Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 46 149 Visites
  • 5 045 Kiffs
  • 23 439 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

430 archives

  • FICHE LECTURE : Je t'aime jusqu'au bout du monde
  • FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
  • FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
  • FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
  • FICHE LECTURE : Miguel, dauphin rebelle

649 fans

  • lolo-cine-2020-21
  • Akueriasu
  • MoonCalled
  • Emilie075
  • thekissingbooth

382 sources

  • Bibliotekk
  • Larson-Brie
  • Riverdale-source
  • Mila-Kunis
  • ianninasource

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

60 articles taggés noirceur

Rechercher tous les articles taggés noirceur

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
​ 5 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu
• TITRE V.O. : The Land of Roar.
• AUTRICE : Jenny McLachlan.
• ANNÉE : 2019 (ROYAUME-UNI ; FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Amitié - Famille - Enfance - Grandir - Maturité - Affection - Amour inconditionnel - Danger - Mystère - Noirceur - Imaginaire - Espoir - Courage - Entraide - Merveilleux - Dragons - Sorciers - Épouvantails - Corbeaux - Sirènes...
• PAGES : 346.

Arthur en est sûr : il y a un sorcier dans le grenier de son grand-père. Pourtant, il va entrer au collège et n'est plus le petit garçon qui, avec sa s½ur jumelle Rose, s'était inventé un monde imaginaire dans le grenier. Un Royaume rempli de choses qu'ils aimaient : des dragons, des sirènes, des sorciers ninjas ; et d'autres qui les effrayaient... Aujourd'hui, le Pays de Groaar est presque oublié et, de toute façon, Arthur et Rose ne jouent plus ensemble.
Mais quand leur grand-père disparaît sous ses yeux, Arthur n'a plus le choix : il doit retrouver le chemin du Royaume. Se pourrait-il que Groaar soit... réel ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman jeunesse Moi, Arthur, maître du royaume perdu signé Jenny McLachlan et paru en France aux éditions Auzou. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.

Que vous dire si ce n'est que j'ai été complètement embarquée par ma lecture de ce titre qui me promettait moult aventures magiques et qui m'a in fine entraînée dans une odyssée féérique encore plus folle et captivante que je ne l'escomptais ? Très sincèrement, j'ai vécu mon périple à Groaar comme si j'y étais. Je voyais devant moi la Forêt enchevêtrée, la Route Magique et les abominables zombies-épouvantails comme si cela était devenu ma nouvelle réalité. A bien des égards, ce récit m'a rappelé de nombreux univers ayant bercé mon enfance et ne m'étant jamais véritablement quitté, tels le Pays imaginaire de Peter Pan et de ses enfants perdus, le Fantasia de L'Histoire sans fin ou bien encore le fameux Pays d'Oz régi par le célèbre magicien éponyme. En rédigeant cette chronique, je me rends compte que cette histoire ébouriffante est truffée de bien d'autres références encore à de grands classiques de la littérature jeunesse et à des contes de fées que je n'ai jamais cessé de chérir au plus profond de moi et rien que ce détail qui vous semblera peut-être de peu d'importance me donne envie d'y replonger séance tenante afin de reconnaître d'autres intrigues bien aimées dans les méandres de Groaar et les profondeurs de ses eaux.

Moi, Arthur, maître du royaume perdu, ce sont aussi des protagonistes diantrement attachants auxquels il est tout aussi aisé de s'identifier, des illustrations à tomber par terre que l'on doit au talentueux Ben Mantle et qui facilite d'autant plus notre immersion dans ce monde merveilleux des plus extraordinaires, une plume toute aussi vivante et colorée avec laquelle on accroche dès les premières lignes et que l'on suivrait jusqu'aux confins de cette contrée dont il nous reste encore tant à découvrir mais surtout un message des plus véridiques et émouvants. En effet, la leçon que je retiendrai de cette lecture, c'est qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves d'enfant. On doit certes à un moment charnière de notre vie les renier un tant soit peu afin d'aller de l'avant et de faire de nouvelles expériences qui nous permettront de nous construire et de devenir la meilleure version de nous-même mais il ne faut cependant pas les oublier pour autant. Jenny McLachlan nous enseigne avec beaucoup de subtilité et de sagesse que continuer à cultiver notre part d'imagination et préserver notre innocence d'enfant toute notre vie durant, loin de nous rendre faibles ou bizarres, fera de nous les adultes les plus remarquables et admirables qui soient.

