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FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne

FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
• AUTEUR : Thomas Mariani.
• ANNÉE : 2013 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques - Monde parallèle - Mission - Dangers - Mystère - Humour - Rencontres incongrues - Politique - Menace - Action - Aventure - Danse - Paris - Années 1970...
• PAGES : 413.

Des décennies avant les aventures de Tara Duncan, Autremonde, la planète des sortceliers, est en proie à bien des tourments... Entre une magie capricieuse, des invasions démoniaques et les milliers de complots politiques qui s'y tissent, les Autremondiens ont fort à faire. Autremonde est en émoi ! La Danse de la Licorne, une chorégraphie légendaire capable de rappeler du néant un terrible objet démoniaque, a été retrouvée. Et sur Terre, en plus. Pire encore, un chorégraphe s'est mis en tête de donner une représentation de cette danse maléfique ! Xoholt, le fidèle garde de l'impératrice d'Omois, est chargé de s'infiltrer parmi les humains pour dérober le parchemin qui retranscrit cette variation. Sa mission : tout faire pour éviter que ce sombre sortilège ne tombe entre de mauvaises mains...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome des AutresMondes de Tara Duncan, préquel de la saga Tara Duncan que l'on doit à la seule et unique Sophie Audouin-Mamikonian (SAM pour les intimes). Je dois bien vous l'avouer, ce livre était à ce jour l'un des plus anciens de ma PAL, quatre ans qu'il se languissait dans ma bibliothèque dans l'attente que je le lise et je ne regrette in fine pas de l'y avoir fait patienter.

Je m'explique : à l'époque où je me suis procurée ce roman suite à une opération Deux livres achetés = un livre offert (oui, c'est précis, et vous aviez absolument besoin de cette anecdote, dis donc !), je n'avais lu que le premier tome de la conséquente série littéraire qu'est Tara Duncan et, bien que sachant que l'intrigue de ce premier tome des AutresMondes se déroulait bien avant le début des aventures de la plus célèbre des sortcelières, je me disais que j'y perdrais au change à le lire avant les deux-trois premiers tomes de la saga d'origine et je ne m'y suis pas trompée ! En effet, l'un des aspects les plus plaisants de La Danse de la Licorne étant ses nombreuses et truculentes références à la saga originelle, dont une directe à un élément fort hilarant (de mon point de vue) de son tome deux qui m'a procuré un bonheur tout bonnement incommensurable, il aurait été fort dommage que je passe à côté de ce formidable sentiment de connivence du lecteur qui a déjà poussé la porte de cet univers en découvrant d'abord ce tome introductif aux AutresMondes. Qui plus est, une connaissance somme toute minime de l'univers foisonnant et extrêmement dense crée par SAM est à mon sens essentielle pour débuter sa lecture de La Danse de la Licorne sans se sentir complètement largué. Certes, Thomas Mariani nous réexplique bien tous les aspects de cet incroyable univers mais je trouve tout de même cela mieux de savoir d'emblée qui est qui, quel peuple correspond à quelle définition, quelle contrée, les us et coutumes de tout un chacun grâce à une lecture au moins partielle de la saga originelle. Je rajouterais que l'attachement que j'éprouvais déjà pour la saga-mère (dont je ne peux malheureusement pas continuer ma découverte au vu de cette situation COVID qui m'empêche d'aller en emprunter les tomes suivants à la bibliothèque) m'a permis de m'immerger d'autant plus vite dans cette intrigue assurément palpitante et mouvementée.

Cela mis à part, j'applaudis sincèrement le travail de Thomas Mariani qui est parvenu à respecter l'essence de cet univers, l'imagination débordante de Sophie-Audouin Mamikonian et tout ce que cette dernière a mis en place dans les Tara Duncan, tout en y ajoutant sa propre touche. La Danse de la Licorne s'imbrique parfaitement dans la fresque autremondienne débutée par SAM sans que cela ne soit un vulgaire copié-collé d'une péripétie typique de notre Tara gang ou une bête fanfiction avec toutes les incohérentes, manque d'originalité et autres défauts que ce type d'écrits amateurs peut généralement comporter*. Ici, Thomas Mariani a produit un authentique roman, le début d'un nouveau cycle au sein de l'univers de Tara Duncan qui se tient, avec toute l'inventivité et la dévotion que cette tâche ardue demande. Pour ma part, j'ai véritablement ressenti toute la passion que Thomas Mariani éprouve pour la saga originelle et son sincère désir de prolonger cette expérience unique en son genre qu'est Tara Duncan en apportant sa propre pierre à ce somptueux édifice (spoiler alert : c'est réussi à mes yeux).

