonne vertébrale au film, au risque que l'on en retienne uniquement que cela, ces pistes d'anthologie que l'on peut écouter partout ailleurs, c'est justement plus avec Rocketman que j'ai eu ce ressenti-là de trop-plein de musique pour masquer les éventuels instants de flottement.

Un autre point vis-à-vis duquel j'ai un sentiment mi-figue mi-raisin, c'est l'option narrative qui a été privilégiée par Dexter Fletcher et Lee Hall, le scénariste derrière les films d'exception que sont Billy Elliot et Cheval de guerre, magnifique adaptation du livre du même nom (voir ma chronique ici). Rocketman se base sur un savant mélange entre confession à fleur de peau du personnage principal et ambiance digne d'une réelle comédie musicale. La comparaison faite entre la vie de l'artiste et un authentique musical est selon moi très intelligente et percutante, tout comme la sincère ambition du film d'être la hauteur de l'énergumène Elton John à tous les niveaux mais, si cela est joliment réussi pour ce qui est de la forme, le fond, quant à lui, ne suit pas. On en revient toujours à ce sérieux problème de travail d'approfondissement qui n'a pas été réalisé comme il l'aurait fallu, auquel s'ajoute une chronologie tout à fait bancale des événements survenus dans la vie de la star qui prête à confusion, surtout quand on prend la peine d'aller chercher plus loin à ce sujet. Cependant, Rocketman n'a certainement rien à envier à Bohemian Rhapsody en la matière, bien au contraire, ce dernier étant champion des omissions et de déformation de la réalité.

Afin de terminer cette chronique sur une note résolument positive, venons-en à LA révélation de ce film à mes yeux, que dis-je, son astre, sa pierre angulaire, j'ai nommé Taron Egerton. Cet acteur me convainc de plus en plus à chacune de ses nouvelles performances, et son ascension spectaculaire dans l'univers du cinéma n'est pas prête de s'arrêter, j'en suis persuadée. Ici, il crève littéralement l'écran en faisant corps avec son personnage avec une simplicité juste déconcertante ; il rayonne et on ne voit que lui, tout le reste autour nous semble superflu face à son magnétisme, son charisme singulier et imparable. J'ai été épatée par son talent naturel à jouer ce rôle si complexe et exigeant qui semble pourtant avoir été taillé sur mesure exprès pour lui. Cela peut sembler cliché, mais il était fait pour ça, il n'y a aucune doute là-dessus de mon côté. J'ai également été extrêmement satisfaite de son interprétation des chansons du film. Comme l'a si bien dit le maestro Elton avec ses propres mots, le comédien n'a pas cherché à l'imiter mais est parvenu à capturer une partie de lui-même. Il a su s'emparer de son feu sacré, de cette étincelle de folie et d'émotion à l'état brute qui constitue Elton, qui le rend unique en son genre et proprement indescriptible. Comme j'aime souvent à le dire, voilà deux âmes s½urs, deux c½urs accrochés qui se sont bien trouvés. Tout comme Elton et Bernie l'avaient fait par le passé. Jamie Bell fait ici parfaitement le job en incarnant un meilleur ami sur qui l'on peut compter très touchant et honnête dans chacun de ses actes et de ses paroles, un homme extraordinaire de l'ombre qui méritait clairement d'être sous les feux des projecteurs lui aussi. C'est ici chose faite avec une peinture très juste et toute en subtilité de cette amitié au goût d'éternité qui se passe de mots pour qu'on en ressente la solidité au plus profond de notre être.

