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FICHE LECTURE : Le Goût du Bonheur

FICHE LECTURE : Le Goût du Bonheur
• AUTRICE : Angéline Michel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Amour, romance, romantisme, amitié, travail, famille, projet de vie, île, dépaysement, Italie, Angleterre, Sicile, Londres, distance, secret, passé, révélation, courage, détermination, entraide, soutien, humour, espièglerie, enthousiasme, bonheur, spontanéité, aller de l'avant, oser, espoir, voyage, aventure, expériences, joie, ravissement, bien-être, confiance, affection, attachement, défi, risques, solidarité, inspiration...
• PAGES : 288.

Valentina coule des jours paisibles sur sa petite île au large de l'Italie avec son fidèle acolyte à quatre pattes, Ferdinand, et travaille dans un bar.

À Londres, Laure fait ses premiers pas en tant que journaliste, et tous les moyens sont bons pour épater le rédacteur taciturne qui la chaperonne.

Tout oppose les deux jeunes femmes jusqu'à l'apparition inopinée d'une seule et unique photographie qui va bouleverser leurs existences à jamais...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman au titre extrêmement attrayant, Le Goût du Bonheur, et à l'histoire qui me promettait entre autres du dépaysement en veux-tu en voilà, notamment en me faisant voyager en Italie, terre de mes racines maternelles ; une aventure humaine tout ce qu'il y a de plus poignante et bouleversante et de l'Amour (oui, avec un grand A, carrément) et de la Joie (avec un grand J aussi - pourquoi pas ?) à profusion. Et je peux désormais confirmer que ce roman a su tenir toutes ses promesses de mon côté du moins. Je remercie infiniment les éditions J'ai Lu pour ce ravissant envoi accompagné d'un tote-bag résolument pratique car large et résistant. Parfait pour transporter une multitude de livres en tous genres donc ! Et puis, je peux balader ma sincère affection pour ce roman en particulier partout comme ça avec ce sac en toile à son effigie. Plus sérieusement, merci du fond du c½ur à la maison d'édition et à la community manager pour leur patience et leur gentillesse. Maintenant que les remerciements sont faits en bonne et due forme, place à ma critique sur ce livre au charme juste ravageur !

Très honnêtement, je me demande encore à l'heure actuelle pourquoi je n'ai pas lu ce bouquin plus tôt. J'ai en effet un peu relayé ce SP aux oubliettes à l'époque, plus que de raison je dois l'avouer. Mea culpa. Et non seulement j'ai manqué à tous mes devoirs à cette période particulière de mon année 2019, tiraillée que j'étais en mes études, mon petit boulot et le blog, mais j'avais d'autant plus tort sur toute la ligne car ce roman n'aurait pas du tout été contraignant à lire à cet instant précis de ma vie étudiante vu qu'il se lit pour ainsi dire à vitesse grand V. Pour ma part, je l'ai trouvé tout bonnement « impossible à lâcher », c'est clairement le mot. Si vous cherchez un titre qui vous fera vivre un véritable moment d'évasion et de détente, foncez sans hésiter sur celui-ci ! Pour ma part, j'avais la sensation indéniablement jouissive, euphorisante, grisante (bref, tous les synonymes de ces adjectifs s'appliquent ici) d'être comme enveloppée dans une bulle réconfortante, dans un plaid bien douillet et extrêmement agréable en le lisant, ou devrais-je dire en le dévorant goulument telle l'une des succulentes et si alléchantes pâtisseries de Lisbeth (quel magnifique prénom au passage, J'ADORE ! ♥) - et pourtant, je n'aime absolument pas ça (les pâtisseries) de base alors juste CHAPEAU à l'autrice pour m'avoir ne serait-ce que de donner envie de goûter aux petites merveilles de cette auto-entrepreneuse de talent qu'est ma Lili d'amour (quand je commence à donner des surnoms aux personnages du récit, c'est que ça sent très bon dans l'air) !

Cette transition parfaite, bien que tout à fait involontaire, me permet d'aborder la question des protagonistes de cette fabuleuse histoire que j'ai tous trouvés profondément humains et indubitablement attachants. On adorerait avoir une telle famille de sang et de c½ur qui nous donne assurément envie de nous secouer, de garder espoir et d'ouvrir les yeux face aux petites beautés de la vie qui changent en réalité tout une fois qu'on en prend conscience, ça, je peux vous le garantir. A ce niveau-là, j'ai notamment énormément apprécié le fait que l'autrice ait su contourner habilement la plupart des clichés propres à ce genre de la littérature dite feel good de laquelle je suis fort peu coutumière à cause des fameux stéréotypes caractéristiques de ce type de publications, également souvent empreintes du libellé "romance" (ce n'est pas au c½ur de l'intrigue dans les romans feel good mais j'ai remarqué en voulant me penchant un peu plus sur ce sujet que ça y jouait tout de même un rôle important la plupart du temps), justement. Pour en revenir à mon propos, malgré la présence de quelques schémas narratifs inévitables avec ce type d'histoire qui, comme je l'évoquais à l'instant, fleurent généralement bon le romanesque et le fleur bleue, Angéline (quel joli prénom là encore !) Michel a su me conquérir grâce à son écriture pétillante, tout ce qu'il y a de plus rafraîchissante et chaleureuse à la fois (ce qui démontre à mon sens la complexité sous-jacente et la beauté de sa plume), d'une sincérité désarmante, touchante et grandement appréciable qui donne à ce récit beaucoup moins prévisible et mièvre, naïf, qu'il ne peut l'y paraître de prime abord tout son sel et son supplément d'âme. Je dirais que ce que je retiendrai le plus du Goût du Bonheur, c'est qu'il m'a donné le besoin irrépressible de croire de toutes mes forces en ce qu'il me racontait, à savoir une histoire d'amour sous toutes ses formes extraordinaire imprégnée d'une gaieté et d'un romantisme à l'état pur qui me semblaient avoir disparu à tout jamais. A tout le moins, qui me paraissaient avoir été dilués, presque décolorés, dans la morosité et la noirceur de notre présent. Angéline Michel est parvenue à me prouver avec un aplomb sans failles qu'il n'en était rien en m'offrant à lire un roman à la lumière aussi éblouissante, douloureuse que salvatrice. Pourquoi, douloureuse ? Tout simplement parce que le plus difficile, ce n'est pas d'appréhender ce qui est le meilleur pour nous mais d'agir, de laisser le rêve prendre le pas sur l'implacable (en apparence seulement, l'autrice me l'a bien fait comprendre) réalité. En clair, j'avais besoin qu'Angéline Michel éclaire ma lanterne sur comment vaincre les ombres qui menacent à chaque seconde de submerger nos existences à tous, mais il n'empêche que cela fait mal dans un premier temps. Le réveil fut effectivement très dur et, même si la partie est loin d'être terminée en ce qui concerne ma victoire face à mes propres ténèbres, Le Goût du Bonheur m'a rappelé à mon optimisme premier et à tous ces petits bonheurs qui parsèment le chemin de notre vie et qui nous donnent l'insatiable désir de voir un autre jour se lever encore.