Vous l'aurez compris, ce premier volume des AutresMondes de Tara Duncan m'a sans conteste convaincue. Sans être révolutionnaire ou un coup de c½ur absolu, ce roman sera néanmoins parvenu à m'embarquer dans un Paris réinventé par un auteur dont la plume ne manque certainement pas de malice, d'humour et de magie. J'espère sincèrement que le tome deux sera publié un de ces quatre car je ressors tout de même de ma lecture de La Danse de la Licorne avec un certain sentiment de frustration. Le cliffhanger sur lequel l'auteur nous laisse ici est en effet purement et simplement insoutenable et je prie donc pour que la question de la suite et fin des aventures de Nina, Xoholt et tous les autres personnages hauts-en-couleur de ce récit soit un jour de nouveau d'actualité. J'en doute cependant fort étant donné que ce premier tome est paru en 2013 et que depuis, nous n'avons pas eu plus d'infos quant à l'éventuelle parution d'un tome deux (et surtout, aucune date de prévue pour la sortie de ce dernier). Cette chronique sera donc pour moi le moyen de militer à ma façon pour l'écriture et parution de la suite de cette saga. Si je suis parvenue à vous donner envie de découvrir par vous-même ce titre, vous m'en verrez fort heureuse ! ★★★(★)★

Nanette ♥

*Attention, je ne critique en rien l'exercice d'écriture qu'est celui de la fanfiction. Certaines sont par ailleurs très bien écrites et par la suite "officiellement" publiées en format roman. Simplement, je tenais là à préciser que, bien qu'ayant dû inscrire son histoire inédite dans un univers bien défini et déjà existant, Thomas Mariani n'a pas fait l'erreur de débutant de tout remanier à sa sauce sans prendre en compte l'usage spécifique qui est fait de la magie à AutreMonde, les différents peuples et leur façon d'agir, etc. Il a su faire preuve d'inventivité, étoffer cet univers déjà sacrément dense tout en respectant ce qui y était déjà établi.
Tags : Fiche lecture, Les AutresMondes de Tara Duncan, Tome 1 ♥, La Danse de la Licorne, Michel Lafon Poche, Thomas Mariani, 2013, Littérature française, Fantasy jeunesse, créatures fantastiques, monde parallèle, mission, dangers, mystère, humour, rencontres incongrues, politique, menace, action, aventure, danse, Paris, années 1970, préquel, Sophie Audouin-Mamikonian, Très bonne lecture
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#Posté le mardi 17 novembre 2020 07:32

Modifié le mardi 17 novembre 2020 15:03

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soi-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpétrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdument amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/désespéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit c½ur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre c½ur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le jeudi 10 juin 2021 05:19

FICHE LECTURE : Mauvaise graine

FICHE LECTURE : Mauvaise graine
• AUTEUR : Nicolas Jaillet.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Grossesse - Super-pouvoirs - Enquête - Maternité - Action - Violence - Complot - Humour...
• PAGES : 288.

Jeune institutrice, Julie mène une vie tranquille de célibataire sans histoire. La première surprise, c'est ce bébé dans son ventre, arrivé là mystérieusement et pourtant, elle sait bien qu'un enfant, ça ne se fait pas tout seul. La deuxième surprise, plus grande encore, c'est que cette grossesse développe chez elle d'étranges pouvoirs. Ne lui reste plus qu'à mener l'enquête pour comprendre ce qui lui arrive et régler ses comptes...

