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FICHE LECTURE : La Trilogie de la Poussière - T1 : La Belle Sauvage

FICHE LECTURE : La Trilogie de la Poussière - T1 : La Belle Sauvage
• TITRE V.O. : The Book of Dust, book 1: La Belle Sauvage.
• AUTEUR : Philip Pullman.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, jeunesse, préquelle.
• THÈMES : Aventure - Mondes parallèles - Religion - Endoctrinement - Propagande - Manipulation des masses - Autorité - Église - Curiosité - Savoir - Découvertes - Secrets - Pouvoirs - Suspens - Phénomène mystérieux - Courage - Quête - Violence - Roman d'apprentissage - Cruauté - Cupidité - Espionnage - Épreuves - Entraide - Affection - Espoir - Amitié - Acceptation de l'autre - Dévotion - Protection - Combativité - Bravoure - Récit épique/légendaire - Merveilleux...
• PAGES : 530.

À l'Auberge de la Truite, tenue par ses parents, Malcolm, onze ans, voit passer de nombreux visiteurs. Tous apportent leurs aventures et leur mystère dans ce lieu chaleureux. Certains sont étrangement intéressés par le bébé nommé Lyra et son dæmon Pantalaimon, gardés par les nonnes du prieuré tout proche.

Qui est cette enfant ? Pourquoi est-elle ici ? Quels secrets, quelles menaces entourent son existence ?

Pour la sauver, Malcolm et Alice, sa compagne d'équipée, doivent s'enfuir avec elle. Dans une nature déchaînée, le fragile trio embarque à bord de La Belle Sauvage, le bien le plus précieux de Malcolm.

Tandis que despotisme totalitaire et liberté de penser s'affrontent autour de la Poussière, une particule mystérieuse, deux jeunes héros malgré eux, liés par leur amour indéfectible pour la petite Lyra, vivent une aventure qui les changera pour toujours.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur le premier tome de la Trilogie de la Poussière, La Belle Sauvage (titre également francophone en anglais, cocorico !) qu'il y a deux ans, j'attendais comme le Saint Graal tant j'étais impatiente à l'idée de retrouver cet époustouflant univers d'A la croisée des mondes crée d'une main de maître par le conteur de génie Philip Pullman et que j'aime de façon incommensurable. Et l'attente en valait résolument la peine, je peux vous l'affirmer !

En effet, dès qu'il s'agit de Philip Pullman, ou cet immense auteur pour la jeunesse britannique qu'on ne présente même plus, on escompte toujours du lourd et de l'extraordinaire, de la haute voltige car son écriture et son imagination sont tout bonnement prodigieuses et leur réputation n'est purement et simplement plus à faire. Et même si ce grand romancier de renom n'avait plus rien à nous prouver en matière d'histoires monumentales dignes des légendes les plus magiques et saisissantes, il a décidé de nous faire un exceptionnel cadeau avec ce tome préquel à l'incontournable saga d'A la croisée des mondes avec La Belle Sauvage, titre enchanteur et poétique qui m'a embarquée pour la plus grandiose et périlleuse des aventures.

Mais au fait, pourquoi cette chronique deux ans après ? La raison en est en réalité bête comme chou : Gallimard Jeunesse a tout récemment teasé la sortie prochaine (la parution VO est normalement prévue pour début 2020) du tome deux de cette remarquable seconde trilogie qui s'annonce aussi prometteuse et inoubliable que la première et je me suis ainsi dit qu'il était grand temps que je consacre un article dûment mérité à ce premier tome qui m'avait à l'époque fait vivre un moment d'une beauté inouïe et aussi affronter les pires dangers au côté de personnages extraordinaires, j'ai nommé mon petit chéri Malcolm, si altruiste, si généreux et curieux de tout, avide de savoir et de comprendre le monde qui l'entoure (et qui ne tourne décidément pas rond), et mon admirable Alice, que j'avais pourtant fort mal jugée au départ alors que sous ses airs revêches se cache une jeune fille au c½ur noble et qui ne manque pas de courage, ni de ressources. Encore une fois, notre héros ne s'en serait certainement pas sorti sans une compagne de route aussi intelligente et lucide pour lui porter secours. Que j'aime lorsque les relations s'inversent et que l'on nous propose de suivre les folles élucubrations de protagonistes féminines fortes, déterminées, ingénieuses, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui n'ont pas leur langue dans leur poche et de figures masculines qui nous donnent à voir toute leur sensibilité ainsi que leurs failles ! Qu'est-ce que cela FAIT DU BIEN, sérieusement ! Tous autant que nous sommes, nous ne méritons pas d'être bêtement enfermés dans des cases (voilà, c'était le petit instant de réflexion/crise identitaire de cette critique). Et il est important de faire comprendre cela aux enfants dès le départ, afin qu'ils puissent se construire au mieux et être pleinement eux-même (in fine, ma petite envolée philosophique n'était pas terminée, oups). Je remercie donc du fond du c½ur des auteurs comme Philip Pullman ou encore sa compatriote Frances Hardinge (autrice des magnifiques L'île aux mensonges et La Voix des Ombres parus également chez Gallimard Jeunesse) de rappeler à nous cette liberté fondamentale qui est celle de pouvoir choisir qui l'on souhaite être et de ne pas se laisser enfermer, stigmatiser par des stéréotypes abrutissants et répugnants, pour ne pas dire ignobles. Merci à eux pour l'authenticité désarmante de leur plume et pour la magnificence de leurs idées, véritable phare dans la nuit sans fin d'un monde où l'injustice et ignominie atteint depuis quelques années déjà (depuis toujours ?) son paroxysme.

Parlons désormais justement de ce qui a pu fâcher et qui continue encore à susciter la polémique chez les écrits de Pullman, à savoir sa critique à peine voilée de la religion catholique et du gouvernement (de la politique de façon plus générale). De mon côté, en tant que croyante pas tant que ça pratiquante (je remets assez souvent ma foi en question, je le reconnais - telle une Malcolm bis, je me pose énormément de questions qui ont un besoin crucial de réponses), je n'en ai pas pris ombrage, bien au contraire car je le dis en toute honnêteté : je ne pense pas que Pullman ait une dent particulière contre le catholicisme. Selon moi, il ne fait que dévoiler au grand jour tout ce qui peut se tapir de mauvais, d'hypocrite et même de profondément pervers et malsain dans l'ombre colossale de cette institution toute puissante depuis des siècles et siècles et nier que tous ces non-dits et ces actions et décisions abjectes existent serait à mon sens la pire des félonies et des bêtises. Je dirais que l'auteur cherche simplement à nous faire réaliser que l'Homme est capable de transformer quelque chose de beau, de pur et source de rassemblement de l'ensemble de l'Humanité, à savoir nos croyances quel qu'elles soient, en un outil d'obscurantisme, de haine et de destruction massive. Vous pouvez me considérer comme une lectrice naïve si vous le souhaitez, mais je vous prierai de respecter ma vision des choses. Pour ce qui est de la politique, je ne me montrerai pas aussi loquace car je pourrais vous parler des heures durant de tout ce qui ne fonctionne pas dans ce domaine, mais disons que l'auteur a su très habilement appuyer ici pile poil là où il faut et nous rappeler avec beaucoup de bon sens et de clairvoyance à quel point tout peut dégénérer très vite. Voilà une leçon du passé que l'on se garderait mal d'oublier.

Last but not least (mais j'aurais peut-être dû commencer par cela - cette chronique part résolument dans tous les sens ; voilà ce qui arrive quand je tombe irrémédiablement amoureuse d'un bouquin au point d'en perdre la tête et tous mes repères) : si jamais vous n'avez pas lu A la croisée des mondes, rassurez-vous car ce tome préquel, comme son appellation l'indique, peut très bien se lire avant la saga mère. Cependant, je vous conseille vivement de commencer par A la croisée des mondes car de 1/ Comment est-ce possible que vous n'ayez pas ENCORE lu cette pépite de la littérature jeunesse-?!! C'EST UN VÉRITABLE SCANDALE !!!! (*humour* - quoique...) et de 2/ Vous manqueriez les nombreux petits mais signifiants clins d'½il que Philip Pullman fait à la première trilogie et vous auriez plus de mal à comprendre le sincère et puissant attachement qui unit Malcolm et Alice ainsi que l'ensemble des fans de His Dark Materials (titre V.O. de la première saga) à Lyra et ça, ce serait franchement dommage-! Allez hop, vous avez de la formidable lecture qui vous attend (si on additionne la trilogie mère + La Belle Sauvage, tout cela fait près de 1666 pages, pas de risques de s'ennuyer avec ça !), ça ne se refuse pas !

Pour conclure, je dirais que La Belle Sauvage est assurément à la hauteur de ses prédécesseurs (ou plutôt de ses successeurs en terme de chronologie de l'intrigue) et sera parfait pour accompagner vos journées de grand froid/grisaille/pluie tonitruante dans votre lit/canapé/fauteuil sous votre plaid favori avec un bon chocolat chaud/thé pour agrémenter le tout ! Il suffit juste de ne pas avoir trop peur des intempéries car ça va sacrément brinquebaler à bord de La Belle Sauvage - trombes d'eau et haut-le-c½ur garantis (sur ce, bon appétit !) ! En clair, si vous avez le désir de faire l'expérience de la plus intense épopée de votre vie tout en restant confortablement affalé dans votre spot de lecture préféré, alors La Belle Sauvage est définitivement fait pour vous ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Trilogie de la Poussière, Tome 1 ♥, La Belle Sauvage, Philip Pullman, 2017, Fantastique, fantasy, jeunesse, préquelle, aventure, mondes parallèles, religion, endoctrinement, propagande, manipulation des masses, autorité, église, curiosité, savoir, découvertes, secrets, pouvoirs, suspens, phénomène mystérieux, courage, quête, violence, roman d'apprentissage, cruauté, cupidité, espionnage, épreuves, entraide, affection, espoir, amitié, acceptation de l'autre, dévotion, protection, combativité, bravoure, récit épique, légendes, merveilleux, Gallimard Jeunesse, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 19 octobre 2019 08:24

Modifié le lundi 21 octobre 2019 05:38

FICHE LECTURE : Les Colombes du Roi-Soleil - T1 : Les comédiennes de Monsieur Racine

FICHE LECTURE : Les Colombes du Roi-Soleil - T1 : Les comédiennes de Monsieur Racine
Premier tome sur 14.
Existe également en bande-dessinée.


