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4 articles taggés pop culture

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FICHE LECTURE : Stranger Things - Runaway Max

FICHE LECTURE : Stranger Things - Runaway Max
• AUTRICE : Brenda Yovanoff.
• ANNÉE : 2019 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Roman ado.
• THÈMES : Science-fiction, surnaturel, famille recomposée, déménagement, bouleversement, isolement, solitude, souffrance, chagrin, colère, peur, indépendance d'esprit, différence, monstres, cruauté, violence, racisme, affirmation de soi, amitié, réconfort, années quatre-vingt, pop culture...
• PAGES : 288.

Dans ce prequel à la série emblématique Netflix, vous découvrirez l'histoire de Max Mayfield avant son arrivée dans l'étrange ville d'Hawkins lors de la saison 2. Pourquoi a-t-elle déménagé dans cette petite ville de l'Indiana, et comment a-t-elle pu y retrouver la notion de « chez-soi » ? Le passé de la rouquine surnommée Mad Max est loin d'avoir révélé tous ses secrets... des bons comme des plus sombres... Vous en apprendrez un peu plus sur son histoire, mais également sur celle de son frère Billy Hargrove, qui s'est illustré dans la série par sa personnalité des plus complexes...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Runaway Max par Brenda Yovanoff ou l'un des trois romans officiels tirés de Stranger Things publiés jusqu'à présent (du moins en français). Étant une grande fan de cette véritable série phénomène, j'étais très curieuse de découvrir l'une de ces parutions, surtout quand on sait qu'il ne s'agit ici non pas de novélisation (soit la redite exacte de ce qu'il se passe dans la série ou le film en question sans rien y ajouter de plus, d'une inutilité absolue donc - ce n'est là que mon humble opinion, toujours) mais d'un contenu somme toute inédit qui s'inspire certes d'un matériau fictif déjà existant mais qui se permet de l'étoffer, de l'enrichir pour le plus grand bonheur des personnes intéressées (dont, vous l'aurez compris, je fais assurément partie dans le cas présent).

Concernant Runaway Max, j'ai été agréablement surprise par la teneur de ce livre. Ne vous y trompez pas, il n'y a là rien de bien transcendant dans cette intrigue qui reprend pour ainsi dire le fil narratif de la saison deux de Stranger Things en nous faisant les moments où Max, personnage central de ce récit sous format livresque, est présente, le tout entrecoupé de flashbacks nous narrant sa vie passée en Californie, avant son arrivée résolument fracassante en Indiana, dans notre chère bonne vieille Hawkins.

C'est injustement cet oscillation permanente entre prequel et midquel qui m'a tant plus avec cette revisite de l'intrigue que nous propose Brenda Yovanoff. L'aspect prequel dominant du récit nous permet de replonger dans les souvenirs de Max comme si nous avions vécu ces fragments de son existence à ses côtés et apportent un éclaircissement bienvenu sur ce que l'on pourrait appeler son présent, soit la partie midquel de l'intrigue. J'ai pour ma part énormément apprécié l'arrêt sur image effectué sur chaque grande scène de la série où Max joue un rôle. Sans pour autant trop s'y attarder car l'autrice suppute (et à juste titre) qu'en tant qu'auditeurs de la série mère, nous sommes déjà familiers de ces instants de l'intrigue, elle nous offre l'opportunité de revivre ces passages clés du point de vue de Max, ce qui nous aide alors à mieux comprendre cette dernière.

