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8 articles taggés classes sociales

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FICHE LECTURE : Royal Special School - T1 : Frissons et plum-pudding

FICHE LECTURE : Royal Special School - T1 : Frissons et plum-pudding
• AUTRICES : Nancy Guilbert, Yaël Hassan.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, historique, fantastique.
• THÈMES : Ecosse - Pensionnat - Deuil - Solitude - Mystères - Secrets - Angoisses - Enquête - Entraide - Amitié - Classes sociales - Famille - Autorité - Education - Humour...
• PAGES : 224.

Foggy Island, Écosse
La Royal Special School, tout le monde en dit le plus grand bien. Pourtant Rose, qui vient d'y faire sa rentrée, est sur ses gardes. Son grand frère, ancien élève, l'a prévenue: « La Royal, c'est l'enfer ! » Rose s'interroge : la colère de Marcus est-elle liée à la disparition inexpliquée de son meilleur ami Niven, dont tout le monde refuse de parler ?
De son côté, Virginia, jeune apprentie cuisinière, fait d'étonnantes rencontres qu'elle attribue d'abord à son imagination débordante. Qui sont ces drôles de personnages qui rôdent dans les couloirs ?
Bravant pièges, punitions, trahisons (*disgrâce*), Rose et Virginia vont tenter de percer les sombres secrets de la Royal Special School...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de Royal Special School, Frissons et plum-pudding, écrit à quatre mains par Nancy Guilbert et Yaël Hassan. Je remercie infiniment les éditions Gulf Stream pour ce très joli envoi !

Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai grandement apprécié ma lecture de ce petit roman jeunesse qui ne manque assurément pas de verve et de suspens. Les deux autrices savent en effet nous embarquer au sein de ce pensionnat aussi étrange que fascinant en faisant preuve d'une sacrée dose de panache et d'humour décapant. C'est frais, dynamique, pétillant, très sombre et mystérieux aussi : il n'en fallait pas plus pour me séduire !

Enfin, pour être tout à fait franche, Nancy Guilbert et Yaël Hassan sont même parvenues à trouver deux autres de mes points faibles et à les exploiter un maximum : l'Ecosse et la nourriture. Notre histoire se passe ainsi au début du XXème siècle au beau milieu d'une lande écossaise qui semble avoir assisté à bien des drames et garder involontairement de terribles secrets... Tout est fait pour nous plonger dans une ambiance 100% scottish : l'élaboration d'une atmosphère en tout point lugubre et pluvieuse, digne du plus authentique des automnes éternels, un établissement scolaire perdu dans la campagne des brownies et autres créatures légendaires (et non, je ne parlais pas du délicieux gâteau, bande de petits gourmands !), du vocabulaire et de la syntaxe gaélique employés à toutes les sauces (oui, je parle de toi, Mary la cuisinière ronchonne et hypocrite) et surtout... SURTOUT... toutes les mentions qui sont faites à la cuisine écossaise ! Je n'aurais jamais cru écrire ça un jour mais même le haggis avec sa fameuse panse de brebis farcis me met l'eau à la bouche désormais, c'est dire ! La morfale que je suis s'est délectée autant qu'elle a atrocement souffert de toutes ces références culinaires qui lui donnent à présent fortement envie de réaliser certaines expériences gustatives... aux risques et périls de son malheureux estomac !

Un autre point qui m'a fait adoré ce récit, ce sont ses personnages. Virginia et Rose sont deux héroïnes très attachantes, dont on ressent d'emblée la connexion pour le moins spéciale et touchante. Il me tarde sincèrement de contempler l'évolution de leur amitié qui défie les carcans sociaux dans les prochains tomes. Virginia m'a particulièrement émue avec la considération toute spéciale et attendrissante qu'elle accorde à chaque chose qui l'entoure ; sa relation avec sa famille est également tout à fait saisissante et belle à voir. Il s'agit là d'une protagoniste qui redonne assurément le sourire et que l'on souhaite encourager de toutes nos forces dans ses efforts d'apprentissage et son espoir d'une vie meilleure. Sinon, est-ce que je vous avoue être complètement tombée sous le charme de Scott, le soupirant espiègle et attentionné de notre petite Rose d'au moins dix ans mon cadet ? Vaut mieux pas, non...

Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome de Royal Special School dont j'attends impatiemment la suite, surtout au vu de la fin éminemment cruelle que les deux autrices nous ont délivré ici. Il me faut absolument des réponses, et ce malgré toutes les angoisses que je peux avoir concernant les affreux événements ayant pu prendre place au sein de la Royal. Je suis indubitablement prête à rempiler pour une seconde année ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Gulf Stream, Royal Special School, Tome 1 ♥, Frissons et plum-pudding, Nancy Guilbert, Yaël Hassan, Littérature française, 2021, Jeunesse, Roman historique, Fantastique, Écosse, pensionnat, deuil, solitude, mystères, secrets, angoisses, enquête, entraide, amitié, classes sociales, Famille ♥, autorité, education, humour, Très bonne lecture
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#Posté le vendredi 18 juin 2021 14:47

Modifié le samedi 19 juin 2021 05:27

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 3.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, adolescence, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Plusieurs mois ont passé depuis que Haru a déménagé à Shanghai. Elle s'y sent désormais chez elle, malgré les différences culturelles, malgré la haine qu'elle sent de part et d'autre des peuples. Son amitié envers Xing semble plus forte que jamais, et sa mère, aimante, la soutien au quotidien. Mais ce temps de félicité ne peut durer, et bientôt l'Histoire doit reprendre son cours...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du troisième tome de ce qui est sans aucun doute permis ma série de mangas chouchoute de ces dernières années, j'ai nommé Un pont entre étoiles que l'on doit à la remarquable Kyukkyupon laquelle, soit dit en passant, devrait avoir honte d'encore douter de son formidable talent pour raconter des histoires d'un réalisme et d'une authenticité juste saisissantes (il faudra lire le manga pour comprendre de quoi je parle - voyez comment je vous incite à l'achat/l'emprunt bibliothèque sans plus attendre !).

Sérieusement, comment cette jeune mangaka ose-t-elle ne serait-ce qu'une seconde s'interroger sur son éventuel avenir au sein du monde merveilleux (humour, je me doute que le chemin à parcourir est loin d'être aisé) du manga alors que son illustre carrière est toute tracée ? A mon sens, elle a en effet su signer dès sa première parution en relié un chef d'oeuvre d'exception avec Un pont entre étoiles, manga qui restera assurément dans les annales, à tout le moins dans les miennes ; ça, c'est sûr et certain.

Les deux premiers tomes avaient déjà réussi le redoutable pari de me bluffer mais alors ce troisième volume... On peut sans conteste affirmer que Kyukkyupon est clairement passée au niveau supérieur tant pour ce qui est du graphisme, de l'aspect proprement visuel de l'intrigue en soi que de la force dramatique du récit.

Concernant l'esthétisme du manga, Kyukkyupon m'avait dès les premières pages du tome un habituée à son extrême minutie, l'importance capitale qu'elle accorde à chaque détail et qui rend à mes yeux son extraordinaire fresque historique criante de vérité, incroyablement immersive et indubitablement poignante. Dans ce troisième opus, la mangaka s'est accordée plus de libertés, notamment celle de déborder sur plusieurs cases afin de nous donner à contempler des illustrations purement et simplement colossales qui s'étendent parfois sur toute une double page, comme pour nous faire prendre véritablement conscience de la monumentalité ébouriffante de Shanghai mais aussi de l'immensité vorace et dévastatrice de la guerre. Pour ma part, je suis restée sans voix à de nombreuses reprises face un tel génie artistique tant les dessins pétris d'humanité de Kyukkyupon étaient dans ces moments-clés du récit bien plus parlants et pertinents que n'importe quel ensemble de mots ne l'aurait été. Ces douloureux instants de silence où un regard, une expression du visage ou une vaine ébauche de mouvement suffisait à résumer les états d'âme des personnages m'ont en outre permis de me sentir en totale communion avec eux, de porter à ma façon une part de leur incommensurable chagrin sur les épaules.