• ÉCRIVAIN : Anne-Marie Desplat-Duc
• ANNÉE : 2005 ; 2011 (FORMAT POCHE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Amour, amitié, rêves, filles, Louis XIV, histoire, éducation, bienséance, secrets, mystères, quête, peur, angoisse, famille, Versailles, théâtre, dix-septième siècle, royauté, aristocratie, étiquette, bonnes manières, Racine, vocations, différence, solidarité, entraide, courage, malice, suspens, humour, espièglerie...
• PAGES : 179.

Le célèbre Monsieur Racine écrit une pièce de théâtre pour les élèves de Madame de Maintenon, les Colombes du Roi-Soleil. L'occasion idéale pour s'illustrer et, qui sait, être remarquée par le roi. L'excitation est à son comble parmi les jeunes filles. Y aura-t-il un rôle pour chacune d'entre elles ?

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond de mon petit c½ur tout tendre ma Junie (royaumedeshistoires) de m'avoir fait ce sublime cadeau d'anniversaire. Si, si, j'insiste. Je rêvais de commencer cette saga, qui est l'une de ses favorites, donc elle ne pouvait pas me faire meilleur cadeau. Je me suis donc jetée sur ce premier tome des Colombes sans hésitation aucune, et je l'ai dévoré en une journée (et encore, si je l'avais voulu, je l'aurais mangé tout cru en une matinée, mais je tenais à savourer un tant soit peu, quand même).

Cette lecture est parfaite pour l'été selon moi. Enfin, ça peut se consommer sans modération toute l'année, mais c'est vraiment le type de roman qui permettent de souffler un peu entre deux gros bouquins (avec ses 197 pages, il n'est pas bien épais en effet), qu'on peut lire tranquillement même si on souffre de la chaleur estivale. Cela nous apporte une petite bouffée de fraîcheur même. En clair, je l'ai lu au moment parfait pour moi, bien vissée dans ma chaise longue, et j'espère que vous aussi, vous saurez trouver cet instant de rencontre idéale car ce roman et la série livresque dans son ensemble en valent franchement la peine.

Pour ce qui est de l'histoire et de l'univers, si je puis m'exprimer ainsi, mis en place, ce premier tome remplit parfaitement son rôle d'introducteur à la saga en nous présentant notamment de manière très détaillée la maison de Saint-Cyr fondée par Mme de Maintenon, maîtresse, pour ainsi dire femme, secrète de Louis XIV et grand amour de sa vie, et qui a véritablement existé. Je trouve cela passionnant de reprendre des faits historiques vérifiés comme celui-ci pour en faire naître des aventures fictives d'exception et des récits de vies imaginés diantrement palpitants qui donneront sans aucun doute envie aux enfants de lire et aux plus grands, comme nous, de continuer à nourrir notre passion pour la lecture. C'est pour moi l'effet que m'a fait cette lecture : je la conseille d'ores et déjà à tout le monde, à vos cousins/cousines/petits-cousins/petites-cousines et j'en passe pour qu'ils découvrent la lecture et à vous aussi, même si une lecture jeunesse ne vous intéresse pas forcément parce que ce roman m'a rappelé pourquoi j'aime tant la lecture et les émotions que cette activité procure, l'effet indéniable qu'elle a sur nous avant, pendant et après. Pour en revenir à l'intrigue en elle-même, il n'y a certes pas forcément énormément d'action car il s'agit du premier tome qui nous situe surtout le déroulé de l'histoire, son contexte, qui nous introduit aux lieux (essentiellement la maison de Saint-Cyr ici), aux personnages, et on suit avant toute chose les "filles" de Mme de Maintenon dans leur première grande expérience théâtrale. Cependant, on sent que ce n'est que le début et que de belles aventures passionnées, exaltantes, trépidantes, nous attendent avec les treize autres tomes qui suivent. Cela donne fortement envie de continuer la saga et c'est pourquoi ce tome un est pour moi une belle réussite !

