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7 articles taggés Humour

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FICHE LECTURE : Ce qui nous hante

FICHE LECTURE : Ce qui nous hante
• AUTEUR : Sacha Bazet.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Thriller fantastique, Young Adult.
• THÈMES : Artistes - Château - Ballet - Opéra - Macabre - Surnaturel - Passé - Mystère - Tensions - Secrets - Suspens - Danger - Noirceur - Amitié - Amour - Ambition - Huit-clos - Humour...
• PAGES : 510.

Après un long sommeil dans son coin de forêt, le château de Loubet reprend enfin vie. Le temps d'un été, il accueille la création d'un opéra contemporain par de jeunes artistes venus de tout le pays. Absorbés par leurs ambitions, leurs conflits et leurs espoirs, Bassem, Thelma et Giulia ne voient pas les griffes de la demeure au passé macabre se refermer sur eux.

Seul le solitaire Gaspard soupçonne quelque chose : un certain Camille, un inconnu moqueur et invisible, s'est insinué dans les pages de son journal intime. Entre deux railleries, il le met en garde contre les dangers anciens qui rôdent dans les couloirs du château...

Découvrez un thriller fantastique haletant, où se croise une galerie de personnages modernes et attachants qui ne vous laisseront pas indifférents. Un roman où le surnaturel est au service de thématiques profondes et intimes.

Attention : ce château vous hantera longtemps...

Sacha Bazet se trouve fréquemment à deux endroits à la fois : ce n'est pas toujours pratique, mais cela lui permet de développer au quotidien deux points de vue, deux sensibilités qui dialoguent. Deux carrières aussi, entre traduction et humanitaire. C'est l'union de ces facettes multiples et son amour de la littérature et de l'imaginaire qui ont fait naître ce premier roman.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Ce qui nous hante par Sacha Bazet. Je remercie infiniment les éditions Mnémos pour ce très bel envoi.

D'emblée, j'ai trouvé l'ambiance de ce roman extrêmement prenante. On se retrouve dans un château datant de la fin du dix-neuvième siècle pour suivre une résidence d'artiste estivale résolument pas comme les autres. Dès les premières pages, on sent qu'il y a un malaise qui va prendre de plus en plus d'ampleur et on est à la fois impatients et effrayés de découvrir ce qui va arriver à nos protagonistes. Ces derniers par ailleurs, ados comme adultes, peuvent nous sembler particulièrement agaçants au début de l'histoire mais on comprend rapidement pourquoi ils agissent comme ils le font et dès lors, on ne peut plus trop leur en vouloir. Pour ma part, je tenais véritablement à savoir comment ils allaient sortir de cette situation tout bonnement cauchemardesque, je me suis sentie tout de suite très impliquée concernant leur sort et ce que l'auteur leur réserve m'a... pour le moins prise de court. Si vous souhaitez savoir de quoi il en retourne, il vous faudra lire ce roman (je sais, je suis cruelle !)

Pour ce qui est des autres points forts du récit, j'ai également immensément apprécier la façon dont l'histoire des personnages et celle de l'opéra qu'ils sont censés monter sont inextricablement liées, à commencer par le mode narratif employé. En effet, le roman se découpe en actes, en scènes et en intervalles, comme un authentique ballet, ce qui rend la mise en page très aérée et la narration fluide et entraînante, telle une ritournelle sur laquelle on ne pourrait s'empêcher de danser avant que cette dernière ne prenne fin avec le dernier point mis au manuscrit. Une chose est sûre, je me suis de mon côté complètement laissée menée par le bout du nez et ce thriller fantastique aura su me tenir en haleine et me captiver jusqu'à la fin.