Du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti car de mon côté, je n'avais pas spécialement accroché avec Max lors de son introduction dans la saison deux. Non pas que la simple présence dans le show de celle-ci me débectait comme cela pouvait être le cas pour un certain Mike, qui a le don de se montrer insupportablement agaçant et irritant quand il s'y met soit dit en passant, mais je ne voyais à l'époque pas le réel intérêt de son personnage. Depuis, la saison trois est passée par là et de l'eau a ainsi coulé sous les ponts mais, même si j'aime désormais immensément le personnage de Max et que donc cette lecture n'était pas foncièrement nécessaire pour me "réconcilier" avec elle, je suis tout de même sincèrement heureuse de l'avoir faite car cela a tout simplement apporté encore plus d'épaisseur et de consistance à une protagoniste déjà rudement solide. Je remercie infiniment Brenda Yovanoff d'avoir doté Max d'origines, d'une véritable histoire car un personnage même fictif ne peut pas naître comme ça, apparaître dans les airs comme s'il avait toujours été là alors que l'on sait pertinemment qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Il faut lui laisser deviner un passif sous-jacent, une identité clairement affirmée, auquel cas il ne nous paraîtra pas suffisamment crédible et consistant (oui, je verse dans le cannibalisme moi maintenant...) pour que l'on s'y attache. À mes yeux, c'est Brenda Yovanoff qui s'est chargée de donner à notre Mad Max cette étincelle de vie qui change tout et qui parachève le merveilleux travail de composition réalisé par la jeune actrice Sadie Sink. L'interprétation de l'une et l'imagination, le travail littéraire de l'autre se complètent parfaitement et nous dresse ainsi un portrait en bonne et due forme d'une adolescente par comme les autres, tornade de feu qui doit encore s'abattre sur le monde. À Hawkins en tout cas, elle a déjà fait des ravages, pour notre plus grand plaisir.

Pour conclure, Runaway Max aura été une franche réussite de mon côté. Je m'attendais à quelque chose de rafraîchissant, d'électrisant qui me ramène tout droit dans les années 80, cette période que j'aime tant, un roman ado qui se dévore vite et bien et j'ai été servie ! Si vous n'étiez pas tombé sous le charme de Mad Max au cours de votre visionnage de la saison deux de Stranger Things, vous ne pourrez certainement pas y résister cette fois-ci ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Hachette Romans, Brenda Yovanoff, Littérature américaine, 2019, Stranger Things - Runaway Max, Roman ado, Science-fiction, surnaturel, famille recomposée, déménagement, bouleversement, isolement, solitude, souffrance, chagrin, colère, peur, indépendance d'esprit, différence, monstres, cruauté, violence, racisme, affirmation de soi, amitié, réconfort, années quatre-vingt, pop culture, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 21 mars 2020 10:35

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:46

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?
• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book 2: How Hard Can Love Be?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2016 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 448.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de l'archétype du mec parfait et irrésistible, lorsqu'on est une féministe convaincue et une fille complexée par son physique ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! Le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme s½ur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son c½ur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le c½ur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au c½ur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 2 ♥, Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?, trilogie, Holly Bourne, Littérature britannique, 2016, 2019, Littérature ado, Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 04:58

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:20

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami
• AUTEUR : Nataël Trapp.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, YA.
• THÈMES : Adolescence - Meurtre - Enquête - Mystère - Secrets - Suspens - Révélation - Voyage dans le temps - Passé - Années 80 - Amour - Amitié - Famille - Pop culture - Crise identitaire - Philosophie - Courage - Humour...
• PAGES : 356.

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.
Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

À la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas ! ★★★★★ (♥)

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Masse critique Babelio, Nataël Trapp, 2019, Littérature française, Thriller, YA, Adolescence, Meurtre, Enquête, mystère, secrets, suspens, révélation, voyage dans le temps, passé, Années 80 ♥, Amour ♥., Amitié ♥, Famille ♥, pop culture, crise identitaire, philosophie, courage, humour, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le samedi 23 novembre 2019 16:02

Modifié le lundi 25 novembre 2019 14:24

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?

• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book One : Am I normal yet ?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2015 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, lycée, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, maladie mentale, troubles, tocs, combat, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, sexisme, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, rechute, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 464.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Dans le Club des Vieilles filles (comprendre : filles indépendantes et fières de l'être !), elles ont 17 ans et elles sont trois... Lottie, belle brune qui collectionne les garçons autant qu'elle les fait fuir par son intelligence. Amber, la pétulante rousse qui complexe de sa taille de girafe... et Evie. Evie a des crises d'angoisse qui l'obligent à se laver les mains 60 fois par jour et qui lui ont gâché la vie pendant des années. Aujourd'hui, elle ne rêve que d'une chose : devenir enfin " normale " ! Lycée, fêtes, copines... et un premier petit copain normal, est-ce trop demandé ?

