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FICHE LECTURE : Ash Princess - T1

FICHE LECTURE : Ash Princess - T1
• AUTRICE : Laura Sebastian.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Empire - Royauté - Esclavage - Soumission - Intrigues de cour - Complots - Vengeance - Courage - Ingéniosité - Rancune - Rage - Magie - Romance - Triangle amoureux - Danger - Menace - Guerre - Violence - Cruauté - Suspens - Divinités - Foi - Espoir...
• PAGES : 528.

Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la Reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu'elle n'a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s'appelle maintenant Thora, Princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu'elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu'à une chose : regagner son pouvoir.

Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu'où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qui a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, autant en bien qu'en mal par ailleurs, à savoir Ash Princess de Laura Sebastian. Je préfère vous annoncer d'emblée la couleur : je fais, pour mon plus grand bonheur, partie de ceux qui ont aimé ce roman et qui l'ont même diantrement apprécié !

Commençons par ce qui "fâche" avec ce récit : l'intrigue n'est absolument pas originale. Elle ne révolutionne en effet en rien les genres de la fantasy médiévale et/ou orientale et du Young Adult. Parmi ses principaux ingrédients, nous pouvons ainsi compter : des oppresseurs et des oppressés, un personnage principal dans la tourmente qui doit reprendre possession de son identité et de son destin, une rébellion qui fomente... En clair, rien de nouveau sous le soleil. Mais figurez-vous que cela ne m'a in fine dérangé que peu ou prou parce que je n'attendais pas de ce titre un grand chamboulement. J'escomptais une histoire qui reprenne certes des schémas narratifs vus et revus mais bien écrite et ce fait addictive et c'est pile poil ce que j'ai obtenu.

En réalité, les 150 premières pages ont eu du mal à passer mais je peux vous assurer qu'une fois franchi ce cap, on se sent totalement immergé dans le récit et l'on se retient franchement de le dévorer jusqu'au dernier point à la ligne histoire en outre de savourer la tension qui monte crescendo. Étant friande d'intrigues de cour, de complots et autres stratagèmes pour s'octroyer la couronne, j'ai eu droit à mon lot de frissons et de rebondissements qui m'ont laissée pantoise. Sans forcément faire preuve d'une ingéniosité et créativité folles, Laura Sebastian parvient à nous amener là où elle veut que l'on soit et ainsi a agréablement (ou non, tout dépend notre prise de position) nous surprendre. Pour ma part, je me suis véritablement laissée entraîner par la quête de justice et de liberté de Lady Thora/Theodosia quitte à me laisser avoir comme une bleue à certains moments et il me tarde désormais de vivre la suite de ses périlleuses et palpitantes aventures à ses côtés.

