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3 articles taggés Drame familial

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FICHE LECTURE : Bâton de réglisse

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse

HORREUR | 2017 | VALERIAN MACRABBIT | DRAME FAMILIAL, VIETNAM, FRANCE, FRATERNITE, HARCELEMENT, SOUFFRANCE, NOIRCEUR, SECRET INAVOUABLE, SEXUALITE, VIOL, VIOLENCE, MALTRAITANCE, MORT, TRAUMATISME, OUBLI...

➜ Dans l'atmosphère feutrée d'une maison vietnamienne, quatre enfants font un jour une découverte macabre qui bouleverse leur équilibre familial et fait basculer leur quotidien dans l'horreur. Un lourd secret est sur le point d'être révélé, un secret qui, sous le masque de raffinement et d'impassibilité des personnages, consume lentement chacun des membres de la famille Thi Lê. Entre conte et thriller, ce roman librement inspiré d'Alice au pays des merveilles file les thèmes de la monstruosité et de la perte de l'innocence.

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Encore une fois, j'ai pu découvrir ce titre grâce à la merveilleuse, la sublime, la magnifique, mon ananas adoré, Pauline de Pinupapple & Books (que ferait ma PAL sans toi, je me le demande). Et ça a donné lieu à un nouveau service de presse avec une maison d'édition qui m'était inconnue, champagne ! Je remercie d'ailleurs chaleureusement Gope éditions de m'avoir accordé leur confiance avec entrain et bienveillance pour cet envoi, cela m'a fait grandement plaisir. Cette maison indépendante a pour mission de vous faire découvrir ou redécouvrir des états asiatiques tels que la Thaïlande, Hong Kong,_le Cambodge ou encore l'Indonésie et la Malaisie. Cela ne pouvait que me plaire, d'autant plus que leur recherche d'une symbiose entre culture orientale et occidentale afin d'étendre les diverses connaissances et expériences de vie des auteurs de tous types d'ouvrages chez eux aux lecteurs fait également partie de leur vocation. L'atmosphère qui se dégage d'une telle imprégnation et ce que je pouvais en apprendre, ce concept m'a vraiment séduite et j'étais donc prête à m'embarquer dans cet Alice au pays des merveilles horrifique à la sauce vietnamienne. Evasion garantie dans un monde très sombre, glauque.

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Notamment dans une maison où vous aurez constamment l'impression d'étouffer. Evasion donc dans les odeurs de la cuisine traditionnelle du nuoc mam, qui fait la renommée de l'entreprise familiale des Thi Lê, dans leur culture profonde, mais enfermement physique et surtout psychologique. Ce roman m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page, il m'a perturbée, envoûtée, m'a fait hérisser les poils d'effroi aussi. En clair, il ne m'a pas laissée indemne. Et, pour un premier roman, j'applaudis cette confusion parfaitement maîtrisée dans laquelle Valérian MacRabbit laisse le lecteur sur le paillasson de son livre (ou plutôt de la chambre d'hôpital). Aussi la description parfaite du macabre et de l'inimaginable, l'oscillation entre le thriller haletant et le conte qui prend des allures d'épouvante, est saisissante.

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Cette hybridité nous déroute mais le mariage est réussi jusqu'à la dernière ligne. On suit donc l'histoire de la famille Thi Lê, qui semble bien sous tous les rapports et à envier si l'on admire depuis suffisamment longtemps leur maison proprette d'apparence. Mais, mais, mais... C'était sans oublier le sous-sol qui se cache au bout du jardin, symbole d'innocence et de parenthèses, de bulles de bonheur familial trop court. Et son cinquième niveau interdit d'accès, jusqu'à ce que... Un événement va bouleverser le calme apparent du quotidien des Thi Lê et mener à une explosion des tensions sous-jacentes...

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Et cela de manière effroyable. Ames sensibles s'abstenir. Pas étonnant que Franceline, la cadette de la fratrie, est enfoui ce traumatisme au plus profond d'elle-même... A tel point qu'elle l'a purement obstrué. Cependant, sa vie en tant d'adulte est loin d'être épanouissante et libératrice, tant les réminiscences de l'enfance la hantent encore et sont comme un terrier sans fin dans lequel elle s'engouffre, dans les méandres de son âme et de son esprit de petite fille franco-vietnamienne tourmenté. Le roman va ainsi faire des bons habiles dans le passé, un va-et-vient constant avec le présent, grâce à une voix digne du susurrement pernicieux du Cheshire Cat.

