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FICHE DOCU : Whitney

FICHE DOCU : Whitney

DOCUMENTAIRE | 2018 | KEVIN MACDONALD | WHITNEY HOUSTON, MUSIQUE, POPULARITÉ, AFFRES DU SUCCÈS, ANNÉES 80, RECORDS, REPRÉSENTATION AFRO-AMÉRICAINE, EXPLOIT, LÉGENDE, FIGURE CONTROVERSÉE, DROGUE, ADDICTIONS, FAMILLE, DRAMES... | AVEC LA PARTICIPATION DE CISSY HOUSTON, GARY HOUSTON, BOBBY BROWN, KEVIN COSTNER...

➜ Elle a vendu 200 millions d'albums.
Elle détient le record du plus grand nombre de numéros 1 consécutifs.
Sa chanson « I Will Always Love You » est le single le plus vendu par une chanteuse.
Derrière les records, les rumeurs, les scandales, les secrets et la gloire, voici la vraie Whitney.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un documentaire que j'ai trouvé juste poignant, bouleversant, qui nous prend véritablement par la main et qui nous entraîne ainsi dans le tourbillon de la vie d'une star d'exception, j'ai nommé Whitney Houston. Aujourd'hui, je vais vous parler de Whitney de Kevin MacDonald et de pourquoi tout fan de l'artiste qui se respecte, ou même toute personne éventuellement intéressée, se doit de le voir.

Pour commencer, ce que j'ai énormément aimé avec ce documentaire, c'est le fait que le réalisateur a véritablement su se montrer objectif en laissant à chaque proche ou collaborateur de la chanteuse la liberté de s'exprimer comme il l'entend, quitte à ce que certains témoignages entrent en contradiction avec ceux d'autres intervenants. Kevin MacDonald a su écouter et retransmettre ce que chacun avait à dire, sans porter aucun jugement, que ce soit sur les personnes qui participent à son projet ou sur le c½ur même de ce dernier, à savoir Whitney. Ce n'est là que mon avis tout relatif, mais je pense sincèrement qu'il a su faire preuve d'un réel professionnalisme et d'intelligence en se posant les bonnes questions et en faisant toujours montre de respect envers l'être humain se trouvant en face de sa caméra. Car il s'agit avant tout de cela : d'êtres humains s'épanchant sur leur incompréhension, leur peine, leur colère, leur culpabilité face à la perte d'un être cher. Ce qui m'amène à ce qui fait selon moi de ce documentaire une ½uvre tout à fait à part et grandiose : sa profonde humanité et sensibilité.

Ce que j'entends par là, c'est que Kevin Macdonald a cherché à dépeindre Whitney Houston de façon la plus franche et sans artifices possible, notamment en jouant constamment sur la dualité Whitney/Nippy au cours du documentaire. En effet, pour le monde entier, Whitney Houston était la grande, la seule et unique Whitney, d'où l'appellation sobre mais frappante de ce documentaire - ce prénom nous évoque à tous une vision qui nous est propre de l'artiste, ainsi qu'un certain prestige. Mais pour sa famille et ses amis, elle était tout simplement la petite Nippy, adorable, femme-enfant innocente, un vrai petit clown qui savait aussi très bien cacher son immense fragilité et les désirs les plus inavouables de son c½ur tourmenté. Le réalisateur a décidé de nous montrer les deux facettes coexistantes de cette icône musicale et il le fait avec beaucoup de brio, en nous démontrant que l'un des deux visages de cette grande artiste ne supplante pas l'autre, qu'elle était une immense voix, une figure majeure du paysage musical et artistique contemporain et de la fierté afro-américaine, mais aussi une femme avec ses défauts, ses doutes étouffants, un manque de confiance en elle et sujette à un voyeurisme empoisonant, cruel, abjecte, au moment de la révélation de ses addictions qui lui ont été somme toutes fatal. Je dirais que ce que j'ai aimé avant toute chose avec Whitney, c'est le fait que Kevin Macdonald n'a aucunement cherché à glorifier, à idéaliser l'artiste, mais au contraire à la rendre plus humaine et proche de nous. Je pense que son intention en s'engageant dans ce projet ambitieux et extrêmement réussi était avant tout de comprendre la femme qu'était Whitney, de pointer du doigt les injustices criantes dont elle a été la victime, tant au niveau de ses choix professionnels que de sa vie privée mais aussi de nous rappeler que ses propres décisions ont été loin d'être judicieuses, que la vie qu'elle a menée n'était pas des plus joyeuses tous les jours et qu'il s'agit là d'une réalité qu'il ne faut pas renier. Encore une fois, tout est question de décence, de pudeur et d'honnêteté dans ce documentaire et c'est ce qui fait je pense qu'il m'a autant marquée et ébranlée. J'ai aussi eu la sensation que le réalisateur avait envie de "jouer cartes sur table" comme on dit, de ne pas tourner autour du pot et au contraire d'aller droit au but et de décortiquer tous les tabous autour de la star en long, en large et en travers, comme on enlèverait son masque ou sa seconde peau. C'est une façon de procéder que j'estime tout particulièrement et je remercie du fond du c½ur le réalisateur-documentariste de s'y être pris ainsi pour cette ½uvre ci de sa carrière, de cela je peux au moins en juger. Après, il y a encore probablement toujours des secrets, entre autres familiaux, tapis dans l'ombre de ce monument incontestable de la chanson mais vous connaissez sûrement l'adage : la vérité finit toujours par éclater. C'est une chose de laquelle je suis intimement convaincue et je trouve cela déjà fort que Kevin Macdonald ait réussi à délier certaines langues au niveau de sujets extrêmement durs et révoltants. J'appelle cela un sacré bon début sur le chemin de la véracité et de l'authenticité, à contre-courant des faux-semblants et des apparences.

Concernant l'aspect purement esthétique du documentaire, j'ai trouvé la réalisation à proprement parler impeccable. Le montage est notamment savamment maîtrisé et permet de donner au travail réalisé par Kevin Macdonald une intensité dramatique qui, loin d'être artificielle ou trop forcée, rend le propos du documentaire d'autant plus percutant et mémorable. Et bien sûr, qui dit Whitney dit bande-soundtrack du feu de Dieu : la musique est pour ainsi dire omniprésente. Elle accompagne superbement le documentaire à chaque séquence sans pour autant que cela produise un effet "juxebox" superflu servant à combler d'éventuels vides ou à dissimuler certaines longueurs. Certes, la carrière musicale de Whitney a bien évidemment une place importante dans ce documentaire mais c'est avant tout d'elle dont il s'agit, de sa véritable personnalité, de ses rêves et de ses désillusions, des multiples façons dont on peut la percevoir, proches comme fans ou individus lambda, et de comment justement se détacher de l'image pré-fabriquée que l'on peut avoir d'une célébrité, prendre du recul par rapport à l'amour inconditionnel que l'on peut porter à la dite-célébrité, afin de voir les choses avec plus de clarté, de lucidité et de réalisme. J'ai trouvé qu'avec Whitney, rien n'était laissé au hasard et que chaque petit recoin de la vie de l'artiste avait été abordé avec beaucoup de justesse et d'acuité. Vous l'aurez compris, ce documentaire m'a tout bonnement séduite et je suis ravie de lui avoir laisser sa chance, moi qui regarde bien trop peu de ce type de réalisations en temps normal. Et je peux vous assurer que cette expérience fructueuse de mon côté m'a fortement donné envie de visionner d'autres documentaires sur une pléthore de sujets divers et variés par la suite.

Pour conclure, je dirais que Whitney est un documentaire tout simplement renversant, d'une authenticité rare qui m'a résolument scotchée le derrière sur le canapé jusqu'à la dernière seconde. Il s'agit là d'une ½uvre extrêmement complète et enrichissante sur la vie et la réputation de cette grande chanteuse-interprète chère à mon c½ur et surtout à celui de ma mamoune d'amour et que c'est même sans aucun doute le travail de recherches qui nous rapproche le plus de la véritable Whitney Houston, nous délivrant en outre une véritable vision d'ensemble de toutes les épreuves et succès que cette dernière a pu traverser et vivre. Je n'oublierai pas de sitôt ce que j'ai vu et appris à son sujet et je ne peux que vous encourager à découvrir ce documentaire par vous-même, il en vaut assurément le détour ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : fiche documentaire, Whitney, Whitney Houston ♥, Kevin Macdonald, 2018, Musique ♫, Popularité, affres du succès, Années 80 ♥, records, représentation afro-américaine, exploit, légende, figure controversée, drogue, addictions, Famille ♥, drames, avec la participation de Cissy Houston, Gary Houston, Bobby Brown, Kevin Costner, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 05 août 2019 11:15

Modifié le mercredi 07 août 2019 09:24

FICHE FILM : Rocketman

FICHE FILM : Rocketman
BIOPIC | 2019 | DEXTER FLETCHER | DRAME, MUSICAL, ELTON JOHN, ANNÉES 70, ROCK, POP, SHOW-MAN, ADDICTIONS, CRISE IDENTITAIRE, ACCEPTATION DE SOI, AMITIÉ, HOMOSEXUALITÉ, EXUBÉRANCE, DÉCADENCE, EXCENTRICITÉ, COMPOSITION, RELATION TOXIQUE, LÉGENDE DE LA CHANSON, RELATIONS FAMILIALES COMPLIQUÉES, DÉPRESSION, RENAISSANCE | 2H01 | AVEC TARON EGERTON, JAMIE BELL, RICHARD MADDEN, BRYCE DALLAS HOWARD...

➜ Rocketman nous raconte la vie hors du commun d'Elton John, depuis ses premiers succès jusqu'à sa consécration internationale.
Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd'hui connu sous le nom d'Elton John.
Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l'incroyable succès d'un enfant d'une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'étais juste impatiente de voir à sa sortie, Rocketman. En tant que grande fan de biopics, j'étais extrêmement curieuse de découvrir ce long-métrage consacrée à une véritable légende vivante de la musique, j'ai nommé Sir Elton John, et si ce dernier serait à la hauteur du monstre sacré qu'est devenu ce grand compositeur-interprète au fil des décennies. Force est de constater après visionnage que je suis loin de forcément partager l'engouement général qu'a suscité cette adaptation haute en couleurs de la vie de ce monument musical anglais.

Mais commençons d'abord par l'un des qualités indéniables du film et ce qui m'a frappée d'emblée de jeu, à savoir la qualité de la réalisation. Je n'ai franchement à redire là-dessus : l'image est extrêmement nette et propre, la luminosité, la photographie et la colorimétrie de l'ensemble du film sont impeccables et je n'ai pas à déplorer de faux-raccords ou autres erreurs de montage gros comme une maison tels que ceux que j'avais pu remarquer dans Bohemian Rhapsody (je risque de comparer les deux ½uvres cinématographiques assez souvent dans cette critique, vous êtes prévenus) du même réalisateur. J'applaudis également à deux mains les costumiers, artistes-coiffeurs et maquilleurs car les divers looks qu'Elton arbore au cours de son immense carrière sont plus flamboyants et plus vrais que nature les uns que les autres. J'avais parfois l'impression d'avoir le véritable Elton sous mes yeux, à tel point que c'en était véritablement troublant. Toute cette équipe très investie et appliquée a grandement contribué à l'impressionnante métamorphose de Taron Egerton en Elton John ainsi qu'à la création de cette atmosphère si particulière qui se dégage du film et qui nous donne la sensation juste saisissante et fabuleuse d'avoir voyagé dans le temps et dans l'espace pendant environ deux heures, et je l'en remercie infiniment. L'immersion est totale ; ça, je ne peux pas dire le contraire.

Le détail crucial qui permet à la magie pétillante et euphorique de Rocketman d'opérer, c'est bien entendu la musique de Sir Elton qui, que nous soyons d'authentiques fans ou non de celui-ci, fait indéniablement partie de la bande soundtrack de nos existences à tous. Le film regorge ainsi de morceaux de l'artiste qui correspondent à merveille à chaque moment-clé de sa vie. Préparez-vous à chanter à tue-tête pendant l'intégralité du film si jamais vous le regardez un jour ! Le seul petit regret que je puisse avoir à ce niveau-là, c'est le manque cruel d'importance accordé à Candle in the wind ou probablement la chanson la plus connue, à tout le moins la plus vendue, ça, c'est certain, du chanteur. De voir ce titre réduit à un simple thème musical durant une poignée de secondes m'a fait mal au c½ur, je ne vous le cacherai pas. Mais au vu du choix central scénaristique qui a été fait de ne traiter essentiellement que la première partie du parcours tumultueux de cette vedette anglo-saxonne, il aurait fallu au moins une bonne heure de plus de film pour qu'il soit in fine question de l'ampleur que cette chanson bien précise a prise à un moment particulièrement douloureux de la vie de Sir Elton et même de tout le peuple britannique. En clair, je comprends cette non mise en valeur de ce morceau car il était techniquement impossible d'évoquer la signification profonde qui lui a été donnée plus de vingt ans après sa production originelle, et notamment à cause de circonstances tout ce qu'il y a de plus tragiques, avec le peu de temps dont disposait l'équipe du film, mais cela m'amène à vous parler de ce qui m'a le plus "gênée" avec Rocketman en réalité.

Comme je vous le disais un peu plus tôt, j'ai trouvé que chaque chanson d'Elton John entendue dans ce film s'accordait parfaitement avec la scène qui lui avait été attribuée. Cependant, j'ai eu la sensation assez désagréable que le film ne se reposait que sur ça pour donner des explications aux différentes images que l'on voit défiler au cours du long-métrage, qu'il se contentait purement et simplement de s'appuyer sur ses acquis. Certes, les somptueuses paroles signées Bernie Taupin suffisent à comprendre les divers états d'âme qu'a traversé son fidèle ami et compagnon d'écriture toute sa vie durant, mais j'aurais tout de même voulu que le propos du film soit beaucoup plus creusé et élaboré. Il y a là un clair manque de consistance à mon sens. Et là où l'on reprochait à Bohemian Rhapsody son effet trop "juxebox" avec cette succession incessante de tubes en puissance du célèbre groupe de rock britannique servant de véritable colonne vertébrale au film, au risque que l'on en retienne uniquement que cela, ces pistes d'anthologie que l'on peut écouter partout ailleurs, c'est justement plus avec Rocketman que j'ai eu ce ressenti-là de trop-plein de musique pour masquer les éventuels instants de flottement.

Un autre point vis-à-vis duquel j'ai un sentiment mi-figue mi-raisin, c'est l'option narrative qui a été privilégiée par Dexter Fletcher et Lee Hall, le scénariste derrière les films d'exception que sont Billy Elliot et Cheval de guerre, magnifique adaptation du livre du même nom (voir ma chronique ici). Rocketman se base sur un savant mélange entre confession à fleur de peau du personnage principal et ambiance digne d'une réelle comédie musicale. La comparaison faite entre la vie de l'artiste et un authentique musical est selon moi très intelligente et percutante, tout comme la sincère ambition du film d'être la hauteur de l'énergumène Elton John à tous les niveaux mais, si cela est joliment réussi pour ce qui est de la forme, le fond, quant à lui, ne suit pas. On en revient toujours à ce sérieux problème de travail d'approfondissement qui n'a pas été réalisé comme il l'aurait fallu, auquel s'ajoute une chronologie tout à fait bancale des événements survenus dans la vie de la star qui prête à confusion, surtout quand on prend la peine d'aller chercher plus loin à ce sujet. Cependant, Rocketman n'a certainement rien à envier à Bohemian Rhapsody en la matière, bien au contraire, ce dernier étant champion des omissions et de déformation de la réalité.

Afin de terminer cette chronique sur une note résolument positive, venons-en à LA révélation de ce film à mes yeux, que dis-je, son astre, sa pierre angulaire, j'ai nommé Taron Egerton. Cet acteur me convainc de plus en plus à chacune de ses nouvelles performances, et son ascension spectaculaire dans l'univers du cinéma n'est pas prête de s'arrêter, j'en suis persuadée. Ici, il crève littéralement l'écran en faisant corps avec son personnage avec une simplicité juste déconcertante ; il rayonne et on ne voit que lui, tout le reste autour nous semble superflu face à son magnétisme, son charisme singulier et imparable. J'ai été épatée par son talent naturel à jouer ce rôle si complexe et exigeant qui semble pourtant avoir été taillé sur mesure exprès pour lui. Cela peut sembler cliché, mais il était fait pour ça, il n'y a aucune doute là-dessus de mon côté. J'ai également été extrêmement satisfaite de son interprétation des chansons du film. Comme l'a si bien dit le maestro Elton avec ses propres mots, le comédien n'a pas cherché à l'imiter mais est parvenu à capturer une partie de lui-même. Il a su s'emparer de son feu sacré, de cette étincelle de folie et d'émotion à l'état brute qui constitue Elton, qui le rend unique en son genre et proprement indescriptible. Comme j'aime souvent à le dire, voilà deux âmes s½urs, deux c½urs accrochés qui se sont bien trouvés. Tout comme Elton et Bernie l'avaient fait par le passé. Jamie Bell fait ici parfaitement le job en incarnant un meilleur ami sur qui l'on peut compter très touchant et honnête dans chacun de ses actes et de ses paroles, un homme extraordinaire de l'ombre qui méritait clairement d'être sous les feux des projecteurs lui aussi. C'est ici chose faite avec une peinture très juste et toute en subtilité de cette amitié au goût d'éternité qui se passe de mots pour qu'on en ressente la solidité au plus profond de notre être.

Pour conclure, Rocketman est un biopic très propre sur lui à la réalisation tout à fait maîtrisée, malgré une narration pas assez claire et une frontière entre l'imagination et la réalité assez floue à certains moments qui nous laisse perplexe. Taron Egerton est celui qui rend le film véritablement digne d'intérêt en livrant une prestation sans faute mais, au vu de l'énorme potentiel du long-métrage, je m'attendais à un matériau beaucoup plus consistant et travaillé que cela en matière de contenu. Je me monte sûrement très sévère au vu du fait que j'ai eu le COUP DE FOUDRE ϟ pour Bohemian Rhapsody, alors que celui-ci équivaut plus à une réécriture de faits réels, une fiction inspirée d'une histoire vraie, contrairement à Rocketman qui se veut résolument plus crédible, mais je déplore justement que BoRhap soit à mon sens beaucoup plus étoffé, dynamique et poignant que Rocketman, me faisant ainsi accepter sa multitude de défauts alors qu'il est pourtant construit sur des piliers branlants, truffé comme il l'est d'informations essentiellement fausses. En fait, Rocketman n'a pas réussi à me faire vibrer comme je l'escomptais. Certes, j'ai été embarquée et captivée pendant les deux heures que dure le film mais, quand il a fallu redescendre de la fusée, je me suis retrouvée avec un goût désagréable d'inachevé et de gâchis dans la bouche. C'était un très beau film qui aurait pu avoir l'étoffe d'un chef d'½uvre mais il n'est pas allé jusqu'au bout pour en devenir un. Si j'avais accepté le fait que BoRhap ne soit pas un authentique biopic mais un semi-mensonge que j'ai avalé consciemment en le visionnant, je n'ai pas toléré cette seconde duperie de la part de Dexter Fletcher, à savoir : un film avec des éclats de génie, qui véhicule notamment un très fort message d'amour de soi dont je me souviendrai à tout jamais et que je conserverai ainsi précieusement, mais qui est loin de tenir toutes ses promesses à mon sens. Du moins, ce n'est là que mon humble opinion et je vous invite donc chaleureusement à vous faire votre propre avis sur la question ! ★★★(★)★

Nanette ♥

FICHE FILM : Rocketman
Source gif : stevnrcgrs (tumblr).
Tags : Fiche film, Rocketman, 2019, Dexter Fletcher, Biopic, Drame, musical, Elton John, années 70, rock, pop, show-man, addictions, crise identitaire, acceptation de soi, amitié, Homosexualité, exubérance, décadence, excentricité, composition, relation toxique, légende de la chanson, relations familiales compliquées, dépression, renaissance, Taron Egerton ♥, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard, Très bon film
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