Enfin, un autre aspect du roman que j'ai particulièrement goûté, c'est son humour et notamment le ridicule volontaire de bon nombre de situations au cours de l'intrigue : malgré le fait qu'ils se retrouvent dans ce qui semble être une véritable impasse qui ferait froid dans le dos à n'importe qui, les personnages ne peuvent s'empêcher de laisser leur naturel revenir au galop et cela donne lieu à des scènes de manège et d'engueulades absolument anthologiques qui permettent de relâcher la pression et dont je suis infiniment reconnaissance à l'auteur pour en avoir eu l'idée.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce premier roman qui est à mon sens une franche réussite et je suis d'ores et déjà impatiente de découvrir quel autre tour Sacha Bazet a dans son sac ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Mnémos, service de presse, Sacha Bazet, Ce qui nous hante, Littérature française, 2021, Thriller fantastique, Young Adult, Artistes, Château, Ballet, Opéra, Macabre, Surnaturel, Passé, Mystère, Tensions, Secrets, Suspens, Danger, Noirceur, Amitié, Amour, Ambition, Huit-clos, Humour, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 08 avril 2021 15:25

Modifié le vendredi 09 avril 2021 10:35

FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado

FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
• AUTRICE : Cécile Alix.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Biographie - Personnage historique - Cléopâtre - Adolescence - Famille - Humour - Passion - Politique - Guerres - Égypte antique - Empire romain - Femme forte de l'Histoire...
• PAGES : 288.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de Cléopâtre, raconté avec humour !

Rencontrez Imène, 12 ans, fan de son chat et flemmarde professionnelle ! Pour elle, le temps des pharaons, ça n'avait rien de fameux... mais ça, c'était avant qu'elle fasse la connaissance de Cléo, alias Cléopâtre, dernière reine d'Égypte ! Vous l'imaginez comme une pharaonne girly, fan de bains au lait d'ânesse ? Détrompez-vous ! Dès que vous connaîtrez sa vie, vous serez comme Inès : passionné·es de cette star historique, douée, stylée et super puissante !

Entre anecdotes, points de culture générale et documents historiques, Imène vous raconte l'histoire de Cléopâtre comme vous ne l'avez jamais lue. Le bonus ? Cléopâtre vient pointer le bout de son nez parfait dans des illustrations pleines d'humour.

#vivelareine #égypteantique #pharaonnestyle #humour

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du dernier opus de la superbe série de livres 100% Bio que l'on doit à la maison d'éditions Poulpe Fictions. Il n'y a pas si longtemps que ça, je me plaignais que cette excellente collection tout ce qu'il y a de plus enrichissante et pédagogique ne comportais pas de tome exclusivement dédié à une figure féminine de l'Histoire... Eh bien, il semblerait que le Poulpe ait entendu mes prières étant donné que ce cinquième roman-biographie est consacré à la seule, l'unique... Cléopâtre !

Je dois bien avouer que la dernière Reine d'Égypte était loin de fasciner jusqu'alors et pourtant... J'ai pris un malin plaisir à découvrir tous les tenants et aboutissants de son existence mouvementée en tant que souveraine au sein d'un monde résolument patriarcal et dominé par les hommes à tous les niveaux. Je le confesse avec honte, je nourrissais beaucoup de préjugés à l'égard de cette pharaonne résolument entrée dans la légende, préjugés qui ont été démantelés un par un au cours de ma lecture de cette biographie informelle aussi amusante qu'instructive.

On reconnaît bien là tous les bons ingrédients qui ont fait le succès des précédents tomes : des personnages attachants et passionnés, une personnalité historique connue de tous et dont l'on connaît au final fort peu ou plutôt devrais-je dire fort mal (de mon côté à tout le moins), un trait de crayon assuré et un humour qui serait capable de briser toutes les défenses romaines.

