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FICHE LECTURE : Magic Charly - T1 : L'Apprenti

FICHE LECTURE : Magic Charly - T1 : L'Apprenti

• AUTRICE : Audrey Alwett.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy - École - Humour - Magie - Mystère - Sorcellerie - Runes - Initiation - Apprentissage - Objets animés - Cuisine - Recettes farfelues - Secret - Famille - Retrouvailles - Enquête - Suspens - Danger - Méchanceté - Injustice - Ingéniosité - Courage - Amitié - Entraide...
• PAGES : 416.

On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l'existence des magiciers. C'est le cas de Charly Vernier, jusqu'à ce qu'il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S'il veut la sauver - et se sauver lui-même - Charly n'a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier.

Beignets de prédiction, grimoires volants, serpillière enchantée et pilleur d'âmes... Bienvenue dans le monde ensorcelant de Magic Charly !

Audrey Alwett nous plonge dans une aventure de grande fantaisie, à la croisée des univers de Terry Pratchett, J.K. Rowling et Miyazaki.


ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qu'il me fallait AB-SO-LU-MENT, j'ai nommé Magic Charly : L'Apprenti. En effet, j'étais tout bonnement surexcitée à l'idée de dévorer ce livre ; et encore, je pèse mes mots. En même temps, ce titre tout ce qu'il y a de plus aguicheur pour la fana de fantastique, fantasy et sorcellerie en tout genre que je suis et cette couverture juste EXTRAORDINAIRE (un immense bravo à Stan Manoukian ; ça, c'est ce que j'appelle du travail d'orfèvre) me promettaient tout ce que j'aime : de l'aventure, du grand frisson et de la magie à l'état pur, tout simplement. Qui plus est, la plume et l'imaginaire d'Audrey Alwett m'avaient tout bonnement séduite lorsque je les avais découverts avec ses précédentes ½uvres, à savoir la somptueuse série de BDs Princesse Sara et le truculent Poisons de Katharz (voir ma chronique ici). En clair, j'étais toute prédisposée à me laisser embarquer dans le nouvel univers extraordinaire proposé par l'autrice, dont l'indéniable pouvoir magique d'inventer des mondes et des personnalités hors normes s'est vérifié ici aussi.

Premier point positif de L'Apprenti et ce qui nous happe immédiatement dès les toutes premières lignes de ce tome introducteur : l'imagination débordante de l'autrice. Ça nous éclabousse, ça déborde de couleurs et d'ingéniosité de partout, et ce à chaque page qui se tourne, à chaque minuscule recoin de ce monde grandiose, si vaste et dont il nous reste tant à explorer. Je vous le dis très sincèrement : impossible de ne pas être complètement subjugués face à un esprit créatif regorgeant d'autant de ressources comme celui d'Audrey Alwett. Je vais rester très évasive à ce sujet et m'en arrêter là car ce serait franchement dommage de vous gâcher toutes les fabuleuses et splendides surprises que cette écrivaine bourrée de talent vous réserve. Ce serait pour ainsi dire véritablement criminel, croyez m'en sur parole. Je vous dirais juste que, pour ce qui est de l'atmosphère singulière qui se dégage dans ce premier tome de Magic Charly et des nombreux lieux que nous parcourons au cours de cette lecture mouvementée et diablement envoûtante, l'émerveillement est total. On s'en prend plein les yeux sans aucun temps mort accordé pour se remémorer un seul petit instant notre morne quotidien de quiéton et c'est un réel et salvateur retour en enfance que j'ai vécu grâce à l'espièglerie et la générosité de la remarquable écriture de l'autrice. Cette dernière possède un véritable don de conteuse, elle nous prend par la main et mène nos émotions et notre perspicacité à la baguette avec une dextérité déconcertante. Et puis, elle n'a pas son pareil pour ce qui est de donner vie et esprit aux objets les plus abracadabrants et indispensables pour mener toute vie réussie qui se respecte - j'ai le besoin irrépressible d'acquérir une Pépouze pour me sentir pleinement heureuse, ceux qui auront lu ce livre comprendront certainement ce désir ardent mais à mon grand dam insatiable !

Autre grand point fort de ce récit résolument enchanteur : ses protagonistes. Ces derniers ne sont effectivement pas en reste et ils deviennent rapidement d'authentiques compagnons de route sur lesquels l'on peut constamment compter. En outre, le héros de cette folle et pétillante aventure, Charly, est extrêmement attachant et à mon sens, on ne peut que compatir au vu des épreuves qu'il a déjà subies et de celles qu'il doit encore traverser pour protéger ceux qu'il aime. Pour ma part, j'ai ressenti une profonde empathie à son égard, et je me suis également énormément à lui. En effet, je me suis beaucoup retrouvée dans le caractère à la fois calme et gai de ce personnage. D'un naturel gentil et généreux, souhaitant à tout prix éviter les conflits et quelconque forme de violence, Charly offre ses sourires lumineux à l'effet aussi efficace qu'un rayon de soleil perçant l'obscurité de notre humeur et sentiments souvent moroses comme un rien. Bon, ne vous y trompez pas, c'est aussi un fieffé coquin mais, pour bénéficier de la lumière éblouissante de ses dents parfaites et éblouissantes, je suis prête à tout lui pardonner ! Vous l'aurez compris, je suis littéralement tombée sous le charme de ce jeune garçon intrépide et indubitablement attendrissant, et je ne m'en cache même pas. Sa bonté désarmante et son exceptionnelle intelligence m'ont faite irrémédiablement fondre, que voulez-vous... Néanmoins, les figures emblématiques féminines de cette histoire n'ont rien à lui envier. Elles sont extrêmement intéressantes et fascinantes, même si elles m'ont parfois agacées plus que de mesure. Cependant, il suffit d'apprendre à les connaître, à les apprivoiser en quelque sorte, pour qu'elles se révèlent à nous telles qu'elles sont véritablement : deux jeunes filles fortes, astucieuses, inoubliables, profondément émouvante et tout simplement formidable pour l'une, carrément culottée, déjantée et au sens de l'humour décapant et très, très particulier pour l'autre. Être au contact de Sapotille et de June le temps de 416 pages précisément, c'est les adopter. Je les aime d'amour autant l'une que l'autre, même si je me suis évidemment plus retrouvée dans le sérieux à toute épreuve de Sapotille plutôt que dans la nonchalance légendaire de June. Je me rends compte en rédigeant cette critique que je pourrais vous parler de ces deux forts tempéraments radicalement différents, ainsi que de la vanité hilarante de Maître Lin, du comportement arrogant et de l'humour pince-sans-rire d'Alastair, pendant des heures mais une fois de plus, je vous invite à découvrir et à vous délecter de tout cela par vous-même. Si vous souhaitez connaître tous les ingrédients de cette recette magique maîtrisée à la perfection par Audrey Alwett qu'est L'Apprenti, il vous faudra vous procurer celle-ci par vos propres moyens ! (ou comment faire passer une incitation à l'achat subtilement, comme une lettre à la Poste, by Nanette)

