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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters
Saga traduite en français

• AUTRICE : Richelle Mead.
• ANNÉE : 2007 (ETATS-UNIS) ; 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy, roman ado.
• THÈMES : Adolescence - High School life - Vampires - Protection - Magie - Amitié - Amour impossible - Famille - Deuil - Noirceur - Mystère - Suspens - Pouvoir - Secret - Passion - Jalousie - Rivalité - Romance - Apprentissage - Humour...
• PAGES : 332.

Rose Hathaway is a dhampir, half-vampire and half-human, who is training to be a guardian at St. Vladimir's Academy along with many others like her. There are good and bad vampires in their world: Moroi, who co-exist peacefully among the humans and only take blood from donors, and also possess the ability to control one of the four elements - water, earth, fire or air; and Strigoi, blood-sucking, evil vampires who drink to kill. Rose and other dhampir guardians are trained to protect Moroi and kill Strigoi throughout their education. Along with her best friend, Princess Vasilisa Dragomir (Lissa), a Moroi and the last of her line, with whom she has a nigh unbreakable bond. Rose is able to feel Lissa's emotions through her bond and can sometimes enter her body without Lissa knowing when her emotions are too strong. Rose and Lissa ran away from their school, the Vampire Academy, two years ago and survive through the use of compulsion and by feeding off of each other. They had been moving from places to places, but this time, they got caught by the school guardians and returned to their school.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la célèbre saga d'urban fantasy pour ados Vampire Academy par Richelle Mead. Je ne vous cacherai pas qu'avant même que je n'entame ce roman, j'avais peur que ce dernier ne me plaise pas. En effet, il est loin le temps où la littérature vampirique pour adolescents était mon genre de prédilection. Je dirais même que c'est une lubie qui m'est très rapidement passée. Et pourtant, je me suis surprise à apprécier le premier tome de cette saga pétrie de sang qui coule et de mystère bien plus que je ne l'aurais imaginé de prime abord !

Pour commencer, j'ai énormément aimé la plume de Richelle Mead, simple mais rondement efficace. Je l'ai trouvée pour ma part rafraîchissante, pétillante, et elle ne manque assurément pas de mordant, c'est le cas de le dire. Elle vous embarque dès la première ligne et ne vous relâche plus avant que le livre ne soit terminée. Une chose est sûre, si vous avez un niveau intermédiaire ou même débutant (avec quelques solides bases tout de même) en anglais et que vous souhaitez commencer à avoir des lectures plaisir dans cette langue, il n'y a pas mieux que Vampire Academy comme galon d'essai ! De mon côté, j'ai un très bon niveau d'anglais en général mais je n'ai pas du tout l'habitude de réaliser mes lectures quotidiennes en V.O. et c'est Vampire Academy m'a permis de sérieusement me mettre dans le bain, qui m'a donné le coup de pouce dont j'avais bien besoin pour me faire entrer une bonne fois pour toutes dans le merveilleux univers des lectures en V.O. Vous l'aurez compris, si vous cherchez une écriture originale travaillée et truculente à souhait mais suffisamment simple d'accès, Vampire Academy saura sans aucun doute vous procurer votre bonheur !

Un autre point du roman qui m'a définitivement séduite, c'est la façon dont l'autrice a choisi de réorganiser la société vampirique avec d'un côté les Moroi et de l'autre les Strigoi. Richelle Mead a tout bonnement réinventé le mythe du vampire en inventant la caste des Moroi, ces vampires qui vieillissent comme le commun des mortels et ont une connexion toute particulière à la nature, ce qui est normalement un comble pour nos enfants de la nuit qui sont généralement des morts vivants et donc par essence contre-nature. Ici, les Moroi sont non seulement profondément attachés à cette dernière mais en plus, ils pratiquent une magie reliée aux cinq éléments (façon Witch, vous voyez). J'ai justement hâte d'en apprendre plus sur cette sorte de Wicca que l'on enseigne aux étudiants Moroi et sur les spécialisations qui peuvent se révéler à eux. Last but not least, on inculque aux Moroi à être particulièrement pieux ; leur attache à la religion est aussi forte que celle à la nature et cela m'a autant fait hurler de rire que sincèrement touchée au vu du fait que je suis croyante/pratiquante moi-même d'une religion. Dans l'ensemble, j'ai adoré la façon dont la Vampire Academy fonctionnait, les cours qui y sont enseignés tant aux Moroi qu'à leurs futurs protecteurs mi-humains mi-vampires que sont les novices Dhampirs et il me tarde désormais de passer plus de temps au sein de cette vénérable institution et notamment de découvrir d'où émane véritablement la rivalité/haine entre les Moroi et les Strigoi qui quant à eux correspondent bien plus à la figure du vampire sanguinaire et ayant pleinement embrassé la tentation du mal et du pouvoir absolu des ténèbres telle qu'on se l'imagine usuellement.