Vous l'aurez compris, je me suis régalée en me plongeant dans les pages de cet ouvrage et j'en ressors indéniablement moins ignorante que je ne l'étais auparavant. Imène, notre héroïne ne manquant certainement pas de mordant et de panache, a su me contaminer avec sa Cleopatromania, si je puis appeler ça ainsi. Je suis désormais encore plus impatiente de retrouver notre farouche Égyptienne sur grand écran, cette fois incarnée par Gal Gadot, comble du hasard ! En effet, un très joli clin d'½il est fait au tout début du livre à la plus célèbre des Amazones avec... une Cléopâtre grimée en Wonder Woman, rien que ça ! Ou comment la collection 100% Bio sait se montrer d'autant plus stylée en restant à la pointe de l'actualité ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, 100% Bio, Tome 5, Cléopâtre vue par une ado, Cécile Alix, 2020, Littérature française, Jeunesse, Biographie. ♥, Personnage historique, Cléopâtre, Adolescence, Famille ♥, Humour, Passion, Politique, Guerres, Egypte antique, Empire romain, Femme forte de l'Histoire, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 05 novembre 2020 11:26

Modifié le lundi 16 novembre 2020 05:15

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre
• TITRE V.O. : Highfire.
• AUTEUR : Eoin Colfer.
• ANNÉE : 2020 (IRLANDE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Action - Dragons - Amitié - Humour - Bayou - Menace - Danger - Violence...
• PAGES : 400.

Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses. Aujourd'hui, il n'est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d'alcool ne peut combler son immense solitude. C'est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue... Aboutira-t-elle à l'extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le dernier dragon sur Terre d'Eoin Colfer que j'ai gracieusement reçu de la part des éditions Pygmalion. Je les remercie infiniment pour l'envoi de ce roman dont la lecture s'est malheureusement révélée pour le moins laborieuse de mon côté...

Non pas que la plume de l'auteur n'ait pas su me happer, bien au contraire. S'il y a bien une qualité que je peux concéder à ce roman, c'est qu'il se lit extrêmement bien, l'écriture étant tout ce qu'il y a de plus fluide et ne manquant certainement pas de verve. L'on reconnaît bien là la patte si caractéristique de cet auteur de fantasy qui était jusque là réputé pour en mettre plein les mirettes à un jeune lectorat sans pour autant y aller par le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. Que ce soit dans ses récits jeunesse tels que l'illustre Artemis Fowl ou dans son premier roman pour adultes, Eoin Colfer n'a pas l'habitude de prendre ses lecteurs pour des imbéciles et encore moins pour des mauviettes. De ce fait, il n'hésite pas à se montrer direct, parfois même acerbe dans les tournures qu'il emploie et c'est à nous, enfants comme adultes, de trouver la meilleure manière de se prendre l'uppercut en pleine figure sans qu'il n'en résulte trop de dégâts. Dans le cas présent, je n'ai pas su comment m'y prendre face à cette déferlante de violence et d'irrévérence et autant vous dire que la soufflante n'en n'a été que plus douloureuse.

Ne vous méprenez pas : en temps normal, j'aime quand les auteurs sortent des sentiers battus, quand ils font montre de culot tant dans leurs idées que dans le langage qu'ils employent et qu'ils mettent dans la bouche de leurs personnages. J'avais par ailleurs immensément apprécié cela dans la saga culte de l'auteur, où tout le bestiaire des créatures fantastiques se retrouve ingénieusement revisité à la sauce vingt-et-unième siècle. Pas de poussière de fée et de paillette qui tiennent : la technologie a pris le pas sur les bonnes m½urs des temps anciens et le flagrant manque de scrupule de la plupart des protagonistes d'Artemis, humains comme surnaturels, était parvenu à clairement me transporter pour le coup.

