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FICHE LECTURE : Des souris et des hommes

FICHE LECTURE : Des souris et des hommes
• TITRE V.O. : Of Mice and Men.
• AUTEUR : John Steinbeck.
• ANNÉE : 1937 (USA) ; 1939 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman.
• THÈMES : Amitié - Maladie mentale - Ferme - Campagne - Paysans - Travailleurs - Californie - Vallée de la Salinas - Misère - Déracinement - Errance - Marginalisation - Tendresse - Douceur - Violence - Drame...
• PAGES : 174.

L'histoire se passe dans les années 30, dans la campagne californienne. George et Lenny sont ouvriers agricoles. Ils vont de ferme en ferme à la recherche de menus travaux.

Lenny n'a pas beaucoup d'esprit mais il est fort et courageux au travail. George, plus petit et trapu mais plus malin, veille sur lui.
Ensemble, ils n'ont qu'un rêve des plus simples : économiser suffisamment d'argent pour se payer une petite ferme, un carré de terre pour faire pousser de la luzerne, quelques poulets et des lapins.

Au début du livre, avant même leur arrivée dans une nouvelle ferme, on comprend que Lenny, qui déborde d'amour, ne mesure pas sa force. Et au fil de l'histoire, on devine que cette particularité le mènera, malgré lui, à sa perte.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Des souris et des hommes signé John Steinbeck.

Le chef-d'oeuvre A l'Est d'Eden étant mon livre préféré de tous les temps, j'ai décidé depuis quelques temps déjà de découvrir L'ENSEMBLE de l'oeuvre de Steinbeck au fur et à mesure. Des souris et des hommes a été l'un des premiers titres de cet immense auteur sur lequel je me suis jetée et je puis vous assurer que cette lecture a été assurément mémorable !

Ce livre, c'est tout simplement un récit résolument court mais intense qui décrit avec une virtuosité rare la condition médiocre de bien des hommes en quête d'idéal, leur lutte désespérée, mélancolique et désarmante pour un rêve beau, pur, qui se substitue à leur effroyable réalité. C'est aussi une histoire d'amitié singulière et authentique qui se dessine sous nos yeux, la balade lancinante de deux pauvres hères sans attaches, ni racines, de deux personnalités indubitablement distinctes mais qui se complètent à merveille, indispensables l'une à l'autre, qui partagent le même espoir fou qui donne envie de survivre face à l'injustice bête et méchante du monde.

Je ne vous en dirai pas plus si ce n'est que Des souris et des hommes est un véritable petit bijou. L'intrigue ne paye peut-être pas de mine de prime abord, cependant, attendez-vous à quelque chose de saisissant. La plume finement ciselée et de peu de mots de John Steinbeck ne manquera en outre pas de vous subjuguer, de même que la tension à couper au couteau mise en place qui monte en effet crescendo et qui nous mène à un dénouement absolument renversant et qui a sérieusement de quoi vous laisser le coeur en miettes. Vous voilà prévenus... COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« - Les types comme nous, ils n'ont pas de famille. Ils s' font un peu d'argent, et puis ils le dépensent tout. Y a personne dans le monde pour se faire de la bile à leur sujet...
- Mais pas nous, s'écria Lennie tout heureux. Raconte comment c'est pour nous.
Georges resta un instant tranquille :
- Mais pas nous, dit-il.
- Parce que...
- Parce que moi, j' t'ai et...
- Et moi, j' t'ai. On est là tous les deux à se faire de la bile l'un pour l'autre, voilà ! s'écria Lennie, triomphant. »
Tags : Fiche lecture, Gallimard, Folio, Des souris et des hommes, Littérature américaine, John Steinbeck, 1937, 1939, roman, amitié, maladie mentale, ferme, campagne, paysans, travailleurs, Californie, Vallée de la Salinas, misère, déracinement, tendresse, errance, marginalisation, douceur, violence, drame, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 01 avril 2020 06:13

Modifié le vendredi 19 juin 2020 10:02

FICHE LECTURE : Par le feu

FICHE LECTURE : Par le feu
• TITRE V.O. : After the fire.
• AUTEUR : Will Hill.
• ANNÉE : 2017 (ROYAUME-UNI) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, contemporain, drame.
• THÈMES : Secte - Religion - Manipulation - Croyances - Vie en communauté - Marginalisation - Témoignage - Violence - Traumatisme - Survie - Courage - Famille - Soutien - Espoir - Combat - Enfance volée...
• PAGES : 478.

Ce que j'ai vu continue de brûler en moi...