L'AUTRICE : Holly Bourne est une jeune femme pétillante qui aime les comédies musicales, Harry Potter, la musique rock, le vin rouge... et le féminisme. Elle a longtemps été journaliste et responsable du courrier des lecteurs sur un site dédié aux adolescents. Sensibilisée aux problématiques des jeunes femmes d'aujourd'hui, elle a eu envie de les mettre en fiction avec Strong Girls Forever. Elle est devenue une porte-parole incontournable de la cause féministe en Grande-Bretagne. Son message ? "Votre voix compte, vous n'avez pas à demander la permission pour crier votre opinion sur les toits."

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome d'une saga extrêmement prometteuse et qui se veut girl power à 200% : Comment ne pas devenir cinglée ?, issu de la pétillante série de livres pour ados Strong Girls Forever. Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce sublime envoi qui apporte avec lui un véritable vent de fraîcheur. C'était aussi l'occasion rêvée pour moi d'enfin découvrir la plume d'Holly Bourne, autrice également à l'origine de la populaire saga littéraire Geek Girl, aussi parue chez Nathan. Vous l'aurez compris sans doute, je n'ai pas lu cette saga-ci mais j'ai bien l'intention de le faire, prochainement j'espère, au vu du COUP DE FOUDRE ϟ que j'ai eu pour ce tome introducteur à Strong Girls Forever. Voilà, je ne ménage même pas le suspense ; en même temps, rien que le titre de l'½uvre (celui de la saga dans son ensemble ; quoique, l'appellation du premier tome est sympa et me parle aussi fortement) annonçait déjà la couleur. D'ailleurs, en parlant de couleur (quelle transition du tonnerre !), le rose, plus particulièrement la teinte fuchsia dominante de la couverture de ce livre-ci, ne sont pas appréciés de façon générale à leur juste valeur selon moi. I've said what I've said. Mais, in fine, ce n'est pas une couleur qui nous définit : c'est ce que cela représente pour nous qui importe. Tout cela pour vous dire que le rose ne devrait pas être stigmatiser la gente féminine dès le plus jeune âge mais qu'on peut cependant le choisir comme notre étendard (peut-être pas à la façon d'Elle Woods dans La Revanche d'une blonde, mais si cela vous inspire, n'hésitez pas) SI L'ON EN A ENVIE. C'est le petit message que je tenais d'ores et déjà à faire passer car, pour commencer, le fuchsia et le jaune foncé sur une couverture de livre, c'est le COMBO GAGNANT pour moi. Et puis, surtout, si une chose est parfaitement claire avec Holly Bourne, c'est celle de créer et de proposer à son lectorat des personnages de jeunes filles fortes, qui n'ont pas peur de dire tout haut ce qu'elles pensent tout bas, qui ont du cran et toujours le poing levé (de rien pour la chanson d'Amel Bent qui tourne en boucle dans votre tête maintenant). Néanmoins, ces protagonistes tout feu tout flammes ne sont pas infaillibles, cela va de soi : elles sont des êtres humains avant tout, avec leur lot de défauts, leurs doutes, leurs angoisses, notamment vis-à-vis de leur féminité et de l'épineux rapport homme/femme. Holly Bourne nous fait comprendre dans ce titre que la militante pour les droits des femmes parfaite, ça n'existe pas, ni plus ni moins, et elle introduit ainsi tout en douceur de jeunes lectrices, et même de moins jeunes aussi, au mouvement féministe, le tout avec beaucoup de justesse et de réalisme. Laissez-moi vous expliquer plus en détails pourquoi ce roman est juste génial, à de nombreux points de vue.