À mi-chemin entre Kill Bill et Bridget Jones, Mauvaise graine est un roman fantasque et trépidant à savourer sans reprendre son souffle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Mauvaise Graine signé Nicolas Jaillet. Je remercie infiniment La Manufacture de livres (quel joli nom pour une maison d'édition, vous ne trouvez pas ?) pour ce très bel envoi.

Je ne vais pas vous mentir, ce roman fut pour moi une lecture un tant soit peu en demi-teinte. Le postulat de départ avait pourtant de quoi me promettre monts et merveilles : une jeune instructrice qui se retrouve en cloque sans quoi ni ouf, sans le moindre mode d'emploi et surtout... sans comprendre pourquoi. Ben oui, la Julie, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas été chatouillée à un certain endroit si vous voyez ce que je veux dire. J'étais extrêmement curieuse de découvrir de quoi il allait retourner avec ce livre, d'autant plus que l'on nous vend dans le résumé un récit loufoque et trépidant à la sauce Kill Bill mixé à du Bridget Jones en puissance, s'il vous plaît, rien que ça. Et effectivement, j'ai bien retrouvé l'influence de ces deux ½uvres cinématographiques aussi éloignées l'une de l'autre que possible que Nicolas Jaillet est parvenu à rassembler avec beaucoup de brio, bien que la violence et l'adrénaline de Kill Bill finit par rapidement prendre le pas sur les "menus" tracas d'une célibataire terrassée par sa propre existence comme cela peut être le cas pour la so british Bridget Jones. Autrement dit, on n'est pas là pour se déguiser en lapin de playboy histoire de se rendre à un bal de printemps, même si je suis sûre que Julie aurait adoré ça, mais plutôt pour casser des culs, comme le disent les Américains, à la mode hardcore.

Si je me suis délectée de cet aspect tout ce qu'il y a de plus trash et irrévérencieux de ce récit, j'ai en revanche eu du mal à accepter la tournure que prenaient les événements au fur et à mesure que l'on progressait dans l'intrigue. Déjà, j'aurais aimé que l'on me prévienne que Jane the Virgin entrait également dans la composition du combo de choc ayant inspiré la rédaction de ce bouquin complètement déjanté et explosif. L'association tout ce qu'il y a de plus improbable entre le sanguinolent Kill Bill et la rocambolesque aventure amoureuse vécue par l'inénarrable Bridget Jones, c'était à mon sens bien suffisant pour produire un cocktail molotov qui détonne. Maintenant, ajoutez à cela une pincée de Jane the Virgin (au moins pour l'idée de base, la petite, "mauvaise" graine qui fera germer tout le reste) et vous avez... un ovni. Ne vous y détrompez pas, en temps normal, j'aime les ovnis, je m'en fais la plus fervente partisane ; je les plébiscite avec une force et une conviction telle que cela en devient parfois sérieusement indécent. Indécent, ce récit l'est, assurément, et il est tant d'autres choses. Des choses que je n'escomptais au fond absolument pas, et c'est bien là le problème.

