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FICHE FILM : Les Filles du Docteur March

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
ADAPTATION DE ROMAN | 2019 | RÉALISÉ PAR GRETA GERWIG | 2 H 15 | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, ÉCRITURE, FAMILLE, AMITIÉ, ROMANCE | AVEC SAOIRSE RONAN, EMMA WATSON, FLORENCE PUGH, TIMOTHÉE CHALAMET...

➜ Une nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March qui s'inspire à la fois du grand classique de la littérature du même nom et des écrits personnels de Louisa May Alcott. Relecture inédite et intimiste du livre, Les Filles du Docteur March est un film à la fois atemporel et actuel où Jo March, alter ego fictif de l'auteur, repense à sa vie.

ஜ MON AVIS : /!\ Attention, risque de spoiler ! /!\

Une énième revisite moderne et lumineuse du chef d'½uvre originel mais qui manque cependant d'un petit supplément d'âme pour être véritablement mémorable !

Dimanche dernier, je suis allée voir la nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March signée Greta Gerwig. Je remercie pour cela infiniment Lecteurs.com qui m'a fourni deux places de cinéma pour ce film en échange d'une chronique. Place donc à ma critique.

Je me suis rendue à la séance avec ma petite poupée, j'ai nommé ma mamoune chérie, qui affectionne énormément cette histoire, et en particulier la version qui en a été faite en 1994. Pour ma part, je suis moi aussi très attachée à cette réinterprétation à mon sens juste culte de cet immense classique de la littérature jeunesse qui, en réalité, se lit ou se redécouvre à tous les âges. Moi même, je n'ai pas hésité à le dévorer à plusieurs reprises au cours de ma pré-adolescence avec chaque fois le même plaisir non dissimulé.

Vous l'aurez sûrement compris, j'attendais in fine beaucoup de cette nouvelles adaptation des Quatre Filles du Docteur March et je ne vous cache pas que je ressors un tant soit peu déçue de mon visionnage. L'esprit du livre originel est bien là, son essence est parfaitement respectée à mes yeux, les acteurs campent à merveille les différents personnages de cette histoire absolument magnifique, inoubliable et poignante, la bande soundtrack est à certains moments d'une beauté vertigineuse et l'esthétisme du film est à tout point de vue impeccable. En clair, je n'ai clairement rien à redire sur la forme et le fond de ce long-métrage... ou presque.

Pour être tout à fait honnête avec vous, ce qui m'a gênée avec Les Filles du Docteur March, c'est sa narration. Greta Gerwig a pris le parti de commencer en quelque sorte son récit par la fin et ensuite d'alterner tout du long entre fragments choisis de ce qui pourrait être appelé le passé, avec 1864 et la fin de la Guerre de Sécession qui s'amorce, et le présent sept ans après, soit en 1871, dessinant ainsi deux temporalités en apparence bien distinctes mais pourtant ici presque constamment entremêlées. Ce choix de dérouler le fil narratif de cette façon ne me dérange pas le moins du monde habituellement. Je le trouve même extrêmement stimulant pour le spectateur et cela fait montre d'une certaine originalité et ingéniosité de la part de l'équipe scénaristique ; c'est probablement d'ailleurs pour cela que Greta Gerwig a décider d'adopter ce procédé bien particulier : afin de se démarquer de ce qui avait déjà pu être fait du matériel originel des Quatre Filles avec des adaptations à la pelle qu'on ne compte en effet même plus depuis le début du vingtième siècle.

J'imagine qu'il s'agit effectivement là d'une manière tout ce qu'il y a de plus inédite de raconter cette histoire qui plus est connue de tous (à moins d'habiter dans une grotte). Néanmoins, je reste intimement convaincue que ce n'était pas la meilleure façon de développer ce type d'intrigue, qui repose à mon sens essentiellement sur une certaine linéarité, un schéma narratif certes très classique avec une chronologie traditionnelle partant d'un point A à un point Z, pour ainsi dire réglée comme du papier à musique, mais qui a cependant su faire ses preuves. Ici, cela aurait selon moi permis de mieux comprendre les relations entre les divers protagonistes et surtout de mieux les ressentir. Ce n'est là que mon humble opinion, mais le fait de n'avoir droit qu'à de simples moments choisis qui se succèdent sans qu'ils ne soient reliés par une réelle continuité, à tout le moins par une continuité immédiate, notre petit cerveau devant d'abord reconstituer le puzzle en rassemblant l'ensemble des pièces pour pouvoir par la suite enfin assimiler les informations qu'on lui a distillé au compte-gouttes, nous empêche véritablement de prendre la pleine mesure des sentiments tout de ce qu'il y a de plus intenses qui unissent les formidables figures de cette folle aventure historique, familiale et romantique. En écrivant cela, je pense notamment aux tandems Jo & Laurie, Laurie & Amy et surtout Jo & Friedrich, dont je trouve l'histoire commune complètement bâclée, ce qui m'a rendu leur amour partagé assez peu crédible, même si je ne vous cache pas avoir versé ma petite larme lors de la déclaration de leurs sentiment amoureux réciproques l'un envers l'autre.

En réalité, ce qui m'a perturbée par dessus tout, ce n'est pas tant l'absence d'authenticité vis-à-vis des émotions véhiculées par le film car elles sont justement d'une sincérité tout bonnement désarmante, mais plutôt un cruel manque d'approfondissement, d'apesanteur concernant les états d'âme et la complicité naissante entre certains personnages. Et ce problème là aurait pu à mes yeux être réglé grâce à une temporalité unique qui aurait ainsi donné lieu à un schéma narratif peut-être simplifié, moins élaboré et brillant d'intelligence et de complexité, mais qui aurait beaucoup mieux rendu justice à la teneur émotionnelle de l'intrigue ainsi donc qu'à la puissance des liens qui se tissent entre certains personnages. Ces relations prennent des années à se construire, des sentiments extrêmement intenses et vrais comme ceux-là ont en effet besoin de tout autant de temps pour bourgeonner, toute cette évolution interne et externe dans le cadre familial et celui du voisinage/ de la communauté s'inscrit dans un cadre spatio-temporel bien précis, assurément rigoureux. Or, j'avais l'impression désagréable en regardant le film que tout allait trop vite (c'est d'ailleurs ce qu'un des personnages déclare à un moment donné : « Tout est allé si vite ») et que cette précipitation, qui ne sied guère ce genre de films/séries period drama dont le corps scénaristique a tendance à s'étaler dans le temps et dans l'espace pour plus de réalisme et d'intensité dramatique, desservait totalement la crédibilité et l'impact global du film.

Pour ne pas conclure sur une note entièrement négative vis-à-vis de la narration des Filles du Docteur March, j'ai tout de même trouvé qu'à certains moments-clés, les parallèles dessinés entre le passé et le présent étaient tout à fait justifiés et mettaient pour le coup véritablement l'émotion de la scène en question au centre de l'attention, ce qui m'a justement tiré parfois une petite larmichette pour parler familièrement tant j'étais bouleversée, pour ne pas dire sérieusement ébranlée, par ce qui se déroulait à l'écran. Une séquence magistrale du film sera même parvenue à me toucher en plein c½ur, au sens tout ce qu'il y a de plus littéral du terme, tant elle m'a semblé avoir été faite pour moi, que ce soit au niveau du message qu'elle fait passer que de la manière dont les deux actrices concernées ont réussi à la porter à bout de bras grâce à leur impressionnante et tout bonnement remarquable performance.

Pour conclure, je dirais donc que Les Filles du Docteur March est un film très touchant et plaisant à regarder, qui va à mes yeux au-delà du simple divertissement sur fond historique. Néanmoins, et comme tant de fois avec les sorties cinéma que j'ai pu faire ces derniers mois (exception faite de Joker, ce pur chef-d'½uvre), il m'a manqué ce petit je-ne-sais-quoi indescriptible qui aurait tout changé. Cependant, cela ne m'empêchera pas de vivement vous encourager à aller le voir et de mon côté, de découvrir les autres longs métrages que Greta Gerwig a pu réaliser ! Il me tarde en effet de désormais découvrir le reste de son travail qui me réserve, j'en suis certaine, de belles surprises ! ★★★★★

Nanette ♥

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
Source gif : stardustkylos (tumblr).
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Les filles du Docteur March, Greta Gerwig, adaptation de roman, Louisa May Alcott ♥, 2019, Drame, cheminement, imagination, intelligence, féminisme, tendresse, bonheur, écriture, famille, Amitié ♥, Romance ♥, Saoirse Ronan ♥, Emma Watson ♥, Florence Pugh, Timothée Chalamet, très bon film
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#Posté le samedi 18 janvier 2020 09:41

Modifié le samedi 18 janvier 2020 10:10

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
ADAPTATION LIBRE DE ROMANS | 2019 | CREEE PAR MOIRA WALLEY-BECKET D'APRÈS LES RÉCITS DE LUCY MAUD MONTGOMERY | 10 EPISODES DE 45 MIN. | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, POÉSIE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, LIBERTÉ D'EXPRESSION, DISCRIMINATION, TOLÉRANCE, ESPOIR, MIRACLE, FAMILLE, AMITIÉ, AMOUR | AVEC AMYBETH MCNULTY, LUCAS JADE ZUMANN, GERALDINE JAMES, R.H. THOMSON...

➜ L'histoire d'une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l'affection de son nouvel entourage. Dans les années 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d'accueil atterrit par erreur dans le foyer d'un frère et d'une soeur qui n'ont jamais quitté la demeure familiale, affectueusement nommée les Pignons Verts. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Ma chronique du Bonheur au bout du chemin/Anne of Green Gables : ici.

ஜ MON AVIS : Très probablement l'une de mes programmes télévisés préférés de ces dernières années, pour ne pas dire le meilleur. Une série au savant goût de miracle qui me semble avoir été faite sur mesure pour moi et qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours et à jamais.

Hier, j'ai terminé la saison trois d'Anne with an E. Je m'étais promis de visionner cette saison le plus lentement possiblement afin de pouvoir pleinement la savourer et ainsi digérer le fait qu'il s'agirait de la dernière. Mais comme toujours quand il s'agit de ma chère Anne, je n'ai pas pu résister et je me suis enfilée les épisodes sans même m'accorder le temps de dire « OUF ! ». Résultat : j'ai fini par littéralement fondre en larmes comme une belle loque encore incapable de se remettre de ce qu'elle vient de vivre à l'heure où elle vous écrit ces lignes.

J'ai hésité avant de rédiger cet article car Anne compte tellement pour moi et il me tenait ainsi tout spécialement à c½ur de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir vous dire et de trouver les bons mots pour rendre justice à cette remarquable série comme elle le mérite. Tout bien considéré, j'ai in fine décidé de laisser ma spontanéité et mon c½ur prendre le pas sur ma raison ou toute forme de solennité parce qu'au fond, Anne, c'est avant tout une histoire de sincérité - celle du c½ur, de l'esprit et de la pensée. Je vais donc m'accorder le droit de m'exprimer librement sans craindre de ne pas en faire assez ou assez bien.

Honnêtement, je vous le déclare sans détour : Anne with an E et plus particulièrement le domaine des Pignons Verts, c'est comme ma seconde maison. Cela a beau être un endroit fictif, tout comme l'ensemble du merveilleux petit village d'Avonlea, mais cela n'empêche pas qu'il s'agit de mon chez-moi, plus que n'importe quel recoin de cette grande et fabuleuse planète.

