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MES AVIS LECTURE EN VRAC #1

MES AVIS LECTURE EN VRAC #1
THE HOST | SCIENCE-FICTION, DYSTOPIE | 2008 | STEPHENIE MEYER | SUSPENS, AMOUR, AMITIÉ, COMMUNAUTÉ, HUMANITÉ, AVENTURE, ENTITÉS, RÉSISTANCE, ESPOIR, COHABITATION, CONNAISSANCE, CONTRÔLE | 671 PAGES.

Les âmes vagabondes m'a permis de découvrir véritablement le talent d'écrivain de Stephenie Meyer, et je n'ai pas été déçue. Au contraire, ce livre m'a conquise. Cette histoire de SF mêlée à de la romance est passionnante et si bien écrite de bout en bout. Vagabonde, dite Gaby, est un personnage attachant, émouvant, et sa quête d'identité, en vue d'être elle-même sans nuire aux autres (elle ne veut plus occuper d'êtres humains), m'a beaucoup émue. C'est un personnage fort, plus humain que l'ensemble des "vrais" humains au fond. Elle est sensible aux sentiments d'autrui, éprouve de la bienveillance, de la compassion ... Je l'ai adoré. Mélanie m'a un peu agacée au départ, mais si j'avais été à sa place, je n'en aurais pas mené large et j'aurais éprouvé la même colère. L'amitié, presque fraternelle, qui se tisse entre elle et Gaby est superbe. J'ai eu un gros coup de c½ur pour le personnage d'Ian, il est super. Je dirais que Les âmes vagabondes, c'est une histoire haletante, profonde, belle, palpitante, une belle leçon d'amour et d'humanité. Un concentré d'émotions qui ne peut pas nous laisser indifférent. COUP DE FOUDRE ϟ

MES AVIS LECTURE EN VRAC #1
THE PICTURE OF DORIAN GRAY | CLASSIQUE, FANTASTIQUE | 1891 | OSCAR WILDE | MEURTRE, ART, PACTE AVEC LE DIABLE, BEAUTÉ, JEUNESSE, VANITÉ, PÉCHÉS, NOIRCEUR DE L'ÂME, PHILOSOPHIE, FOLIE, VIEILLESSE, PEUR DE LA MORT, DRAME, HORREUR, ROMAN PSYCHOLOGIQUE, SURNATUREL... | 254 PAGES.

Ce roman est un petit bijou, l'un de mes trois romans favoris de la littérature anglaise du XIXème. L'écriture d'Oscar Wilde est exquise et il aborde ici superbement des thèmes qui nous parlent encore aujourd'hui : l'éternelle quête de la beauté, de la jeunesse, l'auto-destruction engendrée par l'orgueil... J'ai été tout bonnement conquise par Le Portrait de Dorian Gray. Ce fut une lecture raffinée, intelligente, qui va droit au but ; j'en suis pour ma part ressortie enrichie et scotchée, notamment par la fin, qui est sûrement l'une des fins de roman les plus magistrales que j'ai jamais lue. COUP DE FOUDRE ϟ

« Tout comme la poésie, la sculpture ou la peinture, la vie a ses chefs-d'½uvre précieux. »

« Il y a toujours quelque chose de ridicule dans les émotions des personnes que l'on a cessé d'aimer. »

MES AVIS LECTURE EN VRAC #1
Le premier tome de cette saga préquelle à TMI des Origines est vraiment excellent. En même temps, je n'en attendais pas moins de Cassandra Clare, la génialissime créatrice du Shadowworld. Avec ce livre, c'est retour au dix-neuvième siècle garanti et on s'y croirait tellement c'est bien décrit ! Il faut dire que Cassandra Clare a toujours cette plume unique qui fait indubitablement mouche, tant elle est addictive, impeccable et imprégnée d'un humour qui est devenu en quelque sorte sa marque de fabrique. On s'en délecte sans modération, c'est le moins que l'on puisse dire. J'aime beaucoup les nouveaux personnages de cet univers fantastique si riche et vaste que l'autrice est parvenue à créer, autant que ceux de la première saga à vrai dire : Tessa est une héroïne attachante, brave et qui doit faire face à beaucoup, beaucoup de révélations à encaisser et d'épreuves à surmonter ; Will est charmant et drôle, il nous rappelle un autre personnage qu'on adore et dont il est l'ancêtre, tiens ! Quant à Jem, c'est mon petit chouchou, je suis sa fan number one ! Dans l'ensemble, j'adore l'ensemble des pensionnaires de l'Institut de Londres, on dirait qu'ils forment une authentique et farfelue famille tous ensemble, et on ressent instantanément un puissant sentiment d'appartenance à cette dite famille. Et puis, ce roman est un véritable page-turner, il se lit à une de ces vitesses ! On est tellement pris dedans qu'on ne peut que finir conquis, tout simplement ! En clair, à lire et à relire ! COUP DE FOUDRE ϟ

MES AVIS LECTURE EN VRAC #1
JEUNESSE, FANTASY | 2003 | SOPHIE AUDOUIN-MAMIKONIAN | MAGIE, MONDE PARALLÈLE, HUMOUR, AMITIÉ, AVENTURE, NOIRCEUR, MENACE, AFFRONTEMENT, ADOLESCENCE, ROMAN D'APPRENTISSAGE, COURAGE, POUVOIRS, DON, RENCONTRES, ENTRAIDE, EXPLORATION, TRAHISON, SUSPENS, MYSTÈRE, QUÊTE D'IDENTITÉ | 556 PAGES.

Depuis le temps que je me disais que je devais commencer cette saga... C'est chose faite et je ne compte pas m'en arrêter à ce tome un qui est juste... complètement génial, abracadabrant ! Sophie Audouin-Mamikonian a une imagination de dingue, et ce pour notre plus grand bonheur ! Je me suis totalement immergée dans l'univers qu'elle a crée, c'est magique et palpitant ! Il y a tant de choses à découvrir sur AutreMonde, des univers, des royaumes, des créatures fantastiques de toute sorte... Et merci au lexique de fin qui nous résume bien tout ça, c'est juste parfait ! On suit Tara et ses amis dans leurs folles aventures, on alterne entre fous rires et émotions diverses et variées, et on peut dire qu'on est emportés dans le feu de l'action ! Du pur bonheur, il me faut la suite, et vite !!!! Les nombreux points d'exclamation traduisent une excitation et une frustration qui n'ont jamais été assouvies en plus de trois ans - la honte intersidérale quoi... Et sinon, inutile de préciser que c'est 1000 fois mieux que le dessin animé qu'ils en ont fait... COUP DE FOUDRE ϟ

MES AVIS LECTURE EN VRAC #1
5 ans au moins après avoir lu Percy Jackson, je commence enfin la saga Héros de l'Olympe ! Mais qu'est-ce que j'ai fichu, me direz-vous. Je sais, je suis incorrigible... Cependant, mieux vaut tard que jamais ! Et qui plus est, je sens que cette saga ne va pas faire long feu car je vais dévorer les quatre tomes restants au plus vite (lol), foi de Nanette ! Dès les premiers chapitres, j'ai retrouvé tant aimé l'univers de la Colonie des Sang-Mêlés, doublé de celui inédit du Camp Jupiter pour les demi-dieux et déesses romains tout aussi captivant, que j'avais quitté pendant un certain temps mais qui m'est si familier et cher à mon c½ur que j'en ai tout de suite retrouvé mes marques ♥ Avec cette seconde pentalogie, on est repartis pour de nouvelles aventures et on renoue avec l'exaltation irrésistible des quêtes périlleuses et mortelles à souhait, de l'importance fondamentale qu'implique leur réussite, et avec des chemins semés d'embûches et de nouveaux ennemis tout puissants et mythologiques à affronter. Ce premier tome m'a laissée toute secouée, ce fut là une succession de sacrés combats et de péripéties effrénées car nos trois demi-dieux ont quatre jours seulement pour sauver la Reine des dieux, rien que ça ! En parlant d'eux, je suis fan du nouveau trio constitué par les personnages principaux de ce nouvel arc : Jason, Léo et Piper. Je me suis attachée à eux à la vitesse de l'éclair ! En bref, à lire de toute urgence ! COUP DE FOUDRE ϟ

MES AVIS LECTURE EN VRAC #1
JOURNAL INTIME, AUTOBIOGRAPHIE | 1950 | SECONDE G.M., GÉNOCIDE, JUIFS, ADOLESCENCE, GUERRE, FAMILLE, SURVIE, AMOUR, LETTRES, TÉMOIGNAGE, NAZISME, HISTOIRE, DRAME | 357 PAGES.

C'est un livre indispensable à lire au moins une fois dans sa vie, ça, c'est clair et net. Anne était une jeune fille pleine de vie, intelligente, fourmillant d'idées, aimant du fond du c½ur sa famille, son Peter, même si elle se montrait parfois, souvent, injuste à leur égard dans ses propos ; cependant, elle était selon moi tout bonnement magnifique dans ses imperfections et dans sa nature profonde d'adolescente. J'ai été chamboulée par la lecture de son précieux journal, cette relique sacrée d'une période tout simplement atroce. Les Nazis auront commis des crimes abominables, mais ils n'auront pas réussi à tuer l'âme d'Anne, des Frank, qui continue à vivre dans ce Journal, ce pourquoi il faut à tout prix que nous le lisions, pour ne jamais oublier ces gens dont la vie leur a été arraché de manière si horrible (et encore, le mot est faible). Ce Journal m'aura bouleversée, émue aux larmes, transpercée le c½ur. Mais il était nécessaire que j'en passe par là, pour Anne, qui mérite qu'on lise ses écrits, qui nous en apprennent tant, sur son époque à elle, et sur nous aujourd'hui également. On a tous besoin d'une leçon d'humanité comme celle-là un jour, il s'agit là d'une absolue certitude. COUP DE FOUDRE ϟ

Coucou les amis ! Pour une fois, j'avais envie de changer de mes chroniques longues comme le bras pour vous proposer des mini-avis sur des romans que j'ai tous lus il y a déjà un bail et, comme vous avez pu le constater, adorés ! Je ressentais le besoin de souffler un peu, de casser avec le rythme effréné que je me suis imposée ces derniers temps. J'espère que ce type d'articles "en vrac" vous plaît et n'hésitez pas à me le dire si vous souhaitez que j'en refasse un comme ça ! Des bisous ♥
Tags : Mes avis lecture en vrac, #1, Les Âmes Vagabondes ♥, Stephenie Meyer, 2008, Science-fiction, Dystopie, Suspens, amour, Amitié ♥, communauté, humanité, aventure, entités, résistance, espoir, cohabitation, connaissance, contrôle, littérature américaine, littérature irlandaise, Le Portrait de Dorian Gray, 1891, Oscar Wilde. ♥, classique, fantastique, meurtre, art, pacte avec le diable, beauté, jeunesse, vanité, péchés, noirceur de l'âme, philosophie, folie, vieillesse, peur de la mort, drame, horreur, roman psychologique, surnaturel, Coup de foudre ♥, The Mortal Instruments - Les Origines, Tome 1 ♥, L'Ange mécanique, Cassandra Clare ♥, Tara Duncan, Les Sorcelliers, magie, monde parallèle, humour, amitié, noirceur, menace, affrontement, adolescence, roman d'apprentissage, courage, pouvoirs, don, rencontres, entraide, exploration, trahison, mystère, quête d'identité, Littérature française, Littérature néérlandaise, Journal, Anne Frank, Héros de l'Olympe ♥, Le héros perdu, Rick Riordan, Autobiographie, Seconde Guerre Mondiale, Pays-Bas, Annexe, génocide, juifs, guerre, famille, survie, justes parmi les nations, lettres, témoignage, nazisme, histoire
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#Posté le mercredi 14 août 2019 09:28

Modifié le vendredi 16 août 2019 04:43

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

• TITRE VO : Blood of a thousand stars.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.

/!\ Le résumé du tome 2 spoile le tome 1 ! Ne pas lire ce qui va suivre si vous souhaitez vous procurer ce dernier. /!\

Un seul choix : se rebeller ou se soumettre.

Un page-turner très accessible et captivant

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opéra :
luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite...

LA GUERRE GRONDE DANS LA GALAXIE.
Rhiannon, devenue impératrice, est confrontée à un dilemme : s'allier avec son ennemi Nero, l'assassin de ses parents, pour assurer la paix ; ou le dénoncer et risquer de perdre le trône. Elle ignore que ces décisions menacent de mettre en danger Alyosha et sa s½ur disparue, Kara, pris dans la révolte.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga qui n'a définitivement pas fait l'unanimité, j'ai nommé Le Trône des étoiles. En effet, j'ai vu passer beaucoup d'avis extrêmement mitigés et surtout négatifs sur la blogosphère à propos de cette duologie. Pour ma part, je remercie infiniment les éditions Nathan pour la traduction et la parution de ces deux tomes en France ainsi que pour me les avoir si gentiment envoyés car j'ai en toute honnêteté adoré cette aventure intergalactique jusqu'au bout. Cependant, et je vais m'épancher plus en détails à ce sujet au cours de ma chronique, je comprends tout à fait que beaucoup de personnes n'aient pas été convaincues par cette courte saga qui a fait office d'étoile filante dans ma vie de lectrice. Une comète particulièrement brillante de mon côté mais dont l'éclat s'est parfois retrouvé terni. Explications.

Avant de véritablement commencer ma chronique littéraire, je souhaitais juste émettre un commentaire sur la couverture de ce second tome. Contrairement à celle du premier, elle m'a beaucoup moins plu, tout simplement parce que je ne m'imaginais pas du tout les personnages qui y sont représentés, Kara et Alyosha, comme cela, en particulier Alyosha. Je pense que cela est dû au fait que j'ai eu le temps d'un premier tome entier pour me faire une idée suffisamment précise d'à quoi ces deux-là devaient ressembler selon moi. Malheureusement, l'illustration de ce livre-ci ne correspond pas vraiment au travail qui avait été réalisé par ma propre imagination. Autant la façon dont Rhiannon et Dahlen avaient été dessinés ne m'avait absolument pas gênée, étant même très proche de ma perception de ces deux protagonistes-ci, autant je n'ai pas adhéré au graphisme proposé pour notre autre duo phare. Rien de bien méchant cependant car mon imaginaire n'est pas du genre à se laisser entraver par la première image qu'il voit dans le cas présent. C'est là une question d'appréciation toute personnelle ; je ne vais donc pas m'appesantir plus avant là-dessus (en réalité, je l'ai déjà fait bien assez).