Ici cependant, la mayonnaise n'a assurément pas pris. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui a flanché. Je dirais que ce qui m'a le plus contrariée, c'est la vulgarité du texte. Trop de trash et de boyaux qui sortent de partout, trop de cruauté, d'immoralité, de noirceur pour que je puisse le supporter. Surtout que je ne voyais absolument pas quelle était le but dans tout ça. J'aime la sanguinolence, la brutalité, le dégoûtant quand cela a un sens bien précis, quand cela fait avancer l'histoire et que cela lui donne un certain cachet comme dans les Tarantino par exemple, mais n'est pas Tarantino qui veut et avec Le dernier dragon sur Terre, je suis en l'occurrence ressortie de ma lecture résolument perplexe et éc½urée. Certains éclats d'humour m'auront permis au cours de mon avancée dans l'intrigue de relâcher un peu la pression mais cela n'a pas du tout suffi pour sauver ce livre et le faire remonter dans mon estime. Si encore j'avais éprouvé un tant soit peu d'attachement envers les personnages mais là encore, je suis restée de marbre, je ne suis pas parvenue à éprouver la compassion que j'étais censée ressentir à leur égard. Sur la fin, je reconnais que le duo Vern-Squib aura accompli l'exploit de m'attendrir un minimum mais dans l'ensemble, ce roman aura été pour ma part une jolie petite déception. Croyez-bien que je suis la première à le déplorer.

Pour conclure, si vous recherchez un récit bien écrit, qui n'a définitivement pas froid aux yeux et qui vous dépeint les dragons d'une façon telle que votre perception de ces créatures mythologiques s'en retrouvera à tout jamais altérée, alors foncez sans hésiter sur Le dernier dragon sur Terre ! Frissons et senteurs marécageuses garantis ! En ce qui me concerne, je crois bien qu'à vouloir jouer avec le feu en sortant coûte que coûte de mes sentiers battus, je m'en suis brûlée les ailes. Autrement dit, je ne souhaite qu'une chose à ce livre, c'est qu'il trouve son public et je ne doute pas qu'il le fera mais personnellement, je préfère retourner me blottir dans les pages moins tourmentées (quoique...) d'Artemis Fowl. C'est mon Vodka-Martini (si vous lisez ce livre, vous comprendrez rapidement de quoi je parle) à moi ! ★★(★)★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Pygmalion, Le dernier dragon sur Terre, Eoin Colfer, Fantastique, 2020, Action, Dragons, Amitié ♥, Humour, Bayou, Menace, Danger, Violence, Déception
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#Posté le jeudi 03 septembre 2020 11:05

Modifié le mercredi 09 juin 2021 14:23

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro
• AUTEUR : Raymond Quenaud.
• ANNÉE : 1959 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Paris - Enfance - Découvertes - Famille - Argot - Absurde - Grandir - Apprentissage - Culot - Panache - Amitié - Amour - Mystère - Humour - Trente Glorieuses - Tourisme...
• PAGES : 192.

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle n'en à que faire ! Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie ? Le métro ! Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une volée d'injures. Ne contrariez pas Zazie !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un véritable ovni de la littérature française, j'ai nommé Zazie dans le métro signé par le célèbre romancier, poète et dramaturge Raymond Quenaud. Roman phare des années 50-60, ce titre m'attirait particulièrement parce qu'il est tout ce qu'il y a de plus représentatif des méthodes d'écriture employées par l'OuLiPo, soit l'Ouvroir de Littérature Potentielle. Les écrivains membres de ce groupe dont Quenaud était par ailleurs le cofondateur défendaient mordicus l'idée qu'il fallait déjouer les habitudes pour atteindre à la nouveauté, ce que je ne peux qu'approuver. Et avec Zazie dans le métro, je puis vous assurer qu'il en a amené, Raymond Quenaud, un vent de fraîcheur et de nouveauté pour démarrer les Swinging Sixties sur les chapeaux de roues !

Très sincèrement, ce type d'histoires, ou ça passe ou ça casse. En effet, soit l'on adhère totalement au délire et dans ce cas, on prend un pied juste d'enfer à déambuler dans les rues de Paris réinventées par Zazie et sa drôle de troupe... soit ça casse car l'on ne comprend absolument rien à ce qui se passe, ça n'a ni-queue ni-tête à nos yeux et l'on peut carrément finir par abandonner le roman alors qu'il n'est déjà bien épais à cause de cela. Personnellement, je fais assurément partie du groupe de ceux qui adhèrent alors que pourtant, c'était loin d'être couru avance. Je ne m'attendais effectivement pas du tout à ce que ce titre me plaise autant, c'est dire. Sa tête ne me revenait franchement pas, voilà tout. Et puis surtout, je me disais avant même de le commencer que cela allait être un gloubi-boulga informe qui se pense intelligent sans l'être. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre d'après son apparence et les racontars, ma leçon est désormais bien apprise !