En parcourant la quatrième de couverture, je m'étais bizarrement imaginée un scénario beaucoup plus terre-à-terre et centré sur l'amour filial pouvant naître entre une femme et son enfant au moment de la grossesse. Je reste par ailleurs intimement convaincue que les super pouvoirs de Julie et tout le côté "complot/secret défense" qui accompagne ce phénomène clairement surnaturel dans le romans ne constituent in fine qu'une vaste métaphore sur le monde qui nous entoure, sur cette société patriarcale qui viole constamment le corps et l'âme des femmes, qui leur dictent quand et comment elles doivent être ou ne pas être mères, qui les maintiennent à un étage inférieur dans la hiérarchie sociale pour que le mâle dominant soit toujours valorisé. Simplement, j'aurais aimé que tout ceci soit énoncé de façon résolument plus limpide, sans tout le décorum et le sensationnel autour : les effusions de sang, les laboratoires glauques à souhait... D'ailleurs, je ne parviens toujours pas à comprendre le pourquoi du comment, l'origine du n½ud même de l'intrigue, et cela me perturbe profondément. Je pense que je ne suis pas allée à la rencontre de ce roman au bon moment. Je désirais intensément le lire mais je n'étais pas prête à en recevoir le contenu, qui m'a fait l'effet d'un uppercut en pleine figure pendant près de 350 pages. L'intrigue est menée avec intelligence, clairvoyance et beaucoup d'humour onctueusement corsé et décapant, mais je n'ai malheureusement pas su véritablement m'y plonger et en ressortir tout ce qu'il y avait de meilleur. Cependant, je ne m'avoue pas vaincue : je relirai certainement ce livre un jour pour cette fois l'apprécier à sa juste valeur et je ne manquerai pas de découvrir les prochaines parutions de Nicolas Jaillet qui sont autant de promesses de futures expériences livresques pour le moins singulières, je le sais pertinemment.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même ce roman survitaminé mettant en scène une héroïne comme on en rencontre peu et qui a assurément l'art et la manière de rendre coup sur coup. Vous n'aurez sans aucun doute pas envie de vous la mettre à dos au cours de votre lecture, je puis vous le garantir ! Pour ma part, malgré la légère (humhum...) confusion que j'ai pu éprouver à ses côtés au cours des 9 mois de grossesse les plus intenses jamais envisagés, j'ai vécu son brutal éveil à la maternité et sa rage de lionne envers l'univers tout entier comme une authentique catharsis sans les dommages et intérêts. Quoique... Réflexion faite, la vendetta de Julie aura eu de sacrées répercussions sur mon état émotionnel et mental actuel. Vous voilà avertis... ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Mauvaise graine, Nicolas Jaillet, La Manufacture de livres, Littérature française, 2020, Contemporain, Grossesse, super-pouvoirs, enquête, maternité, action, violence, complot, humour, Bonne lecture
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#Posté le vendredi 17 juillet 2020 16:02

Modifié le samedi 25 juillet 2020 05:24

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T4 : Le tombeau du tyran

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T4 : Le tombeau du tyran
• TITRE V.O. : The Trials of Apollo, book 4: The Tyrant's Tomb.
• AUTEUR : Rick Riordan.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, guerre...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Zeus est vraiment excessif dans ses châtiments, non ? Faire de moi, Apollon, un simple mortel, passe encore. M'imposer deux trois petites épreuves avant de regagner l'Olympe, pourquoi pas ? M'envoyer protéger le Camp Jupiter d'une armée de morts-vivants et affronter une deuxième fois le redoutable Python, je dis stop, je ne joue plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du quatrième tome de la saga Les Travaux d'Apollon signée Rick Riordan. Ou quand le maître de la fantasy mythologique (je ne sais pas si cela existe mais si c'était le cas, Rick Riordan en serait assurément le maître) nous pond encore un chef d'oeuvre d'humour et d'émotion !

Comme vous le savez sûrement, j'éprouve une tendresse toute particulière pour le personnage divin d'Apollon tel qu'il est traité par Rick Riordan. Ce dernier a en effet su insuffler au Dieu du soleil, de la musique, de la poésie et de la médecine entre tant d'autres choses une humanité à fleur de peau qui ne cesse jamais de m'émouvoir. Néanmoins, et en dépit de tout l'amour qui je ressens à son encontre, ce tome encore plus que les autres m'a rappelé qu'en tant que divinité, Apollon, comme l'essentiel des autres dieux du panthéon gréco-romain, a accompli dans le passé bien des actes condamnables et qu'il s'agissait donc là d'un personnage nettement plus nuancé qu'il n'y paraissait, avec en outre une zone d'ombre résolument conséquente pour un Dieu du soleil. Pour ma part, cela m'a fortement embêtée que l'on me rappelle ainsi de la même manière qu'on me foutrait une belle poire en pleine figure que le monstre vert qu'est la jalousie, bien pire que n'importe quelle créature mythologique un tant soit peu affamée qu'Apollon a pu et peut encore et toujours rencontrer au cours de ses folles péripéties, a souvent eu raison de mon génie du tir à l'arc et que les actions abominables dont le soleil de mes jours livresques (oui, en amour, il n'y a assurément pas de limites, surtout en matière de petits surnoms affectueux tout ce qu'il y a de plus ridicules et pompeux) a été à l'origine, même si elles ont été perpétrées il y a de cela plus de 4000 ans, restent irréversibles. Cela a considérablement noirci mon tableau concernant cette lecture et surtout mon rapport très spécial à la divinité des prophéties (il a tellement d'attributs mon Apollon, c'est juste fou - c'est le meilleur en même temps) dans un premier temps. Cependant, j'ai très vite réalisé que Rick Riordan n'y pouvait rien de rien : en effet, il ne peut pas réécrire les mythes en en modifiant la substantifique moelle, cela est impossible et même sacrilège, en particulier pour un professeur d'histoire comme lui. En revanche, il peut s'approprier des personnages mythologiques tels qu'Apollon (mais pas que lui, loin s'en faut) et en tirer les bons enseignements. Malgré ses crimes (à ce stade là, ce ne sont plus de simples erreurs, ce serait un euphémisme éhonté), Apollon va nous prouver qu'il est digne de son statut de dieu, de héros central de sa propre saga épique, notamment en se remettant constamment en question et en avançant pas à pas sur le chemin de sa rédemption. Même si cela était déjà le propre des écrits de Rick Riordan dans leur ensemble, Le tombeau du tyran met particulièrement l'accent sur des valeurs et des qualités telles que le courage, la sagesse, l'entraide, l'estime de soi et l'abnégation et nous apprend avant toute chose qu'il est possible de changer, que cela, contrairement à tout le reste, est tout sauf un mythe et qu'un être ne naît pas foncièrement mauvais. Il ne tient qu'à nous de faire les bons choix en choisissant entre autres de ne jamais emprunter la voie la plus facile. Il y aura certes bien des embûches en apparence insupportables tout au long du chemin mais le voyage comme la destination en vaudront largement la peine comme ce quatrième tome me l'a habilement prouvé.

Autre point que je souhaitais rapidement aborder : comme dans les tomes précédents, la rocambolesque quête d'Apollon nous permet de renouer avec des protagonistes issus des Héros de l'Olympe, pour mon plus grand bonheur. Ces derniers m'avaient tellement manqué, tout autant qu'ils sont, et cela m'a procuré une immense fierté de découvrir ce qu'ils sont devenus, à savoir des guerriers redoutables qui ne baissent jamais les bras quelque soit le combat à affronter et qui nous donnent ainsi de formidables leçons de vie qui de mon côté resteront gravées, en plus de constater qu'ils vont tous à peu près bien - enfin, façon de parler dans les romans de Rick Riordan. Par ailleurs, je ne vous remercie pas de m'avoir flanqué la plus grosse trouille de ma vie de lectrice, monsieur ! Je risque d'avoir diantrement du mal à vous pardonner, vous savez... Plus sérieusement, Rick Riordan a le don de vous faire à chaque fois vivre de véritables ascenseurs émotionnels sans en éprouver le moindre remords. C'est tout lui, ça, et cela finira bien par causer un jour ma perte...

Pour conclure, je ne vous recommanderai jamais assez la saga des Travaux d'Apollon. De l'action, de l'aventure, un humour ravageur qui vous fera rire aux éclats (ou à tout le moins vous donnera le sourire jusqu'aux oreilles) à presque chaque ligne, un suspens souvent à la limite de l'insoutenable... Tout y est pour vous faire passer un moment de lecture absolument mémorable ! Désormais, il me tarde de dévorer le tome cinq car oui, la saga ne sera pas une tétralogie comme cela avait été auparavant annoncé, oh joie ! En même temps, Rick Riordan n'aurait pas pu nous laisser sur une telle fin, c'était tout bonnement impensable de clore la série de cette effroyable façon... Je vais donc maintenant ronger mon frein en attendant la parution française de ce cinquième et normalement ultime tome qui à n'en pas douter sera encore meilleur que le précédent, comme toujours avec un auteur d'exception tel que Rick Riordan. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Comment reconnaître un cauchemar d'un simple rêve ? Si on y brûle des livres, c'est sans doute un cauchemar. »
Tags : Fiche lecture, Les travaux d'Apollon, Le Livre de Poche Jeunesse, Tome 4 ♥, Littérature américaine, Rick Riordan, 2019, Jeunesse, Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 25 mai 2020 08:07

Modifié le mercredi 03 juin 2020 06:31

FICHE LECTURE : The Bane Chronicles

FICHE LECTURE : The Bane Chronicles
• AUTRICES : Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson.
• ANNÉE : 2014 (ETATS-UNIS).
• GENRE(S) : Fantastique, Young Adult.
• THÈMES : Aventure, histoire, sorcellerie, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, guerre, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, préjugés, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, générosité, blessures, humour...
• PAGES : 507.