Vous l'aurez compris, je pense, mais j'ai été totalement séduite par la créativité de l'autrice, par la richesse de son écriture, la profondeur et la complexité de son univers et de ses personnages. J'en redemande encore et rien que de savoir que le tome deux de cette formidable épopée doit normalement paraître chez nous en 2020, j'en ai le c½ur bondissant de joie et les yeux constellés d'étoiles à la façon de la robe de Prosecco, l'étalon étincelant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Moi Arthur maître du royaume perdu, Jenny McLachlan, Littérature anglaise, 2019, Jeunesse, fantastique, magie, Famille ♥, Amitié ♥, enfance, grandir, maturité, affection, Amour inconditionnel ♥, danger, mystère, noirceur, imaginaire, espoir, courage, entraide, merveilleux, dragons, sorciers, épouvantails, corbeaux, sirènes, coup de coeur ♥
​ 3 | 23 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 15 juillet 2020 07:26

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 05:31

FICHE LECTURE : Le Collège maléfique - T1 : Le Marche-Rêves

FICHE LECTURE : Le Collège maléfique - T1 : Le Marche-Rêves
• AUTRICE : Cassandra O'Donnell.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Adolescence - Pouvoirs - Surnaturel - Magie - Noirceur - Mystère - Acceptation de soi - Différence - Apprentissage - Grandir - Amitié - Démons - Aventure - Relation père/fille - Complicité - Humour...
• PAGES : 320.

Quand les cauchemars deviennent réalité...

Pendant 13 ans, Emma Dreamaker avait réussi à cacher ses pouvoirs, échappant ainsi à la vigilance du ministère. jusqu'au jour où elle reçoit sa lettre d'admission pour le collège maléfique où sont rassemblés tous les enfants dits "Spéciaux", en opposition aux êtres humains ordinaires considérés comme étant "Normaux". Emma n'a plus le choix, elle doit entrer dans cette école étrange qui dissimule de terrifiants secrets. Qui est ce garçon qui l'appelle au secours dans ses rêves? Pourquoi Hell, un jeune sorcier tout ce qu'il y a de plus prometteur, cherche-t-il à la protéger? Peu à peu, Emma plonge dans un monde sombre et inconnu, peuplé de monstres et de démons. Un monde qu'elle va devoir affronter si elle veut survivre...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la toute nouvelle saga fantastique jeunesse signée Cassandra O'Donnell, j'ai nommé Le Collège maléfique. Je remercie infiniment les éditions Flammarion Jeunesse pour cet envoi absolument somptueux. Avouez que la couverture et les finitions de ce livre ne donnent qu'une envie : se jeter dessus séance tenante. C'est bien là ce que j'ai fait, plus affamée que j'étais qu'un Groumpf (vous comprendrez en lisant ce roman), et je ne le regrette assurément pas !

Pour commencer, j'ai tout bonnement adoré l'atmosphère singulière de ce roman. Il s'agit peut-être d'un titre jeunesse, mais je peux vous garantir que j'ai eu bien des sueurs froides en en découvrant le contenu ! Il faut dire que les rêves plus vrais que nature de notre jeune héroïne sont pour le moins effrayants et ajoutent un sacré piment au récit. Pour ma part, j'ai ressenti les ondes cauchemardesques émises par cet ouvrage des pieds à la tête et je me suis laissée complètement embarquée par les folles et démoniaques péripéties nocturnes de nos tout jeunes "Spéciaux" qui ne manquent certainement pas de cran, de culot et d'ingéniosité. S'ajoute à cela le fait indéniable que ce fameux "Collège maléfique" dégage une aura bien particulière : sous ses apparences élégantes et raffinées se cache en effet une noirceur et un sadisme insoupçonnés qui n'auront pas manqué de me faire frémir à maintes et maintes reprises...