Au niveau des personnages, le roman évoque toutes les Colombes qui seront les futures héroïnes des tomes à suivre. Quatre Colombes sont particulièrement mises en avant dans ce tome un, tandis que les autres sont des personnages plus secondaires, ou sont juste évoquées (comme Adélaïde, qui s'en va rapidement, ou encore Victoire, la petite s½ur d'une des héroïnes principales et pas encore Colombe). Ce quatuor doré, c'est Louise, Charlotte, Isabeau et Hortense. Il me semble qu'elles sont ainsi mises sur le devant de la scène (c'est assurément le cas de le dire !) car les quatre tomes qui suivent directement celui-ci leur sont spécialement consacrés (pour les avoir lus tous les quatre, je confirme mes dires sans aucune hésitation !). En tout cas, je les apprécie immensément toutes les quatre et j'aime beaucoup l'amitié qui les lie : on sent effectivement qu'elle est forte, solide et qu'elle tiendra le coup même si les quatre jeunes filles vont être amenées à se séparer dans un futur plus ou moins proche. Pour ce qui est de mes préférences, mes chouchoutes resteront Charlotte et Isabeau, qui entretiennent une complicité encore plus forte entre elles deux je trouve. De mon côté, je me suis beaucoup retrouvée en Isabeau qui nourrit le même rêve de devenir enseignante que moi (enfin, ça, c'était avant... Mes projets de carrière ont bien changés depuis ! - cela ne m'empêche pas de fortement respecter le métier de prof), de transmettre son savoir aux autres. Elle ne s'intéresse pas à d'éventuels prétendants (comme moi aussi - ça, ça n'a absolument pas changé par contre) et elle respecte scrupuleusement les règles, même si elle admire secrètement Charlotte qui sait exprimer son mécontentement haut et fort et qui est somme toute son opposée. Charlotte, puisque nous parlons justement du loup, est une jeune femme vive, qui a un côté résolument rebelle (merci Captain Obvious !), et qui refuse d'abandonner sa religion huguenote sous prétexte que seule la religion catholique est tolérée au sein du royaume français. A vrai dire, elle déteste Saint-Cyr et s'y sent enfermée, ce que je peux parfaitement comprendre. Elle a aussi un grand talent pour le théâtre, elle est passionnée (et passionnante, fascinante, c'est le mot) et j'espère de tout c½ur qu'elle retrouvera son François. Charlotte est la Colombe qui me fait le plus vibrer je dirais. Quant à Louise et Hortense, elles m'ont un peu, voire pas mal, agacée par moments, mais au fond elles me plaisent bien. Louise est une jeune fille très douce et gentille qui n'aspire qu'à découvrir la véritable identité de ses parents, ce qu'elle parvient à faire assez vite - et quelle surprise, même si l'on s'en doute un peu au cours du récit ! Je pense que la suite de sa quête pour les retrouver, elle qui était jusque là orpheline, sera très captivante. Concernant Hortense, c'est une jeune fille qui oscille entre la foi fervente et son envie intense, presque irrépressible de devenir nonne, et l'amour (j'ai l'impression de parler de La Mélodie du Bonheur là - l'un des meilleurs films ever soit dit en passant...). In fine, elle décide de s'ouvrir à l'amour, à tout du moins d'essayer, ce que j'ai trouvé très beau. Ce fut là encore une agréable surprise et ce roman m'en a réservé une belle flopée. Il me tarde désormais de découvrir les aventures des autres demoiselles relayées dans ce tome-ci au second plan : Henriette, Gertrude, Éléonore et toutes les autres...

Pour ce qui est de l'écriture de l'écrivain, je l'ai trouvée absolument divine ! Elle est fluide, se lit très bien, et est purement et simplement exquise à lire. Qui plus est, on sent qu'Anne-Marie Desplat-Duc sait de quoi elle parle : elle connaît bien les m½urs de l'époque, nous procure moult détails sur les us et coutumes de ce temps-là et emploie des termes précis du dix-septième siècle. Pour ma part, cela m'a rendu sa fiction plus réaliste, crédible et intéressante. On s'immerge d'autant plus à l'époque du Roi-Soleil de cette façon à mon sens. En clair, on voit que l'écrivain a fait des recherches minutieuses et cela fait véritablement plaisir à constater. Cela en fait selon moi une lecture jeunesse extrêmement riche.

Pour conclure, je vous conseille vraiment de tenter votre chance avec cette saga qui s'annonce tout bonnement palpitante et dont je meurs d'envie de dévorer tous les tomes. Vous n'avez tout simplement pas d'excuses, ils sont tous disponibles en format poche ou en prêt dans la bibliothèque de votre ville, c'est certain !! Je remercie une fois de plus ma Junette pour ce merveilleux cadeau ! ♥ COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 1 ♥, Anne-Marie Desplat-Duc, Littérature française, Jeunesse, 2005, 2011, amour, amitié, rêves, filles, Louis XIV, histoire, éducation, bienséance, secrets, mystères, quête, peur, angoisse, famille, Versailles, théâtre, dix-septième siècle, royauté, aristocratie, étiquette, bonnes manières, Racine, vocations, différence, solidarité, entraide, courage, malice, suspens, humour, espièglerie, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 22 août 2019 05:29

Modifié le vendredi 20 septembre 2019 03:41

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L'élixir ultime

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L’élixir ultime
• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot...
• PAGES : 358.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

La comtesse Vérité rêve de posséder l'élixir ultime permettant de contrôler les foules par la seule pensée. Qui pourra arrêter celle qui s'apprête à déclencher une guerre internationale, à la veille du nouveau siècle ? Nathanaël, parti à la recherche de ses origines hors de Larispem ? Liberté, enfermée dans la sinistre prison de la Petite Roquette ? Ou Carmine, tiraillée entre son indéfectible amitié et sa loyauté envers les louchébems ?