Comme je l'ai mentionné précédemment dans l'introduction, pas mal de choses qu'on pourrait qualifier de défauts m'ont semblé flagrantes dans ce second tome alors que ce n'était pas le cas avec son prédécesseur. Tout d'abord, j'ai trouvé l'intrigue de ce titre-ci, Rebelles, beaucoup trop saccadée et précipitée à mon goût. On a à peine le temps de prendre conscience que tel événement se déroulait qu'on passe déjà au suivant et à un autre point de vue. L'alternance entre différentes narrations ne m'a jamais dérangée, trouvant au contraire cette façon de procéder et de raconter l'histoire très enrichissante, et je ne dirais pas que c'est cela qui m'a le plus embêtée avec ce récit, loin de là. Non, ce qui m'a véritablement dérangée, c'est la vitesse à laquelle avançait l'intrigue, le fait qu'on ne prenne pas la peine de souffler un peu avant de se jeter de nouveau dans la gueule du loup. Cependant, il en aurait fallu bien plus pour totalement me perdre et me faire décrocher et je pense même que, de façon totalement contradictoire, c'est cette accélération des événements qui a fait que j'ai in fine autant accroché, incapable que j'étais de refermer le livre tant je ne l'avais pas terminé. Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à Rhoda Belleza que son intrigue traîne en longueurs. C'est même tout l'inverse car tout s'enchaîne de façon plutôt fluide et cohérente. Il n'y a tout simplement aucun temps mort. Mais justement, j'aurais aimé que l'autrice laisse plus de place à la contemplation et ait la patience de faire un arrêt sur image à certains grands moments forts de son récit, histoire de nous faire réellement ressentir leur importance et en ajouter en teneur émotionnelle. M'est avis que cela aurait permis d'affirmer le côté épique de l'intrigue et ainsi de mieux happer le lectorat. Personnellement, j'ai été conquise avec cette intrigue intergalactique dès le départ car je m'y connaissais déjà assez bien en matière de SF et parce que j'ai été séduite par le côté pêchu, très dynamique de la plume de l'autrice. Il y avait ce petit quelque chose qui a fait que je me suis sentie impliquée, que je me sentais concernée par les enjeux rencontrés au cours de l'intrigue, par les nombreuses épreuves que les personnages avaient à surmonter. Par ailleurs, Rhoda Belleza ne les épargne nullement dans ce tome deux, bien au contraire, ce qui a fait autant mon bonheur que mon malheur. Bonheur car l'intensité dramatique était à son comble et que, dans le contexte présent, cela suivait malheureusement l'implacable logique du récit, en solidifiant par ce fait sa crédibilité. Malheur parce que bien évidement, mon petit c½ur a fini en mille morceaux éparpillés dans l'infinité de l'univers et a saigné d'un rouge aussi chatoyant que celui de la « Rose de la galaxie ».

En parlant de cette dernière, avant d'ensuite aborder la question des autres personnages de cette grande aventure, je reste certainement sa plus fidèle partisane. Pourtant, en voyant le résumé de ce tome-ci, j'avais fortement peur que ma petite Rhi ne me déçoive et que j'en finisse dépitée. Force est de constater que j'ai bien fait de placer ma confiance en elle. Encore une fois, je peux tout à fait imaginer le fait que de nombreux lecteurs ne se soient pas attachés à elle, qui est pourtant l'une des héroïnes centrales de histoire, pour ne pas dire celle qui se retrouve au c½ur de tout. Tout au cours de cette duologie, Rhi a fait des erreurs monumentales qu'on pourrait qualifier d'impardonnables. Mais elle s'est toujours relevée et elle a fait du mieux qu'elle a pu. J'ai beaucoup aimé le fait que cette duologie dans son ensemble souligne autant les imperfections de notre humanité, ainsi que l'importance de savoir se mettre à la place d'autrui. Rhoda Belleza a aussi su donner la part belle aux femmes, en particulier dans ce second tome, et cela fait franchement du bien. On nous dépeint des femmes fortes, têtes brûlées parfois, mais surtout courageuses, qui ne se laissent pas abattre et qui sont pleines de ressources. Pour le coup, les deux figures principales masculines que sont Aly et Dahlen s'en sont retrouvées totalement éclipsées de mon point de vue et c'est assez dommage car je les aime énormément ces deux-là. Mais in fine, j'ai accepté que Rhi et Kara, qui m'a paru résolument plus sympathique dans ce tome-ci, soient celles qui se retrouvent dans la lumière car elles le méritent, et ce pour un nombre incalculable de raisons que vous découvrirez si vous vous lancez dans cette courte saga - et j'espère sincèrement que vous le ferez.

Dernier petit point que je souhaitais mettre en avant : la place que Rhoda Belleza accorde aux thèmes inextricablement liés ici de la manipulation des masses et de l'intelligence artificielle/nouvelles technologies. Si j'ai trouvé que l'intrigue allait un peu trop vite à mon goût, notamment au niveau des moments d'émotion que j'aurais voulu plus étirés dans le temps, plus marqués, tout ce qui entoure le principe du « réécriveur », instrument tout droit sorti de l'imagination de l'autrice, était en revanche parfaitement clair et bien expliqué à mon sens. Je ne vous dirai pas à quoi sert cette machine au nom tout à fait intriguant et adéquat au vu de sa fonction, mais cela fait véritablement peur et c'est aussi tout ce qu'il y a de plus crédible. De quoi ajouter à mon angoisse au cours de ma lecture donc. On sent aussi que Rhoda Belleza a tiré les bonnes leçons de notre Histoire avec la figure d'antagoniste qu'est Nero. Ce dernier n'a rien à envier à l'empereur romain qui lui a inspiré son nom et je l'ai trouvé tour à tour méprisable, effarant et également absolument captivant. Il est l'incarnation même du brainwashing et de l'ambition. Cependant, malgré le fait qu'il soit la cruauté et le sadisme faits homme, il possède une certaine part de lumière en lui, j'en suis persuadée. Rhoda Belleza l'a pour ainsi dire "élaboré" de façon à ce que l'on ressente un lien de connivence avec lui et à ce qu'il soit un méchant crédible et mémorable à nos yeux. À tout le moins, il le restera aux miens. En revanche, j'ai été plutôt déçue de sa background story. J'en attendais beaucoup plus et je regretterai toujours que ce potentiel gâché n'ait pas été exploité comme il méritait de l'être.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette duologie et de vous faire ainsi votre propre avis par vous-même. Je me rends compte qu'au cours de cette chronique, j'ai essayé de trouver de gros bémols à cette série livresque afin de rejoindre l'opinion générale alors qu'au fond, j'aurais juste aimé que l'autrice étoffe plus son intrigue, en particulier les instants tragiques et de fortes tensions, et développe le passif de ses personnages. Ce sont là les seuls petits points noir que je lui trouve. À ce niveau-là, je suis un peu restée sur ma fin mais je crois que cela prouve à quel point ces protagonistes me passionnent et me fascinent, d'où le fait que je veuille en savoir plus sur eux, et ça, c'est une bonne chose. Vous voyez, j'arrive même à extraire du positif de la seule chose qui a réussi à me frustrer et donc à me faire ressentir un sentiment mitigé. C'est dire à quel point j'aime cette saga et la défend ardemment ! Pour ma part, ma grande expédition dans les étoiles prend tristement fin mais il n'est pas trop tard pour vous pour embarquer dans le vaisseau de la plus torturée mais aussi de la plus courageuse des impératrices qui soit. De mon côté, si la mélancolie nostalgique commence déjà à me gagner à peine un peu plus d'une semaine après que j'eus fini ma lecture de cette folle histoire, elle a aussi un savant goût d'espoir. Merci Rhoda Belleza de nous avoir offert cette belle aventure aux confins de votre espace-temps ! J'ai vécu un fabuleux voyage, aussi épatant que chamboulant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Rhoda Belleza, service de presse, éditions Nathan, Littérature américaine, 2018, 2019, Science-fiction, YA, Young Adult, Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 29 mai 2019 07:10

Modifié le mercredi 29 mai 2019 12:56

FICHE LECTURE : La Planète des 7 Dormants

FICHE LECTURE : La Planète des 7 Dormants

• AUTEUR : Gaël Aymon.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Science-fiction, voyage spatial, expédition inter-stellaire, astronautes, aventuriers, techniciens, science, espace, choc des civilisations, découverte, naufrage/crash, accident, croyances, religion, traditions, us et coutumes, manipulation, autorité, commandement, brimades, soulèvement, espoir, combativité, affrontement, tensions, rage, révolte, royauté, hiérarchie sociale, connaissances, intelligence, passé, histoire, révélation, contrôle, oppression, romance, amour, alchimie, âme s½ur, trahison, colonies, idoles, divinités, marginaux, survie, mutinerie, alliance, entraide, drame, deuil, fatalité, environnement...
• PAGES : 270.

