Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 843 Visites
  • 5 356 Kiffs
  • 25 343 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche lecture
  • Fiche Lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

491 archives

  • Petite pub pour une amie ~♥
  • FICHE LECTURE : La Team Collège - T2 : Journée chic !
  • FICHE LECTURE : En mode voilà quoi
  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu

654 fans

  • mi-ange-mi-demon-04
  • Emilie75
  • litterature-et-cinema
  • LeslecturesdeMeg
  • aespa

396 sources

  • litterature-et-cinema
  • Histoire-du-soir
  • yingchun
  • Emilie75
  • Treason

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

45 articles taggés Young Adult

Rechercher tous les articles taggés Young Adult

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
​ 8 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE LECTURE : Ce qui fait battre nos c½urs

FICHE LECTURE : Ce qui fait battre nos c½urs

Sortie prévue le 22 août 2019.

• AUTRICE : Florence Hinckel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young adult.
• THÈMES : Science-fiction - Adolescence - Monde futuriste - Greffes d'organes - Organes artificiels - Robotisation - Nouvelles technologies - Course-poursuite - Prise d'otages - Revendications - Injustices sociales - Politique - Machinations - Humanité - Progrès - Conservatisme - Amitié - Famille - Courage - Romance - Désespoir - Révolte - Solidarité - Compassion - Limites du progrès - Angoisse - Mystère - Suspens - Différence - Révélation...
• PAGES : 450.

A la moindre émotion, la petite s½ur d'Esteban est en danger car elle vit avec un c½ur artificiel bas de gamme. En 2030, le marché propose pourtant des organes performants, fabriqués par la société Organic... encore faut-il pouvoir se les payer. Désespéré, Esteban kidnappe Leila, une jeune fille célèbre car "artificielle" à 96%, ainsi que Noah, le riche héritier d'Organic. Le deal ? Il relâchera les otages s'il obtient un nouveau c½ur pour sa s½ur. Commence alors une nuit de cavale retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui m'intriguait tout particulièrement parce qu'il traite des progrès colossaux de la robotique et de l'empiètement de plus en plus conséquent des nouvelles technologies sur nos vies privées et professionnelles, ainsi que sur nos sentiments les plus intenses et convaincus. La critique littéraire du jour sera donc consacrée à Ce qui fait battre nos c½urs et je remercie pour cela infiniment les éditions Syros. Un immense merci en effet pour ce très bel envoi en avant-première qui m'a permis de retrouver la si merveilleuse plume de Florence Hinckel dans un genre radicalement différent de celui par lequel j'avais pu la découvrir auparavant (voir ma chronique de Nos éclats de miroir ici) et je n'ai pour ainsi dire pas été déçue ! Sur ce, direction l'année 2030, on fait un bond dans le temps de dix ans en avant pour que je puisse vous donner mon opinion sur ce livre très spécial !

Pour commencer, ce qui me frappe instantanément quand je repense à ce roman en écrivant ces lignes, c'est le fait incontestable à mes yeux qu'il soit extrêmement complet : il s'agit là d'un authentique mélange d'action, de science-fiction, d'aventure, de mystère, de premiers émois adolescents, le tout en dénonçant habilement les inégalités sociales qui mettent notre pays, et par extension le monde entier, à feu et à sang de nos jours (et d'une certaine façon depuis belle lurette si on y réfléchit bien...). L'histoire a beau se passer dans un futur hyper-connecté où les êtres humains ont littéralement la technologie dans la peau, la plupart de ses aspects nous parlent énormément. On ne peut que s'identifier à cette société en perte d'identité et d'harmonie, de cohésion, qui ne sait plus vraiment où elle va ni quelle est la limite de sa cupidité et de son ambition. En tant que lecteurs, nous sommes à proprement parler à l'orée de cet avenir sérieusement high-tech sur les bords mais tout à fait rétrograde en terme d'égalitarisme, de protection des individus, peu importe leur sexe, leur âge et leur classe sociale ou ethnique, et surtout en matière de justice. L'autrice pointe du doigt tous les travers de notre monde actuel, tous ces rouages mal huilés et imbriqués qui l'empêchent de tourner rond avec un brio qui force l'admiration. Sans forcément prendre de parti et sans se permettre d'émettre un quelconque jugement, elle parvient à parfaitement nous dépeindre tels que nous sommes à l'heure où je vous rédige cette chronique, à savoir acculés, sans réel issue de secours vers laquelle se diriger et contraints pour le cas de beaucoup de minorités ou de marginaux isolés à faire des choix difficiles pour se faire enfin entendre. En clair, j'ai trouvé ce roman tout bonnement effrayant et je dirais même glaçant parce que ce qui y est décrit est tout ce qu'il y a de plus plausible et envisageable dans les années à venir. En réalité, le compte à rebours a déjà commencé. Certes, Florence Hinckel nous fait vivre tout cela comme si l'on avait les yeux rivés sur un palpitant film d'anticipation/thriller (par ailleurs, j'adorerais voir une adaptation de Ce qui fait battre nos c½urs sur grand ou petit écran - voilà, le message est passé !) mais le contenu de son roman est in fine palpable et assurément concevable. On patauge déjà dans la semoule, on s'y est jetés dedans pieds et poings liés. Ce livre nous fait juste ouvrir grand les mirettes à la manière d'un bon coup d'eau froide qu'on se balancerait à la figure et c'est aussi douloureux que particulièrement appréciable et salvateur. J'ai également adoré le fait que l'autrice nous invite vivement à faire travailler nos méninges et à se poser un tas de questions sur des thématiques qui nous touchent ou envers lesquelles on devrait se sentir directement concernés.

Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé les membres de notre quatuor principal de choc extrêmement attachants, charismatiques et courageux. J'ai su me retrouver en chacun d'entre d'eux, que ce soit en la détresse, l'abnégation et la passion naturelle pour la littérature classique de l'adorable Esteban ; en le cran, la détermination, la vulnérabilité à fleur de peau de la magnifique et ingénieuse Maria ; en l'assurance et le magnétisme énigmatique mais irrésistible de Noah ou encore en l'innocence, la douceur et le besoin irrépressible de vivre des expériences et de tout simplement ressentir profondément les choses de Leila. Les rapprochements entre les uns et les autres furent peut-être un peu trop précipités à mon goût mais au fur et à mesure que chacun de nos quatre protagonistes se dévoile, au cours d'une nuit qui semble interminable et parfaite pour laisser sortir toute sa rage et sa tristesse, on éprouve nous aussi comme ils l'ont ressenti toute leur jeune vie durant ce désir inassouvi et ardent d'agir, d'être l'acteur de sa propre vie, d'embrasser sa véritable nature et d'aller au-delà des interdits. C'est comme si nous avions vécu nous aussi jusqu'à présent en apnée, dans l'angoisse et la frustration la plus insoutenable, comme si nos c½urs battaient à l'unisson au rythme des leurs, et c'est là que le si joli titre du roman prend véritablement tout son sens d'après moi. Je dirais que cette intrigue résolument haletante et éprouvante que Florence Hinckel nous fait vivre, c'est comme un tambour qui réveillerait petit à petit, au fil des ahurissants événements qui se déroulent au cours du livre, la vie et l'humanité qui somnolent en nous. Voilà comment résumer au mieux ce livre sans rien vous en dire de trop compromettant avant la sortie officielle le 22 août - encore un peu de patience, vous verrez qu'elle sera dûment récompensée le Jour J !