Passons maintenant à ce qui fâche (il fallait bien que cela explose à un moment donné). Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai bien failli abandonner ma lecture de ce premier tome ou à tout le moins faire une pause abrupte dans ma progression car, même si ce dernier se lit super bien et que j'étais la plupart du temps totalement prise dans le feu de l'action, j'ai trouvé la narratrice de l'histoire tout bonnement insupportable. Rosemarie, Rose pour les intimes, est à mon sens l'archétype même de la nana qui se veut rebelle pour le simple plaisir d'être rebelle et donc de faire chier son petit monde (et non par réel souci de défendre ce qui lui semble être juste) ; qui parce qu'elle possède d'indéniables compétences naturelles dans sa formation de Dhampir se permet de prendre ses camarades de classe et même le corps enseignant de l'académie de haut alors qu'elle a encore énormément de choses à apprendre, à commencer par savoir faire preuve d'une sacrée dose d'humilité. Arrogante, inconsciente, Rose croit tout savoir mieux que tout le monde dans un premier temps et cela ne nous la rend pas forcément sympathique au demeurant, vous me le concéderez. Cependant, je suis malgré tout parvenue à m'attacher à elle car elle n'a en réalité pas un mauvais fond. Mais surtout, ce qui m'a le plus émue chez elle, c'est l'amour inconditionnel qu'elle voue à sa meilleure amie Lissa et qui est tout ce qu'il y a de plus réciproque. La sincérité et la puissance de leur amitié n'ont pas manqué de m'ébranler et de me faire in fine aimer ces deux filles qui sont l'incarnation même du néologisme "attachiante" qui peut au passage aussi s'appliquer à pratiquement tous les protagonistes de ce récit. Je regrette malgré tout que leur comportement irresponsable à toutes deux soit justifié à la fin de l'intrigue de façon un peu trop facile à mon goût. Certes, l'autrice a eu le mérite de chercher une explication tangible à leurs actions irrationnelles et l'on se ferait presque avoir mais cela n'a pas pris avec moi. Malgré tout, je suis passée outre au vu de l'évolution que connaît notamment le personnage central de Rose au fil du récit. La petite fille impertinente va laisser la place à un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui est désormais prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même, quitte à constamment en passer par un labeur des plus ardus (la vie des gardiens n'est pas de tout repos après tout, bien au contraire), et cela a fait sincèrement chaud au c½ur à constater.

Là où je ne pardonne pas à Richelle Mead en revanche, c'est concernant l'emploi (si je puis appeler cela ainsi) fait des origines ethniques de Rose. Je m'explique : avant de lire ce roman, j'ai d'abord visionné son adaptation cinématographique sortie il y a de cela quelques années maintenant et que j'avais trouvée fort divertissante au demeurant mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le fait est qu'en débutant ce roman, j'avais gardé en tête l'interprétation de Zoey Deutsch en tant que Rosemarie. Sauf que voilà, aussi talentueuse Zoey Deutsch soit-elle, et croyez bien que j'apprécie beaucoup cette actrice en temps normal, elle reste... tout ce qu'il ce qu'il y a de plus caucasienne. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que, dans la saga livresque originelle, le personnage de Rose avait des origines à la fois écossaises et turcs, qu'elle était de ce fait métisse et qu'elle avait tout particulièrement héritée du physique oriental de son père, avec entre autres un teint basané et des cheveux noirs de jais. Rien à voir avec Zoey Deutsch, donc. Déjà que ne pas représenter l'ethnie d'un personnage à l'écran par souci probablement de choisir une actrice à la fois blanche et plus connue que ne l'aurait été une jeune actrice orientale, c'est franchement moyen... Mais le pire du pire à mes yeux, c'est que j'ai eu la très désagréable impression que Richelle Mead n'avait pas choisi de faire de Rose une jeune fille au teint mat originaire du Proche/Moyen-Orient pour que les lectrices venant de cette région du monde puissent se sentir représentées, mais plutôt pour justifier l'attrait que la plupart des étudiants de la gente masculine Dhampirs et Moroi éprouvent à l'égard de notre fougueuse héroïne. Vous comprenez, une Moroi, même mortelle, reste une vampire, ce qui signifie que son taux de mélatonine est et restera drastiquement bas toute sa vie durant donc pas de beau teint hâlé pour faire saliver les crocs de ses messieurs. Et puis, les filles Moroi ne se nourrissant pas comme le commun des mortels, sont d'authentiques planches à pain qui ne peuvent de ce fait que difficilement attirer ces jeunes mâles en rut. Rose, elle, c'est autre chose ! Rose a pile les bonnes formes là où il faut, Rose est appétissante, exotique... Pas besoin de vous faire un dessin à ce stade : le seul intérêt des origines orientales de Rose et des attributs physiquement visibles qu'elle en a hérité, c'est de faire d'elle une bombasse à laquelle il est impossible de résister, ni plus, ni moins. Le superbe message de superficialité que cela fait passer, je vous jure ! Cela m'a mise hors de moi, je puis vous l'assurer... C'est tellement dommage car la plume et l'imaginaire de Richelle Mead valent assurément le détour mais ça, ça, c'est franchement moche, quoiqu'on en dise. Je ne vais pas m'appesantir plus avant là-dessus, vous avez compris le message, mais très sincèrement, cela me fait de la peine et, même si je compte lire les autres tomes de la saga, je n'oublierai certainement pas cet affront envers les personnes, en particulier les filles/femmes, d'origine turque/arabe qui ont dû se sentir extrêmement mal à l'idée d'en être réduites ainsi à de simples objets sexuels...

Pour conclure, malgré la pléthore de clichés propres à la littérature ado que ce premier tome de Vampire Academy peut comporter (je pense entre autres à l'ambiance purement et simplement toxique qui règnerait dans les high schools typiquement américaines où tous les coups bas sont permis pour gagner en popularité), j'ai su tout de même y trouver mon compte et une certaine profondeur à laquelle je ne m'attendais pas, je le reconnais. Après, cela reste avant toute chose une lecture sans prise de tête et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment donc, quoiqu'il arrive, j'aurai été satisfaite de mes soins. Et puis au fond, ces jeunes adultes malmenés par leurs hormones auront réussi à un tant soit peu me faire fondre, je ne peux pas le nier. Il faut dire que selon moi, la fin de ce premier tome sauve sérieusement les apparences : je l'ai en effet trouvée plus mature/mûrie que le reste du roman, avec un rythme et des réflexions un peu plus posées et des personnages qui ont enfin décidé de garder la tête froide et de suivre leur bonne intuition. Sans mentir, je serais très heureuse de tous les retrouver dans la suite de la saga ! Cela promet d'être sensuel et sanglant tout ça ; la bataille entre Moroi et Strigoi ne fait que commencer et je suis prête à m'y retrouver au beau milieu à mes risques et périls ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Lecture V.O., Vampire Academy, Blood Sisters, Tome 1 ♥, Richelle Mead, 2007, 2010, Littérature américaine, Urban fantasy, Roman ado, Adolescence, high school life, vampires, protection, magie, amitié, amour impossible, famille, deuil, noirceur, mystère, suspens, pouvoir, secret, passion, jalousie, rivalité, romance, apprentissage, humour, bonne/très bonne lecture
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#Posté le mercredi 17 juin 2020 09:51

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:16

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters
• TITRE VO : The Wicked Deep.
• AUTRICE : Shea Earnshaw.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance...
• PAGES : 381.