En parlant justement de Theodosia, beaucoup de lecteurs lui ont reproché sa naïveté et sa passivité. De mon côté, j'ai trouvé cela tout à fait normal qu'elle soit complètement recroquevillée sur elle-même et effacée au début du récit, après tout ce qu'elle avait vécu de profondément traumatisant depuis sa plus tendre enfance. Il m'aurait semblé tout à fait illogique qu'elle soit une authentique battante alors que l'on a tout fait pour qu'elle se sente comme une moins que rien et qu'elle oublie qui elle est depuis maintenant dix ans. Comme le dit si bien un autre personnage du récit, survivre est déjà une tâche bien assez ardue et c'est ce que Thora/Theodosia a fait pendant dix ans du mieux qu'elle a pu. Ce n'est qu'après avoir grandi et qu'on lui ait ouvert les yeux en faisant montre de loyauté et de soutien à son égard qu'elle pouvait enfin déployer ses ailes et renaître proprement de ses cendres. Qui plus est, je trouve que Theo est loin d'être une damoiselle en détresse tout au long du récit. Elle est effectivement vulnérable, mais elle sait se servir de ses atouts au bon moment et faire preuve de stratégie et d'intelligence quand il le faut. C'est un personnage qui se pose énormément de questions qui sont à mon sens tout ce qu'il y a de plus justifiées et qui montrent qu'elle fera une excellente souveraine le moment venu, si cela est la fin que l'autrice a choisi pour sa trilogie, ce que j'espère du plus profond de mon c½ur.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique livresque sans vous parler d'un élément essentiel de l'intrigue qui aurait dû m'agacer au plus haut point et que j'ai pourtant accepter, j'ai nommé mon trope détesté du triangle amoureux. Vous me connaissez sans doute bien maintenant, j'ai en horreur les love triangle, tout simplement parce que je considère qu'il est impossible de s'amouracher de deux personnes à la fois. Se sentir attiré, oui, mais tomber amoureux, non, c'est juste impensable pour moi. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman-ci : l'autrice, par le biais de la narration assurée par son personnage principal, souligne bien que notre héroïne n'arrive pas à mettre de mots sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour nos deux protagonistes masculins, Soren et Blaise, et qui ne sont pas de la même nature au demeurant. À mes yeux, Theodosia ressent une attirance qui serait plus proche de l'amour romantique et passionnel pour Soren qu'elle se refuse (et à raison) là où la puissance affection qu'elle nourrit à l'égard de Blaise est beaucoup plus motivée par un certain souci de loyauté vis-à-vis de souvenirs d'enfance partagés et de leur nation commune. À leur manière bien distincte, Soren et Blaise incarnent de parfaites allégories de leur royaume et peuple respectifs, les Kalovaxiens conquérants et avides de pouvoir et de sang (à ne pas tous mettre dans le même panier cependant) d'un côté et les Astréens exsangues et réclamant vengeance de l'autre. De cette façon, le triangle amoureux, à défaut d'être tout à fait justifié (car je déteste toujours autant ce schéma narratif malgré tout), est pour ainsi dire utile et compréhensible : il permet de mieux mettre en exergue les conflits politiques et débats moraux longuement abordés dans le récit. Et puis surtout, j'aime ce triangle parce qu'il n'en est justement pas véritablement un (je suis parfaitement cohérente dans mon propos, je sais).

En conclusion, je dirais que si vous recherchez un roman de fantasy Young Adult à l'intrigue bien ficelée, à la réflexion mature et intelligente sur des thématiques telles que la colonisation ou encore la religion et à l'univers bien construit - dont je suis pour ma part impatiente d'explorer plus avant les confins dans les tomes deux et trois, alors je ne peux que chaudement vous recommander Ash Princess. Ajoutez à cela une héroïne courageuse et attachante qui connaît une sacrément belle évolution et, dans l'ensemble, des personnages masculins et féminins tout ce qu'il y a de plus attirants (ou révulsants en fonction) et complexe et il y a de quoi être doublement conquis ! Attention cependant à ne pas vous brûler, les braises sont en effet encore chaudes et ne demandent qu'à s'enflammer de nouveau... ★★★★(★)

Nanette ♥

« Voici dix ans que ma mère a été assassinée, et je voudrais pouvoir te dire que la douleur s'apaise avec le temps, mais ce n'est pas vrai. Je ne pense pas que je pourrai jamais m'habituer à respirer dans un monde où ma mère, elle, ne le peut plus. »
Tags : Fiche lecture, éditions Albin Michel, Collection Wiz, Littérature américaine, Laura Sebastian, Ash Princess, Tome 1 ♥, 2018, Young Adult, Fantasy, Empire, Royauté, Esclavage, Soumission, intrigues de cour, complots, vengeance, courage, ingéniosité, rancune, rage, magie, romance, triangle amoureux, danger, menace, guerre, violence, cruauté, suspens, divinités, foi, espoir, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 05 septembre 2020 02:57

Modifié le dimanche 18 octobre 2020 15:23

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève

FICHE LECTURE : Alma - Livre I : Le vent se lève
• AUTEUR : Timothée de Fombelle.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, roman historique, fantastique.
• THÈMES : Esclavage - XVIIIe siècle - Famille - Traite négrière - Commerce triangulaire - Aventure - Piraterie - Ingéniosité - Malice - Amitié - Amour inconditionnel - Voyage naval - Liberté - Espoir - Quête - Combativité - Suspens - Mystère - Trésor...
• PAGES : 400.

