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FICHE LECTURE : L'éveil des sorcières - T1 : L'apprentissage de Nora

FICHE LECTURE : L'éveil des sorcières - T1 : L'apprentissage de Nora
• AUTRICE : Cordélia.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Adolescence - Collège - Apprentissage - Grandir - Sorcellerie - Amitié - Famille - Homosexualité - Ethnicité - Harcèlement - Sexisme - Injustice - Clichés - Revanche - Entraide - Solidarité - Humour...
• PAGES : 256.

Ma chronique d'Alana et l'enfant-vampire : ici.

Vous ne devinerez jamais ce qui m'est arrivé ! Après avoir causé un tremblement de terre à l'école, j'ai découvert que j'étais une sorcière ! Moi, Nora ! J'ai donc commencé mon apprentissage avec deux autres élèves, Maelys et Rajan, et Mme Wàn, ma prof de musique. Et oui, elle aussi c'est une sorcière, je ne m'en serais jamais doutée !

Et quand on a aussi découvert qu'un groupe de garçons avaient mis en place un jeu hyper sexiste au collège, on a décidé de leur donner une bonne leçon... La magie, il faut bien que ça serve à quelque chose, non ?

Suis les premiers pas de Nora en sorcellerie, aux côtés de Maelys et Rajan, dans une histoire bourrée de tendresse, de solidarité et d'humour !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tout nouveau titre signé Cordélia, j'ai nommé L'éveil des sorcières - Tome 1 : L'apprentissage de Nora. Je remercie infiniment Babelio et la maison d'éditions Scrinéo pour ce très bel envoi !

Ayant déjà énormément aimé le précédent roman jeunesse de l'autrice, Alana et l'enfant-vampire, j'étais tout excitée à l'idée de découvrir cette nouvelle parution, d'autant plus que l'autrice avait révélé avoir été influencée par des animes tels que Sailor Moon, CardCaptor Sakura ou bien encore Magical Dorémi pour développer cette idée de trilogie jeunesse fantastique.

Effectivement, en lisant ce roman, j'ai clairement ressenti ces diverses influences et encore plus que pour Alana, j'ai eu l'impression de regarder l'un de mes dessins animés d'enfance. Si L'éveil des sorcières avait été scénarisé pour la télévision, c'est sûr que j'aurais été scotchée à mon écran pour visionner les aventures de Nora au jour le jour. Il faut dire que ce titre comporte tout ce qu'il faut pour faire passer un excellent moment aux petits comme aux grands : une héroïne attachante qui ne se laisse pas faire et n'a assurément pas froid aux yeux, des nouveaux amis adorables, une ambiance tranche-de-vie comme je les aime, de l'humour, du panache et surtout, SURTOUT... De la magieeeeee !!!

Ici, pas de transformation à la "Moon prism power, make up !" ou « Pirouli, piroula et voilà ! » mais l'autrice a su garder des codes du magical girl qui me font toujours frémir de plaisir : chaque apprenti a une cape, un grimoire et une pierre de sortilège de la couleur de son énergie magique. Je sais, c'est vraiment basique et ça fait très Power rangers/Bisounours/Teletubbies de la sorcellerie, mais personnellement, j'adore ça. Les cercles magiques sont également toujours d'actualité avec le partage des forces et le côté « Le pouvoir de l'amitié vaincra » mais c'est ce qui faisait déjà s'illuminer nos yeux étant enfant, on ne va pas se mentir (et puis, on en a grandement besoin pour survivre au sein de ce monde de brutes, hein). Bref, la recette reste sensiblement la même mais elle continue de faire mouche et le plus important : elle est simple à assimiler quelque soit notre âge. Pas de formule compliquée ou de complication, le système d'apprentissage de la magie est très facile à comprendre (et agrémenté d'illustrations toutes mignonnes, ça donne trop envie de tenir son grimoire/journal d'apprenti.e sorcie.è.re) et ça, c'est le top pour une lecture sans prise de tête et tout ce qu'il y a de plus divertissante mais aussi enrichissante.

Car oui, ce qui importe le plus ici, ce n'est pas l'aspect fantastique (même s'il est élaboré à la perfection) mais la volonté de présenter la diversité sous toutes ses formes. Pour Cordélia, la représentation, c'est une institution, son cheval de guerre, une cause qu'elle ne cessera jamais de défendre et c'est tant mieux. Dans L'apprentissage de Nora, vous rencontrerez ainsi deux papas au c½ur en or, une apprentie-sorcière malentendante absolument badass, une héroïne ronde et latino qui se bat contre le sexisme ordinaire de son collège avec une détermination admirable... Bref, ce roman jeunesse nous ressemble et j'aurais tant aimé grandir avec ce type d'histoires dans lesquelles je me sens acceptée comme je suis et où je n'ai pas la sensation d'avoir besoin de rentrer dans un moule.

Vous l'aurez compris, n'hésitez pas à offrir L'apprentissage de Nora aux enfants autour de vous afin de les faire se sentir importants et à 200% magiques comme ils le sont vraiment. Ce livre peut même faire figure de merveilleux, délicieux instant de réconfort pour les adultes esseulés que nous sommes. Je vous en conjure, faites vous du bien avec ce roman, vous le méritez et lui aussi ! De mon côté, je vais continuer à planer sur le balai magique de la fantastique enseignante de sorcellerie qu'est Harmonie en attendant la sortie du tome 2 qui se profile déjà, pour mon plus grand bonheur ! ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Scrineo, service de presse, Masse Critique Babelio, l'éveil des sorcières, Tome 1 ♥, Trilogie, Cordélia, 2021, Littérature française, Jeunesse, Fantastique, Adolescence, collège, Apprentissage, grandir, sorcellerie, amitié, Famille ♥, homosexualité, ethnicité, harcèlement, sexisme, injustice, clichés, revanche, entraide, solidarité, humour
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#Posté le jeudi 12 août 2021 06:27

Modifié le lundi 30 août 2021 12:51

FICHE MINI-SÉRIE : Hollywood

FICHE MINI-SÉRIE : Hollywood
DRAME HISTORIQUE | 2020 | CRÉÉE PAR RYAN MURPHY ET IAN BRENNAN | UCHRONIE, AGE D'OR HOLLYWOODIEN, CINÉMA, INDUSTRIE DU RÊVE, AMBITION, TALENT, APPRENTISSAGE, TRAVAIL D'ÉQUIPE, DISCRIMINATION, RACISME, HOMOPHOBIE, SEXISME, VULNÉRABILITÉ, ABUS DE POUVOIR, ESPOIR | 7 ÉPISODES DE 44 A 55 MINUTES | AVEC DAVID CORENSWET, DARREN CRISS, LAURA HARRIER, PATTI LUPONE...

➜ Dans le Hollywood de l'après-Seconde Guerre mondiale, un groupe de jeunes acteurs et cinéastes pleins d'ambition ne recule devant rien pour percer dans le showbiz.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la dernière série signée Ryan Murphy et Ian Brennan et diffusée actuellement sur Netflix, j'ai nommé Hollywood. Étant en outre fascinée par l'industrie du cinéma et par l'Amérique des années 40-50, il me tardait de découvrir ce que cette série avait dans le ventre, persuadée que j'étais que cette dernière était juste faite pour moi, il ne pouvait en être autrement. Je me suis donc pour ainsi dire jetée dessus dès sa sortie tout début avril et je dois désormais bien reconnaître que si beaucoup d'aspects de la série m'ont énormément plu, d'autres ont sérieusement peiné à me convaincre. Explications.

Commençons par le positif. Dès le départ, la série nous séduit par le biais d'une atmosphère chaleureuse et exaltante, délicieusement rétro au vu de la période historique figurant en arrière-plan de l'intrigue, et d'une description tout ce qu'il y a de plus appropriée et sincère de l'American Dream qui faisait à ce moment-là fantasmer la planète toute entière et qui aujourd'hui encore continue à nous en mettre plein les mirettes. Dès le premier épisode, on est happés par cet univers de strass, de paillettes et de glamour où la place que l'on peut se faire au soleil coûte extrêmement chère.

À l'instar des personnages, jeunes, ambitieux et des étoiles plein les yeux, on se laisse totalement entraîné par le rythme effréné de la vie au sein d'un studio de production. À ce niveau là, j'ai trouvé le découpage de la série très bien pensé dans le sens où, avec ses sept épisodes d'un peu près d'une heure, elle nous laisse guère le temps de souffler : on est en effet embarqué par un tourbillon de folie créatrice du début à la fin, convaincus que nous sommes du bien fondé du projet porté par nos protagonistes vis-à-vis duquel l'on ne souhaite qu'une chose : le voir aboutir tant il est merveilleux et porteur d'espoir. Tiens d'ailleurs, en parlant de protagonistes, j'ai pour ma part été complètement séduite par le casting de la série au sein duquel j'ai pu dénicher de sacrées pépites tant parmi les "jeunes" que les plus âgés dont je ne manquerait pas d'aller découvrir l'ensemble de la filmographie.

Vous l'aurez compris, Hollywood semblait avoir in fine tout pour me séduire comme je le présageais avant même de véritablement la visionner : une réalisation impeccable, des personnages bourrés de talent et tout ce qu'il y a de plus attachants et humains, un casting cinq étoiles, un rythme soutenu, maîtrisé, un scénario captivant, un charme inénarrable propre à l'époque de l'âge d'or du cinéma... Bref, tout y était pour faire de cette série l'un de mes coups de c½ur. Mais il y a toujours un mais et malheureusement, celui-ci est de taille dans le cas présent et il s'agit du suivant : si j'ai trouvé le message de tolérance et d'ouverture d'esprit véhiculé par la série absolument magnifique, nécessaire et transcendant, la façon dont cela a été fait en revanche, surtout dans les deux derniers épisodes, ne m'a franchement pas emballée. Pour faire simple, disons qu'à vouloir dénoncer une industrie hypocrite qui n'est que poudre aux yeux et qui nous vend du rêve mièvre alors que la réalité est toute autre, Hollywood finit par en faire de même avec notamment des personnages pour certains pervers narcissiques, cupides et tyranniques qui finissent subitement par ouvrir les yeux et changer de façon radicale et fort peu réaliste. Au vu de la teneur des premiers épisodes, je m'attendais à un dénouement plus crédible et poignant que cela. Au lieu de quoi, j'ai l'impression qu'on nous fait passer de "le monde, il est cruel, le monde, il est méchant" à "le monde, il est tout beau, le monde, il est gentil" en un claquement de doigts et j'exagère à peine ! Je comprends l'intérêt de reproduire les schémas typiquement hollywoodiens dans le but de les dénoncer mais je m'attendais cependant à quelque chose de plus brute de pomme avec cette série, surtout venant de la part de Ryan Murphy qui, avec ses collaborateurs, ne nous a pas habitués à faire dans la dentelle, vous me le concéderez. Bien sûr, ils nous dépeignent Hollywood et même la société en général telle qu'elle devrait l'être, telle qu'elle aurait toujours dû l'être, et c'est peut-être toute la noirceur de ce bas monde qui obscurcit le jugement que j'émets présentement, chose qui est d'une tristesse affligeante, mais j'aurais néanmoins aimé qu'ils nous délivrent leur point de vue visionnaire sur le monde de manière plus authentique, moins facile et évidente. J'ai également trouvé que, en voulant défendre toutes les causes (ethniques, homosexuelles, féministes, religieuses, sociales) en même temps, la série s'emmêlait parfois un peu les pinceaux et que cela pouvait donner un gloubi boulga assez informe que l'on nous fait qui plus est engloutir en quatrième vitesse dans le cas présent.

Pour conclure, je dirais que Hollywood est une uchronie (fait de réécrire le passé et de suggérer les conséquences que tel ou tel événement aurait pu avoir si cela s'était déroulé autrement) porteuse de magnifiques et de fondamentales valeurs qu'il est capital de continuer à défendre bec et ongles dans un monde rongé par l'injustice tel que le nôtre, servie par un merveilleux casting et une réalisation lumineuse somme toute au poil mais qui reste trop gentillette et confuse à mon goût. À vouloir attaquer tous les problèmes sociétaux sur le même front et mélanger le réel et le fictif ainsi de façon quasi inextricable, le propos de la série en perd de sa puissance et de sa pertinence à mon sens. Après, il ne s'agit là que de mon humble avis. Si vous souhaitez vous aussi vous faire votre propre opinion, sachez que la série se dévore comme une bouchée de pain. Vous ne risquez pas de perdre votre temps en regardant ses quelques malheureux sept épisodes, je puis vous l'assurer ! Plus sérieusement, malgré les défauts que j'ai pu lui trouver, Hollywood reste une série importante à regarder. Elle nous montre qu'un monde régi par la bienveillance et le respect d'autrui est possible. Il suffit de se battre pour cela mais la route sera longue... Une chose est sûre, cette série m'a conforté dans ma foi en l'humanité et en ce qu'elle est capable de meilleur et c'est bien là tout ce qui compte ! ★★★★★

Nanette ♥
FICHE MINI-SÉRIE : Hollywood
Tags : Fiche mini-série, Hollywood, Netflix, Drame historique, 2020, Ryan Murphy, Ian Brennan, Uchronie, âge d'or hollywoodien, Cinéma, industrie du rêve, ambition, talent, apprentissage, travail d'équipe, discrimination, racisme, homophobie, sexisme, vulnérabilité, abus de pouvoir, espoir, David Corenswet, Darren Criss, Laura Harrier, Patti Lupone, très bonne/excellente série
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#Posté le mardi 16 juin 2020 08:13

Modifié le mardi 16 juin 2020 10:13

FICHE LECTURE : Si près des étoiles

FICHE LECTURE : Si près des étoiles

• TITRE V.O. : A Touch of Stardust.
• AUTRICE : Kate Alcott.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman semi-fictif.
• THÈMES : Industrie du cinéma, années trente, hiérarchie sociale, se battre pour ses rêves, ambition, courage, scénariste, passion, imagination, féminisme, travail, indépendance, émancipation, ouvrir ses ailes, amour, romance, rencontre, roman d'apprentissage, grandir, ange gardien, amitié, soutien, tournage épique, envers du décor, coulisses, discrimination, sexisme, antisémitisme, nazisme, racisme, politique, tensions, menace de guerre, scandale, mariage, humour, réceptions, paillettes, minorités, opportunités, espoir, magie, acteurs/actrices, production, réalisation, Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent, légende, bouleversement, film culte, personnages réels...
• PAGES : 324.