Pour ce qui est de l'humour caractéristique de la plume résolument pétillante de l'autrice, ce dernier est omniprésent au sein de l'intrigue, même si ce trait-là du récit est moins marqué que dans Les Poisons de Katharz. Et j'ai franchement envie de dire « Encore heureux ! » parce qu'en voilà des diatribes salées et des réparties fleuries que les bambins ne doivent pas entendre à leur si jeune et innocent âge ! Cependant, Audrey Alwett est tout de même parvenue à apposer sa marque, son petit grain de folie à cette succulente expérience de cuisine littéraire qu'est Magic Charly pour tout lecteur impressionnable de sept à soixante-dix sept ans qui se respecte en mettant dans la bouche de l'ensemble de ses personnages des répliques mordantes et irrévérencieuses à souhait. Et je peux vous assurer que cela fait un bien fou au moral, une telle liberté de parole et d'expressions multiples ! On se laisserait presque, que dis-je, carrément, emporter par ce vent de fraîcheur qui souffle sur nous et dont l'autrice nous fait si malicieusement profiter au fur et à mesure que les chapitres défilent inlassablement et pour notre plus grand plaisir et joie.

Pour conclure, je dirais que ce premier tome fut à la hauteur de mes grandes espérances, même s'il manque encore un soupçon de je-ne-sais-quoi pour que cette série livresque réussisse à véritablement me conquérir. Mais je ne m'inquiète pas trop pour cela car il ne s'agissait là que du début des incroyables péripéties de Charly en tant que patouilleur et je suis sûre que la suite de ses mésaventures saura se révéler être aussi explosives que les papillotes de sa formidable grand-mère, dame Mélisse, à n'en pas douter ! Comme dirait son bien-aimé et fin gourmet petit-fils, il faut absolument plus de sucrétincelle pour que cela soit encore meilleur ! Ceci n'est pas un secret : la gourmandise est un vilain défaut mais à l'instar de notre adorable et facétieux héros, je l'assume fièrement ! Cependant, malgré le fait qu'Audrey Alwett n'ait pas voulu trop abuser des bonnes choses, et cela est parfaitement compréhensible (L'Apprenti ne constitue après tout que l'entrée du bel hors-d'½uvre qui s'annonce - vous vous en doutez, Audrey Alwett nous réserve encore bien des surprises et qui plus est, elle maîtrise l'art du suspens jusqu'au bout... Je ne me répéterai jamais assez mais ses talents sont multiples et flagrants, que les choses soient dites !), ce tome un a été pour moi l'équivalent d'un appétissant croissoleil qui vous réchauffe le c½ur, doublé d'une savoureuse madeleine de réconfort qui redonne instantanément du courage et qui, dans mon cas, est parvenue à réveiller l'âme de vaillante et émerillonnée (un mot synonyme d'espiègle, je découvre chaque jour de nouveaux mots ravissants grâce à ce blog !) petite sorcière qui sommeillait jusqu'alors en moi. En bref, un pur délice à déguster sans modération aucune ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Magic Charly, Tome 1 ♥, L'Apprenti, Audrey Alwett, 2019, Littérature française, Jeunesse, Fantasy, école, humour, magie, mystère, sorcellerie, runes, initiation, apprentissage, objets animés, cuisine, recettes farfelues, secret, famille, retrouvailles, enquête, suspens, danger, méchanceté, injustice, ingéniosité, courage, Amitié ♥, entraide, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 18 juillet 2019 10:16

Modifié le samedi 20 juillet 2019 10:26

FICHE LECTURE : Les Puissants - T3 : Libres

FICHE LECTURE : Les Puissants - T3 : Libres

• TITRE VO : Bright Ruin.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, drame...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

Dernier tome de la série, un final spectaculaire : des combats magiques, de multiples rebondissements et un dénouement inattendu.

Meurtrie, trahie, choquée, Abi a rejoint les rangs de la rébellion. Mais peut-elle encore croire à la paix ? Et si la violence était la seule arme à opposer à la tyrannie ?
Évadé de prison, Luke n'a pas d'autre choix que de s'allier à son ennemi, le mystérieux Silyen Jardine. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Les manipulations politiques et les combats magiques déchirent un pays à feu et en sang. Alors que le chaos menace, Abi, Luke et Silyen ont le pouvoir de transformer leur pays – ou de le détruire.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une de mes sagas préférées de tous les temps, je peux l'affirmer désormais, j'ai nommé Les Puissants. Avant de me plonger dans la lecture de cet ultime opus à la série, l'excitation était palpable, l'appréhension aussi. Je n'avais même pas encore lu le livre que je sentais déjà mon c½ur se briser dans ma poitrine et mon estomac se tordre. J'étais toute chamboulée à l'idée de me dire que ça y est, c'était vraiment la fin de cette extraordinaire épopée. Je remercie infiniment les éditions Nathan de m'avoir donné l'occasion de vivre cette grande et sombre aventure et sans plus tarder, place à mon avis sur Libres !

Première chose que je tenais d'abord à souligner, et j'insiste fortement là-dessus : on ne sait JAMAIS, et je dis bien JAMAIS, à quoi s'attendre avec Vic James. En effet, cette autrice a le don pour nous mener par le bout du nez et nous faire retenir notre souffle jusqu'au bout. A chaque fois avec elle, l'intensité du récit ne faiblit pas un seul instant, il n'y a aucune longueur, aucun passage qui ne paraisse superflu à l'avancement de l'intrigue. Avec Libres peut-être plus qu'avec les deux premiers titres de la trilogie, j'avais l'impression d'avoir les yeux constamment grands écarquillés, à l'affut du moindre indice qui pourrait me permettre de deviner le dénouement de l'histoire. Autant vous dire que j'étais aux aguets et que je tournais les pages de ce bouquin avec une grande fébrilité et angoisse. Et cela n'a fait qu'empirer au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, pour la simple et bonne raison que jusqu'au tout dernier chapitre, RIEN n'est certain. Je ne saurais trouver les mots justes pour expliquer cela, il faut lire l'ensemble de la saga pour le comprendre, il s'agit là d'une lecture QUI SE VIT, INTENSÉMENT. Une chose est sûre cependant, c'est que j'ai vécu une expérience inoubliable en tant que lectrice grâce à ces trois livres qui forment une trinitas (clin d'½il à l'une de mes autres séries livresques chouchoutes, Lady Helen, qui a elle aussi le chic pour éparpiller les mille morceaux de votre petit c½ur tourmenté sur le bas-côté de la route avant d'in fine les ramasser à la petite cuillère - mes métaphores sont toujours aussi éloquentes, je sais) d'exception. La tension est telle en les lisant que vous auriez presque la sensation d'être enveloppé par l'atmosphère électrique du récit en vous immergeant totalement dans l'univers de ce livre, de pouvoir même la toucher, l'attraper, ou la couper avec un couteau comme diraient nos amis anglo-saxons. Et ce ne sont pas Luke et Silyen, ou le duo le plus improbable et évident à la fois que j'ai jamais rencontré au cours d'une de mes lectures, qui vous diront le contraire. Je dis ça, je dis rien, humhum... En résumé : le suspens est à son comble à chaque page qui se tourne (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?).