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Elle va inciter Franceline à se rappeler du moindre détail de sa jeunesse emprisonnée dans une maison qui pue la friture de poisson, sur une île fictive au large de la Bretagne. Sinon, si vous connaissez Askalie, faites moi signe hein... Cette petite île qui possède tous les vices à chaque coin de rue représente l'isolement des quatre enfants d'un monde déjà injuste, moche, discriminant, et la cruauté des jeunes de leur âge ou leur stupidité, leur perversité en rajoute une couche et les enferme dans leur malheur. Un conseil : ne faites SURTOUT pas comme moi. Ou alors si, justement. J'ai lu Un fils parfait juste avant et je me suis rendue compte que les deux traitaient des mêmes thèmes.

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Je vous mets le warning : si Mathieu Ménégaux encre le viol incestueux dans un univers réaliste et judiciaire, Valérian MacRabbit, quant à lui, va utiliser des détours oniriques, des métaphores effrayantes, et in fine, c'est lui qui va nous offrir un viol d'une abomination visuelle et sensorielle insoutenable. L'un s'intéresse à la victime bafouée dans ses droits, l'autre au crime digne des pires cauchemars de l'inconscient et aux séquelles que cela laisse à une famille d'ores et déjà brisée, morcelée, à l'environnement malsain et suffocant. En tout cas, les deux ont réussi à chambouler mes sentiments vis-à-vis de la nature humaine, et pour MacRabbit, une nuance s'ajoute avec un bouleversement de mon imaginaire et de la notion de "monstre". Je ne verrais plus jamais les créatures du pays des merveilles de la même façon.

« La petite fille n'avait pas peur des insectes et du noir, mais elle avait peur de la Mygale dont son frère lui avait parlé... »

« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » (Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l'Education)

Sources : couverture et quatrième de couverture (Gope éditions), We♥it.

FICHE LECTURE : Bâton de réglisse
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Gope éditions, baton de reglisse, Drame familial, Valérian MacRabbit
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#Posté le vendredi 28 juillet 2017 05:31

Modifié le mercredi 27 septembre 2017 14:39

FICHE LECTURE : Un fils parfait

FICHE LECTURE : Un fils parfait

CONTEMPORAIN | 2017 | MATHIEU MENEGAUX | VIOL, INCESTE, JUSTICE,_CRIME, DRAME FAMILIAL, COMBAT, PÈRE ABUSIF, APPARENCES, VÉRITÉ, TRAUMATISME, RÉMINISCENCES, FAMILLE DECHIREE, SECRET...

➜ Maxime a tout réussi : de brillantes études, une carrière fulgurante, il est un mari aimant et un père attentionné. Un fils parfait. Un homme au-dessus de tout soupçon. Si bien que, lorsque sa fille, Claire, dénonce ses agissements à sa mère en la suppliant de la protéger, Daphné tarde à la croire. L'amour qu'elle porte à Maxime la conduit à refuser l'évidence pour préserver sa vie et son confort.
Pourtant les soupçons se confirment, le doute se dissipe et les faits vont pousser Daphné à réagir. Mais il est trop tard. Maxime, fort de cette façade d'homme irréprochable, a manipulé la police et la justice afin de les retourner contre la mère de ses enfants.
Daphné livre sa version de l'histoire à sa belle-mère. Elle reprend les éléments un par un, depuis les débuts amoureux avec Maxime, jusqu'à la confrontation sans merci.
Jusqu'où une mère doit-elle aller pour protéger ses filles et faire valoir ses droits, lorsque personne n'accepte de la croire ? Quelles épreuves Daphné va-t-elle devoir traverser pour récupérer Claire et Lucie ?
Inspiré d'une situation réelle, ce roman intense et poignant de la première page au rebondissement final est servi par un style tendu et précis.