Le foyer et la communauté d'accueil de ma formidable Anne, c'est tout simplement le refuge de mon âme et cette saison trois me l'a confirmé d'autant plus que les deux précédentes. J'ai été entre autres profondément ébranlée de constater que nos écoliers d'Avonlea avaient bien grandi, qu'ils formaient désormais tous une véritable famille, une équipe soudée qui a su tirer le meilleur de chacun de ses membres, même des éléments les plus récalcitrants, dans le but de défendre des valeurs justes, nobles, fondamentales, que l'on prend aujourd'hui pour acquises alors que c'était et que cela reste loin d'être le cas. Si au départ, j'étais assez gênée que la réinterprétation faite du cheminement d'Anne par Moira Walley-Becket s'éloigne autant du canon originel tel qu'il avait été imaginé par Lucy Maud Montgomery, j'ai considéré par la suite qu'il s'agissait là d'une idée de pur génie que celle de faire se sentir concernés par nos thématiques sociétales actuelles Anne, ses amis et même les adultes de la bourgade, qui m'ont eux aussi épatés au cours de cette saison trois. Cette dernière m'a permis de réaliser d'à quel point tous les protagonistes de cette fantastique histoire, petits ou grands, avaient mûri, évolué, et surtout pris conscience de leur valeur respective, de l'importance de leur voix et de leurs idéaux. Personnellement, je me suis sentie extrêmement fière de chacun d'entre eux et définitivement appartenir à l'incroyable et résolument surprenante société d'Avonlea. Les adieux n'en furent que plus dur.

Sans vous mentir, j'ai eu l'impression que l'on m'arrachait le c½ur et qu'on me l'exposait hors de ma poitrine en regardant cette saison finale. Le tout dernier épisode m'a quant à lui purement et simplement achevée, réchauffé et brisé le c½ur tout à la fois pour des raisons que je ne peux expliciter ici. Ce n'est pas là mon rôle, c'est tout ce que je peux vous dévoiler.

Comme vous l'aurez certainement remarqué, telle une Anne bis, j'ai une légère tendance à l'exagération lyrique et depuis que je suis la série, je le revendique sans rougir. Le personnage indescriptible d'Anne (avec un "e", ne l'oublions pas) et son spectaculaire voyage initiatique m'ont fait comprendre la beauté inouïe, grandiose, d'être différent ou devrais-je dire particulièrement insolite. Ce qui me faisait autrefois me demander ce qui ne tourne pas rond chez moi me rend ainsi aujourd'hui indubitablement heureuse d'être telle que je suis. Je peux assurément me targuer avoir de nombreux points communs avec l'authentique fille du feu, la seule et unique pirate du lac aux mille miroirs, celle au c½ur fort et courageux, j'ai nommé Anne Shirley-Cuthbert et il s'agit très sincèrement de ma plus immense joie et fierté. Je vous le dis, cette série m'a apporté tellement de choses : le courage d'être moi, de ne pas avoir honte de mes goûts, de ma personnalité, de mes rêves et de mes opinions, de pouvoir le regarder dans la glace et de me sourire sans hypocrisie aucune. Lorsque ma Junette m'a annoncé la sortie de la première saison d'Anne with an E en mai 2017, j'ai failli m'en pincer tant cette opportunité inespérée de retourner me ressourcer au sein de la somptueuse bulle de romantisme et de poésie tragique d'Anne aka la princesse Cordélia me semblait être à ce moment-là pour ainsi dire irréelle, trop belle pour être vraie. Et pourtant, c'est devenu une réalité qui a su dépasser toutes mes espérances. Je ne remercierai jamais assez celle que je surnomme ma petite et incurable Dory de m'avoir introduite à l'extraordinaire épopée introspective et sentimentale de l'inénarrable et irremplaçable Anne, d'abord par le biais de la série de téléfilms Le Bonheur au bout du chemin puis avec cette production-ci signée CBS et distribuée à l'internationale par Netflix. De faire l'expérience d'une telle aventure à la fois romanesque et tout ce qu'il y a de plus humaine, cela n'a pas de prix.

À l'heure actuelle, je ne dirais pas qu'Anne with an E a pris la place du Bonheur au bout du chemin dans mon c½ur. Les deux adaptations à mon sens n'ont pas lieu d'être comparées car elles dégagent chacune leur propre aura, elles ont leur identité et leur impact bien distincts. Néanmoins, Anne with an E est celle des deux qui sera parvenue à véritablement me bluffer au fil des saisons car cette série a accompli la prouesse de sortir des sentiers battus du genre period drama (que j'aime infiniment, ne vous y trompez pas) pour nous proposer un contenu d'une pertinence, d'une justesse et d'une force absolument magistrale. Cette saison trois en particulier m'aura fait vivre d'authentiques instants de grâce d'une magnificence juste exceptionnelle, ahurissante. Rien que d'y repenser, j'en ai encore les bras ballants. Que cela est frustrant de ne rien pouvoir vous dire et de demeurer ainsi évasive ! Mais je ne tiens pas à vous gâcher toutes les somptueuses surprises que cette saison trois vous réserve, je ne le me pardonnerai jamais autrement.

Pour ce qui est mon tandem favori de la série, qui représente aussi indéniablement mon duo chouchou de tous les temps tout couples fictifs confondus, à savoir Anne et Gilbert, ces deux-là m'auront fait vivre de sacrés ascenseurs émotionnels au cours de cette troisième saison. J'ai bien failli y rester tant l'équipe scénaristique est parvenue à maintenir le suspens les concernant, et ce jusqu'au bout du bout ! Cependant, je leur pardonne mille fois sans aucune hésitation pour toutes les frayeurs qu'ils m'ont causée parce que leur admirable complicité, leur saisissante alchimie est tout bonnement. Ces deux-là sont faits pour être ensemble, il n'y a pas de doute à avoir. Pour ma part, je chéris ce ship de tout mon être. THEY ARE DEFINITELY ENDGAME (oui, en majuscules, en rouge, souligné et en gras pour que le message passe plus vite).

En bref, j'ai quitté mon couple favori Anne et Gilbert (Shibert pour les fans hardcore dont je fais résolument partie) ainsi que le reste des habitants d'Avonlea le c½ur lourd mais aussi empli de félicité et d'un amour débordant et incommensurable à l'égard de ce superbe microcosme de verdure, de magie et de vitalité. Par fidélité pour cette époustouflante série, je garde toujours espoir qu'elle soit reprise par un autre diffuseur et ainsi renouvelée pour une saison quatre qui serait assurément légitime au vu de tout le potentiel encore non développé des arcs narratifs que les showrunners ont dû clore dans la précipitation (mais avec toujours autant de minutie et de soin par respect pour la fandom et le reste des téléspectateurs) ; mais en attendant, le dénouement de cette saison trois m'a fait l'effet d'une page qui se tourne, d'un énième chapitre entier de ma vie qui s'achève afin de laisser la place à une nouvelle histoire qui commence déjà à s'écrire sans que j'en prenne forcément conscience pour le moment. Je croise fort les doigts pour qu'Anne with an E ait la suite qu'elle mérite. S'il y a bien une chose que cette série m'a inculquée, c'est qu'il faut croire aux miracles car ils existent, ils sont présents tout autour de nous sous de multiples formes et expressions. Donc à mes yeux cette sorte de mettre d'adieux équivaudrait plus à un au revoir tout ce qu'il y a de plus temporaire. De toute manière, quoiqu'il advienne, nos c½urs à Anne et moi resteront à tout jamais accrochés. Kindred spirits forever. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

PS : Promis, je vous posterai également mon avis sur les saisons 1 et 2. C'est en cours de rédaction !

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
Source gif : Broken inside (we♥it).
Tags : Fiche série, Anne with an E, Saison 3 ♥, adaptation de roman, 2019, Moira-Walley Becket, Anne aux pignons verts, Lucy Maud Montgomery, Drame, cheminement, imagination, intelligence, poésie, féminisme, tendresse, bonheur, liberté d'expression, discrimination, tolérance, espoir, miracle, Famille ♥, Amitié ♥, Amour ♥., Amybeth McNulty, Lucas Jade Zumann, Geraldine James, R.H. Thomson, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 11 janvier 2020 10:05

Modifié le samedi 18 janvier 2020 09:46

FICHE FILM : L'oiseau bleu

FICHE FILM : L'oiseau bleu
ADAPTATION DE PIECE DE THEATRE | 1940 | RÉALISÉ PAR WALTER LANG | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUETE, FAMILLE, BONHEUR, EGOISME, SOUFFRANCE, ENFANCE, APPRENTISSAGE, GRANDIR, BIENVEILLANCE, MIRACLE, AMOUR | AVEC SHIRLEY TEMPLE, JOHNNY RUSSELL, GALE SONDERGAARD, EDDIE COLLINS...

➜ Mytyl et son frère Tyltyl partent à la recherche de l'Oiseau bleu du bonheur au cours d'un voyage fantastique à travers passé, présent et futur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de mon dernier petit plaisir cinématographique qui va sans aucun doute rapidement devenir l'un de mes films doudous, j'ai nommé L'oiseau bleu de Walter Lang avec à l'affiche l'un des plus grands monstres sacrés du septième art à mes yeux, à savoir Shirley Temple.

En effet, j'ai toujours été fascinée par cette figure emblématique de l'âge d'or d'Hollywood sans que je puisse véritablement m'expliquer pourquoi. Il y avait quelque chose chez cette enfant star aux boucles innombrables et parfaites en tout point de différent, d'à part qui n'a jamais manqué de me subjuguer. Et puis, cette grande dame qu'était l'inoubliable Shirley a connu un extraordinaire destin qui ne peut que laisser sans voix. Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois (promis !)...

En bref, cela fait fort longtemps qu'il me tient à c½ur de visionner l'intégralité de la très dense (en pourtant si peu de temps) filmographie de cette grande actrice. Cet objectif m'a toujours trotté dans un coin de la tête sans jamais que je ne cherche à l'atteindre véritablement (c'est paradoxal, je sais). C'est ainsi que j'ai déniché inconsciemment, sans le vouloir, L'oiseau bleu sur YouTube (je vous mets le lien ici). Vous l'aurez deviné, je n'ai pas hésité un seul instant à regarder ce long-métrage et... grand bien m'en a pris. Ce film et moi étions fait pour nous rencontrer et le moment ne pouvait pas mieux tomber avec les fêtes de Noël qui approchent à grand pas. L'oiseau bleu est effectivement un véritable conte de fées, idéal pour une fin d'année réussie où il est important de prôner des valeurs magnifiques et essentielles telles que la générosité, la bonté, l'hardiesse, l'abnégation et surtout, l'humilité.