Ma chronique de Neverland : ici.

1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d'Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d'un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d'un immense trésor. Dans le tourbillon de l'Atlantique, entre l'Afrique, l'Europe et les Caraïbes, leurs quêtes et leurs destins les mènent irrésistiblement l'un vers l'autre.

Le premier volet éblouissant d'une trilogie d'aventure sur l'esclavage et le combat de l'abolition.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un livre qui a sacrément fait parler de lui depuis sa sortie il y a de cela un peu plus d'un mois, j'ai nommé Le vent se lève ou le premier tome d'Alma, la nouvelle trilogie jeunesse signée Timothée de Fombelle chez Gallimard Jeunesse.

Je préfère d'ores et déjà vous prévenir, ce premier livre (oui, comme les ouvrages à l'ancienne, c'est un détail qui m'a beaucoup plu) des aventures d'Alma vous embarque dès les premières lignes pour un voyage des plus périlleux et éprouvants pour les nerfs. En effet, Le vent se lève consiste en une succession de chassés-croisés où des destins inextricablement liés se rassemblent sans jamais véritablement se rencontrer et cet état de faits m'a semblé aussi terriblement frustrant qu'indubitablement enivrant. J'entends par là que l'auteur a construit son récit avec un brio tel que toutes les pièces du puzzle en apparence éparpillées aux quatre vents finissent par s'imbriquer l'une dans l'autre à la perfection et j'ai trouvé cela tout bonnement grandiose. Certes, il s'agit là d'une lecture qui nous demande énormément de patience et d'endurance mais la traversée épique que nous propose de vivre Timothée de Fombelle en vaut largement le coup. Personnellement, j'ai cru vouloir m'arracher les cheveux plus d'une fois au cours de l'intrigue en prenant conscience que certains protagonistes s'étaient retrouvés au même endroit sans le savoir et qu'il faudrait attendre probablement le troisième et dernier tome pour que leurs chemins se rejoignent enfin, si l'auteur le veut... et j'espère bien qu'il le voudra, sinon j'en aurai le coeur purement et simplement brisé. Voilà, ça, c'est dit.

Veuillez m'excuser si mon propos vous paraît sens dessus dessous, c'est tout simplement parce que c'est l'état dans lequel ce roman m'a mis tout au long de ma lecture. Mon coeur a tout simplement battu au rythme des folles péripéties dont les personnages font l'expérience. En parlant des protagonistes comme des antagonistes de ce titre, ils en représentent à mon sens l'un des grands points forts : quelque soit leur âge, leurs origines ou bien encore leurs motivations, il émane de chacun d'entre eux une aura indescriptible, un charisme certain qui me les aura rendus tout ce qu'il y a de plus captivants à suivre. Leur personnalité enflammée et leur psychologie complexe aura eu raison de ma petite personne et donné fortement envie d'en apprendre plus sur leur vécu respectif. Mais avant toute chose, il me tarde sincèrement de savoir ce qu'il va advenir d'eux tous. Vont-ils trouver ce qu'ils recherchent ardemment ? Qu'est-ce que Timothée de Fombelle a prévu à leur encontre ? Tant de questions qui restent à l'heure actuelle sans réponse...