C'est une histoire de vengeance... Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois s½urs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les s½urs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage... Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

Une fiction d'une force envoûtante aux frontières de la sorcellerie et de la magie. Êtes-vous prêts à rencontrer les Swan Sisters ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters par Shea Earnshaw, ou l'un des cadeaux que j'avais reçus à Noël et qui m'attendait sagement dans ma PAL.

Qui plus est, je mourais d'envie de l'en sortir et cela a pu enfin être chose faite grâce à cette période de confinement qui m'a accordé le temps nécessaire pour découvrir ce roman qui me tentait tant comme il se doit... et in fine, je pense sincèrement que ce livre aurait mieux fait de poireauter encore un peu dans ma bibliothèque. Pour toujours et à jamais, même, ne faisons pas nos langues de bois. En effet, je ressors indéniablement mitigée, pour ne pas dire déçue de cette lecture dont j'attendais tout bonnement autre chose. Pourtant, la première partie de l'intrigue m'avait totalement emballée et augurait un retentissant coup de c½ur. Puis est venue la seconde moitié du récit avec ce climax que j'aurais dû résolument sentir venir et dont la nature ne m'a pour autant pas un instant effleuré l'esprit. Et là mes amis... Ce fut le drame.

Je sais que mes propos vous semblent pour le moment extrêmement obscurs, tout comme l'est l'atmosphère de ce roman soit dit en passant, mais c'est pour mieux refléter l'état de tourmente et de profond désarroi dans lequel je me trouve actuellement en rédigeant ces lignes à chaud.

Reprenons depuis le début et commençons donc par le commencement : ce roman très alléchant (et au travail d'édition purement et simplement magnifique, il est important de le souligner) me promettait une ambiance halloweenesque en été, des meurtres et un mystère d'une épaisseur telle qu'on aurait pu le fendre au couteau pour reprendre l'expression anglophone tout à fait adéquate dans le cas présent.

À ce niveau là, je n'ai définitivement rien à redire : le roman est haletant à souhait et il s'en dégage un authentique je-ne-sais-quoi, un charme certain, une irrésistible saveur de brouillard et de soleil mêlés, pour ne pas dire une véritable personnalité, comme si la ville fictive de Sparrow en soi était un personnage à part entière du récit et au fond, c'est ce qu'elle est. Pour ma part, malgré les terribles événements qui s'y déroulaient, je n'avais absolument pas envie d'en être délogée tant j'étais moi aussi irrémédiablement envoûtée par l'aura assurément indescriptible qui émanait de cet endroit pas comme les autres ployant inlassablement les épaules (autant continuer dans la personnification) d'un bien lourd passif. Je dirais même que j'avais le désir impérieux de sauver cette ville, de la protéger, de lui pardonner malgré le crime qu'elle avait vu commettre en ses eaux presque deux cent ans auparavant.

Je n'ai également rien à reprocher à l'écriture de l'autrice, d'une fluidité impeccable et diantrement entraînante. En toute honnêteté, je peux vous le garantir, ce roman se lit comme le plus addictif des page turners, aucun problème là-dessus. Si vous cherchez un titre pour vous déloger d'une panne de lecture, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Mais alors, qu'est-ce qui a coincé avec cette histoire ? Eh bien, je n'en ai tout simplement apprécié le dénouement. Je n'ai pas du tout été d'accord avec la tournure qu'ont pris les choses après ce fameux point de non-retour que j'évoquais plus haut, la révélation qui a tout changé dans le mauvais sens du terme de mon côté. Histoire de ne pas trop m'appesantie là-dessus afin de ne pas trop vous en dévoiler, disons que d'habitude, j'aime être menée en bateau (une image rondement appropriée ici), que l'auteur fasse preuve d'audace et parvienne à me surprendre. Sauf qu'ici, la surprise m'a fait l'effet d'une douche froide. Autant vous dire que ce n'était clairement pas ce que j'escomptais en lisant ce livre et mon humeur désormais massacrante et ombrageuse ne s'est pas arrangée au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue, bien au contraire.

Pour conclure, je dirais que The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters avait tout pour me plaire, notamment un cadre ensorcelant et une plume dynamique et ingénieuse, a l'évident talent de conteuse, qui n'ont pas manqué de me séduire. Malheureusement, je n'ai pas approuvé les choix scénaristiques que Shea Earnshaw a réalisés, la façon dont elle a traité la thématique fort intéressante au demeurant de la sorcière et le message qui en découle. J'ai eu en outre la sensation d'avoir été trahie en renfermant ce livre et j'en garderai donc très certainement un souvenir assez désagréable teinté d'amertume, à mon grand regret. À vous désormais de vous faire votre propre opinion sur la question en vous prenant des vacances estivales anticipées à Sparrow. Les eaux hantées du lac auront-elles également raison de vous ? ★★(★)★★

Nanette ♥

« Peut-être que je l'aime.

Aimer, c'est dangereux. Aimer, c'est avoir quelque chose à perdre. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters, Shea Earnshaw, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantastique, Young Adult, Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance, lecture décevante
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#Posté le samedi 21 mars 2020 15:03

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:13

FICHE FILM : La Reine des Neiges II

FICHE FILM : La Reine des Neiges II
FILM D'ANIMATION | 2019 | RÉALISÉ PAR CHRIS BUCK ET JENNIFER LEE | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUÊTE, FAMILLE, SORORITÉ, SECRET, AVENTURE, MYSTÈRE, BIENVEILLANCE, ESPOIR, CONFIANCE EN SOI, MAGIE, MIRACLE, AMOUR | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE CHARLOTTE HERVIEUX, EMMYLOU HOMS, DONALD REIGNOUX, DANY BOON...

➜ Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l'apprendre. Avec Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa voyage bien au-delà des portes d'Arendelle à la recherche de réponses sur son passé et rencontre un Nokk, un esprit d'eau mythique prenant la forme d'un cheval, qui utilise le pouvoir de l'océan pour protéger les secrets de la forêt.
Dans La Reines des Neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des Neiges II, elle espère qu'ils seront assez puissants pour le sauver...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à une suite cinématographique à ce point attendue que je me suis littéralement ruée en salle pour aller la voir avant de ne me faire spoiler. Vous l'aurez compris je pense, je vais vous parler du fameux second volet de La Reine des Neiges. Le Disney le plus espéré de l'année aura-t-il été à la hauteur de ses promesses de mon côté ? Réponse dans cet article avec embarquement immédiat pour Arendelle, cette fois-ci sous les somptueuses couleurs brun orangé de l'automne !

Aaaaah, Frozen the second... Six ans que l'on prenait notre mal en patience et ce temps s'est déjà écoulé, vous rendez-vous compte ? Personnellement, j'ai l'impression que c'était hier lorsque je suis allée à la séance de La Reine des Neiges premier du nom avec ma meilleure amie. En y repensant, c'est amusant que j'ai eu autant envie de visionner son successeur car je me souviens avoir eu un gros ras-le-bol lorsqu'il est devenu le plus grand succès de tous les temps signé Disney en matière de box office. Je trouvais qu'il ne le méritait absolument pas, bien que cela soit un chouette film d'animation, et j'avais eu également du mal à avaler les nombreuses incartades que l'adaptation avait faites vis-à-vis du conte originel dont je suis une fan invétérée. Désormais, je comprends résolument le parti pris de la compagnie aux grandes oreilles, beaucoup plus axée sur l'importance du féminisme et la sororité en ce bas monde que sur la soi-disant légitime suprématie de la religion chrétienne, catholique en particulier, croyances qui imprègnent profondément et sans aucun doute possible l'½uvre originelle d'Andersen. A l'heure où il est bon plus que jamais de prôner la laïcité, la liberté d'expression et de culte et le droit aux femmes à l'émancipation et de sortir des carcans préétablis pour elles, les choix de Jennifer Lee et Chris Buck ainsi que du reste de l'équipe se comprennent aisément. En bref, tout ça pour dire que j'ai pardonné à La Reine des Neiges sa prise de distance avec le conte qui l'a inspiré et que j'ai également accepté l'énorme succès de ce film et l'influence considérable, la place qu'il prend indubitablement dans la pop culture de nos jours et qu'il occupera encore longtemps je pense. En découvrant les premières bandes-annonces du deuxième film, j'avais donc pour ainsi dire "fait la paix" avec le premier et j'étais donc prête à laisser pleinement sa chance une seconde fois à l'univers de La Reine des Neiges, à Elsa notamment avec laquelle j'avais beaucoup de mal dans un premier temps pour des raisons qui restent inexpliquées (j'ai toujours été team Anna à 200%, c'est ainsi), et force est d'admettre que ces divers teasers m'avaient tout bonnement emballées, m'annonçant une aventure purement et simplement extraordinaire sous le signe de la magie la plus grandiose et de l'émotion à l'état pur à venir. Ce genre de paragraphe préambule était selon moi nécessaire pour que vous visualisiez bien mes expectations vis-à-vis de La Reine des Neiges II et pourquoi j'exprime in fine une opinion mi-figue mi-raisin par rapport à ce dernier.

Si vous le voulez bien, commençons par le positif ! La séquence introductive m'a tout d'abord énormément plu. Tout comme celle du premier film, elle m'a mis des étoiles plein les yeux et a fait battre mon petit c½ur plus fort. Celui-ci a été en effet soulevé par l'émotion vivace et sincère de revoir mes personnages adorés (oui, même Elsa désormais !). J'étais ravie de constater qu'ils allaient bien, qu'ils étaient restés fidèles à eux même depuis le dénouement du premier film mais qu'ils avaient aussi grandi et que leur merveilleuse évolution ne s'arrêterait certainement pas là. En clair, j'ai trouvé ces vingt premières minutes de film environ tout bonnement saisissantes et je me suis alors bêtement dit à ce moment-là que le tour était joué, que si le reste du long-métrage était du même acabit alors ce dernier allait largement surpasser le premier à mes yeux mais, vous l'aurez deviner, mon excitation de petite fille est vite retombée comme un soufflé. Mais ne versons pas aussi rapidement dans le négatif, j'ai encore plein de choses à vous dire qui sauront vous redonner le sourire et sauver l'atmosphère !

Comme je l'évoquais à l'instant, l'un des gros points forts de ce film, comme pour le premier, ce sont ses personnages. Notre petite clique m'avait tellement manquée et son alchimie palpable fait plaisir à voir ! Individuellement aussi, ils ont grandi, mûri, se sont assagis pour certains et font preuve dans ce second volet d'encore plus de courage, de détermination et de grandeur d'esprit. Pour ma part, Anna reste sans conteste ma petite chouchoute. Les scénaristes ont su conserver sa part de naïveté qui la rend si unique, formidable et attachante tout en ayant développé sa maîtrise de soi émotionnelle. Anna est ainsi devenue entre le premier et le second volet une jeune femme forte, prête à tout pour les siens et qui fait preuve désormais de plus de discernement. De mon côté, je me suis sentie encore plus proche d'elle qu'avant et je suis extrêmement fière de sa remarquable évolution. Cela vaut également pour Elsa qui m'a agréablement surprise dans cette suite... Quoique, son comportement et caractère restent dans la continuité de ce que l'on voit d'elle dans les courts-métrages de la licence sortis entre 2013 et 2017 et que j'avais tout bonnement adorés tant ils étaient adorables et exaltants. C'est simple : à partir du moment où Elsa avait accepté à la fin du premier d'assumer son rôle en tant que reine d'Arendelle et de faire confiance en ses incroyables capacités, elle ne pouvait que se libérer, se délivrer des démons de son passé pour mieux aller de l'avant. Et c'est indéniablement ce qu'elle fait dans cette suite : elle prend des risques pour accomplir ce qu'il lui semble être juste, elle s'appuie sur le soutien de sa s½ur et de sa famille de c½ur mais elle suit également son instinct et apprend ainsi à croire en elle comme elle aurait toujours dû le faire. Je comprends désormais pourquoi cette héroïne est autant aimée des petits que des grands ; elle est véritablement inspirante à mon sens. Quant à Olaf, Sven et Kristoff, je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce trio de choc : Olaf est toujours autant à croquer, le travail remarquable de doublage de Dany Boon a su une fois de plus donner vie au bonhomme de neige le plus exceptionnel de tous, je fonds totalement et la magnifique complicité qui existe entre Kristoff et Sven n'a pas non plus manqué de m'émouvoir à nouveau. Au passage, j'aimerais énormément rencontrer un Kristoff pour de vrai, in real life, en avoir carrément un dans ma vie. Pour toujours. Forever and ever. Rien ne me ferait plus plaisir sous le sapin. Papa Noël, si jamais tu passes par là...

Niveau protagonistes donc, on est tout bon. Pour ce qui est des personnages secondaires, en revanche, j'aurais aimé qu'ils soient beaucoup plus creusés et que leur temps d'apparition à l'écran soit plus conséquent aussi. J'exagère sans doute mais tel est mon ressenti... Néanmoins, ce n'est pas cela qui m'a le plus gênée avec ce Disney, loin de là. Je m'en arrête là pour le moment car nous n'en sommes pas encore à la phase "ronchon" ; il me reste en effet à vous parler de la bande soundtrack avant ! Pour ce qui est du graphisme, je ne vais pas m'appesantir là-dessus : les décors sont tout plus sublimes les uns que les autres, les personnages et leur habillement sont extrêmement soignés (je suis raide dingue de la nouvelle robe d'Elsa - juste WAW !)... Histoire de simplifier mon propos, j'ai été éblouie et totalement conquise du début à la fin par l'esthétisme du film. Fin de la discussion. Concernant la musique, je ne vous cache pas qu'il s'agissait d'une de mes plus grandes craintes en allant voir ce film. Il faut me comprendre : celles du premier sont tellement intemporelles et marquantes qu'il est difficile de passer derrière. Très sincèrement, après avoir vu ce second volet, il faudrait sérieusement que je réécoute l'intégralité de ses musiques afin de pleinement les apprécier à leur juste valeur. Néanmoins, je peux d'ores et déjà vous dire qu'elles ne m'ont absolument pas transportées comme celles du un avaient pu le faire lorsque j'avais vu ce dernier pour la toute première fois. Le coup de foudre cette fois-ci n'aura pas eu lieu... à part peut-être pour la nouvelle chanson phare d'Elsa, j'ai nommé Dans un autre monde, dont je suis pour ainsi dire carrément accro. Je ne la connais pas encore pratiquement par c½ur comme Libérée, délivrée mais cela ne saurait tarder tant Dans un autre monde est aussi entêtante et envoûtante à mon sens que son illustre grande s½ur. Sinon, j'ai été beaucoup touchée par le titre Tout réparer chanté avec beaucoup de vulnérabilité, de douleur mais aussi de conviction et d'espoir par le personnage d'Anna. Cette chanson correspond tout à fait à son évolution dans ce film et aura failli me faire verser ma petite larme. Cependant, je terminerai ce paragraphe avec du rire et donc avec le numéro musical consacré à Kristoff et aux rennes que j'ai effectivement trouvé tout bonnement hilarant. La façon dont cette scène a été tournée rappelle étrangement les clips de boys band des années 90 et cette idée qu'ont eu là le duo de réalisateurs ainsi que les auteurs-compositeurs était et reste à mes yeux du pur génie !