De base, le synopsis et surtout son cadre pourraient ne pas vous vendre du rêve : encore un récit pour ados qui se déroule donc dans un lycée, qui plus américain. Personnellement, j'adore les tranches de vie adolescentes car cela ne tombe pas toujours forcément dans le cliché planplan de l'énergumène blasé, obsédé par la question de la première fois et qui ingurgite plus de p'tits coups que le groupe Licence IV. Ne me demandez pas d'où elle m'est venue, celle-là... Alors oui, il y a bien dans ce roman des scènes de soirées endiablées et de beuveries interminables, avec modération cependant, ainsi que de jeunes adultes au comportement indéchiffrable qu'on aimerait juste renvoyer au doux temps de l'enfance idyllique, insouciante, innocente et si mignonne afin de les laver de leur stupidité crasse. Oui, je sais, j'aime l'association de ces deux mots. Beaucoup, même. Bref, tout ça peut sonner terriblement cliché mais, à un moment donné, il faut savoir regarder la vérité en face. Or, justement, ce qui rend le récit d'Holly Bourne si authentique ici, c'est qu'elle s'inspire de choses qu'elle a elle-même vécues par le passé. Quand on nous parle de ses expériences de vie, surtout en les évoquant sans filtre ni fioritures comme le fait l'autrice ici, cela se ressent immédiatement je trouve. Cela nous rappelle également que la vie réelle est pleine de surprises, qu'elle dépasse même souvent la fiction, tant en matière d'aberrations que de miracles. En tout cas, le récit d'Holly Bourne, écrit avec beaucoup de mordant caractéristique d'une plume pétillante et malicieuse, m'a beaucoup parlé et je pense que le public visé, à savoir les adolescents, autant que les moins jeunes, je le rappelle, pourra s'identifier aux divers personnages rencontrés au cours du récit. Les lecteurs, quel qu'ils soient, se reconnaîtront dans les situations dans lesquelles ces derniers se retrouvent. Ils auront une impression de déjà vu à la fois troublante et réconfortante, dans le sens où l'on se dit que l'on n'est pas tout seul à avoir été assailli par de tels doutes, à avoir traversé cela et à en être ressorti grandi. C'est l'un des tours de force de ce récit : celui de nous raconter l'existence quotidienne avec ses imperfections, ses désillusions, ses désagréments, ses peines, une existence qui se déroule avec pertes et fracas mais qui comporte aussi ses joies et possède un certain éclat.

L'une des autres grandes qualités de ce roman, c'est sa protagoniste, du moins dans ce tome-ci. En effet, si ma déduction est la bonne, étant donné que cette saga est une trilogie, chacun des trois personnages principaux aura le droit à son tome consacré à son propre point de vue. Et, même si j'adore Lottie et Amber car ces deux nénettes sont juste géniales, elles déchirent leur maman, je peux d'ores et déjà vous dire que la narration d'Evie va énormément me manquer. J'ai tout bonnement adoré vivre cette histoire à travers ses yeux, ceux d'une jeune femme qui se déprécie constamment, qui pense toujours au bien-être des autres avant de songer au sien, qui souhaite seulement être aimée telle qu'elle est, sans qu'on la juge, sans qu'on la plaigne. Qu'on la chérisse et qu'on l'accompagne, tout simplement. Je me suis beaucoup retrouvée en elle car elle se met à chaque seconde qui passe énormément de pression sur les épaules, elle ne se laisse jamais le temps de souffler, de se considérer comme autre chose qu'une fille anormale. Aussi, elle a horreur de déranger qui que ce soit. Elle garde tout en elle, ses problèmes, son combat permanent, la noirceur de ce qui la ronge et qu'elle ne peut pas contenir, gérer toute seule. Elle refuse de s'avouer vaincue, d'admettre son impuissance face à quelque chose d'injuste qui la dépasse complètement. Elle est peut-être très bornée mais elle est surtout extrêmement courageuse et, de la voir ainsi se démener afin de pouvoir s'assurer une existence un minimum correcte au niveau social, moral, mental, mais aussi physique (car la maladie d'Evie la pousse à se faire mal, à un point où cela nous en retourne carrément l'estomac), cela m'a mis une sacrée claque dans la figure. J'avais juste envie d'entrer dans le roman pour serrer Evie tout fort dans mes bras et lui dire que ça allait aller, car elle est une battante, vive d'esprit, drôle, inspirante, qui sait voir la véritable valeur de chaque petite chose sauf, ironiquement, de sa propre personne. Je voulais être là pour elle, pour être celle qui pourrait jouer ce rôle : celui de l'amour propre. Car Evie mérite d'être inondée d'amour, d'être soutenue, choyée, protégée. Son combat de tous les instants m'a donné des ailes, la volonté d'avancer mais à mon propre rythme. C'est une sacrée leçon de vie que j'ai pu recevoir dans ce premier tome.