Pour conclure, je dirais qu'une fois de plus, l'indéniable talent de Florence Hinckel pour nous raconter des histoires bouleversantes qui nous laissent sans voix se fait fortement ressentir. Cette dernière n'a plus rien à nous prouver en matière d'histoires extrêmement bien ficelées aux enjeux essentiels et traités en profondeur bien il faut et de personnages à fleur de peau, indubitablement inspirants qui nous émeuvent dans leur fragilité et nous éblouissent dans leur faiblesse qu'ils transforment au fil de l'histoire en véritable force. Qui plus est, ce n'est pas pour vous faire saliver et vivre une torture de tous les instants en attendant la sortie du livre, mais son dénouement final m'a TOTALEMENT prise de court. Très honnêtement, je m'imaginais tout sauf ça, et bizarrement (vous comprendrez le choix de cet adverbe en lisant ce roman), cela m'en a fait aimer le roman que d'autant plus. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus sadiques et injustes pour vous, mes chers visiteurs, j'achève cette chronique qui, je l'espère sincèrement, vous aura donné envie de vous procurer ce formidable (ce n'est probablement pas le meilleur adjectif pour le désigner au vu de tout ce que celui-ci nous fait endurer) roman et je remercie encore une fois les éditions Syros pour leur gentillesse et générosité ! En clair : un titre YA juste palpitant et inoubliable à lire absolument ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Ce qui fait battre nos coeurs, éditions Syros, Florence Hinckel, Littérature française, Young Adult, Science-fiction, adolescence, monde futuriste, greffes d'organes, organes artificiels, robotisation, nouvelles technologies, course-poursuite, prise d'otages, revendications, injustices sociales, politique, machinations, humanité, progrès, conservatisme, amitié, famille, courage, romance, désespoir, révolte, solidarité, limites du progrès, angoisse, mystère, compassion, suspens, différence, révélation, coup de coeur ♥
​ 10 | 28 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 07 août 2019 07:38

Modifié le vendredi 09 août 2019 04:33

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

• TITRE VO : Blood of a thousand stars.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.

/!\ Le résumé du tome 2 spoile le tome 1 ! Ne pas lire ce qui va suivre si vous souhaitez vous procurer ce dernier. /!\

Un seul choix : se rebeller ou se soumettre.

Un page-turner très accessible et captivant

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opéra :
luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite...

LA GUERRE GRONDE DANS LA GALAXIE.
Rhiannon, devenue impératrice, est confrontée à un dilemme : s'allier avec son ennemi Nero, l'assassin de ses parents, pour assurer la paix ; ou le dénoncer et risquer de perdre le trône. Elle ignore que ces décisions menacent de mettre en danger Alyosha et sa s½ur disparue, Kara, pris dans la révolte.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga qui n'a définitivement pas fait l'unanimité, j'ai nommé Le Trône des étoiles. En effet, j'ai vu passer beaucoup d'avis extrêmement mitigés et surtout négatifs sur la blogosphère à propos de cette duologie. Pour ma part, je remercie infiniment les éditions Nathan pour la traduction et la parution de ces deux tomes en France ainsi que pour me les avoir si gentiment envoyés car j'ai en toute honnêteté adoré cette aventure intergalactique jusqu'au bout. Cependant, et je vais m'épancher plus en détails à ce sujet au cours de ma chronique, je comprends tout à fait que beaucoup de personnes n'aient pas été convaincues par cette courte saga qui a fait office d'étoile filante dans ma vie de lectrice. Une comète particulièrement brillante de mon côté mais dont l'éclat s'est parfois retrouvé terni. Explications.

Avant de véritablement commencer ma chronique littéraire, je souhaitais juste émettre un commentaire sur la couverture de ce second tome. Contrairement à celle du premier, elle m'a beaucoup moins plu, tout simplement parce que je ne m'imaginais pas du tout les personnages qui y sont représentés, Kara et Alyosha, comme cela, en particulier Alyosha. Je pense que cela est dû au fait que j'ai eu le temps d'un premier tome entier pour me faire une idée suffisamment précise d'à quoi ces deux-là devaient ressembler selon moi. Malheureusement, l'illustration de ce livre-ci ne correspond pas vraiment au travail qui avait été réalisé par ma propre imagination. Autant la façon dont Rhiannon et Dahlen avaient été dessinés ne m'avait absolument pas gênée, étant même très proche de ma perception de ces deux protagonistes-ci, autant je n'ai pas adhéré au graphisme proposé pour notre autre duo phare. Rien de bien méchant cependant car mon imaginaire n'est pas du genre à se laisser entraver par la première image qu'il voit dans le cas présent. C'est là une question d'appréciation toute personnelle ; je ne vais donc pas m'appesantir plus avant là-dessus (en réalité, je l'ai déjà fait bien assez).

Comme je l'ai mentionné précédemment dans l'introduction, pas mal de choses qu'on pourrait qualifier de défauts m'ont semblé flagrantes dans ce second tome alors que ce n'était pas le cas avec son prédécesseur. Tout d'abord, j'ai trouvé l'intrigue de ce titre-ci, Rebelles, beaucoup trop saccadée et précipitée à mon goût. On a à peine le temps de prendre conscience que tel événement se déroulait qu'on passe déjà au suivant et à un autre point de vue. L'alternance entre différentes narrations ne m'a jamais dérangée, trouvant au contraire cette façon de procéder et de raconter l'histoire très enrichissante, et je ne dirais pas que c'est cela qui m'a le plus embêtée avec ce récit, loin de là. Non, ce qui m'a véritablement dérangée, c'est la vitesse à laquelle avançait l'intrigue, le fait qu'on ne prenne pas la peine de souffler un peu avant de se jeter de nouveau dans la gueule du loup. Cependant, il en aurait fallu bien plus pour totalement me perdre et me faire décrocher et je pense même que, de façon totalement contradictoire, c'est cette accélération des événements qui a fait que j'ai in fine autant accroché, incapable que j'étais de refermer le livre tant je ne l'avais pas terminé. Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à Rhoda Belleza que son intrigue traîne en longueurs. C'est même tout l'inverse car tout s'enchaîne de façon plutôt fluide et cohérente. Il n'y a tout simplement aucun temps mort. Mais justement, j'aurais aimé que l'autrice laisse plus de place à la contemplation et ait la patience de faire un arrêt sur image à certains grands moments forts de son récit, histoire de nous faire réellement ressentir leur importance et en ajouter en teneur émotionnelle. M'est avis que cela aurait permis d'affirmer le côté épique de l'intrigue et ainsi de mieux happer le lectorat. Personnellement, j'ai été conquise avec cette intrigue intergalactique dès le départ car je m'y connaissais déjà assez bien en matière de SF et parce que j'ai été séduite par le côté pêchu, très dynamique de la plume de l'autrice. Il y avait ce petit quelque chose qui a fait que je me suis sentie impliquée, que je me sentais concernée par les enjeux rencontrés au cours de l'intrigue, par les nombreuses épreuves que les personnages avaient à surmonter. Par ailleurs, Rhoda Belleza ne les épargne nullement dans ce tome deux, bien au contraire, ce qui a fait autant mon bonheur que mon malheur. Bonheur car l'intensité dramatique était à son comble et que, dans le contexte présent, cela suivait malheureusement l'implacable logique du récit, en solidifiant par ce fait sa crédibilité. Malheur parce que bien évidement, mon petit c½ur a fini en mille morceaux éparpillés dans l'infinité de l'univers et a saigné d'un rouge aussi chatoyant que celui de la « Rose de la galaxie ».

