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FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami
• AUTEUR : Nataël Trapp.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, YA.
• THÈMES : Adolescence - Meurtre - Enquête - Mystère - Secrets - Suspens - Révélation - Voyage dans le temps - Passé - Années 80 - Amour - Amitié - Famille - Pop culture - Crise identitaire - Philosophie - Courage - Humour...
• PAGES : 356.

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.
Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

À la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas ! ★★★★★ (♥)

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Masse critique Babelio, Nataël Trapp, 2019, Littérature française, Thriller, YA, Adolescence, Meurtre, Enquête, mystère, secrets, suspens, révélation, voyage dans le temps, passé, Années 80 ♥, Amour ♥., Amitié ♥, Famille ♥, pop culture, crise identitaire, philosophie, courage, humour, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le samedi 23 novembre 2019 16:02

Modifié le lundi 25 novembre 2019 14:24

FICHE FILM : Rocketman

FICHE FILM : Rocketman
BIOPIC | 2019 | DEXTER FLETCHER | DRAME, MUSICAL, ELTON JOHN, ANNÉES 70, ROCK, POP, SHOW-MAN, ADDICTIONS, CRISE IDENTITAIRE, ACCEPTATION DE SOI, AMITIÉ, HOMOSEXUALITÉ, EXUBÉRANCE, DÉCADENCE, EXCENTRICITÉ, COMPOSITION, RELATION TOXIQUE, LÉGENDE DE LA CHANSON, RELATIONS FAMILIALES COMPLIQUÉES, DÉPRESSION, RENAISSANCE | 2H01 | AVEC TARON EGERTON, JAMIE BELL, RICHARD MADDEN, BRYCE DALLAS HOWARD...

➜ Rocketman nous raconte la vie hors du commun d'Elton John, depuis ses premiers succès jusqu'à sa consécration internationale.
Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd'hui connu sous le nom d'Elton John.
Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l'incroyable succès d'un enfant d'une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'étais juste impatiente de voir à sa sortie, Rocketman. En tant que grande fan de biopics, j'étais extrêmement curieuse de découvrir ce long-métrage consacrée à une véritable légende vivante de la musique, j'ai nommé Sir Elton John, et si ce dernier serait à la hauteur du monstre sacré qu'est devenu ce grand compositeur-interprète au fil des décennies. Force est de constater après visionnage que je suis loin de forcément partager l'engouement général qu'a suscité cette adaptation haute en couleurs de la vie de ce monument musical anglais.

Mais commençons d'abord par l'un des qualités indéniables du film et ce qui m'a frappée d'emblée de jeu, à savoir la qualité de la réalisation. Je n'ai franchement à redire là-dessus : l'image est extrêmement nette et propre, la luminosité, la photographie et la colorimétrie de l'ensemble du film sont impeccables et je n'ai pas à déplorer de faux-raccords ou autres erreurs de montage gros comme une maison tels que ceux que j'avais pu remarquer dans Bohemian Rhapsody (je risque de comparer les deux ½uvres cinématographiques assez souvent dans cette critique, vous êtes prévenus) du même réalisateur. J'applaudis également à deux mains les costumiers, artistes-coiffeurs et maquilleurs car les divers looks qu'Elton arbore au cours de son immense carrière sont plus flamboyants et plus vrais que nature les uns que les autres. J'avais parfois l'impression d'avoir le véritable Elton sous mes yeux, à tel point que c'en était véritablement troublant. Toute cette équipe très investie et appliquée a grandement contribué à l'impressionnante métamorphose de Taron Egerton en Elton John ainsi qu'à la création de cette atmosphère si particulière qui se dégage du film et qui nous donne la sensation juste saisissante et fabuleuse d'avoir voyagé dans le temps et dans l'espace pendant environ deux heures, et je l'en remercie infiniment. L'immersion est totale ; ça, je ne peux pas dire le contraire.