L'oiseau bleu va totalement dans ce sens, nous narrant l'histoire à la période de l'Avent de Mytyl, fillette capricieuse et égoïste qui se désespère chaque soir de ses mauvaises actions et de ses paroles vénéneuses et cherchant impitoyablement la clé du bonheur. Une marraine la Bonne fée va alors la mettre en quête de l'oiseau bleu, celui qui serait enfin capable de combler son désir le plus ardent de félicité absolue. Shirley Temple, qui était alors sans le savoir je pense au crépuscule de sa courte mais tout à fait honorable et exceptionnelle carrière au sein de l'univers plein de paillettes et de poudre aux yeux d'Hollywood, incarne avec brio la jeune Mytyl, personnage peu sympathique au demeurant de prime abord mais qui a su tout de même profondément me toucher au vu de la formidable évolution qu'il connaît au fil de l'intrigue. Et puis, au fond, difficile de jeter la pierre à cette fillette car nous lui ressemblons tous un peu : toujours éternellement insatisfaits sans se lasser, sans jamais essayer de prendre conscience de toutes les richesses que nous possédons en notre for intérieur, celles qui n'ont pas de prix, et de nous en contenter, rechignant à tendre la main vers l'autre et à le faire profiter de notre part de lumière. Tout comme pour Mytyl et ses drôles de compagnons, à savoir son adorable petit frère Tyltyl à l'innocence absolument charmante et désarmante, la fourbe et terrifiante chatte Tylette et le chien Tylo d'une fidélité exemplaire métamorphosés en êtres humains le temps d'un rêve tout bonnement extraordinaire, le film nous donne une sacrée bonne leçon en matière d'humanité, de dignité et de décence et on en ressort le c½ur fondu comme du beurre chaud sur une tartine (merci L'accro du shopping pour cette citation que j'adore réutiliser à toutes les sauces) et les yeux larmoyants (I'M NOT CRYING, YOU ARE). Je reconnais que le film a plutôt mal vieilli avec ses effets spéciaux des temps anciens (on était en 1940, ils ont fait comme ils ont pu, les pauvres, et ce n'était déjà pas si mal !), son esthétique imparable en mode "contes de Grimm et vêtements bavarois in the place" et sa représentation des enfants pas encore nés comme de véritables petits angelots en culottes extra courtes, c'est le cas ici de le dire, mais je me fiche totalement de son côté ultra kitsch. Bien au contraire, non seulement le charme a en réalité opéré sur moi à 200% mais en plus, cette façon très old-fashioned dans le fond et dans la forme de raconter des histoires n'empêche pas le message d'être limpide comme de l'eau de roche et d'être toujours aussi, et je dirais même plus que jamais, pertinent aujourd'hui.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à prendre votre ordinateur, à vous installer confortablement avec votre plaid sur les genoux et votre chocolat chaud à portée de main et à vous laisser emporter par L'oiseau bleu, dont la simplicité du propos émeut et donne fortement envie de se secouer afin de pas passer à côté de la vie et de ses beautés qui sont bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser. En clair, un film sincère et merveilleux qui dégage une magie indescriptible, celle du cinéma d'antan comme on n'en fait guère plus ! COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, L'oiseau bleu, Adaptation de pièce de théâtre, 1940, Walter Lang, Fantastique, conte de fées, quête, famille, bonheur, égoïsme, souffrance, enfance, apprentissage, grandir, bienveillance, miracle, amour, Shirley Temple ♥, Johnny Russel, Gale Sondergaard, Eddie Collins, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 08 décembre 2019 15:44

Modifié le dimanche 08 décembre 2019 16:27

FICHE LECTURE : Le Goût du Bonheur

FICHE LECTURE : Le Goût du Bonheur
• AUTRICE : Angéline Michel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Amour, romance, romantisme, amitié, travail, famille, projet de vie, île, dépaysement, Italie, Angleterre, Sicile, Londres, distance, secret, passé, révélation, courage, détermination, entraide, soutien, humour, espièglerie, enthousiasme, bonheur, spontanéité, aller de l'avant, oser, espoir, voyage, aventure, expériences, joie, ravissement, bien-être, confiance, affection, attachement, défi, risques, solidarité, inspiration...
• PAGES : 288.

Valentina coule des jours paisibles sur sa petite île au large de l'Italie avec son fidèle acolyte à quatre pattes, Ferdinand, et travaille dans un bar.

À Londres, Laure fait ses premiers pas en tant que journaliste, et tous les moyens sont bons pour épater le rédacteur taciturne qui la chaperonne.

Tout oppose les deux jeunes femmes jusqu'à l'apparition inopinée d'une seule et unique photographie qui va bouleverser leurs existences à jamais...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman au titre extrêmement attrayant, Le Goût du Bonheur, et à l'histoire qui me promettait entre autres du dépaysement en veux-tu en voilà, notamment en me faisant voyager en Italie, terre de mes racines maternelles ; une aventure humaine tout ce qu'il y a de plus poignante et bouleversante et de l'Amour (oui, avec un grand A, carrément) et de la Joie (avec un grand J aussi - pourquoi pas ?) à profusion. Et je peux désormais confirmer que ce roman a su tenir toutes ses promesses de mon côté du moins. Je remercie infiniment les éditions J'ai Lu pour ce ravissant envoi accompagné d'un tote-bag résolument pratique car large et résistant. Parfait pour transporter une multitude de livres en tous genres donc ! Et puis, je peux balader ma sincère affection pour ce roman en particulier partout comme ça avec ce sac en toile à son effigie. Plus sérieusement, merci du fond du c½ur à la maison d'édition et à la community manager pour leur patience et leur gentillesse. Maintenant que les remerciements sont faits en bonne et due forme, place à ma critique sur ce livre au charme juste ravageur !

Très honnêtement, je me demande encore à l'heure actuelle pourquoi je n'ai pas lu ce bouquin plus tôt. J'ai en effet un peu relayé ce SP aux oubliettes à l'époque, plus que de raison je dois l'avouer. Mea culpa. Et non seulement j'ai manqué à tous mes devoirs à cette période particulière de mon année 2019, tiraillée que j'étais en mes études, mon petit boulot et le blog, mais j'avais d'autant plus tort sur toute la ligne car ce roman n'aurait pas du tout été contraignant à lire à cet instant précis de ma vie étudiante vu qu'il se lit pour ainsi dire à vitesse grand V. Pour ma part, je l'ai trouvé tout bonnement « impossible à lâcher », c'est clairement le mot. Si vous cherchez un titre qui vous fera vivre un véritable moment d'évasion et de détente, foncez sans hésiter sur celui-ci ! Pour ma part, j'avais la sensation indéniablement jouissive, euphorisante, grisante (bref, tous les synonymes de ces adjectifs s'appliquent ici) d'être comme enveloppée dans une bulle réconfortante, dans un plaid bien douillet et extrêmement agréable en le lisant, ou devrais-je dire en le dévorant goulument telle l'une des succulentes et si alléchantes pâtisseries de Lisbeth (quel magnifique prénom au passage, J'ADORE ! ♥) - et pourtant, je n'aime absolument pas ça (les pâtisseries) de base alors juste CHAPEAU à l'autrice pour m'avoir ne serait-ce que de donner envie de goûter aux petites merveilles de cette auto-entrepreneuse de talent qu'est ma Lili d'amour (quand je commence à donner des surnoms aux personnages du récit, c'est que ça sent très bon dans l'air) !

Cette transition parfaite, bien que tout à fait involontaire, me permet d'aborder la question des protagonistes de cette fabuleuse histoire que j'ai tous trouvés profondément humains et indubitablement attachants. On adorerait avoir une telle famille de sang et de c½ur qui nous donne assurément envie de nous secouer, de garder espoir et d'ouvrir les yeux face aux petites beautés de la vie qui changent en réalité tout une fois qu'on en prend conscience, ça, je peux vous le garantir. A ce niveau-là, j'ai notamment énormément apprécié le fait que l'autrice ait su contourner habilement la plupart des clichés propres à ce genre de la littérature dite feel good de laquelle je suis fort peu coutumière à cause des fameux stéréotypes caractéristiques de ce type de publications, également souvent empreintes du libellé "romance" (ce n'est pas au c½ur de l'intrigue dans les romans feel good mais j'ai remarqué en voulant me penchant un peu plus sur ce sujet que ça y jouait tout de même un rôle important la plupart du temps), justement. Pour en revenir à mon propos, malgré la présence de quelques schémas narratifs inévitables avec ce type d'histoire qui, comme je l'évoquais à l'instant, fleurent généralement bon le romanesque et le fleur bleue, Angéline (quel joli prénom là encore !) Michel a su me conquérir grâce à son écriture pétillante, tout ce qu'il y a de plus rafraîchissante et chaleureuse à la fois (ce qui démontre à mon sens la complexité sous-jacente et la beauté de sa plume), d'une sincérité désarmante, touchante et grandement appréciable qui donne à ce récit beaucoup moins prévisible et mièvre, naïf, qu'il ne peut l'y paraître de prime abord tout son sel et son supplément d'âme. Je dirais que ce que je retiendrai le plus du Goût du Bonheur, c'est qu'il m'a donné le besoin irrépressible de croire de toutes mes forces en ce qu'il me racontait, à savoir une histoire d'amour sous toutes ses formes extraordinaire imprégnée d'une gaieté et d'un romantisme à l'état pur qui me semblaient avoir disparu à tout jamais. A tout le moins, qui me paraissaient avoir été dilués, presque décolorés, dans la morosité et la noirceur de notre présent. Angéline Michel est parvenue à me prouver avec un aplomb sans failles qu'il n'en était rien en m'offrant à lire un roman à la lumière aussi éblouissante, douloureuse que salvatrice. Pourquoi, douloureuse ? Tout simplement parce que le plus difficile, ce n'est pas d'appréhender ce qui est le meilleur pour nous mais d'agir, de laisser le rêve prendre le pas sur l'implacable (en apparence seulement, l'autrice me l'a bien fait comprendre) réalité. En clair, j'avais besoin qu'Angéline Michel éclaire ma lanterne sur comment vaincre les ombres qui menacent à chaque seconde de submerger nos existences à tous, mais il n'empêche que cela fait mal dans un premier temps. Le réveil fut effectivement très dur et, même si la partie est loin d'être terminée en ce qui concerne ma victoire face à mes propres ténèbres, Le Goût du Bonheur m'a rappelé à mon optimisme premier et à tous ces petits bonheurs qui parsèment le chemin de notre vie et qui nous donnent l'insatiable désir de voir un autre jour se lever encore.

Pour vous parler un peu plus de la délicieuse écriture de l'autrice, ce qui m'a aussi immensément séduite à ce niveau-là, c'est l'indéniable évidence de tout l'amour débordant qu'Angéline Michel porte à ses "enfants" d'encre et de papier. Cela se sent définitivement qu'elle ne leur souhaite rien de moins que tout le bonheur et l'or du monde et elle leur en fait cadeau avec une tendresse et une justesse infinies. Valentina et Laure, les deux irrésistibles héroïnes solaires de ce récit, ne rechignent jamais à la tâche. Elles se tracassent souvent (comme je me reconnais bien dans ce trait-là de leurs personnalités respectives - et dans beaucoup d'autres, d'ailleurs !), vont devoir prendre des décisions semblant être difficiles au commun des mortels, y compris bien entendu à elles mêmes, mais qui sont en réalité bêtes comme choux (il suffit de suivre la voie/voix de son c½ur - plus facile à dire qu'à faire, j'en ai parfaitement conscience), et elles vont faire cela progressivement, en prenant en effet petit à petit la peine d'écouter leur être intérieur tout en restant fidèles à leurs principes. Vous l'aurez compris, rien n'est jamais véritablement facile. Néanmoins, quand on fait son petit bonhomme de chemin avec le sourire et toujours la main tendue vers les autres, il ne peut nous arriver que du bon. Tout est question de patience et d'efforts, c'est ce que les parcours très différents l'un de l'autre mais amenés au bout du compte à ne faire qu'un de Laure et Valentina nous enseignent, entre autres choses. Ce qui est certain, c'est que le c½ur d'Angéline Michel déborde d'amour pour chacun des nombreux personnages de ce récit hors du commun et que cette déferlante de douceur, d'espièglerie et de bonté est purement et simplement contagieuse. Au fond, je dirais que mon seul minuscule regret avec Le Goût du Bonheur concerne son côté "dépaysement", ou ce qui m'avait justement le plus attiré quand j'avais lu le communiqué de presse réalisé pour sa promotion. J'aurais effectivement aimé des descriptions plus poussées et en longueur des deux lieux de vies de nos adorables héroïnes, en particulier de La Maddalena, le coin de Sicile si idyllique où vit notre superbe Valentina et le meilleur chien du monde, j'ai nommé Ferdinand. Je pense que j'aurais aimé que ce livre soit beaucoup plus porté sur le contemplatif comme cela avait pu être le cas avec La Maison au bord de la nuit de Catherine Banner (voir ma chronique ici) qui nous dépeint avec moult détails méticuleux la magnificence de l'île Santa Lucia, en Sicile toujours. Après, si Angéline Michel avait procédé de cette manière, on aurait totalement perdu l'intérêt du roman feel good qui est d'avancer rapidement dans l'intrigue sans s'appesantir et avant toute chose sans se prendre la tête. Et puis, ce livre m'a permis de découvrir l'exceptionnel archipel qu'est La Maddalena en effectuant les recherches adéquates pour en apprendre beaucoup plus sur cet authentique paradis sur Terre et c'est tout ce qui compte !