D'ailleurs, en parlant d'Evie, j'ai adoré le fait que, grâce à ce personnage, Holly Bourne puisse traiter de deux sujets aussi forts dans ce récit, à savoir : le féminisme et la maladie mentale. Ce n'est pas une surprise car les quelques lignes du résumé du livre nous l'apprennent d'entrée de jeu. Par ailleurs, je ne sais pas vous, mais je trouve que ce synopsis envoie grave du pâté. Personnellement, cela m'a mis directement l'eau à la bouche et m'a fait sentir que, non, ce début de trilogie et même l'ensemble de la saga ne seraient pas comme les autres récits pour ados de la littérature américaine qu'on a vus et revus. J'avais de suite compris avec ce maigre nombre de phrases qui vont droit au but, qui frappent fort et qui m'ont fait l'effet d'un véritable tourbillon d'énergie qu'il y avait du changement dans l'air. Allier féminisme et TOCS dans une même intrigue, cela relève du génie à mes yeux ! Les deux thématiques peuvent sembler n'avoir rien à voir mais l'autrice nous prouve le contraire avec un aplomb saisissant. Je ne vous cache pas qu'au départ, je me suis légèrement inquiétée de voir ainsi deux sujets aussi importants abordés de front dans un même livre, le risque étant que l'un éclipse injustement l'autre et que le récit ne soit pas égal à ce niveau-là. Or, Holly Bourne a réussi l'exploit non seulement de s'en tenir à sa ligne conductrice qui est celle de trois jeunes femmes, de leur rencontre marquée d'une pierre blanche et de leurs interrogations concernant leur féminité et leur place en ce bas monde de mâles dopés à la testostérone (Joel en est l'exemple parfait et c'en est à mourir de rire tant cela est ridicule et tellement approprié à la fois), tout en parlant avec une immense justesse de la maladie mentale d'Evie, en nous donnant l'impression d'être dans la tête de cette dernière, comme si nous aussi on sentait les bactéries grouiller autour de nous, dans notre corps aussi, nous submerger et nous tuer à petit feu. Car tel est le fléau d'Evie : celui d'avoir le besoin compulsif de se laver les mains, l'ensemble du corps aussi, et même de le décrasser à l'intérieur. Cela m'a rappelé le très poignant roman de John Green, Tortues à l'infini, dans lequel l'héroïne, Aza, souffre du même mal. Les deux auteurs arrivent à en parler de façon très différente, avec leurs propres mots, leur propre style d'écriture, tout en le faisant tous les deux de manière authentique, au plus proche du réel. Ils arrivent le temps d'une lecture à nous plonger au c½ur de cette réalité insoutenable, à nous faire vivre une expérience aussi traumatisante qu'enrichissante. En effet, ce que j'en retiens, c'est que personne ne devrait voir la douleur qu'elle subit, de quelque nature que celle-ci soit, être minimisée dans l'opinion d'autrui, comme si cela n'était pas grand chose, comme si cela pouvait être résolu comme par magie. Cette banalisation de la souffrance, de la maladie, m'agace profondément. Car, en attendant, des gens vivent un véritable calvaire, et ils doivent se battre bec et ongles contre cela tout seuls. Dans le cas d'Evie, qui est aussi celui de beaucoup d'autres, sa maladie n'est pas visible car elle arrive plus ou moins à maintenir les apparences et à garder la tête haute. Pour autant, cela doit faire mal d'entendre le commun des mortels parler des TOCS et de la dépression comme si ce n'était qu'une passade, comme si cela était propre à tout le monde, comme si tout le monde était déjà passé par là, comme on se remettrait d'une grippe ou de la varicelle. J'ai trouvé qu'en quelques mots, quelques phrases bien tournées et percutantes, l'autrice parvenait à nous toucher en plein c½ur, à nous faire prendre conscience de faits essentiels, à nous faire nous remettre en question aussi, à nous motiver à être plus vigilants, et dans nos paroles, et dans nos actes. A avoir plus tendance à tendre la main à ceux qui en ont besoin. En clair, à faire preuve de bon sens et d'humanité. C'est un enseignement que je n'oublierai pas et qui m'a marquée tout autant, si ce n'est plus, que l'éveil au féminisme que nous propose l'autrice.

Par ailleurs, abordons le sujet dès maintenant. Le féminisme étant quant à lui au c½ur de la saga toute entière, Holly Bourne n'avait pas intérêt à se planter. Comme je vous le disais en début de chronique, la féministe parfaite n'existe pas. Et, à mes yeux, il n'y a pas de façon parfaite d'en parler non plus. Dans le cas d'Holly Bourne, s'il peut y avoir quelques maladresses parfois, elles sont vite oubliées car on ressent tout au long de l'oeuvre la sincérité du propos de son autrice. De toute manière, Holly Bourne n'est pas une experte en la matière : elle est simplement une femme qui a choisi les mots pour élever sa voix et d'inventer des histoires empreintes du réel afin de s'adresser essentiellement à de jeunes lecteurs, même si son lectorat est loin d'être restreint à mon sens, je ne cesserai jamais de vous l'asséner, et de leur ouvrir l'esprit, de les faire réfléchir par eux-même en leur montrant des pistes à suivre. Aux yeux d'un/une féministe "confirmé", calé sur le sujet, le livre d'Holly Bourne ne leur semblera être qu'une mise en bouche bien peu satisfaisante car il/elle est déjà bien au fait de ce qui s'y dit. En revanche, pour des prés-ados/ados qui sont encore en pleine réflexion concernant leur identité en tant qu'individus, leur sentiment d'appartenance ou non à un sexe, et dont le cerveau carbure à 200% à l'heure à chaque seconde de la journée pour trouver des réponses à leurs questions incessantes, Comment ne pas devenir cinglée ? est certainement le bon moyen pour eux de laisser leur esprit se reposer, se détacher même de ce type d'interrogations obsédantes et perturbantes, et de s'accorder simplement le temps de vivre pleinement leur jeunesse, de faire des expériences sans se laisser envahir par un stress plus néfaste qu'autre chose. Dans le cas de ce livre, nos héroïnes vont beaucoup se torturer sur ce type de questions, notamment concernant leur rapport avec le/les garçon(s) qui l'/les attirent, et commettre des impairs, allant jusqu'à tomber dans l'extrême de la primauté de la femme pour l'une d'entre elles. Holly Bourne nous fait comprendre que trouver un juste milieu n'est jamais facile, ni prédéfini. Le plus important, et c'est ça que j'ai aimé par-dessus tout, c'est de rester fidèle à soi-même et d'être ouvert à la DISCUSSION, de laisser les idées fuser. La communication, c'est hyper important, et c'est ce qui nous permet de grandir, de déployer nos ailes, de voir les choses autrement et de nous déculpabiliser souvent, car on se rend compte qu'on n'est pas les seuls à ressentir certains sentiments ambigus. J'ai énormément aimé le fait que nos trois héroïnes soient brutes de pomme, qu'elles ne tournent pas sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler. Elles s'expriment librement, sans honte aucune, et cela fait juste un bien fou. Peu importe le moment ou le sujet en question, si cela les travaille, il faut que cela soit mis sur le tapis. Ce moment par exemple où elles discutent avec un panache inouï des règles alors que les garçons de leur connaissance les entendent de façon distincte m'a tout simplement pliée en deux. C'est irrévérencieux, inattendu, culotté, d'une franchise désarmante, et j'avais tellement envie de prendre part à cette conversation, bon sang ! Ce sont des choses de la vie, non, qui nous concernent directement. Pourquoi une telle animosité, un tel silence autour de ce qui fait ce que nous sommes ? Moi je dis, on devrait tous avoir notre club des "vieilles filles"/"vieux garçons" (oui, ce terme devrait exister aussi, être tout autant répandu en tout cas !) pour pouvoir parler calmement ou au contraire avec animation de ce genre de choses si l'envie nous en prend. La fierté avant la honte, ce sera toujours le meilleur choix, vous ne pensez pas ?