Julie Crawford n'a qu'un rêve en tête : rejoindre Hollywood pour devenir scénariste-! Ainsi décide-t-elle de quitter sa ville natale de l'Indiana pour gagner les prestigieux studios et leurs stars glamour. Mais, sur place, ses rêves se heurtent à la dure réalité des plateaux. Renvoyée par le très célèbre producteur d'Autant en emporte le vent, Julie croise par chance la route de l'actrice Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable, toujours marié, fait grand bruit dans la presse à scandale.
Devenue l'assistante de Carole, Julie est aux premières loges de ce scandale qui éclabousse tout Hollywood et pourrait nuire à la publicité du film à succès que promet d'être Autant en emporte le vent...
Les passions tumultueuses du couple Gable-Lombard donneront-elles à Julie le courage d'ouvrir ses ailes et de se libérer de son passé ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui avait tout pour me plaire, Si près des étoiles. En effet, le titre et la sublime couverture annonçaient déjà la couleur : des strass, des paillettes, de l'élégance, une intrigue se déroulant à Los Angeles, à l'aube de la seconde Guerre mondiale, qui nous plonge en plein c½ur du tournage du plus grand film de tous les temps, Autant en emporte le vent ou l'une de mes ½uvres cinématographiques chouchoutes... Il n'en fallait pas plus pour faire battre mon petit c½ur plus fort et pour me mettre, à juste titre, des étoiles plein les yeux. Je remercie infiniment les éditions L'Archipel pour ce superbe envoi qui me promettait monts et merveilles, à moi la grande fan de l'âge d'or d'Hollywood que je suis. Et je puis vous assurer que je n'ai pas été déçue du voyage !

En effet, j'ai pour commencer appris énormément de choses grâce à ce livre, qui s'est révélé nous offrir un récit semi-fictif, c'est-à-dire dont les personnages qui y figurent et les événements qui y sont narrés ont majoritairement réellement existé et eu lieu. Seuls les deux protagonistes que sont Julie et Andy ainsi que leur histoire et origines respectives sont véritablement issus de l'imagination de l'autrice. Néanmoins, il en faut du talent pour parvenir à brouiller à ce point la frontière entre fiction et réalité ! Pour ma part, j'ai trouvé les personnages inventés que sont Julie et Andy si bien construits et authentiques que j'ai cru à leur existence jusqu'au bout. Même à l'heure où je vous écris ces lignes, ils vivent encore dans ma mémoire. Je pense que c'est sans aucun doute dû à tout l'amour que Kate Alcott a ressenti en les créant, et cette tendresse toute particulière et désarmante qu'elle éprouve toujours pour ses enfants d'encre et de papier transparaît à travers les pages. Elle est palpable et contagieuse, tout simplement. Donc, même si parfois Andy et surtout Julie m'ont fait levé les yeux au ciel parce qu'ils se montraient un peu trop légers ou puérils à mon goût, ils étaient à mon sens tout ce qu'il y a de plus réel et humain. Je me suis profondément attachée à eux et j'ai pris très à c½ur le développement quelques fois un peu trop précipité et cliché de leur relation, ainsi que les rêves et espoirs qui les animent.

Quand je disais que j'avais appris beaucoup, beaucoup de choses grâce à Si près des étoiles, je ne faisais pas uniquement référence à toutes les informations que Kate Alcott nous fournit sur le tournage de l'intemporel Autant en emporte le vent bien qu'en effet, toutes les connaissances que j'ai pu acquérir sur la création colossale et laborieuse de ce film grâce à ce roman me l'ont fait l'adorer encore plus qu'avant, si cela est possible. En effet, pour ouvrir une petite parenthèse là-dessus, il en a fallu du génie et de la persévérance pour réaliser une adaptation aussi fidèle et poignante d'un roman-fleuve qui n'a jamais perdu de sa superbe au fil des décennies, et c'est ce que ce livre, et l'extrême justesse avec laquelle Kate Alcott nous transmet tous les fruits de ses recherches, nous fait intensément, indubitablement ressentir. Autant en emporte le vent premier du nom restera à tout jamais un monument de la littérature et sa version sur pellicules est à la hauteur de son extraordinaire démesure, et ce à tous les niveaux.

Ce qui m'amène au message central que ce livre fait passer selon moi : on n'obtient rien sans rien. Se donner corps et âme dans tout ce que l'on accomplit au cours notre quête du bonheur, telle est la clé de la réussite. Même si cela doit se solder par un échec, l'investissement en fallait la peine. Je ne vous cache pas que j'ai été toute chamboulée à la fin de ma lecture car, jusque-là, je ne faisais que dévorer le livre telle une affamée qui ne prenait pas véritablement le temps de savourer mais qui ne pouvait juste pas s'empêcher de tourner inlassablement les pages, de plus en plus vite. Sans forcément se rendre compte de la réelle teneur de ce que l'autrice avait à dire. Puis est arrivé cet épilogue. C'est là que je me suis prise une telle claque que j'en suis restée sonnée pendant un petit instant qui m'a permis de prendre le temps de réfléchir à ce que je venais de vivre, aux informations que j'avais assimilées. Et, face à la bienveillance de l'autrice tant envers les personnes réelles qui lui ont inspiré ce merveilleux roman qu'envers sa propre progéniture de fiction, j'ai littéralement fondu. J'étais tout simplement hébétée et j'ai alors ressenti comme un sentiment de vide et de plein à la fois. De vide car je quittais définitivement les plateaux et tout l'univers qui avaient permis à l'un des chefs-d'½uvres les plus inestimables ayant jamais existé à mes yeux de prendre vie, et de plein car ce roman m'a d'une certaine façon donné la clé ouvrant sur la porte de bien des réponses à mes tracas quotidiens. Je ne saurais me montrer parfaitement claire sur ce que j'ai vécu grâce à Si près des étoiles. Tout ce que je peux vous garantir, c'est que ce roman saura vous parler, profondément vous toucher, vous faire rêver et soupirer d'aise mais cela ne sera pas que de la simple poudre aux yeux, je vous le promets. Ce roman recèle selon moi avant tout de magie de la réalité, cette poussière d'étoiles impalpable qui provient de nos divers émotions et surtout de notre foi, de notre courage à mener les luttes qui constituent notre routine, de notre acharnement constant à gagner nos combats, qui subsiste même après avoir lamentablement échoué. Ce roman nous rappelle en filigrane la beauté de la nature humaine dans ce qu'elle fait de mieux : vivre et aller de l'avant.