Pour conclure, je dirais que Le Goût du Bonheur est un livre qui porte décidément bien ce nom. Ce premier roman signé Angéline Michel est à mes yeux une très jolie réussite qui m'a définitivement mis des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête. En outre, cette parution sous le signe du courage, de la persévérance, de la bonne humeur et de la joie de vivre nous donne une sacrée leçon de vie et respire la positive attitude à plein nez. Pour ma part, il m'a permis de déstresser un bon coup juste avant ma rentrée en master 1 (une nouvelle grande étape de ma vie de jeune femme qui s'annonce !) et cela m'a fait un bien fou. De quoi me remettre sereinement sur les rails d'une quatrième année d'études intensives qui commence et que je suis désormais d'autant plus impatiente d'attaquer ! L'obstination et les encouragements l'une envers l'autre de Laure et Valentina auront eu raison de moi. Et ne me demandez pas pourquoi, mais je suis persuadée qu'Angéline Michel est à l'image de ses héroïnes de choc, aussi vivante, enjouée et avenante ! A défaut de rencontrer les fantastiques habitants de La Maddalena, j'adorerais la rencontrer ! Encore un rêve à inscrire sur ma checklist des choses à absolument faire longue comme le bras ! Mais ce sont toutes ces petites/grandes espérances qui nous rendent encore plus pressés de vivre intensément fort et de croquer la pomme à pleines dents, n'est-ce pas ? ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions J'ai Lu, Le Goût du Bonheur, Angéline Michel, 2019, Littérature française, Contemporain, Amour, romance, romantisme, amitié, travail, famille, projet de vie, île, dépaysement, Italie, Angleterre, Sicile, Londres, distance, secret, passé, révélation, courage, détermination, entraide, soutien, humour, espièglerie, enthousiasme, bonheur, spontanéité, aller de l'avant, oser, espoir, voyage, aventure, expériences, joie, ravissement, bien-être, confiance, affection, attachement, défi, risques, solidarité, inspiration, Mini coup de coeur
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#Posté le dimanche 08 septembre 2019 07:28

Modifié le dimanche 08 septembre 2019 11:58

FICHE LECTURE : L'Écume des jours

FICHE LECTURE : L'Écume des jours

• AUTEUR : Boris Vian.
• ANNÉE : 1947 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman, conte moderne, contemporain, fantastique.
• THÈMES : Amour - Jazz - Musique - Fêtes - Routine - Maladie - Satire sociale - Jeux de mots - Réinvention de l'écriture - Poésie - Temps - Monde du travail - Obsessions - Addiction - Argent - Désespoir - Drame - Surréalisme - Tendresse - Amitié - Existentialisme - Extravagance - Passion - Violence - Guerre - Bonheur - Plaisir - Optimisme - Humour...
• PAGES : 320.

Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette ½uvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains...

ஜ MON AVIS :

Ah, L'Écume des jours ! Après avoir vu une heure de film (pour la petite anecdote, je ne savais pas que c'était adapté d'un roman à la base, honte à moi), mon amie Léa, ma maman et moi sommes sorties de la salle tellement c'était catastrophique. Autant dire qu'après ce désastre, je n'avais pas la moindre envie de lire le roman. Mais bon, nous devions par la suite en faire une fiche-lecture dans le cadre du cours de français au lycée donc je n'avais pas vraiment le choix. Et puis, j'étais au fond curieuse de lire enfin un livre de Vian, qui plus est l'un des livres préférés des Français (en dixième position sur cent). C'est parti donc pour ma chronique de L'Écume des jours !

Dans ce livre, nous plongeons donc dans un monde fictif, avec des codes et des lois différents des autres, qui nous est totalement inconnu. En effet, qui a déjà vu un jeune homme qui se taille les paupières en biseaux pour donner du mystère à son regard ? Ou un cuisiner qui attrape des anguilles dans le tuyau de son évier avec de la pâte à dentifrice ? Si je devais citer tous les éléments absurdes qui parsèment ce roman, je crois bien que la liste serait longue. Très longue, même. J'ai donc cité les deux éléments ci-dessus car ils ont été pour moi les plus marquants.

J'ai trouvé les personnages très attachants, ils forment un cercle d'amis soudé que j'apprécie beaucoup. Certes, ils évoluent dans un univers à la fois radicalement différent et proche du nôtre, telle une réalité parallèle à l'aube des années cinquante tout droit sortie de l'imagination saugrenue mais enchanteresse de Boris Vian, mais on parvient cependant à s'identifier à eux et à ressentir de forts sentiments à leur égard. Aucun de nos personnages principaux ne m'a semblé antipathique, exception faite pour Chick. Au fond, il n'est pas bien méchant, mais sa passion obsessionnelle est vraiment agaçante, surtout qu'elle l'empêche véritablement d'épouser la pauvre Alise, qui est quant à elle folle d'amour pour son compagnon. Sa détresse désarmante et contagieuse m'a fendue le c½ur, elle ne méritait absolument pas ça. En effet, en lisant le titre du livre, L'Écume des jours, on s'attend à un texte léger, joyeux et frais, tant il est terriblement accrocheur. Et effectivement, tous ces adjectifs correspondent tout à fait au roman qui se lit d'une traite, de façon fluide et tout ce qu'il y a de plus addictive. Cependant, je m'attendais pas à un final aussi tragique et crève-c½ur. Cela m'a énormément attristée car, comme je l'ai affirmé plus haut, tous les personnages m'étaient sympathiques. Et puis, on ne souhaite un destin malheureux à personne, pas même à Chick ou l'incarnation de l'effet de mode à mes yeux. En effet, ne voyons-nous pas de nombreux Chick dans notre quotidien, prêts à tout pour s'acheter le moindre objet d'une marque ou associé à une personnalité sans pour autant l'apprécier et lui donner in fine une réelle utilité ? Malgré la différence entre les deux mondes, le nôtre et celui du roman, on voit néanmoins à travers les personnages des comportements et des mentalités encore présents aujourd'hui, à notre époque.