La première chose qui détonne avec cet ouvrage en tout point pas comme les autres, c'est son écriture et en particulier la langue employée tout au long du récit. Zazie dans le métro se voulait entièrement rédigé en néofrançais. Construite à coup de franglais/américanismes en veux-tu en voilà, de fautes d'orthographe volontaires ou bien encore de phrases monosyllabiques, cette revisite de notre chère langue de Molière à la musicalité et au charme fort singuliers avait tout pour me débecter d'entrée de jeu. En réalité, c'est à mon sens l'un des aspects du récit qui lui donne le plus son aura indescriptible et son identité purement et simplement indéfinissable. À vrai dire, je me suis même surprise à la fin de ma lecture à reprendre malgré moi des expressions employées par Zazie et ses comparses ! Qui l'eût cru ?

Plus sérieusement, je n'ose imaginer tous les efforts qu'il a fallu déployer à Raymond Queneau, membre à l'époque de l'Académie française, pour laisser telles qu'elles toutes les fautes et autres contractions réalisées dans son manuscrit originel dans le but de rendre au mieux possible le parler du Français moyen des Trente Glorieuses. À sa façon résolument fantasque, Zazie dans le métro se veut indéniablement un témoin de son temps, de cette période d'après-guerre prospère où l'on fantasmait tout spécialement sur le rêve américain, où la moindre breloque vendue par les Amerloques valait tout l'or du monde et où la simple mention du "titi métro parisien" pour une jeune fille de Province lui mettait les sens en émoi. En émoi, mon cul ! que me répondrait sans doute Zazie - mais moi, j'ai su voir clair dans son petit jeu...

En parlant justement de métro, on n'en voit in fine guère la couleur dans cette intrigue qui en recèle pourtant tout un arc-en-ciel. On s'en va grimper tout en haut de la Tour Eiffel, on s'en va admirer la Sainte-Chapelle sans que l'on sache s'il s'agit véritablement de la Sainte-Chapelle mais alors que Zazie, elle, tout ce qu'elle voulait, c'était emprunter le métro, ben non, que nenni ! Si pendant une bonne partie du récit, je n'ai pas compris pourquoi le roman se nommait ainsi alors qu'on avait voulu voir l'métro mais qu'on n'avait pas vu l'métro, j'ai au dernier chapitre eu une révélation des plus étonnantes.

De mon côté, j'aime à voir ici le métro comme une métaphore de tout ce que Zazie a vécu au cours de sa brève mais intense journée à la découverte de Paris. Notre héroïne pré-adolescente, bien loin de se contenter de réaliser une simple virée touristique, va se retrouver sans vraiment le vouloir embarquée par le tourbillon fou de la vie au côté de personnages à la fois complètement déjantés et indubitablement touchants qui ont tous un vécu qui leur est propre suite à la guerre et à l'état déplorable dans lequel elle a laissé notre pauvre France. Même 15 ans après, il faut encore tout reconstruire et certains protagonistes opèrent leur renouveau de façon pour le moins... tordue. Raymond Queneau nous dépeint un Paris en fête malgré la souffrance, un Paris qui a su garder de sa superbe malgré l'Occupation passée, une Ville de l'Amour et Ville-Lumière assurément décadente et attrayante. Moi qui suis la première à dénigrer notre fameuse capitale, j'éprouve désormais l'irrésistible envie de m'y rendre pour arpenter les mêmes rues que notre jeune demoiselle à la répartie cinglante et sulfureuse et pour contempler dans ces endroits pour la plupart d'un gris morne toutes les nuances de son voyage initiatique.