Révélations, complots, sentiments, intrigues politiques... le dénouement haletant de la trilogie rétrofuturiste.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Mystères de Larispem, L'élixir ultime, ou le tome final d'une trilogie qui est définitivement allée crescendo pour moi. En effet, le tome un fut de mon côté une excellente lecture, le tome deux un véritable COUP DE C¼UR ♥ ; quant à ce troisième tome, il s'agit tout simplement d'un COUP DE FOUDRE ϟ retentissant. Un grand MERCI aux éditions Gallimard jeunesse pour cette bien jolie surprise qu'ils m'avaient faite là en m'envoyant ce livre de façon impromptue à l'époque (le livre est sorti en septembre/octobre 2018), juste merci infiniment. Il est désormais temps pour moi de dire adieu à Larispem comme il se doit ! Je n'étais résolument pas prête (et je ne l'aurais probablement jamais été) à le faire mais il le fallait bien... Sans plus attendre, place à ma critique qui s'annonce dithyrambique, vous êtes prévenus !

Pour commencer, parlons de ma révélation dans cet ultime (ha, ha, quel humour !) tome qui fut sans aucun doute le personnage jusque là secondaire de Maxime Sévère. Grâce à ce troisième opus, j'ai pu effectivement totalement redécouvrir ce désormais protagoniste jusqu'alors d'apparence extrêmement guindée et froide, pour ne pas dire sévère (je suis décidément d'humeur blagueuse aujourd'hui - plus sérieusement, ce nom de famille lui va comme un gant à mon sens ; bravo à Lucie Pierrat-Pajot pour sa grande perspicacité, tout est dans la minutie du détail) qui s'est révélé être in fine un homme plein de ressources et assurément la loyauté incarnée. Très sincèrement, j'ai beaucoup, allez, soyons francs, énormément d'estime pour cet individu qui n'a jamais cessé de servir les intérêts de sa nation et ainsi de croire de toutes ses forces en un monde plus impartial et égalitaire pour tous même si, que ce soit au dix-neuvième siècle ou de nos jours, nous ne sommes toujours pas parvenus à réaliser ce rêve qu'une pléthore de grands hommes et femmes ont fait au fil des décennies. Ce constat d'échec et d'impuissance est tout bonnement accablant à mon sens. Au fond, la cité-état de Larispem si chère à Maxime (je ne sais pas si celui-ci aimerait ma familiarité présente mais je n'en ai cure, je suis une rebelle moi, messieurs dames !) au point qu'elle s'en retrouve véritablement au centre, au c½ur, de son existence et qu'il soit inextricablement relié à cette dernière (Larispem pourrait être son deuxième prénom je pense - ceci n'est pas une moquerie ou une insulte ; comme je vous l'affirmais plus haut, j'admire immensément la dévotion dont fait preuve cet homme) est aussi visionnaire et épatante que criante d'hypocrisie, l'on s'en rend compte plus que jamais avec L'élixir ultime. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de tomber amoureuse de ce surprenant et extraordinaire endroit où la mécanique la plus pointue croise les vestiges immuables, inébranlables, à tout le moins dans nos mémoires (big up en particulier à la Cathédrale Notre-Dame qui a énormément souffert mais qui reste malgré tout debout comme une vraie reine), intemporels de la métropole parisienne et je suis également tombée sous le charme de ses inénarrables habitants. Dans ce tome, j'ai été tout spécialement séduite par le tandem de choc hautement improbable formé par Maxime et Nathanaël, ou THE DUET I NEVER KNEW I NEEDED. Pour la peine, je laisse Ne-yo leur chanter la sérénade tellement je les aime d'amour tous les deux ♫ (attention, je ne les considère pas comme l'un de mes OTPs ! Ce serait la chose la plus bizarroïde et malsaine du monde, sinon - yeurk !) Et puis sinon, oui, je sais, cela n'a rien à voir avec la choucroute, c'était simplement histoire de partager avec vous cette sublime chanson en la casant quelque part dans l'une des chroniques. Voilà, c'est chose faite et cela me permet de la réécouter et de m'en délecter au passage, héhé ! Bref, pour en revenir à notre duo de merveilleux moutons (je joue avec le feu actuellement - ils le prendrait tellement mal mes deux chéris mais j'aime les enquiquiner en écrivant ces lignes, je suis machiavélique, mwahaha !), je le dis très honnêtement, j'ai été extrêmement émue par ce merveilleux et authentique lien qui se tisse entre eux dès le début de L'élixir ultime. Et cette magnifique et poignante relation ne va faire qu'évoluer progressivement au fil du récit, au mieux, vous vous en doutez. En clair, j'ai été séduite par le personnage de Maxime Sévère que j'ai vu sous un jour totalement nouveau dans ce récit-ci (par ailleurs, je m'excuse infiniment de l'avoir aussi mal jugé auparavant !). Quant à mon petit Nathan, il a indubitablement grandi depuis le tome un et il ne fait que continuer à mûrir dans ce tome-ci. En outre, il sait désormais s'affirmer et se jeter à l'eau, prendre des décisions difficiles et les assumer. Et encore, ce n'est qu'un résumé fort sommaire de tout ce que Nath (les fans d'Amour sucré verront la référence avec ce joli surnom ♥) est désormais capable de faire sans ciller, le regard frondeur et la langue bien aiguisée. Je n'ai qu'une chose à dire : I'M A PROUD MOM (again), FELLAS !!!!