Le détail crucial qui permet à la magie pétillante et euphorique de Rocketman d'opérer, c'est bien entendu la musique de Sir Elton qui, que nous soyons d'authentiques fans ou non de celui-ci, fait indéniablement partie de la bande soundtrack de nos existences à tous. Le film regorge ainsi de morceaux de l'artiste qui correspondent à merveille à chaque moment-clé de sa vie. Préparez-vous à chanter à tue-tête pendant l'intégralité du film si jamais vous le regardez un jour ! Le seul petit regret que je puisse avoir à ce niveau-là, c'est le manque cruel d'importance accordé à Candle in the wind ou probablement la chanson la plus connue, à tout le moins la plus vendue, ça, c'est certain, du chanteur. De voir ce titre réduit à un simple thème musical durant une poignée de secondes m'a fait mal au c½ur, je ne vous le cacherai pas. Mais au vu du choix central scénaristique qui a été fait de ne traiter essentiellement que la première partie du parcours tumultueux de cette vedette anglo-saxonne, il aurait fallu au moins une bonne heure de plus de film pour qu'il soit in fine question de l'ampleur que cette chanson bien précise a prise à un moment particulièrement douloureux de la vie de Sir Elton et même de tout le peuple britannique. En clair, je comprends cette non mise en valeur de ce morceau car il était techniquement impossible d'évoquer la signification profonde qui lui a été donnée plus de vingt ans après sa production originelle, et notamment à cause de circonstances tout ce qu'il y a de plus tragiques, avec le peu de temps dont disposait l'équipe du film, mais cela m'amène à vous parler de ce qui m'a le plus "gênée" avec Rocketman en réalité.

Comme je vous le disais un peu plus tôt, j'ai trouvé que chaque chanson d'Elton John entendue dans ce film s'accordait parfaitement avec la scène qui lui avait été attribuée. Cependant, j'ai eu la sensation assez désagréable que le film ne se reposait que sur ça pour donner des explications aux différentes images que l'on voit défiler au cours du long-métrage, qu'il se contentait purement et simplement de s'appuyer sur ses acquis. Certes, les somptueuses paroles signées Bernie Taupin suffisent à comprendre les divers états d'âme qu'a traversé son fidèle ami et compagnon d'écriture toute sa vie durant, mais j'aurais tout de même voulu que le propos du film soit beaucoup plus creusé et élaboré. Il y a là un clair manque de consistance à mon sens. Et là où l'on reprochait à Bohemian Rhapsody son effet trop "juxebox" avec cette succession incessante de tubes en puissance du célèbre groupe de rock britannique servant de véritable colonne vertébrale au film, au risque que l'on en retienne uniquement que cela, ces pistes d'anthologie que l'on peut écouter partout ailleurs, c'est justement plus avec Rocketman que j'ai eu ce ressenti-là de trop-plein de musique pour masquer les éventuels instants de flottement.

Un autre point vis-à-vis duquel j'ai un sentiment mi-figue mi-raisin, c'est l'option narrative qui a été privilégiée par Dexter Fletcher et Lee Hall, le scénariste derrière les films d'exception que sont Billy Elliot et Cheval de guerre, magnifique adaptation du livre du même nom (voir ma chronique ici). Rocketman se base sur un savant mélange entre confession à fleur de peau du personnage principal et ambiance digne d'une réelle comédie musicale. La comparaison faite entre la vie de l'artiste et un authentique musical est selon moi très intelligente et percutante, tout comme la sincère ambition du film d'être la hauteur de l'énergumène Elton John à tous les niveaux mais, si cela est joliment réussi pour ce qui est de la forme, le fond, quant à lui, ne suit pas. On en revient toujours à ce sérieux problème de travail d'approfondissement qui n'a pas été réalisé comme il l'aurait fallu, auquel s'ajoute une chronologie tout à fait bancale des événements survenus dans la vie de la star qui prête à confusion, surtout quand on prend la peine d'aller chercher plus loin à ce sujet. Cependant, Rocketman n'a certainement rien à envier à Bohemian Rhapsody en la matière, bien au contraire, ce dernier étant champion des omissions et de déformation de la réalité.