Pour vous parler un peu plus de la délicieuse écriture de l'autrice, ce qui m'a aussi immensément séduite à ce niveau-là, c'est l'indéniable évidence de tout l'amour débordant qu'Angéline Michel porte à ses "enfants" d'encre et de papier. Cela se sent définitivement qu'elle ne leur souhaite rien de moins que tout le bonheur et l'or du monde et elle leur en fait cadeau avec une tendresse et une justesse infinies. Valentina et Laure, les deux irrésistibles héroïnes solaires de ce récit, ne rechignent jamais à la tâche. Elles se tracassent souvent (comme je me reconnais bien dans ce trait-là de leurs personnalités respectives - et dans beaucoup d'autres, d'ailleurs !), vont devoir prendre des décisions semblant être difficiles au commun des mortels, y compris bien entendu à elles mêmes, mais qui sont en réalité bêtes comme choux (il suffit de suivre la voie/voix de son c½ur - plus facile à dire qu'à faire, j'en ai parfaitement conscience), et elles vont faire cela progressivement, en prenant en effet petit à petit la peine d'écouter leur être intérieur tout en restant fidèles à leurs principes. Vous l'aurez compris, rien n'est jamais véritablement facile. Néanmoins, quand on fait son petit bonhomme de chemin avec le sourire et toujours la main tendue vers les autres, il ne peut nous arriver que du bon. Tout est question de patience et d'efforts, c'est ce que les parcours très différents l'un de l'autre mais amenés au bout du compte à ne faire qu'un de Laure et Valentina nous enseignent, entre autres choses. Ce qui est certain, c'est que le c½ur d'Angéline Michel déborde d'amour pour chacun des nombreux personnages de ce récit hors du commun et que cette déferlante de douceur, d'espièglerie et de bonté est purement et simplement contagieuse. Au fond, je dirais que mon seul minuscule regret avec Le Goût du Bonheur concerne son côté "dépaysement", ou ce qui m'avait justement le plus attiré quand j'avais lu le communiqué de presse réalisé pour sa promotion. J'aurais effectivement aimé des descriptions plus poussées et en longueur des deux lieux de vies de nos adorables héroïnes, en particulier de La Maddalena, le coin de Sicile si idyllique où vit notre superbe Valentina et le meilleur chien du monde, j'ai nommé Ferdinand. Je pense que j'aurais aimé que ce livre soit beaucoup plus porté sur le contemplatif comme cela avait pu être le cas avec La Maison au bord de la nuit de Catherine Banner (voir ma chronique ici) qui nous dépeint avec moult détails méticuleux la magnificence de l'île Santa Lucia, en Sicile toujours. Après, si Angéline Michel avait procédé de cette manière, on aurait totalement perdu l'intérêt du roman feel good qui est d'avancer rapidement dans l'intrigue sans s'appesantir et avant toute chose sans se prendre la tête. Et puis, ce livre m'a permis de découvrir l'exceptionnel archipel qu'est La Maddalena en effectuant les recherches adéquates pour en apprendre beaucoup plus sur cet authentique paradis sur Terre et c'est tout ce qui compte !

Pour conclure, je dirais que Le Goût du Bonheur est un livre qui porte décidément bien ce nom. Ce premier roman signé Angéline Michel est à mes yeux une très jolie réussite qui m'a définitivement mis des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête. En outre, cette parution sous le signe du courage, de la persévérance, de la bonne humeur et de la joie de vivre nous donne une sacrée leçon de vie et respire la positive attitude à plein nez. Pour ma part, il m'a permis de déstresser un bon coup juste avant ma rentrée en master 1 (une nouvelle grande étape de ma vie de jeune femme qui s'annonce !) et cela m'a fait un bien fou. De quoi me remettre sereinement sur les rails d'une quatrième année d'études intensives qui commence et que je suis désormais d'autant plus impatiente d'attaquer ! L'obstination et les encouragements l'une envers l'autre de Laure et Valentina auront eu raison de moi. Et ne me demandez pas pourquoi, mais je suis persuadée qu'Angéline Michel est à l'image de ses héroïnes de choc, aussi vivante, enjouée et avenante ! A défaut de rencontrer les fantastiques habitants de La Maddalena, j'adorerais la rencontrer ! Encore un rêve à inscrire sur ma checklist des choses à absolument faire longue comme le bras ! Mais ce sont toutes ces petites/grandes espérances qui nous rendent encore plus pressés de vivre intensément fort et de croquer la pomme à pleines dents, n'est-ce pas ? ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions J'ai Lu, Le Goût du Bonheur, Angéline Michel, 2019, Littérature française, Contemporain, Amour, romance, romantisme, amitié, travail, famille, projet de vie, île, dépaysement, Italie, Angleterre, Sicile, Londres, distance, secret, passé, révélation, courage, détermination, entraide, soutien, humour, espièglerie, enthousiasme, bonheur, spontanéité, aller de l'avant, oser, espoir, voyage, aventure, expériences, joie, ravissement, bien-être, confiance, affection, attachement, défi, risques, solidarité, inspiration, Mini coup de coeur
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#Posté le dimanche 08 septembre 2019 07:28

Modifié le dimanche 08 septembre 2019 11:58

FICHE FILM : Le Retour de Mary Poppins

FICHE FILM : Le Retour de Mary Poppins
MUSICAL | 2018 | ROB MARSHALL | DISNEY, LONDRES, GRANDE DÉPRESSION, FAMILLE, DEUIL, ESPOIR, ÂME D'ENFANT, MAGIE, IMAGINATION, JOIE | AVEC EMILY BLUNT, LIN-MANUEL MIRANDA, BEN WHISHAW, EMILY MORTIMER...

➜ Michael Banks travaille à la banque où son père était employé, et il vit toujours au 17 allée des Cerisiers avec ses trois enfants, Annabel, Georgie et John, et leur gouvernante Ellen. Comme sa mère avant elle, Jane Banks se bat pour les droits des ouvriers et apporte son aide à la famille de Michael. Lorsque la famille subit une perte tragique, Mary Poppins réapparaît magiquement dans la vie de la famille. Avec l'aide de Jack, l'allumeur de réverbères toujours optimiste, Mary va tout faire pour que la joie et l'émerveillement reviennent dans leur existence... Elle leur fera aussi découvrir de tout nouveaux personnages plein de fantaisie, dont sa cousine, l'excentrique Topsy.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une suite de film pas comme les autres : celle de Mary Poppins, une oeuvre cinématographique légendaire qui a cinquante-quatre ans déjà. Enfin, cinquante-cinq maintenant que nous sommes en 2019. On ne se rajeunit pas, que voulez-vous... Dire que j'attendais Le Retour de Mary Poppins avec une immense impatience serait un doux euphémisme. Comme vous devez sûrement le savoir depuis le temps, Mary Poppins est tout simplement mon Disney préféré depuis toujours. Il a su se faire une place très particulière dans mon c½ur au cours des multiples visionnages que j'ai pu en faire et c'est un film pour lequel je ne tarirais jamais d'éloges tant je trouve qu'il est l'incarnation même de la magie à l'état pure, de la joie de vivre et de l'espoir. C'est un vrai chef-d'oeuvre intemporel qui n'a en effet pas pris une seule ride et je ne manque jamais une seule occasion de le voir, même si je peux dire aujourd'hui que je le connais par c½ur. Au fil des années, je me suis imprégnée de ce film, de ses chansons, de ses couleurs, des émotions intenses qu'il me procure à chaque fois que l'on se retrouve lui et moi. Je suis fière de le compter parmi mes plus vieux amis. Loin de voir Le Retour de Mary Poppins comme un rival moderne indésirable et illégitime, avant même qu'il ne soit en salles, je considérais ce film comme une bénédiction, comme un retour aux sources et j'étais déjà toute prête à l'accueillir à bras grands ouverts dès l'annonce du début de son tournage. Qu'en a-t-il donc été ? L'enfant prodige m'a-t-il trahi ? Eh bien, absolument pas. Il a réussi à faire battre mon c½ur plus fort et à s'y nicher une petite place.

Comment vous expliquer mon ressenti ? Je pourrais vous parler des heures de cette suite tant je l'ai trouvée absolument fantastique. Ce que j'ai d'abord énormément aimé avec ce film, c'est son effet miroir totalement assumé. Se passant environ vingt ans après l'intrigue du premier, beaucoup de choses n'ont pas changé à la mythique Allée des Cerisiers. On retrouve ainsi beaucoup d'échos entre ce film et son prédécesseur, que ce soit au niveau des objets emblématiques du premier opus, le cerf-volant rafistolé en tête de liste, mais aussi la fameuse boule à neige à l'effigie de la cathédrale Saint-Paul, qui a une valeur toute particulière à mes yeux et que j'ai été tout simplement enchantée de revoir ; des personnages, hors personnages principaux évidents, et je ne vous parle même pas de la musique. Enfin si, j'expliciterai ce point plus tard, il mérite que l'on s'y attarde tout particulièrement. Pour reprendre où j'en étais, j'ai ainsi été très agréablement surprise de retrouver Ellen, l'inoubliable gouvernante des enfants Banks, qui plus est sous les traits d'une actrice que j'affectionne beaucoup, Julie Walters. Ce fut vraiment une très belle surprise, tout comme celle de revoir l'Amiral Boom et Monsieur Boussole. En même temps, l'Allée des Cerisiers n'aurait pas été la même sans eux et leurs tonitruants coups de canon, impossible ! Cela m'a fait chaud au c½ur de retrouver ces personnages que je chéris depuis la plus tendre enfance. On ne s'était jamais véritablement quittés au fond (étant donné que je regarde Mary Poppins une fois par an au moins depuis 21 ans maintenant) ; cependant, je n'ai pas pu empêcher un sourire béât de se dessiner sur mes lèvres dès les premières minutes de film. Ça commençait déjà bien ! Je me souviens que, durant la séance, j'en avais les yeux grands écarquillés car je ne voulais surtout pas perdre une miette de ce que je voyais. En effet, le film se distingue par sa minutie, cette importance capitale qu'il accorde à chaque détail afin de faire naître la nostalgie dans nos c½urs, que l'on soit des fans invétérés du premier film ou non, et aussi et avant tout je pense, afin de respecter au mieux possible l'atmosphère et l'essence même du film originel. Le réalisateur Rob Marshall étant un immense fan de Mary Poppins, film qui a illuminé ses jours d'enfance et forgé son caractère d'adulte n'ayant jamais véritablement grandi, ce dernier avait déclaré que réaliser une suite à cette ½uvre cinématographique fondamentale était l'un de ses plus grands rêves (tu m'étonnes !). Et il nous a prouvé en images et en chansons que l'une des citations les plus connues de Walt, "All our dreams can come true if we have the courage to pursue them", était tout ce qu'il y a de plus vraie. J'ai ressenti en regardant Le Retour de Mary Poppins une profonde reconnaissance face à tant de travail colossal accompli. En effet, on sent que le réalisateur et toute l'équipe du film n'ont pas voulu faire juste une pâle copie du film originel parce que ce dernier recèle de tant de potentiel et de génie sur tous les plans que cela aurait été aux antipodes même de leurs aspirations. C'est ici un véritable hommage qu'ils nous livrent, sincère et magnifique, une déclaration d'amour des plus vibrantes et authentiques faites au premier Mary Poppins en somme. Justement, ils nous rappellent que, des Mary Poppins, il n'y en a qu'un, qu'il ne sera jamais égalé, qu'il est gravé dans le c½ur et dans la mémoire des gens et qu'il a aussi laissé son empreinte indélébile sur l'histoire du cinéma. Cela ne les a pas empêchés d'avoir des intentions tout ce qu'il a de plus louables en faisant revivre cet univers qu'on n'aurait jamais voulu et qu'on ne voudra jamais quitter tant il est incomparable à aucun autre. Et je voudrais pour ma part sincèrement remercier toute cette équipe, tous ces professionnels, les scénaristes, les acteurs, le compositeur, mais aussi toutes ces personnes de l'ombre, pour leur volonté, leur application, leur acharnement, ainsi que pour toute l'admiration flagrante qu'ils éprouvent pour mon film Disney favori. Je ne les remercierai jamais assez je pense car le fruit de leurs efforts est absolument supercalifragilisticexpialidocious (je ne sais si ce mot peut s'employer en tant qu'adjectif mais ce dernier étant justement censé régler tous nos tracas et n'être ainsi guère embêtant, je me permets de l'utiliser à ma guise !) à mes yeux, et ce n'est pas rien de le dire. Chapeau bas, les artistes.