Avant, elle vivait derrière la clôture.
Elle n'avait pas le droit de quitter la Base.
Ni de parler à qui que ce soit.
Parce que le Père John contrôlait tout et qu'il établissait des règles.
Lui désobéir pouvait avoir des conséquences terribles.
Puis il y a eu les mensonges du Père John.
Puis il y a eu le feu...

Inspiré par l'histoire vraie de Waco, Par le feu est un grand roman sur la folie des hommes et le courage d'une adolescente. Livre-événement en Angleterre, il a remporté le prestigieux YA Book Prize 2018.

« Un roman vraiment à part.
Palpitant et envoûtant. »

Patrick Ness

ஜ MON AVIS : Un roman nécessaire et percutant !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je m'en viens vous parler de ma toute dernière lecture en date, j'ai nommé le roman Par le feu de Will Hill. Ce titre avait été annoncé comme étant l'un des grands incontournables Young Adult de l'année 2019 par la merveilleuse équipe de la toute aussi remarquable box Mille et un livres grâce à laquelle je me l'étais procuré et je comprends désormais totalement pourquoi !

En effet, Par le feu est indéniablement un YA pas comme les autres qui traite d'un sujet fort peu abordé quand il s'agit de viser ce type de lectorat, à savoir celui diantrement épineux des sectes. Personnellement, je ne vous cacherai pas que j'y suis allée à reculons avant d'in fine me jeter la tête la première dans ce livre car j'avais encore en tête en outre les abombinables histoires autour de Charles Manson et de sa Famille que j'avais découvertes avec pertes et fracas lors de mes années collège. L'effroyable sordidité qui émane de la plupart des témoignages donnés pendant le procès de ce qui est toujours considéré comme étant le "Crime du Siècle" aux Etats-Unis me hante encore... Et je savais avant même de tourner la première page de ce livre que les déclarations de l'héroïne ici certes fictive mais qui aurait pu/pourrait tout à fait exister qu'est Moonbeam allait me faire un similaire effet de douche froide, pour ne pas dire glaçante jusqu'aux os.

Cependant, malgré la peur panique que je ressentais à l'idée de prendre connaissance de tout ce que cet ouvrage allait me révéler, j'ai été incapable de décrocher avant de connaître le fin mot de l'histoire. J'étais littéralement suspendue aux lèvres de Moonbeam et je revivais avec elle chaque moment-clé de son existence au sein de la Base comme si j'en avais moi-même véritablement fait l'expérience à ses côtés à l'instant T. Je ne pouvais tout simplement plus m'arrêter de faire défiler les chapitres qui prenaient vie sous mes yeux effarés au fur et à mesure qu'ils se succédaient. A maintes reprises, j'ai senti dans ma poitrine mon coeur se briser en mille morceaux, puis ces derniers en être réduits à n'être plus que des fragments infiniment plus minuscules et irrécupérables à grands coups de massue. C'est du moins ainsi que je représenterais l'émotion vivace et déchirante que ce roman m'a fait éprouver : celle d'un marteau phénoménal qui écrabouille tout sur son passage - notre foi en l'Humanité toute entière, nos sentiments les plus purs, sincères et bienveillants et notre innocence d'enfant entre autres choses.

Je ne vous mentirai pas, et vous l'aurez de toute façon probablement compris par vous-même, en vous affirmant Par le feu est un roman qui fait mal, qui perturbe, qui ébranle nos convictions les plus profondes. A dire vrai, le contraste saisissant entre la plume fluide et captivante de Will Hill qui distille à merveille des éléments de suspens pour nous maintenir en haleine jusqu'au bout et le contenu fracassant des révélations de Moonbeam a fait qu'à de nombreuses reprises, j'ai eu envie de reposer ce livre afin de digérer tout ce qui j'y apprenais tout en désirant à tout prix savoir la suite. En fin de compte, ce n'est pas seulement l'écriture addictive de Will Hill qui m'aura convaincue de me laisser engloutir intégralement par les flammes de l'Enfer le plus innomable qui soit mais le feu sacré de Moonbeam, ou l'une des jeunes protagonistes féminines les plus impressionnantes de bravoure, de lucidité et d'abnégation que j'ai pu rencontrer au fil de mes dernières lectures. Je suis tout bonnement tombée en admiration face à cette adolescente qui, à l'orée de sa vie d'adulte, a déjà tant souffert mais qui garde néanmoins la tête haute et dont le regard ne cille pas, comme représentée sur la couverture de l'ouvrage. La relation de confiance et d'écoute qui s'instaure au fil de l'intrigue entre Moonbeam, son psychiâtre et l'agent du FBI chargé de collecter ses propos vis-à-vis de l'incendie et de la vie menée sous la tyrannie du Père John m'a également particulièrement marquée et a fait office de rayon de lumière sacrément bienvenu au beau milieu d'un tel méandre de noirceur et d'aberration.