Le deuxième gros point fort de ce récit réside indubitablement en ses personnages. Certes, Emma paraît au premier abord être ce que l'on pourrait appeler une "protagoniste-type" de ce genre de récits fantastiques pour enfants/jeunes ados, dans le sens où il s'agit d'une jeune héroïne orpheline d'un parent dotée de pouvoirs extraordinaires dont elle aimerait fortement être débarrassée. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais il n'empêche que, quand on voit les dégâts que produisent les rêves d'Emma dans le monde réel, on peut parfaitement comprendre pourquoi elle souhaiterait tant n'être qu'une fille comme les autres !

Et puis, au fond, malgré le fait qu'Emma reste une héroïne "standard" d'un point de vue purement scénaristique, je me suis pour ma part instantanément attachée à elle. Notre marcheuse de rêves en herbe ayant sa personnalité qui lui est propre, je l'ai trouvée d'emblée extrêmement attendrissante et tout ce qu'il y a de plus intéressante à suivre dans ses songes et tranches de vie les plus mouvementés. Croyez bien que l'on ne s'ennuie jamais avec elle ainsi qu'avec sa joyeuse bande qui m'a été tout ce qu'il y a de plus sympathique à intégrer. Si je me suis tout particulièrement attachée au personnage de Groumpf, ou la créature la plus mignonne et hilarante qui soit au monde et sur laquelle on peut toujours, et je dis bien TOUJOURS, compter, les autres personnages ne sont pas non plus en reste tant ils sont bien écrits et leurs répliques juste savoureuses à souhait. Ils ont de la verve, du sarcasme et de la gentillesse à revendre et ça, ça ne pouvait que me plaire, inévitablement !

Enfin, je dirais que l'un des atouts majeurs de ce livre pourrait se résumer en un seul mot, ou devrais-je dire nom : Hell. De mon côté, j'ai fangirlé telle une gamine de 12 ans (qui en a en réalité 21, oh joie) sur ce protagoniste bien trop mature, manipulateur et ténébreux pour son âge. Vous l'aurez compris, le personnage de Hell comporte pas mal de clichés à lui tout seul (tout est dans son prénom, après tout, ça annonce direct la couleur) mais pour être tout à fait franche, je n'en ai rien à fichtre : j'aime ce jeune sorcier d'amour et j'ai hâte de voir comment sa relation avec notre intrépide et fabuleuse Emma va évoluer !

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à laisser sa chance au Marche-rêves. Les protagonistes sont attachants et bien construits, l'intrigue tient résolument la route avec notamment une flopée de rebondissements dont vous n'allez certainement pas revenir, je puis vous le garantir, et une ambiance halloweenesque qui se place là même au mois de juin ! En clair, sous ses apparences trompeuses de premier tome de saga fantastique jeunesse tout ce qu'il y a de plus "basique" (Dieu que je déteste ce mot si réducteur), le Marche-rêves en a clairement sous le capot et augure une série livresque éminemment prometteuse comme seule Cassandra O'Donnell sait nous en proposer. Personnellement, il me tarde de retourner entre les quatre murs du collège maléfique dès la rentrée, à mes risques et périls ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Comment ai-je pu mettre un point final à cette critique sans vous parler ne serait-ce qu'une seule minuscule fois du travail d'illustrateur juste à couper le souffle de Jean-Mathias Xavier ? Franchement, je ne me comprends pas des fois... La qualité remarquable de son coup de crayon alliée à la plume pétillante et à l'imagination débordante de Cassandra O'Donnell, cela fait de véritables étincelles, de quoi vous en mettre des étoiles plein les yeux, vous pouvez me croire sur parole !
Tags : Fiche lecture, service de presse, Flammarion Jeunesse, Le collège maléfique, Tome 1 ♥, Le marche-rêves, Cassandra O'Donnell, Littérature française, Jeunesse, fantastique, Adolescence, pouvoirs, surnaturel, magie, noirceur, mystère, acceptation de soi, différence, apprentissage, grandir, amitié, démons, aventure, relation père/fille, complicité, humour, Très bonne/excellente lecture
​ 3 | 47 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 02 juillet 2020 10:23