FICHE LECTURE : Un fils parfait
Sans la merveilleuse Pauline de la chaîne Booktube Pinupapple & Books, je n'aurais jamais découvert ce roman ni cet auteur incroyable qu'est Mathieu Ménégaux donc déjà, je dis merci Pauline, t'assures ! ♥ Et deuxièmement, je me dois de remercier les éditions Grasset qui, après m'avoir donné ma chance avec la sublime et enrichissante lecture de La tresse, m'ont accordé un second service de presse avec le titre intriguant qu'est Un fils parfait. Ce roman, malgré son sujet très tabou et dur à digérer, à savoir le viol + l'inceste + la pédophilie (sympa, le combo), je m'y suis plongée la tête la première, à corps perdu. Cela m'a permis de me rendre compte de mon ignorance concernant le quotidien des personnes victimes et surtout, comment leur entourage et particulièrement la justice fait fi de leur situation : en pratiquant la négligence totale. A mes yeux d'individu sensible à la souffrance d'autrui, il me semblait évident que les membres les plus faibles de notre société, qui subissent des abus de toutes sortes, sont défendus face à leurs agresseurs, qui ont un comportement inhumain et digne du Malin. Eh bien, pauvre jeune fille naïve que j'étais, je me trompais lourdement et Mathieu Ménégaux m'a ouvert les yeux.

FICHE LECTURE : Un fils parfait
Certes, ce roman est fictif ; il n'empêche qu'il est basé sur des faits réels qui sont survenus dans l'entourage proche de Mathieu Ménégaux. Dans ma propre famille, de tels événements se sont produits et, rien que d'y penser, j'ai envie de vomir, j'ai honte et je me demande comment on peut survivre à ça, et pourtant... Et pourtant, il est si facile de détourner les yeux de l'horreur, passée ou présente... Daphné,_la femme qui nous livre son expérience révoltante de la lutte pour éloigner ses filles loin de leur dangereux père, confesse elle même avoir eu l'horrible tentation de ne pas croire aux dires de sa fille aînée afin de pas brusquer son quotidien parfait de maman working girl qui conjugue vie professionnelle active et mouvementée et vie de famille paisible grâce au soutien et à l'appui indispensable de son mari, qui va en abuser sans vergogne, tout comme il a abusé de sa propre progéniture, sous prétexte que c'était ainsi qu'il fallait montrer son amour à son papa (quel cauchemar...). J'ai oscillé entre indignation pour la malheureuse Claire, la pauvre choupinette de neuf ans qui a eu la force de dénoncer son paternel afin de sortir de cet enfer, et compréhension pour Daphné car honnêtement, qui a envie d'avouer que, oui, l'amour de votre vie est un beau salaud (et encore, le mot est faible) qui a commis des actes d'une atrocité sans nom sans que vous vous soyez aperçus de rien ?

FICHE LECTURE : Un fils parfait
N'importe qui avec un semblant d'honneur et de dignité, et de confiance en ceux qu'il aime, nierait les faits en bloc. Or, c'est bien la dignité et la confiance bafouée de Claire, en tant de femme dupée, épouse trompée et méprisée, et en tant que maman violée (la chair de sa chair a été privée du droit d'avoir son corps et sa pureté respectés, cela revient donc au même pour moi de manière symbolique) et rendue cruellement et abjectement impuissante face à cette menace, coupable aussi, la culpabilité étouffe Daphné, et on suit donc la lutte acharnée de cette dernière afin de regagner son statut d'être humain qui peut encore se regarder en face et pour protéger les siens et l'humanité au sens stricte du terme. Au fil de ses lettres rédigées à l'attention de sa belle-mère, Elise, qui vénère son fils unique qui ne l'a jamais déçue,_se dévoile une chute aux enfers dont Daphné n'aurait pu ne jamais se relever si elle n'était pas repartie à l'attaque avec la conviction qu'on aurait dû lui apporter soutien et justice pour préserver le peu d'innocence brute qu'il restait à ses filles entachées. Au fur et à mesure, la stratégie macabre de Maxime se révèle. Ce dernier a fait sombrer sa femme dans la culpabilité de n'avoir pas agi plus tôt. Mais pas seulement !