Sur ce, je n'irai pas plus avant dans ma chronique afin de pas trop vous en dévoiler. Sachez juste que, que vous connaissiez déjà la tragédie de Waco ou non (pour ma part, ce n'était absolument pas mon cas et je ne compte pas me renseigner plus avant par souci pour ma santé mentale et afin de préserver mon sommeil de tout cauchemar possiblement traumatisant), que vous vous intéressiez tout spécialement au sujet des sectes ou non, Par le feu mérite assurément d'être lu. Ce n'est certes pas une promenade de santé que Will Hill nous promet là, bien au contraire, mais c'est néanmoins un baptême qu'il nous est indispensable de faire afin de garder en nous la mémoire de toutes ces âmes anonymes, brisées sous le joug d'authentiques monstres qui se sont joués de leurs rêves et de leur intégrité, et que l'on se dise une bonne fois pour toutes « plus jamais ça ». ★★★★(★)

Nanette ♥

« Le père John affirmait que la frontière qui sépare le mensonge de la vérité est une grosse ligne noire, solide et immuable. Il avait tort, comme sur tant d'autres choses. Cette ligne est parfois tellement floue qu'on ne sait plus de quel côté on se tient. On peut tout à fait dire la vérité en omettant un détail important, ou raconter un mensonge qui contient une part de vérité. »
Tags : Fiche lecture, Par le feu, Casterman, Will Hill, Littérature britannique, 2017, 2019, Young Adult, Contemporain, Drame, secte, religion, manipulation, croyances, vie en communauté, marginalisation, témoignage, violence, traumatisme, survie, courage, Famille ♥, soutien, espoir, combat, enfance volée, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 24 janvier 2020 14:55

Modifié le lundi 27 janvier 2020 07:44

FICHE LECTURE : Fingus Malister - T1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais

FICHE LECTURE : Fingus Malister - T1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais
• AUTEUR : Ariel Holzl.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Sorcellerie - Nécromancie - Alchimie - Solitude - Exclusion - Marginalisation - Amitié - Complicité - Gentillesse - Courage - Altruisme - Espoir - Humour noir - Seigneur des ténèbres - Manichéisme...
• PAGES : 186.

« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d'or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu'il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l'aide d'une sorcière plus têtue que lui...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique dédiée au premier tome de Fingus Malister, une saga jeunesse à l'atmosphère résolument sombre, ensorcelante et déjantée signée Ariel Holzl (oui, je découvre ENFIN la plume de cet auteur, il était temps !)

C'est simple, ce livre, c'est typiquement le genre de lecture que j'aurais adoré avoir lorsque j'étais enfant. Il possède en effet tous les attributs pour séduire un très jeune lectorat... mais aussi les plus grands : un univers tout bonnement fascinant qui a sa propre identité (le patelin de Bedlam est à mes yeux un personnage à lui tout seul), une histoire palpitante qui devient de plus en plus folle et abracadabrante au fil des pages qui se tournent, de la magie tourneboulante qui suinte de chaque mot, de chaque phrase, du mystère, des aventures complètement ahurissantes qui s'enchaînent sans discontinuer, un rythme effréné au niveau de l'action qui nous embarque dans un tourbillon de folie (l'influence des 7 vies de Léo Belami et de ses ravissantes années 80 se fait encore ressentir chez moi, visiblement), une plume pétillante et malicieuse et last but not least un humour décapant, irrévérencieux et qui redonne assurément le sourire, voilà tous les ingrédients nécessaires pour la recette de Fingus Malister, premier du nom à tout le moins. Cependant, je ne doute pas que la suite de la saga sera du même acabit. Je fais confiance à l'auteur les yeux fermés au sujet de cette question-là !

Mais surtout, ce qui m'a le plus séduite dans cette histoire, ce sont ses protagonistes. J'ai trouvé en effet que Fingus était un jeune héros indubitablement inoubliable et extrêmement attachant, et ce justement parce qu'il est aux antipodes du personnage enfant traditionnel acteur de sa propre épopée qui essaye sans relâche de prendre les bonnes décisions et de faire ce qui lui semble juste en prônant l'altruisme et l'hardiesse au quotidien. Pour ce qui est du courage, Fingus n'en manque certes pas, toujours prêt à foncer tête baissée dans les pires magouilles possibles et imaginables ; et encore, s'il pouvait éviter de se coltiner le sale boulot, ça l'arrangerait (d'où tout l'intérêt d'avoir une Polly dans son entourage). En revanche, en ce qui concerne la question de la générosité et du bien-être d'autrui... Disons que notre apprenti seigneur du mal n'a pas un mauvais fond mais faire dans la charité et l'abnégation, ce n'est résolument pas sa priorité. Y'a encore du travail à réaliser là-dessus !