Au niveau toujours des personnages, j'ai aussi énormément aimé celui de Félix introduit ici : cet homme de prime abord facétieux et prodigieusement nonchalant m'a immensément touchée car à mes yeux, il essaye assurément de faire de son mieux et de réparer ses nombreuses erreurs. Je dirais que ce que j'aime le plus avec ce personnage, c'est qu'il ne prétend pas être un héros, loin de là, et qu'au contraire, il s'assume en tant que pauvre mortel qu'il est, portant entre autres sur son dos sa pléiade de regrets et arborant presque fièrement, à tout le moins avec une sincérité désarmante, chacune de ses imperfections. Il peut certes souvent nous agacer et faire lever nos yeux au ciel mais personnellement, je préfère mille fois mieux un protagoniste cassé, cabossé, lâche sur les bords, qui se sait être humain et qui accepte donc naturellement le fait indéniable qu'il a commis des impairs et qu'il en commettra sans doute encore une bonne poignée à une figure masculine arrogante, badass à outrance, qui se croit supérieure au commun des mortels et qui nous le fait clairement comprendre, que ce soit par le langage verbal ou corporel. Vous l'aurez compris, la myriade de défauts de Félix et son caractère définitivement changeant et craintif sur une bonne partie du livre me vont parfaitement. C¼UR SUR LUI ♥

Cependant, les meilleurs personnages de la saga selon moi sont et resteront les figures principales féminines de cette histoire. Pour ma part, il m'est tout simplement impossible de choisir entre la battante et exceptionnelle Carmine Noir et la tout aussi téméraire et époustouflante Liberté Chardon. JE LES AIME D'AMOUR CES NANAS-LA. J'ai l'impression que je ne fais que de vous rabâcher cela depuis ma critique livresque du tome un et cela doit être sûrement le cas mais elle le mérite à un tel point qu'il ne pouvait en être autrement. Pour ce qui est des femmes dans cette folle aventure, je n'oublierai certainement pas de sitôt une méchante aussi glaçante et fascinante que la remarquable et saisissante Vérité de Maugardin, soyez en assurés. Au fond, j'aurais juste aimé que le personnage de femme au pouvoir de Michelle Lancien soit plus étoffé, que son background personnel soit plus creusé surtout. Cela aurait permis à mon sens de rendre cette figure de proue incontournable du système politique de Larispem d'autant plus bouleversante et réelle, marquante, à mes yeux. Malheureusement pour moi, je l'ai trouvé moins iconique et captivante, palpable que notre redoutable antagoniste Vérité et je trouve cela fort dommage. Je regrette également que l'aspect spirituel, pour ne pas dire religieux, du symbole incarné par le Taureau n'ait pas été plus creusé que cela. Souvenez-vous, dans ma chronique du premier tome, je vous avais déclaré que j'étais tout bonnement persuadée que quelque chose de louche et qui dépassait carrément notre entendement se cachait derrière cette référence au Taureau en tant qu'étendard et entité supérieur de Larispem. Je soutenais alors mordicus que ce simple dessin frappant les pièces de monnaie des Larispemois et étant l'incarnation bestiale de leur indépendance et de leur victoire passée nous dissimulait quelque chose d'aussi énorme que la vénération que ses citoyens lui portent. Sauf qu'in fine... Cela ne s'est pas du tout révélé être le cas, à mon grand désarroi. Bon, j'admets jouer dans le mélodrame en tapant cela sur mon clavier ; il n'empêche que, bien que Lucie Pierrat-Pajot avait réussi à totalement me faire oublier mon engouement pour ce que je considérais être "le mystère du Taureau", je reste frustrée à ce niveau-là. Au fond, cela rejoint ce que j'évoquais avec le personnage de Michelle Lancien : ce manque d'informations au sujet de l'avant, du pendant et de l'après-Commune. Que voulez-vous, ma curiosité et mes attentes sont insatiables, j'en veux toujours plus. Et puis, ces "petits" bémols ne m'ont pas gâché mon plaisir, rassurez-vous. Au contraire, j'aime immensément cette merveilleuse saga qu'est Les Mystères de Larispem et je le crie haut et fort.

