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FICHE LECTURE : Ash Princess - T1

FICHE LECTURE : Ash Princess - T1
• AUTRICE : Laura Sebastian.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Empire - Royauté - Esclavage - Soumission - Intrigues de cour - Complots - Vengeance - Courage - Ingéniosité - Rancune - Rage - Magie - Romance - Triangle amoureux - Danger - Menace - Guerre - Violence - Cruauté - Suspens - Divinités - Foi - Espoir...
• PAGES : 528.

Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la Reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu'elle n'a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s'appelle maintenant Thora, Princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu'elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu'à une chose : regagner son pouvoir.

Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu'où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qui a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, autant en bien qu'en mal par ailleurs, à savoir Ash Princess de Laura Sebastian. Je préfère vous annoncer d'emblée la couleur : je fais, pour mon plus grand bonheur, partie de ceux qui ont aimé ce roman et qui l'ont même diantrement apprécié !

Commençons par ce qui "fâche" avec ce récit : l'intrigue n'est absolument pas originale. Elle ne révolutionne en effet en rien les genres de la fantasy médiévale et/ou orientale et du Young Adult. Parmi ses principaux ingrédients, nous pouvons ainsi compter : des oppresseurs et des oppressés, un personnage principal dans la tourmente qui doit reprendre possession de son identité et de son destin, une rébellion qui fomente... En clair, rien de nouveau sous le soleil. Mais figurez-vous que cela ne m'a in fine dérangé que peu ou prou parce que je n'attendais pas de ce titre un grand chamboulement. J'escomptais une histoire qui reprenne certes des schémas narratifs vus et revus mais bien écrite et ce fait addictive et c'est pile poil ce que j'ai obtenu.

En réalité, les 150 premières pages ont eu du mal à passer mais je peux vous assurer qu'une fois franchi ce cap, on se sent totalement immergé dans le récit et l'on se retient franchement de le dévorer jusqu'au dernier point à la ligne histoire en outre de savourer la tension qui monte crescendo. Étant friande d'intrigues de cour, de complots et autres stratagèmes pour s'octroyer la couronne, j'ai eu droit à mon lot de frissons et de rebondissements qui m'ont laissée pantoise. Sans forcément faire preuve d'une ingéniosité et créativité folles, Laura Sebastian parvient à nous amener là où elle veut que l'on soit et ainsi a agréablement (ou non, tout dépend notre prise de position) nous surprendre. Pour ma part, je me suis véritablement laissée entraîner par la quête de justice et de liberté de Lady Thora/Theodosia quitte à me laisser avoir comme une bleue à certains moments et il me tarde désormais de vivre la suite de ses périlleuses et palpitantes aventures à ses côtés.

En parlant justement de Theodosia, beaucoup de lecteurs lui ont reproché sa naïveté et sa passivité. De mon côté, j'ai trouvé cela tout à fait normal qu'elle soit complètement recroquevillée sur elle-même et effacée au début du récit, après tout ce qu'elle avait vécu de profondément traumatisant depuis sa plus tendre enfance. Il m'aurait semblé tout à fait illogique qu'elle soit une authentique battante alors que l'on a tout fait pour qu'elle se sente comme une moins que rien et qu'elle oublie qui elle est depuis maintenant dix ans. Comme le dit si bien un autre personnage du récit, survivre est déjà une tâche bien assez ardue et c'est ce que Thora/Theodosia a fait pendant dix ans du mieux qu'elle a pu. Ce n'est qu'après avoir grandi et qu'on lui ait ouvert les yeux en faisant montre de loyauté et de soutien à son égard qu'elle pouvait enfin déployer ses ailes et renaître proprement de ses cendres. Qui plus est, je trouve que Theo est loin d'être une damoiselle en détresse tout au long du récit. Elle est effectivement vulnérable, mais elle sait se servir de ses atouts au bon moment et faire preuve de stratégie et d'intelligence quand il le faut. C'est un personnage qui se pose énormément de questions qui sont à mon sens tout ce qu'il y a de plus justifiées et qui montrent qu'elle fera une excellente souveraine le moment venu, si cela est la fin que l'autrice a choisi pour sa trilogie, ce que j'espère du plus profond de mon c½ur.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique livresque sans vous parler d'un élément essentiel de l'intrigue qui aurait dû m'agacer au plus haut point et que j'ai pourtant accepter, j'ai nommé mon trope détesté du triangle amoureux. Vous me connaissez sans doute bien maintenant, j'ai en horreur les love triangle, tout simplement parce que je considère qu'il est impossible de s'amouracher de deux personnes à la fois. Se sentir attiré, oui, mais tomber amoureux, non, c'est juste impensable pour moi. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman-ci : l'autrice, par le biais de la narration assurée par son personnage principal, souligne bien que notre héroïne n'arrive pas à mettre de mots sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour nos deux protagonistes masculins, Soren et Blaise, et qui ne sont pas de la même nature au demeurant. À mes yeux, Theodosia ressent une attirance qui serait plus proche de l'amour romantique et passionnel pour Soren qu'elle se refuse (et à raison) là où la puissance affection qu'elle nourrit à l'égard de Blaise est beaucoup plus motivée par un certain souci de loyauté vis-à-vis de souvenirs d'enfance partagés et de leur nation commune. À leur manière bien distincte, Soren et Blaise incarnent de parfaites allégories de leur royaume et peuple respectifs, les Kalovaxiens conquérants et avides de pouvoir et de sang (à ne pas tous mettre dans le même panier cependant) d'un côté et les Astréens exsangues et réclamant vengeance de l'autre. De cette façon, le triangle amoureux, à défaut d'être tout à fait justifié (car je déteste toujours autant ce schéma narratif malgré tout), est pour ainsi dire utile et compréhensible : il permet de mieux mettre en exergue les conflits politiques et débats moraux longuement abordés dans le récit. Et puis surtout, j'aime ce triangle parce qu'il n'en est justement pas véritablement un (je suis parfaitement cohérente dans mon propos, je sais).

En conclusion, je dirais que si vous recherchez un roman de fantasy Young Adult à l'intrigue bien ficelée, à la réflexion mature et intelligente sur des thématiques telles que la colonisation ou encore la religion et à l'univers bien construit - dont je suis pour ma part impatiente d'explorer plus avant les confins dans les tomes deux et trois, alors je ne peux que chaudement vous recommander Ash Princess. Ajoutez à cela une héroïne courageuse et attachante qui connaît une sacrément belle évolution et, dans l'ensemble, des personnages masculins et féminins tout ce qu'il y a de plus attirants (ou révulsants en fonction) et complexe et il y a de quoi être doublement conquis ! Attention cependant à ne pas vous brûler, les braises sont en effet encore chaudes et ne demandent qu'à s'enflammer de nouveau... ★★★★(★)

Nanette ♥

« Voici dix ans que ma mère a été assassinée, et je voudrais pouvoir te dire que la douleur s'apaise avec le temps, mais ce n'est pas vrai. Je ne pense pas que je pourrai jamais m'habituer à respirer dans un monde où ma mère, elle, ne le peut plus. »
Tags : Fiche lecture, éditions Albin Michel, Collection Wiz, Littérature américaine, Laura Sebastian, Ash Princess, Tome 1 ♥, 2018, Young Adult, Fantasy, Empire, Royauté, Esclavage, Soumission, intrigues de cour, complots, vengeance, courage, ingéniosité, rancune, rage, magie, romance, triangle amoureux, danger, menace, guerre, violence, cruauté, suspens, divinités, foi, espoir, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 05 septembre 2020 02:57

Modifié le dimanche 18 octobre 2020 15:23

FICHE LECTURE : Journal d'un Vampire - T1 : Le Réveil

FICHE LECTURE : Journal d'un Vampire - T1 : Le Réveil
• TITRE V.O. : The Vampire Diaries, book 01: The awakening.
• AUTRICE : L.J. Smith.
• ANNÉE : 1991, 2007 (ETATS-UNIS) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Bit-lit, urban fantasy.
• THÈMES : Amour - Vampires - Créatures surnaturelles - Lourd passif - Ranc½ur - Trahison - Triangle amoureux - Vengeance - Deuil - Amitié - Adolescence - Superficialité - Famille - Drame - Suspens - Mystère - Secrets - Noirceur - Danger - Sorcellerie - Magie - Passion - Immortalité...
• PAGES : 453.