Justement, en parlant des protagonistes et de leurs tourments... Je ne vais pas vous le cacher, j'ai vécu ma lecture de ce tome trois comme une insoutenable déchirure. Si sa première partie m'a fait l'impression d'une bouffée d'air frais franchement bienvenue, si elle m'a donné la sensation d'un relatif et salvateur calme avant la tempête effarante qui s'annonçait depuis le début, d'une brève mais magnifique, mémorable bulle de douceur, de tendresse et d'harmonie avant le déchaînement du plus monstrueux des chaos, la seconde en revanche m'a coupé les bras et littéralement brisé le coeur en deux morceaux nets. Pas de temps pour les milliers, les millions de morceaux, l'ouragan de noirceur et de violence fut aussi destructeur qu'efficace. Sans pli ni bavure, il est parvenu à tout emporter sur son passage, y compris mon incurable joie de vivre. J'en ai terriblement voulu à Kyukkyupon de faire subir l'horreur absolue à mes protagonistes adorés, mon adorable Xing et ma pétillante Haru, ainsi qu'à tous les autres fabuleux acteurs de cette sombre traversée du conflit sino-japonais : l'épatante petite Xinlin, la diantrement touchante Ama qui a parfaitement compris que le silence était d'or massif et qu'il portait nos sentiments mieux que personne, les agréablement surprenants parents de mon écolière nippone à l'optimisme et à l'énergie tout simplement contagieux, l'indéniablement bouleversant papa de Xing... et bien sûr, je n'oublie pas notre nouveau compagnon à quatre pattes de ce tome, j'ai nommé le mignon tout plein petit chiot qui deviendra grand Bis et dont les pensées retranscrites par la mangaka m'ont dessiné un large sourire sur le visage tout du long malgré la souffrance qui avait alors emprise sur mon mon petit coeur sensible tel un étau. Cependant, j'ai rapidement réalisé que ce troisième tome ne pouvait se finir autrement au vu des révélations fracassantes qui avaient été faites au fil des pages qui se tournaient de mon côté à une vitesse diablement folle sur le passif de deux personnages en particulier et de la façon à laquelle ces derniers avaient réagi après avoir surmonté de telles épreuves aussi traumatisantes que celles-ci. In fine, le dénouement était hautement prévisible et tout à fait cohérent par rapport à la manière dont les choses évoluaient mais je n'ai néanmoins rien vu venir, absolument rien. Nada. Niente. Je vous laisse deviner l'état de stupéfaction dans lequel j'étais lorsque je me suis rendue compte que j'en étais arrivée à la fin de ce tome trois. Fort heureusement, j'ai le quatre sous la main que je vais pouvoir dévorer dans la foulée. Soulagement intense (même si je sens que le calvaire émotionnel est encore loin d'être terminé...).

Pour conclure, je n'ai rien d'autre à vous dire si ce n'est : lisez Un pont entre les étoiles DE TOUTE URGENCE ! Non seulement vous en apprendrez beaucoup sur la guerre sino-japonaise de 1937 (à tout le moins, cela vous donnera l'irrépressible envie de vous renseigner à ce sujet comme c'est le cas pour moi présentement), mais en plus, vous vous attacherez comme jamais à des personnages profondément humains qui vous feront rire aux éclats, pleurer à chaudes larmes, saigner à blanc votre petit coeur fragile... Et en prime, vous en prendrez plein les mirettes et vous aurez après toute cette myriade d'émotions le désir impérieux de vous rendre à Shanghai séance tenante ! En clair, c'est une expérience à ne résolument pas manquer ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 3 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, adolescence, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 20 février 2020 15:35

Modifié le lundi 24 février 2020 05:59

FICHE LECTURE : Les larmes du bouddha de pierre

FICHE LECTURE : Les larmes du bouddha de pierre
• AUTEUR : S.P. Somtow.
• ANNÉE : 2012 (THAÏLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, contemporain, réalisme magique.
• THÈMES : Société - Monastère - Bouddhisme - Religion - Enfance - Innocence - Pauvreté - Rencontres décisives - Amitié - Révolte - Classes sociales - Inégalités - Illégalité - Corruption - Politique - Hypocrisie - Violence - Espoir - Lumière...
• PAGES : 136.

Les vies de deux garçons originaires des classes sociales les plus opposées se croisent à cause d'un mur. Le protagoniste, un mendiant, connu sous le seul nom de Boy, rencontre un moine novice que son père, politicien corrompu, a envoyé dans un monastère pour obtenir une belle série de photos en vue de sa campagne électorale.
À eux deux, les garçons réunissent gosses des rues, chauffeurs de taxi et cornacs pour réaliser un projet fou : mettre fin à l'alliance sombre nouée par le monde des adultes entre crime organisé et politique.
Traitant de l'innocence et de l'espoir, Les larmes du bouddha de pierre raconte une histoire irrésistible sur l'amitié, les classes sociales, la société et le pouvoir qu'ont les enfants de dire la vérité dans un monde où les adultes ont oublié comment le faire.