Pour vous parler encore un peu plus des protagonistes de cette bien drôle d'histoire, j'ai sincèrement beaucoup aimé Colin et Chloé. Certes, Colin est oisif, à tout du moins au début du livre, mais inventif (Le Pianocktail, c'était franchement bien trouvé-! Cet objet est extrêmement original et nous donne carrément envie de le tester !) mais il n'hésitera pas à travailler pour sa femme Chloé, même à faire pousser des fusils alors qu'il a horreur de la violence. Cela ne m'a pas choquée que Colin et Chloé se marient aussi vite dans le roman, ils s'aiment d'un si bel et sincère amour que je n'en ai été que plus heureuse pour eux. Nicolas, Isis et Alise sont très attachants également ; ils rendent très souvent visite à Chloé lorsque celle-ci est malade, lui apporte en outre des fleurs pour la soigner et aider Colin qui se ruine afin de parvenir à la sauver. De vrais bons amis sur qui l'on peut compter, en somme. Pour ce qui est de la petite souris grise, elle est vraiment adorable : elle aide notre couple à survivre dans leur appartement qui rétrécit au fur et à mesure et qui perd de sa lumière. Sa présence et son importance dans l'histoire ne m'ont pas choquée non plus, étant donné qu'on s'habitue très vite à l'univers et à la pléthore d' éléments absurdes du roman. Pour en revenir à notre extraordinaire, et ce dans tous les sens du terme, rongeur, sa destinée tout bonnement abominable a été pour moi d'une violence et d'une injustice inouïes. J'ai trouvé cela totalement injuste que cela finisse ainsi.

In fine, j'ai été agréablement surprise par ma lecture. Après le véritable cauchemar qu'avait été de mon côté l'adaptation cinématographique, je n'ai eu aucun problème à m'intégrer au monde absurde du roman, dans lequel les personnages sont nettement plus attachants et où l'atmosphère jazzy est presque féerique, magique et très heureuse. J'avais presque envie de me retrouver réellement dans le monde où vivent et évoluent les personnages pour pouvoir monter dans un nuage digne d'un chaud et accueillant cocon qui me ferait survoler la ville, pour pêcher des anguilles dans mon évier, pour goûter aux plats de Nicolas et jouer sans discontinuer du Pianocktail, pour avoir une jolie petite souris de compagnie et pour aller à la piscine-patinoire, malgré le fait que la plupart des patineurs y meurent de façon incessante et sont récupérés par les varlets-nettoyeurs. Oui, on peut dire que l'univers de L'Écume des jours m'a indubitablement enchantée. Je ne m'attendais cependant pas à ce qu'une telle tristesse et cruauté émanent de la seconde partie du roman, ni non plus à une telle fin. Aussi, le portrait que Vian nous dresse de l'église m'a particulièrement déplu : selon lui, du moins dans ce récit, les membres du clergé sont des individus avides d'argent qui savent se montrer à la hauteur de leur fonction si leurs bourses sont pleines et qui se montrent tout bonnement exécrables et impitoyables si vous n'avez pas de quoi payer. Cette manie de retourner sa veste et de faire montre d'une si évidente hypocrisie m'a énormément choquée. Certes, je sais qu'une Église comme cela a réellement existé (et existe encore au niveau de certaines strates par ailleurs...), mais c'est juste horrible d'y repenser. Ce que je reproche en réalité surtout à Boris Vian, c'est le fait d'avoir décidé à un moment donné de tourner en dérision Jésus. Toucher à un tel symbole de chrétienté, là, je ne suis plus d'accord ! Après, cela dépend des croyances religieuses, et je peux comprendre ce choix ... Et puis, il n'empêche que cela ne change pas mon avis sur le roman, qui est très positif.

En conclusion, je dirais que L'Écume des jours est un roman dont l'absurde est résolument charmant et merveilleux. Un vrai petit bijou d'originalité et de modernité en somme. La fin est cruelle et surprenante (doux euphémisme que voilà), mais elle est tout à fait compréhensible et cohérente par rapport au déroulé de l'intrigue. Qui plus est, la réalité ne regorge-t-elle pas d'événements odieux et tout bonnement insoutenables qui rythment notre actualité ? Vous avez quatre heures. Sinon, un petit conseil d'amie en particulier : ne regardez pas le film, il n'est absolument pas digne de l'½uvre et de la magie qui s'en dégage ! Ou, du moins, si vous êtes curieux, alors faites-le, mais après avoir lu le livre dans ce cas, sinon vous n'aurez pas la moindre envie de le lire et ce serait fort dommage car il en vaut absolument le détour ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, L'Ecume des jours, Le livre de Poche, Boris Vian, 1947, Littérature française, Roman, conte moderne, Contemporain, fantastique, Amour ♥., jazz, musique, fêtes, routine, maladie, satire sociale, jeux de mots, réinvention de l'écriture, poésie, temps, monde du travail, obsessions, addiction, argent, désespoir, drame, surréalisme, tendresse, amitié, existentialisme, extravagance, passion, violence, guerre, bonheur, plaisir, optimisme, humour, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 18 août 2019 04:54

Modifié le dimanche 18 août 2019 07:57

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