Je dirais que ce livre m'a tout simplement rappelé pourquoi des personnes comme Julie et moi étions béates d'admiration, le c½ur en émoi face à des pépites magnifiques, presque irréelles tant elles sont prodigieuses, inouïes, telle qu'Autant en emporte le vent : de telles ½uvres nous poussent malgré elles à nous surpasser, à nous mettre à la hauteur de nos espérances, à vouloir mieux car on est conscients de notre valeur et car nous savons ainsi que nous pouvons espérer plus et que nous devons nous en donner les moyens.

Vous l'aurez certainement compris, Kate Alcott nous transmet ces sublimes valeurs au cours du livre grâce à ses personnages qui prennent tous sans exception une concrète crédibilité à nos yeux. Comme je l'ai affirmé plus haut, la réalité et la fiction se confondent de façon déconcertante, au point que je ne me suis jamais véritablement posé la question de savoir si ce que l'autrice nous racontait était vrai ou faux, même en ce qui concernait les personnages pour ainsi dire historiques. Je l'avoue, je lui ai fait aveuglément confiance à ce niveau-là. M'est avis néanmoins que, pour ce qui est des acteurs (je n'ai pas fait exprès, je le jure) de ce récit, celle qui fut pour moi la plus convaincante et sincère, c'est Carole Lombard. Je dois le reconnaître, je ne la connaissais auparavant que de nom et de réputation et force est de constater que je meurs d'envie de me faire toute sa filmographie dès à présent. C'est surprenant que je me sois autant attachée à cette femme pourtant exceptionnelle dont je ne savais presque rien avant d'ouvrir ce livre alors que je m'attendais plutôt à succomber en me retrouvant face à la légende Clark Gable en chair et en os. J'escomptais en effet que ce soit lui qui me fasse vibrer, lui qui a su donner un visage et une réelle épaisseur à l'incomparable Rhett Butler, sacré numéro qui s'était emparé de mon c½ur à tout jamais lorsque j'avais vu Autant en emporte le vent pour la première fois (j'ai d'ailleurs follement envie de le revisionner à nouveau - non, pas une envie, un réel besoin même). Mais in fine, Clark se retrouve dans l'ombre de son indescriptible compagne et ce n'est pas plus mal quand j'y repense. Je suis en effet extrêmement heureuse d'avoir pu fait la connaissance d'une femme aussi solaire et féministe jusqu'au bout des ongles, probablement sans même qu'elle s'en aperçoive. Carole Lombard avait un franc-parler incomparable à aucun autre. Dans ce livre en tout cas, elle se montre sans filtre, notamment face aux hommes, et c'est un vrai délice. Elle nous fait rire aux éclats, elle fait scintiller cette étincelle de bonheur qui se trouve dans chacune de nos pupilles, elle rayonne et elle nous fait rayonner avec elle. Elle nous donne envie de pleurer, aussi. C'est certainement le personnage pour lequel j'ai ressenti le plus d'empathie et une palette d'émotions digne d'un arc-en-ciel. Je pense que cette métaphore lui aurait plu. J'ai également trouvé ça drôle que la manière dont Carole est dépeinte dans ce roman corresponde à la perfection aux propos que Clark Gable a un jour tenus sur elle, à savoir les suivants : « Vous pouvez confier à cette petite insouciante votre vie, vos espoirs ou vos faiblesses et il ne lui viendra même pas l'idée de vous laisser tomber. » En effet, cette citation à elle seule résume parfaitement la femme qu'était Carole Lombard : d'une innocence pure et d'une joie de vivre communicative. Et surtout, c'était une femme qui avait le c½ur sur la main, qui aidait tous les êtres, humains comme vivants, et ce sans même y réfléchir à deux fois. La spontanéité et la générosité faites femme en somme. Je ne suis pas prête d'oublier ces moments passés à ses côtés. Quant à Clark, je me suis in fine reconnue dans sa timidité et dans sa surprenante simplicité. Lui qui avait l'aura d'un grand roi du cinéma n'était au fond qu'un homme. J'ai trouvé cela important que l'autrice nous rappelle que toutes ces idoles qui nous vendent du rêve au quotidien, celles d'antan comme celles d'aujourd'hui, n'étaient simplement rien de plus que des êtres humains qui avaient eu l'audace de donner une âme à des histoires qui ont fait battre la chamade à nos c½urs las et esseulés.

Celle d'Andy et de Julie, celle de Clark et de Carole, s'imbriquant délicieusement, y seront parvenues en tout cas. Avant de m'attaquer à la conclusion de cette chronique, je tiens juste à vous expliquer pourquoi Si près des étoiles ne sera in fine pas un coup de c½ur pour moi, même après tout ce que je viens de vous en dire de positif. Cela se jouait pourtant à si peu de choses mais je mûris au fil des années et des ouvrages et j'en deviens forcément un peu plus exigeante au fur et à mesure, repérant ainsi des petits détails qui ne veulent pas dire grand chose pour la plupart des lecteurs mais, pour ma part, je prends le temps de m'y arrêter. Je ne sais si cela est dû à la plume originelle de l'autrice ou à la traduction française mais j'avais parfois du mal avec certaines tournures de phrase, par ailleurs fréquemment répétées au cours du récit. J'avais la sensation que cela ne sonnait pas naturel, que cela avait pour vocation de créer un côté raffiné qui aille de pair avec cette atmosphère résolument hollywoodienne mais que cela tombait un peu à plat pour le coup. Ce petit bémol ne m'a nullement freinée dans ma lecture mais je tenais néanmoins à le souligner, au cas où cela pourrait faire tiquer certaines personnes. Je déplore aussi le fait que certains sujets abordés dans ce récit ne soient pas plus creusés, comme par exemple comment Autant en emporte le vent a pu ouvrir des portes à la communauté afro-américaine, du moins dans le domaine du cinéma, comment ce film s'est battu à sa manière contre le racisme encore ambiant de l'époque. L'autrice nous livre de petits détails croustillants à ce propos mais j'en aurais voulu plus. Néanmoins, je reconnais qu'à ce niveau-là, j'exagère car la romancière a réussi l'exploit de condenser un maximum toutes les informations qu'elle avait à nous délivrer afin que tout soit traité, même de façon superficielle (en particulier pour ce qui est de l'homosexualité, quel dommage), que tout tienne et aille ensemble dans un seul livre d'à peine plus de trois cent pages : la ségrégation, l'antisémitisme, le sexisme au sein de l'industrie cinématographique, le combat discret mais cependant ardent mené par des femmes telles que Carole Lombard ou encore la scénariste oscarisée Frances Marion (une autre belle découverte que je viens de faire là) pour la réussite d'autres femmes dans ce dur mais gratifiant milieu, la façon dont un film se construit, les différentes interactions entre les acteurs, le réalisateur, le producteur, les imprésarios, la description d'un amour authentique qui peut perdurer dans le temps... Bref, je ne peux pas ne pas avoir été impressionnée par la capacité remarquable que l'autrice a eu de faire autant de références, de clins d'½il et de mentions à des thèmes forts ou à des personnalités importantes du paysage culturel de l'époque tout en menant de front sa double-narration principale avec ces deux histoires d'amour qui vous feront tourner la tête et donner follement envie d'y croire, en cet amour idéal qui brise les barrières du temps et des conventions. Pour tous les amateurs de vieux films hollywoodiens, d'Autant en emporte le vent uniquement ou de belles romances, le résultat en est d'autant plus exquis et savoureux. Une jolie réussite en somme.