Dès l'arrivée de Stefan Salvatore à Fell's Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D'abord distant, le garçon aux allures d'ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante... et à lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu'il aimait l'a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des événements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son innocence. Et si Damon, vampire cruel et assoiffé de sang, était derrière tout cela ? L'histoire est-elle amenée à se répéter ?

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2013 - attention, spoilers !

Ça y est ! J'ai commencé mon challenge Découvre tes univers ! Le but ? Lire douze livres de bit-lit avant le 13 novembre 2013 ! Et j'ai décidé durant ce challenge de lire les huit premiers tomes de la saga Journal d'un vampire (ne vous en faites pas, je lirai les deux derniers en date également !). C'est parti donc pour ma chronique du premier tome : Le réveil !

Comme je le fais toujours, allons côté personnages : notre héroïne, Elena, m'a paru souvent agaçante, et j'ai trouvé cela très dommage. En effet, en général, il me tient très à c½ur de m'attacher à l'héroïne centrale de l'histoire, à m'identifier à elle, voire même à l'admirer si je trouve son comportement suffisamment exemplaire pour que cela puisse être remarquable. Avec Elena, je ne sais franchement pas sur quel pied danser. A certains moments, elle m'a paru insupportable à manipuler tout le monde pour avoir Stefan rien qu'à elle, et à d'autres, il m'a semblé qu'elle se rendait compte de ses actes et s'en repentait. Durant certains passages, elle m'a semblé pitoyable de par son comportement (l'exemple le plus flagrant est celui où elle pleure car Stefan la rejette. Et on sent qu'elle pleure juste parce que sa popularité en prend un coup. J'ai trouvé cela RI-DI-CULE) et à d'autres on a sincèrement pitié pour elle, on éprouve de la compassion envers elle. Par exemple, quant Damon la menace de s'en prendre à Margaret, sa petite s½ur, si elle ne l'invite pas dans sa chambre (ce passage était tout bonnement affreux, rien que d'y repenser, j'en frissonne encore !). Ou quand elle est à la recherche de Stefan, jeté dans un puits par son frère (qui, aussi "irrésistible" soit-il est fort peu sympathique au demeurant quand on prend la peine d'y réfléchir à deux fois). En parlant du couple Elena/Stefan, je les aime beaucoup ensemble (PAS TAPER, PAS TAPER !). Certes, au départ, j'étais tout à fait contre leur couple, car Elena ne semblait vouloir conquérir Stefan que parce qu'il était beau à tomber (ce qui était vrai à ce moment-là de l'intrigue). Mais par la suite, on se rend compte que son amour est sincère et du coup, je les ai trouvés très beaux ensemble. Pour ce qui est des amis d'Elena, je les ai adorés ! Meredith, très sérieuse, brillante et mature, est toujours prête à aider ses amis et à les protéger. Math, malgré sa rupture avec Elena, n'hésite pas à l'aider, ainsi que Stefan, en leur prêtant sans cesse sa voiture (il va même avec Stefan carrément chercher de la verveine, c'est dire son niveau de dévouement !). Quant à Bonnie, je l'ai trouvée purement et simplement adorable ! Sincèrement, elle est très touchante et attachante. Et j'ai hâte de voir comment ses pouvoirs de druidesse/médium vont évoluer. Concernant Katherine, je l'ai trouvée complètement stupide (excusez l'adjectif). Franchement, se suicider afin que les frères Salvatore se rapprochent ?! Quel raisonnement parfaitement idiot ! C'est dommage qu'elle ait agi comme cela parce qu'au départ, elle était très gentille, attachante, douce et amoureuse des deux frères. Certes, elle n'a pas su choisir entre les deux, mais elle les aimait tellement que je suis passée outre. Mais après, ce suicide... Ne vous y méprenez pas : j'ai été très attristée de sa mort et j'imagine l'accablante tristesse qu'elle a dû ressentir vis-à-vis de la rivalité des deux frères. Néanmoins, le motif qu'elle donne à son tragique passage à l'acte n'est absolument pas valable à mes yeux. Le seul résultat que cela a eu, c'est que les deux frères ont fini par s'entretuer ! D'ailleurs, je vais finir mon point sur les personnages avec eux : je les aime beaucoup tous les deux. Stefan m'a beaucoup attendrie, il tient à vivre normalement, comme un être humain normal en somme, il ne veut pas leur faire de mal, et il est encore profondément blessé par la mort de Katherine. Surtout, on sent qu'il aime immensément Elena. J'ai été choquée par le passage du puits, je ne voulais pas qu'il meurt, et j'ai bien cru qu'il allait y passer (enfin, s'il avait été vraiment mort, l'histoire aurait été fort ennuyeuse après !). Pour ce qui est de Damon, j'en suis éperdument amoureuse. En même temps, je suis déjà folle de lui dans la série ! Mystérieux, ténébreux, incroyablement beau et charmeur... C'est simple, le "Damon version papier" ne m'a pas déçue une seule seconde ! Je veux bien être sa reine des ténèbres s'il veut ! Je lui reprocherais juste deux choses : d'avoir voulu tuer Stefan et s'en prendre à la petite Margaret. Mais bon, sinon, il est parfait !!!! [UPDATE : c'est la Nanette de 14-15 ans complètement gaga de vampires ténébreux préférant écouter ses hormones plutôt que son cerveau qui a écrit cela il y a sept ans déjà, vous verrez en réalité que mon avis concernant le fameux ainé Salvatore est bien plus nuancé que cela un peu plus bas si vous continuez la lecture de cette chronique]

Côté histoire, elle ne manque pas de rebondissements : qui a assassiné Mr. Tanner ? Qui a tué le chien de Bonnie ? Qui s'en est pris à Vicky ? Celle-ci accuse sans cesse Elena. Je pense que Katherine y est pour quelque chose à ce niveau-là, malgré son suicide il y a des siècles de cela... On en découvrira certainement plus dans les autres tomes. Pour ce qui est de Mr. Tanner et du chien de Bonnie, c'est sûrement Damon qui a fait le coup, même si Stefan me fiche sacrément le doute avec sa foutue culpabilité. J'ai réellement cru que son secret, sa condition de vampire, allait être révélée par Caroline en lisant le journal intime d'Elena devant tout Fell's Church. Heureusement que Damon a rattrapé le coup ! Il sert quand il veut celui-là ! Je sais, je suis méchante mais son côté bad boy m'attire immensément autant qu'il me casse sérieusement les pieds par moments... Enfin, la fin m'a totalement surprise : je n'aurai jamais cru qu'Elena mourrait aussi tôt d'un accident de voiture ! Ou plutôt, qu'elle deviendrait aussi vite un vampire ! Je vais de suite lire le second tome pour découvrir la suite de toute cette histoire !