Pour conclure, Rocketman est un biopic très propre sur lui à la réalisation tout à fait maîtrisée, malgré une narration pas assez claire et une frontière entre l'imagination et la réalité assez floue à certains moments qui nous laisse perplexe. Taron Egerton est celui qui rend le film véritablement digne d'intérêt en livrant une prestation sans faute mais, au vu de l'énorme potentiel du long-métrage, je m'attendais à un matériau beaucoup plus consistant et travaillé que cela en matière de contenu. Je me monte sûrement très sévère au vu du fait que j'ai eu le COUP DE FOUDRE ϟ pour Bohemian Rhapsody, alors que celui-ci équivaut plus à une réécriture de faits réels, une fiction inspirée d'une histoire vraie, contrairement à Rocketman qui se veut résolument plus crédible, mais je déplore justement que BoRhap soit à mon sens beaucoup plus étoffé, dynamique et poignant que Rocketman, me faisant ainsi accepter sa multitude de défauts alors qu'il est pourtant construit sur des piliers branlants, truffé comme il l'est d'informations essentiellement fausses. En fait, Rocketman n'a pas réussi à me faire vibrer comme je l'escomptais. Certes, j'ai été embarquée et captivée pendant les deux heures que dure le film mais, quand il a fallu redescendre de la fusée, je me suis retrouvée avec un goût désagréable d'inachevé et de gâchis dans la bouche. C'était un très beau film qui aurait pu avoir l'étoffe d'un chef d'½uvre mais il n'est pas allé jusqu'au bout pour en devenir un. Si j'avais accepté le fait que BoRhap ne soit pas un authentique biopic mais un semi-mensonge que j'ai avalé consciemment en le visionnant, je n'ai pas toléré cette seconde duperie de la part de Dexter Fletcher, à savoir : un film avec des éclats de génie, qui véhicule notamment un très fort message d'amour de soi dont je me souviendrai à tout jamais et que je conserverai ainsi précieusement, mais qui est loin de tenir toutes ses promesses à mon sens. Du moins, ce n'est là que mon humble opinion et je vous invite donc chaleureusement à vous faire votre propre avis sur la question ! ★★★(★)★

Nanette ♥

FICHE FILM : Rocketman
Source gif : stevnrcgrs (tumblr).
Tags : Fiche film, Rocketman, 2019, Dexter Fletcher, Biopic, Drame, musical, Elton John, années 70, rock, pop, show-man, addictions, crise identitaire, acceptation de soi, amitié, Homosexualité, exubérance, décadence, excentricité, composition, relation toxique, légende de la chanson, relations familiales compliquées, dépression, renaissance, Taron Egerton ♥, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard, Très bon film
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#Posté le lundi 08 juillet 2019 05:44

Modifié le vendredi 12 juillet 2019 16:17

FICHE FILM : Si Beale Street pouvait parler

FICHE FILM : Si Beale Street pouvait parler

DRAME | 2018 | BARRY JENKINS | ANNÉES SOIXANTE-DIX, AMOUR, ESPOIR, CONFIANCE, RACISME, DISCRIMINATION, INJUSTICE, COMBAT, FAMILLE, COURAGE, FORCE | AVEC STEPHAN JAMES, KIKI LAYNE, REGINA KING, COLMAN DOMINGO...

➜ Une jeune femme afro-américaine cherche à laver le nom de son mari, condamné à tort d'un viol, et à prouver son innocence avant la naissance de leur enfant.

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique express d'un film que je désirais voir avec impatience et qui, in fine, ne m'a pas déçue, même si j'en attendais un peu plus. Néanmoins, mon avis global sur ce film qu'est Si Beale Street pouvait parler reste très positif et j'espère bien vous donner à vous aussi l'envie d'aller le découvrir dans les salles obscures. Croyez-moi, ça en vaut la peine.

Pour commencer, d'entrée de jeu, le film a su me séduire grâce à sa musique blues/jazz absolument envoûtante. Dès les premières minutes de ce long-métrage, j'ai été en effet embarquée, captivée par le thème musical principal du film qui est associé à son couple phare, à savoir Fonny et Tish, les deux magnifiques jeunes héros de cette histoire tourmentée mais aussi profondément belle. Ces violons somptueux accompagnés de notes de piano jazz tout à fait délicieuses ont eu raison de moi et ont été un véritable bonheur à écouter pour mes oreilles tout au long de la séance. Loin de me lasser ou de créer un effet mélodramatique trop exagéré et répétitif, ce thème musical récurrent dans le film a su faire baigner ce dernier dans une atmosphère toute particulière et créer comme un cocon protecteur à ses deux amoureux attaqués de toute part. J'ai trouvé par ailleurs que cette mélodie qui leur est dédiée correspond parfaitement à ce qu'ils ont et vont traverser ensemble : beaucoup de joie, de lumière, teintées constamment de chagrin, d'abattement et de mélancolie.