Si l'on récapitule, La Reine des Neiges II, c'est un esthétisme de dingue, des musiques entraînantes et touchantes, des personnages en pleine tourmente auxquels je suis toujours autant attachée de mon côté... Mais alors, qu'est-ce qui a coincé ? Je dirais avant tout qu'il s'agit d'un gros problème de rythme. Personnellement, j'ai vécu la séquence d'introduction très intensément. Comme je vous l'expliquais un peu plus tôt, elle m'a emballée, transportée, bref, tous les adjectifs mélioratifs seraient bons pour la décrire. Une chose est sûre, c'est qu'elle prenait le temps de mettre en place les bases, de nous faire retrouver le royaume d'Arendelle six ans après de la façon la plus naturelle et évidente possible, avec beaucoup de douceur mais aussi un sentiment de grande fête qui nous submerge et nous enthousiasme. Bref, l'euphorie était clairement présente. Cependant, passé ce moment de second renouveau, l'excitation est retombée comme un soufflé, pour ma part du moins. J'ai tout simplement trouvé que tout allait beaucoup trop vite à mon goût, ce qui empêchait aux émotions véhiculées par les divers instants-clés du film de véritablement naître et fleurir dans nos c½urs. En comparaison, il y avait tel un arrêt sur image pour chaque grand moment du premier, qu'il soit joyeux, humoristique, plus léger ou au contraire sombre, éprouvant, plus dans l'intensité dramatique, ce qui nous permettait de véritablement prendre conscience de ce qui se déroulait sous nos yeux, d'assimiler totalement ce qui se passait, l'information qu'on nous apportait sur l'instant T, avant de passer à autre chose. Dans le second film, j'ai eu la très désagréable impression que c'était tout à fait l'inverse alors que le ton de ce deuxième volet est assurément plus sérieux avec des directions prises par l'intrigue qui avaient un sacré potentiel mais décidément pas suffisamment exploitées pour faire de cette Reine des Neiges II un film culte digne de ce nom comme c'est le cas du un. Je reste résolument frustrée par ce manque de contemplation, de profondeur... de lenteur, purement et simplement. J'aurais voulu une histoire plus transcendante, plus aboutie et surtout qui prenne le temps de faire les choses comme il faut et de nous laisser à nous spectateurs assimiler tout le contenu qu'on se prend dans la figure et gérer convenablement les émotions qui nous submergent dans ces moments-là. Ou du moins la maigre étincelle d'émotions vu qu'à peine allumée, elle s'était déjà éteinte chez moi, et ce à chaque fois. Vous pouvez peut-être penser que j'exagère ou que je chipote mais ce détail d'une grande importance aura suffi à me gâcher la merveilleux mayonnaise qu'aurait pu être Frozen II. I've said what I've said and I'm not taking it back.

Pour conclure, je dirais que La Reine des Neiges II était une suite nécessaire afin de mettre les points sur les i concernant les sentiments et l'histoire individuelle et commune de ces personnages qu'on aime tant mais qu'il aurait fallu beaucoup plus que ce que l'équipe du film nous a délivré là pour me convaincre. Je ne dis absolument pas que cette suite a été prise par-dessus la jambe ou envisagée, concrétisée pour une simple visée de marketing, ce n'est pas du tout le cas à mon sens. Simplement, j'aurais préféré que le résultat final de ces six années de dur labeur soit bien plus poli encore. Frozen II est donc un très bon film à mes yeux, j'ai passé un moment fort sympathique au cinéma en le visionnant mais je n'en reste pas moins déçue par rapport aux attentes que j'en avais. Comme quoi les bandes annonces m'avaient beaucoup trop vendu du rêve comparé à ce que le film m'a apporté. Après, vous connaissez certainement l'adage : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. N'hésitez donc pas à visionner ce long-métrage d'animation si le c½ur vous en dit et à me faire ensuite part de votre avis, rien ne me ferait plus plaisir ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Film d'animation, 2019, Chris Buck, Jennifer Lee, Fantastique, conte de fées, quête, Famille ♥, sororité, secret, aventure, mystère, bienveillance, espoir, confiance en soi, magie, miracle, amour, Charlotte Hervieux, Emmylou Homs, Donald Reignoux, Dany Boon, Très bon film, La Reine des Neiges II
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#Posté le samedi 30 novembre 2019 13:08

Modifié le vendredi 13 décembre 2019 16:58

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

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