Conclusion : Un premier tome envoûteur, accrocheur, qui promet une belle saga et une fabuleuse histoire de vampires ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Journal d'un Vampire, Tome 1 ♥, Le réveil, Littérature américaine, L.J. Smith, 1991, 2007, 2009, Bit-lit, Urban fantasy, Amour ♥., vampires, Créatures surnaturelles, lourd passif, rancoeur, trahison, triangle amoureux, vengeance, deuil, amitié, adolescence, superficialité, famille, drame, suspens, mystère, secrets, noirceur, danger, sorcellerie, magie, passion, immortalité, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 22 août 2019 05:20

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:19

FICHE LECTURE : Maybe Someday

FICHE LECTURE : Maybe Someday
• AUTRICE : Colleen Hoover.
• ANNÉE : 2014 (USA) ; 2015 (FRANCE).
• GENRE(S) : New romance.
• THÈMES : Amour, musique, humour, émotions, sentiments, amitié, complicité, drame, contemporain, trahison, regrets, confiance, doutes, tristesse, passion, écriture, romance, triangle amoureux, souffrance, désir, conflit, courage, secrets...
• PAGES : 477.

Sydney, 22 ans, a tout pour elle : le mec parfait, Hunter, un bel avenir et un superbe appartement en colocation avec sa meilleure amie. Jusqu'au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont si chers lui cachent un secret impardonnable.
Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin musicien. Comment rester insensible aux magnifiques mélodies qu'il lui joue à la guitare ?
Et si le c½ur de Ridge est pris depuis bien longtemps, il ne peut ignorer la force silencieuse qui le pousse lui aussi vers Sydney.
Saurons-ils guérir de leurs blessures et écouter leur c½ur ?

Quand l'amour en dit davantage que la plus belle des chansons...

« Attention, montagnes russes d'émotions. » Brigitte Kernel - Cosmopolitan

ஜ MON AVIS :

Cette chronique, je la repousse depuis la fin de l'été car mon c½ur ne s'est pas véritablement remis de cette lecture coup de poing. Et, pour être tout à fait honnête docteur, je n'ai pas envie de panser mes blessures. Je n'ai pas envie de me soigner, non, de cette folie purement dantesque et amoureuse qui me prend comme une subite poussée de fièvre quand je pense à ce roman et à l'effet qu'il a eu sur moi. Il faut savoir qu'avant de me plonger à corps perdu entre ces pages qui résonnent de splendides notes de musique, je ne connaissais Colleen Hoover que de réputation et puis, la new romance, ce n'était pas trop ma tasse de thé, non. Rien que d'y penser, je poussais un soupir bien agacé et je ne voulais plus me tracasser avec ça. Me baser sur des préjugés sans oser juger par moi-même ? J'ai donné, merci, et je reconnais désormais mes erreurs. Une expérience de folie, de malade mental, comme Maybe Someday, on ne peut pas la laisser passer sous son nez. Point à la ligne. Enfin, façon de parler. Il n'y a pas si longtemps, on m'a affirmé que ce livre, c'était THE roman, et ça, j'adhère carrément. Du moins, dans sa catégorie, Maybe Someday met la barre très, très haut. A quoi je m'attendais en achetant ce roman ? Je ne saurais le dire. Sûrement à quelque chose qui se lise bien, qui passe crème, qui remplisse le job le temps d'une lecture sympatoche et un peu clichée sur les bords. Autant vous dire que ce livre a su clairement aller au-delà de mes attentes, jusqu'aux étoiles. J'en suis restée scotchée le derrière sur ma chaise de bureau, les yeux brillants de fatigue d'avoir enchaîné les pages aussi vite mais aussi d'un enchantement incroyablement fabuleux. Si vous êtes dans mon état d'esprit d'antan en lisant ces lignes à l'heure où je vous parle, ARRÊTEZ. TOUT DE SUITE. La chute n'en sera que plus douloureuse et la claque cuisante et monumentale. Car oui, je m'en suis pris une belle flopée dans la tronche, c'est pas des craques. On vous a promis des montagnes russes ; préparez-vous aux loopings, à l'estomac qui remonte, au c½ur qui manque de faire une tachycardie, à la voix qui se brise, aux tympans qui vrillent et tout le tsouin-tsouin qui va avec. Le manège de la vie démarre avec Maybe Someday. Attention, chamboulement qui va vous remuer vos émotions au plus profond. Remous garantis.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'héroïne de cette histoire abracadabrantesque, la jeune et jolie Sydney, va être embarquée, tout comme nous, pauvres fous, dans un tourbillon qui va ébranler toutes ses certitudes et raviver ses pires angoisses. Pour vous présenter le tableau, le jour de son anniversaire, soit une année de plus au sein de ce monde fou, fou, fou, notre adorable jeune femme va accumuler les galères de façon cruellement ironique. Si tout cela est un énorme farce, elle est sacrément mauvaise ! Malheureusement, ce n'est guère une caméra cachée et Sydney va être réveillée de son rêve trop beau pour être vrai en compagnie des deux personnes qu'elle aimait le plus au monde grâce à un seau d'eau diantrement froide. Qui va littéralement se matérialiser en pluie battante qui va bien traduire l'ambiance pourrie de la journée qui vient de s'écouler et d'une amie et amoureuse au c½ur brisé qui aimerait bien se noyer dans ses larmes. Sydney va cependant avoir le courage face aux odieux traîtres, sans gênes et scrupules, de garder la tête haute, et avoir l'audace admirable et la dignité de claquer la porte. Il faut en avoir de la volonté et de l'amour de soi, pour ne pas se laisser écraser par les actes ignobles qui viennent cracher sur nos existences et les entacher. Ce même entêtement et sa fierté vont également lui interdire de recourir à ses parents dans cette situation extrême. Eux qui n'ont jamais cru en elle et qui ne manqueraient pas cette glorieuse opportunité de lui prouver que, d'avoir voulu s'affranchir de sa famille friquée pour obtenir son indépendance et de mener les études qu'elle souhaitait à bien dans un cocon qui lui convient, de réussir par elle-même, était voué d'avance à l'échec. Vous l'aurez compris,-Sydney m'a d'emblée plu, elle est hyper attachante. Elle est une battante, une optimiste qui se bat pour ses rêves, une fille droite et bien dans ses baskets, les pieds sur terre et qui n'a besoin de personne pour aller de l'avant. Enfin, sur ce dernier point... Etant à la rue et sans porte-monnaie, il va bien falloir qu'elle se remette sur pied en ce qui est de faire confiance aux autres et de pouvoir se reposer sur eux.

Alors que le temps dehors est aussi gris que son moral dans les chaussettes, une personne peu commune va apporter le parapluie qu'il convient pour se protéger de cette pluie incessante et incisive, qui entaille la peau telle la trahison encore toute fraîche et amère en bouche. Et c'est ainsi que je vous souhaite la bienvenue dans le foyer des attachants personnages que sont Bridgette, Warren et Ridge, mes amis ! Alors que Sydney est en train de perdre pied dans son petit univers qu'elle pensait bien connaître, ces trois âmes charitables vont l'accueillir au sein de leur nid bordélique, bruyant, mais aussi très réconfortant et qui va apporter du baume au c½ur à notre héroïne, qui a bien besoin d'affection, d'amis sincères et d'être ragaillardie. Attention, on n'est pas chez les Bisounours, donc les portes qui claquent, les voix qui s'élèvent et les crises de nerfs et de larmes prendront aussi place au sein de cette colocation houleuse mais qui est en réalité l'évidence même. J'aurais voulu ne jamais quitter cet appartement, pour un temps, il est devenu comme ma seconde maison. En franchir le seuil pour lui tourner le dos à jamais fut très difficile mais, in fine, ce fut pour la bonne cause... Vous allez passer par toute une palette d'émotions qui irradient à leur maximum d'éclat dans ce lieu cosy, spontané, vivant. Un personnage à lui tout seul,-ou presque. Cet endroit est tellement singulier, il se démarque de son voisin d'en face qui a pourtant tout déclenché, avec son balcon très enclin à répondre à son interlocuteur à la guitare, et avec cet anniversaire complètement gâché qui s'en est suivi... Complètement, vraiment ? Certes, Sydney a vécu en une journée des galères et des blessures qui suffisent pour une existence entière mais toutes les souffrances endurées la mènent à un très beau cadeau humain qui vous rendra, complètement et pour de vrai cette fois, gaga et vous serez en amour total vous verrez : Ridge, aka l'un de mes nouveaux book boyfriends (oui-oui).

Si Sydney se voit offrir un havre de paix fébrile mais sincère face à la tornade qui se déchaîne sur son c½ur meurtri et sur sa petite vie qui n'avait rien demandé, c'est grâce à la générosité et à la gentillesse de Ridge.-Ce formidable garçon est un phénomène, et dans le bon sens du terme s'entend. Au départ, il est le jeune homme absolument charmant et mystérieux qui joue de la musique sur son balcon, tel un véritable prodige dont la musique est la plus merveilleuse des symphonies à nos oreilles. Je le voyais devant mes yeux. Je précise que j'appréciais confortablement le spectacle. Et mon ouïe y trouvait elle aussi son compte. Vos cinq sens (quoique...) seront en alerte durant la lecture de ce roman purement stupéfiant, surprenant, à couper le souffle. Cependant, cela n'est que la carapace certes extrêmement plaisante à regarder mais qu'on meure d'envie de percer à jour. Alors qu'on s'identifie très facilement à Sydney dès le départ et qu'on arrive facilement à la cerner, Ridge, quant à lui, va se déployer au fil des pages et des événements perturbateurs sous nos yeux ébahis. J'aime à comparer ce garçon à une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber (merci Forrest). De figure inaccessible et fascinante, Ridge va devenir un être humain en chair et en os, dont la compassion, la sincérité et l'envie de bien faire et de ne pas laisser tomber les autres, ni les blesser, sont profondément touchants et même bouleversants. Qui plus est, sa particularité fait sa force, forge son caractère et sa personnalité de garçon débrouillard, craquant et terriblement talentueux. La double narration, qui nous immerge dans et alterne constamment entre les points de vues de nos deux héros à l'histoire magnifique mais semée d'embûches, va nous permettre de nous rendre compte, à travers leurs pensées, à quel point ils sont sur la même longueur d'onde. Tous les deux ont un talent qui sommeille en eux, une pépite qui ne demande qu'à briller et illuminer tout son petit monde de par sa force, son authenticité et sa beauté. D'autre part, ils souffrent tous les deux de remises en question qui les rongent, car la vie ne les a pour l'instant guère épargnés à divers niveaux et ces démons du passé les hantent encore et toujours. Cependant, leur sens de l'honneur et leur humanité désarmante, leurs valeurs bien enracinées, vont les sauver et devenir leur bouée de sauvetage, tout comme ils seront la bouée de sauvetage l'un de l'autre. Tandis que les paroles de chansons s'égrainent, que la vie fait son petit bonhomme de chemin dans cet appartement qui résonne de fous rires, qui cache des farces puériles et inventives à chaque recoin, qui va aussi connaître ses orages et ses coups de théâtre, on assiste à la naissance d'une complicité entre deux êtres dont les destins s'entremêlent absolument à couper le souffle.

En parlant de ça, je dirais que, Maybe Someday, c'est comme faire de l'apnée. Pendant des heures entières.-Et attention, vous n'aurez pas le temps d'aller quérir une quelconque bouteille à oxygène pour sauver votre peau. Comme Sydney qui se retrouve pieds et poings liés dans la mouise d'une relation compliquée après s'en être sortie d'une autre avec pertes et fracas, ébranlée, nous, lecteurs malmenés et pantois, nous retrouvons pieds et poings liés au beau milieu de ce galimatias d'émotions fortes, intenses, de relations inextricables et de musique qui perce le mur du son, et celui de l'âme. Vous ne pouvez en réchapper indemnes de ce bourbier et vous en serez reconnaissants. Maybe Someday, c'est un roman qui ne se lit pas, mais qui se VIT. A chaque mot, à chaque situation, à chaque sentiment ressenti, à chaque sourire, chaque regard renvoyé, chaque battement de c½ur loupé ou plus intense, chaque toucher, chaque chanson, chaque oreille collée au sol, chaque larme, chaque cri, chaque texto, chaque accolade, chaque joue qui se met à s'empourprer. On y est dans cette histoire, des pieds à la tête. C'est réel, c'est palpable, c'est crédible, c'est devant nos yeux, c'est là. On est témoins et acteurs de ce pur moment de magie, où l'amour passionnel explose de tous les pores et où nos yeux ne tarderont pas à s'embuer sous le coup de l'émotion qui nous assaille, qui nous submerge et nous laisse, pauvre loque dans son lit, le livre dans des mains tremblantes comme des castagnettes, incapable de bouger ou d'émettre le moindre son. Des mouchoirs à portée de main sont donc fortement recommandés ainsi qu'un défibrillateur, on n'est jamais trop prudents... Votre mâchoire risque aussi de se décrocher, et de se distendre à force de trop sourire, à tel point que cela soit plus fort que la lumière de l'électricité. Ce roman se croque à pleines dents, il nous immerge dans cette histoire incroyable mais vraie, qui pourrait l'être, vraie, car imprégnée du matériau humain. Or, cette histoire d'amitié, d'amour et d'attirance palpable, c'est celle en or, magnifique et unique, de Ridge et Sydney. Je vous souhaite de connaître le même sort favorable après des épreuves chaotique, mais ouvrez bien les yeux, car la vie peut vous offrir de sacrées surprises, comme dans ce roman, qui a su bafouer mes appréhensions une par une.

Certes, les comportements des personnages pourront vous faire lever les yeux au ciel parfois. Bien que plus âgés, ils sont souvent très immatures et dignes d'un adolescent qui n'a pas encore connu la puberté et qui maîtrise mal ses hormones. Les engueulades et rabibochements effusifs de Warren et Bridgette au pieu en sont un exemple assez éloquent. Le caractère tout feu tout flamme de cette dernière, impulsive, tantôt détachée, tantôt exaspérée, sa froideur affective, pourra déplaire à certains. Mais les apparences et les premières impressions sont trompeuses. Bridgette a au fond un très beau c½ur et une ténacité sans bornes. Elle est impressionnante, géniale, et elle reste en tout temps fidèle à elle-même. C'est comme ça que Warren l'aime, sa teigne colérique, distante, franchement insupportable par moments, qui ne tourne pas sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, il l'a dans la peau jusqu'à l'os, et moi aussi je l'aime, ce tempérament de dure à cuire qui dissimule ses blessures dans un corps si mince et petit en totale disproportion. Quant à Warren, ce type est beaucoup plus que ce qu'on pourrait croire au départ. On pourrait le penser en effet être le colocataire un peu chiant, pour ne pas dire lourdaud, avec ses réflexion à deux balles et sa nonchalance à draguer et flirter avec tout ce qui bouge (abruti, va...). Et pourtant, ce type est un génie. Sa relation quasi fraternelle avec Ridge est tout bonnement sublime. Ils se sont toujours épaulés l'un l'autre, tant en amour qu'en musique (n'est-ce pas la même chose au fond ?), ils ne se sont jamais séparés en pratiquement douze ans et le socle de leur amitié et de leur loyauté l'un envers l'autre est solide comme un roc. Warren est en réalité un gars profond, sensible, plein de bon sens et qui va devenir un pilier, un phare très important pour Sydney, malgré des maladresses parfois clairement déplacées par moments. Des baffes se sont perdues alors, mais tout est pardonné et je peux comprendre que son besoin de protéger Ridge de tout danger ait dépassé son amitié encore naissante et fébrile avec Sydney au stade de ses priorités. La nécessité et le désir de préserver un autre personnage va se faire sentir de la part de cet ami extrêmement loyal, au point que cela force l'admiration. Et cet autre personnage est incarné par la présence de Maggie.