En parlant de cette dernière, avant d'ensuite aborder la question des autres personnages de cette grande aventure, je reste certainement sa plus fidèle partisane. Pourtant, en voyant le résumé de ce tome-ci, j'avais fortement peur que ma petite Rhi ne me déçoive et que j'en finisse dépitée. Force est de constater que j'ai bien fait de placer ma confiance en elle. Encore une fois, je peux tout à fait imaginer le fait que de nombreux lecteurs ne se soient pas attachés à elle, qui est pourtant l'une des héroïnes centrales de histoire, pour ne pas dire celle qui se retrouve au c½ur de tout. Tout au cours de cette duologie, Rhi a fait des erreurs monumentales qu'on pourrait qualifier d'impardonnables. Mais elle s'est toujours relevée et elle a fait du mieux qu'elle a pu. J'ai beaucoup aimé le fait que cette duologie dans son ensemble souligne autant les imperfections de notre humanité, ainsi que l'importance de savoir se mettre à la place d'autrui. Rhoda Belleza a aussi su donner la part belle aux femmes, en particulier dans ce second tome, et cela fait franchement du bien. On nous dépeint des femmes fortes, têtes brûlées parfois, mais surtout courageuses, qui ne se laissent pas abattre et qui sont pleines de ressources. Pour le coup, les deux figures principales masculines que sont Aly et Dahlen s'en sont retrouvées totalement éclipsées de mon point de vue et c'est assez dommage car je les aime énormément ces deux-là. Mais in fine, j'ai accepté que Rhi et Kara, qui m'a paru résolument plus sympathique dans ce tome-ci, soient celles qui se retrouvent dans la lumière car elles le méritent, et ce pour un nombre incalculable de raisons que vous découvrirez si vous vous lancez dans cette courte saga - et j'espère sincèrement que vous le ferez.

Dernier petit point que je souhaitais mettre en avant : la place que Rhoda Belleza accorde aux thèmes inextricablement liés ici de la manipulation des masses et de l'intelligence artificielle/nouvelles technologies. Si j'ai trouvé que l'intrigue allait un peu trop vite à mon goût, notamment au niveau des moments d'émotion que j'aurais voulu plus étirés dans le temps, plus marqués, tout ce qui entoure le principe du « réécriveur », instrument tout droit sorti de l'imagination de l'autrice, était en revanche parfaitement clair et bien expliqué à mon sens. Je ne vous dirai pas à quoi sert cette machine au nom tout à fait intriguant et adéquat au vu de sa fonction, mais cela fait véritablement peur et c'est aussi tout ce qu'il y a de plus crédible. De quoi ajouter à mon angoisse au cours de ma lecture donc. On sent aussi que Rhoda Belleza a tiré les bonnes leçons de notre Histoire avec la figure d'antagoniste qu'est Nero. Ce dernier n'a rien à envier à l'empereur romain qui lui a inspiré son nom et je l'ai trouvé tour à tour méprisable, effarant et également absolument captivant. Il est l'incarnation même du brainwashing et de l'ambition. Cependant, malgré le fait qu'il soit la cruauté et le sadisme faits homme, il possède une certaine part de lumière en lui, j'en suis persuadée. Rhoda Belleza l'a pour ainsi dire "élaboré" de façon à ce que l'on ressente un lien de connivence avec lui et à ce qu'il soit un méchant crédible et mémorable à nos yeux. À tout le moins, il le restera aux miens. En revanche, j'ai été plutôt déçue de sa background story. J'en attendais beaucoup plus et je regretterai toujours que ce potentiel gâché n'ait pas été exploité comme il méritait de l'être.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette duologie et de vous faire ainsi votre propre avis par vous-même. Je me rends compte qu'au cours de cette chronique, j'ai essayé de trouver de gros bémols à cette série livresque afin de rejoindre l'opinion générale alors qu'au fond, j'aurais juste aimé que l'autrice étoffe plus son intrigue, en particulier les instants tragiques et de fortes tensions, et développe le passif de ses personnages. Ce sont là les seuls petits points noir que je lui trouve. À ce niveau-là, je suis un peu restée sur ma fin mais je crois que cela prouve à quel point ces protagonistes me passionnent et me fascinent, d'où le fait que je veuille en savoir plus sur eux, et ça, c'est une bonne chose. Vous voyez, j'arrive même à extraire du positif de la seule chose qui a réussi à me frustrer et donc à me faire ressentir un sentiment mitigé. C'est dire à quel point j'aime cette saga et la défend ardemment ! Pour ma part, ma grande expédition dans les étoiles prend tristement fin mais il n'est pas trop tard pour vous pour embarquer dans le vaisseau de la plus torturée mais aussi de la plus courageuse des impératrices qui soit. De mon côté, si la mélancolie nostalgique commence déjà à me gagner à peine un peu plus d'une semaine après que j'eus fini ma lecture de cette folle histoire, elle a aussi un savant goût d'espoir. Merci Rhoda Belleza de nous avoir offert cette belle aventure aux confins de votre espace-temps ! J'ai vécu un fabuleux voyage, aussi épatant que chamboulant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Rhoda Belleza, service de presse, éditions Nathan, Littérature américaine, 2018, 2019, Science-fiction, YA, Young Adult, Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants, coup de coeur ♥
​ 3 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 29 mai 2019 07:10

Modifié le mercredi 29 mai 2019 12:56

FICHE LECTURE : Iskari - T1 : Asha, tueuse de dragons

FICHE LECTURE : Iskari - T1 : Asha, tueuse de dragons
• AUTRICE : Kristen Ciccarelli.
• ANNÉE : 2017 (ETATS-UNIS), 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Ado/YA.
• THÈMES : Héroïc fantasy, créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, honte, passé qui ne passe pas, tragédie, deuil, discrimination, asservissement, esclavage, humanité, remise en question, réflexion, révolte, soulèvement, alliance, guerre, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légende, courage, loyauté, dilemme, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, fierté, arrogance, amour de soi, tolérance, combats, fardeau, oppression, course contre la montre, défi, destin, féminisme...
• PAGES : 432.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Au royaume de Firgaard, les légendes sont interdites : elles sont dangereuses. Pourtant, le sort d'Asha, princesse solitaire, leur semble étroitement lié. Asha est une tueuse de dragons crainte par tout son peuple : elle est l'Iskari.