Sinon, pour en revenir à l'écriture de Kate Alcott, je n'ai rien à redire : elle est fluide, en dehors du point que je viens juste de mettre en avant, et elle nous emporte sans aucun problème dans cet univers impitoyable, fait d'illusions mais aussi de véracité qu'est Hollywood. Cela a été un réel plaisir pour moi que de suivre Andy et Julie dans leurs traces, d'arpenter Los Angeles à leur côté. Ayant déjà eu l'immense chance de me rendre dans cette ville de rêve en vrai, ce roman m'a donné d'autant plus envie d'y retourner pour l'explorer en profondeur et pour écarquiller grand les yeux face à tout ce dont je n'ai pas pu jusqu'à présent faire l'expérience dans la vie réelle. Je remercie pour l'instant du fond du c½ur Kate Alcott de m'avoir proposé de monter dans cette capsule temporelle de son cru : j'ai ainsi pu vivre par procuration l'effervescence d'un Hollywoodland au charme absolument irrésistible dont je suis persuadée qu'il existe encore, même au travers des productions cinématographiques actuelles et de la modernisation qu'il a subi au fil des décennies. En tout cas, grâce à Kate Alcott entre autres, l'âge d'or du cinéma américain vivra encore longtemps dans les mémoires et par le biais de nos fantasmes les plus fous.

Sur ce, ma critique littéraire touche à sa fin. J'espère qu'elle aura su vous donner envie de laisser sa chance à ce roman car c'était là mon seul et unique v½u. Je n'ai plus qu'à souhaiter à toutes les Julie du monde le meilleur, qu'elles continuent à s'acharner et à y mettre du leur pour que les étoiles soient enfin à portée de main. Pour ma part, grâce à ce récit, j'ai véritablement eu l'impression de pouvoir les atteindre, les attraper même. Je garderai cette sensation de liberté et d'euphorie dans mon c½ur afin de ne jamais me laisser abattre à l'avenir, quelque soit le projet que j'entreprends. Par ailleurs, il est possible que cet espoir insensé que j'abrite au plus profond de moi ait un lien avec cette Californie pleine de ressources... Mais en attendant de pouvoir y retourner le c½ur pétillant et le sourire aux lèvres, il y a un autre livre de Kate Alcott qu'il me tarde de découvrir : La petite couturière du Titanic ou les sombres secrets que recèle le paquebot au destin le plus tragiquement connu au monde... ★★★★★ (♥)

Nanette ♥

« Moi, je me suis battue pour Clark, je me suis battue pour ma carrière. Alors, c'est moi qui vous le dis : si vous attendez que votre existence suive le cours que vous désirez la voir suivre, vous ne trouverez jamais le bonheur. Le bonheur, il faut lutter pour l'obtenir. Et dès lors que vous commencez à batailler pour quelque chose, eh bien, vous avez déjà remportez la victoire. Peu importe l'issue. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Editions l'Archipel, Si près des étoiles, Kate Alcott, 2015, 2019, Roman semi-fictif, Industrie du cinéma, années trente, hiérarchie sociale, se battre pour ses rêves, ambition, courage, scénariste, passion, imagination, féminisme, travail, indépendance, émancipation, ouvrir ses ailes, amour, romance, rencontre, roman d'apprentissage, grandir, ange gardien, amitié, soutien, tournage, envers du décor, coulisses, discrimination, sexisme, antisémitisme, nazisme, racisme, politique, tensions, menace de guerre, scandale, mariage, humour, réceptions, paillettes, minorités, opportunités, espoir, magie, acteurs/actrices, production, réalisation, Margaret Mitchell, légende, bouleversement, film culte, personnages réels, Autant en emporte le vent.♥, Très belle lecture, Mini coup de coeur
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#Posté le dimanche 12 mai 2019 15:31

Modifié le jeudi 16 mai 2019 04:15

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?

• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book One : Am I normal yet ?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2015 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, lycée, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, maladie mentale, troubles, tocs, combat, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, sexisme, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, rechute, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 464.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Dans le Club des Vieilles filles (comprendre : filles indépendantes et fières de l'être !), elles ont 17 ans et elles sont trois... Lottie, belle brune qui collectionne les garçons autant qu'elle les fait fuir par son intelligence. Amber, la pétulante rousse qui complexe de sa taille de girafe... et Evie. Evie a des crises d'angoisse qui l'obligent à se laver les mains 60 fois par jour et qui lui ont gâché la vie pendant des années. Aujourd'hui, elle ne rêve que d'une chose : devenir enfin " normale " ! Lycée, fêtes, copines... et un premier petit copain normal, est-ce trop demandé ?

L'AUTRICE : Holly Bourne est une jeune femme pétillante qui aime les comédies musicales, Harry Potter, la musique rock, le vin rouge... et le féminisme. Elle a longtemps été journaliste et responsable du courrier des lecteurs sur un site dédié aux adolescents. Sensibilisée aux problématiques des jeunes femmes d'aujourd'hui, elle a eu envie de les mettre en fiction avec Strong Girls Forever. Elle est devenue une porte-parole incontournable de la cause féministe en Grande-Bretagne. Son message ? "Votre voix compte, vous n'avez pas à demander la permission pour crier votre opinion sur les toits."

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome d'une saga extrêmement prometteuse et qui se veut girl power à 200% : Comment ne pas devenir cinglée ?, issu de la pétillante série de livres pour ados Strong Girls Forever. Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce sublime envoi qui apporte avec lui un véritable vent de fraîcheur. C'était aussi l'occasion rêvée pour moi d'enfin découvrir la plume d'Holly Bourne, autrice également à l'origine de la populaire saga littéraire Geek Girl, aussi parue chez Nathan. Vous l'aurez compris sans doute, je n'ai pas lu cette saga-ci mais j'ai bien l'intention de le faire, prochainement j'espère, au vu du COUP DE FOUDRE ϟ que j'ai eu pour ce tome introducteur à Strong Girls Forever. Voilà, je ne ménage même pas le suspense ; en même temps, rien que le titre de l'½uvre (celui de la saga dans son ensemble ; quoique, l'appellation du premier tome est sympa et me parle aussi fortement) annonçait déjà la couleur. D'ailleurs, en parlant de couleur (quelle transition du tonnerre !), le rose, plus particulièrement la teinte fuchsia dominante de la couverture de ce livre-ci, ne sont pas appréciés de façon générale à leur juste valeur selon moi. I've said what I've said. Mais, in fine, ce n'est pas une couleur qui nous définit : c'est ce que cela représente pour nous qui importe. Tout cela pour vous dire que le rose ne devrait pas être stigmatiser la gente féminine dès le plus jeune âge mais qu'on peut cependant le choisir comme notre étendard (peut-être pas à la façon d'Elle Woods dans La Revanche d'une blonde, mais si cela vous inspire, n'hésitez pas) SI L'ON EN A ENVIE. C'est le petit message que je tenais d'ores et déjà à faire passer car, pour commencer, le fuchsia et le jaune foncé sur une couverture de livre, c'est le COMBO GAGNANT pour moi. Et puis, surtout, si une chose est parfaitement claire avec Holly Bourne, c'est celle de créer et de proposer à son lectorat des personnages de jeunes filles fortes, qui n'ont pas peur de dire tout haut ce qu'elles pensent tout bas, qui ont du cran et toujours le poing levé (de rien pour la chanson d'Amel Bent qui tourne en boucle dans votre tête maintenant). Néanmoins, ces protagonistes tout feu tout flammes ne sont pas infaillibles, cela va de soi : elles sont des êtres humains avant tout, avec leur lot de défauts, leurs doutes, leurs angoisses, notamment vis-à-vis de leur féminité et de l'épineux rapport homme/femme. Holly Bourne nous fait comprendre dans ce titre que la militante pour les droits des femmes parfaite, ça n'existe pas, ni plus ni moins, et elle introduit ainsi tout en douceur de jeunes lectrices, et même de moins jeunes aussi, au mouvement féministe, le tout avec beaucoup de justesse et de réalisme. Laissez-moi vous expliquer plus en détails pourquoi ce roman est juste génial, à de nombreux points de vue.