Avant de passer au vif du sujet, je souhaitais vous parler de ce logo Disney incontournable qui apparaît sur l'écran de votre cinéma en premier lieu et qui ne cesse d'être personnalisé en fonction du film du studio qu'il introduit, je trouve cela merveilleux, ainsi que de ces splendides peintures qui constituent la séquence d'introduction et qui nous présente la superbe, l'élégante, la remarquable Londres ; toiles réalisées par un monsieur (je n'ai pas réussi à retrouver son nom, n'hésitez pas à me le dire si vos recherches sont plus concluantes que les miennes, je serais ravie de savoir de qui il s'agit !) dont le talent est sans pareil selon moi et dont l'extraordinaire travail m'a tout simplement éblouie. Je suis enchantée d'avoir pu découvrir cet artiste et ses ½uvres d'exception grâce à ce grand film. Je ferme cette parenthèse et je passe donc au point que je souhaitais aborder en premier lieu : les personnages. Qu'en est-il de notre Mary Poppins presque parfaite en tout point pour commencer ? La barre était en effet placée haut pour succéder à une Julie Andrews qui crevait et n'a jamais cessé de crever l'écran depuis 1964 dans le rôle de la nounou préférée des petits et grands. Cette grande dame, absolument ravissante et solaire, avait de quoi faire pâlir de trouille sa "remplaçante". Elle sera toujours associée à notre Mary si chère à notre c½ur, quoi qu'il advienne. Pour ma part, mon inquiétude faiblarde s'est envolée aussi sec dès que j'ai vu Emily Blunt sur la première affiche du Retour de Mary Poppins sur laquelle j'étais tombée. Sans avoir forcément suivi toute la carrière de cette actrice de notre génération dont la réputation n'est plus à faire, je l'ai toujours beaucoup appréciée et au plus profond de moi, sans pouvoir me l'expliquer, je savais qu'elle saurait s'approprier ce rôle et en proposer sa propre interprétation, sans pour autant faire de l'ombre à Julie et inversement.

Dame Andrews a d'ailleurs fait confiance les yeux fermés à Emily Blunt en apprenant qu'elle avait été castée pour le premier rôle du film, et moi aussi ! Je ne le regrette en rien car Emily incarne une Mary tout ce qu'il a de plus convaincante. Elle fait littéralement corps avec le personnage, elle le rend de nouveau vivant à nos yeux, que ce soit au niveau de ses répliques mémorables qui font toujours mouche, de son style vestimentaire impeccable (j'ai toujours envié à la raffinée Mary, qui a tant de goût et de charisme, sa garde-robe des plus somptueuses et abracadabrantes et ce n'est pas près de changer !) ou de ses mimiques emblématiques. D'ailleurs, j'ai été marquée en particulier par ce sourire reconnaissable entre mille qu'Emily/Mary a quand elle est très émue mais qu'elle ne souhaite pas le montrer. Ses lèvres remontent alors pudiquement jusqu'aux oreilles de façon si attendrissante que cela m'en a saisie tant c'est touchant et représentatif de Mary, cette femme au grand c½ur qui apporte tant dans la vie des personnes qui ont désespérément besoin d'elle mais qui ne demande jamais rien en retour. Je voulais donc féliciter Emily pour son interprétation tout en délicatesse et pleine de grâce qu'elle nous offre de Mary, et je suis in fine heureuse que Julie ne soit pas présente dans le film, même en tant que caméo. Cela lui avait pourtant été proposé (c'était la moindre des choses envers une femme qui a tant apporté à Mary Poppins) mais elle a refusé afin de laisser Emily profiter de son moment à graver d'une pierre blanche en tant que Mary. Je trouve que cela reflète la grandeur d'âme et l'humilité de cette merveilleuse femme et, même si j'aurais tout bonnement adoré la revoir dans cet univers qui restera à tout jamais son royaume, je sais qu'au fond, elle était là car elle incarne humainement la magie et la beauté éclatante de cet univers. Je suis sûre que sa bienveillance envers ce film, la foi qu'elle a placée en Emily et en cette nouvelle équipe de tournage et de production, qui n'a franchement pas démérité, ont joué pour que Le Retour de Mary Poppins soit ainsi couronné de succès (au vu des nombreux très bons avis que j'en ai pu lire en tout cas). Ça a été comme un porte-bonheur en quelque sorte, même si le film doit sa réussite avant tout à lui-même et à ses nombreuses qualités.