Pour réparer leur vaisseau endommagé, des explorateurs spatiaux atterrissent en catastrophe sur une planète inconnue. La découverte de ruines d'une civilisation disparue ravive l'espoir de la capitaine : cette
nouvelle planète pourrait-elle être habitable ? Mais une partie de l'équipage est prête à tout pour repartir au plus vite, malgré l'état du vaisseau...
La rencontre soudaine avec un peuple primitif qui les prend pour des dieux, les Sept Dormants, les place devant un choix crucial : jouer les usurpateurs ou détromper ceux qui les accueillent ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman de science-fiction jeunesse du moins supposé l'être, même si je le classerais personnellement dans la catégorie des YA, La Planète des 7 Dormants. Je dois bien reconnaître que j'ai repoussé la rédaction de cette critique littéraire pendant des mois. La raison ? Vous n'allez pas me croire, mais je n'ai pas aimé ce livre. Si, c'est possible. C'est très rare que je n'aime pas l'une de mes lectures et, généralement, quand c'est le cas, j'arrive quand même à trouver des qualités au livre en question. Rassurez-vous, La Planète des 7 Dormants n'a pas su trouver grâce à mes yeux mais il avait tout de même du potentiel. Ce qui me désespère d'autant plus à son propos... Je remercie néanmoins les éditions Nathan pour ce magnifique envoi. En effet, si l'objet-livre a été superbement travaillée avec notamment cette couverture qui vendait clairement du rêve à la grande amatrice de space opera que je suis, le contenu, en revanche, ne m'a franchement pas convaincue...

Par où commencer ? Difficile de me décider... L'intrigue me semblait prometteuse, assez classique mais cependant efficace en temps normal : un groupe d'astronautes venant d'une planète dont je suis incapable de me rappeler le nom débarque sur ce qui était feu notre Terre et découvrent avec stupeur qu'elle est habitable et habitée. Alors que l'équipe se retrouve séparée, sept d'entre eux vont se faire passer pour les sept dieux représentés par les sept dormants ayant subsisté de l'ancien temps, d'où le titre (quelle logique !). D'habitude, j'aime ces histoires qui nous entraînent aux confins d'une galaxie qui plus est pétrie de tensions et menacée de guerre ou d'extinction. D'autant plus qu'ici, notre planète bleue a été ravagée et qu'il n'en subsiste presque rien. Il y avait là véritablement matière à faire, notamment en terme de message écologique parlant. Mais in fine, chaque idée que propose l'auteur retombe à plat tel un soufflé et mon enthousiasme initial a fini par faire de même.

Pourtant, et c'est là probablement le seul point positif que je retiens du livre, l'auteur avait de l'imagination à revendre et une belle idéologie à défendre, cela se sentait. C'était d'ailleurs la première fois que je rencontrais sa plume et cette dernière a su me séduire, contrairement à ce qui en a jailli. En effet, l'écriture de Gaël Aymon est fluide, elle est parvenue à me transporter malgré le vide intersidéral de l'intrigue et ça, c'est déjà un bel exploit pour un livre qui ne m'a pas du tout marquée. Je suis désolée de me montrer aussi dure mais c'est ainsi. Pour tout vous avouer, j'appréhendais ma lecture avant même de la commencer. Je me demandais comment l'auteur allait parvenir à développer son univers en un si petit nombre de pages, surtout que, pour ce qui est des littératures de l'imaginaire, cela prend beaucoup de temps d'immerger le lecteur dans un univers pratiquement crée de A à Z et de lui en faire comprendre tous les tenants et aboutissants, de l'étoffer et de le rendre suffisamment crédible et vraisemblable. In fine, mes craintes se sont confirmées car, selon moi, il aurait bien fallu le double de pages ou alors un tome deux pour que l'univers, les personnages et les rebondissements qui surviennent puissent être véritablement bien construits et percutants. Pour un livre qui se veut jeunesse/YA (la cible éditoriale n'est pas véritablement précisée et ce n'est pas plus mal, tout un chacun pouvant ainsi s'essayer à la lecture de ce livre) et donc suffisamment accessible, force est de constater que l'intrigue qu'il nous propose est tout simplement déroutante. Même pour l'habituée de la sci-fi que je suis, j'ai trouvé que la trame de La Planète des 7 Dormants était très confuse. Je ne parvenais plus à m'y retrouver entre la multitude de personnages, les diverses planètes et les sauts entre événements passés et présents. Pourtant, généralement, j'aime quand je me fais balader par le livre, autant dans le temps que dans l'espace, ainsi qu'avec les changements de points de vue. Justement, j'apprécie particulièrement quand un ouvrage sort des sentiers rebattus, quand il brise les codes et ne se contente pas de nous délivrer une simple narration linéaire. Mais ici, c'est résolument ce que Gaël Aymon aurait dû faire car, à vouloir trop en mettre, trop de personnages, trop de révélations, trop d'informations, trop de comportements différents, dans le but de tout caser et ce en un peu moins de trois cent pages, on finit par décrocher. Pour ma part, j'ai tenu jusqu'au bout car je souhaitais voir où cela allait me mener mais, honnêtement, j'ai réussi à trouver le temps long avec un petit livre (oui, pour moi, moins de trois cent pages, surtout pour de la SF, c'est un petit livre) aussi peu épais que celui-là. Une rareté qu'il fallait souligner.

Cependant, malgré le fait que ce roman et surtout ses protagonistes m'ont profondément agacée, je suis parvenue à discerner les petites perles de grande intelligence cachées dans tout ce gloubi-boulga. Elles étaient disséminées dans un tel chaos que leur éclat de lumière s'en est retrouvé sérieusement affaibli mais elles sont néanmoins bien là. J'ai par exemple été très touchée par la réflexion émise par l'auteur sur le pouvoir prodigieux de la connaissance face à l'ignorance monstrueuse des hommes qui a mené ceux de ce livre à la catastrophe, mais elle est si fugace, passant telle une étoile filante, que je me suis alors demandée si je ne l'avais pas rêvée. La Planète des 7 Dormants m'a sérieusement donné l'impression d'être un concentré d'occasions manquées.

Et parmi ces nombreuses opportunités à côté desquelles l'auteur est passé, j'y inclus également les personnages sortis de son imagination. Vous avez sûrement dû remarquer que je n'avais pas parlé plus en détails en ces derniers pour l'instant. La raison à cela est que je n'en ai retenu aucun qui soit marquant. Pour être tout à fait franche avec vous, même quand j'étais en pleine lecture de La Planète des 7 Dormants l'été dernier, j'étais obligée de me répéter constamment les prénoms de chacun afin de les garder en mémoire. Il m'arrivait en effet fréquemment de confondre un protagoniste avec un autre ou de devoir retourner en arrière pour me souvenir du nom d'un tel ou d'un tel. Moi qui me vante souvent d'avoir une excellente mémoire, ma vanité en a pris un coup. Et puis, désormais, vous allez certainement me dire que, presque un an après cette pénible lecture, il est normal de ne pas se rappeler des appellations de chacun de ses protagonistes mais, généralement, j'arrive à extraire de telles informations de ma mémoire même des mois après car je tisse des liens avec chaque personnage que je croise au cours de mes péripéties livresques, même avec ceux qui sont les plus détestables. Le problème avec les personnages de ce livre, ce n'est pas qu'ils sont haïssables ou de vraies têtes à claque, c'est juste que... ils sont totalement inintéressants. On apprend bien des bribes d'histoire du passif mouvementé de chacun, mais cela n'a guère été suffisant pour attiser ma curiosité, et j'ai trouvé que leur personnalité respective n'était absolument pas marquée. On aurait dit des personnages-types qu'on pourrait retrouver dans n'importe quel autre roman du même genre, sans aucune consistance ou valeur ajoutée. Je sais, cela sonne très marketing mais après tout, un livre doit se vendre, être attractif, vanter ses arguments. Ici, j'avais l'impression d'avoir affaire à des personnages en carton pâte, qui expriment de temps à autre un semblant de sentiment histoire de nous montrer qu'ils existent, qu'ils ressentent des choses mais sans véritablement parvenir à nous convaincre de la force de leurs convictions, sans réussir à affirmer qui ils sont vraiment et surtout pas assez attachants pour que l'on puisse s'émouvoir de leur destin et notamment de la mort de certains d'entre eux. Ainsi, l'on se retrouve face à un simulacre de héros qui essaye de briser ses chaînes et de se détacher de son passé d'esclave issu d'une population opprimée, une commandante téméraire avec une équipe de bras cassés, une autre figure féminine qui m'a rappelé Kida de l'Atlantide (d'ailleurs, cette intrigue de colonisateurs qui découvre une sorte de terre promise reléguée aux oubliettes en tant que légende m'a fait penser à cela) mais en beaucooooooup moins bien, des astronautes qui piquent leur colère sans que l'on sache vraiment pourquoi et un roi manipulateur et un peuple sous le joug de traditions rétrogrades et trop sévères qui se fait complètement laver le cerveau entre autres. S'ajoute à cela les relations entre des membres de l'équipe d'exploration et les natifs de la planète des sept dormants qui se nouent beaucoup trop vite pour que cela puisse véritablement nous toucher et éveiller notre intérêt. Je pense qu'encore une fois, cela est dû au nombre très restreint de pages, à ce cruel manque de développement de l'intrigue et de tout ce qui la constitue. En toute honnêteté, j'admets qu'il n'y avait pas que du mauvais dans tout ce à quoi Gaël Aymon a donné naissance. Il y avait la possibilité d'extrapoler sur les thèmes de la manipulation des masses, de la colonisation, de la suprématie reliée à la question de l'ethnicité, ce qui nous amène ensuite à nous interroger sur la xénophobie, sur le poids des croyances religieuses et leurs dérives... L'auteur avait un véritable trésor entre les mains et, à la façon dont il a d'écrire, on remarque qu'il en a conscience. Et pourtant, il a réussi à manquer sa cible à chaque fois.

C'est du moins ma façon de voir les choses et c'est ainsi que je conclurai cette chronique, qui s'est révélée être de mon côté tout aussi laborieuse à écrire que l'a été ma lecture de ce livre. Très sincèrement, je ne vous recommande pas ce roman. Que vous soyez amateurs ou non de space opera, ou que vous souhaitiez simplement vous initier à ce genre très complexe et particulier, avec ce livre, vous seriez certainement déçus. Après, vous connaissez l'adage : on n'est jamais mieux servis que par soi-même et il est important de se forger sa propre opinion des choses. Tentez cette aventure spatiale si elle vous fait réellement envie. Pour ma part, je suis résolument restée sur ma faim et la seule chose qui me rende heureuse de posséder tout de même ce roman, c'est sa sublime couverture aux effets et à la calligraphie argentés qui me met aujourd'hui encore des étoiles plein les yeux. Ou quand le proverbe "Don't judge a book by its cover" se révèle être vrai mais dans le mauvais sens du terme... ★★★★★

Nanette ♥

« La foi, ce n'est pas croire aveuglément en des symboles et des légendes, mais savoir qu'en dépit et au-delà de tout cela, demeure une vérité que rien ne pourra abîmer. Ni la vanité des hommes, ni les faux prophètes, ni les prêtres impies. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, La planète des 7 dormants, 2018, Littérature française, Gaël Aymon, Young Adult, Science-fiction, voyage spatial, expédition inter-stellaire, astronautes, aventuriers, techniciens, science, espace, choc des civilisations, découverte, naufrage/crash, accident, croyances, religion, traditions, us et coutumes, manipulation, autorité, commandement, brimades, soulèvement, espoir, combativité, affrontement, tensions, rage, révolte, royauté, hiérarchie sociale, connaissances, intelligence, passé, histoire, révélation, contrôle, oppression, romance, amour, alchimie, âme s½ur, trahison, colonies, idoles, divinités, marginaux, survie, mutinerie, alliance, entraide, drame, deuil, fatalité, environnement, Lecture passable/mauvaise lecture
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#Posté le jeudi 16 mai 2019 09:23

Modifié le vendredi 17 mai 2019 10:20

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

« Notre vaste univers abrite un nombre impressionnant de religions et de philosophies qui seront toujours une source de tensions et de disputes. Rien de ce que nous pourrons dire ou faire ne changera cette réalité. Aujourd'hui, je me tiens devant ce conseil en toute bonne foi. Je n'ai pas la volonté de changer Fontis ou Kalu, seulement l'espoir de construire la paix. Travaillons main dans la main. Respectons nos différences, ne cherchons pas à les éliminer. Mettons la peur et la méfiance derrière nous. Développons une technologie commune pour nos cubes, afin de faciliter la coopération et la communication. Finissons-en avec la guerre, pour que les générations futures ne connaissent plus que la paix.»
- L'empereur Ta'an, lors de la signature du traité d'Urnew.

• TITRE VO : Empress of a Thousand Skies.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, complot, coup d'état, course poursuite, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Deux fugitifs, une même quête : la vengeance.

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opera : luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite... Un page-turner très accessible et captivant.

Seule survivante de sa dynastie, Rhiannon échappe de justesse à une tentative d'assassinat la veille de son couronnement. Cependant, aux yeux du monde, la princesse, désormais en fuite, est déclarée morte.

Le jeune Alyosha, star d'un programme de DroneVision, est accusé de son meurtre et recherché dans tout l'empire.

Malgré les complots et les menaces de guerre qui pèsent sur la galaxie, Rhiannon et Alyosha sont tous deux décidés à faire éclater la vérité.

Une lutte de pouvoir sans merci aux confins de l'univers.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements. Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs est son premier roman.
FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
ஜ MON AVIS : Honneur, courage, loyauté.

« "Une course-poursuite", pensa Aly. Les gens pensaient que c'était quelque chose de fréquent, et pourtant ça ne l'était pas du tout. Quatre-vingt-dix pour cent des vaisseaux obtempéraient quand l'Uniforce les arrêtait. Mais les producteurs leur avaient expliqué que les spectateurs adoraient les courses-poursuites, laissant entendre qu'il fallait en provoquer. Parfois, ils engageaient même des navires marchands pour jouer les bandits. »

Tout d'abord, je tiens une fois de plus à remercier les éditions Nathan, cette fois-ci pour ce roman interstellaire qui m'a envoyée tout droit dans les étoiles !

✨ ☆ ✨

« Tout un coup, l'impossible était devenu une réalité. »

Pour commencer, ce que j'ai adoré, c'est la carte très détaillée de l'univers qui nous est proposée au tout début de l'ouvrage et qui nous plonge d'entrée de jeu dans les confins les plus reculés de cette galaxie. On sent que l'autrice a bien pris le temps de construire son univers, les différentes planètes où se passe l'histoire, de peaufiner tout ça, et j'ai pris un grand plaisir à retourner fréquemment à cette carte quand je ne me souvenais plus de telle planète ou de son emplacement. Qui plus est, l'application gratuite Nathan Live permet, grâce à un scan, de voir la dite carte en couleurs. Ce n'est peut-être pas grand chose pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup (ça veut dire qu'il était libre, heureux d'être là malgré tout... ♫ HUM.HUM.). Cela permet de s'immerger encore mieux dans l'univers et l'ambiance de la saga, j'adore les petits compléments de ce type. Je sais bien que certains lecteurs aiment de suite avoir les clés en main de l'univers et en comprendre et retenir tous ses noms, ressorts et aboutissants ; quant à moi, je préfère être patiente et assimiler ce que j'ai (et ce qu'on offre) à savoir au fur et à mesure, et faire de petites pauses dans mon avancée afin de pouvoir explorer ce que je découvre par moi-même et de prendre mon temps. Chacun son mode de lecture mais je préfère prévenir que Le Trône des étoiles offre à lire une histoire où il faut avancer à son rythme et ne pas vouloir se précipiter afin de mieux en profiter (ce n'est pas tous les jours que l'on vit une course-poursuite intergalactique à la dangerosité très élevée !) et de bien tout saisir.

✨ ☾ ✨

« - Ma'tan sarili, articula-t-elle, la voix pleine de solennité.
C'était une salutation kalusiane courante, qui exprimait bien plus que "bonjour" ou "au revoir". On pouvait la traduire par "grandeur intérieure". Par ces mots, on faisait la promesse d'être la meilleure personne possible. Rhi jura ainsi courage et loyauté en l'honneur de l'homme qu'elle avait connu, le père de Julian.
- Il est loin de mériter un tel geste, dit le Fontisian.
Rhi fut surprise qu'il en connaisse le sens. C'était une vieille tradition parmi les guerriers kalusians. La première fois qu'on ôtait la vie, on devait faire offrande d'une partie de soi - une mèche de cheveux ou quelques gouttes de sang. On appelait ça "l'acte d'attrition". »

Notre histoire commence donc dans une galaxie fort, fort lointaine qui m'a vite complètement subjuguée. La future impératrice de la planète-mère de ce système a bien du pain sur la planche : non seulement la paix instaurée par feu son père est sérieusement ébranlée, mais, en plus, l'adolescente est menacée par l'assassin même de sa famille. Bref, de quoi vivre des aventures mouvementées où le simple fait d'en ressortir indemne est un véritable miracle. Un pur concentré d'adrénaline et de frissons en somme ! Même si, forcément, je me suis sentie indécise et sur le qui-vive une bonne partie du roman. Jusqu'à la dernière page même ! J'avais véritablement l'impression de faire partie de cette histoire où tout un monde est au bord de l'implosion et d'avoir mon petit rôle à y jouer. Mais, justement, j'aime ressentir cette exaltation qui a un goût différent de celle de la vie de tous les jours. Il n'y a que la fiction et le pouvoir magique des écrivains pour nous procurer cela et nous le faire ressentir dans nos veines et jusqu'au plus profond de nos os.

✨ ☆ ✨

« Aly fit de son mieux pour cacher sa surprise. "C'est trop mignon : le premier mensonge de mon petit bout de chou de droïde !" »

C'est sur Nau Fruma que nous rencontrons Rhiannon, qui porte sur ses épaules le lourd fardeau de la couronne de la dynastie des Ta'an. Exilée depuis des années, rongée par la haine et le chagrin, Rhiannon est un esprit et un électron libre consumé par l'idée de vengeance. Ce que je ne cautionne pas, mais que je peux comprendre, surtout venant d'une jeune enfant qui a été meurtrie si tôt par le deuil ineffaçable de l'ensemble de sa famille adorée. Malgré le fait que le cube (un implant dans le cerveau qui "trie" vos souvenirs) pourrait permettre à notre jeune héroïne d'enfermer ces affreux souvenirs littéralement dans un placard et d'en jeter la clé, celle-ci ne veut certainement pas altérer sa mémoire et se raccroche de toutes ses forces à ce passé douloureux mais aussi aux instants de bonheur qu'elle a vécus avec ses proches et qui ont fait d'elle qui elle est à présent. Et, cependant, malgré sa soif intarissable de vengeance, Rhiannon (laissez-moi un instant pour savourer ce prénom ravissant issu d'une de mes chansons préférées de tous les temps, Rhiannon ♫ du groupe Fleetwood Mac) va elle même prendre conscience d'à quel point elle a été aveuglée pendant de longues années par sa souffrance. Elle va faire beaucoup d'erreurs et s'en mordre les doigts, mais elle cherche toujours à faire ce qui est juste et à se montrer à la hauteur de sa tâche, de ses ancêtres, de son peuple et de ses défunts. En revanche, son compagnon de route fontisian, Dahlen, ne me semble guère fiable... Même s'il me fascine totalement et que j'ai envie de tout savoir sur son passé et sur ses motivations (je suis une vraie petite curieuse, je sais), je n'arrive pas à déterminer sur quel pied danser avec lui. Il me perturbe au plus haut point. De toute manière, aucun des personnages n'est ni tout noir ni tout blanc dans cette histoire. Excepté un seul d'entre eux, peut-être. Ils ont en effet tous des secrets et une part sombre (sauf l'exception, qui s'y est carrément laissée sombrer), ainsi qu'une autre de lumière. Difficile de savoir à qui vraiment se fier dans tout ça, mais cela ne rend ces individus que plus réels, captivants et attachants.

✨ ☾ ✨

« Quel choirtoi [idiot] il avait été, de vouloir oublier son passé. Il aurait bien aimé jeter ses souvenirs douloureux à la poubelle, mais il était bien conscient que son passé faisait de lui qui il était. »

Un personnage que j'ai particulièrement adoré, en plus de ma Rhi d'amour, est celui d'Alyosha, dit "Aly" pour les intimes. Faisant partie de l'armée kalusienne de l'Uniforce et star d'une émission de télé-réalité créée et programmée par cette même armée, Aly est en réalité un immigré wraetan. Il est donc natif de la planète autrefois ennemie de Kalu (ou la planète de Rhiannon, Nau Fruma étant une planète satellitaire de cette dernière, qui a servi à la jeune héritière de planète d'exil), et est de ce fait encore victime de discrimination tenace à cause de la défaite du peuple wraetan et ce, malgré toutes les ressources de leur planète, qui sont fort utiles à l'ensemble de la galaxie. J'ai trouvé que les questions épineuses de la discrimination ainsi de la xénophobie dans le cas présent, et du déplacement de population, étaient très bien traitées au travers du personnage d'Aly, qui sert clairement et de façon outrageuse d'outil de propagande de la soi-disant "tolérance" totalement hypocrite de Kalu au sein de l'émission "A bord du Révolution", un vaisseau qui n'a rien à envier au très admiré, et d'ailleurs aussi par moi-même, Faucon Millénium. Par la suite, mon pauvre Aly va carrément servir de bouc-émissaire dont la tête va être mise à prix dès que les choses vont se gâter et qu'il faut trouver sa "race"/"engeance" coupable de tous les maux... Face à cette spirale infernale, Aly s'est montré tour à tour charmant, bourré d'humour (même si, à ce niveau-là, son adorable droïde Pavel le bat à plat de coutures), il ne va jamais baisser les bras face à l'injustice désastreuse et révoltante dont il fait l'objet. Je le considère comme un modèle, malgré ses faiblesses, qui font in fine sa force. Et puis, j'en ferais bien un de mes book boyfriends, miam miam...

✨ ☆ ✨

« Vinz et lui étaient restés hors ligne, progressant vers les tréfonds intergalactiques en échappant aux radars de l'UniForce. Kalu venait d'instaurer la loi martiale sur toutes ses planètes et à travers l'espace aérien. Du même coup, les frontières avaient été renforcées - elles étaient aussi fermées que le régent Seotra était coincé du vous-savez-quoi. »

L'autre personnage principal féminin de cette histoire est Kara. Cette jeune femme est superbe, extrêmement courageuse, une vraie âme forte, même si, à mes yeux, elle n'arrive pas à la cheville de, j'ai nommé, la "Rose de la Galaxie", ma RhiRhi chéri. Mais, bien sûr, cela ne m'empêche pas d'aimer Kara très fort aussi. Elle est dotée d'un sang-froid impressionnant et va devoir, dans ce premier tome, faire face à des épreuves particulièrement difficiles à surmonter et encaisser bien des révélations dures à avaler concernant son passé et qui elle est réellement. Bref, je l'admire beaucoup, elle ne se laisse pas démonter alors qu'elle pourrait bien s'effondrer sous le poids de tout ce qu'elle doit accepter comme étant une réalité à regarder droit dans les yeux.

✨ ☾ ✨

« - Merci, dit-il en calant la cagette dans le creux de son bras.
Il posa son gros pouce sur la paume du garçon. C'était une salutation traditionnelle chez les familles wraetanes, une manière de communiquer des sentiments impossibles à traduire, un geste qui transmettait amour et gratitude, et qui disait quelque chose comme : "Ma vie est entre tes mains". Aly, Vinz et Jeth s'étaient échangés cette salutation lors de leur dernier jour à l'école militaire. Ils formaient sa seule famille.
Vinz devait être en train de l'attendre aux docks.
Que le garçon ait compris le geste d'Aly ou pas, il l'approuva d'un hochement de tête. "Un de ces enfants à l'âme fatiguée", pensa-t-il. Il descendit par la fenêtre, atterrit en douceur sur la planche et rejoignit le balcon d'en face. »

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller d'embarquer dans la fusée de Rhoda Belleza. Attendez-vous à de l'action, à des rencontres singulières avec des hommes-renards, un fanatique et une impératrice, et d'autres aventures et personnages extraordinaires. Il y aura aussi de l'amouuuur au tournant, de l'indignation, une amitié belle, sincère, et touchante, et plein d'autres ingrédients qui rendent la plume de Rhoda Belleza si addictive. Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour le second et dernier tome (une petite duologie des familles, ça fait franchement du bien !), dont je suis d'ores et déjà impatiente de la sortie !!

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
COUP DE C¼UR ♥ du rouge éclatant et intense de la rose de la galaxie !

✓ Une histoire de science-fiction comme je les aime, avec des personnages intenses, une réflexion intéressante qui s'impose sur différents sujets (le brainwashing, la propagande de masse, la discrimination, l'exode de certaines populations, la question de la dignité humaine et du respect de nos valeurs, etc.)... En clair : une intrigue qui décoiffe !

✗ La stupidité et l'asservissement de certains peuples, et la cruauté et l'avidité de pouvoir de leurs leaders.

« - On n'a pas discuté de ce qu'on fera si on échoue.
- Ta foi en moi me réchauffe le c½ur, répondit-elle. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le trône des étoiles, Tome 1 ♥, Fugitifs, 2017, 2018, Rhoda Belleza, Science-fiction, YA, Bataille spatiale, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, space opera, pouvoir, complot, course-poursuite, coup d'état, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 31 août 2018 03:30

FICHE LECTURE : La cité de l'oubli

FICHE LECTURE : La cité de l'oubli

• TITRE VO : The Forgetting.
• AUTRICE : Sharon Cameron.
• ANNÉE : 2016 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Dystopie.
• THÈMES : Galaxie, comète, maintien de l'ordre, paix, communauté, répression, violence, folie, mutilation, espoir, monde meilleur, élite, contrôle, lavage de cerveau, manipulation, mensonges, mystère, amour, famille, suspens, courage, vérité, mémoire, perte, oubli, regrets...
• PAGES : 462.

DES 14 ANS - 17,95¤.

TOUS LES DOUZE ANS, ILS OUBLIENT... PAS MOI.

Tous les douze ans, les habitants de Canaan subissent l'Oubli, un mystérieux phénomène qui efface leur mémoire. Pas celle de Nadia. Elle seule n'a pas oublié. Elle seule se souvient que son père a profité de ce bouleversement pour l'abandonner... Le nouvel Oubli approche. Nadia doit percer le secret de cette fatalité avant que sa famille ne vole à nouveau en éclats. Avant que la ville ne sombre encore une fois dans le chaos.

UNE DYSTOPIE ORIGINALE ET ENVOÛTANTE,
AUX REBONDISSEMENTS INATTENDUS.

L'AUTRICE : Dans une vie antérieure, Sharon Cameron a été professeure de piano, maman à plein temps, généalogiste, présidente d'une troupe de théâtre et coordinatrice de la Society of Children's Book Writers and Illustrators (Société des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse). Aujourd'hui,-elle vit à Nashville (Tennessee) avec sa famille et se consacre pleinement à l'écriture. La cité de l'Oubli est son quatrième roman.

ஜ MON AVIS : Quand les pétales de l'oubli fleurissent, liberté et vérité s'évanouissent...

« Pour ceux qui oublient, perdre la mémoire doit être une sorte de mort. »

Tout d'abord, un grand merci du fond du c½ur aux éditions Nathan pour cet envoi à la superbe couverture, au résumé plus qu'attirant (Dystopie, mon amour, c'est tout ce que j'aime), qui nous motive à plonger dans cette histoire au titre plus qu'intriguant, qui recèle de mystères qui ne demandent qu'à être découverts.

On pourrait croire que cette vague de littérature dystopique qui nous submerge depuis quelques années déjà, à partir du moment où la saga Hunger Games, pour ne citer qu'elle, a enflammé l'intérêt des lecteurs adolescents à vrai dire, nous fait désormais difficilement avaler la tasse de ce scénario de base, commun à toutes ces productions livresques, du lieu bon (topos) qui devient malade (la particule dys en grec) d'un gouvernement abusif et oppressant. Mais pour moi, il n'en est rien.

C'est même un genre qui me manque de temps à autre. Et puis, après tout, nous vivons nous même dans une dystopie qui ressemble à un mauvais cauchemar (pour ne pas parler de l'élection d'un certain président par exemple...) et il est bien important de nous avertir de ses dangers et de ses dérives. Bon, ce n'est pas l'invitation la plus alléchante du monde mondial pour vous faire découvrir ce roman, mais sérieusement, La cité de l'oubli a ce petit plus, ce je-ne-sais-quoi, qui le rend singulier, passionnant, innovant, prenant et accrocheur. Il a su me captiver dès les premières pages, même si le récit devient d'autant plus dynamique et immersif par la suite. De quoi me faire tomber sous le charme.

Etant une grande fan et pour m'être enfilée des dystopies à la pelle, de tous temps et de tous lieux, j'en ai vu des manières d'opprimer une communauté et de la garder derrière les barrières menant à un monde inconnu qui leur ouvre les bras, à eux qui se retrouvent renfermés sur eux même et incapables de comprendre qui ils sont et quelle est leur histoire.

Mères porteuses, univers ultra-sophistiqué avec de la technologie de pointe, couples formés en fonction des aptitudes, des physiques et des personnalités, familles formatées, émotions maîtrisées à l'aide de pilules, capteurs de senteurs, carrément lavage de cerveau ou puces électroniques. Tous ces joujoux de science-fiction, vous les jetez ou presque à la poubelle (m'enfin, je dis ça, mais le relief de Canaan est une vraie caverne d'Ali Baba en matière de high-tech interspatial...). Bienvenue à Canaan, véritable prison dorée qui cache bien son jeu. Le suspens restera à son comble jusqu'au dernier moment, beware.

Tout au long de ma lecture frénétique, ce nom a résonné à mes oreilles, sans que j'arrive à me remettre son origine en tête. Et pourtant... Il s'agit de la terre promise, mes amis, celle où les hébreux sont menés par Moïse après la fuite d'Egypte. Rien que ça. Eh bien, quel cadeau empoisonné. Au premier abord, Canaan semble être un petit paradis, un lieu où vivre en paix et en harmonie avec la Nature, sereinement, ne jouissant que des choses élémentaires et en toute sécurité, où chacun a un talent d'artisan à exploiter pour servir au bien de la communauté. Or, ce n'est pas ainsi que Sharon Cameron a décidé de nous introduire à ce monde qui aurait dû être si idyllique. Croyez-moi, ce fût brutal et inattendu. Gardez vos yeux écarquillés, cette scène produit cet effet-là. En fait, ce roman aura de quoi vous faire ouvrir grands les yeux jusqu'au point final.

Au sein de ce monde particulier, balayé par une vague dévastatrice et malheureusement inévitable d'Oubli tous les douze ans, tels les douze coups de l'horloge, Nadia, notre héroïne, se trouve être celle qui fait grincer les rouages de cette machine qui aurait dû être bien huilée. En effet, Nadia, notre héroïne qui n'a pas froid aux yeux, n'a pas vu effacée de sa mémoire la journée terrifiante de son premier et seul oubli jusqu'à présent, celui de ses six ans. Au contraire, elle s'en souvient jusqu'au moindre détail, comme gravée dans sa rétine.