Pour ce qui est des personnages, eux non plus n'auront pas cessé de me surprendre et de me malmener tout au long de cette folle rébellion que j'ai eu le privilège (je suis complètement frappadingue, on me le dit souvent...) de vivre à leur côté. Il faut dire en même temps que l'autrice les mène également à la baguette et ne leur laisse absolument aucun répit. C'est bien simple, aucun d'entre eux n'est épargné, même si certains s'en sortent mieux que d'autres, pour mon plus grand soulagement. De façon générale, j'ai trouvé que la psychologie de chacun des protagonistes des Puissants avait été extrêmement bien travaillée par Vic James, de manière à rendre toutes les figures emblématiques de cette intrigue résolument épique et versée dans la noirceur tout bonnement inoubliables. Les moments d'anthologie que j'ai passés avec eux, instants de grâce comme échappées au parfum de cauchemars, resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais, n'en doutez pas. Au niveau de ce tome-ci, j'ai été littéralement impressionnée par la combativité et l'abnégation de Midsummer, un personnage qui jusque-là n'était pas apprécié à sa juste valeur de mon côté. Et pourtant, WHAT AN HEROINE. Par ailleurs, tous les personnages féminins des Puissants ne manquent pas de courage et de caractère, et ce quelque soit leur âge et leur origine ethnique ou sociale. Et ça, J'ACHÈTE ! Quel plaisir d'être représentée par des protagonistes aussi fortes et mémorables qui, sous la plume de Vic James, ont le droit de se montrer ambitieuses, farouches, malicieuses, insoumises, imposantes et conquérantes. Une autre jeune femme qui n'aura eu de cesse de m'épater au cours de cette saga, c'est Abi. Je reste encore bouche bée face à l'évolution remarquable et éblouissante que lui a fait connaître sa très intelligente créatrice. Abi a en effet fait preuve d'un courage et d'une détermination à toute épreuve au fil de son histoire, elle a dû aussi apprendre à faire d'immenses sacrifices et au cours de cette lutte acharnée contre l'oppression de son peuple, j'ai porté avec elle le fardeau de sa souffrance insoutenable et j'en ai écopé des blessures encore béantes. Retenez ceci si jamais vous vous lancez dans la lecture des Puissants, je pense vous l'avoir suffisamment répété dans mes chroniques de chacun des trois tomes de cette série littéraire : VOUS N'EN SORTIREZ PAS INDEMNES. Mon c½ur saigne rien que d'y repenser et je n'ai même pas envie de panser la plaie au fond. Voilà, vous aurez été prévenus à moult reprises, c'est à vos risques et périls désormais.

Pour conclure, car oui, je n'irai pas plus avant dans cette critique afin de ne pas gâcher votre potentielle lecture de cette saga du feu de Dieu, je ne peux que vous recommander de découvrir par vous-même cet univers d'une richesse infinie et d'un réalisme tout ce qu'il y a de plus malheureux et tragique, dans lequel chaque petit acte a des conséquences et qui ne laisse la place ni à des adieux dignes de ce nom, ni au pardon. L'horreur survient, et on ne peut alors que survivre et espérer voir le jour suivant en compagnie de nos personnages adorés ou détestés avec délectation, fêlés sur les bords mais qui ne manquent pas de persévérance et d'autres qualités indispensables pour vaincre. En d'autres termes, l'autrice n'a clairement pas peur de prendre le risque qu'on se la mette à dos et je trouve cela d'une effronterie admirable. J'apprécie en effet grandement quand les écrivains se mouillent et nous prennent de court. En tout cas, avec Les Puissants, je n'ai pu rester indifférente. Il me tarde de retrouver la merveilleuse mais aussi sadique plume, prenez garde, de Vic James avec son nouveau bébé Sanctuary qui, je l'espère de tout c½ur, sera traduit pour le bien du plus grand nombre ! En attendant de découvrir ce nouveau bijou, je dois encore encaisser les coups et blessures qui m'ont été infligés durant ma lecture des Puissants et tourner lentement mais sûrement la page... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Les Puissants, Libres, Tome 3 ♥, Trilogie, éditions Nathan, Vic James, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantasy, YA, Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 10 juillet 2019 11:26

Modifié le jeudi 11 juillet 2019 10:17

FICHE LECTURE : La Bataille du Triple-Buse

FICHE LECTURE : La Bataille du Triple-Buse

• AUTEUR : Gilles Abier.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Pirates, mer, prendre le large, bateau, équipage féminin, aventure, héritage, humour, tendresse, amitié, solidarité, complicité, entraide, travail d'équipe, mystères, suspens, inquiétude, dilemme, tiraillement, trésor, ambition, cupidité, refuge, Espagnols, ennemis, révélation, courage, danger, origines, foyer, maison, trouver sa place, famille, solidarité, espièglerie, perroquet, communauté, hardiesse, combativité, ingéniosité, enfance, maturité, gentillesse, retrouvailles, gaieté, liberté, espoir, grandir, émancipation, indépendance, impertinence, effronterie, malice, devenir qui l'on veut être...
• PAGES : 206.

9,95¤.

Il existe une île sans nom, qui n'est répertoriée sur aucune carte et sert de repaire à une terrible bande de pirates. En plus de leur trésor, elle abrite depuis toujours leurs enfants, surnommés les Coquins. Problème : suite à une attaque ennemie, le secret de l'île est compromis. Il est donc temps d'abandonner cette cachette et d'installer richesses et Coquins ailleurs... mais le chemin vers le nouvel abri, le lointain Comptoir de la Fesse Plate, ne sera pas de tout repos ! Entre tempête, attaque de corsaire et trahison, les Coquins devront faire preuve d'ingéniosité pour survivre à la traversée ! #systèmeD #enrouteverslaventure #àlabordage

L'AUTEUR : Comédien et auteur pour la jeunesse, Gilles Abier aime par-dessus tout faire vivre des histoires. Pour Poulpe Fictions, il a imaginé un roman de piraterie palpitant aux personnages attachants et atypiques.

L'ILLUSTRATRICE : Fantasque, Mini Ludvin donne vie à des univers pleins de fantaisie et d'humour et rêve de conquérir l'univers à dos de rat-licorne.