De base, le synopsis et surtout son cadre pourraient ne pas vous vendre du rêve : encore un récit pour ados qui se déroule donc dans un lycée, qui plus américain. Personnellement, j'adore les tranches de vie adolescentes car cela ne tombe pas toujours forcément dans le cliché planplan de l'énergumène blasé, obsédé par la question de la première fois et qui ingurgite plus de p'tits coups que le groupe Licence IV. Ne me demandez pas d'où elle m'est venue, celle-là... Alors oui, il y a bien dans ce roman des scènes de soirées endiablées et de beuveries interminables, avec modération cependant, ainsi que de jeunes adultes au comportement indéchiffrable qu'on aimerait juste renvoyer au doux temps de l'enfance idyllique, insouciante, innocente et si mignonne afin de les laver de leur stupidité crasse. Oui, je sais, j'aime l'association de ces deux mots. Beaucoup, même. Bref, tout ça peut sonner terriblement cliché mais, à un moment donné, il faut savoir regarder la vérité en face. Or, justement, ce qui rend le récit d'Holly Bourne si authentique ici, c'est qu'elle s'inspire de choses qu'elle a elle-même vécues par le passé. Quand on nous parle de ses expériences de vie, surtout en les évoquant sans filtre ni fioritures comme le fait l'autrice ici, cela se ressent immédiatement je trouve. Cela nous rappelle également que la vie réelle est pleine de surprises, qu'elle dépasse même souvent la fiction, tant en matière d'aberrations que de miracles. En tout cas, le récit d'Holly Bourne, écrit avec beaucoup de mordant caractéristique d'une plume pétillante et malicieuse, m'a beaucoup parlé et je pense que le public visé, à savoir les adolescents, autant que les moins jeunes, je le rappelle, pourra s'identifier aux divers personnages rencontrés au cours du récit. Les lecteurs, quel qu'ils soient, se reconnaîtront dans les situations dans lesquelles ces derniers se retrouvent. Ils auront une impression de déjà vu à la fois troublante et réconfortante, dans le sens où l'on se dit que l'on n'est pas tout seul à avoir été assailli par de tels doutes, à avoir traversé cela et à en être ressorti grandi. C'est l'un des tours de force de ce récit : celui de nous raconter l'existence quotidienne avec ses imperfections, ses désillusions, ses désagréments, ses peines, une existence qui se déroule avec pertes et fracas mais qui comporte aussi ses joies et possède un certain éclat.

L'une des autres grandes qualités de ce roman, c'est sa protagoniste, du moins dans ce tome-ci. En effet, si ma déduction est la bonne, étant donné que cette saga est une trilogie, chacun des trois personnages principaux aura le droit à son tome consacré à son propre point de vue. Et, même si j'adore Lottie et Amber car ces deux nénettes sont juste géniales, elles déchirent leur maman, je peux d'ores et déjà vous dire que la narration d'Evie va énormément me manquer. J'ai tout bonnement adoré vivre cette histoire à travers ses yeux, ceux d'une jeune femme qui se déprécie constamment, qui pense toujours au bien-être des autres avant de songer au sien, qui souhaite seulement être aimée telle qu'elle est, sans qu'on la juge, sans qu'on la plaigne. Qu'on la chérisse et qu'on l'accompagne, tout simplement. Je me suis beaucoup retrouvée en elle car elle se met à chaque seconde qui passe énormément de pression sur les épaules, elle ne se laisse jamais le temps de souffler, de se considérer comme autre chose qu'une fille anormale. Aussi, elle a horreur de déranger qui que ce soit. Elle garde tout en elle, ses problèmes, son combat permanent, la noirceur de ce qui la ronge et qu'elle ne peut pas contenir, gérer toute seule. Elle refuse de s'avouer vaincue, d'admettre son impuissance face à quelque chose d'injuste qui la dépasse complètement. Elle est peut-être très bornée mais elle est surtout extrêmement courageuse et, de la voir ainsi se démener afin de pouvoir s'assurer une existence un minimum correcte au niveau social, moral, mental, mais aussi physique (car la maladie d'Evie la pousse à se faire mal, à un point où cela nous en retourne carrément l'estomac), cela m'a mis une sacrée claque dans la figure. J'avais juste envie d'entrer dans le roman pour serrer Evie tout fort dans mes bras et lui dire que ça allait aller, car elle est une battante, vive d'esprit, drôle, inspirante, qui sait voir la véritable valeur de chaque petite chose sauf, ironiquement, de sa propre personne. Je voulais être là pour elle, pour être celle qui pourrait jouer ce rôle : celui de l'amour propre. Car Evie mérite d'être inondée d'amour, d'être soutenue, choyée, protégée. Son combat de tous les instants m'a donné des ailes, la volonté d'avancer mais à mon propre rythme. C'est une sacrée leçon de vie que j'ai pu recevoir dans ce premier tome.

