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FICHE LECTURE : La Servante écarlate

FICHE LECTURE : La Servante écarlate

• TITRE V.O. : The Handmaid's Tale.
• AUTRICE : Margaret Atwood.
• ANNÉE : 1985 (USA, CANADA) ; 1987, 1990, 1995, 2006, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Dystopie.
• THÈMES : Anticipation - Féminisme - Science-fiction - Totalitarisme - Politique - Castes sociales - Asservissement - Servilité - Propagande - Censure - Prostitution - Tabous - Interdits - Religion - Esclavage - Manipulation des masses - Autorité - Violence - Hypocrisie - Perte d'identité - Stérilité/fertilité - Démographie - Espoir...
• PAGES : 521.

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.

Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d'½uvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.

« Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. Écrit il y a plus de trente ans, La Servante écarlate éclaire d'une lumière terrifiante l'Amérique contemporaine. » Télérama

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui a le vent en poupe à l'heure actuelle et dont effectivement TOUT LE MONDE parle, notamment grâce à sa fameuse adaptation télévisée qui a permis de le remettre définitivement sur le devant de la scène, j'ai nommé La Servante écarlate. Je remercie infiniment le site lecteurs.com pour l'envoi de ce livre qu'il était ENFIN grand temps que je découvre afin de véritablement prendre la mesure de l'un des phénomènes littéraires et culturels les plus considérables du moment et je dirais même de ces dernières années qui prend pourtant racine en... 1985. Très honnêtement, je n'ai appris que tout récemment seulement que ce titre renommé avait été publié il y a déjà trois décennies. La résonance qu'il trouve encore de nos jours est tout bonnement fascinante et terrifiante également. Une chose est sûre, c'est que cette ½uvre phare signée Margaret Atwood me promettait une lecture dystopique effarante et mémorable comme je les aime. Alors, est-ce que l'engouement général autour de ce best seller intemporel est in fine mérité ? Eh bien, oui MAIS... Je vous explique mon ressenti mi-figue mi-raisin de ce pas.

Une chose est sûre, c'est que l'histoire que nous narre Margaret Atwood est tout simplement glaçante et que je ne suis certainement pas prête d'oublier ce que j'ai lu. Difficile de trouver les mots pour expliquer à quel point l'intrigue de La Servante écarlate m'a fait avoir des sueurs froides. Et ce qui rend cette dernière d'autant plus abominable et insoutenable à assimiler, si cela est jamais possible, c'est l'alternance constante entre instants du présent et réminiscences d'un passé qui en comparaison semble presque irréel et cruellement, ironiquement utopique que réalise la narration assurée par l'héroïne. A mon sens, le fait de savoir qu'elle a connu une vie dite "normale", une existence en tout point similaire à celle que nous avons la chance de vivre chaque jour présentement, avant l'avènement de la République de Gilead (d'ailleurs, pourquoi ce nom, je me pose sérieusement la question), l'évidence soulignée maintes fois qu'elle ne soit pas née au sein d'un système dès le départ complètement dégénéré mais qu'elle ait au contraire été élevée dans un monde relativement équilibré, appartenu à une société assez saine et libre (quoique justement non, vu comment tout est parti en cacahuètes si rapidement) pour lui allouer le droit à grandir et à s'épanouir comme elle l'entendait, rend le récit de sa seconde existence en tant que Servante d'autant plus insupportable et indignant, scandaleux même, si je puis me permettre d'employer cet adjectif, à lire. Qui plus est, l'autrice a selon moi l'art et la manière pour habilement manipuler nos émotions les plus intenses. En me retrouvant plongée entre les pages de ce livre, j'avais la très vivace impression d'être une lamentable poupée de chiffon dont Margaret Atwood se jouait à sa guise. Cependant, la souffrance et la colère noire qu'elle nous inflige au travers du quotidien pitoyable et atroce de Defred dont elle nous donne un aperçu suffisant pour prendre pleinement la mesure de la catastrophe sans précédent que ce serait si on en arrivait à quelque chose qu'équivalent en matière de hiérarchie sociétale est un mal pour un bien à mes yeux. De m'immerger totalement, ou du moins de m'imaginer, dans l'univers abominable de La Servante écarlate m'a permis de prendre conscience de la multitude de choses que l'on tolère en ce bas monde, que ce soit les conditions de vie déplorables dans les pays du tiers monde, les guerres, les gens à la rue, notre hostilité farouche envers les migrants, les violences faites aux femmes et aux enfants entre autres, alors qu'elles ne devraient même pas nous sembler ne serait-ce que pensables ou banales. Au niveau de l'appel criant à la réflexion et au bon sens, La Servante écarlate frappe extrêmement fort, je le lui concède. Le coup de poing que je me suis prise au terme de cette lecture est par ailleurs encore affreusement douloureux.

Concernant la structure même du roman, j'ai pu constater au fur et à mesure de ma lecture qu'il n'y avait aucune transition véritablement marquée entre les passages se concentrant sur l'Après, soit la vie chez le Commandant, et ceux consacrés à l'Avant. L'enchaînement entre les différents flashbacks (la vie conjugale avec Luke, l'apprentissage assuré par les Tantes) et le présent de la narration se fait de façon fluide et tout ce qu'il y a de plus réfléchie, ce n'est pas inconsidéré et cela a même une certaine pertinence comme je l'évoquais dans le paragraphe ci-dessus mais il en a également découlé pour ma part une confusion actuellement encore insoluble. Ce que nous raconte Defred à propos de la maisonnée de Serena Joy, s'agit-il de l'instant T de son témoignage ou d'un passé déjà révolu sur lequel elle revient après coup ? L'autrice nous offre des éléments de réponse à la toute fin du livre mais j'avoue que je me sens encore perdue à ce sujet. En bref, j'ai trouvé le découpage de chaque chapitre et le déroulement de l'intrigue à la fois très intelligemment amené et en même temps, il me reste encore des espaces d'ombre. J'ajouterais que, si j'ai la très nette sensation que toute cette complexité était clairement voulue du côté de l'autrice, je reconnais que j'ai franchement du mal à le digérer quand tous les éléments ne s'imbriquent pas naturellement dans mon esprit et pour le coup, Margaret Atwood a été loin de me faciliter la tâche. Je lui en ai autant voulu que je l'ai admiré pour cela.

Pour ce qui est de l'écriture de l'autrice en soi, je l'ai trouvée tout à fait singulière. Margaret Atwood a su résolument apposer sa propre marque, ce qui rend sa plume incomparable à aucune autre. Je déplore cependant des traits d'humour qui auraient pu être usités de façon beaucoup plus astucieuse et un cynisme décapant pas suffisamment mis en valeur et parsemés au sein du récit, et qui ont donc rarement fait mouche sur ma petite personne, malheureusement. J'ai aussi dû batailler (pardonnez mon côté drama queen avec cette jolie exagération) afin de m'habituer à cette façon d'écrire qui met indubitablement (ce n'est là que mon humble opinion) de la distance entre le lecteur et les personnages et qui ne respecte pas forcément les codes usuels, notamment pour ce qui est de l'articulation des phrases, qui me semblaient s'arrêter à des moments incongrus. Cependant, l'on finit par s'y faire et cela rejoint le point que j'évoquais plus tôt : La Servante écarlate s'apparente à un message crypté, parfois presque hermétique, à un puzzle d'expressions, de mots séparés les uns des autres, de souvenirs éparpillés, dont il est nécessaire de rassembler toutes les pièces et remettre celles-ci à leur place afin que tout s'éclaire. A vous de voir si vous aimez qu'on vous triture le cerveau bien comme il faut durant votre acte de lecture ou non.

Enfin, concernant les protagonistes de cette histoire, je pense que vous pourrez aisément deviner qu'ils sont particulièrement peu sympathiques au vu du genre dans lequel se range La Servante écarlate. Je n'ai pas grand-chose à vous dire à leur sujet, si ce n'est que la plupart d'entre eux sont incessamment tournés en ridicule et qu'on reste en surface de leurs sentiments tout du long. Difficile de cerner leurs véritables intentions et de percevoir les sentiments qui les animent, pour ne pas dire impossible. Je ne vous cache pas que j'ai eu du mal à réellement me soucier de leur sort. C'est triste et épouvantable à dire mais je pense que cette absence d'attachement, d'authentique empathie était elle aussi désirée afin que l'impact foudroyant du roman ne s'en retrouve pas diminuée. En effet, quelle est la logique dans le fait de ressentir un puissant lien de connivence avec des individus à la personnalité effacée et aux pratiques et rituels à proprement parler inhumains ? Le détachement que l'on éprouve à leur égard permet de renforcer la critique virulente de l'autrice envers la pléthore de dérives incompréhensibles et monstrueuses de notre société donc je comprends parfaitement ce choix d'insensibilité accrue (doux euphémisme) chez chacun des personnages pour mettre en lumière cette importante dénonciation. Je vais m'en arrêter là car j'ai l'impression désagréable de me répéter comme un disque rayé en déclarant que chaque petit rouage de ce livre y a sa place et fait sens et pourtant, la machine ne semble pas avoir été bien huilée de mon côté. Il s'est produit un clair dysfonctionnement qui m'a empêché d'être pleinement à fond dans cette lecture, d'épauler Defred comme elle l'aurait mérité, malgré le fait que je sentais par moment quelque chose me titiller au plus profond de moi, une étincelle s'allumer faiblement pour mieux s'éteindre. C'est comme si Margaret Atwood s'était acharnée à viser mon c½ur, à ne pas manquer cette cible qui s'est révélée cette fois-ci infaillible et qu'elle n'avait in fine réussi qu'à mieux la rendre inaccessible, l'endurcir. Était-ce là l'effet escompté ? Je ne saurais le dire...

Pour conclure, je dirais que La Servante écarlate provoque chez quiconque le lit une certaine remise en question et un réel éveil de conscience, il n'y a pas de doutes à avoir là-dessus. Je comprends tout à fait le succès colossal qu'il connaît aujourd'hui plus que jamais auparavant mais il m'a cependant manqué un petit quelque chose, un éclair de génie qui pour moi n'est pas survenu (ou alors m'aurait-il aveuglé au point que je ne m'en sois pas rendue compte ?). Je gardais encore l'espoir que ce livre devienne l'un de ceux qui ont changé ma vie comme les incontournables 1984, Fahrenheit 451 et Le meilleur des mondes, desquels La Servante écarlate est justement considéré comme le digne successeur et même égal, avec ce final renversant, tout simplement remarquable, qui explique beaucoup de détails obscurs, et notamment le titre V.O. de l'ouvrage, certes plus adéquat mais qui gâche la surprise magistrale que nous réserve la fin à mon sens. Malgré ce retournement de situation épique, je ne me sens pas totalement convaincue par ma lecture. Peut-être a-t-elle lieu au mauvais moment, moi qui ne dévore en ce moment que des livres qui véhiculent des valeurs fondamentales mais qui redonnent aussi la banane en même temps ? Peut-être n'ai-je pas été assez réceptive à ce que ce livre avait à m'apporter, à me transmettre, tout simplement parce que je n'étais pas dans de bonnes dispositions et parce que j'ai besoin d'autre chose en ce moment, de titres qui dégagent une aura plus positive et chaleureuse ? J'ai l'impression que, malgré le fait que j'ai trouvé ce roman d'anthologie très bon, je ne l'ai pas apprécié à sa juste valeur et que cette chronique n'est donc pas le meilleur reflet que je puisse vous en offrir. Par ailleurs, je m'excuse sincèrement pour l'épais et déroutant, frustrant sentiment de perplexité dans lequel je vous laisse en mettant le point (le pavé, plutôt) final à cette critique livresque. Dans tous les cas, je ne peux que vous encourager à le lire au moins une fois dans votre vie, vous en sortirez grandis et alertes aux dangers du monde qui nous entoure. Pour ma part, je reste tout de même curieuse de découvrir la série télévisée pour voir ce que cette histoire qui fait froid dans le dos mais qui est aussi malheureusement très réaliste et probable donne sur petit écran. La suite de ma relation compliquée avec La Servante écarlate au prochain épisode (ce mot ne pouvait pas être plus approprié dans le cas présent) donc ! ★★★(★)★

Nanette ♥

« Ne laissez pas les salopards vous tyranniser. »
Tags : Fiche lecture, Lecteurs.com, La Servante écarlate, Margaret Atwood, Littérature canadienne, 1985, 1987, 1990, 1995, 2006, 2017, Pavillons poche, Robert Laffont, Dystopie, Anticipation, féminisme, science-fiction, totalitarisme, politique, castes sociales, asservissement, servilité, propagande, censure, prostitution, tabous, interdits, religion, esclavage, manipulation des masses, autorité, violence, hypocrisie, perte d'identité, stérilité/fertilité, démographie, espoir, Très bonne lecture
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#Posté le samedi 20 juillet 2019 10:57

Modifié le dimanche 21 juillet 2019 15:43

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