Vous l'aurez compris, dès la scène d'introduction qui est par ailleurs très révélatrice de la qualité du film en matière notamment de réalisation et d'émotions authentiques procurées au spectateur, j'ai su que Si Beale Street pouvait parler allait beaucoup me plaire, même si, comme je vous l'ai dit plus haut, j'en suis ressortie frustrée. Mais, à y bien réfléchir, ce n'est pas de la mauvaise frustration. Le film nous laisse à sa conclusion comme une porte ouverte pour nous permettre de nous poser nos propres questions sur notre société actuelle. Ce qui m'amène à vous parler de son principal point fort selon moi : son intemporalité. En effet, Beale Street a beau se passer dans le Harlem du début des années soixante-dix, l'histoire d'amour bouleversante de Fonny et Tish aurait pu être née n'importe où sur cette Terre, et à n'importe quelle époque. Certes, celle contemporaine de l'auteur originel du livre, James Baldwin, est mise à l'honneur, par le biais de couleurs chaudes, de paysages urbains, de décors mobiliers, de vêtements tout à fait représentatifs de cette période où les lois Jim Crow ségrégationnistes avaient alors été abolies aux États-Unis depuis presque une décennie mais où l'on menait encore la vie dure aux personnes de couleur. Ce qui est d'ailleurs encore le cas de nos jours et, on a beau être charmés par nos deux protagonistes et avoir le c½ur gonflé d'espoir en contemplant leur combattivité et la sincérité, la force de leur amour, force est de constater que la leçon que l'on tire de tout cela est alarmante et véhiculée de façon à la fois très subtile et parfaitement claire par le réalisateur Barry Jenkins : l'humanité est capable du pire comme du meilleur, sans que l'on puisse se l'expliquer.

Personne n'est mis de côté dans cette histoire très universelle, et j'ai beaucoup aimé le fait que, si Barry Jenkins aborde la question du racisme, de la partialité de la justice envers des policiers véreux, il ne met pour autant pas tous les blancs dans le même sac. En réalité, chaque minorité est représentée dans ce film, et ce avec beaucoup de justesse. Chaque personnage, même mineur, a une importance toute capitale dans le déroulement de l'intrigue. Que ce soit la belle-mère noire et profondément pieuse, la jeune cubaine violentée qui voudrait juste mettre son traumatisme derrière elle, le serveur latino et d'une grande générosité, le juif qui aime simplement son prochain de tout son c½ur, peu importe sa couleur de peau, sa religion ou son origine sociale, tous sont in fine que des êtres humains qui ont leur rôle à jouer dans le théâtre de la vie, qui font des erreurs et dont les valeurs ne sont pas définies par leur appartenance à un quelconque groupe ethnique, social, professionnel ou religieux. Je pense que ce que James Baldwin a voulu nous dire et que Barry Jenkins nous a retransmis dans son film, c'est que chacun de nous est doté d'une conscience, d'une capacité à aimer, à agir, à faire le bien autour de soi, et qu'il ne faut pas s'arrêter aux simples apparences, souvent trompeuses. Ça peut paraître rudimentaire comme enseignement mais je crois qu'il est au contraire essentiel de rappeler à l'être humain son pouvoir de voir au-delà et de penser différemment de la norme. J'ai aimé aussi que Barry Jenkins associe parfois, en particulier au début et à la fin du film, la narration de Tish à des images réelles, à des photographies de jeunes afro-américains nés dans des quartiers misérables, qui n'ont connu que cela toute leur vie durant, qui ont perdu tout espoir d'aspirer à autre chose. Cela se voit dans leurs yeux et ce regard qui nous fixe de manière frontale est peut-être éphémère, cela ne dure que l'espace de quelques instants, mais il nous marque aussi à tout jamais.