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique littéraire sans aborder (aborder, abordage, vous avez saisis ? OK, je sors...) un aspect essentiel de cet ouvrage, à savoir la plume de l'auteur et la façon dont cette dernière traite de la question éminemment épineuse de l'esclavagisme. De mon point de vue, Timothée de Fombelle est parvenu à mettre le doigt là où ça fait mal avec une poésie et un onirisme qui m'a prise à la gorge et laissée, je le reconnais volontiers, sans voix. Sans prendre ses jeunes lecteurs pour des idiots, il les amène à se pencher sur le sujet aujourd'hui encore brûlant de l'esclavage avec une douceur et une justesse qui n'appartienne qu'à lui. Concernant la polémique qui serait née autour de la publication d'Alma sur Twitter, réseau social que je fréquente fort peu au demeurant, je n'en aurais pas grand chose à dire si ce n'est que, même si j'aurais comme la plupart des gens je pense préféré que cette série livresque soit un own voice comme on le dit dans le jargon, cela ne me gêne malgré tout absolument pas qu'un auteur blanc prenne la parole par le biais ici de son imaginaire sur une Histoire qui ne le concerne certes pas directement, mais dont il se fait le transmetteur, le bâton de relais, afin que jamais on ne n'oublie ce qui s'est passé. Plus que cela, je suis intimement convaincue que la rédaction d'Alma est la façon pour Timothée de Fombelle d'apporter sa contribution à une cause qui lui semble juste, de démontrer son amour et son soutien à un groupe d'individus qui mérite infiniment plus que le mépris et la haine dont on l'a abreuvé au fil des siècles. Cette saga, ce cadeau si précieux, c'est sa manière à lui de dire qu'à défaut de pouvoir véritablement se mettre dans leurs chaussures, il peut grâce à son don d'écrivain à la plume enchanteresse chanter la beauté de leur couleur et de leur héritage et ainsi dénoncer les atrocités d'hier et d'aujourd'hui, en se battant à leurs côtés avec son arme si singulière.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à monter à bord de La Douce Amélie pour une odyssée aux douces saveurs de rhum (Jack Sparrow approves, always) dont vous n'allez certainement pas revenir. Voilà une intrigue rondement bien menée et brille par son intelligence, son halo de mystère et ses acteurs indéniablement saisissants qui n'a pas manqué de me séduire ! ★★★★★

Nanette ♥

« Chez les Okos, le mot "alma" signifie "libre". Mais ce genre de liberté n'existe dans aucune autre langue. C'est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l'être pour toujours. »
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alma, Livre I, Trilogie, Le vent se lève, Timothée de Fombelle, Littérature française, 2020, Jeunesse, Roman historique, fantastique, esclavage, XVIIIe siècle, Famille ♥, traite négrière, aventure, piraterie, ingéniosité, malice, commerce triangulaire, Amitié ♥, Amour inconditionnel ♥, voyage naval, liberté, espoir, quête, combativité, suspens, mystère, trésor, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 15 juillet 2020 15:28

Modifié le jeudi 16 juillet 2020 09:43

FICHE LECTURE : La forêt des araignées tristes

FICHE LECTURE : La forêt des araignées tristes
• AUTEUR : Colin Heine.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Steampunk, fantastique, policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - XIXe siècle - Suspens - Effroi - Gothique - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Politique - Guerre - Complot - Espionnage...
• PAGES : 488.

Bastien est paléontologue : sa spécialité ? Étudier les créatures étranges qui naissent de la vape, ce mystérieux brouillard aux propriétés énergétiques extraordinaires qui a recouvert le monde et menace de l'engloutir un peu plus chaque jour. Tour à tour victime d'un dramatique accident en apparence banal duquel il réchappe de justesse et témoin d'un attentat, où sa survie ne tient à nouveau qu'à un fil, il voit son destin basculer. Le voilà pris dans l'engrenage d'une affaire d'espionnage d'envergure internationale, sous les feux croisés d'une société secrète d'assassins, de brutes armées et d'une agence de détectives aux méthodes douteuses. Sans compter qu'une créature cauchemardesque, tout droit venue des Vaineterres, ces zones perdues dans un océan de vape, semble bien décidée à lui faire la peau...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La forêt des araignées tristes par Colin Heine. Il s'agissait d'une de mes dernières acquisitions livresques des Imaginales (de l'an passé donc...) que je n'avais pas encore lue et que mes deux amies Justine et Camille m'avait offerte. Je les remercie encore infiniment pour ce beau cadeau.