Concernant les deux autres protagonistes, Lottie et Amber, je me rends compte que je n'ai pas encore clairement abordé leur cas. Je pense que je voulais entièrement consacrer cette chronique à Evie, au personnage exceptionnel qu'elle est. Et je sais, j'en mets ma main à couper, que j'aurai pleinement l'occasion dans les deux prochains tomes, de pouvoir parler à loisir de ces deux formidables amies, qui sont intrépides et à la hauteur des attentes inespérées d'Evie dans ce tome-ci, à la hauteur de nos attentes. Je vous dirais juste que Lottie est une superbe brunette, extrêmement forte et brillante, qu'elle est aussi une incorrigible romantique qui aimerait trouver le bon au lieu de sans cesse se contenter de ceux qui sont juste attirés par son physique et effrayés par toutes ses incroyables capacités (ne vous imaginez pas des choses, bande de pervers, je vous vois), ce qui se comprend parfaitement (le souhait de Lottie d'amour, pas celui des crétins qui ont la chance inouïe de croiser sa route). Quant à Amber, si cette dernière a pu me taper sur les nerfs parfois, à se mêler de ce qui ne la regardait pas, je ne lui en tiens cependant guère rigueur car Amber est une amie qui se soucie des autres, qui est toujours là pour ceux qu'elle aime, même quand elle s'en prend plein dans la figure. Elle ne pense certainement pas à mal et, quand elle s'engage dans quelque chose, elle le fait à fond. Et puis, elle a de magnifiques cheveux roux, je me les imagine comme une vraie crinière à la Mérida. Cela méritait d'être souligné et il serait grand temps qu'elle se rende compte qu'elle possède la plus belle couleur de cheveux qui soit. On est d'accord, n'est-ce pas ? Surtout, ce que j'ai le plus aimé chez Amber, c'est qu'elle soit celle parmi les trois qui ne mâche VRAIMENT pas ses mots. Les pensées fusent et la parole suit. Cela donne lieu à des scènes rocambolesques, à des répliques absolument hilarantes qui resteront gravées dans ma mémoire. Avec Amber, on ne s'ennuie jamais. Pour autant, celle-ci n'est pas là que pour amuser la galerie : même la petite pique la plus anodine peut être à l'origine d'un certain nombre d'interrogations existentielles, et mener à une totale remise en question. Amber est sûrement une grande gueule, mais c'est une grande gueule pensante et utile. Voilà, ça, c'est dit. J'ai tout simplement hâte de découvrir le point de vue de Lottie et celui d'Amber dans les deux prochains tomes. Cela me permettra de mieux les connaître et autant dire que je n'attend que cela, de me sentir encore plus proches d'elle, de continuer à suivre l'histoire du fantastique club des vieilles filles mais sous un autre angle. Cela promet d'être très instructif et explosif ! J'espère néanmoins qu'on nous parlera aussi plus de personnages issus de la sphère d'Evie, comme par exemple sa remarquable petite s½ur, qui aurait mérité un tome bonus à elle toute seule tant j'ai adoré la merveilleuse complicité qu'il y a entre sa formidable grande s½ur et elle, tant elle-même est extraordinaire, incroyable, un véritable pilier pour sa grande s½ur chérie en temps d'orage et une source de joie inépuisable lorsque cette dernière est plus apaisée, moins tourmentée par ses démons. Mais, étant donné que les trois tomes de la saga sont parus il y a déjà deux-trois ans, quatre ans pour le premier, je pense que je peux toujours rêver pour mon tome HS. En tout cas, je croise les doigts pour retrouver par la suite [nom de la s½ur], le si attachant et bouleversant Oli, qui a capturé mon c½ur dès les premiers instants de notre rencontre, et même la douce Jane, qui mérite amplement que l'on dépasse les premières impressions péjoratives que l'on peut avoir sur elle. Au fond, tous les personnages de cette histoire méritent qu'on apprenne à voir au-delà des apparences, à mieux les connaître (sauf Guy, peut-être - je ne lui pardonne toujours pas pour l'instant). Dans mon c½ur, je suis sûre qu'on se retrouvera tous et j'en trépigne déjà d'impatience.