Un simple « N'oublie pas » murmuré telle une prière, une imploration, aura tôt fait de marquer la jeune Nadia à tout jamais. Et moi aussi, d'ailleurs. Ce roman a eu le don de faire battre mon c½ur de façon irrégulière et angoissante et de mener mes émotions à la baguette. Une vraie montagne russe d'émotions, on passe du rire aux larmes à la peur et, malgré notre envie irrépressible de savoir la fin, on n'a pas envie au fond de quitter cette histoire, tant elle est bien écrite, d'une écriture si belle qu'elle nous envoûte.

Certes, nous n'aurons jamais le fin mot de l'histoire concernant le pourquoi du comment Nadia est un être se démarquant de manière inouïe de tous les autres habitants du village. Ce manque d'informations aurait pu être perturbant mais je l'ai vite oublié tant j'ai été réellement happée par une histoire d'amour prenante, des rebondissements imprévisibles, des retournements de situation et le thème original, bien développé et maîtrisé de cette histoire. Comme toujours, il faut un(e) élu(e) ramenant à la lumière un monde plongé dans la nuit. Cependant, cela m'a peu importée au cours de ma lecture.

Ce qui m'a subjuguée, c'est le courage et la maturité qu'il a fallu à Nadia pour supporter cette mémoire sur ses épaules, de devoir faire face chaque jour à une population aseptisée, à une mère devenue folle par ses fragments de souvenirs qui sont passés au travers du phénomène tant redouté de l'Oubli, à un père qui a abandonné sa famille d'origine la boule au ventre et un ruisseau de larmes coulant sur le visage, face à tant de questions et autres interrogations qui restent encore sans réponses. J'ai admiré sa détermination face à la menace que représentait le violent et tyrannique Jonathan, l'énigmatique et inquiétante Janis, à la tête du Conseil, face même à la froideur désarmante de sa s½ur Lilya, qui la considère comme une intruse au sein de leur famille.

Mais méfiez-vous des apparences : les premières impressions sont souvent trompeuses et vous ne manquerez pas d'être surpris par ces personnages bien plus complexes et en profondeur qu'on ne pourrait le penser, dont les souffrances les ayant meurtris vous déchireront le c½ur. D'autant plus qu'on suit l'histoire à travers les yeux de Nadia, à la première personne. C'est d'autant plus intense et déchirant car malgré sa peur omniprésente qui lui donne le tournis, elle reste ambitieuse, elle va jusqu'au bout des choses et elle ne se laisse pas intimider. Elle est bouleversante et extrêmement touchante.

Effectivement, comment savoir quelle est votre place ? Quels sont vos proches ? Quel est votre passé ? Qui vous êtes réellement ? La vérité ne se sait pas, elle s'écrit. Le récit du pays de Canaan, de la planète devrais-je dire, sera ponctué d'extraits sporadiques des deux livres de Nadia, celui de la femme à en devenir de dix-huit ans et des poussières, et celui tenu par ses parents avant la violence, avant le sang, avant la rage, avant le désespoir, l'Oubli avec un grand O.

Au départ, j'ai été perplexe et confuse face à ces fragments parlant pour une âme mouvementée, torturée, qui cherche à tâtons où est la frontière entre la vérité et le mensonge. Les livres sont l'unique moyen de se raccrocher à un passé évanoui, révolu, à une identité incertaine. Chaque personne en a un, plusieurs, en fonction de l'âge, rattaché à eux par un cordon de cuir à leur corps, comme une partie intime qu'il ne faut pas violer.

Quelle ironie ! Des écrits, cela se rature, se corrige, se modifie, se brûle. Tel le Ministère de la Vérité dans le chef d'oeuvre 1984 de George Orwell, dans les Archives impressionnantes de la Cité, à partir du moment où quelque chose est écrit noir sur blanc, il devient véridique, indiscutable.

« 1. Les livres devront être écrits chaque jour. Seule la vérité sera consignée.
2. La vérité n'est ni bonne ni mauvaise. Quand nous écrivons la vérité, nous écrivons ceux que nous sommes.
3. Les livres seront obligatoirement attachés à nos corps. Quand nous gardons nos livres sur nous, nous nous souvenons de qui nous sommes.
4. Les livres remplis seront emportés aux archives. Quand nous y déposons nos livres, nous apprenons notre vérité.
5. Quand nous oublions, lisons nos livres. Quand nous lisons nos livres, nous nous remémorons notre vérité.
6. Lorsqu'un livre est modifié, la vérité est modifiée. Quand un livre est détruit, nous sommes détruits. »

En conclusion, je ne peux que fortement vous recommander ce roman qui, pour le coup, est quant à lui inoubliable. Une petite pépite de dystopie qui nous transporte dans son univers et qui est un savant mélange d'action, de romance, de suspens et de magie (Oui, oui, vous avez bien entendus ! Ça vous titille plus d'un coup, non ?)

J'ai vibré et succombé d'amour face aux personnalités tout feu tout flammes de Gray (un de mes nouveaux Book boyfriends, attachant et charismatique comme c'est pas permis) et Nadia, un joli duo aussi complice qu'imparable, adorable et brûlant de passion comme la braise. J'ai fondu d'amour en contemplant l'affection indéniable qui relie Nadia et sa pétillante, douce et maligne Genivie, j'ai trépigné d'excitation en découvrant la vérité, pour le coup, concernant le projet Canaan de coloniser une planète pure, intacte comparée à notre Terre ravagée. J'ai eu les larmes aux yeux et j'ai tremblé d'effroi, le poil hérissé, quand notre admirable héroïne a eu des choix à assumer et des sacrifices à faire pour ce qui lui semblait être juste au plus profond de son c½ur. Et ce dénouement, mon Dieu...

Mais ce qui est absolument époustouflant et saisissant, c'est à quel point l'âme humaine peut se sentir impuissante face à ses actes, à leurs conséquences, à l'autorité sans vergogne aucune et à la cruauté sans bornes qui la pousse dans ses retranchements, jusqu'à commettre l'irréparable. Mais aussi à quel point elle peut aussi se montrer magnanime, compatissante, solidaire, aimante et brave.

Ce roman nous offre une réflexion sur l'Humanité, sur ses faiblesses et sur ses imperfections, mais aussi sur sa Beauté, qui mérite une sérieuse méditation et qui nous coupe le souffle au vu de sa justesse, qui va droit au c½ur et à l'âme. Elle ne manque pas sa cible, à aucun coup. La goulée d'air est difficile à prendre en refermant le livre, tant l'apnée en eaux troubles fut profonde, tant le feu a manqué de nous brûler les mains et de nous embrumer les sens, le fouet de nous cingler le dos, le couteau de rouvrir les cicatrices du manque et de l'absence, mais aussi l'amour de nous donner la force de nous battre, quitte à en paraître fou ou minuscule.

Je suis ravie d'avoir pu découvrir la plume addictive, brillante, merveilleuse et intelligente de Sharon Cameron grâce à ce récit et l'aventure ne fait que commencer. Sinon, les cascades au bleu limpide de Canaan vous attendent derrière le mur de béton, pour un premier baiser et un panorama qui font que la vie en valent la peine... COUP DE C¼UR ♥

Alors, voudrez-vous inspirer à plein nez le parfum de cette fleur de roman, au risque d'en perdre la mémoire et la raison ?

« Nous sommes faits de nos souvenirs. J'ai lu ces mots chaque jour de mon existence. Aujourd'hui, j'ai décidé qu'ils étaient vrais. Nous sommes ceux que nous avons été. Mes choix d'aujourd'hui seront ma mémoire de demain. Ce sont mes choix qui détermineront celle que je deviendrai. Pas mes souvenirs. »
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#Posté le mercredi 20 décembre 2017 06:38

Modifié le mercredi 10 juillet 2019 09:25

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