L'AUTEUR : Compositeur et chef d'orchestre thaïlandais de renommée internationale, S.P. Somtow est né à Bangkok en 1952. C'est également un écrivain très prolifique (science-fiction, horreur), pour adultes et jeunes adultes, récompensé par plusieurs prix littéraires.
Les larmes du bouddha de pierre a été écrit dans le cadre d'un projet international visant à donner aux enfants du monde entier un aperçu de la vie quotidienne dans différents pays sans toutefois occulter les questions sérieuses de société.
Avec Galant de nuit, roman d'apprentissage semi-autobiographique teinté de réalisme magique et d'érotisme, cet ouvrage fait partie de la production siamoise de l'auteur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique sur le roman Les larmes du bouddha de pierre écrit par S.P. Somtow. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gope pour ce très bel envoi qui s'est révélé aussi instructif qu'émouvant, même si... Oui, oui, je garde une petite part de suspens, soyez patients mes agneaux !

Pour avoir déjà lu l'une des titres issus de la bibliographie de S.P. Somtow, à savoir Galant de nuit (voir ma chronique ici), je dirais que Les larmes du bouddha de pierre complète à merveille ce dernier, dans le sens où, si l'auteur a préféré s'attarder sur l'occidentalisation croissante de la Thaïlande, et plus particulièrement de sa capitale Bangkok, dans les années 60 en opposition au mysticisme ancestral de cette dernière et à la beauté brute et majestueuse de son exceptionnelle faune et flore, dans Les larmes du bouddha de pierre, c'est un autre visage de Bangkok que l'on nous présente, justement celui d'un bouddha de pierre ruisselant de larmes, sanglots silencieux et irrépressibles de toute une partie de la population thaïlandaise et immigrée meurtrie par l'existence souvent clandestine qu'elle mène dans des bidonvilles insalubres et tout bonnement immondes (je n'aime pas utiliser cet adjectif-là car il s'agit de l'unique lieu de vie, foyer de nombreuses personnes) pour quiconque se soucie un tant soit peu du respect des droits de l'Homme et de l'humanité qui est censée caractériser chacun d'entre nous.

S.P Somtow explore donc ici un peu plus la dimension sociale de son ½uvre phare Galant de nuit, aussi appelée L'année du caméléon dans les premières traductions françaises, en la liant intrinsèquement aux croyances spirituelles bouddhistes profondément ancrées en Thaïlande mais qui, et je l'ai constaté avec un grand désarroi dans les deux publications alors que plus de trente ans séparent leur parution respective et à peu près une cinquantaine d'années le cadre temporel de leurs intrigues, tendent à être purement et simplement relayées aux oubliettes au profit d'une bienséance d'une hypocrisie sans nom visant à asseoir d'autant plus l'individualisme et le capitalisme de notre société mondiale. La leçon que nous donne S.P. Somtow avec Les larmes du bouddha de pierre en particulier m'a frappée de plein fouet tant elle est à la fois claire comme de l'eau de roche, criante de vérité et de simplicité, et malgré cela ignorée de tous (ou presque) : quelque soit l'endroit d'où nous tenons nos racines ou notre religion, nous avons tous sans exception aucune une voix intérieure que l'on appelle conscience qui nous encourage à agir, à ne plus se laisser faire, à ne plus contempler passivement le cours des choses se dérouler sans rien en changer, sinon il ne nous restera que nos yeux scandalisés, et ce à raison, pour pleurer.

Je peux vous assurer que Les larmes du bouddha de pierre m'a véritablement ébranlée. Ce roman m'a permis grâce aux informations qu'il a su m'apporter sur l'état de la Thaïlande actuelle combinées aux enseignements que j'avais retenus de Galant de nuit de me dresser mentalement un portrait global d'une nation qui, comme beaucoup d'autres dans le monde, n'est considérée que dans son intérêt purement touristique, économique, superbe et grandiose sans que l'on ait au fond cure de la perversion de son âme dans ce procédé qui dure dans le cas présent depuis près de soixante ans (point de départ de Galant de nuit justement, voyez comme les deux titres, sans le vouloir j'imagine, s'imbriquent parfaitement l'un avec l'autre, je ne le répéterai jamais assez) ni de la survie (pas du bien-être, attention), ne serait-ce que de la simple survie, de son peuple muré dans les sentiments de honte et d'impuissance suscités par la pauvreté. Pour une contrée plus connue sous les appellations « Pays du sourire » et « Pays des hommes libres », n'est-ce pas là le comble des combles ?