Afin de terminer cette chronique sur une note résolument positive, venons-en à LA révélation de ce film à mes yeux, que dis-je, son astre, sa pierre angulaire, j'ai nommé Taron Egerton. Cet acteur me convainc de plus en plus à chacune de ses nouvelles performances, et son ascension spectaculaire dans l'univers du cinéma n'est pas prête de s'arrêter, j'en suis persuadée. Ici, il crève littéralement l'écran en faisant corps avec son personnage avec une simplicité juste déconcertante ; il rayonne et on ne voit que lui, tout le reste autour nous semble superflu face à son magnétisme, son charisme singulier et imparable. J'ai été épatée par son talent naturel à jouer ce rôle si complexe et exigeant qui semble pourtant avoir été taillé sur mesure exprès pour lui. Cela peut sembler cliché, mais il était fait pour ça, il n'y a aucune doute là-dessus de mon côté. J'ai également été extrêmement satisfaite de son interprétation des chansons du film. Comme l'a si bien dit le maestro Elton avec ses propres mots, le comédien n'a pas cherché à l'imiter mais est parvenu à capturer une partie de lui-même. Il a su s'emparer de son feu sacré, de cette étincelle de folie et d'émotion à l'état brute qui constitue Elton, qui le rend unique en son genre et proprement indescriptible. Comme j'aime souvent à le dire, voilà deux âmes s½urs, deux c½urs accrochés qui se sont bien trouvés. Tout comme Elton et Bernie l'avaient fait par le passé. Jamie Bell fait ici parfaitement le job en incarnant un meilleur ami sur qui l'on peut compter très touchant et honnête dans chacun de ses actes et de ses paroles, un homme extraordinaire de l'ombre qui méritait clairement d'être sous les feux des projecteurs lui aussi. C'est ici chose faite avec une peinture très juste et toute en subtilité de cette amitié au goût d'éternité qui se passe de mots pour qu'on en ressente la solidité au plus profond de notre être.

Pour conclure, Rocketman est un biopic très propre sur lui à la réalisation tout à fait maîtrisée, malgré une narration pas assez claire et une frontière entre l'imagination et la réalité assez floue à certains moments qui nous laisse perplexe. Taron Egerton est celui qui rend le film véritablement digne d'intérêt en livrant une prestation sans faute mais, au vu de l'énorme potentiel du long-métrage, je m'attendais à un matériau beaucoup plus consistant et travaillé que cela en matière de contenu. Je me monte sûrement très sévère au vu du fait que j'ai eu le COUP DE FOUDRE ϟ pour Bohemian Rhapsody, alors que celui-ci équivaut plus à une réécriture de faits réels, une fiction inspirée d'une histoire vraie, contrairement à Rocketman qui se veut résolument plus crédible, mais je déplore justement que BoRhap soit à mon sens beaucoup plus étoffé, dynamique et poignant que Rocketman, me faisant ainsi accepter sa multitude de défauts alors qu'il est pourtant construit sur des piliers branlants, truffé comme il l'est d'informations essentiellement fausses. En fait, Rocketman n'a pas réussi à me faire vibrer comme je l'escomptais. Certes, j'ai été embarquée et captivée pendant les deux heures que dure le film mais, quand il a fallu redescendre de la fusée, je me suis retrouvée avec un goût désagréable d'inachevé et de gâchis dans la bouche. C'était un très beau film qui aurait pu avoir l'étoffe d'un chef d'½uvre mais il n'est pas allé jusqu'au bout pour en devenir un. Si j'avais accepté le fait que BoRhap ne soit pas un authentique biopic mais un semi-mensonge que j'ai avalé consciemment en le visionnant, je n'ai pas toléré cette seconde duperie de la part de Dexter Fletcher, à savoir : un film avec des éclats de génie, qui véhicule notamment un très fort message d'amour de soi dont je me souviendrai à tout jamais et que je conserverai ainsi précieusement, mais qui est loin de tenir toutes ses promesses à mon sens. Du moins, ce n'est là que mon humble opinion et je vous invite donc chaleureusement à vous faire votre propre avis sur la question ! ★★★(★)★

Nanette ♥

FICHE FILM : Rocketman
Source gif : stevnrcgrs (tumblr).
Tags : Fiche film, Rocketman, 2019, Dexter Fletcher, Biopic, Drame, musical, Elton John, années 70, rock, pop, show-man, addictions, crise identitaire, acceptation de soi, amitié, Homosexualité, exubérance, décadence, excentricité, composition, relation toxique, légende de la chanson, relations familiales compliquées, dépression, renaissance, Taron Egerton ♥, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard, Très bon film
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#Posté le lundi 08 juillet 2019 05:44

Modifié le vendredi 12 juillet 2019 16:17

FICHE LECTURE : Le Prince et la Couturière

FICHE LECTURE : Le Prince et la Couturière

• TITRE V.O. : The Prince and the Dressmaker.
• AUTRICE : Jen Wang.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE), 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Bande dessinée.
• THÈMES : Récit historique, LGBTQ+, acceptation de soi, transgenre, amour, complicité, confiance en soi, loyauté, amitié, soutien, couture, passion, rêves, espoir, royauté, famille, peur, révélation, mode, crise identitaire, stylisme, Paris, Ville lumière, secret, popularité, reconnaissance, travestissement, tendresse, douceur, sublime, libération...
• PAGES : 284.

Le prince Sébastien cherche sa future femme, ou plutôt, ses parents lui cherchent une épouse... De son côté, Sébastien est trop occupé à garder son identité secrète à l'abri des regards indiscrets. La nuit, il revêt les tenues les plus folles et part conquérir Paris sous les atours de l'époustouflante Lady Crystallia, l'icône de mode la plus courue de toute la capitale !

Sébastien a une arme secrète : sa couturière, Frances, une des deux seules personnes à connaître son secret, et sa meilleure amie. Mais Frances rêve de s'accomplir par elle-même, et rester au service du prince lui promet une vie dans l'ombre... pour toujours. Combien de temps Frances supportera‑t-elle de vivre dans le boudoir de Sébastien en mettant ses rêves de côté ?

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, on n'en oublie pas les bonnes manières : un merci gros comme ça (fait un c½ur avec ses mains devant son écran) aux éditions Akiléos de m'avoir fait confiance. Je ne le répéterai jamais sûrement jamais assez mais cela vaut tout l'or du monde à mes yeux. Ensuite, je vous laisse le soin d'admirer la beauté de cet ouvrage qui allie beau-livre de qualité et bande dessinée magnifique à la perfection. Tout l'art des éditions Akiléos il semblerait. D'autant plus que, dans le cas présent, les dessins de Jen Wang sont aussi sublimes à contempler que l'histoire qu'elle nous raconte est sublime et très enrichissante à lire. Je suis ravie d'avoir pu découvrir le talent magique et somptueux de cette autrice/scénariste/illustratrice grâce à ce livre que je suis extrêmement fière de posséder qui plus est.

L'histoire se passe à la fin du dix-neuvième siècle, dans la Ville-Lumière, alors que celle-ci vit un chamboulement total et est en pleine ébullition durant cette période haussmannienne. Paris commence alors à se parer de son charme si légendaire et irrésistible et les grands magasins fleurissent à tous les coins de rue, émerveillant la bourgeoisie enthousiasmée à l'idée de faire des emplettes et annonciateurs de la naissance de notre actuelle société de consommation (par ailleurs, lisez Au Bonheur des Dames, c'est un roman tout bonnement fabuleux ! J'étais obligée de faire de la pub pour Zozo, héhé !). Dans cette ville qui ne dort jamais vraiment, une rencontre tout à fait impromptue et presque miraculeuse va permettre à Jen Wang d'aborder des thématiques et des sujets extrêmement forts qui ne peuvent que nous parler et résonner à notre époque contemporaines, le tout en situant son intrigue à une époque autre, aux m½urs et aux esprits beaucoup plus étriqués et rétrogrades que les autres (même si Jen Wang nous rappelle justement que nous avons encore du chemin à parcourir vers un monde plus juste et où il fait mieux vivre), mais aussi à l'esprit d'innovation et à l'évolution qui se déroule à vitesse grand V sacrément impressionnants. J'ai trouvé cela très intelligent de sa part, d'autant plus que le sujet central de son oeuvre se trouve être la transsexualité.

L'un des deux personnages principaux, Sébastien, va en effet se trouver en proie à un terrible dilemme. Il aime en effet à la fois être le prince héritier du trône de son pays, la Belgique, être celui qui rend si fier ses royaux de parents qui le lui montrent bien... et en même temps, il se sent femme. Je me suis très rapidement attachée à ce garçon très touchant qui ne veut faire de mal à personne, qui ne veut en aucun cas déranger, juste être pleinement lui-même, sans que cela ne blesse autrui, à commencer par ses géniteurs, qui lui rendent au centuple tout l'amour et le respect qu'il éprouve pour eux. Et en quoi cela devrait-il être un problème pour lui d'être ce qu'il est, d'embrasser sa féminité intérieure et de la faire rayonner aux yeux de tous tout en étant un homme ? Vous avez quatre heures. Plus sérieusement, j'ai ressenti beaucoup de tristesse pour Sébastien en le voyant afficher une apparence de façade afin de mieux supporter la réalité. J'ai trouvé cela tellement injuste qu'il ne puisse pas être honnête et exprimer ce qu'il ressent au fond de lui par peur de se retrouver brisé à cause du désarroi et du rejet d'autrui. Heureusement, le prince ne fait pas de distinction entre les gens de son milieu et ses domestiques ; au contraire, il sait qui lui sera fidèle et où placer sa confiance afin de confier à qui sait écouter ce qu'il a sur le c½ur... Sa relation avec son garde du corps, confident et bras-droit de sa famille, Gustav, m'a énormément émue car ce dernier ne cherche pas à comprendre ou à décortiquer les raisons qui poussent le prince à s'habiller avec les robes, et c'est le cas de le dire, dérobées de sa mère la reine. Il l'accepte, c'est tout, et il ne se permet donc jamais de le juger. On devrait sérieusement en prendre de la graine, vous ne trouvez pas ? Gustav est un véritable ami, une épaule sur laquelle le prince peut sans inquiétude se reposer et, grâce à lui, Sébastien va se trouver une autre âme s½ur, une âme amie, une kindred spirit comme dirait ma chère Anne des Pignons verts, une personne bienveillante, loyale et honorable...

... en la personne de Francès. Cette adolescente aux doigts de fée, avant que Sébastien ne bouleverse radicalement son existence, travaillait alors dans un atelier de couturières où elle n'y recevait guère les honneurs qu'elle méritait. J'ai admiré ce personnage pour le travail acharné qu'il fournit à chaque heure de la journée, pour tout ce zèle et ces efforts qu'il fournit dans sa passion. Mais ce que je retiendrai avant tout de Francès, c'est l'amie extrêmement tolérante et compatissante qu'elle est et qui va savoir révéler la véritable beauté et nature de Sébastien au travers des robes plus somptueux, inventives et audacieuses les unes que les autres de la farouche Lady Crystallia, l'alter-ego de ce dernier. Voici ce que Francès voit quand elle regarde Sébastien, ce qu'elle a su voir en lui, un être irradiant de lumière qui l'a tout simplement éblouie. J'ai trouvé cela tout bonnement magnifique.

Mais la plus grosse surprise que j'ai eu au cours de cette lecture je pense, ce sont les parents de Sébastien/Crystallia qui me l'ont offerte. Alors qu'ils incarnent au départ le stéréotype même de la maman poule coquette qui n'aspire qu'au bonheur de sa progéniture et du papa viril qui fait office d'ours mal léché (ils étaient pourtant loin de l'image que renvoie l'aristocratie pédante, c'était déjà ça), leur réaction face à la découverte et révélation du secret de leur fils bien-aimé est sûrement la plus belle chose qu'il m'ait été donné de voir. C'est spectaculaire et magique, et pourtant si simple : accepter l'autre tel qu'il est et l'aimer sans condition. Le monde se porterait bien mieux si on réagissait tous ainsi. En tout cas, merci à Jen Wang d'avoir véhiculé ce message essentiel.

Avant de conclure, j'aimerais juste revenir un instant sur les illustrations de Jen Wang. Je les ai trouvées de toute beauté : le trait est lisse, chaud et doux à contempler et les couleurs sont chatoyantes, très agréables elles aussi. C'est très soigné et cela nous donne envie de lire l'ouvrage deux fois : une première fois pour se plonger véritablement dans l'histoire et suivre les dialogues de nos personnages hauts en couleur et tout à fait charmants ; puis une deuxième fois pour regarder les dessins de plus près, pour prendre le temps de savourer chaque planche. En tout cas, c'est ce que j'ai fait très scrupuleusement et j'ai vécu ainsi une immersion totale dans ce récit plein de rebondissements et profondément beau !

Vous l'aurez compris, je ne peux que vous encourager à lire cette BD pleine de couleurs, remplie de quiproquos et qui fera battre votre c½ur plus fort. Si vous aimez les belles histoires bourrées d'humour, avec des émotions fortes et qui véhiculent des messages magnifiques et importants, alors Le Prince et la Couturière ne peut que vous plaire !

Nanette ♥
FICHE LECTURE : Le Prince et la Couturière
COUP DE FOUDRE ϟ aussi enflammé que la chevelure rousse de Lady Crystallia et aussi somptueux que sa garde-robe de rêve !

✓ - L'objet-livre, qui est de qualité et que je suis fière d'afficher dans ma bibliothèque. Un vrai petit trésor !
- Les illustrations des planches, qui apportent un vrai charme au récit (pour une BD, c'est essentiel, on est d'accord)
- Une histoire plein de rebondissements, de sentiments, d'intelligence et qui nous délivre un message tout simplement MA-GIS-TRAL. Bref, je ne relève que des qualités à cette ½uvre ! Je suis fan jusqu'au bout des ongles !


✗ - La pédanterie de l'aristocratie et la stupidité crasse de certains individus fort peu recommandables... Enfin, Jen Wang a réussi à changer le monde à sa manière en élevant SA propre voix. C'est déjà un bel exploit, non ?

« Puis-je vous poser une question ? Pourquoi portez vous des vêtements de fille ?
- Je ne sais pas. Certains jours, je me regarde dans le miroir et je pense : "C'est moi, le prince Sébastien ! Je porte des vêtements de garçon et je ressemble à mon père." Et puis certains jours, ce n'est pas du tout ce que je ressens... Ces jours-là, je me sens plutôt comme... une princesse. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Akiléos, Jen Wang, Beau livre, Bande Dessinée., 2018, Littérature britannique, Récit historique, LGBTQ+, acceptation de soi, transgenre, amour, complicité, confiance en soi, loyauté, amitié, soutien, couture, passion, rêves, espoir, royauté, famille, peur, révélation, mode, crise identitaire, stylisme, Paris, Ville lumière, secret, popularité, reconnaissance, travestissement, tendresse, douceur, sublime, libération, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 17 décembre 2018 09:57

Modifié le samedi 09 février 2019 15:49

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