Concernant Jack, j'étais quelque peu sceptique. Mais ça, c'était avant de voir le film ! J'avais peur qu'il ne prenne la place de mon cher Bert, et je ne souhaitais pas que cela arrivât. Mais que nenni ! Quelle crainte insensée ! Vous parler de Jack me permet de d'abord souligner la parfaite cohérence qui existe entre Le Retour de Mary Poppins et son prédécesseur. En effet, une explication toute rationnelle est donnée à la présence de Jack dans ce film, au lien très particulier qu'il possède avec notre très jolie nounou et avec les premiers enfants Banks, mais surtout à cette relation toute spéciale qu'il avait avec Bert, son mentor travailleur, comme lui aujourd'hui. Sous les traits de Lin-Manuel Miranda, qui n'apporte pas au film ses talents d'auteur-compositeur mais indéniablement d'acteur/performer de grand talent, Jack est un véritable petit soleil, à l'image de son métier d'allumer de réverbères, une vraie bouffée d'air pur, d'optimisme et d'espoir. J'ai fini par adorer ce personnage qui inculque au reste des personnages du film et aux spectateurs les préceptes de Bert avec brio. C'est comme si ce dernier était toujours avec nous pour nous emporter dans une grande aventure (avec la complicité de la superbe Mary, bien sûr) à chaque recoin de Londres par lequel nous passons. D'ailleurs, soyez attentifs car Dick van Dyke nous fait une très agréable surprise vers la fin du film. Je n'en dis pas plus afin de ne pas vous gâcher la surprise. Si au départ, j'en attendais un peu plus de ce caméo qui avait déchaîné les foules parmi les plus grands fans de MaryPoppins et qui était en lien direct avec une chanson et une histoire du premier film très importantes sentimentalement à mes yeux, j'en ai eu in fine le c½ur qui palpitait là-dedans. Ce qui m'a surtout frappée, c'est cet éclat indéfinissable dans l'½il de cet acteur âgé désormais de 92 ans. Comme quoi, la véritable jeunesse réside dans la tête et que le mythe de l'âme d'enfant, ce n'est pas du pipot. J'ai lu aussi une analyse très intéressante qui explique que ce caméo fait habilement le lien entre l'époque de Walt, dont on dit souvent de Mary Poppins qu'il est son film-héritage, et la génération Disney actuelle, nous donnant ainsi le champ libre de transmettre cette magie incomparable à aucune autre à notre tour. Je n'avais pas pensé les choses de cette façon quand je me trouvais encore au cinéma et je suis dorénavant entièrement d'accord. Il est temps pour nous de perpétuer cette tradition de films enchanteurs pour tous les petits et grands enfants, de continuer à les regarder, à les aimer, à se reconnaître dans leurs valeurs si belles et précieuses, et de partager cet amour, cette beauté grandiose et cette magie si chère à notre c½ur. Je n'aurai qu'une chose à dire : merci Walt Disney, pour tout, et merci aussi au Retour de Mary Poppins de représenter tout ce génie, ce talent et cet Amour inconditionnel du cinéma et de la vie.

Comme je vous le disais plus tôt, le film est d'une cohérence imparable vis-à-vis du premier film : l'âge de Jack, Michael et Jane, l'âge de l'Amiral et de son bras droit, d'Ellen la gouvernante, tout correspond à merveille. L'âge des enfants de Michael également. Cela me donne la possibilité de vous parler d'eux dès à présent. J'ai été extrêmement émue par ces trois jeunes enfants, bluffée par la prestation des jeunes comédiens Pixie Davies, Nathanael Saleh et Joel Dawson. Non seulement leurs personnages ont des bouilles à croquer, avec une préférence pour mon petit Georgie chéri qui me fait fondre à chaque fois, mais ils font aussi preuve d'une très grande maturité qui impressionne à un si jeune âge, les enfants de Michael n'ayant pas plus d'une dizaine d'années. Devant faire face à un fardeau trop lourd pour des enfants à porter sur leurs frêles épaules, celui d'un deuil inattendu, en particulier le deuil d'une maman, John, Annabel et Georgie, endurcis par cette épreuve de la vie qui les a fait grandir trop vite, vont se révéler être des piliers pour leur père brisé par le chagrin et qui ne sait tout simplement plus quoi faire pour assurer la pérennité et le bonheur de la famille. Ses enfants vont tout faire pour lui faciliter les choses, rendre son quotidien de père veuf plus léger, moins insoutenable. Les nouveaux enfants Banks sont vraiment exceptionnels, d'une grande sagesse et ils représentent un soutien moral indispensable pour leur tante qu'ils adorent, Jane, et pour leur père. Ce qui est amusant, c'est qu'au début, ils sont très sceptiques de l'arrivée de Mary Poppins dans leur vie. Effectivement, quel besoin d'une nounou quant l'on sait déjà se débrouiller tout seul ? Et pourtant, Mary Poppins va leur apporter le droit fondamental d'être des enfants à nouveau, ce qui leur avait été enlevé à la mort de leur mère : le droit de rêver et d'aller de l'avant.