Je vous invite donc de ce pas à noter dans votre agenda que le tome deux des Strong Girls Forever paraîtra en juin 2019 ! Je suis si contente que le délai de parution entre le tome un et le deux soit si resserré ! En même temps, le fait que la saga soit parue depuis "longtemps", du moins pour ce tome un c'est certain, permet une traduction plus rapide, pour mon plus grand bonheur ! Par ailleurs, j'avais oublié de préciser que c'était Anne Guillon, la traductrice "officielle" de Cathy Cassidy en France, qui s'est chargé de la transition vers le français du tome un de Strong Girls Forever. Je ne sais pas si elle s'était déjà occupée de la traduction de Geek Girl (à vérifier quand je lirai cette saga ; ayant été convaincue par la plume et la vision du monde d'Holly Bourne, j'ai encore plus envie de le faire maintenant), mais, quand j'ai vu ça au tout début de Strong Girls, je me suis dis que c'était un signe. Signe que ce roman allait être juste exceptionnel. Et je ne m'y suis pas trompée. Ça vous dit de rejoindre vous aussi le club hyper stylé et VIP des Vieilles Filles ? Venez, on a des gâteaux ! (et on y parle de menstrues)

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?
COUP DE FOUDRE ϟ aussi flamboyant que les cheveux d'Amber (quoiqu'elle en dise, ils sont magnifiques), impressionnant que l'aura et l'intelligence de Lottie et inspirant que le courage d'Evie.

« Amber a sorti les griffes.
- Le Club des Vieilles Filles, pauvre crétin sexiste ! Evie, Lottie, on se voit chez moi après les cours.
Elle m'a décroché un regard qui signifiait : "Non mais sérieux, qu'est-ce que tu lui trouves ?", avec des mouvements de menton furieux dans sa direction.
Lorsque j'ai parcouru la page, je l'ai aimée encore plus. Elle avait même prévu quinze minutes de pause "gâteaux apéro".
Mais je ne m'attendais pas au sujet de discussion qu'elle avait choisi.
- Tu veux vraiment qu'on parle des règles ?
Guy a failli s'étrangler avec son Coca Light.
- Vous allez consacrer une réunion entière à vos menstruations ?
Amber l'a fusillé du regard tandis que je virais au rouge sang - c'est le cas de le dire.
- Ce n'est pas notre faute si on saigne.
On a tous fait la grimace.
- Emploi non indispensable du verbe "saigner", a chuchoté Lottie.
Nous avons toutes les deux éclaté de rire.
- C'est dégueu, a dit Guy.
- C'est toi le dégueu.
- Moi, au moins, je ne suis pas un monstre qui saigne pendant des jours sans en mourir.
Nouveau regard assassin d'Amber.
- Je refuse de continuer tant qu'IL sera là. »
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#Posté le lundi 25 février 2019 08:26

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:22

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