Pour conclure, si vous souhaitez embarquer pour une histoire des plus rocambolesques, hilarantes et irrévérencieuses au côté d'une extraterrestre à la langue bien pendue qui ne perd rien pour attendre et que l'on désire pourtant à de multiples reprises applaudir à deux mains tant l'on se demande où elle va chercher tout ça, alors Zazie dans le métro est le roman qu'il vous faut ! Savoureux et burlesque jusqu'au bout, je n'escomptais néanmoins pas cette conclusion à la mélancolie et à la maturité désarmantes. S'il y a un roman qui répond à l'adage « La vie est une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber », c'est bien celui-là ! ★★★★(★)

Nanette ♥

« Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire. »
Tags : Fiche lecture, Editions Livre de Poche, Zazie dans le métro, Raymond Queneau, 1959, Littérature française, Contemporain, Paris, Enfance, Découvertes, Famille ♥, Argot, Absurde, Grandir, Apprentissage, Culot, Panache, Amour ♥., Amitié ♥, Mystère, Humour, Trente Glorieuses, Tourisme, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le vendredi 24 juillet 2020 05:41

Modifié le samedi 25 juillet 2020 10:25

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Résumé du tome 1 : Léna, danseuse et princesse de la Russie de 1905, voyage dans le temps malgré elle et atterrit à l'Opéra de Paris de nos jours, où elle va devoir se faire passer pour une élève de l'École de Danse. La jeune fille laisse derrière elle son fiancé, Henri, qui cherche à la retrouver. Coincée à notre époque, Léna va découvrir le monde contemporain et les coulisses de l'Opéra.

Résumé du tome 2 : Poursuivie par les Collecteurs de Temps, Léna doit cacher qu'elle vient de 1905 et tente de se faire passer pour une élève normale de l'École de danse de l'Opéra de Paris. Mais ses camarades se posent des questions face à son comportement étrange. Heureusement, Léna peut compter sur Inès, sa colocataire de chambre et nouvelle amie pour la guider dans ce monde qu'elle ne connaît pas !

Résumé du tome 3 : Chaque nouvelle journée à l'École de Danse représente un défi pour Léna, qui doit s'adapter à toutes les nouveautés du XXIe siècle. Entre la découverte de Paris, les cours et les répétitions du Block, ce groupe secret de hip-hop dont elle fait partie, la jeune danseuse n'a pas le temps de souffler ! Mais lorsqu'un petit rat vient lui demander d'être sa marraine, Léna se lance dans une compétition acharnée avec Théa, sa rivale, pour en être digne.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des trois premiers tomes d'une série de petits livres que j'étais juste impatiente de découvrir et de dévorer en tant que grande fan du programme éponyme proposé par Disney Channel et également diffusé sur France 4 pour ceux qui n'auraient pas la première chaîne. En effet, je suis Léna, rêve d'étoile, ou Find me in Paris pour son titre V.O., depuis plus d'un an maintenant et j'attends avec une immense impatience la saison 2. Ces "minis-romans" m'aident justement à ronger mon frein du mieux que je peux et je remercie par ailleurs les éditions Nathan pour leur incroyable générosité. Merci du fond du c½ur pour l'envoi du début de cette adorable série de livres, vraiment. J'ai ressenti un plaisir incommensurable à l'idée de retrouver mes personnages chéris d'amour, et je n'ai vraiment pas été déçue de ces retrouvailles sur papier glacé !