Dernier point que je souhaitais aborder : celui du casting choisi. Stephan James, dont j'avais déjà beaucoup apprécié la performance dans La couleur de la victoire, biopic poignant sur le parcours de Jesse Owens et notamment sur son exploit aux J.O. de 1936 en Allemagne nazie, a ici conquis mon c½ur en tant que Fonny, un jeune homme au c½ur immense qui nous éblouit de par la lumière pure qui émane de lui. J'ai trouvé cela très intelligent qu'on le voit à travers les yeux de sa bien aimée depuis toujours, Tish. On en ressent ainsi d'autant plus la puissance de ce qui les lie depuis leur plus tendre enfance, l'innocence touchante et l'immense beauté de cette relation qui s'est tissée entre eux au fil des années. Néanmoins, ma véritable révélation dans ce film a été son actrice principale, à savoir KiKi Layne. Je l'ai trouvé tout simplement parfaite dans le rôle de Tish, cette jeune femme au sortir de l'adolescence à laquelle je me suis profondément attachée. Tish est la bonté et l'espérance incarnée, elle est comme un véritable rayon de soleil dans cette nuit sans fin qui semble être tombée sur les deux familles des jeunes amoureux depuis l'incarcération de Fonny. J'ai trouvé ce personnage féminin extrêmement courageux et inspirant, à l'instar de sa mère, incarnée par la superbe Regina King, qui a bien mérité son Oscar du meilleur second rôle. De manière générale, tous les acteurs qui ont été choisis pour ce film ont été à mes yeux triés sur le volet et incarnent leurs personnages avec brio, de façon très troublante. En effet, je n'ai pas eu l'impression de voir des acteurs jouer, mais de faire véritablement partie de l'histoire et de me retrouver en face d'authentiques personnes, avec leurs démons, leurs rêves, leurs combats et leur rage de vivre, que leurs intentions soient bonnes ou mauvaises. De toute façon, tout est dans la nuance avec Barry Jenkins. Il n'y a pas de gentils ou de méchants, pas de foncièrement mal ou de foncièrement bien. Il n'y a que des individus, avec leurs qualités, leurs défauts, leur vision du monde et leurs ambitions. A nous de savoir ouvrir les yeux et faire ce qui nous semble juste.

Pour conclure, je ne peux que vous engager à aller voir Si Beale Street pouvait parler et à vous faire votre propre avis sur ce film très fort qui mérite résolument d'être vu au moins une fois. Certes, j'aurais voulu que certains de ses aspects soient plus étoffés, rester plus longtemps en compagnie de ce couple dont les deux constituants sont les astres l'un de l'autre et qui nous donne une belle leçon de vie et de courage, mais au moins, cela me donne d'autant plus envie de me plonger dans l'ouvrage originel de James Baldwin qui porte le même nom. Ce sera l'occasion pour moi d'enfin découvrir la plume et l'idéologie de cet auteur incontournable de la littérature afro-américaine. En tout cas, je suis ravie avec ce film-ci d'avoir pu faire l'expérience de la réalisation de Barry Jenkins, de ses plans tout en luminosité, en magie et en poésie, ainsi que de la finesse de son scénario, ici tiré d'un roman passé relativement inaperçu mais pourtant extrêmement important, je n'en doute pas. Je ne doute pas également de la qualité de l'adaptation faite par Barry Jenkins de ce livre, qui saura parler à tout à chacun et nous faire avoir une prise de conscience salutaire sur le monde qui nous entoure. Cela m'encourage à visionner le premier film oscarisé de ce réalisateur, Moonlight, et à suivre de près son travail minutieux et engagé. Je considère donc ce film comme une jolie réussite ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins, 2018, Drame, Années 70, Amour ♥., espoir, confiance, racisme, discrimination, injustice, combat, famille, courage, force, Stephan James, KiKi Layne, Regina King, Colman Domingo, Très bon film, adaptation cinématographique, James Baldwin. ♥
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#Posté le vendredi 01 mars 2019 17:45

Modifié le lundi 18 mars 2019 10:14

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