FICHE LECTURE : Un fils parfait
Aussi dans les décombres de son passé d'adolescente aux troubles psychologiques. J'étais de plus en plus abasourdie et effarée par la tournure réelle que prenaient les événements, par la cruauté sans fin qu'emploie ce grand méchant loup afin de sauver les meubles et que son crime ne soit jamais puni. Comme je vous l'ai dit plus haut, moi qui pensais que la voix de Daphné, mère sans défense et désespérée appelée à l'aide, serait entendue à corps et à cris par notre Justice française, je m'étais fourrée le doigt dans l'½il et j'ai senti comme le ciel qui me tombait sur la tête. Mathieu Ménégaux m'a rappelé que la corruption,_les relations haut placées, la respectabilité de certaines personnes dans les hautes sphères de la société, empêchent aux innocents d'être entendus et de se sentir en sécurité dans le pays des Droits de l'Homme,_qui ne reconnaît même pas l'inceste en tant qu'adjectif, relation incestueuse.

FICHE LECTURE : Un fils parfait
Oui, car ce roman, s'il se définit bien en tant que telle, histoire fictive engageant des personnages de fiction dans une trame inventée par l'auteur, il fait aussi office de roman d'information. Au fil des pages, j'ai pu apprendre beaucoup de choses, notamment concernant les lacunes dans la justice française, et cela m'a donné envie de creuser le sujet. Par exemple, comme je l'ai énoncé plus tôt, jusqu'à très récemment,_la justice française, contrairement à de nombreux pays dans le monde, ne reconnaissait pas l'inceste,_et l'une des raisons est, je cite approximativement, "que l'on ne sait pas précisément combien
_________--______et quels sont les membres concernés au sein de la famille".

FICHE LECTURE : Un fils parfait
J'en reste les bras ballants, révoltant ! Quant on pense que quatre millions de personnes de tous les âges sont victimes de ce qui a été pendant longtemps complètement ignoré et aujourd'hui à peine mentionné en tant qu'adjectif et pas en tant que nom. Alors moi, je vais l'écrire en gros : INCESTE. Voilà. 4 millions de personnes sont victimes de viols au sein de leur propre famille et pour moi, c'est comme si on leur crachait à la figure de le renier noir sur blanc. Je vous laisse découvrir dans ce roman qui m'a définitivement marquée de façon indélébile si Daphné et ses princesses Claire et Lucie s'en sortiront face au grand méchant loup que Maxime n'aurait jamais dû devenir envers les femmes de sa vie. Sachez juste que,_malgré le monde sombre prêt à nous piétiner sans vergogne dans lequel on vit, il y aura heureusement toujours des gens remplis de lumière et d'espoir qui ne laisseront pas ces crimes impunis.

♦ Et qui auront la main tendue pour ceux dans le besoin. Ce qui découle des lettres de Daphné à sa belle-mère m'a beaucoup surprise,_alors que cela semble tout à fait logique mais j'étais tellement concentrée sur la survie de Daphné et son cheminement semé d'embûches que cela m'a prise de court. J'ai l'impression que ma chronique a été faite de mots confus se succédant, et je m'en excuse si vous le ressentez comme ça, mais c'est le genre de lectures dont on ne ressort pas indemne et où on reste en apnée après avoir refermé le livre. Je suis impatiente de me procurer Je me suis tue, premier titre de l'auteur, sa plume m'a captivée et m'a rendue plus forte et je ne peux qu'avoir envie de le retrouver dans d'autres belles et suffocantes pages.

« Il y a souvent deux versions à une histoire. Je vous livre la mienne, Elise. Lisez-la et je vous laisse juge de qui est victime, qui est agresseur, qui est une bête et qui mérite une exécution sommaire. [...] Mais une chose est certaine : vous ne pourrez plus jamais affirmer "Je ne savais pas". »

Sources : Grasset, we♥it, L'Est républicain.

FICHE LECTURE : Un fils parfait
Tags : Fiche Lecture, Un fils parfait, Service Presse, Grasset, Pinupappleandbooks, Booktube, Contemporain, 2017, Viol, Inceste, Justice, crime, Drame familial, combat, Mathieu Ménégaux, A LIRE ABSOLUMENT!!
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#Posté le jeudi 20 juillet 2017 13:01

Modifié le samedi 22 juillet 2017 16:09

FICHE LECTURE : Nous les menteurs

FICHE LECTURE : Nous les menteurs

«Un roman choc, foudroyant de beauté et d'intelligence, Nous les Menteurs est absolument inoubliable.»
John Green - Auteur de Nos étoiles contraires.

• TITRE VO : We were liars.
• ÉCRIVAIN : E. Lockhart.
• ANNÉE : 2014 (USA) ; 2015 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, Young Adult.
• THÈMES : Drame familial, secret, amour, révélations, mensonges, dépression, amitié, vacances...
• PAGES : 273.

Un accident. Un secret. La vérité.
Un drame familial époustouflant où culmine le suspense. Une lecture qui, à peine terminée, donne envie de retourner à la première page pour recommencer...

FICHE LECTURE : Nous les menteurs

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce nouveau Service de Presse et je m'excuse du retard que j'ai pris pour lire ce roman. J'ai pris un immense plaisir dans cette lecture, comme à chaque SP, et je ne suis pas déçue de ce roman qui me faisait envie à chaque fois que je le voyais dans les rayons.

D'après les critiques que j'ai lues, certains trouvent que le secret n'est pas assez puissant et significatif, que le roman est souvent ennuyeux ou plat. Détrompez-moi si c'est le cas, mais je trouve que ces critiques sont tout à fait fausses. Je les respecte bien sûr, mais je pense totalement l'inverse. Je reconnais qu'à certains moments, l'histoire et surtout les personnages peuvent paraître déroutants, qu'on ne voit pas où ils veulent en venir, et des fois il m'est arrivé de penser qu'ils ne sont pas très cohérents. Mais à la fin du roman, cela prend tout son sens, on se repasse les différentes scènes des chapitres et on a la vive envie de relire le livre car la fin éclaire tout, en fin de compte.

Le roman se lit très vite, et il est très prenant, addictif, les pages se tournent d'elles-mêmes et on est facilement absorbé dans l'histoire tourmentée de cette famille d'apparence sublime et dorée. L'histoire nous est raconté par Cadence Sinclair Eastman, l'aînée des petits-enfants d'Harris et Tipper Sinclair. On comprend vite que, sous l'image de famille unie et prestigieuse que les membres du clan Sinclair renvoient, il y a des fissures et un iceberg dont la majeure partie est cachée. Par 'iceberg', j'entends destin et événement tragique. Si les différents personnages refusent d'admettre que leur famille a des failles et même dérape carrément, rien que leurs dialogues, les phrases qu'ils prononcent, l'insinuent. L'écrivain a su toucher là où ça fait mal en soulevant le sujet d'une famille qui se déchire, pour l'argent, pour le prestige, pour l'honneur. Mais où sont l'honneur, les fameuses traditions familiales ?

In fine, E.Lockhart souligne bien que l'amour familial est sacrifié sur l'autel de la pingrerie, de l'orgueil, de l'avidité, de la démence. Je ne comprends pas pourquoi le contenu de cette intrigue, si bien ficelée et qui nous embarque, n'a pas été assez puissante, forte en émotions, pour certains lecteurs. Après, chacun se forge son opinion personnelle. La mienne, c'est que cette histoire m'a fortement émue et ne m'a pas laissée indemne. Elle est de plus très réaliste et on peut très forcément s'identifier à cette famille et se retrouver dans leurs problèmes familiaux, concernant l'héritage, les relations entre cousins/cousines, les divorces et le remariage envisagé avec une personne "indigne de la famille", à cause du manque de tolérance ethnique...

Tout du long, on cherche à savoir ce qui s'est passé durant l'été Quinze de Cadence, un été qui semblait somme toute ordinaire, avec ses cousins et Gat, les fameux Menteurs. Comme Cady, on est dans le flou, comme si nous aussi, on avait subi son accident, et on ne peut que se laisser entraîner de révélation en révélation, faite de manière très subtile et qu'on ne peut véritablement déchiffrer que lorsque l'on a la clé de toute cette histoire. Et le moins que je puisse dire, c'est que ça m'est tombé dessus comme une tuile sur la tête. Choquant. Effarant. Atroce. Indélébile. Rien ne m'avait préparé à ça.