Ma chronique du tome 1 : ici.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler du titre La Bataille du Triple-Buse paru tout récemment aux éditions Poulpe Fictions et écrit par Gilles Abier. Je remercie sincèrement la maison d'éditions pour ce superbe envoi et je tenais par ailleurs à souligner leur fabuleux travail éditorial avant d'entrer dans le vif du sujet. En effet, non seulement leurs objets-livres sont extrêmement pratiques car suffisamment petits et légers pour être transportés sans encombre mais en plus, qu'ils sont beaux ! J'en ai des étoiles pleins les yeux comme un petit enfant devant un sapin de Noël à chaque fois. Surtout que, dans le cas présent et vous ne pouvez malheureusement pas le voir, la tranche et la quatrième de couverture de l'ouvrage sont jaunes ! La couleur du soleil étant ma préférée, il n'en fallait pas plus pour me séduire ! Je remercie également du fond du c½ur l'auteur pour son adorable dédicace, j'ai littéralement fondu en découvrant cette jolie surprise. Sur ce, place à mon avis très favorable sur ce roman !

Comme vous avez pu le constater, même si ce n'est pas évident au premier abord, La Bataille du Triple-Buse est la suite d'un autre livre paru l'an dernier chez Poulpe Fictions que j'avais tout simplement adoré, Le Trésor de l'île sans nom (vous pourrez trouver le lien de ma chronique plus haut dans cet article). Quel plaisir ce fut pour moi d'apprendre que le second volet des aventures de mes Coquins d'amour allait paraître aussi vite ! J'étais juste impatiente que mes six intrépides jeunes pirates en herbe et moi soyons réunis de nouveau et je n'ai pas été déçue par leurs nouvelles aventures !

Pour commencer, ce fut un véritable régal pour moi que de retrouver la plume de Gilles Abier. En effet, cette dernière est accrocheuse, dynamique, enthousiaste, rafraîchissante et pleine d'allant. Vous l'aurez remarqué, les qualificatifs mélioratifs me manquent pour la décrire. S'ajoute à cela que cette écriture si délicieuse confère au récit une réelle fluidité, ce qui fait que tout s'enchaîne sans anicroche et qu'on ne voit tout simplement pas les pages défiler. On est embarqués à une autre époque, probablement le quinzième siècle, période des grandes découvertes espagnoles et portugaises, et on savoure pleinement ce voyage exotique qui fait aussi monter l'adrénaline !

Au talent indéniable d'écrivain de Gilles Abier s'allie une fois encore, et ce pour mon plus grand bonheur, le don pour l'illustration de Mini Ludvin. Ses somptueux dessins en noir et blanc, qui prennent parfois une page entière, correspondent à merveille à la vivacité du récit et au côté enfantin juste adorable et si entraînant de la plume de l'auteur. Ils apportent également une solide authenticité au récit car on a véritablement l'impression de voir les événements se dérouler sous nos yeux et les personnages prendre vie grâce à la touche reconnaissable entre mille de Mini Ludvin. L'écriture et les illustrations combinées nous embarquent carrément dans un autre univers et nous font faire l'expérience de fascinantes péripéties.

Pour ce qui est des personnages, ils sont toujours aussi attachants et intéressants. Comme pour le premier tome, j'ai été ravie de pouvoir à nouveau les suivre dans leurs aventures mouvementées et de me sentir faire partie de cette famille de bric et de broc si attendrissante. Les adultes comme les enfants nous semblent si humains, si réels que ce fut, comme avec Le Trésor de l'île sans nom, extrêmement dur de les quitter une fois la lecture terminée.

Cependant, ce sont bien nos petits Coquins au c½ur vaillant qui, une fois n'est pas coutume, volent la vedette aux plus grands ! J'aurais adoré croiser la route de jeunes héros aussi formidables au fil de mes lectures quand j'étais fillette mais il n'est jamais trop tard pour faire d'extraordinaires rencontres, même fictives (mais qui a dit que ce n'était pas réel pour autant ?) et Gilles Abier me l'a par deux fois prouvé ! J'aimerais faire une petite mention spéciale à ma Cayenne adorée car son évolution est sans aucun doute la plus belle parmi celles vécues par tous les protagonistes de cette histoire. De petite fille apeurée et manquant de confiance en elle, ma petite blonde vénitienne est devenue un mignon petit bout de femme ne manquant pas de cran et de répartie mais qui a su conserver sa désarmante douceur et sensibilité, ainsi que son grand c½ur en or massif. Je pense qu'elle pourrait devenir un vrai modèle pour de nombreuses petites filles ! C'est ce qu'elle représente pour moi en tout cas. Probablement sans le vouloir, Gilles Abier m'a aussi appris à ne pas rester sur mes premières impressions avec le personnage de Fantine, que j'ai beaucoup plus apprécié à sa juste valeur dans ce tome-ci que dans le premier. Comme quoi, les apparences sont trompeuses... Et puis, cette dernière et Morbleue forment un duo de choc improbable que je me suis surprise à chérir d'une force ! Qui l'eut cru ?

Histoire de consacrer un court paragraphe aux personnages inédits introduits dans La Bataille du Triple-Buse, j'ai tout simplement adoré le fait que l'auteur nous propose un équipage entièrement constituée de jeunes adolescentes. Ce girl power assumé fait franchement du bien ! Almeida, la capitaine de leur bateau et nouvelle antagoniste de l'histoire, est tout bonnement sublime (merci à Mini Ludvin de l'avoir si bien dessinée du coup) et captivante. Il m'a manqué un petit quelque chose pour véritablement l'apprécier (en même temps, elle est censée être du mauvais côté) mais j'ai trouvé que cette figure féminine forte et insoumise faisait passer aux petites filles comme aux petits garçons un message nécessaire concernant l'affirmation de soi et l'importance de croire en ses rêves. Devenir qui l'on veut être est à portée de main, il suffit de faire preuve de malice, d'impertinence et d'un grand courage ! En tout cas, j'ai grandement apprécié le fait que Gilles Abier brise les codes préétablis avec autant de naturel, de simplicité et nous démontre ainsi que tout est possible et imaginable. Il faut juste y croire.