Un triangle amoureux se forme rapidement et cette perspective était loin de m'enchanter au départ. J'abhorre cette stratégie scénaristique en général, en particulier dans les Young Adult où elle pullule comme de la mauvaise herbe ; or Colleen Hoover a réussi l'exploit de miser sur cette carte risquée (du moins avec moi) et d'en sortir gagnante haut la main. Si l'incapacité de Ridge à faire un choix net concernant le chemin que son c½ur suivra m'a assez souvent démangé, fait grincer les dents et taper du pied, cela est loin d'être de la purée de pois incompréhensible. Le c½ur tiraillé de Ridge entre les deux c½urs purs de Sydney et Maggie n'a pas souffert de mon courroux très longtemps. J'avais pourtant essayé de rendre les choses plus faciles. En haïssant Maggie de toutes mes forces par exemple, afin de la renvoyer d'où elle venait. Quel genre de monstre aurais-je été alors ? Cette fille est un petit rayon de soleil, belle, intelligente, aimante, rayonnante, festive et enjouée, pleine de vie et de sollicitude, une vraie amie, une petite amie dévouée et attentionnée, drôle, souriante et tout à fait adorable et attachante. Me voilà faite comme un rat ! Mon esprit malveillant a bien retenu la leçon. Mais je ne m'y trompe pas : si la relation entre Maggie et Ridge est émouvante et fondée sur une bienveillance et un amour qui vont droit au c½ur, les véritables moments de douceur et de tragique qui vont vous laisser hagards, paumés, en sueur, le c½ur battant et le souffle court, les poils des bras dressés, ce sont bien ceux entre Ridge et Sydney, qui vont composer des chansons avec leurs tripes, leur vécu, et le courant fructifiant et en tout point émotionnellement électrocutant qui passe entre eux. Il y a un tel respect et déférence de ces trois personnages les uns envers les autres que je n'ai pas pu leur en vouloir de tisser un triangle aussi douloureux et spécial pour nos pauvres nerfs et pour leurs états d'âmes. Des liens indestructibles et complexes les relient tous les trois dans cette belle galère du c½ur qui a ses raisons que la raison ignore, et jusqu'au bout, j'ai été repoussée dans mes retranchements. Pour le dire carrément, j'avais la sensation d'avancer à tâtons dans ce tunnel sombre dont la faible lumière tout au bout était la seule chose me motivant à m'élancer vers elle. Je me demandais si la fin heureuse qui coulait de source et que je souhaitais de ton mon être était vraiment la meilleure solution à l'équation Maybe Someday, si ce n'était pas réfléchir et agir par facilité et envie d'une lecture guimauve qui vous réchauffera un peu le c½ur. Bref, ne vous attendez pas à quelque chose d'évident et de simple. La vie est escarpée et le chemin ne se grimpe pas sans peine, il faut mériter l'arrivée... Tout ça pour vous dire qu'avec Maybe Someday, vous allez avoir le c½ur serré, un grand besoin de mouchoirs pour essuyer vos pleurs (notamment en découvrant l'origine du nom du groupe, Sounds of Cedar), et par-dessus le marché, vous allez avoir l'impression de courir un marathon, mais les nausées, les courbatures, les pertes de connaissance et les poings de côté n'auront pas été infligés en vain à votre petit corps meurtri.

Vous l'aurez compris, Maybe Someday, c'est une intrigue qui fait mouche et qui s'empare de votre c½ur sans jamais vous le rendre, mais c'est aussi une autrice qui se cache derrière : la femme géniale qu'est Colleen Hoover, véritable reine et génie des sentiments humains qui nous envoie son histoire en pleine poire, à l'aide d'une écriture qui va droit au but et qui ne nous épargne nullement. C'est simple : quand on lit du Colleen Hoover,-on ne voit pas le temps passer, il nous est impossible de lâcher le livre avant le point de la fin, tant son écriture est limpide, claire comme de l'eau de roche. Sa plume est en effet inimitable, on y sent le mordant d'une personne pleine de vie et un talent qui ne demande qu'à briller et à nous conquérir. Vous n'êtes pas prêts de vous ennuyer grâce à cette plume fluide et d'une simplicité désarmante, qui se fait très souvent le pinceau d'une véritable palette d'émotions selon les situations que rencontrent les personnages, dont la crédibilité ainsi que celle de leur univers contemporain, en réalité le nôtre aussi, ne font que renforcer la puissance de ce récit à tous les niveaux et me conforte dans ce que j'ai énoncé plus haut : Colleen Hoover a un pouvoir magique, une baguette extraordinaire qui donne aux émotions une consistance splendide qui est loin de nous laisser de marbre. Une autrice à suivre de très près en somme, et dont je dois à tout prix découvrir les autres romans sortis de son chapeau de Marraine la bonne fée.

En conclusion, Maybe Someday nous raconte la connexion évidente entre deux personnages intenses, loin de nous laisser indifférents et qui deviendront nos compagnons de route au fur et à mesure que leur relation évoluera et se révélera d'une justesse et d'une puissance qui nous ébranlent dans chaque fibre de notre être. Les réactions diverses et variées qu'ils vont avoir face à cette magie qui opère les honorent, car, malgré leur désir irrésistible l'un de l'autre qui les attire comme des aimants, leur amour de soi et leur volonté de pouvoir se regarder proprement dans le miroir, de ne pas se dégrader à la face de leurs proches et de leur monde, sera toujours plus forte et cette obstination sans failles ne les rend que plus parfaits dans leurs imperfections à mes yeux. Tout ce que je peux vous recommander, c'est de vivre à fond cette somptueuse aventure humaine aux belles et pures émotions, et de la savourer à chaque instant, de la dévorer sans fin, d'une traite, d'adorer ce moment qui vous fera sûrement passer une nuit blanche insoutenable si vous commencez ce roman en fin de journée (un conseil : DON'T). On aimerait tant que cela ne s'arrête jamais, que cela continue encore et encore. En tout cas, impossible de se détacher de ces pages jusqu'au dénouement final, magnifique apogée qui clôture à merveille cette romance super mignonne, fraîche, qui nous fait parcourir tout du long un éventail d'émotions, un vrai kaléidoscope en tout point saisissant, le tout dans une ambiance musicale omniprésente et envoûtante au sein de cet objet-livre au concept original et tout bonnement génial, où la musique constitue en effet un vrai plus. Pour moi, Maybe Someday est un bijou mémorable, touchant, émouvant, poignant, une petite pépite de ma bibliothèque, tout simplement. Il faut le lire à tout prix, je ne peux pas être plus directe je pense. Alors, tenterez-vous votre chance, vous aussi ? Ce roman, c'est un coup de c½ur, un COUP DE FOUDRE ϟ, et ça, j'achète !

« – Un classique ! Tu as des animaux ?
Je fais non de la tête.
– Tu as quelque chose contre le porno ?
J'ignore comment nous en sommes arrivés à ce jeu de questions et réponses, mais je m'y prête.
– En principe non, si personne ne me demande de participer.
Apparemment, ma réplique le laisse perplexe.
– Tu as des amis chiants ? finit-il par demander.
– Ma meilleure amie n'est qu'une salope hypocrite, et je ne lui adresse plus la parole.
– Tu aimes prendre des douches ?
– Oui, une fois par jour, sauf quelques exceptions. Pas plus d'un quart d'heure.
– Tu fais la cuisine ?
– Seulement quand j'ai faim.
– Tu nettoies derrière toi ?
– Certainement mieux que toi.
[...]
– Tu écoutes du disco ?
– Je préférerais manger des barbelés.
– Bon, d'accord, alors tu peux rester.»
Tags : Fiche Lecture, Colleen Hoover., Maybe Someday, New Romance, 2014, Amour, musique, humour, émotions, sentiments, amitié, complicité, drame, contemporain, trahison, regrets, confiance, doutes, tristesse, passion, écriture, romance, triangle amoureux, souffrance, désir, conflit, courage, secrets, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 30 octobre 2017 11:28

Modifié le mardi 31 octobre 2017 05:44

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1

SCIENCE-FICTION | 2015 | VICTOR DIXEN | YOUNG ADULT, SPEED DATING, ESPACE, CONQUÊTE SPATIALE, MARS, TÉLÉ-RÉALITÉ, PHÉNOMÈNE MONDIAL, ENGOUEMENT DE MASSE, AMOUR, NOUVEAU DÉPART, MENSONGES, TRIANGLE AMOUREUX, AVENTURE, MAN¼UVRES POLITIQUES, AMITIÉ,-MANIPULATION, SECRET ÉTAT, COMPLOT, SUSPENS, MYSTÈRE, TRAHISON, ENQUÊTE, DYSTOPIE...

➜ Six prétendantes d'un côté.
Six prétendants de l'autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial.
Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'½il des caméras embarquées.
Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues.
Elle a signé pour la gloire.
Elle a signé pour l'amour.
Elle a signé pour un aller sans retour.
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
J'ai eu du mal à me décider à faire courir mes doigts sur le clavier pour rédiger mon avis sur la saga extraordinaire, intergalactique dans tous les sens du terme, qu'est Phobos. Je me suis résolument dit que chaque tome méritait sa petite chronique, car ils ont tous eu, à un degré plus ou moindre, l'effet d'une bombe atomique sur moi. En attendant patiemment (non sans piaffer d'impatience, humhum) que la quatrième soit lâchée par le formidable Victor Dixen, que j'ai eu la merveilleuse opportunité de rencontrer à un stand des Imaginales (vive mes Vosges, l'émotion est encore palpable), je vous laisse tranquillement prendre place à bord du Cupido. En route, chers pionniers de Mars ! Accompagnons donc nos douze adolescents de tous horizons au sein de leur habitacle, dans leur quête de gloire, d'indépendance, de liberté,_d'amour et de bonheur. Ou alors, pauvres Terriens que nous sommes, regardons la chaîne Genesis sur notre petit écran en trépignant de découvrir ce qui va arriver au niveau sentimental et communautaire à notre candidat.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
En effet, Victor Dixen va nous embrigader dans le plus inimaginable des speed dating. Nos jeunes filles et garçons vont se voir s'envoler vers les étoiles pour réaliser un enjeu humanitaire et évolutif colossal, reposant ainsi sur leurs frêles épaules et leur destinée à survivre sur une planète jusqu'alors inhabitée et pensée inhabitable. Ce projet hors normes représente l'ambition démesurée de notre espèce à viser une expansion sur une autre planète, ainsi que notre foi en l'Humanité et en sa force. Et comme une bleue, je me suis laissée bernée par la plume convaincante de l'auteur, qui a su me mener par le bout du nez dans tout ce que je déteste : la télé-réalité, la surexposition, le voyeurisme, l'incision des médias dans la vie privée, la manipulation de l'opinion publique, les stratégies politiques pour nous faire gentiment avaler des couleuvres, la déformation des propos et des images entre autres... Je pensais pouvoir résister à ce magnétisme abrutissant mais dans ce tome un, on ne peut qu'échouer lamentablement. A l'image du jeune Andrew, j'étais tellement emballée par ce projet faramineux.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
Qu'il est tant sur le plan humain, économique, et (surtout pour lui) scientifique, que j'aurais presque voulu être à bord du Cupido pour prendre part à ce grand moment de l'Histoire. Et à l'instar de la serveuse Cindy, je me suis retrouvée à m'attacher fortement à ces douze personnages emblématiques, ayant chacun un passé trouble, sombre, leurs cicatrices physiques, dans leur c½ur, dans la leurs tatouages... Et ils ont tous une personnalité distincte et appuyée qui leur ont permis de se frayer un chemin dans mon c½ur et de ne pas les faire disparaître dans l'ombre de notre géante rouge, j'ai nommé Léonor.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
Cocorico, il s'agit bien de notre représentante française, qui a l'honneur d'avoir son propre point de vue exprimé en alternance avec un point de vue omniscient pour pouvoir mieux plonger dans les pensées de nos personnages du Cupido ou de ceux restés sur Terre, téléspectateurs bernés ou équipe directrice de la chaîne Genesis, des criminels involontaires menés à la baguette de la honte par l'odieuse Serena McBee. Je vous reparlerai dans mes deux autres chronique de cette affreuse bonne femme car franchement, ce n'est que le début du cauchemar dystopique... Revenons plutôt à Léonor. Une jeune fille blessée par l'existence, qui cache sa salamandre honteuse dans son dos comme une marque au fer rouge de son existence misérable. Sans famille, sans origines. L'histoire d'une personne à la dignité bafouée dans des boîtes de pâtée pour chiens.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
Et qui en est réduite à être la "machine à certitude" de la bande, celle qui ne doit jamais flancher. Alors que Léonor, c'est tout le contraire : elle est une artiste écorchée vive, un talent brut, primitif,-enflammé, à l'instar de ses cheveux flottants dans l'apesanteur digne d'une Mérida et d'une Ariel réunies (jamais j'avais vu de cheveux aussi beaux), ou encore de l'incendie qui a consumé trop tôt ses espoirs. Elle a su faire vibrer chaque fibre de mon être et me fasciner, même si je l'ai parfois trouvé agaçante à osciller entre l'américain Marcus et le brésilien Mozart (ah, les hormones et les triangles amoureux *soupir*). D'ailleurs, réflexion faite après ma lecture des 3 tomes de cette tétralogie sensass', je me garde le séduisant et repentant Mozart pour moi. J'adorerais prendre des cours de salsa avec lui, héhé ! Plus sérieusement, au bout du compte, ce triangle amoureux très intense et particulier ne m'a pas gêné.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
Contrairement à mon habitude, vous le savez bien maintenant. Tout simplement car Léonor les porte tous les deux dans son c½ur à tout jamais, on sent que c'est authentique et brûlant (le champ lexical du feu va y passer...). Je n'y ai pas senti de niaiserie inutile, même si Léonor va avoir un moment le c½ur faible qui vacille, ses sentiments ardents vont ne la rendre que plus humaine, majestueuse et rayonnante. Mozart va lui apporter douceur et gaieté, quant à Marcus, c'est tout le contraire, il va la déstabiliser, l'ébranler au plus profond de son être, la faire chavirer et l'avoir dans la peau.-J'ai adoré sa philosophie de vie, c'est un être irradiant de mille feux au profit de son astre, la véritable géante rousse. Il est loin du stéréotype du brun ténébreux comme on pourrait le penser de prime abord. J'ai hâte de pouvoir plus vous parler des autres pionniers tout aussi singuliers lors de ma chronique du tome 2 qui va nous voir s'installer au sein des nids d'amour de Mars. Vous pourrez faire plus connaissance avec eux, c'est promis. En attendant ce face-à-face mémorable, je ne peux que vous engager à lire cette saga qui transpire l'humanité, qui en dénonce ses clichés et ses torts.


Et puis je ne peux que prôner la plume terriblement addictive de Victor Dixen jusqu'au firmament. COUP DE FOUDRE ϟ

« Ça a toujours été la solution, quand tout va de travers. Fuir le monde réel qui fait trop mal pour me réfugier dans mon monde à moi, celui où j'ai l'impression de tout contrôler. »

Source des images : We♥it, http://victordixen.com/fan-art/.

FICHE LECTURE : Phobos ~ T1
Tags : PHOBOS, Victor Dixen ♥, Tome 1 ♥, 2015, Science-fiction, Young Adult, speed dating, Espace, conquête spatiale, Mars, Télé-réalité, phénomène mondial, engouement de masse, Amour ♥., nouveau départ, mensonges, triangle amoureux, aventure, man½uvres politiques, amitié, manipulation, secret d'état, complot, suspens, mystère, trahison, enquête, Dystopie, Littérature française, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 15 août 2017 15:18

Modifié le lundi 21 août 2017 03:39

FICHE LECTURE : L'héritière

FICHE LECTURE : L'héritière

Fantasy // 2015 // Melinda Salisbury // Légendes, dieux, royaumes, royauté, complots, conflits, amour, magie, pouvoirs, triangle amoureux, devoir, trahison, manipulation, romance, monarchie, huit-clos, fantasy médiévale, touché mortel, roi et reine, identité...

Je suis l'arme parfaite.

➜ Twylla est promise au prince héritier du royaume de Lormere. Mais la jeune élue possède un don maléfique. Elle a le pouvoir de tuer par son simple toucher : elle est l'arme parfaite ! La cruelle reine qui l'a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Nul ne peut approcher Twylla sans risquer sa vie. Jusqu'au jour où Lief, son nouveau garde, charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et dans sa soumission...

FICHE LECTURE : L'héritière

FICHE LECTURE : L'héritière
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir de nouveau fait confiance en m'accordant ce service presse. J'en suis honorée et cela me touche beaucoup. Je donne à chaque SP que je reçois de leur part le meilleur de moi-même pour ne pas les décevoir. Merci encore à eux de me faire ce grand bonheur et de m'offrir la chance d'avoir un partenariat régulier avec eux, je leur en suis extrêmement reconnaissante.
Il me tenait très à c½ur de lire L'Héritière. En effet, dès sa sortie, il m'avait fait de l'½il, la couverture et sa quatrième m'avaient envoûtée. Je suis totalement addict à ce type d'histoires se passant dans un univers lointain et remplies de magie, de mystère, d'autres contrées si riches en émerveillement, en légendes abracadabrantes, et avec des personnages plus captivants et fascinants les uns que les autres. Autrement dit, la Fantasy est mon genre de prédilection. En lorgnant sur ce roman dans une librairie, j'ai ressenti une excellente intuition, j'étais attirée comme un aimant et je devais me procurer cet ouvrage à tout prix. Seulement voilà, le temps a passé et je n'ai pas eu l'occasion de me l'offrir. Encore merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour leur gentillesse donc.


FICHE LECTURE : L'héritière Maintenant que je me suis plongée dans ce roman avec délice, et je crois que je n'ai pas réussi à véritablement en sortir, même après avoir refermé le livre, je peux assurément dire que l'habit fait le moine dans le cas présent. Je m'explique : certaines couvertures de roman sont un leurre (du moins, c'est mon opinion), elles sont si belles et plaisantes à observer que l'on ne s'en détache pas et, dans la foulée, on pense que le contenu du roman doit certainement être excellent avec une couverture pareille. Déception assurée dans certains cas, malheureusement... mais pas ici. Si vous êtes éblouis, comme moi je le suis, par cette couverture, n'hésitez plus, sautez sur ce livre-objet dès que vous le voyez, je suis sérieuse ! Désormais, quand je regarde cette couverture, et je l'ai sous les yeux au moment même où j'écris ces mots, elle me ramène directement au royaume de Lormere, au côté de notre héroïne, qui est prisonnière non seulement physiquement mais surtout mentalement, concernant ses sentiments, ses choix, sa destinée.

FICHE LECTURE : L'héritière La jeune fille représentée dans la bouteille de poison incarne bien l'image que j'ai de Twylla dans mon esprit, une jeune fille aux cheveux de feu piégée par son propre rôle, noyée sous les choix qu'elle a faits alors qu'on l'a bernée vers un avenir meilleur. J'ai l'impression qu'en reprenant la couverture originelle (Dieu merci d'ailleurs !), la version française accentue les couleurs, les renforce, ce qui met le roman plus en valeur. De surcroît, les couleurs prédominantes me ramènent à l'essence même du roman : le vert me replonge dans les yeux émeraude de Lief et dans l'atmosphère médiévale et aventureuse, enchanteresse de l'histoire ; le rouge fait forcément référence aux cheveux embrasés de notre héroïne pour le moins enflammée mais aussi au sang versé par la cruauté et les caprices de la reine Helewys ; enfin le noir symbolise l'avenir sombre de Twylla et le confinement qu'elle subit depuis qu'elle est née en somme. Et les lettres argentées font penser à la royauté, à un conte de fées, à un univers qui va au-delà du nôtre, merveilleux tout simplement. Je regrette juste que le titre originel n'est pas été traduit littéralement, car il caractérise beaucoup mieux le personnage de Twylla. Certes, elle est l'Héritière aussi mais en lisant le roman, on découvre que c'est un peu faussé, je ne vous révèle rien, lisez le livre et vous comprendrez.

FICHE LECTURE : L'héritière Je pourrais passer des heures à décrypter la couverture du livre, veuillez me pardonner, mais elle reflète actuellement ce que je ressens pour ce roman et pourquoi je l'adore tant, les éléments qu'il concentre et qui sont irrésistibles. Ce livre est véritablement un page-turner. J'ai eu beau m'efforcer de le savourer tranquillement, à un moment, je ne tenais plus, mon envie insatiable de tourner les pages de plus en plus vite a eu raison de moi. Il faut dire que ce roman m'a submergée, il réunit tout ce que j'adore dans une intrigue : des contrées inspirées du Moyen-Age, au passé légendaire, avec des mystères et des histoires, des mythes ayant traversés les siècles. Je ne pouvais qu'être exaltée face à un tel univers ! Au fur et à mesure des pages, je me représentais les personnages, les lieux dans mon esprit, la grandeur, la majestueuse aura du château de Lormere, les divers habits, costumes des personnages, des robes des dames aux capes et épées des messieurs, la verdure et l'envoûtement produit par la forêt. Lors du passage du jardin des simples, j'avais l'impression de sentir l'odeur des plantes, l'herbe fraîche, comme si j'étais moi aussi allongée dedans !

FICHE LECTURE : L'héritière Je me sentais en symbiose avec les éléments. Cet univers provenant de la plume de l'écrivain est si bien construit et bien fourni, si crédible que je le ressentais. Mes battements de c½ur s'alignaient sur le rythme du roman. Cela peut paraître exagéré tout ce que je vous dis là mais c'est ma manière de vous introduire à cet univers magique et qui m'a mis des étoiles plein les yeux. On ressent le travail de l'écrivaine à chaque page, sa minutie, sa maîtrise, alors qu'il s'agit de son premier roman ! Je lui tire ma révérence, et je l'admire car, passionnée, dévorée de lecture (on l'appelait Matilda enfant. Cf. Roald Dahl, rien que pour ça je l'aime Melinda !), et notamment de Fantasy (et elle est Potterhead en plus, ce qui prouve résolument qu'elle est une bonne personne !), elle a su utiliser sa passion, y puiser à bon escient pour produire sa propre richesse, son propre chef-d'oeuvre à elle. Merci Melinda Salisbury, vous m'avez fait vibrer à chaque page, vous avez ouvert mon imagination à un monde médiéval somptueux dans lequel j'ai adoré pénétrer et auquel je continue de penser bien après avoir tourné la page finale. Mon c½ur a été tourmenté par tous les rebondissements ingénieux et épatants que vous nous offrez dans ce roman, j'en suis restée coi.

♦ Votre ½uvre m'a indubitablement marquée, c'est de la belle, de la puissante fantasy, qui séduira je pense les prés-ados comme les jeunes adultes, c'est mon humble opinion. Je vais parler de suite des personnages qui me permettront de développer mon avis sur l'univers des trois royaumes : Lormere, Tregellan et Tallith. Pour commencer, je me suis très rapidement attachée à Twylla, l'héroïne de l'histoire, qui subit un fléau très lourd, celui d'être un danger vivant pour tous ceux autour d'elle, exceptés les royaux. Dès le départ, j'ai été intriguée par son histoire, celle de sa vie, qui semble être régulée par les dieux. La place des divinités dans l'intrigue est très intéressante, elle rappelle justement le Moyen Age et le poids que pesait l'Inquisition sur la société.

ஜ Twylla est une héroïne qui m'a beaucoup plu, elle est flamboyante à l'image de ses cheveux, certes, elle est enfermée dans un rôle et subit toute la soif de pouvoir et de domination de la reine, mais quand on regarde Twylla évoluer dans l'histoire, on décèle comme une petite flamme qui tente de se rebeller, une flamme qui ne s'éteint jamais. Twylla est belle et ardente, elle est aussi perdue dans la question de son identité mais elle se démarque par sa force et son audace, par la vivacité de son esprit, en particulier à la fin où elle m'a impressionnée, ce n'est pas rien de le dire.

☜♥☞ Ne vous laissez pas tromper par la quatrième de couverture, certes très alléchante, mais qui annonce un triangle amoureux : je vous rassure, ce dernier n'a rien d'un sentimentalisme niais et dégoulinant de bons sentiments comme on le voit dans maintes séries télévisées, ou même livres et films. Le triangle amoureux insupportable tente de nous terrasser mais nous ne céderons pas ! La preuve avec celui formé par Twylla, Lief et Merek. Selon moi, les sentiments de Twylla sont faciles à cerner, si on se concentre bien, et il n'y a pas de "Lequel choisir ?" comme quand une fille hésiterait entre deux paires de chaussures. Excusez-moi de cette métaphore, mais les jeunes femmes qui sont en train de s'apitoyer sur elles-mêmes car elles aiment deux hommes à la fois, c'est tellement pathétique que c'en est pas croyable.

❖ Je hais les triangle amoureux "classiques", "basiques", ça, c'est dit. Dans L'héritière, Melinda Salisbury a fait un travail parfait, impeccable, car elle nous montre superbement l'ambiguïté que nos sentiments peuvent avoir, sans tomber dans du ridicule mélodrame digne d'un soap opera. De mon point de vue, les sentiments que les personnages ont les uns pour les autres sont tout à fait crédibles et intéressants à analyser. Et à mes yeux, Twylla n'a jamais aimé qu'un seul des deux, et ce qu'elle ressentais pour l'autre était un autre type d'amour, et elle s'est laissé berner par l'illusion car elle n'avait pas d'autre alternative. Je vous donne envie de découvrir tout ça par vous-même, non ?

৩ Sinon, Melinda nous explique à la fin dans les remerciements que des teams Merek ou Lief se sont déjà crées, rien d'étonnant ! La mienne est largement celle de Lief ! Il est irremplaçable, charmant, jovial, singulier et captivant de bout en bout. Il me fascine et m'a fait succomber à son charme en un rien de temps ! Je me damnerais pour ses yeux verts et pour l'avoir comme garde, aaaah !

ೂ Après, je dois reconnaître que j'aime beaucoup Merek et qu'il ferait un roi formidable, il a beaucoup plus de bon sens et de bonté en lui que sa mère, et comment ! Il m'a beaucoup touchée et a attiré ma sympathie, et au départ, je le préférais lui. Et Twylla, lequel a-t-elle choisi ? Je vous laisse languir pour la réponse !

✽ Dans ce roman, on nous présente une palette de personnages très complète : on passe du paysan à la royauté, en passant par la noblesse et les serviteurs. Dans chaque catégorie, des personnages interviennent et, si leur apparition est assez brève, elle joue un rôle important dans le dénouement, et cela annonce le contenu du tome deux, que je suis impatiente de dévorer au passage.

♣ J'allais oublier de parler de la reine, qui est omniprésente, et particulièrement effarante ! Je n'aurais pas du tout aimé me retrouver en face d'elle, elle est consumée par sa folie et son avarice. Et quand on croit qu'elle est plus douce et humaine que ce qu'il n'y parait, on réalise que tout n'est que ruse et mensonges et qu'elle nous mène par le bout du nez. C'est à se demander comment le roi, son cousin (bienvenue dans la consanguinité !), a fait pour l'épouser, lui qui est si clément et gentil.

Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ En clair, je me suis attachée à beaucoup de personnages, comme Dorin, Damia, les servants dans le château, ceux proches de Twylla, et au fond tous les personnages sont très intéressants du point de vue psychologiques, aucun n'est inutile, ils sont tous un pilier de cette histoire, comme s'ils créaient la légende de Lormere eux aussi. Et petite remarque, j'adore leurs prénoms : Lief, Merek, Dorin, et autres, on se croirait vraiment dans les temps anciens dans un royaume légendaire, ça nous immerge encore plus dans l'univers de L'Héritière. On a beau être coincés dans le château, comme Twylla, je crois que j'ai vécu bien plus d'événements, d'aventures et de frissons, de sensations, que si j'avais traversé mille contrées ! Ce huit-clos est juste génial, je ne me suis pas ennuyée une seconde, certainement pas non !

✿ La fin de l'histoire est particulièrement réussie, je l'ai trouvée magistrale, et même plus fort que ça. Je pense que l'écrivain avait l'intention de nous faire agoniser car, en deux pages d'épilogue, elle a failli faire arrêter mon c½ur de battre, sérieusement ! J'ai cru qu'elle m'avait coupée le souffle, comment peut-elle nous laisser sur une ouverture pareille ? Je ne vais pas pouvoir attendre le tome deux, ce n'est pas envisageable c'est de la torture ! Je veux découvrir plus en profondeur Tallith et Tregellan, rencontrer les alchimistes tregelliens, savoir la vérité finale sur le Prince Endormi, ce qu'il est véritablement advenu de lui, continuer à poursuivre le périple de Twylla à ses côtés, à la recherche de qui elle est, de ses propres choix et décisions, de la construction de son être libre et de ses croyances. Je ne ferai qu'une bouchée du tome suivant à sa sortie, vous pouvez me faire confiance !

♡ En attendant, lisez L'Héritière, ayez foi en moi, ou alors je me fais Daunen incarnée et je m'enferme dans un cloître... Vous ne souhaiteriez pas ça, n'est-ce pas ? COUP DE FOUDRE ϟ

« Les gens n'oublient pas la sensation d'être aimés, dit-il enfin. Qu'importe l'âge, jeune ou vieux, qu'importe le temps que cela dure, une fois que l'on a connu ça, on n'oublie jamais cette sensation. Elle se souviendra toujours de vous. »

FICHE LECTURE : L'héritière
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#Posté le samedi 25 mars 2017 13:32

Modifié le samedi 13 juillet 2019 09:29

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