Très sincèrement, mon c½ur a hurlé de souffrance face au niveau de vie et aux choix pitoyables qui s'offrent à Boy, un jeune garçon qui n'a même pas eu la chance de se voir donner en cadeau un malheureux prénom, éternel serviteur d'un monde pétri d'injustice et de crasse qui ne cesse de vouloir l'écraser de tout le poids de son ignominie et de sa cruauté et j'ai également partagé l'intense culpabilité et l'immense dégoût ressenti par le personnage bien né de Lek, qui ne supporte plus ce système résolument dysfonctionnel et abjecte. Leur relation à eux deux m'a émue au-delà des mots et par ailleurs, si j'ai au départ été extrêmement étonnée par la petite taille de ce récit (Galant de nuit fait office d'authentique roman-fleuve à côté), je me suis ensuite rendue compte au fur et mesure que les pages se tournaient qu'il n'en fallait in fine pas plus pour comprendre les motivations et les sentiments qui animent les différents personnages ainsi que pour assimiler tout ce qu'ils ont vécu.

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce bouquin au fond (bravo si vous vous êtes souvenus du « même si... » du paragraphe d'introduction de cet article et que vous avez ainsi patiemment attendu jusque là, vous obtenez un bon point) ? Je ne saurais mettre le doigt dessus mais je dirais qu'avant toute chose, c'est avec la fin que ça coince... parce qu'elle m'a justement laissée sur ma faim ! Je ne déblatérerais pas plus à ce propos si ce n'est qu'en déclarant la chose suivante : en refermant ce livre, je me suis exclamée (véridique) « MAIS C'EST QUOI CETTE FIN ?? » Fin de citation, no comment, sur ce, je vais aller me noyer dans ma gigantesque frustration qui ne semble pas être prête à s'assagir.

Pour conclure, je dirais que Les larmes du bouddha de pierre est un roman limpide, d'une grande sagesse et d'un réalisme aussi saisissant qu'effarant. Je vous recommande chaudement de lire ce roman après avoir découvert Galant de nuit du même auteur, vous ne le regretterez pas et en sortirez d'autant plus grandi et instruit sur les atrocités économiques et sociales (les unes ne vont pas sans les autres) de notre monde mais aussi sur la beauté de notre foi à tout un chacun qui, loin d'être une source de division majeure tel qu'on a tendance à la décrire, cherche au contraire à nous rassembler dans ce que nous avons de meilleur et à réveiller l'être humain véritable qui sommeille en nous. J'escomptais certes un autre dénouement à cette histoire-ci (le concept de fin ouverte ne m'a absolument pas satisfaite pour le coup) ; ma lecture s'en est retrouvée un tant soit peu gâchée et ternie mais je ne regrette rien car ce roman m'a appris des choses, m'a donné envie de me regarder dans le miroir et à voir au-delà des apparences, à transcender ces dernières pour mieux renouer avec l'essentiel, j'ai nommé notre être intérieur, et c'est là tout ce qui compte. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Les larmes du bouddha de pierre, Gope éditions, 2012, 2019, Littérature thaïlandaise, roman d'apprentissage, contemporain, réalisme magique, société, monastère, bouddhisme, religion, enfance, innocence, pauvreté, rencontres décisives, Amitié ♥, révolte, classes sociales, inégalités, illégalité, corruption, politique, hypocrisie, violence, espoir, lumière, Bonne lecture
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#Posté le mardi 19 novembre 2019 16:50

Modifié le mercredi 20 novembre 2019 15:38

FICHE LECTURE : Va et poste une sentinelle

FICHE LECTURE : Va et poste une sentinelle
• TITRE V.O. : Go set a watchman.
• AUTRICE : Harper Lee.
• ANNÉE : 2015 (USA ; FRANCE).
• GENRE(S) : Roman.
• THÈMES : Ségrégation raciale, politique, années 50, racisme, vingtième siècle, classes sociales, ère de changement, bouleversements, communauté, peur de la différence, maturité, famille, conflits, désaccords, engagement, combat, convictions, valeurs, humanité, émancipation, courage, affirmer son opinion, désillusion, déception, place de la femme, parole libérée, passé, nostalgie, cicatrices, noirceur, enfance, apprentissage, espoir...
• PAGES : 336.

Jean Louise Finch, dite « Scout », l'inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l'Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, à l'aube de la déségrégation, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l'a façonnée mais dont elle s'est éloignée en partant s'établir à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit et voir vaciller toutes les fondations de son existence, politiques, sociales et familiales.
Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de Harper Lee, mais fut écrit avant le mythique Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, qui reçut le Prix Pulitzer en 1961. Dernier volet de ce qui devait être au départ une trilogie romanesque dont l'Oiseau moqueur aurait été le premier tome, ce roman inédit marque le retour, après soixante-cinq ans de silence, de l'un des plus grands auteurs américains du siècle.

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2015.

Dès que j'ai appris que ce roman allait sortir, je n'ai eu qu'une envie absolue : le lire ! Imaginez-vous qu'un de vos romans favoris de tous les temps ait sa suite, plus de cinquante-ans après ! Ne serait-ce pas bigrement excitant pour vous ? Voilà ce que j'ai ressenti en apprenant la nouvelle, en voyant cet ouvrage dans une librairie. J'en avais les bras coupés. Je ne vais pas épiloguer sur mon amour inconditionnel pour Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, ni sur le film qui en a été adapté et que j'ai vu ce mois-ci, ce n'est pas le sujet. Bien évidemment, j'étais morte de trouille à l'idée d'ouvrir Va et poste une sentinelle (superbe titre au passage, parfaitement bien choisi), car non seulement c'est la suite d'une ½uvre que j'estime énormément. Mais il fallait aussi prendre en considération qu'Harper Lee s'était retirée de la vie littéraire après son ultime masterpiece, et surtout, surtout, que Go set a watchman a été écrit avant To kill a Mockingbird à la base !

D'ailleurs, cela se sent et c'est le premier point que je vais aborder. Certes, il n'y a pas d'incohérence entre les deux romans, et pour ça, je dis chapeau bas, car Harper Lee, logiquement, n'aurait pas été obligée de respecter sa trame d'origine, vu qu'elle n'a publié qu'un seul des deux romans en 1960. Je ne pense pas qu'à cette époque-là, elle se soit dit « Bon ben je n'ai plus qu'à attendre cinquante-cinq ans pour publier le tome deux ! ». Enfin, ce n'est là que mon humble opinion. Donc, de ce côté-là, le pari est réussi : on ne sent sans pas en terrain inconnu, comme si cela n'avait rien à voir avec To Kill a Mockingbird. Pour ma part, je ne me suis pas sentie en terrain inconnu ; au contraire, j'ai même tout de suite retrouvé mes repères. Cependant, Harper Lee a bien fait de publier To Kill a Mockingbird en premier lieu (je me demande quand même quelles raisons l'ont poussée à publier Go set a watchman que seulement maintenant) car je reste résolument perplexe face à cette suite.

Je suis bien obligée de vous parler du premier roman pour vous expliquer mon point de vue. Selon moi, Mockingbird (raccourcissons un peu, si vous me le permettez) est un livre d'une beauté incroyable sur l'enfance, la découverte des bassesses du monde des préjugés et apparences trompeuses ; c'est un roman d'une tendresse bouleversante, où l'on suit l'histoire d'une petite communauté qui n'en avait justement pas jusqu'au début de l'intrigue à travers les yeux d'une hilarante petite fille garçon manqué à laquelle on s'attache de suite, ainsi qu'à son grand frère. Dans Watchman, on retrouve cette bonne vieille Scout vingt ans plus tard qui rentre au bercail pour les vacances. Selon moi, c'est le point le plus réussi du roman : Scout a grandi et l'écrivain a justement l'ingéniosité de l'appeler désormais beaucoup plus Jean Louise, signe évident de son passage à l'âge adulte. Et Jean Louise est drôle, intelligente, lucide, mordante, mais au fond, elle reste toujours Scout, la petite fille qui portait des salopettes, qui avait comme meilleur ami d'enfance le maladroit mais touchant Dill, qui allait à l'école de Maycomb... La nostalgie est toujours là, et on sent que Jean Louise n'a toujours pas trouvé sa place dans ce monde en évolution. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est le fait d'aborder la relation enfants-parents, comment on peut parfois aduler nos aïeux en en oubliant qu'ils sont avant tout des êtres humains capables de faire des erreurs. J'ai trouvé cela important d'assister au cours du récit à cette confrontation entre Jean Louise et son père. L'histoire, comme dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, traite de la famille, de nos relations avec nos proches, de se forger sa propre identité et d'écouter sa conscience, mais aussi du racisme durant les années cinquante, avec des références à l'appui : la NAACP, la notion de ségrégation raciale, le KKK (le Klu Klux Klan), les relations noirs/blancs, ou plutôt l'inexistence de ce type de rapports interraciaux, au sein d'une société profondément hypocrite...

Dans les deux romans, Harper Lee arrive à traiter tous ces sujets sans s'emmêler les pinceaux, avec dextérité et pertinence. Cependant, je ne peux pas dire que Watchman a su me bouleverser comme son prédécesseur. Il est plein de justesse et constitue une très bonne suite mais la "magie" de Mockingbird a disparu de mon côté. Mockingbird est devenu un véritable monument de la littérature (et il mérite amplement sa réputation à mes yeux), je ne pense pas que Watchman s'élèvera à ce statut un jour, j'en suis même persuadée. Il mérite un certain succès ; néanmoins, je peux tout à fait comprendre les personnes qui n'aiment pas ce roman, qui trouvent ses dialogues vides, ou illogiques, ou manquant de consistance... Il est clair qu'il faut s'accrocher et que j'ai encore du mal à tout comprendre (et je confirme que, même quatre ans après, c'est toujours le cas...). Mais il y a tout de même un sens, un message, une ambition dans ces dialogues torturés entre Jean Louise et sa famille. L'écriture d'Harper Lee est en outre juste exquise et je suis ravie d'avoir pu enfin lire une autre ½uvre d'elle, de la retrouver.

Elle a cependant brisé un de mes mythes : Atticus Finch, ou l'un de mes personnages préférés tous romans confondus. Atticus Finch, celui qui est considéré (et à très juste titre) comme le plus grand héros du cinéma américain (merci au passage à Gregory Peck pour sa performance extraordinaire dans le film Du silence et des ombres, personne d'autre n'aurait pu selon moi jouer ce rôle) selon l'AFI, l'American Film Institute. Dans Watchman, Atticus est présenté sous son jour le plus sombre : il est en effet dépeint comme un être humain pouvant faire preuve de faiblesse et d'exactitude dans son jugement. La nature humaine fait que je devrais lui pardonner cette erreur mais je ne le ferais pas. Atticus Finch était mon symbole d'espoir, celui qui m'a donné foi en l'Humanité et en la justice dans Mockingbird. Je préfère me rappeler de lui comme cela plutôt que dans Watchman, où il a certes gardé son charme légendaire mais où je ne retrouve plus le modèle qui a défendu Tom Robinson et fait se lever toute l'assemblée des Noirs de Maycomb au procès avec ce passage qui fait trembler d'admiration : « Levez-vous, Miss Jean Louise : votre père est en train de passer. ». Atticus a perdu sa grandeur d'âme à mon sens et je peux comprendre ce choix d'Harper Lee car c'est tout bonnement humain d'aller en régression parfois (même souvent pour beaucoup). Simplement, ce n'est pas l'image que je souhaite garder de ce personnage exceptionnel qui me perturbe plus que jamais maintenant. Qui plus est, l'adage selon lequel la parole des anciens serait toujours d'or ne m'a jamais convaincue et Vois et poste une sentinelle semble me donner raison de ce que j'en retiens.

Pour conclure, je peux dire que Va et poste une sentinelle est un très beau roman qui dépeint les changements d'une société, d'une époque, d'une famille, avec brio, car ainsi va la vie. A nous de l'accepter ou non. Pour ma part, je suis d'avis que ce roman n'arrivera jamais à la cheville de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Suis-je déçue ? Pas vraiment, car je savais que Mockingbird était incomparable et qu'Harper Lee ne pourrait pas reproduire deux fois cet exploit. Cela n'aurait pas eu de sens et n'aurait procuré au lecteur aucun enrichissement quel qu'il soit. Watchman semble en réalité être l'autre face d'une même pièce : là où Mockingbird apporte de l'espoir dans sa noirceur environnante, Watchman apporte de la désillusion dans la vie de tous les jours, des années 50 ou d'aujourd'hui. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti au plus profond de moi au cours de ma lecture. Du coup, je trouve cela très intéressant de lire les deux romans de cette série Scout Finch écrite par une auteure hors-pair. Mais cela implique de ne plus reconnaître certains personnages tant aimés, de ne plus se sentir chez soi au sein de la ville de cette chère Miss Maudie, la bonne vieille Maycomb, en proie au racisme et à l'ennui ; c'étaient effectivement les risques qu'il fallait prendre pour poster la sentinelle qui prend le relais de l'oiseau moqueur. Pour ma part, je ne me lasserai jamais du chant sempiternel de cet oiseau qui chante pour notre bon plaisir uniquement, tandis que la sentinelle, je sais que je dois la poster à autrui, mais de se rappeler toute l'hypocrisie du monde, cela fait extrêmement mal chaque jour. Je préfère rester sur l'ancienne balancelle des Finch, à jouer gaiement avec Jem, Dill et Scout, comme dans l'ancien temps, libre à moi de faire ce choix. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Va et poste une sentinelle, Grasset, Littérature américaine, 2015, Harper Lee, roman, Ségrégation raciale, politique, années 50, racisme, vingtième siècle, classes sociales, ère de changement, bouleversements, communauté, peur de la différence, maturité, famille, conflits, désaccords, engagement, combat, convictions, valeurs, humanité, émancipation, courage, affirmer son opinion, désillusion, déception, place de la femme, parole libérée, passé, nostalgie, cicatrices, noirceur, enfance, apprentissage, espoir, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 22 août 2019 10:51

Modifié le mercredi 04 septembre 2019 09:19

FICHE LECTURE : Martin Eden

FICHE LECTURE : Martin Eden
• AUTEUR : Jack London.
• ANNÉE : 1909 (ETATS-UNIS).
• GENRE(S) : Grand classique.
• THÈMES : Récit initiatique - Marin - Classes sociales - Amour - Éducation - Autodidacte - Culture - Aspirations - Espoir - Écriture - Voyages - Livres - Roman d'apprentissage - Désillusion - Manque de reconnaissance - Hypocrisie - Amertume...
• PAGES : 439.

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique.

Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'½uvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.

ஜ MON MINI-AVIS : Originellement rédigé pour le blog Golden-Book.

Une lecture qui a considérablement marqué mon été littéraire 2017. Ce qui m'a impressionnée avant toute chose, c'est la capacité que ce récit a eu à me parler, à me toucher en plein c½ur. C'est le genre de lecture dont on a du mal à se remettre, qui vous laisse vidé, perdu, indigné, désarmé, bref, impossible de rester indifférent. Ici, on va suivre l'histoire de Martin, un jeune homme vigoureux, la peau tannée par le soleil, qui n'a toujours connu que la mer et le bringuebalement des bateaux. Lorsque, par amour pour la sublime et cultivée Ruth,il va s'ouvrir au monde de la littérature et du savoir, sa perception du monde et du sens de son existence vont complètement changer. Martin Eden, c'est une histoire qui vous chamboule, c'est une histoire de passion vorace pour l'écriture, c'est l'histoire de l'injustice et de la bêtise humaine, qui n'accepte pas ce qui est différent, ce qui détonne, ce qui pétille, qui n'accepte pas une autre forme de beauté que celle de la norme abrutissante. Avec ce récit intense, profondément humain et puissant, criant de vérité et de désespoir, teinté d'autobiographie, le grand Jack London signe ici un authentique chef d'½uvre. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Folio, Jack London, Martin Eden, Littérature américaine, 1909, Grand classique, récit initiatique, marin, classes sociales, amour, éducation, autodidacte, culture, aspirations, espoir, écriture, voyages, Livres ♥, roman d'apprentissage, désillusion, manque de reconnaissance, hypocrisie, amertume, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 09:35

Modifié le mercredi 21 août 2019 10:26

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