Ma chronique du tome 1 de The Mortal Instruments - Renaissance : ici.

It's not easy being Magnus Bane. As a warlock, he's often called upon to fix the problems of others. His life as been long, and his loves have been many. And Magnus as a way of making sure he's at the right plae at the right - or perhaps wrong - time. The French Revolution, Prohibition, the great blackout of NYC, the first great battle between Valentine and the New York Institute... Magnus was there, and usually in the middle of it. But smuggling Marie Antoinette out of France is nothing compared to loving a vampire like Camille Belcourt - Or having a first date with Alec Lightwood.
Though Magnus's tale is far from over, these stories shed a little light on his often inscrutable character. What happens when an immortal warlock goes mad ? Are all Herondales as problematic as Will ? ( Answer : yes ) What exactly happend at the Hotel Dumort ? How did Raphael Santiago become a vampire ? What do you buy for your shadowhunter boyfriend when you're not really dating ? And why was Magnus banned from Peru ?
Magnus will never be able to tell all of his tales. No one would believe him. But here are 11 stories that fill in some of the blanks- stories he probably wishes had never gotten out.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du recueil de nouvelles The Bane Chronicles que l'on doit aux plumes conjointes de Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan. Étant une grande fan (doux euphémisme) de la saga The Mortal Instruments et plus particulièrement du personnage de Magnus Bane, je me devais de découvrir ce titre... et qu'est-ce que j'ai bien fait de lui laisser sa chance !

En effet, je me suis tout simplement délectée de ma lecture de ce superbe ouvrage mettant sous le feu des projecteurs le plus extravagant et extraordinaires des sorciers, mon chouchou entre tous, j'ai nommé Magnus Bane, le Grand Sorcier de Brooklyn (eh oui, rien que ça !) Mais avant de véritablement entrer dans le vif du sujet, je tenais à préciser que les Chroniques de Magnus Bane existent bel et bien en français sous ce titre par ailleurs mais uniquement en format numérique et à l'unité. C'est-à-dire que, si vous désirez vous pourlécher les babines comme moi des rocambolesques aventures de Mr. Bane en version française, il faudra pour cela vous les acheter une par une. Sachant qu'il y en a onze en tout, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique comme option d'acquisition. Pour ceux que cette merveilleuse, que dis-je, cette somptueuse, cette éblouissante version hard back intéresseraient, sachez que l'anglais employé par Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan est relativement facile à comprendre. Bon, je ne vous cache pas que la première nouvelle a été plutôt difficile d'accès pour moi mais il s'agissait là plus d'un manque de motivation (je n'ai bizarrement pas l'habitude de lire en V.O. et j'ai donc dû me forcer un peu au départ) que d'une réelle complexité au niveau du vocabulaire ou de la grammaire. Certains termes m'ont paru obscures, je le reconnais, mais c'est surtout le degré de décadence et de folie de cette nouvelle d'introduction qui m'a particulièrement décontenancée, je l'avoue sans honte aucune. En même temps, je ne pouvais pas en attendre moins des récits de voyage de l'illustre Magnus Bane ! Fort heureusement, une fois passée cette expérience au Pérou fort déroutante, j'ai pu me plonger sans problème dans la suite des abracadabrantes péripéties qui ont ponctué l'existence immortelle de mon Magnus adoré et je dois bien reconnaitre que je me suis régalée à ce que les trois autrices nous dévoilent ainsi l'un des nombreux pans de la palpitante vie de ce dernier parcelle par parcelle, en faisant habilement durer le plaisir.

C'est notamment l'un des aspects de The Bane Chronicles qui m'a le plus séduite : l'indéniable respect apporté à la personnalité de ce personnage absolument incomparable à aucun autre. Cassandra Clare a décidément bien choisi ses deux formidables acolytes d'écriture pour prendre soin de son remarquable bébé d'encre et de papier scintillant comme une entière constellation d'étoiles au mieux. Par moments, j'avais presque envie d'en pleurer tant Magnus était... Magnus, fidèle au poste, ce mélange inénarrable de fantaisie, de sarcasme et de tendresse qui me fait fondre comme neige au soleil. L'ensemble des nouvelles dégageaient cette aura de bienveillance et de soleil à son zénith et cela m'a juste mis le sourire jusqu'aux oreilles. Je ne vous mentirai pas en disant que cela a été tout rose tout du long, bien au contraire. L'immortalité de Magnus lui a procuré bien des rencontres humaines et aussi bien des souffrances, entre autres celle d'être le témoin privilégié du désarroi d'autrui... mais pas seulement. Magnus en a vu des vertes et des pas mûres et l'on vit un véritable ascenseur émotionnel à ses côtés au fur et à mesure qu'on l'accompagne au fil des siècles. Personnellement, je ne regrette pas d'avoir remonté le temps avec lui au gré de ses souvenirs même si j'en ai sacrément pris pour mon grade. Mais pour un personnage aussi exceptionnel que Magnus, je suis prête à porter tout le poids du monde sur mes épaules (Miss Mélodrame le retour !).

Concernant ma nouvelle préférée, je n'en ai pas spécialement une. Je dirais que chacune des onze nouvelles de ce recueil, à l'exception de la première (bien qu'elle fut fort divertissante à découvrir) a su toucher quelque chose au plus profond de moi, m'ébranler, me donner le besoin irrépressible de rire aux larmes ou au contraire de pleurer comme une madeleine. Malgré tout, je reste particulièrement séduite par les trois dernières nouvelles du recueil qui sont consacrées au couple Magnus et Alec. C'est simple, dès qu'il s'agit de Malec, j'en ai le c½ur qui bat instantanément plus fort. C'est selon moi l'un des meilleurs One True Pairings qui soit. Ils me mettent des étoiles plein les yeux à chaque fois et leur potentiel comique à eux deux est juste... divin. Je suis tombée amoureuse de leur histoire d'amour, un point c'est tout.

Pour conclure, je recommanderais la lecture de The Bane Chronicles à tout fan de The Mortal Instruments qui se respecte. Après, si vous n'êtes pas des fans numéro 1 de notre irremplaçable sorcier comme cela est mon cas, cela ne vous enchantera pas forcément de lire un ouvrage de plus de 500 pages dédié à son vécu. Dans ce cas là, je vous recommande fortement la lecture des trois dernières nouvelles du recueil dont je viens à l'instant de parler, les 9, 10 et 11, où vous verrez resurgir des noms extrêmement familiers et des personnages bien connus de la saga mère que j'ai pour ma part pris un immense plaisir à retrouver. Une certaine Isabelle Lightwood m'avait particulièrement manquée et je dois bien admettre qu'elle n'a certainement pas perdu de sa superbe ; à mes yeux, elle est toujours aussi incroyable, quelle femme ! Au fond, chacune de ces nouvelles vous fera renouer des liens avec des protagonistes déjà croisés dans The Mortal Instruments et The Mortal Instruments : les Origines probablement pour votre plus grand bonheur (le mien en tout cas a été assuré !). In fine, il ne s'agit pas tant de l'histoire de la vie de Magnus en soi mais plutôt de comment ce dernier a eu un impact conséquent et généralement bénéfique sur l'existence de bien des êtres. On ne pourrait s'en passer d'un sorcier comme ça, je vous le dis moi ! Et cet époustouflant recueil me l'a assurément confirmé ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, The Bane Chronicles, Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson, Lecture V.O., Littérature américaine, 2014, Fantastique, Young Adult, Aventure, histoire, sorcellerie, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, guerre, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, préjugés, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, générosité, blessures, humour, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 29 mai 2020 15:43

Modifié le mercredi 03 juin 2020 05:45

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