Pour ce qui est de l'humour omniprésent dans ce récit comme dans Le Trésor de l'île sans nom, je n'ai rien à redire. Cela fonctionne à merveille, même si je n'ai pas eu autant de fous rires qu'avec le tome un. Cependant, je n'ai pas ressenti cela comme un mal car on reconnaît toujours bien la marque de fabrique de l'auteur avec cette légèreté savamment mesurée, ce trait d'esprit et cette gaieté qui contribuent à leur façon à rendre le récit addictif et unique en son genre.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture de La Bataille du Triple-Buse. J'ai vécu un salvateur moment de détente et de dépaysement grâce à ce livre dans lequel il est si agréable et facile de se plonger et de dévorer jusqu'à la dernière miette. La belle leçon d'ingéniosité et d'entraide qu'il nous donne également m'a redonné du baume du c½ur et fait l'effet d'une véritable bouffée d'air frais. Il me tarde désormais d'apprendre ce qu'il est advenu du père de mon irremplaçable Morbleue, le fameux Bouffeur d'oreilles. Réponse au prochain épisode ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Poulpe Fictions, Littérature française, 2019, La Bataille du Triple-Buse, Gilles Abier, Jeunesse, Pirates, mer, prendre le large, bateau, équipage féminin, aventure, héritage, humour, tendresse, amitié, solidarité, complicité, entraide, travail d'équipe, mystères, suspens, inquiétude, dilemme, tiraillement, trésor, ambition, cupidité, refuge, Espagnols, ennemis, révélation, courage, danger, origines, foyer, maison, trouver sa place, famille, espièglerie, perroquet, communauté, hardiesse, combativité, ingéniosité, enfance, maturité, gentillesse, retrouvailles, gaieté, liberté, espoir, grandir, émancipation, indépendance, impertinence, effronterie, malice, devenir qui l'on veut être, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 29 mai 2019 16:48

Modifié le jeudi 30 mai 2019 14:31

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 3 : Le Secret du Ki

FICHE LECTURE : Les Chevaliers des Gringoles - Livre 3 : Le Secret du Ki

• AUTEUR : Erwan Ji.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, danger, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, révélation, robots, protection, tendresse, folie, mystère...
• PAGES : 237.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

Un chevalier des Gringoles est maître de son ki
(même quand quelqu'un raconte un truc vraiment marrant)


Après la découverte du monde de Léo, la naissance de Willow et la transformation de Gus, je pensais que plus rien ne pourrait m'impressionner. C'était avant de savoir ce qu'on trouverait dans les Monts Zinzolins. Ce jour-là, Léo m'a dit qu'on ne serait plus jamais les mêmes. Ça tombe bien, parce qu'une nouvelle mission se profile à l'horizon, et d'après Pigeon, on n'a que 2,7% de chances d'en sortir vivants. On aura bien besoin d'être différents si on veut changer le cours de l'histoire.

L'AUTEUR : Erwan Ji est né en 1986 à Quimper. Après un bac scientifique, il a passé une licence d'anglais en France et au Pays de Galles, puis un master de littérature aux États-Unis. Il a ensuite enseigné le français pendant trois ans près de Philadelphie, dans un lycée préparatoire atypique qui lui a inspiré son premier roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, qui a obtenu le prix 15-17 de la Foire au Livre de Brive. Après un bref retour en France, il est allé chercher l'inspiration au Japon, où il est resté près d'un an pour enseigner le français et préparer son livre J'ai égaré la lune.

L'ILLUSTRATRICE : Papaya est née en 1987 en Russie. Après cinq ans dans l'industrie du jeu vidéo, elle s'est orientée vers la réalisation d'illustrations à son propre compte.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une saga qui, jusqu'à présent, s'est toujours montrée à la hauteur de mes espérances, j'ai nommé Les Chevaliers des Gringoles. Vous le savez sûrement mais cela fait maintenant un an que je suis les péripéties hautes en couleur et littéralement fantastiques de nos trois petits héros pas comme les autres, Wesley, Léonora et Gus. Un an que je dévore leurs aventures avec toujours le même enthousiasme et la même bonne humeur. Un an que j'attends à chaque fois avec une immense impatience la parution du prochain tome. Douze mois qui me semblent déjà loin et qui me font déjà éprouver une nostalgie bienheureuse. En effet, ce troisième tome qu'est Le Secret du Ki est l'avant-dernier et je l'ai donc lu avec la saveur douce-amère des adieux à venir en pensée. Je me plains souvent que les sagas sont embêtantes à lire car, plus elles sont grandes, plus elles perdurent dans le temps et cela est donc chronophage pour la lectrice que je suis mais en réalité, j'aime infiniment cette idée d'être accompagnée par une série, livresque ou télévisuelle, pendant des années et des années. Bien sûr, cela n'en est que plus dur quand vient l'heure de se dire au revoir mais selon moi, cela montre que ce que l'on vient de vivre sur la durée et qui s'achève à présent avait de l'importance à nos yeux et aura désormais une place dans notre c½ur, et ce pour toujours. Dans le cas des Chevaliers des Gringoles, je suis fière de pouvoir affirmer que cette saga correspond à l'un des chapitres de ma vie. Mais cessons le mélodrame car au fond, ce chapitre n'est pas encore fini ! Place donc à ma chronique du Secret du Ki !

Ce qui m'a d'abord particulièrement excitée avant même de commencer à lire ce livre, c'est l'idée d'explorer un nouveau recoin de l'île aux côtés de mon équipe de choc. En effet, la superbe couverture de ce tome, comme d'habitude avec Papaya et son coup de crayon j'ai envie de dire, et sa quatrième nous font clairement comprendre que nous, personnages comme lecteurs, allons découvrir une partie de Cayou qui nous était jusque là inconnue. Cet endroit, ce sont les Monts Zinzolin. Une fois n'est pas coutume, Erwan Ji a choisi de faire preuve d'ingéniosité avec le nom très original, pour ne pas dire insolite, de ces montagnes. C'est notamment ce que j'apprécie tant avec sa plume : elle suit le gré de son imagination. On sent que l'auteur a pris un véritable plaisir à mettre sur le papier les journées infernales, souvent dans le bon sens du terme, de ses attachants protagonistes collégiens la semaine et espions/aventuriers/chevaliers dotés de super pouvoirs le week-end ainsi qu'à créer l'incroyable univers dans lesquels ils évoluent. Erwan Ji a entre autre un talent inouï pour inventer de nouveaux mots et pour les amener dans son récit de façon à ce que cela nous semble tout naturel. Il a réussi à imprimer sa propre patte reconnaissable entre mille sur son intrigue, sur ce monde issu des folles divagations de sa caboche d'écrivain. C'est son ½uvre, sa création, cela lui appartient, et on le ressent un peu plus à chaque nouvelle parution d'un tome des Chevaliers des Gringoles. Il peut être fier de ce qu'il accomplit au fil du temps avec ce récit extrêmement riche et palpitant autant pour les petits que pour les grands. Bien sûr, je n'oublie pas la pierre à l'édifice apportée par l'illustratrice allemande Papaya mentionnée un peu plus haut. Elle a permis à cette fabuleuse île qu'est Cayou-des-Gringoles ainsi qu'à ses singuliers habitants de prendre vie sous nos yeux grâce à son trait adorable et minutieux à la fois et aux couleurs chatoyantes et incomparables à aucunes autres. Les mots me manquent pour décrire son formidable travail. Je dirais que l'écriture d'Erwan constitue le c½ur de cette saga des Chevaliers des Gringoles et le don pour le dessin de Papaya son âme. Cela résume joliment les choses, à mon sens.

Et pour en revenir le temps d'un paragraphe à l'endroit principal dans lequel se déroule cette intrigue, je n'ai pas été déçue, même si in fine, ce ne sont pas les monts Zinzolin qui se retrouvent véritablement au c½ur de l'intrigue mais l'île ayant un lien avec le fameux mot « Goofus » que Willow prononce à tout va. Je ne peux pas vous en dire plus... Cependant, je n'ai pas pris ombrage de ce changement de location car, comme les Menhirs Maudits et l'île du capitaine Barborhum dans les deux tomes précédents, le lieu de naissance de ma petite Willow d'amour s'est révélé être plein de surprises et a fait briller mes yeux de petite fille qui rêvait d'aventures à la fois exaltantes et dangereuses. Cela ne vous étonnera plus je pense vu que je ne cesse de vous marteler dans la tête depuis maintenant trois critiques littéraires que cette saga a le don de me faire retomber en enfance à chaque fois et de me donner également l'envie de prendre des risques, de voir la vie sous un autre angle, de façon plus insouciante et enjouée.

Un autre élément qui m'avait mis en joie en voyant la couverture de ce tome, c'est la présence de Drake. Celui-ci est, il me semble, présent sur toutes les couvertures mais auparavant, il y figurait en position de retrait, à l'écart de mon trio d'or adoré. Eh bien, je peux vous annoncer que cette fine équipe est désormais un carré magique ! Je suis tellement contente que des liens de plus en plus forts se tissent entre mes trois loulous que je ne présente même plus et le petit inventeur de génie qu'est Drake et qui est parvenu à se faire une place dans mon c½ur petit à petit au fil des tomes. Dès le début, il n'était déjà pas un antagoniste comme les autres car on pouvait sentir qu'il n'était pas si méchant que ça. Néanmoins, il a quand même réussi à me faire avoir des frayeurs, ce qui prouve qu'il faisait alors un ennemi crédible ! Mais on nous fait rapidement comprendre que Drake est bien plus que ça et dans ce tome, cela se ressent encore un peu plus fortement. Si au départ, j'étais gênée par l'absence d'émotivité chez Drake, ce sont in fine sa retenue et sa réserve qui m'ont le plus séduite chez lui. Et bien sûr, il a un autre grand atout dans sa manche : son fidèle Pigeon, qui s'est encore une fois révélé indispensable ! Il est probablement mon compagnon préféré, même s'il est difficile d'arriver à la cheville de Willow tant elle est mignonne. D'ailleurs, mon instinct ne m'avait pas trompée car on en apprend beaucoup plus sur elle dans ce troisième tome, pour mon plus grand bonheur ! Cela peut paraître excessif à dire mais j'en ai été toute tourneboulée de retourner ainsi sur les traces de ses origines. J'ai tout simplement fondu ! Cela me confirme aussi que je veux plus que jamais un girafon comme animal de compagnie. J'en ai absolument besoin d'un dans ma vie, c'est comme ça ! Pour ce qui est du troisième animal insolite, qui est introduit ici, je regrette de ne pas m'être attachée plus que ça à ce fameux Cyrille, le ptérodactyle miniature (rien que l'appellation en bouche un coin). Ne vous détrompez pas : il est absolument adorable et serviable mais je ne cache pas lui préférer les deux autres, qui ont des personnalités plus marquées. J'attends d'en savoir plus sur toi, mon Cyrillounet ! Ce n'est pas en lui donnant un pareil surnom que j'arriverai à m'en faire un ami, ça, c'est certain...

Avant de conclure, je ne pouvais pas ne pas parler du fameux Ki mentionné dans le titre ! Comme vous pouvez vous en doutez, la signification de ce terme mystérieux a une grande importance dans l'intrigue de ce tome. Je n'aimerais donc pas trop vous en dévoiler mais disons que le Ki désigne quelque chose de giga badass, si vous me pardonnez mon langage plutôt familier ! Il suffit de regarder les halos colorés qui entourent nos quatre vaillants collégiens sur la couverture, cela annonce déjà la couleur, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. Disons que le Ki est une jolie métaphore et expression de notre force intérieur. Je pense qu'en voyant nos courageux chevaliers prendre progressivement conscience de leurs propres qualités et de la véritable valeur d'autrui, cela aidera les enfants comme les plus grands à prendre confiance en eux et à réaliser qu'ils sont les héros de leur destin.

Dernière parenthèse absolument essentielle à faire que j'ai pourtant failli oublier : j'ai aussi énormément apprécié le message amené concernant la cause animale, plus particulièrement la façon dont on traite les animaux, notamment dans les laboratoires. Cela a été à mon sens fait en toute subtilité pour ne pas trop brusquer les âmes les plus innocentes ; néanmoins, on ne minimise pas la souffrance que les bêtes peuvent éprouver en de tels lieux d'horreur et le message est ainsi parfaitement clair et percutant. Autant vous dire qu'Erwan Ji sait prendre votre c½ur dans ses mains pour vous le briser en mille morceaux dans le cas présent, ou bien pour vous le regonfler à bloc. Pour ma part, cette démonstration d'empathie envers les êtres vivants et cet engagement pris constituent un vrai plus à cette saga enfantine qui avait déjà beaucoup de qualités. Cela ne m'en a fait que l'aimer encore plus.

Pour conclure, ce troisième tome des Chevaliers des Gringoles s'est révélé être à la hauteur de mes attentes et des deux précédents volumes ! C'est toujours aussi attendrissant, divertissant et drôle (mention spéciale à Gus d'amour, ou le roi comique incontesté de cette série littéraire) et cela me permet de m'enfermer dans une bulle réconfortante à chaque fois. Je n'en ai pas parlé plus avant dans ma chronique afin d'éviter tout spoil mais j'ai adoré la façon dont l'auteur gère le rythme de son récit, et notamment concernant les révélations qu'il y délivre, la fréquence à laquelle il les distille. Ce tome étant l'avant-dernier, il ne m'a donc pas déçue à ce niveau-là, étant plus fourni que les deux autres en matière de belles et foudroyantes surprises. J'ajouterais qu'Erwan Ji parvient à maintenir le suspens jusqu'au bout et, personnellement, je n'avais pas vu grand chose venir ! Chapeau, l'artiste ! Néanmoins, il reste encore deux grandes inconnues à l'équation que représente Les Chevaliers des Gringoles et je me demande comment l'auteur va gérer cela dans le tome final. Je trépigne d'impatience tout comme j'appréhende ce grand moment. Réponse au prochain épisode ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Les Chevaliers des Gringoles, service de presse, éditions Nathan, Erwan Ji, 2019, Littérature française, Littérature enfantine, jeunesse, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, mondes parallèles, zombies, cohabitation, yétis, amitié, tendresse, surprise, nouveaux liens, magie, humour, aventure, courage, solidarité, sacrifice, émotion, suspense, menace, danger, île abandonnée, crainte, absurde, gentillesse, entraide, enfance, collège, ingéniosité, intelligence, maturité, douceur, couleurs, extraordinaire, ahurissement, adrénaline, révélation, robots, protection, folie, mystère, Trilogie, Le Secret du Ki, Tome 3 ♥
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#Posté le samedi 18 mai 2019 07:07

Modifié le dimanche 23 juin 2019 16:27

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 200.

9,95¤.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Orphéa découvre la Russie impériale !

Cette fois, c'est dans la Russie des tsars qu'est envoyée Orphéa ! Projetée en 1903 à Saint-Pétersbourg dans un contexte politique tendu, elle se retrouve sous la protection de l'exigeant maître de ballet Marius Petipa. Malheureusement, cet allié inattendu pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues : il convoite l'Étoile du Soir, le cristal qu'est justement venu récupérer Orphéa ! L'aide de ses nouveaux amis danseurs ne sera pas de trop pour permettre à la jeune espionne de réussir sa mission...

L'AUTRICE : Marie Alhinho est une jeune autrice passionnée de littérature jeunesse et d'Histoire, dont le ton frais et contemporain nous fait voyager dans le temps avec une grande facilité !

L'ILLUSTRATRICE : Miss Paty est une illustratrice de bandes dessinées et de romans pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatrième tome d'une saga historique pour enfants pétillante et haute en couleurs, Orphéa Fabula ou une intrépide héroïne qui nous fait à chaque opus de ses aventures voyager dans le temps et de l'espace. Cette fois-ci, c'est pour Saint-Pétersbourg et la Russie tsariste de Nicolas II qu'elle nous embarque et je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce très beau roman qui fonctionne comme une véritable capsule temporelle !

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'avais pas lu les trois premiers tomes d'Orphéa Fabula avant d'entamer celui-ci. On m'avait assuré que les tomes étaient suffisamment indépendants les uns les autres, chacun nous proposant une mission inédite de la jeune espionne, pour être lus séparément, sans même forcément respecter un ordre. Et c'est effectivement le cas. Je ne me suis pas sentie perdue ou perplexe lors de ma lecture. J'avais plutôt la sensation très agréable de regarder l'épisode d'un de mes dessins animés d'enfance, au hasard, et j'ai simplement savouré ce pur instant de nostalgie que m'a offert ici Marie Alhinho, dont je découvrais alors la plume très dynamique et enjouée.

Par ailleurs, si je devais comparer ce livre à un dessin animé, ce serait certainement Kim Possible ! Les deux intrigues ont en effet beaucoup de points communs : une jeune héroïne, espionne, jolie, courageuse et ingénieuse, avec aussi ses tracas d'adolescente ; ses deux petits frères, des jumeaux qui sont de vraies piles électriques et qui lui mènent la vie dure ; des parents exemplaires mais qui font des cachotteries ; des gadgets à gogo mais surtout beaucoup de matière grise et d'agilité ; des contacts réguliers avec une société d'espionnage secrète par le biais d'un intermédiaire indispensable et tout aussi jeune que l'héroïne qui fait office d'associé, un animal de compagnie qui fait un super sidekick... Même la grand-mère délurée et incomparable à aucune autre est présente ! La seule différence majeure au fond, et qui fait qu'à mes yeux Orphéa est encore plus incroyable que ma chère Kim Possible, si cela est justement possible, c'est que la première voyage dans le temps (et qu'il lui manque un Robin Trépide bébé d'amour aussi) ! Si ce n'est pas trop stylé, ça ! Enfin, le voyage dans le temps bien sûr car, ne pas avoir son Robin Trépide, c'est triste...

Cependant, le but de cette chronique n'est pas de présenter Orphéa Fabula comme étant la pâle copie de Kim Possible car ce n'est pas la réalité. En effet, la patte de Marie Alhinho se ressent tout au long du récit. C'est son univers, son imaginaire, sa trame narrative qu'elle nous livre entre ces pages. Son écriture, tout comme l'héroïne de sa saga, a une réelle personnalité. Par ailleurs, j'ai ressenti au cours de ma lecture un réel lien entre Orphéa et sa créatrice, Marie Alhinho. Je ne connais pas cette dernière personnellement, bien sûr, mais je reste persuadée, et cette impression s'est renforcée avec mon "analyse" d'après-lecture que j'essaye d'effectuer avec chaque ½uvre dans laquelle je me suis plongée, que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans la série littéraire qu'elle a créé, c'est juste indéniable. Orphéa et elle sont, je pense, très semblables : malicieuses, pleines d'énergie, captivantes et joliment culottées. Bref, elles ne sont pas comme les autres, elles ont leur personnalité bien affirmée et qui nous éblouit. Cela me donne d'autant plus envie de me délecter des autres ouvrages de l'autrice. Cela me plairait effectivement énormément de retrouver sa plume qui a le pouvoir de charmer petits et grands.

Avant d'aborder d'autres points de ma chronique, je tenais aussi à souligner que la comparaison que j'ai fait avec Kim Possible est à mes yeux très flatteuse car ce dessin animé m'a profondément marqué et a une petite place spéciale qui lui est attribué dans mon c½ur. Justement, ce parallèle que j'ai établi entre Orphéa Fabula et Kim Possible m'a permis de réaliser que j'aurais adoré lire une telle série livresque durant mon enfance. De l'aventure, des péripéties, des complots déjoués, des personnages attachants aux fortes personnalités, un brin d'humour juste ce qu'il faut pour égayer ma journée bénie de petite lectrice insouciante et toujours joyeuse, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles... Que demander de plus ? Orphéa Fabula regorge de cette magie bienveillante et extraordinaire de l'enfance. Ce livre dégage une aura qui nous apaise et qui nous enferme comme dans un cocon de douceur. Il a un savant goût de nostalgie, telle une madeleine de Proust salvatrice qui viendrait nous rappeler nos jours heureux et notre innocence quand cela ne va pas. Je dis sûrement cela parce que j'ai lu ce roman à un moment où je me sentais patraque, tant physiquement que moralement, le premier état influant sur le second. Orphéa Fabula a agi sur moi à ce moment-là comme un pansement pour mes bobos de fillette en quête de palpitant et de compagnons de route qui lui ressemblent.

En effet, je me suis pas mal identifiée à Orphéa, ainsi qu'aux deux amis qu'elle va se faire au cours de son incroyable quête. Comment ne pas les aimer tous les trois ? J'avoue adorer particulièrement les grands yeux si expressifs que Miss Paty, une illustratrice fabuleuse dont je vais décidément suivre de très près le minutieux et adorable travail à partir de maintenant, a fait à Orphéa, qui est d'autant plus mignonne dans mon imaginaire grâce à elle, je trouve ! Mascha et Kostia (et non Mischka) sont eux aussi deux personnages absolument charmants, j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux ! J'ai trouvé cela dommage qu'ils n'aient pas un rôle plus important que ça mais, la discrétion d'Orphéa pour garder sa mission secrète oblige, il ne pouvait en être autrement.

Cela me permet d'aborder un des seuls "véritables" points négatifs que j'ai pu trouver au roman, si je peux le dire ainsi : son manque de contenu. Certes, c'est palpitant, l'histoire se boit comme du petit lait et m'a indéniablement fait retomber en enfance. Cependant, elle m'a aussi permis de réaliser qu'en tant qu'adulte, mes attentes étaient désormais différentes. Pourtant, j'ai souvent lu des livres jeunesse au nombre de pages certes petit mais ces dernières contenaient juste ce qu'il faut, à la bonne mesure, pour pleinement me satisfaire. Rien ne manquait et il n'y avait pas forcément besoin d'épiloguer davantage sur des pages et des pages, bien au contraire. Ici, j'ai trouvé que ce livre, L'étoile de Saint-Petersbourg, manquait de beaucoup d'informations sur la période qu'il couvrait, ainsi que sur les personnages historiques qu'il mettait en scène. Par ailleurs, en parlant de la fameuse étoile de Saint-Pétersbourg, à savoir la pierre précieuse qu'Orphéa doit aller chercher, on n'en parle in fine pas tant que ça ! On sait qu'il est urgent de la mettre en lieu sûr, entre de bonnes mains, mais on ne sait pas pourquoi ! Le mystère reste entier et j'imagine que, si j'avais lu les tomes précédents, j'aurais compris l'importance de ces artéfacts... Mea culpa.

J'ai aussi trouvé cela bizarre qu'Orphéa soit acceptée aussi facilement au sein des ballets russes. Car oui, la danse classique est au c½ur de l'histoire également et du coup, cela m'a fait d'autant plus plaisir de lire ce livre. Toutefois, je déplore la facilité de l'avancement de l'intrigue. Certes, on nous explique qu'Orphéa pratique régulièrement la gymnastique et a fait de la danse classique par le passé. Néanmoins, cela fait longtemps qu'elle ne s'y est pas remis et, si la gymnastique aide sûrement grandement à la pratique de la danse classique, l'un ne peut remplacer l'autre ! Surtout qu'Orphéa n'a jamais connu les conditions d'apprentissage au sein des ballets russes, ni ce qui y était clairement requis pour y assurer sa place. Or, elle arrive à s'intégrer avec une aisance déconcertante ! Cela m'a pas mal perturbée au début mais in fine, j'ai réussi à passer outre.

Malgré ces petits bémols que j'ai soulevé, je considère néanmoins que ce tome quatre, à défaut de pouvoir le comparer à ses prédécesseurs, est une jolie petite réussite. En effet, je suis d'avis que, si un livre parvient à allumer la flamme vibrante et vorace de l'insatiable curiosité dans l'esprit éveillé d'un jeune lecteur, ou même d'un moins jeune d'ailleurs, le combat est déjà gagné selon moi. Surtout qu'un roman, quelqu'il soit, n'est pas censé se substituer au thème/domaine qu'il aborde, ou ici à un livre d'histoire. J'aurais juste aimé un peu plus de profondeur et de détails mais je suis sûre que Marie Alhinho n'a pas lésiné en matière de recherches et de véracité. Elle a romancé son sujet de façon à le rendre attractif et vivant aux yeux de son lectorat, et c'est tout à son honneur car cela fonctionne très bien. Oui, j'en attendais plus, c'est certain. Néanmoins, je n'oublie pas le fait que ce roman a su me prendre par la main et me faire m'évader le temps de deux cent pages qui ont passé bien trop vite à mon goût, ni la volonté de Marie Alhinho d'insuffler de la fraîcheur et son petit grain d'écrivaine passionnée au sujet déjà bien sombre qu'est la naissance du communisme en Russie. Cela permet au moins aux jeunes lecteurs comme aux grands nostalgiques de ne pas avoir comme seule image des Romanov et de leur pays celle du film d'animation Anastasia, aussi belle, triste, grandiose, fantastiquement racontée soit-elle. En tout cas, j'espère que ce roman se basant sur un sujet d'histoire qui me fascine depuis toujours saura donner l'envie à quiconque de se renseigner par lui-même et d'élargir ainsi son champ de connaissances. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça !

Et puis, je suis assez médisante à ce niveau là car les pages de fin d'ouvrage nous offrent de beaux renseignements sur cette Russie tsariste qui a pris l'ampleur d'un véritable mythe au fil des décennies et sur laquelle il y aurait encore tant à dire.

Au fond, je dirais pour conclure que j'ai juste essayé de mettre à mal avec cette chronique un livre dans lequel j'aurais tout simplement souhaité rester beaucoup plus longtemps.
Trois cent, quatre cent, même cinq cent pages d'Orphéa Fabula ne m'auraient pas dérangées, bien au contraire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes mes histoires d'enfance, comme un opus d'Orphéa, se terminaient bien trop rapidement, au point que je m'y replongeais inlassablement. Ce sera sûrement le cas avec ce livre. Mais, avant cela, et avant de découvrir avec une excitation folle le cinquième tome de la saga, j'ai déjà trois missions spéciales qui m'attendent ! Et je suis prête à relever le défi à trois reprises avec panache et ferveur, comme Orphéa ! Cette héroïne colorée, très attirante, attachante, tellement bien dessinée par la brillante Miss Paty, dont je découvrais pour la première fois aussi le superbe travail, m'aura résolument séduite. Je la remercie infiniment d'être devenue l'héroïne de mes jours d'enfance alternatifs, dirons-nous. Mais l'enfance a-t-elle véritablement une fin ? Avec Orphéa, la réponse est indéniablement non. J'ai retrouvé avec ce livre le goût des chocolats chauds, de mes innombrables peluches qui m'entourent durant ma lecture, de mes rêves de voir la vie en grand et constellée de paillettes, de tout simplement ouvrir mon c½ur et mon esprit à l'aventure avec un grand A et de me montrer toujours courageuse et fidèle à mes valeurs. Eh oui, un petit livre comme celui-là a in fine beaucoup de choses à nous apprendre quand on y pense... ★★★★★

Nanette ♥
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#Posté le lundi 08 avril 2019 17:24

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:49

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