In fine, qu'ai-je pensé de ce livre ? Eh bien, c'est à vrai dire tout ce qu'il y a de plus confus. Si j'ai juste adoré la plume de l'auteur et la force colossale de son imaginaire, j'ai en revanche eu énormément de mal à voir où tout cela voulait en venir. J'ai en effet eu l'impression qu'à vouloir mélanger un nombre infini de genres, entre autres le steampunk, le fantastique/horrifique et le thriller, l'auteur se perdait dans les messages qu'il souhaitait nous transmettre. Je trouve cela fort dommage car le roman est en outre ponctué de passages dénonçant des injustices sociétales malheureusement encore en vigueur aujourd'hui que j'ai trouvé fondamentaux qui se noient dans le reste de l'intrigue. En clair, il y a de la suite dans les idées mais ces éclairs de génie se retrouvent très rapidement éclipsés par la noirceur et la singularité détonante du récit, dont la bizarrerie va à mon sens beaucoup trop loin, même pour moi qui suis amatrice de créativité débridée.

De la même façon, je n'ai pas réussi à véritablement m'attacher aux personnages que j'ai trouvé trop peu développés. J'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux, sur leur passé, leurs proches et leurs motivations mais là où je m'attendais à une grande porte ouverte sur leur vécu, je n'ai eu qu'un tout petit hublot, soit fort peu à me mettre sous la dent. Surtout, vu que tout dans le récit allait beaucoup trop vite, j'ai eu la sensation d'à peine avais-je fait la connaissance des protagonistes de cette histoire que tout s'était déjà résolu... ou pas, justement.

Cela m'amène à aborder ce qui est selon moi le plus gros et dérangeant bémol de ce roman, à savoir son dénouement, que j'ai pour ma part trouvé bien trop abrupte et insoluble. Techniquement, j'ai bien assimilé tout ce que ses derniers paragraphes avaient à me révéler, pas de problèmes de ce côté. Ce que je déplore, c'est que je n'ai tout bonnement pas su interpréter les informations qui m'ont été transmises dans cet épilogue pour le moins déroutant et incompréhensible à mon humble opinion.

Pour conclure, malgré une intrigue à mes yeux beaucoup trop précipitée et brouillonne, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à La forêt des araignées tristes (si d'ailleurs quelqu'un pouvait m'expliquer le choix de ce titre fort attirant et poétique au demeurant, je l'en remercierais chaleureusement) pour la richesse et la fluidité de la plume. Je ne désespère pas, je suis persuadée que l'auteur saura pleinement me convaincre à l'avenir avec un autre de ses romans. En attendant, si vous cherchez un récit d'une originalité folle (c'est le cas de le dire) au suspens savamment maîtrisé et à l'atmosphère diantrement sombre et particulière, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions ActuSF, Colin Heine, 2019, Littérature française, Steampunk, fantastique, policier, enquête, aventure, mystère, XIXe siècle, suspens, effroi, gothique, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, politique, guerre, complot, espionnage, Bonne lecture
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#Posté le lundi 22 juin 2020 09:33

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:15

FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville

FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville
• TITRE V.O. : The Hound of the Baskervilles.
• AUTEUR : Sir Arthur Conan Doyle.
• ANNÉE : 1902 (GRANDE-BRETAGNE) ; 1905 (FRANCE).
• GENRE (S) : Policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - Suspens - Effroi - Gothique - Fantastique - Légende - Malédiction - Dynastie - Fortune - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Humour...
• PAGES : 255.

Des cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un titre phare de la littérature policière anglaise, j'ai nommé Le chien des Baskerville par Arthur Conan Doyle.

J'étais extrêmement curieuse de découvrir ce qui est probablement le volet le plus connu des aventures de notre illustre Sherlock Holmes... et je ne vous cache pas que j'ai été un tantinet déçue par cette lecture dont j'attendais résolument plus. En effet, le résumé de ce livre m'avait vendu du rêve avec cette histoire de soi-disant chien démoniaque qui hanterait toute une famille sur plusieurs générations. Cela me promettait de l'aventure, une enquête tumultueuse, du frisson et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, mais...

Pour commencer, j'ai trouvé l'atmosphère de ce roman absolument exquise. L'aura qui se dégage de ce livre est à la fois très raffinée, so british, et délicieusement mystique, sombre et gothique à partir du moment où Watson est invité à mener l'enquête chez les Baskerville... sans Sherlock ! À tout le moins, notre détective incomparable à aucun autre est absent pendant une bonne partie de l'intrigue pour des raisons que je l'expliciterai pas ici... Bref, dès l'instant où Watson devient l'hôte du nouvel héritier des Baskerville et où l'on est amené à explorer la lande environnante du fameux manoir hanté, j'étais séduite ! J'adore les descriptions d'une nature sauvage, imprévisible, où tous les dangers (style un chien venu tout droit des enfers) peuvent s'y tapir et avec Le chien des Baskerville, j'ai été servie !