Avant toute chose, pour ceux qui connaissent déjà l'histoire par le biais du support visuel aka la série TV (coucou ma Junette), n'escomptez pas un approfondissement particulier de certains points du scénario ou du caractère et background des protagonistes. Ces derniers sont toujours fidèles à eux même et toujours aussi attachants (sauf Théa que je ne peux absolument pas supporter - et encore, je pèse mes mots, j'ai franchement envie de me montrer plus virulente à son propos) mais on n'apprend rien de plus sur eux que ce que la série nous a déjà révélé auparavant. Peut-être que le guide officiel qu'Elizabeth Barféty a élaboré pour Nathan et sorti il y a deux-trois mois de cela saurait se montrer plus généreux en matière d'informations et autres détails croustillants mais, ne l'ayant jamais ne serait-ce que parcouru, je ne peux pas vous l'affirmer. Une chose est sûre, ces trois premiers tomes, et les suivants aussi je suppose, s'apparentent plus à un excellent condensé de la série agrémenté de jolies photographies, la plupart extrêmement bien choisies pour illustrer les nombreux moments forts de l'adaptation de Léna à notre époque, qu'à un réel contenu inédit qui aurait pu se lire en complément consistant et clairement bienvenu de la série télévisée. Pour ma part, malgré le fait que j'ai ressenti un sentiment inévitable de déjà-vu en lisant ces trois premiers titres, cela m'a in fine été bénéfique de m'y plonger pour me souvenir de certains rebondissements ou déclarations que j'avais oubliés ou pour mieux comprendre quelques épisodes que j'avais visionnés en filigrane sans véritablement me rendre compte que je n'avais définitivement pas tout saisi et je ressors donc très satisfaite de ma lecture. Je dirais qu'il s'agit là d'un très beau et minutieux travail de novélisation réalisé par Elizabeth Barféty et, même si j'aurais voulu que cette intrigue dont j'étais déjà tombée sous le charme une première fois et qu'elle nous invite à (re)découvrir ici soit plus étoffée et surprenante, je reste sur un sentiment extrêmement positif d'émerveillement (quasi) total comme si c'était la toute première fois que je rencontrais Léna et ses amis et que je m'immergeai dans son monde fait de danse, d'aventures et de romantisme irrésistible (coucou Maxounet, mon bel hidalgo).

Néanmoins, je ne vous cacherai pas que je ressens une certaine forme de regret à plusieurs niveaux. Pour commencer, et cela reprend ce que je vous expliquais dans le paragraphe précédent, je trouve que la série télévisée est beaucoup plus développée et profonde, plus attrayante. Au fond, j'aurais aimé une retranscription rédigée moins littérale des événements qui s'y passent et surtout beaucoup moins abrégée, que l'on aille encore plus loin dans ce que le programme télévisuel avait à peine commencé à aborder dans la saison 1, à savoir le passif, les origines et les ambitions de chaque personnage, notamment le passé de Léna en Russie et plus particulièrement à l'Opéra de Paris, ses relations très complexes mais aussi passionnantes avec sa famille, la naissance de son histoire d'amour avec le ballet et Henri... Bref, il y avait franchement de quoi faire et creuser et pour tout vous avouer, ce qui aurait été mon rêve absolu de chez absolu, c'est un "véritable" roman (attention : dans le nombre de pages, pas pour ce qui est de l'écriture - à ce niveau-là, Elizabeth Barféty n'a rien à prouver ; j'ai par ailleurs particulièrement apprécié le style très entraînant et ravissant de sa plume, ou ce qui m'avait déjà fait craquer dans sa série livresque écrite en collaboration avec l'Opéra de Paris, 20, allée de la danse, entre autres choses), un beau bébé, un joli pavé, en clair, un préquel ou un midquel comme Hachette romans peut nous en proposer en ce moment sur des séries américaines telles que Riverdale, Les Nouvelles Aventures de Sabrina ou encore Stranger Things, une extension enrichissante de l'histoire et non une simple novélisation sous forme de roman-photo comme je pouvais en dévorer petite. Cependant, comme je l'ai évoqué précédemment, passée la micro-désillusion, je me suis régalée à revivre l'intrigue comme si c'était la première fois et je suis retombée en enfance avec délice.