A l'instar de Cady, j'avais été manipulée par mes émotions, par mes premières impressions et par mon instinct. La fin est si triste, que j'aurais presque souhaité ne pas la découvrir. Il a longtemps qu'une fin de roman, dans ce cas présent d'un One-Shot, n'avait fait un tel effet. J'ai refermé le livre et après, j'étais perdue. Je ne savais plus quoi faire et je suis restée assise dans mon lit, sonnée, pendant plusieurs minutes. Je ne l'oublierai pas de sitôt, vous avez ma parole.

Pour parler un peu des personnages, j'ai éprouvé beaucoup de sympathie et de compassion pour la belle Cady, dont personne ne veut éclairer la lanterne concernant l'été Quinze, et qui aime de tout son c½ur, plus que n'importe qui, ses deux cousins Johnny et Mirren, et qui est raide amoureuse du charmant Gat. Je ne pouvais pas ne pas l'aimer, au cours de l'histoire, on la suit, on l'accompagne et elle devient en quelque sorte notre amie de route. Je me suis profondément attachée à nos quatre Menteurs, qui sont liés les uns aux autres pour toujours et à jamais, et, si j'ai eu du mal à saisir leurs sentiments au départ, à la fin, ça nous frappe qu'ils étaient inséparables et qu'ils comptaient plus que tout l'un pour l'autre.

J'aurais voulu vivre ces étés avec eux, sur l'île privée des Sinclair, qui sert de lieu pour ce roman contemporain qui marche comme un huit clos. En effet, l'île avec ses maisons (Cuddledown, Red Gate, Clairmont, Windermere) est à la fois un lieu paradisiaque et chéri, qui concentre tous les souvenirs ensoleillés de la famille, et à la fois une prison, un endroit maudit qui nous étouffe.

C'est dans ce milieu qu'on grandit les trois cousins Sinclair, les trois aînés : Johnny, fils de Carrie, qui est amusant, drôle, aventureux, fidèle à ses principes ; Mirren, fille de Bess, adorable, mignonne et super jolie, qui prône la gentillesse ; enfin Cady, qui les aime plus que tout. Et Gat, leur ami en dehors du "cercle doré", qui m'a fait totalement fondre. Son couple avec Cady est magnifique. Les autres cousins sont attachants aussi, ils sont encore petits (plus jeunes que les Menteurs, les grands) et ont dû affronter la tragédie et grandir un peu trop tôt. Ils m'ont touchée car il leur reste une petite part d'innocence, qui a cependant été entachée à jamais par le drame qui a eu lieu. Pour les adultes, je n'ai pas grand chose à en dire : ils ont fait preuve de beaucoup de défauts et leur obstination dans cette mauvaise voie les a brisés... Cela a rabiboché la famille, mais à quel prix...

En conclusion, je dirais que ce premier roman que je lis d'E.Lockhart est juste bouleversant. Je reste toujours sous le choc en écrivant ses lignes, mais je ne regrette sûrement pas d'avoir lu ce roman. Malgré mon profond chagrin intérieur, il m'a éclairé sur beaucoup de choses, notamment sur la vie de famille. Je vous le recommande vivement : l'écriture d'E.Lockhart est fluide, claire, net, agréable à lire et elle fait de jolies métaphores avec des contes de fées, réinventés par la grande lectrice de fantasy et de fantastique qu'était Cady, qui représentent la situation familiale des Sinclair. Un roman que je relirais absolument une seconde fois pour en comprendre véritablement tout le sens. COUP DE C¼UR ♥
Tags : Fiche Lecture, critique littéraire., Service Presse, GALLIMARD JEUNESSE, Nous les menteurs, E.Lockhart, 2015, Contemporain, Young adult, Drame familial, secret, amour, révélations, mensonges, dépression, amitié, vacances, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 19 mars 2017 10:58

Modifié le lundi 29 mai 2017 09:20

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