J'ai regretté aussi l'absence des parents Banks, George et Winifred, dans ce film. Techniquement parlant, ils auraient pu être présents dans le film, étant donné qu'ils auraient la soixantaine, tout au plus soixante-dix ans et quelques, dans les années 30. Cela aurait tout à fait pu se faire mais les acteurs originels étant pour l'un décédé (David Tomlinson s'est éteint en 2000), pour l'autre beaucoup trop âgé pour reprendre son rôle (Glynis Jones, 95 ans et toujours aussi resplendissante que par le passé), est-ce que cela aurait été une bonne chose de recaster les désormais grands-parents Banks ? Probablement pas. Tout comme le recast de Bert aurait été une très mauvaise idée. Déjà parce que les acteurs d'origine ont laissé une véritable empreinte sur leurs personnages, comme s'ils étaient désormais intouchables. Ensuite, pour ce qui est de George et Winifred, on les retrouve dans chacun de leurs enfants, tout comme on retrouve beaucoup de Bert chez Jack, comme si l'un avait fonctionné comme figure paternelle et spirituelle de l'autre (ce qui est très probablement le cas). Pour ce qui est de Michael, j'ai trouvé sa vulnérabilité tout simplement désarmante. On ressent un profond attachement envers ce personnage et l'interprétation très attendrissante et puissante de Ben Whishaw traduit dans chacun des mouvements de Michael, dans sa démarche, dans son sourire fébrile, une volonté qu'il puise on ne sait où de tenir le coup, de ne pas s'effondrer alors que cela serait compréhensible. Ce qui m'a fait aussi un coup au c½ur, c'est que Michael travaille dans la même banque que son père. Même s'il éprouve un immense respect pour cette institution, cela n'était pas son premier choix. Michael est en effet un artiste dans l'âme, comme Bert avant lui et même comme le véritable père de l'autrice P.L. Travers, qui semble avoir perdu tout espoir de créer quelque chose de beau et de lumineux, quelque chose qui compte. Son imagination est ternie par ses problèmes d'adulte qui semblent se multiplier et par cette tristesse écrasante qui lui ronge le c½ur, comme son père en son temps et comme Travers Goff, le géniteur de la femme à l'origine de toute cette magie. J'ai trouvé encore une fois que c'était une forme d'hommage très évocatrice au film originel et de la véritable histoire de l'autrice, et cela m'a juste bouleversée. Quant à Jane, si elle n'est pas engagée dans la lutte des suffragettes, les femmes ayant le droit de vote dans les années 30 en Angleterre, cela ne lui empêche pas de montrer la même détermination farouche que sa mère pour la cause qu'elle soutient, à savoir celle de l'amélioration de la qualité de vie des travailleurs, des plus démunis, le droit aux minorités d'être reconnues et soutenues dans leur combat pour l'égalité et la liberté. Surtout, j'ai particulièrement apprécié que Jane soit une certaine figure de féminisme dans ce film. En effet, à une époque où une femme n'avait pas le droit d'avoir son propre compte en banque et devait constamment dépendre de son mari ou de son frère si son père était décédé, Jane vit seule, est indépendante professionnellement et financièrement et, bien qu'elle soit l'aînée par rapport à Michael, n'éprouve le besoin ni d'un mari ni d'enfants dans sa vie. Sa grande histoire d'amour, c'est la cause honorable qu'elle défend bec et ongles, même si la porte de son c½ur reste ouverte à un homme qui en vaut largement la peine... Bref, je suis très heureuse d'avoir retrouvé les Jane et Michael que je connaissais, au c½ur noble et innocent, et le film nous fait passer un joli message en prime : celui que nos parents, que les personnes que l'on aime ne sont jamais bien loin car elles vivent en nous. Enfin, il était évident que Mary soit in fine le seul personnage du film qui ne vieillisse pas vraiment car elle n'a tout simplement pas d'âge : elle traverse les générations et est véritablement immuable. Par ailleurs, cela m'a fait beaucoup rire lorsque Michael la revoit pour la première fois et s'exclame « Mais enfin, quel âge avez-vous donc, Mary Poppins ? » ou quelque chose dans ce goût-là. C'est une question qui ne se pose pas bien sûr, surtout à une lady, mais je l'ai trouvée tout à fait pertinente et elle crée une certaine connivence avec le public, comme un clin d'½il que l'on nous fait.

Ma chronique est sur le point de s'achever, j'ai l'impression que je n'en ai jamais écrite d'aussi longue, mes aïeux ! Cependant, je ne pouvais pas vous quitter avant d'avoir abordé ce dernier point : celui de la musique. Comment passer à côté alors que, si le premier film s'est aussi bien imprimé dans nos mémoires, c'est justement grâce à ses morceaux musicaux d'anthologie composés par les brillants frères Sherman (à qui P.L.Travers a mené pourtant la vie dure) ? Dans un premier temps, j'ai déploré que les nouvelles musiques ne soient pas aussi marquantes et cultissimes que les chansons du premier opus, qui entrent instantanément dans votre tête et dans votre c½ur sans plus jamais en ressortir dès que vous les entendez pour la première fois. Après visionnage, je me rends compte que cette nouvelle bande soundtrack a son petit effet sur nous sur le long terme, et je suis sûre qu'à force de l'écouter, elle finira par me devenir presque aussi indispensable aux oreilles que les chansons de Mary Poppins premier du nom. Les musiques sont tour à tour entraînantes, hilarantes, déjantées, exaltantes, émouvantes, lumineuses comme celles du premier film tout en ayant leur propre personnalité. Pour ma part, j'ai été particulièrement touchée par la chanson de Michael, qui reflète bien à ce moment-là l'état d'âme du personnage, qui est complètement déboussolé alors qu'il ne désire juste que bien faire, et celle de Mary aux enfants, Là où vont les choses, qui en est une réponse directe, une chanson très délicate qui nous prend par la main et qui agit envers nous telle une épaule sur laquelle on peut pleurer tout son soûl afin de se redonner du courage et le droit, le goût de vivre pleinement. J'ai aussi beaucoup aimé les chansons du Royal Doulton Music Hall, qui nous enseignent à regarder au-delà des apparences et à rester soi-même en toute circonstance, ce que je ne peux qu'approuver. Enfin, la chanson finale m'a fait éprouver une joie sans commune mesure. Tant qu'on à la foi et qu'on regarde le bon côté des choses, qu'on reste bienveillant et généreux malgré la noirceur de la vie et de certains individus, on ne peut aller que vers le haut, toujours plus haut. C'est ce que Mary Poppins m'a inculquée, entre autres choses. Il faut aussi être ordonné, ne pas ouvrir la bouche comme un poisson rouge et éviter de ricaner, c'est important aussi.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à regarder Le Retour de Mary Poppins si l'envie vous en prend. Déjà parce que vous ne verrez plus jamais les bains de la même manière (ou comment renouer avec un plaisir simple de l'existence absolument délicieux) ; ensuite, vous vivrez des aventures tout bonnement exquises qui feront pétiller vos yeux et réveilleront votre âme d'enfant qui n'aurait jamais dû piquer un petit (grand) somme en réalité ; enfin, parce que Mary Poppins à la sauce moderne, cela donne un rap surprenant et qui comporte bien des leçons importantes à retenir, une séquence animation/film avec prises de vues réelles absolument enchanteresse qui ne manquera pas de vous clouer sur votre siège et dans l'ensemble, un respect aux innovations cinématographiques d'antan qui sont sublimées dans ce film grâce à nos nouvelles technologies de 2018 et à une volonté inébranlable de conserver le charme so british et traditionnel de Mary Poppins et de son monde intact. Un casting 5 étoiles avec notamment de ravissantes surprises et d'autres à la trajectoire beaucoup plus inattendue mais non pas moins intéressantes et ingénieuses (oui, Colin Firth mon amour, je parle de toi), des musiques tout à fait charmantes et très satisfaisantes, une histoire magique, profondément humaine et riche en enseignements pour rendre notre vie plus belle et plus sereine, que demande le peuple ? Il n'y a plus qu'à empoigner votre cerf-volant ou le ballon qui vous corresponde et en avant !

Nanette ♥

FICHE FILM : Le Retour de Mary Poppins
Un coup de c½ur ♥ pour un film superbement réalisé qui a su totalement me séduire-!

FICHE FILM : Le Retour de Mary Poppins
Source des images : IBC World News, fyeahmovies.tumblr.com, kiwibyrd.
Tags : Fiche film, Le retour de Mary Poppins, Disney ♥, 2018, film musical, Rob Marshall, Londres, Grande dépression, Famille, Deuil, Espoir, Ame d'enfant ♥., magie, imagination, joie, Emily Blunt, Lin-Manuel Miranda, Ben Whishaw ♥, Emily Mortimer, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 08 janvier 2019 16:09

Modifié le jeudi 10 janvier 2019 15:22

FICHE LECTURE : Dracula

FICHE LECTURE : Dracula

FANTASTIQUE, ROMAN ÉPISTOLAIRE | 1897 | BRAM STOKER | VAMPIRES, MAL, TRAQUE, FOLIE, HORREUR, ÉPOUVANTE, MYSTÈRE, GOTHIQUE, AVENTURE, FRISSONS, SENSUALITÉ, MÉTAMORPHOSE, ÉTRANGE, RELIGION, PIÉTÉ, AMITIÉ, CARPATES, TRANSYLVANIE, ANGLETERRE VICTORIENNE, LONDRES, MYTHE, MORT, DÉMONS, HUMANITÉ...

➜ De Londres au fin fond des Carpates, quel périple ! En arrivant à Bistritz, Jonathan Harker est épuisé. Mais son hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre est retenue à l'auberge. Le lendemain, Jonathan prendra la diligence jusqu'au col de Borgo. De là, une calèche le conduira au château.
Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d'un crucifix ? De guirlandes d'ail ? Il est vrai que ce pays est celui de toutes les superstitions...
Malgré ces mises en garde, Jonathan Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi vous faire frissonner. Mais enfin, nous sommes au XIXe siècle, que diable ! Et Jonathan est un homme raisonnable...

FICHE LECTURE : Dracula
Aujourd'hui, je vous présente un grand classique de la littérature du XIXème qui n'a même plus besoin d'être présenté à vrai dire : je vais vous parler du fameux Dracula, qui nous fait trembler depuis 1897 et qui n'a cessé d'inspirer la littérature, le cinéma, la musique et la télévision en faisant proliférer le peuple des enfants de la Nuit, j'ai nommé les vampyrs (communément "vampires" chez le commun des mortels). Une fois n'est pas coutume, et vous allez y être rapidement habitués (si vous ne l'êtes pas déjà d'ailleurs), c'est l'adorable Pauline de la chaîne Pinupapple & Books (pour sa vidéo spéciale Lectures d'Halloween, c'est ici) qui m'a définitivement décidée à lire cet incontournable ouvrage littéraire, à mettre entre les mains de tous les lecteurs au moins une fois dans leur vie afin de se faire sa propre opinion. Et pourquoi donc avais-je tant tergiverser à me plonger dans les ténèbres les plus noires avec ce roman, moi qui suis si friande de littérature de l'ère victorienne et fantastique par-dessus le marché ? Tout simplement car je nourrissais beaucoup de préjugés à son égard. Ce roman, qui est un pilier à lui tout seul, qui est à l'origine d'un univers si prolifique et étendu qui continue à prospérer de nos jours, en particulier chez les ados mais aussi chez un public plus âgé, aurait dû capter immédiatement mon intérêt et suscité mon envie. Or, j'ai eu un temps l'effet tout inverse.

FICHE LECTURE : Dracula
Laissez-moi juste vous narrer le début de ma petite longue histoire avec Dracula.-Il y a six ans, alors que j'étais en quatrième, le thème de notre étude en cours de Français était la littérature fantastique. L'aboutissement de tous ces cours a été un exposé sur une oeuvre classique de fantastique à choisir parmi une liste. Tandis que la plupart des élèves se sont jetés sur la nouvelle La dame de pique de Pouchkine (le texte le plus court sur l'ensemble proposé bien sûr), je me suis pour ma part intéressée aux pavés de la liste, y étant accoutumée. J'ai alors dû faire le choix, et pas des moindres, entre Frankenstein et Dracula, deux romans pour lesquels je nourrissais des préjugés incommensurable et injustifiés. Dans l'un, le fantôme de Boris Karloff planait, et dans l'autre, ma saturation des créatures aux dents longues me donnait des relents d'acidité. In fine, j'ai dévoré le Prométhée moderne et je dois avouer que je ne regrette pas de l'avoir fait passé en premier, tant il m'a transpercé le c½ur et me marque encore aujourd'hui de par son intelligence et sa force. Mary Shelley devait sûrement avoir un bel esprit éclairé, sa plume est remarquable. Cependant, celle irlandaise de Bram Stoker l'est aussi, et c'est avec une grande fierté et un baume au c½ur que j'ai refermé Dracula après une lecture minutieuse et pas à pas, celle-là. Le temps de puiser la force et la volonté d'un groupe de personnes au dessein noble, au c½ur pur et à l'ingéniosité redoutable. Voilà mes préjugés effacés du tableau, prêts à reposer au tombeau à tout jamais.

FICHE LECTURE : Dracula
L'aspect épistolaire d'un roman ne m'a jamais effrayée, bien au contraire. C'est un type de lecture que je rencontre peu souvent et, quand cela est le cas, je plonge d'autant plus à corps perdu dans l'histoire car c'est comme si j'étais dans la confidence, que j'étais un personnage à part entière qui va lui aussi faire évoluer le récit et apporter du soutien à l'auteur de la lettre ou du journal rien qu'en lisant. Cela exacerbe mon immersion dans le récit et rend mes sens plus affûtés, mes émotions plus ardentes et authentiques encore. Cela nous permet de plonger clairement dans les états d'âmes des personnages, de découvrir leur ressenti précis face aux événements : le désarroi de Jonathan Harker, le désespoir amoureux de John Seward,-l'abysse de tristesse d'Arthur Holmwood, la compassion et rage de vaincre de Van Helsing, le soutien de Quincey et les craintes de la douce Mina.

FICHE LECTURE : Dracula
Tout cela transpire des divers lettres jetées à la mer, journaux testaments d'une entreprise inévitable et morbide, au profit de l'Humanité, et cela est purement, simplement captivant. Cependant, ce qui est en ressort par-dessus tout, et qui se dégage de chaque pion de cette intrigue noire et à couper le souffle, y compris de Dracula himself, c'est de la détermination. De chaque fibre de leur être, ces personnages aspirent à accomplir quelque chose de grand, inspirés par le bien de l'Homme ou le Mal de l'Enfer, à laisser une trace indélébile sur Terre, libératrice ou néfaste. Et je n'ai pu qu'être contaminée par cette envie oppressante d'Agir, de faire face aux pires obscénités du démon pour permettre un meilleur futur à ce monde embrumé. En ouvrant ce livre phare, je me suis embarquée dans une sacrée aventure mystique, qui a enclenché tous mes sens.

FICHE LECTURE : Dracula
L'écriture de Bram Stoker pourra vous sembler trop "pompeuse" ou alambiquée mais je l'ai justement adoré pour cela, elle m'a fait ressentir tous les états d'âme des personnages au plus profond de moi, ce qui a décuplé ce que je pouvais moi-même éprouver durant mon intense et périlleuse lecture et j'ai pu ainsi en savourer toute l'essence. Surtout, j'ai été profondément touchée par la bienveillance attentive que les personnages démontrent les uns envers les autres, ils se soutiennent, s'épaulent, et jamais personne ne se retrouve abandonné, malgré les risques de vampirisme injecté par les crocs de Dracula.

FICHE LECTURE : Dracula
Ou bien la lourdeur de la tâche de tuer un être humain possédé par un démon d'un autre niveau. Cela m'a fait du bien que des sentiments aussi nobles pouvaient être de mise, là où notre monde est toujours si cruel et de surcroît, dans une histoire aussi noire ! Quel beau contraste ! Cela m'a redonné espoir et cela constitue une lumière, un phare dans ce récit semé d'angoisse. Après, peut-être est-ce la traduction que j'ai lue qui donne une telle aura à ce roman, je l'ai beaucoup apprécié malgré les nombreuses répétitions et les fautes de frappe qui ont parsemé ma lecture et qui m'ont sauté aux yeux, même après une longue journée de travail.-Du coup, j'en saurais d'autant plus curieuse de lire la version irlandaise originelle et je continuerais mon épopée draculienne en compagnie de Dracula, l'Immortel, écrit notamment par un descendant de Bram, Dacre Stoker.

Ce dernier semblait armé de bonnes intentions et de fidélité envers l'oeuvre pour le moins éternelle de son aïeul (voir informations en fin de livre). Cela m'a rendue vraiment avenante envers cette suite "officielle" qui saura me donner tous les éléments de réponses dont j'ai besoin concernant la naissance de l'amitié Mina/Lucie, la rencontre entre Mina et Jonathan, le cas Renfield... En attendant de me procurer cet ouvrage, je ne peux que vous conseiller chaudement la lecture de ce grand classique qui aura marqué ma vie de lectrice et que je suis très fière d'avoir lu !

Source des images : We♥it.

« Sans doute les larmes font-elles du bien parfois ; sans doute rafraîchissent-elles l'atmosphère comme le fait la pluie... »

FICHE LECTURE : Dracula
Tags : Fiche Lecture, Dracula ♥, Grand classique, Littérature irlandaise, XIXe siècle, Pinupappleandbooks, Halloween, Fantastique, roman épistolaire, 1897, Bram Stoker, Vampires ♥, Bien/Mal, traque, folie, horreur, épouvante, mystère, gothique, aventure, frissons, sensualité, métamorphose, étrange, religion, piété, amitié, Carpates, Transylvanie, Angleterre victorienne, Londres, mythe, mort, démons, humanité
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#Posté le vendredi 18 août 2017 11:25

Modifié le lundi 21 août 2017 03:37

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