Vous l'aurez compris, Fingus n'est pas exempt de défauts et au sein de sa propre histoire, il est automatiquement placé du côté obscur par les habitants de son village. C'est à mon sens ce qui nous permet de véritablement ressentir de l'empathie pour lui : Fingus n'a jamais pu choisir son destin, abandonné de tous dans un manoir définitivement peu reluisant et salubre (le reste du bourg ne vaut pas mieux, vous me direz) et, alors qu'il a pourtant grandi et gagné son indépendance à la force des épreuves que la vie a placées sur sa route, il continue à jouer le rôle que l'on attend de lui, à savoir celui du grand méchant de l'histoire. J'ai éprouvé beaucoup de peine à l'égard de ce petit bonhomme qui n'a jamais eu d'autre choix que de se conformer à l'image exécrable que l'on se fait de lui depuis sa naissance, celle de seigneur des ténèbres (pas celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, hein), comme si on lui avait gardé sa place bien au chaud et qu'on attendait qu'une chose : qu'il redevienne l'affreux vilain à abattre comme le furent les membres de sa famille avant lui. Le fait que Fingus soit placé au centre du récit et non en personnage secondaire comme c'est le cas de l'antagoniste dans les contes/récits pour enfants traditionnels permet de casser le manichéisme ambiant et de se rendre compte que personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette bourgade crasseuse indéniablement austère, peu accueillante et attirante pour qui a un peu de bon sens et de respect pour l'hygiène de soi (je vous jure, en lisant ce roman, j'avais envie de m'enlever de la boue et de la poussière imaginaires incrustées sous mes ongles et de prendre plusieurs douches d'affilée - c'est dingue, n'est-ce pas ?). Par exemple, Ammonia, qui est censée exécrer Fingus pour tout ce qui le constitue, lui ressemble beaucoup et a notamment les mêmes objectifs que lui. J'ai pour ma part énormément apprécié ce personnage féminin qui ne manque pas de culot et d'aplomb, qui cache aussi bien son jeu sous ses beaux airs (la propreté, c'est pas son fort non plus), et qui m'aura fait me gausser à moult reprises.

Cependant, celle qui méritait incontestablement son paragraphe pour elle toute seule, c'est bien Polly Parsley ! J'ai trouvé cela très drôle qu'elle s'appelle ainsi car elle m'a justement rappelée une autre héroïne prénommée Polly, celle issue du tout premier tome de Narnia, Le neveu du magicien. Comme cette dernière, Polly est loin d'être une simple acolyte du héros principal qui est là pour faire office de figurante. Elle a au contraire une véritable influence positive sur celui-ci et est celle des deux qui fait sans doute le plus montre de jugeote, d'intelligence et d'ingéniosité. Encore une fois, que seraient les garçons sans les filles ? Rien, cela me semble être une évidence qui ne se démontre et ne se conteste même plus. Une chose est sûre à propos de Polly, c'est que sous ses apparences de girl next door ringarde et rabat-joie sur les bords se cache un c½ur en or et une sorcière d'exception. La crème de la crème, quoi !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous procurer ce premier tome de Fingus Malister séance tenante. Quelque soit votre âge, vous ne pourrez que tomber sous le charme de ce pouilleux et mémorable petit coin de monde magique qu'est Bedlam ainsi que de ses habitants pour le moins... singuliers et tonitruants. Ce n'est pas mon petit chouchou de Fingus Malister qui vous dira le contraire, ça, c'est certain-! Alors, tous à bord de votre balai volant, les ennuis en cascade vous attendent ! Et ils ne font que commencer... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Fingus Malister, Tome 1 ♥, Littérature française, 2019, Ariel Holzl, Jeunesse, fantastique, Magie, Sorcellerie ♥, nécromancie, alchimie, solitude, exclusion, marginalisation, Amitié ♥, complicité, gentillesse, courage, altruisme, espoir, humoir noir, seigneur des ténèbres, manichéisme, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 27 novembre 2019 05:39

Modifié le dimanche 13 décembre 2020 05:46

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