Farouche, vulnérable, Asha trace sa route au c½ur d'un univers dur et merveilleux. Intrigues politiques, suspense, passion, puissante mythologie et un soupçon d'humour : entre Game of Thrones et les contes des Mille et Une Nuits, une saga de fantasy aussi originale que captivante.

ஜ MON AVIS :

Petit disclaimer avant même de débuter cette chronique : par souci de ne pas vous gâter la lecture de ce roman, si vous avez l'intention de le lire bien sûr, j'ai volontairement omis de mentionner le titre original de ce tome dans la fiche technique, tout simplement car il s'agit selon moi d'un énorme spoil ! Donc évitez d'aller rechercher le titre VO de ce roman sur Internet ou ailleurs, c'est un conseil d'ami ! Par ailleurs, je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse d'avoir proposé un titre totalement différent en français, qui s'éloigne en effet radicalement de l'appellation originelle tout en collant parfaitement au contenu du roman. Je dis chapeau, bravo à eux pour cette ingénieuse proposition ! Sur ce, mon petit warning s'arrête ici. Je vous souhaite une excellente lecture de cette critique livresque !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga d'héroïc fantasy absolument incroyable, j'ai nommé Iskari. Je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi tout simplement sublime et si agréable au toucher. Qui plus est, ce livre sent délicieusement bon le neuf. D'habitude, je n'ai pas l'odorat particulièrement sensible mais je dois avouer que je suis très réceptive à l'odeur d'un livre, de vieux comme de neuf ! Quand j'ai appris qu'il était question d'inscrire la senteur des livres anciens au patrimoine mondial de l'humanité, j'en ai sauté de joie intérieurement ! Oui, renifler un ouvrage, littéralement sentir son histoire a un puissant impact sur notre psychique notamment, j'en suis persuadée. Ne partez pas trop vite, je ne suis pas folle ! Vous allez voir, malgré le fait que, chez les éditions Gallimard, ce sont les meilleurs selon moi en matière de qualité olfactive de leurs nouveautés (l'odeur de leurs pages neuves est un régal), ce livre-là dégage une aura digne des plus grandes légendes, une atmosphère de majestueuse bibliothèque remplie de parchemins anciens. Voyez comment j'arrive à faire le lien avec l'actuel projet de l'UNESCO ! Sans plus attendre, place à ma chronique qui va nous emmener dans des contrées lointaines, plus particulièrement au sein d'un royaume semblant être tout droit sorti du Moyen Age, à la rencontre de créatures tout bonnement somptueuses : les dragons.

Je suis sûre que la mention des dragons a fait battre votre c½ur plus fort mais, avant de véritablement commencer, d'entre dans le vif du sujet, je tenais juste à faire une sorte d'autre petit disclaimer concernant la couverture française de ce livre. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne remets absolument pas en question le magnifique travail réalisé par l'illustrateur pour cette édition française. Simplement, et ce n'est pas la première fois que je remarque ce problème avec les parutions On lit plus fort de chez Gallimard Jeunesse, je trouve qu'elle n'est pas tout à fait représentative de la tranche d'âge visée avec ce titre. Certes, il y a des couvertures, notamment chez Gallimard Jeunesse, qui font justement bien plus jeunesse que ça mais, si l'on compare avec la couverture anglophone (que je vous conseille chaudement d'aller découvrir APRES avoir lu ce livre - voire le premier disclaimer en tout début de chronique), on se dit alors que les deux illustrations n'ont franchement rien à voir, voire que ce n'est pas du tout le même livre. Cela s'explique par le fait qu'en voyant l'une ou l'autre des versions, on ne pense pas à la même cible éditoriale. Pour ma part, je préfère largement la couverture française car l'américaine n'est pas du tout représentative du personnage principal qu'est Asha, du moins au niveau de certains détails - elle ne porterait jamais de rouge à lèvres pailleté or par exemple, même pas en rêve. Cependant, cette dernière correspond déjà mieux au lectorat plus mature visé avec ce livre. Je ne remets absolument pas en question le fait avéré que les enfants savent comprendre des situations assez complexes et obscures et assimiler des informations généralement dures à avaler mais, dans le cas présent, je pense vraiment que la saga Iskari ne devrait pas être mise dans les mains d'enfants trop jeunes. Il ne faut pas que les parents ou les proches s'attendent à une jolie petite histoire d'amitié humains/dragons (même si le titre, c'est « Tueuse de dragons », je ne prend personne pour un imbécile, bien sûr) en achetant ou en offrant ce premier tome à leur ou à un bambin. C'est beaucoup plus compliqué et sombre que cela. Comme je vous le disais, il m'est déjà arrivé de lire des parutions de chez Gallimard Jeunesse dont la couverture n'était pas adéquate par rapport au contenu. Je pense notamment à L'île aux mensonges de Frances Hardinge (voir ma chronique ici) et à la duologie Les sorcières du clan du Nord (voir les chroniques ici et ici). À la rigueur, cela peut passer pour la couverture de L'île aux mensonges car elle rend bien l'atmosphère très pesante et sombre du roman avec cet entrelacs de branches noueuses et cette forêt mystérieuse. En revanche, pour Les sorcières du clan du Nord, l'histoire s'est révélée être bien plus dramatique, je dirais même tragique, que prévu alors que les couvertures me faisaient plutôt penser à quelque chose d'enfantin et d'innocent. Mea culpa. La collection On lit plus fort de chez Gallimard Jeunesse est adressée à des lecteurs généralement âgés de plus de 13 ans, ce qui est une bonne chose selon moi, mais ce n'est pas tout le monde qui le sait. Pour ma part, je suis bien renseignée car je suis habituée à lire les parutions de cette collection/initiative mais, pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les titres de chez Gallimard Jeunesse, cela n'est pas évident car les couvertures font penser à des récits écrits pour de plus jeunes lecteurs encore. J'ai souvent lu des commentaires sur le blog me disant avoir peur de lire tel ou tel livre de chez eux que je présentais de peur que cela soit trop jeunesse à leur goût. Eh bien, je le répète ici : détrompez-vous car vous pourriez être très surpris. In fine, mon petit avertissement s'est transformé en grand paragraphe mais je tenais à ce que cela soit clair : beaucoup de parutions Gallimard Jeunesse ont beaucoup plus de maturité et surtout recèlent de beaucoup plus de noirceur qu'il n'y paraît au premier abord. Fin de cette parenthèse.