Modifié le samedi 04 juillet 2020 07:56

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters
Saga traduite en français

• AUTRICE : Richelle Mead.
• ANNÉE : 2007 (ETATS-UNIS) ; 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy, roman ado.
• THÈMES : Adolescence - High School life - Vampires - Protection - Magie - Amitié - Amour impossible - Famille - Deuil - Noirceur - Mystère - Suspens - Pouvoir - Secret - Passion - Jalousie - Rivalité - Romance - Apprentissage - Humour...
• PAGES : 332.

Rose Hathaway is a dhampir, half-vampire and half-human, who is training to be a guardian at St. Vladimir's Academy along with many others like her. There are good and bad vampires in their world: Moroi, who co-exist peacefully among the humans and only take blood from donors, and also possess the ability to control one of the four elements - water, earth, fire or air; and Strigoi, blood-sucking, evil vampires who drink to kill. Rose and other dhampir guardians are trained to protect Moroi and kill Strigoi throughout their education. Along with her best friend, Princess Vasilisa Dragomir (Lissa), a Moroi and the last of her line, with whom she has a nigh unbreakable bond. Rose is able to feel Lissa's emotions through her bond and can sometimes enter her body without Lissa knowing when her emotions are too strong. Rose and Lissa ran away from their school, the Vampire Academy, two years ago and survive through the use of compulsion and by feeding off of each other. They had been moving from places to places, but this time, they got caught by the school guardians and returned to their school.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la célèbre saga d'urban fantasy pour ados Vampire Academy par Richelle Mead. Je ne vous cacherai pas qu'avant même que je n'entame ce roman, j'avais peur que ce dernier ne me plaise pas. En effet, il est loin le temps où la littérature vampirique pour adolescents était mon genre de prédilection. Je dirais même que c'est une lubie qui m'est très rapidement passée. Et pourtant, je me suis surprise à apprécier le premier tome de cette saga pétrie de sang qui coule et de mystère bien plus que je ne l'aurais imaginé de prime abord !

Pour commencer, j'ai énormément aimé la plume de Richelle Mead, simple mais rondement efficace. Je l'ai trouvée pour ma part rafraîchissante, pétillante, et elle ne manque assurément pas de mordant, c'est le cas de le dire. Elle vous embarque dès la première ligne et ne vous relâche plus avant que le livre ne soit terminée. Une chose est sûre, si vous avez un niveau intermédiaire ou même débutant (avec quelques solides bases tout de même) en anglais et que vous souhaitez commencer à avoir des lectures plaisir dans cette langue, il n'y a pas mieux que Vampire Academy comme galon d'essai ! De mon côté, j'ai un très bon niveau d'anglais en général mais je n'ai pas du tout l'habitude de réaliser mes lectures quotidiennes en V.O. et c'est Vampire Academy m'a permis de sérieusement me mettre dans le bain, qui m'a donné le coup de pouce dont j'avais bien besoin pour me faire entrer une bonne fois pour toutes dans le merveilleux univers des lectures en V.O. Vous l'aurez compris, si vous cherchez une écriture originale travaillée et truculente à souhait mais suffisamment simple d'accès, Vampire Academy saura sans aucun doute vous procurer votre bonheur !