Cependant, mon excitation est retombée très rapidement comme un soufflé. En effet, le livre est court et si l'écriture d'Arthur Conan Doyle se boit comme du petit lait (ou plutôt comme un bon thé bien chaud), son charme et sa fluidité ne m'en ont pas fait oublier la facilité avec laquelle se résout l'intrigue. En fait, ce n'est pas tant que l'intrigue se résout trop aisément à mon goût ; c'est plutôt le fait que je n'ai pas compris quelles étaient les réelles intentions du coupable qui m'embête. Ce dernier nous fournit certes un certain nombre de raisons l'ayant poussé à de telles agissements mais cela n'éclaircit absolument rien de mon côté. En comparaison, j'avais trouvé l'histoire en arrière-plan de la première aventure de Sherlock Holmes, Une étude en rouge, bien plus développée, originale et crédible. Après, je dois reconnaître que je n'ai rien vu venir ou presque avec Le chien des Baskerville pendant une bonne partie du récit mais, une fois le dénouement survenu, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir trahie, bafouée. Je me suis à ce moment-là « Tout ça pour ça ? » et ce n'était certainement pas ainsi que je souhaitais clore l'une des mémorables enquêtes de Sherlock, vous pouvez me croire.

Pour conclure, j'étais impatiente à l'idée d'enfin me plonger dans la lecture de l'incontournable Chien des Baskerville et, si j'ai pris un immense plaisir à retrouver le duo mythique que forment les irremplaçables Sherlock et Watson et trouvé l'atmosphère lugubre et teintée d'horreur du récit au poil (Vous comprenez ? Chien des Baskerville, poil... OK, je sors...), je n'ai en revanche pas été satisfaite de la fin que j'escomptais plus surprenante ainsi que de la psychologie des personnages que j'aurais voulu voir plus poussée encore. Malgré cela, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à ce livre qui reste un très agréable moment de lecture que je garderai un certain temps en mémoire ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Livre de Poche, Le chien des Baskerville, Littérature britannique, Arthur Conan Doyle, 1902, 1905, Roman policier, enquête, aventure, mystère, suspens, effroi, gothique, fantastique, légende, malédiction, dynastie, fortune, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, humour, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le vendredi 19 juin 2020 09:16

Modifié le mardi 23 juin 2020 04:12

FICHE LECTURE : Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac

FICHE LECTURE : Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac
• AUTEUR : Pierre-Marie Beaude.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Moyen Age - Légendes arthuriennes - Aventure - Magie - Equipe - Entraide - Amitié - Famille - Courage - Abnégation - Amour - Deuil - Destinée extraordinaire - Combats - Tournois - Chevalerie - Honneur - Disgrâce - Quête - Vengeance - Esclavagisme - Ingéniosité - Humour - Féminisme - Religion - Croyances - Nature...
• PAGES : 416.

En cette fin du XIIIe siècle, des guerriers nordiques attaquent les côtes d'Irlande et d'Écosse, enlèvent les jeunes gens pour repeupler leurs terres lointaines cachées derrière la mer des Brumes. Morgane l'enchanteresse et Calogrenant, chevalier de la Table ronde, embarquent pour l'Irlande, à la recherche de Robert de Laomer, mystérieux chevalier qui a vu sa femme et son fils périr dans l'incendie de son château.

Porteurs d'une nouvelle qui devrait lui redonner le goût de vivre, Morgane et Calogrenant le retrouveront-ils ? De la Sicile aux terres gelées du Nord, de la Cornouailles à Venise, de joyeuses rencontres en dangereuses péripéties, jusqu'où les mènera ce périple ?