D'ailleurs, en parlant d'Evie, j'ai adoré le fait que, grâce à ce personnage, Holly Bourne puisse traiter de deux sujets aussi forts dans ce récit, à savoir : le féminisme et la maladie mentale. Ce n'est pas une surprise car les quelques lignes du résumé du livre nous l'apprennent d'entrée de jeu. Par ailleurs, je ne sais pas vous, mais je trouve que ce synopsis envoie grave du pâté. Personnellement, cela m'a mis directement l'eau à la bouche et m'a fait sentir que, non, ce début de trilogie et même l'ensemble de la saga ne seraient pas comme les autres récits pour ados de la littérature américaine qu'on a vus et revus. J'avais de suite compris avec ce maigre nombre de phrases qui vont droit au but, qui frappent fort et qui m'ont fait l'effet d'un véritable tourbillon d'énergie qu'il y avait du changement dans l'air. Allier féminisme et TOCS dans une même intrigue, cela relève du génie à mes yeux ! Les deux thématiques peuvent sembler n'avoir rien à voir mais l'autrice nous prouve le contraire avec un aplomb saisissant. Je ne vous cache pas qu'au départ, je me suis légèrement inquiétée de voir ainsi deux sujets aussi importants abordés de front dans un même livre, le risque étant que l'un éclipse injustement l'autre et que le récit ne soit pas égal à ce niveau-là. Or, Holly Bourne a réussi l'exploit non seulement de s'en tenir à sa ligne conductrice qui est celle de trois jeunes femmes, de leur rencontre marquée d'une pierre blanche et de leurs interrogations concernant leur féminité et leur place en ce bas monde de mâles dopés à la testostérone (Joel en est l'exemple parfait et c'en est à mourir de rire tant cela est ridicule et tellement approprié à la fois), tout en parlant avec une immense justesse de la maladie mentale d'Evie, en nous donnant l'impression d'être dans la tête de cette dernière, comme si nous aussi on sentait les bactéries grouiller autour de nous, dans notre corps aussi, nous submerger et nous tuer à petit feu. Car tel est le fléau d'Evie : celui d'avoir le besoin compulsif de se laver les mains, l'ensemble du corps aussi, et même de le décrasser à l'intérieur. Cela m'a rappelé le très poignant roman de John Green, Tortues à l'infini, dans lequel l'héroïne, Aza, souffre du même mal. Les deux auteurs arrivent à en parler de façon très différente, avec leurs propres mots, leur propre style d'écriture, tout en le faisant tous les deux de manière authentique, au plus proche du réel. Ils arrivent le temps d'une lecture à nous plonger au c½ur de cette réalité insoutenable, à nous faire vivre une expérience aussi traumatisante qu'enrichissante. En effet, ce que j'en retiens, c'est que personne ne devrait voir la douleur qu'elle subit, de quelque nature que celle-ci soit, être minimisée dans l'opinion d'autrui, comme si cela n'était pas grand chose, comme si cela pouvait être résolu comme par magie. Cette banalisation de la souffrance, de la maladie, m'agace profondément. Car, en attendant, des gens vivent un véritable calvaire, et ils doivent se battre bec et ongles contre cela tout seuls. Dans le cas d'Evie, qui est aussi celui de beaucoup d'autres, sa maladie n'est pas visible car elle arrive plus ou moins à maintenir les apparences et à garder la tête haute. Pour autant, cela doit faire mal d'entendre le commun des mortels parler des TOCS et de la dépression comme si ce n'était qu'une passade, comme si cela était propre à tout le monde, comme si tout le monde était déjà passé par là, comme on se remettrait d'une grippe ou de la varicelle. J'ai trouvé qu'en quelques mots, quelques phrases bien tournées et percutantes, l'autrice parvenait à nous toucher en plein c½ur, à nous faire prendre conscience de faits essentiels, à nous faire nous remettre en question aussi, à nous motiver à être plus vigilants, et dans nos paroles, et dans nos actes. A avoir plus tendance à tendre la main à ceux qui en ont besoin. En clair, à faire preuve de bon sens et d'humanité. C'est un enseignement que je n'oublierai pas et qui m'a marquée tout autant, si ce n'est plus, que l'éveil au féminisme que nous propose l'autrice.

Par ailleurs, abordons le sujet dès maintenant. Le féminisme étant quant à lui au c½ur de la saga toute entière, Holly Bourne n'avait pas intérêt à se planter. Comme je vous le disais en début de chronique, la féministe parfaite n'existe pas. Et, à mes yeux, il n'y a pas de façon parfaite d'en parler non plus. Dans le cas d'Holly Bourne, s'il peut y avoir quelques maladresses parfois, elles sont vite oubliées car on ressent tout au long de l'oeuvre la sincérité du propos de son autrice. De toute manière, Holly Bourne n'est pas une experte en la matière : elle est simplement une femme qui a choisi les mots pour élever sa voix et d'inventer des histoires empreintes du réel afin de s'adresser essentiellement à de jeunes lecteurs, même si son lectorat est loin d'être restreint à mon sens, je ne cesserai jamais de vous l'asséner, et de leur ouvrir l'esprit, de les faire réfléchir par eux-même en leur montrant des pistes à suivre. Aux yeux d'un/une féministe "confirmé", calé sur le sujet, le livre d'Holly Bourne ne leur semblera être qu'une mise en bouche bien peu satisfaisante car il/elle est déjà bien au fait de ce qui s'y dit. En revanche, pour des prés-ados/ados qui sont encore en pleine réflexion concernant leur identité en tant qu'individus, leur sentiment d'appartenance ou non à un sexe, et dont le cerveau carbure à 200% à l'heure à chaque seconde de la journée pour trouver des réponses à leurs questions incessantes, Comment ne pas devenir cinglée ? est certainement le bon moyen pour eux de laisser leur esprit se reposer, se détacher même de ce type d'interrogations obsédantes et perturbantes, et de s'accorder simplement le temps de vivre pleinement leur jeunesse, de faire des expériences sans se laisser envahir par un stress plus néfaste qu'autre chose. Dans le cas de ce livre, nos héroïnes vont beaucoup se torturer sur ce type de questions, notamment concernant leur rapport avec le/les garçon(s) qui l'/les attirent, et commettre des impairs, allant jusqu'à tomber dans l'extrême de la primauté de la femme pour l'une d'entre elles. Holly Bourne nous fait comprendre que trouver un juste milieu n'est jamais facile, ni prédéfini. Le plus important, et c'est ça que j'ai aimé par-dessus tout, c'est de rester fidèle à soi-même et d'être ouvert à la DISCUSSION, de laisser les idées fuser. La communication, c'est hyper important, et c'est ce qui nous permet de grandir, de déployer nos ailes, de voir les choses autrement et de nous déculpabiliser souvent, car on se rend compte qu'on n'est pas les seuls à ressentir certains sentiments ambigus. J'ai énormément aimé le fait que nos trois héroïnes soient brutes de pomme, qu'elles ne tournent pas sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler. Elles s'expriment librement, sans honte aucune, et cela fait juste un bien fou. Peu importe le moment ou le sujet en question, si cela les travaille, il faut que cela soit mis sur le tapis. Ce moment par exemple où elles discutent avec un panache inouï des règles alors que les garçons de leur connaissance les entendent de façon distincte m'a tout simplement pliée en deux. C'est irrévérencieux, inattendu, culotté, d'une franchise désarmante, et j'avais tellement envie de prendre part à cette conversation, bon sang ! Ce sont des choses de la vie, non, qui nous concernent directement. Pourquoi une telle animosité, un tel silence autour de ce qui fait ce que nous sommes ? Moi je dis, on devrait tous avoir notre club des "vieilles filles"/"vieux garçons" (oui, ce terme devrait exister aussi, être tout autant répandu en tout cas !) pour pouvoir parler calmement ou au contraire avec animation de ce genre de choses si l'envie nous en prend. La fierté avant la honte, ce sera toujours le meilleur choix, vous ne pensez pas ?