Un autre point du roman qui m'a définitivement séduite, c'est la façon dont l'autrice a choisi de réorganiser la société vampirique avec d'un côté les Moroi et de l'autre les Strigoi. Richelle Mead a tout bonnement réinventé le mythe du vampire en inventant la caste des Moroi, ces vampires qui vieillissent comme le commun des mortels et ont une connexion toute particulière à la nature, ce qui est normalement un comble pour nos enfants de la nuit qui sont généralement des morts vivants et donc par essence contre-nature. Ici, les Moroi sont non seulement profondément attachés à cette dernière mais en plus, ils pratiquent une magie reliée aux cinq éléments (façon Witch, vous voyez). J'ai justement hâte d'en apprendre plus sur cette sorte de Wicca que l'on enseigne aux étudiants Moroi et sur les spécialisations qui peuvent se révéler à eux. Last but not least, on inculque aux Moroi à être particulièrement pieux ; leur attache à la religion est aussi forte que celle à la nature et cela m'a autant fait hurler de rire que sincèrement touchée au vu du fait que je suis croyante/pratiquante moi-même d'une religion. Dans l'ensemble, j'ai adoré la façon dont la Vampire Academy fonctionnait, les cours qui y sont enseignés tant aux Moroi qu'à leurs futurs protecteurs mi-humains mi-vampires que sont les novices Dhampirs et il me tarde désormais de passer plus de temps au sein de cette vénérable institution et notamment de découvrir d'où émane véritablement la rivalité/haine entre les Moroi et les Strigoi qui quant à eux correspondent bien plus à la figure du vampire sanguinaire et ayant pleinement embrassé la tentation du mal et du pouvoir absolu des ténèbres telle qu'on se l'imagine usuellement.

Passons maintenant à ce qui fâche (il fallait bien que cela explose à un moment donné). Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai bien failli abandonner ma lecture de ce premier tome ou à tout le moins faire une pause abrupte dans ma progression car, même si ce dernier se lit super bien et que j'étais la plupart du temps totalement prise dans le feu de l'action, j'ai trouvé la narratrice de l'histoire tout bonnement insupportable. Rosemarie, Rose pour les intimes, est à mon sens l'archétype même de la nana qui se veut rebelle pour le simple plaisir d'être rebelle et donc de faire chier son petit monde (et non par réel souci de défendre ce qui lui semble être juste) ; qui parce qu'elle possède d'indéniables compétences naturelles dans sa formation de Dhampir se permet de prendre ses camarades de classe et même le corps enseignant de l'académie de haut alors qu'elle a encore énormément de choses à apprendre, à commencer par savoir faire preuve d'une sacrée dose d'humilité. Arrogante, inconsciente, Rose croit tout savoir mieux que tout le monde dans un premier temps et cela ne nous la rend pas forcément sympathique au demeurant, vous me le concéderez. Cependant, je suis malgré tout parvenue à m'attacher à elle car elle n'a en réalité pas un mauvais fond. Mais surtout, ce qui m'a le plus émue chez elle, c'est l'amour inconditionnel qu'elle voue à sa meilleure amie Lissa et qui est tout ce qu'il y a de plus réciproque. La sincérité et la puissance de leur amitié n'ont pas manqué de m'ébranler et de me faire in fine aimer ces deux filles qui sont l'incarnation même du néologisme "attachiante" qui peut au passage aussi s'appliquer à pratiquement tous les protagonistes de ce récit. Je regrette malgré tout que leur comportement irresponsable à toutes deux soit justifié à la fin de l'intrigue de façon un peu trop facile à mon goût. Certes, l'autrice a eu le mérite de chercher une explication tangible à leurs actions irrationnelles et l'on se ferait presque avoir mais cela n'a pas pris avec moi. Malgré tout, je suis passée outre au vu de l'évolution que connaît notamment le personnage central de Rose au fil du récit. La petite fille impertinente va laisser la place à un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui est désormais prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même, quitte à constamment en passer par un labeur des plus ardus (la vie des gardiens n'est pas de tout repos après tout, bien au contraire), et cela a fait sincèrement chaud au c½ur à constater.