Un autre point que j'ai trouvé fortement dommage et face auquel je m'attendais beaucoup moins à être déçue (en effet, en voyant le format et la structure de ces romans-photo-ci, je me suis doutée que mon roman-fleuve truffé de renseignements exclusifs n'était pas pour aujourd'hui), c'est l'humour. Il s'agit selon moi d'un des atouts majeurs de la série télévisée, d'autant plus que, lorsque j'ai commencé cette dernière, quelle ne fut pas pour moi la très agréable surprise de constater que l'on pouvait rire à ce point en la regardant ! Que ce soit face à Léna et à ses perpétuelles gaffes au sein d'un monde moderne qui n'est résolument pas le sien ou à la bouffonnerie absolument charmante des mignons tout pleins collecteurs de temps aka les méchants pas vraiment (carrément) pas crédibles de la sitcom, impossible de rester insensible. Nos zygomatiques ne peuvent qu'être titillées dans ces moments-là ! Et pourtant, cet humour si caractéristique, cette humeur bon enfant tout bonnement contagieuse perd de sa magie et de son petit effet ici. Je pense que cela est dû au changement de support et qu'Elizabeth Barféty pouvait difficilement reproduire cette association parfaite du doublage français, qui personnellement me plait énormément (pour une fois !), et des expressions faciales de nos jeunes acteurs très talentueux. Cela y est pour beaucoup dans l'espièglerie, cette euphorie enivrante, qui se dégage de la série et je n'ai ressenti cette émotion tout à fait spéciale que de façon très diminuée avec ces petits livres. C'est dommage, mais je me suis in fine rapidement habituée à ce "manque", pour les amateurs de la série TV que cela inquièterait.

Le dernier petit bémol que j'avancerais, mais je reconnais d'avance qu'il s'agit plus de chipotage qu'autre chose, c'est le fait que chaque personnage soit désigné par un espèce de sobriquet pour éviter les changements de désignation trop fréquents. Ainsi, Léna devient "la ballerine", Inès "la brune", Max "le beau brun", Théa "la starlette", et même chose pour Dash et Jeff avec leurs appellations respectives. D'un côté, je comprends le principe : cela permet de tout de suite repérer de qui l'on parle, de quel point de vue l'on se place. Les enfants notamment retiennent instinctivement à quel petit surnom chaque protagoniste est associé et cela leur facilite considérablement la lecture ; cela leur la rend plus fluide et agréable dans un certain sens, je n'en doute pas. Néanmoins, je pense que même pour un jeune lectorat, ce procédé peut être un peu, voire franchement, rébarbatif et agaçant à la longue. Personnellement, cela m'a fait lever les yeux au ciel trop souvent pour que j'en fasse le compte, mais j'ai bien conscience qu'à ce stade de la chronique, je pinaille et que je me retrouve ainsi dans mes propos à la limite de l'exagération. Cependant, il s'agit là de mon humble opinion et je n'en changerai pas. A vous désormais de me dire ce que vous en pensez si jamais vous avez lu ces trois premiers livres ou si vous avez l'intention de le faire.

Pour conclure, je dirais que Léna, rêve d'étoile version papier est une excellente série de très courts ouvrages que j'aurais tout simplement adoré petite fille. Quelques années plus tard (je viens juste de fêter mes vingt-et-un ans, huhu), je réalise que je suis forcément plus exigeante aujourd'hui et que mes attentes et réactions concernant mes lectures sont différentes, plus nuancées. Je me montre donc moins indulgente dans mes critiques. Néanmoins, je ressors tout de même séduite car l'essence de la série télévisée originelle est bien respectée, elle se fait toujours ressentir et la magie, même un tant soit peu atténuée par cette transition laborieuse mais réussie de la caméra de la société de productions Cottonwood à la plume d'Elizabeth Barféty, de l'extraordinaire aventure temporelle et émotionnelle de Léna opère envers et contre tout. Sur ce, je m'en vas faire une bouchée des tomes 4, 5 et 6 nouvellement parus ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
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#Posté le mercredi 31 juillet 2019 04:46

Modifié le jeudi 01 août 2019 04:57

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