Dernier point pour lequel j'estime autant cette série littéraire et pas des moindres : Les Mystères de Larispem a accompli l'impensable exploit de m'avoir fait prendre conscience de l'incontestable beauté et somptuosité de Paris, ville que je détestais (le mot est fort, mais disons que je ne l'aimais franchement pas histoire d'être plus proches de la vérité vraie). Certes, la plupart des incroyables lieux de Larispem qui m'ont fait juste rêver de m'y rendre sont fictifs, sortis tout droit de la fabuleuse imagination de l'autrice ; cependant, ils côtoient d'authentiques prouesses architecturales qu'il me tarde dorénavant d'aller découvrir par moi-même lors de mon week-end parisien qui aura lieu du 12 au 13 octobre (j'ai hâte !). M'est avis que je vais voir notre majestueuse (mais tout de même sale et sacrément polluée par endroits, je n'en démords pas) capitale sous un autre angle à l'avenir. Et ce sera en grande partie grâce à Lucie Pierrat-Pajot ! Au passage, je vote pour que cette autrice d'exception revisite Paris à sa façon comme elle le fait dans Les Mystères de Larispem en vrai en devenant une sorte de Baron Haussmann 2.0. Ses idées de génie à la sauce délicieusement steampunk pourraient grandement aider les architectes en charge de l'immense chantier parisien, j'en suis certaine ! Si jamais Mme Anne Hidalgo passe par là... Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. A bon entendeur.

Pour conclure, je dirais que la saga des Mystères de Larispem dans son ensemble est de celles à laquelle je ne regrette résolument pas d'avoir laissé sa chance. Cet extraordinaire univers, ses remarquables personnages ainsi que son irrésistible argot de louchébem vont atrocement me manquer mais je les quitte le c½ur apaisé et la tête remplie d'impérissables souvenirs. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Editions Gallimard Jeunesse, Lucie Pierrat-Pajot, 2018, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 15 septembre 2019 11:13

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:43

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Esprits maléfiques, Tome 2 ♥, Duologie, Les Dévoreurs d'âme, Ellen Oh, 2018, 2019, Littérature américaine, Corée du Sud❤, Horreur, Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 09 septembre 2019 05:01

Modifié le lundi 09 septembre 2019 11:47

FICHE LECTURE : L'Héritage - T2 : L'Aîné

FICHE LECTURE : L'Héritage - T2 : L'Aîné

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eldest.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2005 (ÉTATS-UNIS) ; 2006 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 793.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Un Dragonnier, un nouveau rebelle, une princesse. L'épopée continue...

Eragon et Saphira, sa dragonne, sont à peine sortis vainqueurs de la bataille de Farthen Dûr que des Urgals attaquent de nouveau et tuent le chef des Vardens... Nasuada, sa fille, est nommée à la tête des rebelles. Après lui avoir prêté allégeance, Eragon entreprend avec Saphira un long et périlleux voyage vers Ellesméra, le royaume des elfes, où ils recevront les enseignements d'un vieux Dragonnier.
Pendant ce temps, Roran, le cousin d'Eragon, organise la défense de son village contre les Ra'zacs, qui au cours d'un assaut enlèvent sa fiancée. Ces épreuves ont endurci le jeune homme. Plus que jamais déterminé à lutter contre l'Empire de Galbatorix, il convainc les villageois de rejoindre les rebelles au Surda.
Désormais, Eragon et Roran poursuivent un seul et même but: détruire les forces du Mal.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux entouré de mystères et au titre véritablement intriguant, j'ai nommé L'Aîné issu de la saga L'Héritage écrite par le seul et l'unique Christopher Paolini.

Comme pour le premier tome, cela fait déjà quelques années que je l'ai lu donc je ne pourrai pas entrer dans les détails comme j'ai l'habitude de le faire afin d'exprimer concrètement mon ressenti sur tel ou tel élément de l'intrigue mais une chose est sûre, c'est que les nombreuses émotions que m'a fait ressentir ce roman, elles, sont restées gravées dans mon c½ur et dans ma mémoire. En fait, je me souviens avant toute chose que c'est avec cet opus-ci de la série que l'on se retrouve véritablement pris dans le feu de l'action. J'avais aussi trouvé L'Aîné meilleur en tout par rapport à son prédécesseur qui plaçait quand même déjà la barre haut : plus intense, avec BEAUCOUP plus de révélations pour la plupart choquantes... Bref, tout simplement plus haletant, plus fort, plus marquant et percutant, avec des enjeux fondamentaux qui se précisent pour l'avenir de l'Alagaësia et un avancement dans l'histoire qui annonce le meilleur en matière d'évolution pour certains protagonistes ou le pire pour d'autres (dans le sens OMFG !!!! du terme, attention). Tout est question de point de vue...

Concernant la plume de l'auteur, celle-ci est bien entendu toujours aussi addictive et envoûtante. C'est simple : L'Aîné, comme tous les autres tomes de la saga, c'est un roman qui se DÉVORE, peu importe son volume colossal. On ne voit pas les pages défiler, c'est comme une bulle hors du temps et de l'espace tels que nous les connaissons. L'immersion en terre d'Alagaësia est pour ainsi dire totale et l'on a guère envie de quitter cet univers extraordinaire une fois le livre terminé, et ce malgré son degré extrêmement élevé de dangerosité qui ne fait qui plus est que de grimper de manière accélérée dans ce tome-ci. Certes, on tremble véritablement pour sa vie, comme si nous aussi, nous faisions partie intégrante de cette histoire et qu'on pouvait influer sur la façon dont cette dernière va se terminer, en bien comme en mal, mais on ne peut que ressentir une affection toute particulière, un amour absolument débordant, inconditionnel pour ce monde fantastique à tous les niveaux et aux mille visages, à savoir ceux de ses nombreux, merveilleux peuples et de leur environnement à chacun.

Pour ce qui est des personnages, et notamment du protagoniste-clé de l'histoire, on sent véritablement que notre petit Eragon a bien grandi. Ce n'est pas tant au niveau de l'âge qu'il a changé car il y a très peu d'ellipses au sein de l'½uvre de Christopher Paolini (elles sont même quasiment inexistantes il me semble), mais surtout au niveau de son comportement et de son caractère. Notre jeune héros s'est assagi, même s'il a encore beaucoup, BEAUCOUP de choses à apprendre. En tout cas, déjà à cette époque, je le considérais comme un authentique compagnon de route, un ami fidèle qui m'était et qui m'est toujours extrêmement cher. Pour être tout à fait honnête avec vous, notre dragonnier en herbe a assurément fait chavirer mon c½ur depuis belle lurette. Comment pouvait-il en être autrement en même temps ? Ce courageux et empathique jeune homme ne cesse de défendre de magnifiques valeurs de témérité et d'abnégation tout au long de son éprouvant périple, il fait preuve d'une compassion sans failles et son c½ur est des plus nobles. Forcément, il ne pouvait que ravir le mien de cette manière. J'ai également adoré suivre dans ce tome-ci son apprentissage de la magie afin de parfaire son éducation en tant que dragonnier. J'ai trouvé cela juste passionnant, d'autant plus que ses leçons très ardues se déroulent au sein de la magnifique cité d'Ellesméra auprès du peuple des elfes, que j'ai mieux appris à connaître avec ce tome et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. En effet, j'éprouve un sentiment de profond respect envers cette admirable communauté et surtout envers la beauté et la sincérité de leur lien avec la nature et les autres êtres vivants. Et puis, le Du Weldenwarden est une contrée tout bonnement à couper le souffle telle que je me l'imagine dans mon imaginaire. Voilà clairement un univers fictif dans lequel j'aimerais franchement bien me rendre (qui sait, ce sera peut-être le sujet d'un prochain tag, je dis ça, je dis rien...) !

Pour conclure, je dirais simplement que L'Aîné est un roman qui ne peut que nous faire réagir. Au cours de la lecture, il nous fait effectivement vivre des instants de grâce infinis, des moments d'horreur absolue aussi (un indice : cela a un lien avec le titre de ce second tome - si vous ne l'avez pas encore englouti goulument (oui, à ce stade-là, je parle carrément d'engloutir un livre, vous n'avez pas la berlue), vous n'êtes pas prêts pour en découvrir la signification, croyez-moi) ; il nous donne le besoin irrépressible de pleurer toutes les larmes de notre corps, de hurler à s'en vider les poumons, de s'arracher les cheveux un par un (oui, j'en rajoute dans le sado-masochisme), de se rouler en boule dans un recoin de sa couette afin d'oublier la cruauté abjecte de ce bas monde ainsi que celle des écrivains et de ne plus jamais s'en déloger. Bref, ce livre nous touche, nous atteint au plus profond de nous-même, c'est très sérieux. Vous l'aurez compris, l'aventure épique commencée avec Eragon continue dans ce tome-ci et y gagne même en profondeur et en maturité. Pour ma part, je suis toujours aussi captivée et je ne peux donc que vous encourager à découvrir cette saga de fantasy juste incontournable par vous-même si ce n'est pas encore fait ! COUP DE C¼UR (brisé...) ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, L'Héritage, Tome 2 ♥, Tétralogie, Christopher Paolini, 2005, 2006, Littérature américaine, Jeunesse, Heroic fantasy, aventure, magie, roman d'apprentissage, guerre, tyrannie, dragons, légendes, famille, amitié, courage, bravoure, quête, hardiesse, action, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, combats, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, L'Aîné, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 18 août 2019 09:42

Modifié le lundi 02 septembre 2019 08:39

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