Là où je ne pardonne pas à Richelle Mead en revanche, c'est concernant l'emploi (si je puis appeler cela ainsi) fait des origines ethniques de Rose. Je m'explique : avant de lire ce roman, j'ai d'abord visionné son adaptation cinématographique sortie il y a de cela quelques années maintenant et que j'avais trouvée fort divertissante au demeurant mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le fait est qu'en débutant ce roman, j'avais gardé en tête l'interprétation de Zoey Deutsch en tant que Rosemarie. Sauf que voilà, aussi talentueuse Zoey Deutsch soit-elle, et croyez bien que j'apprécie beaucoup cette actrice en temps normal, elle reste... tout ce qu'il ce qu'il y a de plus caucasienne. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que, dans la saga livresque originelle, le personnage de Rose avait des origines à la fois écossaises et turcs, qu'elle était de ce fait métisse et qu'elle avait tout particulièrement héritée du physique oriental de son père, avec entre autres un teint basané et des cheveux noirs de jais. Rien à voir avec Zoey Deutsch, donc. Déjà que ne pas représenter l'ethnie d'un personnage à l'écran par souci probablement de choisir une actrice à la fois blanche et plus connue que ne l'aurait été une jeune actrice orientale, c'est franchement moyen... Mais le pire du pire à mes yeux, c'est que j'ai eu la très désagréable impression que Richelle Mead n'avait pas choisi de faire de Rose une jeune fille au teint mat originaire du Proche/Moyen-Orient pour que les lectrices venant de cette région du monde puissent se sentir représentées, mais plutôt pour justifier l'attrait que la plupart des étudiants de la gente masculine Dhampirs et Moroi éprouvent à l'égard de notre fougueuse héroïne. Vous comprenez, une Moroi, même mortelle, reste une vampire, ce qui signifie que son taux de mélatonine est et restera drastiquement bas toute sa vie durant donc pas de beau teint hâlé pour faire saliver les crocs de ses messieurs. Et puis, les filles Moroi ne se nourrissant pas comme le commun des mortels, sont d'authentiques planches à pain qui ne peuvent de ce fait que difficilement attirer ces jeunes mâles en rut. Rose, elle, c'est autre chose ! Rose a pile les bonnes formes là où il faut, Rose est appétissante, exotique... Pas besoin de vous faire un dessin à ce stade : le seul intérêt des origines orientales de Rose et des attributs physiquement visibles qu'elle en a hérité, c'est de faire d'elle une bombasse à laquelle il est impossible de résister, ni plus, ni moins. Le superbe message de superficialité que cela fait passer, je vous jure ! Cela m'a mise hors de moi, je puis vous l'assurer... C'est tellement dommage car la plume et l'imaginaire de Richelle Mead valent assurément le détour mais ça, ça, c'est franchement moche, quoiqu'on en dise. Je ne vais pas m'appesantir plus avant là-dessus, vous avez compris le message, mais très sincèrement, cela me fait de la peine et, même si je compte lire les autres tomes de la saga, je n'oublierai certainement pas cet affront envers les personnes, en particulier les filles/femmes, d'origine turque/arabe qui ont dû se sentir extrêmement mal à l'idée d'en être réduites ainsi à de simples objets sexuels...

Pour conclure, malgré la pléthore de clichés propres à la littérature ado que ce premier tome de Vampire Academy peut comporter (je pense entre autres à l'ambiance purement et simplement toxique qui règnerait dans les high schools typiquement américaines où tous les coups bas sont permis pour gagner en popularité), j'ai su tout de même y trouver mon compte et une certaine profondeur à laquelle je ne m'attendais pas, je le reconnais. Après, cela reste avant toute chose une lecture sans prise de tête et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment donc, quoiqu'il arrive, j'aurai été satisfaite de mes soins. Et puis au fond, ces jeunes adultes malmenés par leurs hormones auront réussi à un tant soit peu me faire fondre, je ne peux pas le nier. Il faut dire que selon moi, la fin de ce premier tome sauve sérieusement les apparences : je l'ai en effet trouvée plus mature/mûrie que le reste du roman, avec un rythme et des réflexions un peu plus posées et des personnages qui ont enfin décidé de garder la tête froide et de suivre leur bonne intuition. Sans mentir, je serais très heureuse de tous les retrouver dans la suite de la saga ! Cela promet d'être sensuel et sanglant tout ça ; la bataille entre Moroi et Strigoi ne fait que commencer et je suis prête à m'y retrouver au beau milieu à mes risques et périls ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Lecture V.O., Vampire Academy, Blood Sisters, Tome 1 ♥, Richelle Mead, 2007, 2010, Littérature américaine, Urban fantasy, Roman ado, Adolescence, high school life, vampires, protection, magie, amitié, amour impossible, famille, deuil, noirceur, mystère, suspens, pouvoir, secret, passion, jalousie, rivalité, romance, apprentissage, humour, bonne/très bonne lecture
​ 4 | 27 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 17 juin 2020 09:51

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:16

FICHE LECTURE : Circus Mirandus - T2 : La Femme Oiseau

FICHE LECTURE : Circus Mirandus - T2 : La Femme Oiseau
• TITRE V.O. : The Bootlace Magician.
• AUTRICE : Cassie Beasley.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS), 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Cirque - Magie - Amitié - Famille - Enfance - Grandir - Maturité - Affection - Amour inconditionnel - Danger - Mystère - Noirceur - Colère - Espoir - Courage - Entraide - N½uds - Merveilleux...
• PAGES : 571.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Un miracle a conduit Micah au Circus Mirandus. Il en faudra un autre pour le sauver. Micah a réalisé son rêve : le jeune garçon vit désormais au Circus Mirandus en tant qu'apprenti du Plieur de Lumière. Tout semble pour le mieux dans le plus magique des mondes, entre la découverte de ce lieu surprenant et la maîtrise de ses pouvoirs. Mais c'est sans compter sur sa terrible grand-mère, la Femme Oiseau, qui a juré de se venger du cirque.
Micah et le Plieur de Lumière ont-ils une chance de défaire ses plans machiavéliques ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux de la saga Circus Mirandus, La Femme Oiseau, signée Cassie Beasley et parue aux éditions Auzou. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.

Ayant tout bonnement adoré le premier tome, il me tardait de retrouver mon formidable petit Micah pour d'autres mémorables et fabuleuses aventures au sein de ce cirque pas comme les autres. Un aspect d'ailleurs de ce second tome que j'ai particulièrement apprécié, c'est celui d'avoir pu enfin faire la connaissance de l'ensemble des membres de ce merveilleux cirque. En effet, si dans le premier tome, on se focalisait essentiellement sur le Plieur de Lumière qui reste là encore la personne au sein du cirque de laquelle notre attachant jeune héros se sent le plus proche, ici, on apprend à connaître ses collègues et cela m'a procuré un bonheur incommensurable. C'est simple, je me suis sentie extrêmement proche de ces personnages remarquables, magiques jusqu'au bout des ongles, qui ont pour objectif dans leur quotidien d'apporter un peu de paix et de lumière aux enfants afin de préserver la part d'innocence qui réside en chacun d'eux. Si ce n'est pas le plus beau métier du monde, ça ! Plus sérieusement, je me suis sentie comme appartenir à cette joyeuse troupe solidaire dont aucun des membres n'est laissé pour compte, même quand face aux pires catastrophes. Et croyez moi, ils vont tous devoir en affronter dans ce tome-ci ; de quoi vous en hérisser les poils !