Conteur hors pair, Pierre-Marie Beaude imagine avec brio une suite aux chevaliers de la Table Ronde. Un roman d'aventures au souffle épique dans un Moyen-Âge fascinant.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac écrit par Pierre-Marie Beaude et paru aux éditions Gallimard Jeunesse.

Comment vous dire que j'ai tout bonnement adoré ma lecture de ce roman juste palpitant ? Très honnêtement, je me demande comment j'ai fait pour le laisser traîner pratiquement deux ans dans ma PAL, c'est juste une honte ! Comme quoi ce confinement a eu résolument du bon quand on y pense... En effet, sans la fermeture entre autres des bibliothèques municipales, je n'aurais jamais pris la peine de découvrir ce livre comme il se doit et cela aurait été fort dommage, je puis vous l'assurer ! D'ailleurs, je ne comprends pas comment on a pu aussi peu en parler à sa sortie alors qu'il s'agit là d'une authentique petite pépite !

Je vous l'avoue en toute franchise, je n'attendais pour ainsi dire rien de ce truculent roman jeunesse que j'ai portant fini par adorer. Si les légendes arthuriennes m'ont toujours intéressée, je n'étais en revanche pas la plus grande fan de Sire Lancelot avant ma découverte de cet ouvrage : trop parfait pour moi, le gaillard. Et puis, sérieusement, les histoires d'amour impossible qui font du tort (même involontairement) à autrui, cela va bien cinq minutes. Alors, toute une intrigue centrée sur la figure chevaleresque de Lancelot du Lac, merci bien mais je passe. Ou à tout le moins, j'étais prête à ne jamais laisser sa chance à Laomer précisément pour cette raison.

Et je n'aurais pas pu plus me tromper car ce roman ne se concentre absolument pas sur la passion dévorante et interdite entre Guenièvre et Lancelot ! Bien sûr, ce détail a son importance dans le récit, il en constitue même le fondamental point de départ mais Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac, c'est avant tout une formidable histoire d'amitié, de tolérance religieuse et ethnique, de bravoure, de chevalerie à l'état pur qui ne verse pas dans l'obséquiosité et l'exagération mélodramatique (coucou Yvain ou le chevalier au lion ou l'une de mes pires lectures de cinquième) mais qui a tout à voir avec le respect des autres et de leur dignité. D'amour filial aussi, débordant de sincérité.

Laomer, ce sont aussi et avant toute chose des protagonistes féminins forts qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui savent faire preuve d'autant d'hardiesse, de combativité et d'ingéniosité que les hommes, si ce n'est plus. Pour ma part, je suis tombée amoureuse de chacune des filles et femmes de cette folle épopée, Morgane en premier. La mythique enchanteresse irradie ici de vie et de chaleur, elle est suivie et écoutée et cela fait extrêmement plaisir à voir. De mon côté, je me suis véritablement abreuvée de ses paroles qui sont d'une sagesse infinie. Sinon, j'ai également énormément apprécié que les "mâles" de ce récit n'hésitent pas à mettre leur vie entre les mains des femmes, à reconnaître leur immense audace et intelligence ainsi que leur propre part de féminité. Les chevaliers de ce récit font effectivement montre d'une touchante et épatante sensibilité en se serrant notamment dans les bras l'un de l'autre sans que leurs accolades soient forcément d'une virilité sans conteste et n'ont pas peur en outre de montrer leur chagrin en laissant couler de sincères larmes sur leurs visages éplorés.

Vous l'aurez compris je pense, cela fut un véritable enchantement que de dévorer Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac ou une intrigue trépidante parsemée de forts jolies touches de modernité et aux personnages masculins comme féminins purement et simplement remarquables ainsi que diantrement attachants ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac, Pierre-Marie Beaude, 2018, Littérature française, Jeunesse, Moyen Age, Légendes arthuriennes, aventure, magie, équipe, entraide, amitié, Famille ♥, courage, abnégation, amour, deuil, destinée extraordinaire, combats, tournois, chevalerie, honneur, disgrâce, quête, vengeance, esclavagisme, ingéniosité, humour, féminisme, religion, croyance, nature, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 29 avril 2020 16:40

Modifié le vendredi 22 mai 2020 15:21

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