Concernant les deux autres protagonistes, Lottie et Amber, je me rends compte que je n'ai pas encore clairement abordé leur cas. Je pense que je voulais entièrement consacrer cette chronique à Evie, au personnage exceptionnel qu'elle est. Et je sais, j'en mets ma main à couper, que j'aurai pleinement l'occasion dans les deux prochains tomes, de pouvoir parler à loisir de ces deux formidables amies, qui sont intrépides et à la hauteur des attentes inespérées d'Evie dans ce tome-ci, à la hauteur de nos attentes. Je vous dirais juste que Lottie est une superbe brunette, extrêmement forte et brillante, qu'elle est aussi une incorrigible romantique qui aimerait trouver le bon au lieu de sans cesse se contenter de ceux qui sont juste attirés par son physique et effrayés par toutes ses incroyables capacités (ne vous imaginez pas des choses, bande de pervers, je vous vois), ce qui se comprend parfaitement (le souhait de Lottie d'amour, pas celui des crétins qui ont la chance inouïe de croiser sa route). Quant à Amber, si cette dernière a pu me taper sur les nerfs parfois, à se mêler de ce qui ne la regardait pas, je ne lui en tiens cependant guère rigueur car Amber est une amie qui se soucie des autres, qui est toujours là pour ceux qu'elle aime, même quand elle s'en prend plein dans la figure. Elle ne pense certainement pas à mal et, quand elle s'engage dans quelque chose, elle le fait à fond. Et puis, elle a de magnifiques cheveux roux, je me les imagine comme une vraie crinière à la Mérida. Cela méritait d'être souligné et il serait grand temps qu'elle se rende compte qu'elle possède la plus belle couleur de cheveux qui soit. On est d'accord, n'est-ce pas ? Surtout, ce que j'ai le plus aimé chez Amber, c'est qu'elle soit celle parmi les trois qui ne mâche VRAIMENT pas ses mots. Les pensées fusent et la parole suit. Cela donne lieu à des scènes rocambolesques, à des répliques absolument hilarantes qui resteront gravées dans ma mémoire. Avec Amber, on ne s'ennuie jamais. Pour autant, celle-ci n'est pas là que pour amuser la galerie : même la petite pique la plus anodine peut être à l'origine d'un certain nombre d'interrogations existentielles, et mener à une totale remise en question. Amber est sûrement une grande gueule, mais c'est une grande gueule pensante et utile. Voilà, ça, c'est dit. J'ai tout simplement hâte de découvrir le point de vue de Lottie et celui d'Amber dans les deux prochains tomes. Cela me permettra de mieux les connaître et autant dire que je n'attend que cela, de me sentir encore plus proches d'elle, de continuer à suivre l'histoire du fantastique club des vieilles filles mais sous un autre angle. Cela promet d'être très instructif et explosif ! J'espère néanmoins qu'on nous parlera aussi plus de personnages issus de la sphère d'Evie, comme par exemple sa remarquable petite s½ur, qui aurait mérité un tome bonus à elle toute seule tant j'ai adoré la merveilleuse complicité qu'il y a entre sa formidable grande s½ur et elle, tant elle-même est extraordinaire, incroyable, un véritable pilier pour sa grande s½ur chérie en temps d'orage et une source de joie inépuisable lorsque cette dernière est plus apaisée, moins tourmentée par ses démons. Mais, étant donné que les trois tomes de la saga sont parus il y a déjà deux-trois ans, quatre ans pour le premier, je pense que je peux toujours rêver pour mon tome HS. En tout cas, je croise les doigts pour retrouver par la suite [nom de la s½ur], le si attachant et bouleversant Oli, qui a capturé mon c½ur dès les premiers instants de notre rencontre, et même la douce Jane, qui mérite amplement que l'on dépasse les premières impressions péjoratives que l'on peut avoir sur elle. Au fond, tous les personnages de cette histoire méritent qu'on apprenne à voir au-delà des apparences, à mieux les connaître (sauf Guy, peut-être - je ne lui pardonne toujours pas pour l'instant). Dans mon c½ur, je suis sûre qu'on se retrouvera tous et j'en trépigne déjà d'impatience.

Je vous invite donc de ce pas à noter dans votre agenda que le tome deux des Strong Girls Forever paraîtra en juin 2019 ! Je suis si contente que le délai de parution entre le tome un et le deux soit si resserré ! En même temps, le fait que la saga soit parue depuis "longtemps", du moins pour ce tome un c'est certain, permet une traduction plus rapide, pour mon plus grand bonheur ! Par ailleurs, j'avais oublié de préciser que c'était Anne Guillon, la traductrice "officielle" de Cathy Cassidy en France, qui s'est chargé de la transition vers le français du tome un de Strong Girls Forever. Je ne sais pas si elle s'était déjà occupée de la traduction de Geek Girl (à vérifier quand je lirai cette saga ; ayant été convaincue par la plume et la vision du monde d'Holly Bourne, j'ai encore plus envie de le faire maintenant), mais, quand j'ai vu ça au tout début de Strong Girls, je me suis dis que c'était un signe. Signe que ce roman allait être juste exceptionnel. Et je ne m'y suis pas trompée. Ça vous dit de rejoindre vous aussi le club hyper stylé et VIP des Vieilles Filles ? Venez, on a des gâteaux ! (et on y parle de menstrues)

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?
COUP DE FOUDRE ϟ aussi flamboyant que les cheveux d'Amber (quoiqu'elle en dise, ils sont magnifiques), impressionnant que l'aura et l'intelligence de Lottie et inspirant que le courage d'Evie.

« Amber a sorti les griffes.
- Le Club des Vieilles Filles, pauvre crétin sexiste ! Evie, Lottie, on se voit chez moi après les cours.
Elle m'a décroché un regard qui signifiait : "Non mais sérieux, qu'est-ce que tu lui trouves ?", avec des mouvements de menton furieux dans sa direction.
Lorsque j'ai parcouru la page, je l'ai aimée encore plus. Elle avait même prévu quinze minutes de pause "gâteaux apéro".
Mais je ne m'attendais pas au sujet de discussion qu'elle avait choisi.
- Tu veux vraiment qu'on parle des règles ?
Guy a failli s'étrangler avec son Coca Light.
- Vous allez consacrer une réunion entière à vos menstruations ?
Amber l'a fusillé du regard tandis que je virais au rouge sang - c'est le cas de le dire.
- Ce n'est pas notre faute si on saigne.
On a tous fait la grimace.
- Emploi non indispensable du verbe "saigner", a chuchoté Lottie.
Nous avons toutes les deux éclaté de rire.
- C'est dégueu, a dit Guy.
- C'est toi le dégueu.
- Moi, au moins, je ne suis pas un monstre qui saigne pendant des jours sans en mourir.
Nouveau regard assassin d'Amber.
- Je refuse de continuer tant qu'IL sera là. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 1 ♥, Trilogie, Comment ne pas devenir cinglée ?, Holly Bourne, 2015, 2019, Littérature ado, Adolescence, lycée, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, maladie mentale, troubles, tocs, combat, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, sexisme, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, rechute, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥, Littérature britannique
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#Posté le lundi 25 février 2019 08:26

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:22

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