Un autre point du récit qui m'a extrêmement plu, même si j'ai trouvé cela triste tout à la fois, c'est que l'on sent que notre personnage principal, l'émouvant Micah, a grandi, mûri depuis le tome 1. Certes, il croit toujours en la magie en ce bas monde, comme au début de sa folle épopée, mais ce n'est malgré tout plus le petit garçon rêveur qui écoutait les histoires rocambolesques de son grand-père la bouche grande ouverte comme si on lui procurait du pain béni. Micah s'est rendu compte depuis de la cruauté et de la noirceur du monde, de l'incroyable et troublante complexité de ce dernier qui est capable depuis des millénaires d'abriter le pire comme le meilleur. Cela m'a attristée de parfois voir mon magicien en herbe d'ordinaire si joyeux et créatif à ce point désillusionné et en colère mais Micah tire les bonnes leçons de cette rage. Il comprend que s'abaisser au niveau des individus vils qui peuplent ce bas monde et qui font parfois même partie de sa propre famille ne lui apporterait strictement rien si ce n'est de l'amertume et un dégoût profond de lui-même. De Micah le petit garçon intrépide et candide, on est passés à Micah le pré-adolescent sage mais au c½ur toujours aussi pur, quand bien même certaines personnes (une en particulier mais je n'en dis pas plus) essayent de le corrompre, et vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis fière de sa fantastique évolution. Micah ira loin dans la vie et il a encore beaucoup à apporter au Circus Mirandus, j'en suis persuadée. Sa place est là-bas, cela ne fait aucun doute.

Enfin, histoire de tout de même soulever un minuscule bémol à ce récit : j'ai trouvé que la femme oiseau qui donne pourtant son titre à ce second (ou deuxième ? Je l'espère vivement) tome arrivait bien tardivement dans l'intrigue. Certes, on ressent bien la menace que celle-ci représente tout au long de l'intrigue, telle une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, un danger imminent et effroyable qui, comme évoqué un peu plus haut, m'a véritablement donné des sueurs froides. Néanmoins, j'aurais tout de même souhaité que cette fameuse femme oiseau soit plus présente et surtout en apprendre plus sur elle que ce que le tome in nous en avait déjà dévoilé. Cependant, il semblerait que l'autrice n'ait pas jugé cela nécessaire et je peux tout à fait le comprendre : Cassie Beasley a en effet tenu à faire passer un message tout particulier à travers cette antagoniste et je l'ai trouvé pour ma part tout ce qu'il y a de plus clair et pertinent. Sans rancune, donc.

Pour conclure, malgré le léger désappointement que j'ai éprouvé face au traitement accordé à celle qui est censée être le personnage phare de ce second tome, et qui l'est d'une certaine façon tout ce qu'il y a de plus tonitruante et déroutante, j'ai autant adoré ce roman que son prédécesseur. Il est certes différent mais tout aussi poignant et authentique dans les émotions qu'il véhicule, et je puis vous assurer qu'il vous en fait passer par une sacrée palette ! En le lisant, j'ai eu envie de rire, de pleurer, de me cacher sous ma couette mais surtout, j'ai ressenti un amour juste incommensurable pour la quasi-totalité de ses personnages, une boule de chaleur au creux du ventre qui ne m'a plus quitté depuis que j'ai refermé ce livre et c'est bien là tout ce qui importe, non ? En clair, ce second tome de Circus Mirandus a été une franche réussite de mon côté et j'escompte bien qu'il ait une suite ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Auzou, service de presse, Circus Mirandus, La Femme Oiseau, Cassie Beasley, 2019, 2020, Jeunesse, Fantastique, Cirque, Magie, Amitié, Famille ♥, Enfance, grandir, maturité, affection, Amour inconditionnel ♥, danger, mystère, noirceur, colère, espoir, courage, entraide, noeuds, merveilleux, Littérature américaine, Tome 2 ♥, coup de coeur ♥
​ 2 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 13 juin 2020 08:14

Modifié le lundi 15 juin 2020 09:41

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • ... 12
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile