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FICHE LECTURE : Par le feu

FICHE LECTURE : Par le feu
• TITRE V.O. : After the fire.
• AUTEUR : Will Hill.
• ANNÉE : 2017 (ROYAUME-UNI) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, contemporain, drame.
• THÈMES : Secte - Religion - Manipulation - Croyances - Vie en communauté - Marginalisation - Témoignage - Violence - Traumatisme - Survie - Courage - Famille - Soutien - Espoir - Combat - Enfance volée...
• PAGES : 478.

Ce que j'ai vu continue de brûler en moi...

Avant, elle vivait derrière la clôture.
Elle n'avait pas le droit de quitter la Base.
Ni de parler à qui que ce soit.
Parce que le Père John contrôlait tout et qu'il établissait des règles.
Lui désobéir pouvait avoir des conséquences terribles.
Puis il y a eu les mensonges du Père John.
Puis il y a eu le feu...

Inspiré par l'histoire vraie de Waco, Par le feu est un grand roman sur la folie des hommes et le courage d'une adolescente. Livre-événement en Angleterre, il a remporté le prestigieux YA Book Prize 2018.

« Un roman vraiment à part.
Palpitant et envoûtant. »

Patrick Ness

ஜ MON AVIS : Un roman nécessaire et percutant !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je m'en viens vous parler de ma toute dernière lecture en date, j'ai nommé le roman Par le feu de Will Hill. Ce titre avait été annoncé comme étant l'un des grands incontournables Young Adult de l'année 2019 par la merveilleuse équipe de la toute aussi remarquable box Mille et un livres grâce à laquelle je me l'étais procuré et je comprends désormais totalement pourquoi !

En effet, Par le feu est indéniablement un YA pas comme les autres qui traite d'un sujet fort peu abordé quand il s'agit de viser ce type de lectorat, à savoir celui diantrement épineux des sectes. Personnellement, je ne vous cacherai pas que j'y suis allée à reculons avant d'in fine me jeter la tête la première dans ce livre car j'avais encore en tête en outre les abombinables histoires autour de Charles Manson et de sa Famille que j'avais découvertes avec pertes et fracas lors de mes années collège. L'effroyable sordidité qui émane de la plupart des témoignages donnés pendant le procès de ce qui est toujours considéré comme étant le "Crime du Siècle" aux Etats-Unis me hante encore... Et je savais avant même de tourner la première page de ce livre que les déclarations de l'héroïne ici certes fictive mais qui aurait pu/pourrait tout à fait exister qu'est Moonbeam allait me faire un similaire effet de douche froide, pour ne pas dire glaçante jusqu'aux os.

Cependant, malgré la peur panique que je ressentais à l'idée de prendre connaissance de tout ce que cet ouvrage allait me révéler, j'ai été incapable de décrocher avant de connaître le fin mot de l'histoire. J'étais littéralement suspendue aux lèvres de Moonbeam et je revivais avec elle chaque moment-clé de son existence au sein de la Base comme si j'en avais moi-même véritablement fait l'expérience à ses côtés à l'instant T. Je ne pouvais tout simplement plus m'arrêter de faire défiler les chapitres qui prenaient vie sous mes yeux effarés au fur et à mesure qu'ils se succédaient. A maintes reprises, j'ai senti dans ma poitrine mon coeur se briser en mille morceaux, puis ces derniers en être réduits à n'être plus que des fragments infiniment plus minuscules et irrécupérables à grands coups de massue. C'est du moins ainsi que je représenterais l'émotion vivace et déchirante que ce roman m'a fait éprouver : celle d'un marteau phénoménal qui écrabouille tout sur son passage - notre foi en l'Humanité toute entière, nos sentiments les plus purs, sincères et bienveillants et notre innocence d'enfant entre autres choses.

Je ne vous mentirai pas, et vous l'aurez de toute façon probablement compris par vous-même, en vous affirmant Par le feu est un roman qui fait mal, qui perturbe, qui ébranle nos convictions les plus profondes. A dire vrai, le contraste saisissant entre la plume fluide et captivante de Will Hill qui distille à merveille des éléments de suspens pour nous maintenir en haleine jusqu'au bout et le contenu fracassant des révélations de Moonbeam a fait qu'à de nombreuses reprises, j'ai eu envie de reposer ce livre afin de digérer tout ce qui j'y apprenais tout en désirant à tout prix savoir la suite. En fin de compte, ce n'est pas seulement l'écriture addictive de Will Hill qui m'aura convaincue de me laisser engloutir intégralement par les flammes de l'Enfer le plus innomable qui soit mais le feu sacré de Moonbeam, ou l'une des jeunes protagonistes féminines les plus impressionnantes de bravoure, de lucidité et d'abnégation que j'ai pu rencontrer au fil de mes dernières lectures. Je suis tout bonnement tombée en admiration face à cette adolescente qui, à l'orée de sa vie d'adulte, a déjà tant souffert mais qui garde néanmoins la tête haute et dont le regard ne cille pas, comme représentée sur la couverture de l'ouvrage. La relation de confiance et d'écoute qui s'instaure au fil de l'intrigue entre Moonbeam, son psychiâtre et l'agent du FBI chargé de collecter ses propos vis-à-vis de l'incendie et de la vie menée sous la tyrannie du Père John m'a également particulièrement marquée et a fait office de rayon de lumière sacrément bienvenu au beau milieu d'un tel méandre de noirceur et d'aberration.

Sur ce, je n'irai pas plus avant dans ma chronique afin de pas trop vous en dévoiler. Sachez juste que, que vous connaissiez déjà la tragédie de Waco ou non (pour ma part, ce n'était absolument pas mon cas et je ne compte pas me renseigner plus avant par souci pour ma santé mentale et afin de préserver mon sommeil de tout cauchemar possiblement traumatisant), que vous vous intéressiez tout spécialement au sujet des sectes ou non, Par le feu mérite assurément d'être lu. Ce n'est certes pas une promenade de santé que Will Hill nous promet là, bien au contraire, mais c'est néanmoins un baptême qu'il nous est indispensable de faire afin de garder en nous la mémoire de toutes ces âmes anonymes, brisées sous le joug d'authentiques monstres qui se sont joués de leurs rêves et de leur intégrité, et que l'on se dise une bonne fois pour toutes « plus jamais ça ». ★★★★(★)

Nanette ♥

« Le père John affirmait que la frontière qui sépare le mensonge de la vérité est une grosse ligne noire, solide et immuable. Il avait tort, comme sur tant d'autres choses. Cette ligne est parfois tellement floue qu'on ne sait plus de quel côté on se tient. On peut tout à fait dire la vérité en omettant un détail important, ou raconter un mensonge qui contient une part de vérité. »
Tags : Fiche lecture, Par le feu, Casterman, Will Hill, Littérature britannique, 2017, 2019, Young Adult, Contemporain, Drame, secte, religion, manipulation, croyances, vie en communauté, marginalisation, témoignage, violence, traumatisme, survie, courage, Famille ♥, soutien, espoir, combat, enfance volée, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 24 janvier 2020 14:55

Modifié le lundi 27 janvier 2020 07:44

FICHE LECTURE : A la tombée du ciel

FICHE LECTURE : A la tombée du ciel
• TITRE V.O. : Out of the Blue.
• AUTRICE : Sophie Cameron.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantastique.
• THÈMES : Anges - Phénomène surnaturel - Secte - Menace - Entraide - Innocence - Mystère - Suspens - Danger - Violence - Cupidité - Attirance - Humour - Deuil - Tristesse - Culpabilité - Secrets...
• PAGES : 305.

Cela aurait pu être une météorite, ou une éruption solaire annonçant la fin du monde. Mais ce sont des créatures ailées qui ont commencé à tomber du ciel. Pour Jaya, 16 ans, c'est une anomalie de plus dans un monde qu'elle ne comprend pas. Comment vivre alors qu'elle a vu sa mère mourir? Que son père est obsédé par l'idée de prévoir la prochaine chute ? Jaya n'a qu'une envie : rester loin de tous ces problèmes. Mais quand un ange atterrit à ses pieds, elle va devoir faire un choix. Et réapprendre à vivre, pour l'aider à repartir.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman résolument pas comme les autres, j'ai nommé À la tombée du ciel. On peut déjà souligner que le titre de ce livre est peu commun, n'est-ce pas ? Poétique, rêveur, aérien, surprenant... Il correspond au fond sacrément bien à l'histoire incongrue et tout bonnement extraordinaire qu'il nous propose de vivre. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de cet authentique ovni littéraire qui m'a embarqué dans une bien belle et grande aventure que j'aurais espéré plus polie et aboutie cependant. Explications !

Je n'irai pas par quatre chemins : À la tombée du ciel est un roman qui a de quoi dérouter d'emblée de jeu. Personnellement, l'écriture fluide, limpide comme de l'eau de roche de l'autrice m'a permis d'accrocher dès le départ. Et puis, j'adorais le principe même du roman, qui s'inscrit dans le genre artistique et entre autres littéraire bien particulier du réalisme magique. Ce dernier consiste à transcender la réalité du quotidien avec un ou plusieurs éléments fantastiques détonants. Et effectivement, si l'histoire se passe clairement à notre époque, au sein du monde tel que nous le connaissons, force est de constater que de drôles de créatures vont y débarquer bon gré mal gré et semer le doute vis-à-vis de la façon dont l'humanité a de percevoir toute chose et notamment sa foi. De mon côté, cette histoire d'ange à l'innocence d'enfant à protéger de la discrimination humaine et d'expériences indubitablement ignobles sur son anatomie et autres constituants de la race et à ramener à la maison m'a fortement rappelé E.T. . Et en effet, tout comme avec ce dernier, je me suis très rapidement attachée à la créature ailée Biscuit (quelle idée d'appeler un ange comme on le ferait d'un animal de compagnie, je vous le demande... - même si, bizarrement, cela fait sens au vu des circonstances dans lesquelles ce prénom est choisi) et tout comme Jaya, Allie et Calum, je n'avais qu'une envie : préserver son extrême douceur et sensibilité de ce monde de fou. Dans l'ensemble, tous les protagonistes de cette grande et improbable mais vraie aventure sont intéressants à voir évoluer, Jaya en particulier. Notre héroïne va en effet faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles pour aider Biscuit, elle va sortir de son apathie et désespoir profonds provoqués par la mort de sa mère afin d'apporter secours à autrui et j'ai eu vraiment du mal à la quitter à la fin du récit, ainsi qu'Allie dont j'ai adoré le mordant, pour ne pas dire tout de go le feu sacré. Les deux forment un véritable duo de choc qui a juste fait fondre mon c½ur. Pour ce qui est de Calum en revanche, il n'a pas un mauvais fond, bien au contraire, mais cela n'empêche pas moins que je l'ai trouvé la plupart du temps très agaçant, casse-pieds et assez couard... mais peut-on véritablement le lui reprocher ? Personnellement, je ne lui jetterai pas la première pierre...

En fait, je me rends compte que je ne retiendrai pas ce roman pour son aspect totalement fantasmagorique mais plutôt pour ses jeunes personnages extrêmement touchants et intenses ainsi que pour la profondeur de ses émotions et son sublime message autour de la gestion du deuil dans son sens le plus intime comme le plus large, universel. Pour ma part, j'ai interprété la chute des anges comme étant d'authentiques larmes géantes et surnaturelles tombant du ciel, symboles de la souffrance insoutenable d'un monde, d'un écosystème en plein effondrement et ce à tous les niveaux. Les météorites d'êtres célestes représentaient pour moi le deuil de notre belle planète, de la pureté et magnificence de notre foi, religieuse ou non, et de notre croyance en notre humanité désormais déracinée. Mais ce ne sont là que de bien jolies suppositions parce que justement, l'autrice ne nous révèle rien de ce qui se cache derrière le mystère Biscuit, de son arrivée fracassante sur la Terre, de l'identité et l'histoire de son peuple, des chances de survie de celui-ci. Au fond, elle ne nous donne aucun élément de réponse et on a beau en espérer au moins un avant le point final du livre, rien ne survient. Sophie Cameron décidé de nous laisser à nos nombreuses interrogations et nous permet ainsi de lâcher la bride de notre imagination enflammée et infinie qui peut alors s'en donner à c½ur joie pour résoudre cette grande énigme qui nous dépasse par elle-même. C'est la décision qu'elle a adopté et c'est tout à son honneur mais je me demande sérieusement s'il n'aurait pas été mieux de proposer des piliers solides à cette intrigue palpitante, effrénée et haletante jusqu'au bout. Je reconnais que je suis extrêmement frustrée de ne pas en avoir appris plus sur les origines de Biscuit, sur la véritable raison de sa venue sur Terre, sur l'endroit qui abrite, ou plutôt abritait, ses semblables. Bref, il y aurait eu tellement de choses dont j'aurais voulu prendre connaissance pour pouvoir considérer ce récit comme véritablement complet et mémorable. À la fin de ma lecture, j'avais eu l'impression d'avoir mangé un mille-feuilles à une seule et unique couche ou un gruyère avec beaucoup trop de trous et donc d'inconnues à l'équation. Je trouve cela fortement dommage que l'autrice ait laissé les choses en l'état. Je comprends tout à fait le principe mais je ne l'approuve au fond qu'à moitié, je le reconnais.

Pour conclure, je dirais qu'À la tombée du ciel est un bon, voire très bon roman, qui ne nous laisse certainement pas indemnes. Pour ma part, j'ai trouvé ces personnages extrêmement captivants dans leur fonctionnement, profondément humains et touchants, et ce commentaire vaut également pour ceux qui me paraissaient les plus antipathiques de prime abord. Ce récit m'a fait passer par une palette d'émotions assez dingue et je ne vous cache pas que mon petit c½ur est ressorti esseulé de cette folle aventure mais aussi apaisé. Cependant, j'aurais aimé un historique à cet univers beaucoup plus étoffé et construit. Ici, il est quasi inexistant et je pense que cela aurait été beaucoup mieux de savoir pourquoi et comment les choses se sont-elles produites ainsi. Après, ce n'est là que mon humble opinion. Je ne vous le répéterai jamais assez : c'est à vous d'en juger par vous-même si le c½ur vous en dit ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, A la tombée du ciel, Littérature britannique, Ecosse, 2018, 2019, Young Adult, fantastique, Anges, phénomène surnaturel, secte, menace, entraide, innocence, mystère, suspens, danger, violence, cupidité, attirance, humour, deuil, tristesse, culpabilité, secrets, Bonne lecture
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#Posté le mardi 03 décembre 2019 17:12

Modifié le lundi 23 décembre 2019 16:22

FICHE LECTURE : California Girls

FICHE LECTURE : California Girls

DRAME, CONTEMPORAIN | 2016 | SIMON LIBERATI | ANNEES 60, 1969, SUMMER OF LOVE, LOS ANGELES, CALIFORNIE, MEURTRES, SECTE, BOUCHERIE, LA FAMILLE, CHARLES MANSON, SUSAN ATKINS, TEX WATSON, PATRICIA KRENWRINKLE, LINDA KASABIAN, LESLIE VAN HOUTEN, SHARON TATE, CHEVALIERS DE L'APOCALYPSE, CRIME DU SIÈCLE, FAIT DIVERS, VIOLENCE, GOUROU, RACISME, BLACK PANTHERS, BEATLES, HELTER SKELTER, PIGGIES, BEACH BOYS...

➜ Los Angeles, 8 août 1969 : Charles Manson, dit Charlie, fanatise une bande de hippies, improbable « famille » que soudent drogue, sexe, rock'n roll et vénération fanatique envers le gourou. Téléguidés par Manson, trois filles et un garçon sont chargés d'une attaque, la première du grand chambardement qui sauvera le monde. La nuit même, sur les hauteurs de Los Angeles, les zombies défoncés tuent cinq fois. La sublime Sharon Tate, épouse de Roman Polanski et enceinte de huit mois, est laissée pour morte après seize coups de baïonnette. Une des filles, Susan, dite Sadie, inscrit avec le sang de la star le mot PIG sur le mur de la villa avant de rejoindre le ranch qui abrite la Famille.
Au petit matin, le pays pétrifié découvre la scène sanglante sur ses écrans de télévision. Associées en un flash ultra violent, l'utopie hippie et l'opulence hollywoodienne s'anéantissent en un morbide reflet de l'Amérique. Crime crapuleux, vengeance d'un rocker raté, satanisme, combinaisons politiques, Black Panthers... Le crime garde ses mystères.
En 36 heures et trois actes d'un hyper réalisme halluciné, western psychédélique à la présence saisissante, Simon Liberati accompagne au plus près les California girls et peint un des faits divers les plus fantasmés des cinquante dernières années. 36 heures qui signent la perte de l'innocence de l'Amérique.
« En 1969, j'avais neuf ans. La famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J'ai grandi avec l'image de trois filles de 20 ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées... voilà ce qu'on disait d'elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l'emprise d'un gourou qu'elles prenaient pour Jésus-Christ. Plus tard, j'ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j'ai revécu seconde par seconde le martyr de Sharon Tate. »

FICHE LECTURE : California Girls
Tout d'abord, un grand merci aux éditions Grasset pour cet envoi, cela me fait toujours autant chaud au c½ur et ce sentiment restera impérissable, sans aucun doute. J'ai été très honorée de recevoir ce service de presse, le jour même de mon anniversaire qui plus est. C'est la seconde année de suite,-en voilà un beau cadeau ! Si cela devient une habitude, je ne m'en lasserais pas, héhé. Ce livre, paru tout récemment en poche aux éditions Le Livre de Poche pour les intéressés, est entré dans ma ligne de mire des lectures à faire grâce à la géniale Pinupapple & Books (oui, encore...), dont la vidéo sur ces deux lectures à propos des filles mansonniennes est disponible ici. Malgré son avis mi-figue mi-raisin sur ce roman qu'elle jugeait beaucoup plus documentaire que psychologique (ce qu'elle espérait de ce type de fiction sur des criminels adolescents/jeunes adultes), je me devais de parcourir cet ouvrage par moi-même, de me forger une opinion d'après ce que l'auteur allait me délivrer. J'ai été d'autant plus piquée de curiosité en découvrant la quatrième de couverture,-où Simon Liberati explique avoir voulu relater ces tragiques événements ayant entaché son enfance noir sur blanc, de manière très directe et frontale, afin de se purger de ce traumatisme baigné de sang et d'horreur inhumaine depuis près de cinquante ans. Le voyage en enfer commence maintenant.

FICHE LECTURE : California Girls
L'auteur a bien suivi sa trajectoire en nous proposant un récit qui relate de la manière la plus simple possible le Helter Skelter de Charlie et de sa Famille, de son élaboration au sein du Spahn Ranch où, après un an et de demi de pérégrinations en bus de grands chemins hippie, la Famille avait trouvé son nid bien puant, crade et délavé, à l'image de leur vie de débauche et de dévouement au plan de l'Apocalypse et à leur Jésus. Ce qui m'a épaté avec ce livre, et justement la raison pour laquelle je m'y suis intéressée, c'est que je connaissais "bien" les événements désastreux et sanguinolents qu'il dépeint. Il y a cinq ans de cela maintenant, je me suis trouvée fascinée face à la sublime Sharon Tate dans le film Le bal des vampires (excellent film par ailleurs, mais cela est une autre histoire, qui sera contée une autre fois). De fil en aiguille, je suis rapidement tombée sur la vérité effarante et sur des images profondément choquantes, d'un voyeurisme éc½urant. J'ai visionné quelques documentaires, notamment un témoignage de Linda Kasabian, la seule membre de la secte qui a éprouvé de la pitié pour les victimes et qui a contribué à l'emprisonnement de son ancienne Famille. Je ne m'attendais donc pas à ce que ce roman me révèle des informations inédites.

FICHE LECTURE : California Girls
Et là où ce livre est fort, très fort, et sonne juste, c'est qu'il a réussi à me couper le souffle et à me glacer le c½ur et les sangs comme si j'étais retournée en arrière dans le temps. Cela a eu le temps de me laisser sonnée et les yeux écarquillés et incrédules, en y ajoutant cette fois le sentiment que je m'y trouvais réellement. Ce pourquoi j'ai trouvé que ce roman n'avait pas la prétention ou la fonction d'être un documentaire, un contenu purement informatif. Bien sûr, pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire tragique du Crime du siècle, je trouve que cet ouvrage constitue une excellente entrée en matière, une mise en bouche sous une perspective inédite. J'avais connaissance de fictions qui s'inspiraient clairement du mode de vie de la Famille et de leurs actions infernales, tout en les plaçant à des époques différentes, avec des personnages forgés à leur image mais avec leur identité propre aussi. Or, ce livre nous présente les véritables membres de cette bande de prétendus hippies, qui ont déchaîné une immondice sans nom sur Los Angeles,-en tant de personnages romanesques, à la fois faits de chair et de sang (et ils en répandent beaucoup aussi, de manière quasi bestiale. Et encore, c'est méchant pour les bêtes...) et d'encre et de papier.

FICHE LECTURE : California Girls
Le pari était audacieux... et risqué aussi. Qui pourrait s'identifier à des créatures pareilles, des énergumènes aussi vides de sentiments que de bon sens et d'humanité, complètement détachés de ce qui rend le monde beau ? Et non, une orgie où on se fait l'amour dix fois par jour tous ensemble, c'est pas beau... Et pourtant, pari réussi ! Malgré le fait que les personnages soient absolument immondes, tant au niveau de leur vie sexuelle où Tout le monde appartient à tout le monde, dans la crasse, la poussière, les tâches de nourriture sur leurs vêtements élimés, et d'autres de ne me forcez pas à dire de quoi, où les jeunes filles se vouent avec adoration et amour convaincu et débordant s'évaporant de leurs corps jeunes et déjà souillés à leur mari commun, un petit homme malingre, au visage mauvais et disgracieux qui ne peut inspirer que de la répulsion, je me suis sentie aussi déconnectée qu'eux.

FICHE LECTURE : California Girls
Au c½ur de cette odyssée du meurtre rocambolesque et désastreux dont ils ont été les acteurs, j'ai été complètement immergée, de l'odeur suintante de vous savez quoi (on entre pas dans les détails hein) à la texture poisseuse du sang en passant par les cris déchirants des victimes, Sharon et les occupants de la Love House en ligne de mire. Cela peut paraître perturbant que je ressente cette sensation de proximité envers eux, la clique de jeunes tueurs drogués, abrutis, bruyants et inexpérimenté, à l'aube de leur vie déjà piétinée, salie, disgraciée et foutue en pâture aux chiens telle une vulgaire charogne. Alors que je n'avais qu'une envie, cracher à la figure de Sadie Mae Glutz, l'affreuse sorcière qui a une place de choix au sein de ce récit, pour lui démontrer mon mépris profond de sa personne insupportable et imbécile, donner des claques aux garçons, Tex, qui semble évoluer en dehors de toute réalité, et Clem, qui avait peut-être un actuel potentiel dans la musique. On ne saura jamais tout ce qu'auraient pu devenir les Katie, Gypsy, Squeakie, Leslie et j'en passe... De par leurs crimes, leur aberrante froideur digne du Pôle Nord (et encore, c'est méchant pour le Pôle Nord), ils resteront à jamais au statut de paria, coincés en prison (dûment mérité).

FICHE LECTURE : California Girls
Ou bien leur image sera à jamais teintée du sang versé de Gary Hinman, de Sharon Tate, de son bébé, Paul, et de ses amis, de Leno et Rosemary LaBianca. Leur seul méfait fut d'avoir réussi leur vie et d'être bien intégré, ou alors de s'être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, telle une abominable ironie du sort. En tout cas, je vous encourage à lire ce roman qui m'aura ébranlé bien plus que je ne l'aurais pensé. Il aura réussi à m'emmener sur un chemin que jamais encore mon imagination ne m'avait fait prendre : celui qui mène en haut de la colline du 1020 Cielo Drive, cette nuit marquée par le diable ayant envoyé ses diablotins faire le sale boulot, et ce qui en résulte est une scène absolument atroce où la tension est tellement pesante que le rire nerveux est sorti, honteux mais bien là, de la barrière de mes lèvres. Pourtant, mes yeux semblaient s'être "adaptés" à ces images.

۞ L'auteur m'a donné l'impression que je ne les avais jamais véritablement vues, cette violence et cette horreur inouïes, tant que je n'avais pas accompagné notre bande hésitante mais immergée dans la folie jusqu'au cou à leur point de non-retour, me tenant aux côtés de Linda, le témoin muet et meurtri, aux premières loges.

Et cela a recommencé. Une autre nuit comme celle-là, plus expéditive et assurée, au silence plus assourdissant. Ce qui n'était pas pour me rassurer. Et l'angoisse a duré et a pris de l'ampleur. Je n'avais qu'une envie : me sortir de cette spirale infernale, loin de toute cette folie ambiante,-résolument malsaine et à vomir, loin de toute cette ignominie qui m'a brisée le c½ur... Une motocyclette (alors que je déteste ça, grands dieux...) aura peut-être été la solution à tous mes maux, dans le brouillard du matin alors qu'un nouveau jour se lève, tandis que les Beach Boys chantaient au loin :

I been all around this great big world
And I seen all kinds of girls
Yeah, but I couldn't wait to get back in the states
Back to the cutest girls in the world


(bah en tout cas mes aïeux, on parle pas des filles de Manson là).

« Aucun étranger ne pouvait comprendre ça. Aux yeux des cochons ordinaires, les flics, les cow-boys, les psychiatres, leur dévouement pour Charlie qui les poussa à commettre des crimes inutiles, à gâcher leur vie et à braver la chambre à gaz resterait un mystère. On accuserait l'hypnose ou la drogue mais il ne s'agissait que d'amour. Elles avaient trouvé en Charlie l'époux idéal, celui que cherchent les religieuses mystiques et les jeunes héros de toutes les guerres depuis l'Antiquité. »

Source des images : we♥it.

FICHE LECTURE : California Girls
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Grasset, California Girls, 2016, Simon Liberati, 1969, summer of love, Los Angeles, secte, meurtres, La Famille, Charles Manson, Susan Atkins, Tex Watson, Patricia Krenwrinkle, Linda Kasabian, Leslie van Houten, Sharon Tate, Chevaliers de l'Apocalypse, drame, crime du siècle, fait divers, violence, gourou, racisme, Black Panthers, Beatles, Helter Skelter, Piggies, so far away from L.A., star de cinéma, atrocités, traumatisme, beach boys, boucherie, années 60
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#Posté le mardi 05 septembre 2017 15:08

Modifié le jeudi 21 septembre 2017 16:31

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