Néanmoins, s'il y a bien une chose qui me fait autant aimer cette couverture française malgré le bémol que je viens juste de soulever, c'est le fait qu'elle s'accorde à merveille avec la teneur du récit. Dès que je l'ai vue, je savais d'ores et déjà que j'allais être immergée dans un univers de fantasy hors du temps et de l'espace, dans un monde qui allait exalter tous mes sens et capter toute mon attention, comme seules les légendes issues de la nuit des temps sont capables de le faire. Dans mon introduction, je sembler désigner la saga Iskari comme étant de la fantasy moyenâgeuse mais cela n'est pas tout à fait vrai. Il y a certes des codes repris du Moyen Âge dans ce récit mais il s'agit en réalité plutôt d'un mélange de plusieurs cultures et croyances à la fois occidentales et orientales. Il en résulte un univers extrêmement bien pensé, bien construit et c'est juste fascinant à lire et à découvrir au fur et à mesure des pages. L'autrice s'est servie des diverses influences qui lui viennent de son propre vécu et des autres écrivains de tous horizons qui gravitent autour d'elle à bon escient et cela donne une réelle consistance et crédibilité à cet incroyable univers né sous sa plume à mon sens. En lisant ce premier tome, j'avais comme l'impression de tourner les pages d'un livre sacré et de retenir mon souffle à chaque page ou presque. Kristen Ciccarelli possède un indéniable talent de conteuse. Les chapitres défilent, courts et à la mise en page aérée, le tome se dévore comme un rien et je me suis sentie le temps de cette lecture comme coupée du monde, embarquée dans une palpitante et angoissante course contre la montre (l'action s'étire sur moins d'une semaine) mais prenant tout de même le temps d'être subjuguée par chaque recoin de ce somptueux royaume qu'est Firgaard. L'autrice a en effet réussi à rendre chaque petit détail de son récit captivant et important pour la suite, c'était un véritable régal. D'ailleurs, si je ne devais choisir qu'un seul mot pour décrire ce roman, ce serait sans aucun doute "épique". Je m'explique : Kristen Ciccarelli a su mettre l'exacte dose d'intensité émotionnelle dans chacun des chapitres qui constituent ce livre, de façon à parvenir à nous faire vibrer tout du long. Pas un seul instant je n'ai rencontré de longueurs ou éprouvé de l'ennui. J'avais au contraire la sensation permanente de faire partie de cette aventure qui me dépassait, de me retrouver au c½ur de l'action, d'être concernée par ces enjeux cruciaux défendus par les divers personnages de cet univers pour assurer la paix de tout un monde, d'avoir mon rôle à jouer à ma façon. Certains moments-clés de l'intrigue m'ont même carrément donné des frissons. Je visualisais certaines scènes comme j'aurais regardé un film saisissant. Le temps me semblait alors comme suspendu et mon c½ur a loupé un battement plus d'une fois. J'ai en effet vécu de purs instants de grâce comme de véritables frayeurs.

Et si j'ai pu ressentir des émotions aussi fortes, c'est notamment dû aux personnages acteurs de ce récit. Ils en constituent d'ailleurs la véritable force selon moi. Ils ont tous une personnalité bien affirmée et ils sont tous profondément humains, notre héroïne en tête. En effet, Asha m'a immédiatement plu : c'est une jeune femme extrêmement badass mais aussi meurtrie et injustement marginalisée. La façon dont son histoire est liée à celle de son peuple et à leur ancienne foi, c'est juste époustouflant. J'en profite pour souligner que cette alternance entre narration linéaire et histoires de l'ancien temps qui nous sont contées en guise d'intercalaires/transition entre les différents chapitres ont rendu le récit véritablement vivant à mes yeux. Au fur et à mesure qu'on avance dans l'intrigue, tout se fait jour dans nos têtes grâce à ce fin stratagème qui relie le passé et le présent et qui permet de faire la lumière sur les événements se déroulant dans ce récit. Et puis, ces moments de "pause" créaient aussi une atmosphère indescriptible, absolument magique : celle d'être assis autour d'un bon feu de camp qui nous réchauffe le c½ur grâce à sa chaleur mais en mille fois mieux. Ça ne s'explique pas, ça se vit. Cela sonne très cliché dit comme ça mais je vous assure que c'est véridique. Pour en revenir à Asha, cette princesse pas comme les autres m'a tout simplement bluffée. Son évolution est juste superbe tout en restant cohérente avec ses convictions premières. Je tiens également à préciser que les autres personnages féminins ne sont pas en reste : entre Safire qui botte les derrières des méchants machos et au passif tragique et la majestueuse Roa à la volonté inébranlable, à la parole de velours et à la poigne de fer, j'ai été servie. Ces deux figures féminines m'ont elles aussi séduites, même si elles sont totalement dans l'ombre d'Asha la grandiose dans ce tome. J'aimerais tellement en savoir plus sur elles ! Je croise les doigts pour que le tome deux leur donne la place qu'elles méritent ! Je souhaiterais également revoir Dax, le frère si généreux et honorable d'Asha. Son maître mot, c'est la justice et je n'ai pu que m'identifier à lui d'une certaine manière. Nous regardons dans la même direction : notre vision d'un avenir meilleur est la même et nos personnalités sont tout à fait compatibles, pour ne pas dire identiques. Et cela fait tellement plaisir de constater ici qu'être la gentillesse incarnée n'est pas forcément synonyme de "mou du genou" ! Merci Kristen Ciccarelli, vraiment, merci infiniment ! Certes, les jeunes femmes au c½ur plus endurci de ce récit savent se montrer fortes et être de véritables piliers pour Dax l'héritier, il n'empêche qu'il se débrouille bien par lui-même aussi, notre petit prince ! Il fait ce qui lui semble juste et sait habilement combiner la douceur et la fermeté et je l'adore pour cela. Pour ce qui est du personnage principal masculin, à savoir Torwin, je ne le considère pas comme un book boyfriend potentiel. J'aurais pu car il a toutes les qualités requises mais, pour une fois, j'ai décidé de ne pas montrer égoïste et de le laisser à la Asha de ses rêves. Quelle personne magnanime je fais ! Et ne me regardez pas avec de gros yeux derrière votre écran, ceci n'est pas un spoil, on le devine dès que ces deux-là se retrouvent dans la même pièce pour la première fois ! Je n'ai rien de plus à ajouter car l'alchimie entre eux est tout simplement parfaite et bouleversante et j'aime Torwin du plus profond de mon petit c½ur. Fin de la discussion. Je vous avouerais que même les personnages les plus détestables m'ont donné envie de sincèrement les aimer et de les comprendre. Quand j'affirme cela, je pense avant tout à Jarek, un être ignoble dont j'ai pourtant tout de suite retenu le nom contrairement à celui de Torwin que j'ai dû aller rechercher plusieurs fois dans le livre pour bien m'en souvenir ! Le monde est cruel, que voulez-vous. Le personnage de Jarek m'a autant fascinée qu'horrifiée. J'étais à la fois impatiente de recroiser sa route à chaque page que je tournais et terrifiée à la simple idée de tomber nez à nez avec lui. Il faut dire que Jarek est particulièrement imposant et intimidant, on ne peut détacher ses yeux de lui - enfin, façon de parler. Mis à part le fait que ce violent protagoniste apporte au récit toute son électricité et ses grands instants de tension, sa présence a également permis l'existence d'un triangle amoureux tout ce qu'il a de plus singulier. Je sais que, normalement, un triangle amoureux, c'est quand une fille aime deux garçons différents par exemple dans le cas présent. Ici, seule la réciproque, deux garçons qui aiment la même fille, se vérifie. J'ai cependant trouvé la relation existant entre Jarek et Asha très intéressante à analyser. Elle révèle bien des travers de notre société actuelle, notamment en matière de sexisme. Je m'en arrêterai là pour ce qui est des personnages afin de ne pas trop vous en révéler. Vous remarquerez que j'ai été totalement emballée par ce critère crucial de ce livre ! En effet, de bons personnages sont nécessaires à une bonne histoire et, à ce niveau-là, Asha, tueuse de dragons mérite amplement de voir sa case cochée ! Je terminerai juste sur ce point en vous avertissant de garder l'½il ouvert. Les apparences peuvent être trompeuses et certains personnages vous surprendront dans le mauvais sens du terme au cours du récit... En clair, restez sur vos gardes.

Je vous vois venir, vous allez me dire : « Tu nous as promis des dragons, où sont les dragons ?! » Patience, patience, je gardais le meilleur pour la fin. On ne pose pas tout de suite la cerise sur le gâteau comme ça ! Et puis honnêtement, qu'est-ce que je peux vous dire sur eux ? J'imagine que vous êtes tous conscients d'à quel point les dragons sont des créatures absolument merveilleuses et époustouflantes, je n'ai pas besoin de vous l'apprendre, je pense. Pour ma part, depuis que j'ai vu Peter et Elliott le dragon enfant, ces êtres légendaires parviennent à me mettre des étoiles plein les yeux à chaque fois. Ici, on ne déroge pas à la règle. J'ai ressenti un grand lien de connivence avec les deux dragons de ce récit, j'ai volé avec eux dans les airs, j'ai tissé des liens de plus en plus forts avec eux. J'ai eu le c½ur en mille morceaux pour eux aussi. Je les ai trouvés tous les deux tout simplement bouleversants. D'un côté, nous avons le jeune Shadow, maladroit, absolument adorable, très drôle aussi et de l'autre, nous avons le majestueux, le splendide Kozu au c½ur esseulé dont le destin m'a vraiment chamboulée. Pour ceux qui aiment la saga d'animation Dragons, vous retrouverez certainement des similitudes et vous sentirez votre c½ur fondre face à ces deux beaux dragons qui n'ont rien à envier à notre Krokmou d'amour.

Je pense néanmoins que ma plus agréable surprise ne fut pas les dragons, même si les dragons, c'est BAE bien évidemment, mais le véritable thème de ce tome, à savoir l'acceptation de soi. Je ne m'attendais pas à ce qu'un message aussi fort de tolérance et d'amour de soi soit véhiculé dans ce récit et je me suis ainsi prise une vraie claque dans la figure. L'autrice cochait déjà toutes les bonnes cases avec un univers éblouissant, des personnages à la psychologie extrêmement bien travaillée, une écriture vivace et très agréable à lire, une intrigue qui tient définitivement la route et un suspense insoutenable entre autres choses. Mais alors là, le fait qu'elle défende de telles valeurs, le courage, la persévérance, la solidarité envers sa famille et les opprimés, la liberté ainsi que la beauté de l'humanité et notre lien incassable, malgré ce que l'on peut penser, avec la nature et nos traditions avec beaucoup de subtilité et de justesse, ça a été l'apothéose pour moi. À mes yeux, Kristen Ciccarelli a eu tout bon. Je n'ai franchement rien à redire. Enfin, si, j'ajouterais juste ceci : merci à elle d'être aussi bienveillante, ouverte d'esprit, passionnée et de nous redonner ainsi espoir à travers ce récit décidément pas comme les autres, même s'il semble seulement respecter scrupuleusement tous les codes de la fantasy dite "classique" de prime abord. Je ne souhaite pas vous faire avoir des attentes trop hautes par rapport à ce livre car je sais que certains lecteurs le trouveront trop basique ou imparfait, et je peux tout à fait le concevoir. Pour ma part, j'ai trouvé que l'autrice avait intelligemment utilisé le modèle-type de la fantasy traditionnelle tout en lui insufflant un souffle de vie qui lui est propre, son grain de sel personnel qui fait que cette recette bien connue a désormais une saveur nouvelle grâce à elle. Mais ce n'est là que mon humble opinion.

Pour conclure, je n'ai qu'une chose à vous dire : courrez acheter ce livre si vous en avez l'opportunité ! J'ai en effet été totalement charmée par ce roman de fantasy. Selon moi, Kristen Ciccarelli a vu tout juste, malgré certains petits défauts que je n'ai pas relevé dans cette chronique, tout simplement parce que je suis parvenue à passer outre et à me délecter de toutes les sombres et poignantes histoires et péripéties que l'autrice avait à nous proposer ! Je suis désormais impatiente de me jeter sur le tome deux même si je ne sais absolument pas à quoi m'attendre, étant donné que ce premier tome a une fin suffisamment fermée pour se suffire à lui-même et donc pour que l'on s'en arrête là. Vous l'aurez compris, Kristen Ciccarelli aura réussi à me surprendre jusqu'au bout et cela prouve suffisamment son grand talent d'écrivain à mon sens. Sa plume très sincère et minutieuse n'aura eu de cesse de me subjuguer et de me prendre par la main pour me faire vivre des moments d'une intensité rare digne d'un film épique. D'ailleurs, je veux à tout prix, j'exige même, que Netflix ou un quelconque autre producteur de télévision/cinéma achète les droits de cette série livresque afin de réaliser une adaptation à la hauteur de ce petit bijou ! Ce serait un rêve qui deviendrait réalité si cela se faisait véritablement ! Mais, tout en étant dans l'expectative de cette annonce qui serait tout bonnement miraculeuse, il me tarde surtout de découvrir ce fameux tome deux vis-à-vis duquel je suis toujours dans le flou total. Qu'est-ce qui va bien pouvoir nous tomber dessus après tout ce que Kristen Ciccarelli vient de nous faire vivre ? Réponse au prochain épisode. En tout cas, j'ai pleinement confiance en cette toute jeune (en terme de nombre de parutions) autrice qui est d'ores et déjà une valeur sûre à mes yeux. Ça, c'est dit ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Kristen Ciccarelli, Iskari, Asha tueuse de dragons, 2017, 2019, Roman ado, Young Adult, Littérature américaine, Créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, honte, passé qui ne passe pas, tragédie, deuil, discrimination, asservissement, esclavage, humanité, remise en question, réflexion, révolte, soulèvement, alliance, guerre, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légende, courage, loyauté, dilemme, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, fierté, arrogance, amour de soi, tolérance, combats, fardeau, oppression, course contre la montre, défi, destin, féminisme, Héroïc-Fantasy, Coup de foudre ♥
​ 11 | 27 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 21 mai 2019 12:25

Modifié le jeudi 12 mars 2020 16:58

FICHE LECTURE : La Planète des 7 Dormants

FICHE LECTURE : La Planète des 7 Dormants

• AUTEUR : Gaël Aymon.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Science-fiction, voyage spatial, expédition inter-stellaire, astronautes, aventuriers, techniciens, science, espace, choc des civilisations, découverte, naufrage/crash, accident, croyances, religion, traditions, us et coutumes, manipulation, autorité, commandement, brimades, soulèvement, espoir, combativité, affrontement, tensions, rage, révolte, royauté, hiérarchie sociale, connaissances, intelligence, passé, histoire, révélation, contrôle, oppression, romance, amour, alchimie, âme s½ur, trahison, colonies, idoles, divinités, marginaux, survie, mutinerie, alliance, entraide, drame, deuil, fatalité, environnement...
• PAGES : 270.

Pour réparer leur vaisseau endommagé, des explorateurs spatiaux atterrissent en catastrophe sur une planète inconnue. La découverte de ruines d'une civilisation disparue ravive l'espoir de la capitaine : cette
nouvelle planète pourrait-elle être habitable ? Mais une partie de l'équipage est prête à tout pour repartir au plus vite, malgré l'état du vaisseau...
La rencontre soudaine avec un peuple primitif qui les prend pour des dieux, les Sept Dormants, les place devant un choix crucial : jouer les usurpateurs ou détromper ceux qui les accueillent ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman de science-fiction jeunesse du moins supposé l'être, même si je le classerais personnellement dans la catégorie des YA, La Planète des 7 Dormants. Je dois bien reconnaître que j'ai repoussé la rédaction de cette critique littéraire pendant des mois. La raison ? Vous n'allez pas me croire, mais je n'ai pas aimé ce livre. Si, c'est possible. C'est très rare que je n'aime pas l'une de mes lectures et, généralement, quand c'est le cas, j'arrive quand même à trouver des qualités au livre en question. Rassurez-vous, La Planète des 7 Dormants n'a pas su trouver grâce à mes yeux mais il avait tout de même du potentiel. Ce qui me désespère d'autant plus à son propos... Je remercie néanmoins les éditions Nathan pour ce magnifique envoi. En effet, si l'objet-livre a été superbement travaillée avec notamment cette couverture qui vendait clairement du rêve à la grande amatrice de space opera que je suis, le contenu, en revanche, ne m'a franchement pas convaincue...

Par où commencer ? Difficile de me décider... L'intrigue me semblait prometteuse, assez classique mais cependant efficace en temps normal : un groupe d'astronautes venant d'une planète dont je suis incapable de me rappeler le nom débarque sur ce qui était feu notre Terre et découvrent avec stupeur qu'elle est habitable et habitée. Alors que l'équipe se retrouve séparée, sept d'entre eux vont se faire passer pour les sept dieux représentés par les sept dormants ayant subsisté de l'ancien temps, d'où le titre (quelle logique !). D'habitude, j'aime ces histoires qui nous entraînent aux confins d'une galaxie qui plus est pétrie de tensions et menacée de guerre ou d'extinction. D'autant plus qu'ici, notre planète bleue a été ravagée et qu'il n'en subsiste presque rien. Il y avait là véritablement matière à faire, notamment en terme de message écologique parlant. Mais in fine, chaque idée que propose l'auteur retombe à plat tel un soufflé et mon enthousiasme initial a fini par faire de même.

Pourtant, et c'est là probablement le seul point positif que je retiens du livre, l'auteur avait de l'imagination à revendre et une belle idéologie à défendre, cela se sentait. C'était d'ailleurs la première fois que je rencontrais sa plume et cette dernière a su me séduire, contrairement à ce qui en a jailli. En effet, l'écriture de Gaël Aymon est fluide, elle est parvenue à me transporter malgré le vide intersidéral de l'intrigue et ça, c'est déjà un bel exploit pour un livre qui ne m'a pas du tout marquée. Je suis désolée de me montrer aussi dure mais c'est ainsi. Pour tout vous avouer, j'appréhendais ma lecture avant même de la commencer. Je me demandais comment l'auteur allait parvenir à développer son univers en un si petit nombre de pages, surtout que, pour ce qui est des littératures de l'imaginaire, cela prend beaucoup de temps d'immerger le lecteur dans un univers pratiquement crée de A à Z et de lui en faire comprendre tous les tenants et aboutissants, de l'étoffer et de le rendre suffisamment crédible et vraisemblable. In fine, mes craintes se sont confirmées car, selon moi, il aurait bien fallu le double de pages ou alors un tome deux pour que l'univers, les personnages et les rebondissements qui surviennent puissent être véritablement bien construits et percutants. Pour un livre qui se veut jeunesse/YA (la cible éditoriale n'est pas véritablement précisée et ce n'est pas plus mal, tout un chacun pouvant ainsi s'essayer à la lecture de ce livre) et donc suffisamment accessible, force est de constater que l'intrigue qu'il nous propose est tout simplement déroutante. Même pour l'habituée de la sci-fi que je suis, j'ai trouvé que la trame de La Planète des 7 Dormants était très confuse. Je ne parvenais plus à m'y retrouver entre la multitude de personnages, les diverses planètes et les sauts entre événements passés et présents. Pourtant, généralement, j'aime quand je me fais balader par le livre, autant dans le temps que dans l'espace, ainsi qu'avec les changements de points de vue. Justement, j'apprécie particulièrement quand un ouvrage sort des sentiers rebattus, quand il brise les codes et ne se contente pas de nous délivrer une simple narration linéaire. Mais ici, c'est résolument ce que Gaël Aymon aurait dû faire car, à vouloir trop en mettre, trop de personnages, trop de révélations, trop d'informations, trop de comportements différents, dans le but de tout caser et ce en un peu moins de trois cent pages, on finit par décrocher. Pour ma part, j'ai tenu jusqu'au bout car je souhaitais voir où cela allait me mener mais, honnêtement, j'ai réussi à trouver le temps long avec un petit livre (oui, pour moi, moins de trois cent pages, surtout pour de la SF, c'est un petit livre) aussi peu épais que celui-là. Une rareté qu'il fallait souligner.

Cependant, malgré le fait que ce roman et surtout ses protagonistes m'ont profondément agacée, je suis parvenue à discerner les petites perles de grande intelligence cachées dans tout ce gloubi-boulga. Elles étaient disséminées dans un tel chaos que leur éclat de lumière s'en est retrouvé sérieusement affaibli mais elles sont néanmoins bien là. J'ai par exemple été très touchée par la réflexion émise par l'auteur sur le pouvoir prodigieux de la connaissance face à l'ignorance monstrueuse des hommes qui a mené ceux de ce livre à la catastrophe, mais elle est si fugace, passant telle une étoile filante, que je me suis alors demandée si je ne l'avais pas rêvée. La Planète des 7 Dormants m'a sérieusement donné l'impression d'être un concentré d'occasions manquées.

Et parmi ces nombreuses opportunités à côté desquelles l'auteur est passé, j'y inclus également les personnages sortis de son imagination. Vous avez sûrement dû remarquer que je n'avais pas parlé plus en détails en ces derniers pour l'instant. La raison à cela est que je n'en ai retenu aucun qui soit marquant. Pour être tout à fait franche avec vous, même quand j'étais en pleine lecture de La Planète des 7 Dormants l'été dernier, j'étais obligée de me répéter constamment les prénoms de chacun afin de les garder en mémoire. Il m'arrivait en effet fréquemment de confondre un protagoniste avec un autre ou de devoir retourner en arrière pour me souvenir du nom d'un tel ou d'un tel. Moi qui me vante souvent d'avoir une excellente mémoire, ma vanité en a pris un coup. Et puis, désormais, vous allez certainement me dire que, presque un an après cette pénible lecture, il est normal de ne pas se rappeler des appellations de chacun de ses protagonistes mais, généralement, j'arrive à extraire de telles informations de ma mémoire même des mois après car je tisse des liens avec chaque personnage que je croise au cours de mes péripéties livresques, même avec ceux qui sont les plus détestables. Le problème avec les personnages de ce livre, ce n'est pas qu'ils sont haïssables ou de vraies têtes à claque, c'est juste que... ils sont totalement inintéressants. On apprend bien des bribes d'histoire du passif mouvementé de chacun, mais cela n'a guère été suffisant pour attiser ma curiosité, et j'ai trouvé que leur personnalité respective n'était absolument pas marquée. On aurait dit des personnages-types qu'on pourrait retrouver dans n'importe quel autre roman du même genre, sans aucune consistance ou valeur ajoutée. Je sais, cela sonne très marketing mais après tout, un livre doit se vendre, être attractif, vanter ses arguments. Ici, j'avais l'impression d'avoir affaire à des personnages en carton pâte, qui expriment de temps à autre un semblant de sentiment histoire de nous montrer qu'ils existent, qu'ils ressentent des choses mais sans véritablement parvenir à nous convaincre de la force de leurs convictions, sans réussir à affirmer qui ils sont vraiment et surtout pas assez attachants pour que l'on puisse s'émouvoir de leur destin et notamment de la mort de certains d'entre eux. Ainsi, l'on se retrouve face à un simulacre de héros qui essaye de briser ses chaînes et de se détacher de son passé d'esclave issu d'une population opprimée, une commandante téméraire avec une équipe de bras cassés, une autre figure féminine qui m'a rappelé Kida de l'Atlantide (d'ailleurs, cette intrigue de colonisateurs qui découvre une sorte de terre promise reléguée aux oubliettes en tant que légende m'a fait penser à cela) mais en beaucooooooup moins bien, des astronautes qui piquent leur colère sans que l'on sache vraiment pourquoi et un roi manipulateur et un peuple sous le joug de traditions rétrogrades et trop sévères qui se fait complètement laver le cerveau entre autres. S'ajoute à cela les relations entre des membres de l'équipe d'exploration et les natifs de la planète des sept dormants qui se nouent beaucoup trop vite pour que cela puisse véritablement nous toucher et éveiller notre intérêt. Je pense qu'encore une fois, cela est dû au nombre très restreint de pages, à ce cruel manque de développement de l'intrigue et de tout ce qui la constitue. En toute honnêteté, j'admets qu'il n'y avait pas que du mauvais dans tout ce à quoi Gaël Aymon a donné naissance. Il y avait la possibilité d'extrapoler sur les thèmes de la manipulation des masses, de la colonisation, de la suprématie reliée à la question de l'ethnicité, ce qui nous amène ensuite à nous interroger sur la xénophobie, sur le poids des croyances religieuses et leurs dérives... L'auteur avait un véritable trésor entre les mains et, à la façon dont il a d'écrire, on remarque qu'il en a conscience. Et pourtant, il a réussi à manquer sa cible à chaque fois.

C'est du moins ma façon de voir les choses et c'est ainsi que je conclurai cette chronique, qui s'est révélée être de mon côté tout aussi laborieuse à écrire que l'a été ma lecture de ce livre. Très sincèrement, je ne vous recommande pas ce roman. Que vous soyez amateurs ou non de space opera, ou que vous souhaitiez simplement vous initier à ce genre très complexe et particulier, avec ce livre, vous seriez certainement déçus. Après, vous connaissez l'adage : on n'est jamais mieux servis que par soi-même et il est important de se forger sa propre opinion des choses. Tentez cette aventure spatiale si elle vous fait réellement envie. Pour ma part, je suis résolument restée sur ma faim et la seule chose qui me rende heureuse de posséder tout de même ce roman, c'est sa sublime couverture aux effets et à la calligraphie argentés qui me met aujourd'hui encore des étoiles plein les yeux. Ou quand le proverbe "Don't judge a book by its cover" se révèle être vrai mais dans le mauvais sens du terme... ★★★★★

Nanette ♥

« La foi, ce n'est pas croire aveuglément en des symboles et des légendes, mais savoir qu'en dépit et au-delà de tout cela, demeure une vérité que rien ne pourra abîmer. Ni la vanité des hommes, ni les faux prophètes, ni les prêtres impies. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, La planète des 7 dormants, 2018, Littérature française, Gaël Aymon, Young Adult, Science-fiction, voyage spatial, expédition inter-stellaire, astronautes, aventuriers, techniciens, science, espace, choc des civilisations, découverte, naufrage/crash, accident, croyances, religion, traditions, us et coutumes, manipulation, autorité, commandement, brimades, soulèvement, espoir, combativité, affrontement, tensions, rage, révolte, royauté, hiérarchie sociale, connaissances, intelligence, passé, histoire, révélation, contrôle, oppression, romance, amour, alchimie, âme s½ur, trahison, colonies, idoles, divinités, marginaux, survie, mutinerie, alliance, entraide, drame, deuil, fatalité, environnement, Lecture passable/mauvaise lecture
​ 8 | 29 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 16 mai 2019 09:23

Modifié le vendredi 17 mai 2019 10:20

  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile