Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 73 133 Visites
  • 5 350 Kiffs
  • 25 304 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

487 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)
  • FICHE LECTURE : A(ni)mal

651 fans

  • ClaraLuciani-Angele
  • CarolinaBouquine
  • lucie-feerie
  • Vanessa-Hudgen
  • SonicAlliance

395 sources

  • aespa
  • Treason
  • Critiquetoutgenre
  • Marigold-skps1
  • myumyu

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

10 articles taggés Romance ♥

Rechercher tous les articles taggés Romance ♥

In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕

In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕
In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Ce que j'ai acheté/reçu/emprunté cette semaine :
In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕ In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕
Tags : In my mailbox, Semaine du 06/07/20, Reading, PASSION ♥, Books ♥, Acquisitions livresques, achats ♥, romans, Mangas ❤, bandes dessinées, Roald Dahl, Michael Morpurgo, Récit historique, tranche de vie, Shojo ♥, Romance ♥, Adolescence, Timothée de Fombelle, Esclavage, Beatrix Potter, Pierre Lapin, Famille ♥, Amour ♥
​ 5 | 52 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 11 juillet 2020 15:39

Modifié le lundi 13 juillet 2020 09:08

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1
• TITRE V.O. : A Court of Thorns and Roses, book 1.
• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS), 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Amour - Romance - Aventure - Conte revisité - Légendes - Malédiction - Secrets - Lourd passif - Souffrance - Dissimulation - Guerre - Cruauté - Torture - Faës - Surnaturel - Pouvoir - Courage - Famille - Survie - Abnégation - Fausses premières impressions...
• PAGES : 528.

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur Un palais d'épines et de roses, le premier tome de la saga éponyme événement depuis quelque temps déjà écrit par Sarah J. Maas. Je remercie infiniment ma petite Junette de m'avoir donné ce livre. Cela faisait si longtemps que je souhaitais le découvrir ! Il s'agit en effet non seulement d'une réécriture de contes, ou le genre de lecture dont je raffole totalement, mais aussi de la réadaptation d'un de mes contes préférés de tous les temps, à savoir La belle et la bête. Vous l'aurez compris, il n'en fallait pas plus pour m'attirer telle l'abeille par le bon miel. Et force est de constater qu'Un palais d'épines et de roses m'a tout bonnement conquise !

Déjà, pour ce qui est de la réécriture de cette fable légendaire qu'est La belle et la bête en soi, je trouve que Sarah J. Maas s'est tout à fait bien débrouillée. Elle a su reprendre tous les éléments fondamentaux du conte et les remanier à sa sauce sans dénaturer ce dernier et tout en créant un univers à part qui n'appartient qu'à elle et à son imagination fourmillant de bonnes idées qui ont eu de quoi me laisser bouche bée et les mirettes grandes ouvertes et scintillantes de mille feux. J'ai effectivement été fascinée par tout l'historique partagé par les faes et les humains, toute cette mythologie et ces traditions inventés quasiment ex nihilo par l'écrivaine et qui donnent au monde de l'héroïne Feyre tout son charme et sa personnalité. La Cour du Printemps, qui est le lieu où se déroule essentiellement l'intrigue dans ce premier tome, n'a clairement rien à envier au château de la Bête de Jeanne-Marie le Prince de Beaumont (ou de Gabrielle de Villeneuve, en fonction de la version du conte que vous préférez), bien au contraire ! Cette vaste propriété m'a littéralement enchantée et à mon sens, elle dégage une aura à la Cocteau ou la Disney, un savant mélange de l'esthétique et de l'ambiance de mes deux adaptations cinématographiques préférées de ce conte si cher à mes yeux qui produit à la lecture une atmosphère incomparable a aucune autre et assurément enivrante. J'avais purement et simplement le désir impérieux de rester dans ce palais pour toujours, sans jamais que l'on m'en déloge.

Concernant Feyre, je l'ai immédiatement adoré. Bon, d'accord, je l'admets, je mens un peu car le crime qu'elle commet au tout début de l'histoire et qui est le véritable élément déclencheur de tout ce qui suit m'est resté un bon bout de temps en travers de la gorge. Cependant, cela m'a justement bien prouvé que Feyre n'était pas une jolie princesse/demoiselle en détresse irréprochable, loin de là. Sarah J. Maas a choisi de prendre le personnage de la Belle tel qu'on le connaît, gracile, à la beauté parfaite et pure, d'une gentillesse et d'une bienveillance sans nom, totalement à contre-courant, même en ce qui concerne la grande et vorace passion que les studios Disney lui ont attribué, j'ai nommé... la lecture ! En effet, Feyre sait à peine lire avant d'être embarquée à la Cour du Printemps. Son talent à elle, c'est la peinture (et le tir à l'arc aussi). C'est sa façon bien personnelle de déchiffrer, de "lire" le monde qui l'entoure, dans toute la magnificence de sa myriade de couleurs, et cette manière de percevoir les choses et les êtres m'a profondément émue. Pour résumer le personnage qu'est Feyre, je dirais que c'est une protagoniste de sa propre histoire extrêmement courageuse, qui met sa famille pourtant peu reconnaissante de la multitude de ses sacrifices au centre de tout, et qui ne manque certainement pas de répartie et d'audace. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'autrice n'en ait pas fait un parangon de beauté classique mais une jeune femme forte au magnétisme presque bestial, tout bonnement singulier. Feyre est une héroïne de fantasy ou même simplement un protagoniste féminin qui sort du lot, c'est indéniable et elle n'a pas manqué de me surprendre à moult reprises au fil de l'avancée de l'intrigue. Chapeau la demoiselle !

Pour ce qui est des autres figures importantes de l'histoire, j'ai personnellement instantanément succombé au sex-appeal (oui, oui, sortons les grands mots !) de Tamlin, le protagoniste masculin de cette aventure épique que nous propose Sarah J. Maas au pays des grands faes. Je sais que mon beau et noble seigneur de la Cour du Printemps est très peu tenu en estime par les autres innombrables lecteurs de la saga mais qu'importe : malgré le fait que le gaillard ne soit assurément pas exempt de défauts, cela ne m'empêche pas de l'aimer de toutes mes forces et de le soutenir mordicus face à ses réfractaires de la conséquente team Rhysand. Eh oui, je fais ma marginale en déclamant à corps et à cri à qui veut bien l'entendre que je n'apprécie pas le moins du monde Rhysand. C'est même pire que cela : je ne peux clairement pas voir le loustic en peinture ! Je sens que je vais m'attirer les foudres de ses nombreux partisans et partisanes mais je l'assume fièrement, vous pouvez le croire. D'où ma réticence coriace à me procurer la suite de la série malgré la délectation évidente avec laquelle j'ai dévoré ce premier tome. Je vous explique : si j'ai adoré chaque petit moment de complicité et d'engueulades croustillantes entre Feyre et Tamlin, si je suis tombée en pâmoison face à la puissance de leur amour (voyons, je ne spoile personne ici, vous vous y attendiez, non ?), en revanche, l'arrivée de Rhysand dans la seconde partie du récit m'a laissée totalement de marbre. Ou plutôt, non : je ne peux pas dire qu'elle ne m'a fait ni chaud, ni froid car elle m'a donné envie de m'arracher les cheveux et de me cogner la tête contre les murs. Tout le contraire d'une preuve d'indifférence, donc. Déjà que cette seconde partie est d'une atrocité sans nom au niveau de ce qui s'y passe et une torture infinie à lire comparée à la douceur et à la beauté pure (ou peut-être pas tant que ça...) de la première, l'introduction de Rhysand dans le récit a été le pompon sur la pomponette comme dirait l'adage. Très sincèrement, je ne comprends pas comment autant de lecteurs ont réussi à être séduits par un tel bellâtre. Je ne dis pas que Tamlin est un modèle de vertu à côté, loin de là, mais j'ai fait mon choix et je ne le renierai certainement pas ici. J'aurais à la rigueur largement préféré que Feyre doive se rapprocher comme elle le fait avec Rhysand de Lucien, c'est dire ! Non pas que j'ai une dent contre Lucien, bien au contraire (même s'il est vrai que nos relations n'aient pas débuté de la meilleure des manières), simplement, c'est le meilleur ami de Tamlin, son bras droit, son pilier, et de l'imaginer avec Feyre, ce serait la pire des trahisons que je pourrais commettre envers mon petit bichon (pas le surnom idéal à donner à un individu mi-homme mi-bête, n'est-ce pas ?) ! Néanmoins, Lucien serait un bien meilleur parti que Rhysand à mes yeux, qu'on se le dise ! Il peut paraître antipathique au premier abord mais c'est en réalité un homme loyal, droit dans ses bottes, plein de ressources et qui ne manque pas de bons conseils à donner à qui sait les entendre. C'est aussi une oreille attentive qui prendra toujours la peine de vous écouter. Il m'a fait penser à un savant mix entre Lumière et Big Ben : extrêmement taquin et consciencieux à la fois, la meilleure addition qui soit ! D'ailleurs, puisque l'on part dans les comparaisons, Rhysand ferait à mon sens un Gaston parfait... en mille fois plus ignoble et insupportable. D'accord, d'accord, j'arrête de cracher mon venin, mais il fallait bien que ça sorte !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome d'Un palais d'épines et de roses m'a véritablement conquise : la Cour du Printemps m'a purement et simplement enchantée, je suis tombée en amour pour Feyre et Tamlin (et pour Lucien aussi, pauvre choupinours, il ne faut pas le laisser dans un coin) et je sens que d'autres personnages du récit nous réservent de sacrément belles surprises dans les tomes à venir. Malheureusement, je ne sais toujours pas si je me lancerai dans la lecture de ces derniers car le peu que j'en ai entendu n'envisage rien de bon, à mes yeux du moins. Du coup, je préfère me contenter du COUP DE C¼UR somme toute monumental que j'ai eu pour ce tome 1, cela me convient parfaitement pour le moment. Mais après tout, il ne faut jamais dire jamais... L'avenir nous dira si j'aurais in fine changé d'avis et laissé sa chance au reste de la saga !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Martinière jeunesse, un palais d'épines et de roses, Trilogie, Tome 1 ♥, Sarah J. Maas, Littérature américaine, 2015, 2017, Young Adult, Fantasy, Amour ♥., Romance ♥, aventure, conte revisité, légendes, malédiction, secrets, lourd passif, souffrance, dissimulation, guerre, cruauté, torture, faës, surnaturel, pouvoir, courage, famille, survie, abnégation, fausses premières impressions, coup de coeur ♥
​ 12 | 22 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 12 décembre 2019 12:54

Modifié le mardi 18 février 2020 05:28

FICHE LECTURE : Pourquoi pas nous ?

FICHE LECTURE : Pourquoi pas nous ?
• TITRE V.O. : What if it's us ?
• AUTEURS : Becky Albertalli, Adam Silvera.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult.
• THÈMES : Amour - Romance - New York - Homosexualité - Amitié - Humour - Rupture - Souffrance - Rencontre décisive - Été - Avenir - Doutes - Espoir - Destin - Tendresse - S'apprivoiser...
• PAGES : 375.

Arthur est à New York pour l'été, en attendant de savoir s'il va être reçu à Yale. Lorsqu'il croise le chemin de Ben dans un bureau de poste, c'est le coup de foudre. Il y voit un signe du destin.
De son côté, Ben doute que le destin soit de son côté : il vient de rompre avec son petit ami, Hudson, et n'est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation.
Pourtant, ni l'un ni l'autre ne parviennent à oublier cette première rencontre.
Et si l'univers était en train de leur donner une seconde chance à l'un comme à l'autre-? Et si c'était enfin à leur tour d'être heureux ?

ஜ MON AVIS : Un roman Young Adult qui m'a indéniablement remis du baume au c½ur !

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Pourquoi pas nous ?, livre écrit à quatre mains par deux auteurs dont j'avais jusque là entendu énormément de bien, j'ai nommé Becky Albertalli et Adam Silvera, et dont il me tardait de découvrir la plume respective. Et force est de constater que je suis tombée amoureuse de ce bébé d'encre et de papier qu'ils ont conçu ensemble !

Je ne vous en dévoilerai pas trop sur ce titre, si ce n'est qu'en vous déclarant qu'il m'a fait l'effet d'une authentique boule de tendresse irradiante de lumière et de beauté qui m'a enveloppée le temps de ma lecture et dont je continue de ressentir la chaleur humaine aujourd'hui encore. Cette histoire sortie tout droit de l'imagination conjointe de Becky Albertalli et d'Adam Silvera, dont les voix ne font ici véritablement qu'un, c'est celle de deux garçons comme les autres, qui cherchent leur place en ce bas monde et qui ont l'incommensurable espoir de trouver quelqu'un qui saura les chérir pour ce qu'ils sont arrimé au c½ur. Pour ma part, Arthur et Ben m'ont semblé être tels une lune et un soleil, deux astres inséparables qui se seraient enfin rejoints pour mieux rayonner ensemble et nous faire bénéficier de l'éclat pur et aveuglant de leur amour si évident. Je ne vous cache pas que la fin de cette intrigue si solaire et réconfortante m'aura laissé une saveur résolument douce-amère en bouche. Néanmoins, je n'en veux absolument pas aux deux auteurs car ce final est cohérent par rapport à ce qui s'est déroulé précédemment et de manière générale va dans l'ordre des choses. La vie est en effet truffée de surprises qui nous réjouissent comme elles peuvent nous prendre véritablement de court et nous contrarier. Il faut savoir faire avec et avancer, et c'est justement ce que ce roman m'a appris : d'aller de l'avant et surtout de ne jamais perdre foi en soi même, leçon fondamentale que je ne suis certainement pas prête d'oublier.

En bref, Pourquoi pas nous ? est un titre pétillant, au goût de doux miracle qui aura accompli l'exploit d'autant me faire rire aux éclats que de me donner l'irrépressible envie de me mettre en position du f½tus et de pleurer toutes les larmes de mon corps. C'est un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous pousse dans nos retranchements, qui nous fait embrasser nos émotions les plus intenses et qui agit tel un baume cicatrisant sur le c½ur et l'âme. Un exquis et délicat petit bonbon à déguster sans modération ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Hachette Romans, Pourquoi pas nous ?, Becky Albertalli, Adam Silvera, Roman à quatre mains, 2018, Littérature américaine, Young Adult, Amour ♥., Romance ♥, New York, Homosexualité ♥, Amitié ♥, humour, rupture, souffrance, rencontre décisive, été, avenir, doutes, espoir, destin, tendresse, s'apprivoiser, Excellente lecture !
​ 13 | 25 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 09 février 2020 10:34

Modifié le mercredi 12 février 2020 11:15

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
ADAPTATION DE ROMAN | 2019 | RÉALISÉ PAR GRETA GERWIG | 2 H 15 | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, ÉCRITURE, FAMILLE, AMITIÉ, ROMANCE | AVEC SAOIRSE RONAN, EMMA WATSON, FLORENCE PUGH, TIMOTHÉE CHALAMET...

➜ Une nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March qui s'inspire à la fois du grand classique de la littérature du même nom et des écrits personnels de Louisa May Alcott. Relecture inédite et intimiste du livre, Les Filles du Docteur March est un film à la fois atemporel et actuel où Jo March, alter ego fictif de l'auteur, repense à sa vie.

ஜ MON AVIS : /!\ Attention, risque de spoiler ! /!\

Une énième revisite moderne et lumineuse du chef d'½uvre originel mais qui manque cependant d'un petit supplément d'âme pour être véritablement mémorable !

Dimanche dernier, je suis allée voir la nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March signée Greta Gerwig. Je remercie pour cela infiniment Lecteurs.com qui m'a fourni deux places de cinéma pour ce film en échange d'une chronique. Place donc à ma critique.

Je me suis rendue à la séance avec ma petite poupée, j'ai nommé ma mamoune chérie, qui affectionne énormément cette histoire, et en particulier la version qui en a été faite en 1994. Pour ma part, je suis moi aussi très attachée à cette réinterprétation à mon sens juste culte de cet immense classique de la littérature jeunesse qui, en réalité, se lit ou se redécouvre à tous les âges. Moi même, je n'ai pas hésité à le dévorer à plusieurs reprises au cours de ma pré-adolescence avec chaque fois le même plaisir non dissimulé.

Vous l'aurez sûrement compris, j'attendais in fine beaucoup de cette nouvelles adaptation des Quatre Filles du Docteur March et je ne vous cache pas que je ressors un tant soit peu déçue de mon visionnage. L'esprit du livre originel est bien là, son essence est parfaitement respectée à mes yeux, les acteurs campent à merveille les différents personnages de cette histoire absolument magnifique, inoubliable et poignante, la bande soundtrack est à certains moments d'une beauté vertigineuse et l'esthétisme du film est à tout point de vue impeccable. En clair, je n'ai clairement rien à redire sur la forme et le fond de ce long-métrage... ou presque.

Pour être tout à fait honnête avec vous, ce qui m'a gênée avec Les Filles du Docteur March, c'est sa narration. Greta Gerwig a pris le parti de commencer en quelque sorte son récit par la fin et ensuite d'alterner tout du long entre fragments choisis de ce qui pourrait être appelé le passé, avec 1864 et la fin de la Guerre de Sécession qui s'amorce, et le présent sept ans après, soit en 1871, dessinant ainsi deux temporalités en apparence bien distinctes mais pourtant ici presque constamment entremêlées. Ce choix de dérouler le fil narratif de cette façon ne me dérange pas le moins du monde habituellement. Je le trouve même extrêmement stimulant pour le spectateur et cela fait montre d'une certaine originalité et ingéniosité de la part de l'équipe scénaristique ; c'est probablement d'ailleurs pour cela que Greta Gerwig a décider d'adopter ce procédé bien particulier : afin de se démarquer de ce qui avait déjà pu être fait du matériel originel des Quatre Filles avec des adaptations à la pelle qu'on ne compte en effet même plus depuis le début du vingtième siècle.

J'imagine qu'il s'agit effectivement là d'une manière tout ce qu'il y a de plus inédite de raconter cette histoire qui plus est connue de tous (à moins d'habiter dans une grotte). Néanmoins, je reste intimement convaincue que ce n'était pas la meilleure façon de développer ce type d'intrigue, qui repose à mon sens essentiellement sur une certaine linéarité, un schéma narratif certes très classique avec une chronologie traditionnelle partant d'un point A à un point Z, pour ainsi dire réglée comme du papier à musique, mais qui a cependant su faire ses preuves. Ici, cela aurait selon moi permis de mieux comprendre les relations entre les divers protagonistes et surtout de mieux les ressentir. Ce n'est là que mon humble opinion, mais le fait de n'avoir droit qu'à de simples moments choisis qui se succèdent sans qu'ils ne soient reliés par une réelle continuité, à tout le moins par une continuité immédiate, notre petit cerveau devant d'abord reconstituer le puzzle en rassemblant l'ensemble des pièces pour pouvoir par la suite enfin assimiler les informations qu'on lui a distillé au compte-gouttes, nous empêche véritablement de prendre la pleine mesure des sentiments tout de ce qu'il y a de plus intenses qui unissent les formidables figures de cette folle aventure historique, familiale et romantique. En écrivant cela, je pense notamment aux tandems Jo & Laurie, Laurie & Amy et surtout Jo & Friedrich, dont je trouve l'histoire commune complètement bâclée, ce qui m'a rendu leur amour partagé assez peu crédible, même si je ne vous cache pas avoir versé ma petite larme lors de la déclaration de leurs sentiment amoureux réciproques l'un envers l'autre.

En réalité, ce qui m'a perturbée par dessus tout, ce n'est pas tant l'absence d'authenticité vis-à-vis des émotions véhiculées par le film car elles sont justement d'une sincérité tout bonnement désarmante, mais plutôt un cruel manque d'approfondissement, d'apesanteur concernant les états d'âme et la complicité naissante entre certains personnages. Et ce problème là aurait pu à mes yeux être réglé grâce à une temporalité unique qui aurait ainsi donné lieu à un schéma narratif peut-être simplifié, moins élaboré et brillant d'intelligence et de complexité, mais qui aurait beaucoup mieux rendu justice à la teneur émotionnelle de l'intrigue ainsi donc qu'à la puissance des liens qui se tissent entre certains personnages. Ces relations prennent des années à se construire, des sentiments extrêmement intenses et vrais comme ceux-là ont en effet besoin de tout autant de temps pour bourgeonner, toute cette évolution interne et externe dans le cadre familial et celui du voisinage/ de la communauté s'inscrit dans un cadre spatio-temporel bien précis, assurément rigoureux. Or, j'avais l'impression désagréable en regardant le film que tout allait trop vite (c'est d'ailleurs ce qu'un des personnages déclare à un moment donné : « Tout est allé si vite ») et que cette précipitation, qui ne sied guère ce genre de films/séries period drama dont le corps scénaristique a tendance à s'étaler dans le temps et dans l'espace pour plus de réalisme et d'intensité dramatique, desservait totalement la crédibilité et l'impact global du film.

Pour ne pas conclure sur une note entièrement négative vis-à-vis de la narration des Filles du Docteur March, j'ai tout de même trouvé qu'à certains moments-clés, les parallèles dessinés entre le passé et le présent étaient tout à fait justifiés et mettaient pour le coup véritablement l'émotion de la scène en question au centre de l'attention, ce qui m'a justement tiré parfois une petite larmichette pour parler familièrement tant j'étais bouleversée, pour ne pas dire sérieusement ébranlée, par ce qui se déroulait à l'écran. Une séquence magistrale du film sera même parvenue à me toucher en plein c½ur, au sens tout ce qu'il y a de plus littéral du terme, tant elle m'a semblé avoir été faite pour moi, que ce soit au niveau du message qu'elle fait passer que de la manière dont les deux actrices concernées ont réussi à la porter à bout de bras grâce à leur impressionnante et tout bonnement remarquable performance.

Pour conclure, je dirais donc que Les Filles du Docteur March est un film très touchant et plaisant à regarder, qui va à mes yeux au-delà du simple divertissement sur fond historique. Néanmoins, et comme tant de fois avec les sorties cinéma que j'ai pu faire ces derniers mois (exception faite de Joker, ce pur chef-d'½uvre), il m'a manqué ce petit je-ne-sais-quoi indescriptible qui aurait tout changé. Cependant, cela ne m'empêchera pas de vivement vous encourager à aller le voir et de mon côté, de découvrir les autres longs métrages que Greta Gerwig a pu réaliser ! Il me tarde en effet de désormais découvrir le reste de son travail qui me réserve, j'en suis certaine, de belles surprises ! ★★★★★

Nanette ♥

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
Source gif : stardustkylos (tumblr).
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Les filles du Docteur March, Greta Gerwig, adaptation de roman, Louisa May Alcott ♥, 2019, Drame, cheminement, imagination, intelligence, féminisme, tendresse, bonheur, écriture, famille, Amitié ♥, Romance ♥, Saoirse Ronan ♥, Emma Watson ♥, Florence Pugh, Timothée Chalamet, très bon film
​ 2 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 18 janvier 2020 09:41

Modifié le samedi 18 janvier 2020 10:10

FICHE LECTURE : Connexion immédiate

FICHE LECTURE : Connexion immédiate
• TITRE V.O. : Emergency Contact.
• AUTRICE : Mary H.K. Choi.
• ANNÉE : 2018 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Romance - Amitié - Famille - Grandir - Maturité - Université - Colocation - Interrogations - Complicité - Communication - Rêves - Confidences - Sincérité - Souffrance - Courage - Acceptation de soi - Faire face à la réalité - Monde virtuel - Téléphone portable - Dépendance - Stress - Craintes - Angoisses - Humour - Vie quotidienne - Liberté - Avancement - Aller vers l'autre - Différence...
• PAGES : 454.

Penny entre à l'université d'Austin, à des kilomètres de sa mère, de ses années lycée, de son ancienne vie, enfin !

Sam, lui, est bloqué. Dans sa tête, dans son c½ur... Avec 17 dollars en poche et un ordinateur moribond, il a un job dans un café, espérant travailler dans le cinéma.

Quand leurs chemins se croisent, ces deux êtres maladroits partagent rêves et angoisses par SMS et feraient tout pour ne surtout pas... se revoir !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des romans que j'avais le plus envie de découvrir depuis sa sortie il y a un peu plus d'un an, j'ai nommé Connexion immédiate de Mary H.K. Choi. En effet, dès que j'ai vu la couverture de cet ouvrage et que j'en ai parcouru le résumé (on dirait que je parle du C.V. d'un livre là, mais ce n'est pas tout à fait faux après tout !), j'ai su que la connexion entre lui et moi se ferait... de façon immédiate (haha, que je suis drôle ! - mais il ne s'agit là que de la stricte vérité, je persiste et je signe). Et je ne m'y suis résolument pas trompée !

Comment vous expliquer à quel point la lecture de ce titre m'a juste chamboulée au-delà de toute mesure et a su me toucher en plein c½ur ? De quoi vais-je vous parler en premier afin d'être la plus pertinente possible pour vous donner l'insatiable envie (jusqu'à achat potentiel, bien sûr) de vous ruer sur cette parution Gallimard Jeunesse (eh oui, encore eux et leurs choix éditoriaux forts judicieux... en tout cas, faits pour moi ! Trop de brio et de qualité tant en terme d'esthétique que de contenu littéraire, ça commence sérieusement à me fatiguer ! - cette chronique a été rédigée par un estomac affamé, veuillez lui pardonner son humour usé jusqu'à la corde) sans plus attendre ? En réalité, si j'obéissais à mon cerveau bien fatigué à l'heure qu'il est ainsi qu'à mon petit c½ur fragile indéniablement lessivé par tant d'émotions, je vous dirais juste de faire confiance à Gallimard, de me faire confiance à moi (vous savez que vous pouvez avoir foi en votre bonne vieille Nanette, n'est-ce pas ?), et de foncer les yeux fermés dans la librairie la plus proche de chez vous afin de vous procurer cette authentique petite pépite séance tenante. Cependant, je vais peut-être éviter de procéder ainsi car : de 1/ les yeux fermés et la route, à pied ou en voiture, ça ne fait jamais bon ménage (vous avez vu, je tiens à votre vie, quand même !) et de 2/ parce que ce livre et vous-même, chers visiteurs et amis, méritez beaucoup plus que ça, à savoir une critique livresque en bonne et due forme. Alors andiamo ! Et, si je ne vous promets pas un avis parfaitement structuré et bien sous tous les rapports, la sincérité la plus brute de pomme, elle, sera au rendez-vous !

Il faut dire que cette façon déconcertante et extrêmement dynamique de m'exprimer présentement, je la tiens des personnages même de ce récit, autrement dit du moteur, de la force vitale de celui-ci. Les extraordinaires protagonistes de Connexion immédiate en sont effectivement le point fort essentiel, ce qui distingue entre autres ce véritable bijou de roman YA du reste de ses "concurrents" avec des gros guillemets. Ce n'en est pas le seul, loin de là, mais je dirais néanmoins sans hésitation aucune que c'est mon inoubliable et décisive rencontre avec chacun d'entre eux qui m'a fait autant adoré ce roman, qui me l'a rendu tout bonnement impossible à lâcher pendant les deux merveilleux jours que j'ai eu la chance de passer entre ses somptueuses pages, si propres, si aérées, si délectables (OK, là, je n'ai plus d'excuses pour un tel pétage de plombs - ce livre m'a mis la tête et l'ensemble des organes à l'envers, je n'y peux rien), à Austin, au côté d'êtres humains purement et simplement magnifiques et remarquables.

Tout d'abord, permettez moi de consacrer tout un paragraphe, parce qu'ils le valent amplement, c'est une nette évidence, à nos deux héros centraux, mes bébés d'amour chéris, les deux personnes à contacter en cas d'urgence auxquelles je rêverais de me raccrocher comme on le ferait avec une bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage certes sacrément abîmée et qui ne paye franchement pas de mine de prime abord, mais qui ne manque pas de remplir ses fonctions, et même de réaliser bien plus que cela, à chaque fois que l'on a besoin d'elle. Pour moi, Penny et Sam se sont rendus indispensables tel l'air que l'on respire. C'est simple, je suis immédiatement tombée amoureuse de leur superbe connexion qui fut plus rapide que Lucky Luke face à son ombre, de leur désarmante et tout aussi réconfortante complicité, de leur personnalité à chacun à fleur de peau et profondément singulière et fissurée. J'ai aimé les voir se rapprocher l'un de l'autre, abaisser les barrières pour mieux se reconstruire et s'ouvrir à la vie. Cela sonne très ouvrage de développement personnel dit comme ça, mais en même temps, ce roman a définitivement une fonction thérapeutique et stimulante qui fait un bien fou indéniablement salvateur ! Histoire de ne pas trop m'épancher au sujet de ces deux fabuleux énergumènes que sont Penny et Sam, je dirais simplement que je me suis énormément retrouvée en Penny, figure solitaire et silencieuse qui passe son temps à se poser un milliard de questions, à se sous estimer et à penser à tort que son existence dérange les autres et qu'elle ne se sentira jamais à sa place, à rejeter également ses imperfections en bloc alors que ce sont ces dernières qui font d'elle ce qu'elle est, qui la rendent incomparable à aucune autre jeune femme sur Terre et aussi éblouissante et épatante comme fille. Quant à Sam, il est le jeune homme sur lequel je rêverais de tomber par hasard un jour et, quand ce moment inespéré qui ne se produit qu'une seule et unique fois dans une vie adviendrait, soyez convaincus que je ferais tout pour qu'un garçon absolument magique et miraculeux tel que Sam Becker ne sorte plus jamais de ma vie ! Il faut le lire pour le comprendre et tomber nez à nez avec ces deux jeunes gens pétris de rêves, de franchise et de sensibilité pour le croire, il n'y a clairement rien à ajouter de mon côté...

... du moins en ce qui concerne nos deux étudiants abîmés par la vie et qui ont la ferme intention de lui rendre son compte ! Je ne peux pas ne serait-ce qu'envisager de clore cette chronique sans vous parler de Céleste, la maman délicieusement frappadingue de Penny à la mentalité d'adolescente naïve et surexcitée qui fait pourtant tout pour être la meilleure mère célibataire possible, à sa sauce tout ce qu'il y a de plus décapante et déjanté bien entendu, pour son exceptionnel et unique enfant ; de Jude, ou celle qui remporterait la palme de la meilleure colocataire et nièce du monde si celle-ci était véritablement décerné, une amie sur qui l'on peut décidément compter, un petit bout de femme solaire, pétillant, à l'écoute des autres même et surtout quand ces derniers se renferment sur eux-même et qui sait dans ces moments là interpréter leurs douloureux silences, bref, Jude est une fille en or massif qui mériterait justement tout l'or du monde et bien plus ; et enfin de Mallory, ou la meilleure amie qui, sous son attitude scandaleusement nonchalante et volontairement piquante et provocatrice, cache un c½ur gros comme ça. Et puis, je dois bien vous avouer que son humour indubitablement incisif et sa franchise aussi acérée que le plus tranchant des couteaux de cuisine ont eu plus l'effet sur moi de cataplasmes bienveillants que d'armes de destruction massive et sans sommation d'autrui. Vous l'aurez compris, chaque personnage de ce livre, principal ou secondaire, a eu le chic pour me faire fondre. Et ils ne manqueront certainement pas leur cible avec vous non plus, je puis vous l'assurer.

J'en viens au dernier point de ma critique qu'il me semblait pour moi essentiel de garder pour la fin, la cerise sur le gâteau comme dirait l'adage, à savoir l'éblouissant message d'amour sous toutes ses formes, d'amitié qui chamboule des vies entières et de confiance en soi que Mary H.K. Choi nous fait passer par le biais de son premier roman, qui est à mon sens une sacrément belle réussite, un véritable coup de maître. Au passage, j'en profite pour déclarer mon amour incommensurable à sa plume extrêmement vivace, spontanée, empreinte d'un humour absolument exquis et redoutablement efficace (mes zygomatiques parlent pour moi à ce niveau là), incroyablement surprenante comme chaque jour qui se lève sur nos vies tourmentées mais qui valent résolument la peine d'être vécues pleinement, en leur faisant face fièrement, la tête haute, sans crainte et sans reproche, et certainement pas par procuration. C'est justement là la fondamentale leçon que Mary H.K. Choi nous enseigne avec ce livre, en nous faisant le portrait de deux êtres rongés par leurs doutes, leurs blessures ineffaçables du passé, manquant cruellement d'amour de soi et qui vont avoir peur de briser l'alchimie qui les a réunies en se détachant de leur mode de communication virtuel, si instantané, si exempt de complications malvenues telles que de regarder droit dans les yeux de l'autre, être prêt à affronter son éventuel jugement porté sur notre personne réelle, agglomérat de rêves encore intouchables, d'humanité bafouée, d'imperfections dont on passe notre temps à ignorer leurs vertus, entre autres la sagesse, le bien-être qu'elles pourraient nous apporter si on arrivait à les embrasser pour mieux les surmonter ou même les revendiquer. En clair, Mary H.K. Choi nous invite à sortir de notre bulle de confort, à ne surtout pas laisser nos soi-disant rassurants appareils technologiques prendre le pas sur notre réalité, qui est quant à elle bien palpable, atteignable, tangible et peuplée de personnes elles aussi accessibles, portant également leur croix et leurs cicatrices et qui ont tellement à nous apporter. Open your eyes and see, c'est avec ces quelques mots que je résumerais Connexion immédiate, ou une ode au bonheur et à la singularité que je ne risque pas le moins du monde d'oublier.

Pour conclure, je pense que vous aurez compris à quel point Connexion immédiate m'a marquée et que je le mettrais donc dans TOUTES les mains si je pouvais le faire littéralement parlant. Sinon, je déteste faire ça, assimiler un livre à un autre afin de faire du marketing, mais je ressentais véritablement la nécessité de le faire ici : si vous aimez le style d'écriture, les personnages et les idées de Rainbow Rowell et si Fangirl en particulier a su créer un écho en vous, alors je vous le dis sans entourloupe, vous adorerez Connexion immédiate. Rappelez-vous : vous pouvez avoir confiance en moi ! Pour ma part, autant l'un que l'autre ont su énormément me parler et m'émouvoir, et il semblerait que Mary H.K. Choi puisse devenir, à l'instar de Rainbow Rowell entre autres femmes écrivaines que j'admire, l'une de mes assurées valeurs sûres en matière d'autrices qui déchirent si elle continue ainsi dans son admirable lancée. Une chose est sûre : elle a débuté sa carrière d'écrivain en nous lâchant une véritable bombe atomique dans la mare (qui s'apparente depuis quelques temps déjà plus à un immense étang) de la littérature YA, je lui souhaite le meilleur pour la suite et je serai la première à vouloir dévorer son prochain bébé, comptez bien là-dessus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Emergency Contact, Connexion immédiate, Mary H.K. Choi, 2018, Littérature américaine, Young adult, Romance ♥, Amitié ♥, Famille ♥, Grandir, Maturité, Université, Colocation, interrogations, complicité, communication, rêves, confidences, sincérité, souffrance, courage, acceptation de soi, faire face à la réalité, monde virtuel, Téléphone portable, dépendance, stress, craintes, angoisse, humour, vie quotidienne, liberté, avancement, aller vers l'autre, différence, Coup de foudre ♥
​ 8 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 23 octobre 2019 05:51

Modifié le samedi 26 octobre 2019 09:29

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile