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FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?
• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book 2: How Hard Can Love Be?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2016 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 448.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de l'archétype du mec parfait et irrésistible, lorsqu'on est une féministe convaincue et une fille complexée par son physique ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! Le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme s½ur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son c½ur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le c½ur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au c½ur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 2 ♥, Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?, trilogie, Holly Bourne, Littérature britannique, 2016, 2019, Littérature ado, Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 04:58

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:20

FICHE LECTURE : Le Cycle d'Avalon - T1 : Les Dames du lac

FICHE LECTURE : Le Cycle d'Avalon - T1 : Les Dames du lac
• TITRE V.O. : The mists of Avalon: Mistress of magic.
• AUTRICE : Marion Zimmer Bradley.
• ANNÉE : 1983 (USA) ; 1986 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy.
• THÈMES : Légende arthurienne - Réécriture - Mythologie - Magie - Femmes - Fées - Paganisme - Chrétienté - Religion - Conflits - Amour - Aventure - Sorcellerie - Destinée - Druidisme - Épopée - Nature - Noirceur - Royaume - Dynastie...
• PAGES : 442.

La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, s½ur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au c½ur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au tout premier tome du Cycle d'Avalon, j'ai nommé Les Dames du lac, que l'on doit à l'immense autrice américaine Marion Zimmer Bradley. Cette dernière étant en effet indéniablement l'un des plus grands noms de la littérature entre autres fantasy, il me tardait ainsi de découvrir ce qui est probablement son oeuvre la plus connue et estimée maintes et maintes fois encensée entre autres par l'une de mes booktubeuses préférées, à savoir Margaud Liseuse. Et force est de constater que toutes ces louanges étaient amplement méritées !

Très sincèrement, j'ai vécu une expérience de lecture incomparable à aucune autre grâce aux Dames du lac. Le fait que les légendes et récits d'antan et plus particulièrement tout ce qui tourne autour du royaume de Camelot me fascinent depuis fort longtemps a indubitablement pesé dans la balance, bien entendu, mais je pense néanmoins que ce livre a son propre pouvoir magique qui pourrait opérer sur n'importe qui exprimant un tant soit peu la volonté de se laisser embarquer dans cet univers aussi riche, majestueux et intemporel. Pour ma part, à peine les pages de ma très vieille et merveilleuse édition survivante des années 80 avaient-elles commencé à se succéder l'une l'autre que j'avais déjà voyagé vers la contrée du futur roi Arthur, immergée corps et âme que j'étais alors dans ce monde de légende au sein duquel l'Angleterre s'appelait encore Albion et où le christianisme n'avait pas encore supplanté les autres croyances existantes.

Par ailleurs, cette opposition constante et omniprésente, extrêmement marquée et soulignée, entre la religion du Christ et le paganisme des anciens peuples aurait pu profondément m'irriter au vu de ma propre foi en mon Seigneur et Dieu mais il n'en fut rien. En réalité, Marion Zimmer Bradley ne porte aucun jugement et ne fait que dépeindre ce qui s'est produit il y a de cela des millénaires, à l'orée de l'humanité telle que nous la connaissons et, malgré le fossé temporel colossal qui s'est creusé entre ces civilisations et celle de notre monde actuel, son discours, même appliqué à un univers (totalement ou presque) fictif, n'aurait pas plus être plus pertinent, criant de vérité et triste à pleurer que de nos jours.

Je vous le dis : la plume de Marion Zimmer Bradley, bien que très traditionnelle et donc généralement peu ragoûtante pour des individus issus de notre génération n'étant point habitués à ce type d'écriture et de lecture de façon globale (et je suis la première à le reconnaître et à le déplorer), vaut largement le détour car ses idées, elles, sont tout ce qu'il y a de plus contemporaines et brillantes, faisant ici la part belle à des femmes fortes, tourmentées, passionnées, vibrantes d'émotions et d'espoir (mention spéciale à la fée Morgane qui m'a tout bonnement époustouflée) ; à la beauté brute, sauvage, lumineuse et authentique de Mère Nature et à l'importance fondamentale du lien que nous entretenons avec celle-ci et qui se détériore un peu plus à chaque seconde qui passe. Et puis, je vous le déclare en toute franchise, la forme est, dans le cas présent, aussi précieuse et travaillée que le fond. Marion Zimmer Bradley est peut-être une romancière "à l'ancienne" mais c'est bien là ce qui fait tout le charme unique en son genre de sa voix minutieuse, poétique, emplie de sagesse, de vigueur et d'une ampleur sans commune mesure.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager de tout mon c½ur à vous laisser transporter entre les pages cornées, abîmées par le temps et les mains fébriles d'un nombre sûrement incalculable de lecteurs éparpillés dans le monde entier des Dames du lac. De mon côté, je suis fort aise de m'être enfin décidée à me procurer ce roman et à m'y plonger sans résistance. Ce livre aura purement et simplement réussi à me captiver de bout en bout, à faire battre mon c½ur assurément plus fort, à me faire craindre pour la vie et surtout le feu sacré de ses protagonistes résolument entrés dans la légende et à m'envelopper dans une atmosphère faite de dangers, de sueur, de sang et d'une sorte de fantasmagorie féerique pour le dire ainsi juste indescriptible. J'avais déjà eu l'occasion de découvrir un autre titre de l'autrice auparavant, bien trop sous-côté et relayé aux oubliettes à mon sens, La princesse de la nuit, qui m'avait diablement exaltée et avec Les Dames du lac, j'ai été d'autant plus comblée et ravie par le délicieux et trépidant moment de lecture que j'ai passé ! Rien que de songer à la grandiose et extraordinaire aventure complètement folle qui m'attend avec les autres tomes qui constituent le génial Cycle d'Avalon, j'en frémis d'avance d'une excitation non contenue... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Le Cycle d'Avalon, Les Dames du lac, Marion Zimmer Bradley, 1983, 1986, Littérature américaine, Fantasy, Légende Arthurienne, réécriture, mythologie, magie, femmes, fées, paganisme, chrétienté, religion, conflits, Amour ♥., aventure, sorcellerie, destinée, druidisme, épopée, nature, noirceur, royaume, dynastie, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 23 décembre 2019 15:09

Modifié le lundi 23 décembre 2019 16:12

FICHE LECTURE : Va et poste une sentinelle

FICHE LECTURE : Va et poste une sentinelle
• TITRE V.O. : Go set a watchman.
• AUTRICE : Harper Lee.
• ANNÉE : 2015 (USA ; FRANCE).
• GENRE(S) : Roman.
• THÈMES : Ségrégation raciale, politique, années 50, racisme, vingtième siècle, classes sociales, ère de changement, bouleversements, communauté, peur de la différence, maturité, famille, conflits, désaccords, engagement, combat, convictions, valeurs, humanité, émancipation, courage, affirmer son opinion, désillusion, déception, place de la femme, parole libérée, passé, nostalgie, cicatrices, noirceur, enfance, apprentissage, espoir...
• PAGES : 336.

Jean Louise Finch, dite « Scout », l'inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l'Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, à l'aube de la déségrégation, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l'a façonnée mais dont elle s'est éloignée en partant s'établir à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit et voir vaciller toutes les fondations de son existence, politiques, sociales et familiales.
Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de Harper Lee, mais fut écrit avant le mythique Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, qui reçut le Prix Pulitzer en 1961. Dernier volet de ce qui devait être au départ une trilogie romanesque dont l'Oiseau moqueur aurait été le premier tome, ce roman inédit marque le retour, après soixante-cinq ans de silence, de l'un des plus grands auteurs américains du siècle.

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2015.

Dès que j'ai appris que ce roman allait sortir, je n'ai eu qu'une envie absolue : le lire ! Imaginez-vous qu'un de vos romans favoris de tous les temps ait sa suite, plus de cinquante-ans après ! Ne serait-ce pas bigrement excitant pour vous ? Voilà ce que j'ai ressenti en apprenant la nouvelle, en voyant cet ouvrage dans une librairie. J'en avais les bras coupés. Je ne vais pas épiloguer sur mon amour inconditionnel pour Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, ni sur le film qui en a été adapté et que j'ai vu ce mois-ci, ce n'est pas le sujet. Bien évidemment, j'étais morte de trouille à l'idée d'ouvrir Va et poste une sentinelle (superbe titre au passage, parfaitement bien choisi), car non seulement c'est la suite d'une ½uvre que j'estime énormément. Mais il fallait aussi prendre en considération qu'Harper Lee s'était retirée de la vie littéraire après son ultime masterpiece, et surtout, surtout, que Go set a watchman a été écrit avant To kill a Mockingbird à la base !

D'ailleurs, cela se sent et c'est le premier point que je vais aborder. Certes, il n'y a pas d'incohérence entre les deux romans, et pour ça, je dis chapeau bas, car Harper Lee, logiquement, n'aurait pas été obligée de respecter sa trame d'origine, vu qu'elle n'a publié qu'un seul des deux romans en 1960. Je ne pense pas qu'à cette époque-là, elle se soit dit « Bon ben je n'ai plus qu'à attendre cinquante-cinq ans pour publier le tome deux ! ». Enfin, ce n'est là que mon humble opinion. Donc, de ce côté-là, le pari est réussi : on ne sent sans pas en terrain inconnu, comme si cela n'avait rien à voir avec To Kill a Mockingbird. Pour ma part, je ne me suis pas sentie en terrain inconnu ; au contraire, j'ai même tout de suite retrouvé mes repères. Cependant, Harper Lee a bien fait de publier To Kill a Mockingbird en premier lieu (je me demande quand même quelles raisons l'ont poussée à publier Go set a watchman que seulement maintenant) car je reste résolument perplexe face à cette suite.

Je suis bien obligée de vous parler du premier roman pour vous expliquer mon point de vue. Selon moi, Mockingbird (raccourcissons un peu, si vous me le permettez) est un livre d'une beauté incroyable sur l'enfance, la découverte des bassesses du monde des préjugés et apparences trompeuses ; c'est un roman d'une tendresse bouleversante, où l'on suit l'histoire d'une petite communauté qui n'en avait justement pas jusqu'au début de l'intrigue à travers les yeux d'une hilarante petite fille garçon manqué à laquelle on s'attache de suite, ainsi qu'à son grand frère. Dans Watchman, on retrouve cette bonne vieille Scout vingt ans plus tard qui rentre au bercail pour les vacances. Selon moi, c'est le point le plus réussi du roman : Scout a grandi et l'écrivain a justement l'ingéniosité de l'appeler désormais beaucoup plus Jean Louise, signe évident de son passage à l'âge adulte. Et Jean Louise est drôle, intelligente, lucide, mordante, mais au fond, elle reste toujours Scout, la petite fille qui portait des salopettes, qui avait comme meilleur ami d'enfance le maladroit mais touchant Dill, qui allait à l'école de Maycomb... La nostalgie est toujours là, et on sent que Jean Louise n'a toujours pas trouvé sa place dans ce monde en évolution. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est le fait d'aborder la relation enfants-parents, comment on peut parfois aduler nos aïeux en en oubliant qu'ils sont avant tout des êtres humains capables de faire des erreurs. J'ai trouvé cela important d'assister au cours du récit à cette confrontation entre Jean Louise et son père. L'histoire, comme dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, traite de la famille, de nos relations avec nos proches, de se forger sa propre identité et d'écouter sa conscience, mais aussi du racisme durant les années cinquante, avec des références à l'appui : la NAACP, la notion de ségrégation raciale, le KKK (le Klu Klux Klan), les relations noirs/blancs, ou plutôt l'inexistence de ce type de rapports interraciaux, au sein d'une société profondément hypocrite...

Dans les deux romans, Harper Lee arrive à traiter tous ces sujets sans s'emmêler les pinceaux, avec dextérité et pertinence. Cependant, je ne peux pas dire que Watchman a su me bouleverser comme son prédécesseur. Il est plein de justesse et constitue une très bonne suite mais la "magie" de Mockingbird a disparu de mon côté. Mockingbird est devenu un véritable monument de la littérature (et il mérite amplement sa réputation à mes yeux), je ne pense pas que Watchman s'élèvera à ce statut un jour, j'en suis même persuadée. Il mérite un certain succès ; néanmoins, je peux tout à fait comprendre les personnes qui n'aiment pas ce roman, qui trouvent ses dialogues vides, ou illogiques, ou manquant de consistance... Il est clair qu'il faut s'accrocher et que j'ai encore du mal à tout comprendre (et je confirme que, même quatre ans après, c'est toujours le cas...). Mais il y a tout de même un sens, un message, une ambition dans ces dialogues torturés entre Jean Louise et sa famille. L'écriture d'Harper Lee est en outre juste exquise et je suis ravie d'avoir pu enfin lire une autre ½uvre d'elle, de la retrouver.

Elle a cependant brisé un de mes mythes : Atticus Finch, ou l'un de mes personnages préférés tous romans confondus. Atticus Finch, celui qui est considéré (et à très juste titre) comme le plus grand héros du cinéma américain (merci au passage à Gregory Peck pour sa performance extraordinaire dans le film Du silence et des ombres, personne d'autre n'aurait pu selon moi jouer ce rôle) selon l'AFI, l'American Film Institute. Dans Watchman, Atticus est présenté sous son jour le plus sombre : il est en effet dépeint comme un être humain pouvant faire preuve de faiblesse et d'exactitude dans son jugement. La nature humaine fait que je devrais lui pardonner cette erreur mais je ne le ferais pas. Atticus Finch était mon symbole d'espoir, celui qui m'a donné foi en l'Humanité et en la justice dans Mockingbird. Je préfère me rappeler de lui comme cela plutôt que dans Watchman, où il a certes gardé son charme légendaire mais où je ne retrouve plus le modèle qui a défendu Tom Robinson et fait se lever toute l'assemblée des Noirs de Maycomb au procès avec ce passage qui fait trembler d'admiration : « Levez-vous, Miss Jean Louise : votre père est en train de passer. ». Atticus a perdu sa grandeur d'âme à mon sens et je peux comprendre ce choix d'Harper Lee car c'est tout bonnement humain d'aller en régression parfois (même souvent pour beaucoup). Simplement, ce n'est pas l'image que je souhaite garder de ce personnage exceptionnel qui me perturbe plus que jamais maintenant. Qui plus est, l'adage selon lequel la parole des anciens serait toujours d'or ne m'a jamais convaincue et Vois et poste une sentinelle semble me donner raison de ce que j'en retiens.

Pour conclure, je peux dire que Va et poste une sentinelle est un très beau roman qui dépeint les changements d'une société, d'une époque, d'une famille, avec brio, car ainsi va la vie. A nous de l'accepter ou non. Pour ma part, je suis d'avis que ce roman n'arrivera jamais à la cheville de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Suis-je déçue ? Pas vraiment, car je savais que Mockingbird était incomparable et qu'Harper Lee ne pourrait pas reproduire deux fois cet exploit. Cela n'aurait pas eu de sens et n'aurait procuré au lecteur aucun enrichissement quel qu'il soit. Watchman semble en réalité être l'autre face d'une même pièce : là où Mockingbird apporte de l'espoir dans sa noirceur environnante, Watchman apporte de la désillusion dans la vie de tous les jours, des années 50 ou d'aujourd'hui. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti au plus profond de moi au cours de ma lecture. Du coup, je trouve cela très intéressant de lire les deux romans de cette série Scout Finch écrite par une auteure hors-pair. Mais cela implique de ne plus reconnaître certains personnages tant aimés, de ne plus se sentir chez soi au sein de la ville de cette chère Miss Maudie, la bonne vieille Maycomb, en proie au racisme et à l'ennui ; c'étaient effectivement les risques qu'il fallait prendre pour poster la sentinelle qui prend le relais de l'oiseau moqueur. Pour ma part, je ne me lasserai jamais du chant sempiternel de cet oiseau qui chante pour notre bon plaisir uniquement, tandis que la sentinelle, je sais que je dois la poster à autrui, mais de se rappeler toute l'hypocrisie du monde, cela fait extrêmement mal chaque jour. Je préfère rester sur l'ancienne balancelle des Finch, à jouer gaiement avec Jem, Dill et Scout, comme dans l'ancien temps, libre à moi de faire ce choix. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Va et poste une sentinelle, Grasset, Littérature américaine, 2015, Harper Lee, roman, Ségrégation raciale, politique, années 50, racisme, vingtième siècle, classes sociales, ère de changement, bouleversements, communauté, peur de la différence, maturité, famille, conflits, désaccords, engagement, combat, convictions, valeurs, humanité, émancipation, courage, affirmer son opinion, désillusion, déception, place de la femme, parole libérée, passé, nostalgie, cicatrices, noirceur, enfance, apprentissage, espoir, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 22 août 2019 10:51

Modifié le mercredi 04 septembre 2019 09:19

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon
• TITRE V.O. : Eon, book 1: The Two Pearls of Wisdom.
• AUTRICE : Alison Goodman.
• ANNÉE : 2008 (AUSTRALIE) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy.
• THÈMES : Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme...
• PAGES : 528.

Au c½ur d'une Chine impériale mythique, Eon s'entraîne avec d'autres jeunes garçons pour être choisi comme apprenti par l'un des douze dragons qui protègent le pays. Dans ce monde de fausses identités et d'alliances incertaines, mais aussi d'amitiés loyales, parviendra-t-il à préserver son dangereux secret ?

Un récit fascinant, une aventure flamboyante, qui rappelle Le Clan des Otori de Lian Hearn.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une duologie qui me tentait é-nor-mé-ment, et ce depuis des lustres je dirais (au vu de sa date de parution, cela ne vous étonnera pas, je pense), j'ai nommé Eon et le douzième dragon. En même temps, il faut dire qu'Alison Goodman est une véritable valeur sûre de la littérature fantastique ado/Young Adult à mes yeux. Pour être tout à fait honnête, je recommanderais ses écrits à absolument tout le monde, quels que soient le sexe, l'âge ou les origines du potentiel lecteur. Qui plus est, après le coup de foudre monumental que j'ai eu pour la remarquable trilogie qu'est à mon sens Lady Helen, ou la dernière ½uvre en date de l'autrice, il me tardait sincèrement de découvrir la Chine ancestrale des légendes asiatiques d'antan grâce à la plume méticuleuse, extrêmement bien travaillée et juste passionnante de cette romancière australienne à l'immense et indéniable talent de conteuse d'histoires extraordinaires aux thématiques profondément actuelles. Et une fois de plus, je peux vous assurer qu'elle m'a totalement bluffée.

Pour commencer, ce qui m'a de suite attirée avec ce livre, en dehors du nom de l'autrice que j'adore inscrit en assez gros sur la couverture bien entendu, c'est le fait que l'histoire tourne essentiellement autour des douze animaux sacrés du zodiaque chinois. Ce thème m'a toujours fascinée dans des ½uvres de fiction, et ce quel que soient le format et la façon dont il est traité (coucou Fruits Basket dans un genre radicalement différent, cela va s'en dire). Ici, ça ne loupe pas : j'ai trouvé la manière d'aborder ce sujet mystique et intemporel avec l'élaboration du monde énergétique, celui de la force intérieure de chaque être, tout simplement fascinante et très ingénieuse. S'ajoute à cela que l'univers d'inspiration asiatique crée par Alison Goodman est à mon sens tout ce qu'il y a de plus immersif, captivant et sombre. Entre intrigues de cour, complots, mystères à foison et autres péripéties aussi savoureuses qu'intensément dangereuses, les rebondissements ne manquent clairement pas avec Eon ! Mais surtout, SURTOUT, ce qui fait d'Eon une lecture absolument incontournable, CE SONT LES DRAAAAGONS ! ♥ Comment résister à ces créatures mythologiques en tout point majestueuses et époustouflantes, je vous le demande avec le plus grand des sérieux ! Et puis, non seulement il y a des dragons, mais en plus, ils ne sont pas là juste pour faire joli, je puis vous l'assurer : ce qui m'a in fine le plus ravi avec ce premier tome d'une duologie qui s'annonce résolument prometteuse, de mon côte du moins, c'est l'évidence irréfutable que la puissance colossale, autant libératrice, salvatrice que dévastatrice, des dits dragons se ressent à chaque page qui se tourne. Le récit prodigieusement dense, terrible, bouleversant, spectaculaire, épique (ce ne sont pas les mélioratifs qui manquent pour décrire ce bouquin indubitablement addictif et ténébreux, comme vous pouvez le constater) que nous livre Alison Goodman avec ce roman en est imprégné de la première ligne jusqu'à la toute fin, foi de Nanette. Pour ma part, j'ai été immédiatement embarquée dans ce tourbillon de magie de l'âme transcendante et de jeux de pouvoir assurément intrigants et en définitive tout ce qu'il y a de plus angoissants ; quant à la hiérarchie sociale et impériale établie pas Alison Goodman, elle m'a à proprement parler passionnée de bout en bout. En clair, je me suis délectée de cette lecture avec un plaisir non dissimulé. Une fois entre les pages de cet excellent livre, il m'était clairement impossible de vouloir en ressortir, quand bien même j'escomptais le pire au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue. J'en profite au passage pour vous avertir : ce livre ne vous épargnera EN RIEN, âmes sensibles s'abstenir car votre souffrance sera terrible. Libre à vous de vous plonger pieds et poings liés dans la lecture de ce roman, mais ce sera à vos risques et périls (c'est l'hôpital qui se fout de la charité, je sais...). Voilà, voilà, je ne souhaitais pas vous inquiéter mais il fallait que je vous dise les choses clairement, sans détour. Pas de chichis entre nous, vous avez l'habitude maintenant.

En dehors de l'aspect délicieusement surnaturel et magnétique tel le plus efficace des aimants du récit, ce qui m'a en réalité le plus convaincue et séduite avec Eon et le douzième dragon, c'est la nature intrinsèquement féministe de l'histoire, le message et les valeurs fondamentales qui sont véhiculés au fur et à mesure de l'avancée d'Eon/Eona dans sa quête pour le respect d'autrui et la paix au sein de sa vaste contrée en tant qu'Oeil du Dragon Miroir. En effet, notre héros, ou plutôt notre héroïne (rassurez-vous, ceci n'est pas un spoil, Eona se définit en tant que tel dès le départ dans sa narration interne, ce qui est assez amusant par ailleurs au vu de son ressentiment vis-à-vis sa nature féminine au début de l'histoire), principal va faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles afin de se faire un place au sein d'un monde patriarcal sans pitié et affreusement injuste. Je dirais que, comme sa "petite s½ur" Lady Helen, Eona va devoir apprendre à s'affirmer, à s'apprécier à sa juste valeur en tant que femme en devenir, et avant toute chose à accepter que sa féminité, sa puissance au féminin, est ce qui fait sa véritable force, que la colère et la fierté entre autres sentiments tempétueux ne sont pas que des émotions purement masculines aussi. Bref, vous l'aurez compris, j'ai tout simplement adoré suivre l'évolution spectaculaire de cette protagoniste certes apeurée par moments, avec ses nombreux doutes et erreurs de parcours, mais qui ne va jamais s'en laisser conter, et être également le témoin privilégié de son épanouissement auprès de son dragon, de la communion grandiose et mémorable qui va les réunir. Néanmoins, la cerise sur le gâteau selon moi pour ce qui est des nombreuses figures importantes du récit et des leçons nécessaires qu'il nous inculque de façon aussi subtile que limpide, c'est sans aucun doute possible le personnage de Dame Dela. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi cette membre de la cour impériale juste admirable et honorable, si ce n'est que j'ai grandement apprécié la façon dont Alison Goodman a décidé de parler de sa différence, comment elle a mis cela en lumière avec beaucoup de sensibilité et de justesse, ainsi que la place qu'elle accorde à cette particularité au sein du récit. Sans que cela soit trop rébarbatif ou insistant et maladroit, j'ai trouvé que l'autrice nous faisait passer un très beau message de respect de la dignité d'autrui à être soi-même avec beaucoup de doigté mais aussi de fermeté. Et puis, je suis littéralement tombée sous le charme de Dela. C'est simple, j'adore son caractère, sa personnalité aussi raffinée que pragmatique quand il le faut, sa répartie bien sentie, sa loyauté indéfectible envers les êtres qui lui sont chers... En clair, j'aime d'amour cette femme ! ♥

Pour conclure, je pense que vous aurez aisément deviner en parcourant cette chronique littéraire que la lecture de ce premier tome de la duologie Eon a été pour moi juste dingue. On nous introduit ici avec brio au destin hors-du-commun et empreint de chagrin et de noirceur d'une protagoniste d'exception et il me tarde d'obtenir plus de renseignements croustillants et éclairants sur son douloureux et ahurissant passé et surtout de savoir ce qu'il va advenir de cette remarquable et inoubliable jeune femme ! Je serais aussi extrêmement curieuse d'en apprendre plus sur les raisons qui poussent certaines figures d'ores et déjà emblématiques du récit à penser et agir comme elles le font. Vous l'aurez compris, Eon et le douzième dragon est un roman sur lequel vous devez vous jeter séance tenante ! Très honnêtement, si je n'ai pas réussi à vous donner envie avec tout ça, je ne vois pas quoi faire d'autre ! Et pendant que vous vous décidez sur le choix à prendre, dévorer ou ne pas dévorer ce livre (telle est la question), moi, je vais me précipiter sans vergogne sur sa suite ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alison Goodman, littérature australienne, 2008, 2009, Fantasy, Eon et le douzième dragon, Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 29 août 2019 04:33

Modifié le mercredi 24 juin 2020 09:16

FICHE LECTURE : Bleu espoir

FICHE LECTURE : Bleu espoir

• TITRE V.O. : Driftwood.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2005 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Harcèlement, amitié, famille, adoption, abandon, mystères, secret, dépression, manque de confiance en soi, conflits, rupture, déception, services sociaux, espoir, amour, attirance, affection, tendresse, solidarité, aide, soutien, singularité, différence, amour de soi, acceptation de soi, railleries, désarroi, violence verbale et physique, collège, pré-adolescence, roman d'apprentissage, quitter l'enfance, grandir, arts, musique, dessin, couleurs, nouveau chemin, auto-mutilation, noirceur, s'intégrer...
• PAGES : 224.

15,95¤.

Un nouveau roman plein d'émotions

Joey et Hannah sont deux amies de 12 ans que tout oppose. Hannah est aussi timide que Joey est rebelle. Lorsque Paul, garçon de 13 ans abandonné par sa mère, est recueilli par les parents de Joey, les filles le prennent sous leur aile et demandent à Kit, le grand frère d'Hannah et petit ami de Joey, de veiller sur lui.

Mais Paul, par son look et ses extravagances, attire les foudres des amis de Kit, et l'amitié se transforme en harcèlement. Plutôt que de demander de l'aide, Paul s'isole car il a peur des services sociaux. Il faudra l'aide des deux filles et des parents pour éviter qu'il n'aille trop loin...

L'AUTRICE : Cathy Cassidy, ancien professeur d'art à l'école secondaire, se consacre maintenant à l'écriture. Elle a écrit de nombreux romans pour la jeunesse, donc plusieurs bestsellers au Royaume-Uni et en France. Elle vit aujourd'hui en Écosse avec son mari et leurs deux enfants.

LA TRADUCTRICE : Anne Guitton a traduit tous les titres de Cathy Cassidy.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de Bleu Espoir de Cathy Cassidy. Je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce superbe envoi, dont la couverture nous fait rêver de gourmandises et d'évasion. Ne mentez pas, je vous ai vus baver devant ces tartelettes bleu océan ! Comme toujours, je pense que vous connaissez désormais bien la rengaine : qui dit roman de Cathy Cassidy dit tendresse, blessures, sensibilité, amour sous toutes ses formes et authenticité. D'où le fait que je trépigne à chaque fois d'impatience et d'excitation à l'idée de dévorer l'un de ses nouveaux ouvrages, que ce soit un tome de saga ou un one-shot. Je profite par ailleurs de cette réitération de ma déclaration d'amour en introduction pour les livres de Cathy pour remercier une fois de plus les éditions Nathan pour leur formidable travail avec les objets-livres de ses romans. Ils ont su nous proposer des couvertures reconnaissables entre mille qui n'existent que chez nous et qui sont selon moi les plus belles, sans vouloir me montrer chauvine, bien sûr. Et je ne les remercierai sans doute jamais assez de traduire petit à petit tous les romans de cette grande autrice britannique pour la jeunesse en France ! Il en reste d'ailleurs deux qui ne sont pas encore sortis dans l'Hexagone et cela me procure un bonheur incommensurable car je sais que, à chaque découverte que je fais d'une histoire signée Cathy, mon petit c½ur fond et vit de sacrés chamboulements. Et Bleu espoir n'a pas fait exception à la règle !

En effet, on y retrouve tout ce qui fait un bon Cathy Cassidy : des personnages très attachants, hauts en couleur et profondément humains, auxquels on parvient sans problème à s'identifier ; des situations de la vie quotidienne décrites avec beaucoup de justesse et qui ne peuvent que nous parler ; et toute une palette de sentiments d'une grande intensité qui nous traversent au cours de la lecture.

Pour commencer, j'ai adoré l'ensemble des personnages, à l'exception de Kit et surtout de sa bande, bien évidemment. Mais, même eux, l'autrice parvient à nous les dépeindre de façon à ce que leur logique tordue puisse nous être compréhensible. Cela ne pardonne pas leurs actes et paroles ignobles, c'est certain, mais cela nous fait les percevoir comme des êtres humains qui expriment leurs sentiments de manière... assez singulière, dirons-nous. Quant à Kit, le "leader" de cette joyeuse troupe (oh, ironie, ma tendre amie) cela m'a fait mal de voir un garçon portant un tel prénom/diminutif être aussi stupide. Non pas à cause de notre cher Kit Harrington mais plutôt à cause d'un certain prince charmant dans Cendrillon, le live-action Disney de 2015. Mais, vu que ce dernier est interprété par Richard Madden, on peut dire que « Chassez GoT, elle reviendra au galop »... Bref, tout ça pour dire que Kit, celui de Cathy j'entends, aurait de sérieuses leçons de politesse et de courtoisie envers les autres êtres humains à prendre auprès de mon beau chevalier servant de Disney ! Mais, in fine, ce que je retiendrai surtout de ce roman, ce ne sont pas que les moments atroces que Paul, notre personnage principal stigmatisé par ses soi-disant "amis", a dû endurer, même s'ils ont profondément marqué mon inconscient et ma rétine de façon indélébile, mais avant tout le fait indéniable qu'il y a une part de lumière en chacun de nous. Même chez ses personnages les plus sombres, et notamment dans ce récit-ci et pas forcément qu'en termes de cruauté gratuite, Cathy Cassidy a su sublimer l'infime étincelle de lumière en eux et la rendre aveuglante.

Je pense que c'est cela au fond qui me plait tant chez cette autrice : elle dépeint la complexité de l'être humain et chacune de ses imperfections avec une maestria inouïe tout en arrivant à nous les faire voir sous un bon jour. C'est-à-dire que, grâce à Cathy, je suis parvenue au fil du temps à ne plus voir mes défauts et mes erreurs comme des échecs ou une source de déception, mais plutôt comme des marqueurs de mon évolution, de ma capacité à rebondir, de ce qui fait qui je suis. Dans ce roman, chacun de ces jeunes personnages va se laisser submerger par ses propres démons : Hannah par sa réserve et son besoin d'être aimée, Joey par son envie dévorante de liberté, d'adrénaline et d'appartenir au monde des grands, Kit par sa testostérone et sa peur de perdre des amis qui n'en sont pas vraiment mais qui restent néanmoins les seuls qu'il aie, et Paul par sa souffrance qui, à un tel stade, le consume tout entier. Tout au long du récit, chacun des quatre va se faire du mal de diverses façons : en se murant dans le silence, en prenant tout à la rigolade, en refusant de voir la douloureuse vérité en face, en érigeant des barrières autour de son c½ur et de sa conscience, en se montrant agressif et éc½urant... ou par le simple biais d'un sourire. Un sourire dont la lumière et la joie purement artificielles cache la douleur la plus insurmontable, des cicatrices physiques et morales qui démangent mais qui resteront sacrément bien dissimulées jusqu'au bout.

M'est avis que le personnage auquel je me suis le plus identifié est Hannah. Malgré la différence d'âge (c'est d'ailleurs amusant car, le roman ayant été publié en 2005, c'est Hannah qui est logiquement plus âgée que moi), Hannah est une jeune fille qui me ressemble énormément : timide, effacée, mais qui essaye justement de sortir de sa bulle et de dépasser ses angoisses. Elle a également un c½ur en or et une très belle façon de penser. Je suis très fière de l'évolution qu'elle a connue au cours de ce récit.

L'autre personnage dans lequel je me suis beaucoup retrouvée, c'est Paul, qui est véritablement au c½ur de l'intrigue. Il m'a tout simplement bouleversée car il a déjà à son très jeune âge un passif lourd à porter et personne ne veut accepter sa différence, excepté Hannah, qui éprouve pour lui un amour tout simplement magnifique et extrêmement pur. Selon moi, leur relation à eux deux transcende toutes celles que les humains peuvent normalement nouer entre eux. C'est là aussi toute la magie de la plume de Cathy Cassidy : nous prouver qu'il y a autre chose qui nous dépasse et d'une splendeur inouïe au-delà de ce que l'on peut voir. Cela m'a fortement rappelé une citation du Petit Prince, si simple et pourtant si véridique : « On ne voit bien qu'avec le c½ur, l'essentiel est invisible pour les yeux. » Quelque part, les romans de Cathy Cassidy comportent tous, à leur manière, une part de cette sagesse élémentaire et éternelle, de cette beauté qui n'a pas de prix ni de nom et qui réside en chacun des personnages de l'autrice. Moi, en tout cas, j'ai su voir celle de Paul. J'ai admiré le courage que ce jeune garçon avait à porter fièrement ses couleurs, à sa façon, à apprendre à s'aimer dans un monde loin de lui faciliter la tâche. Mais le combat en vaut largement la peine, Cathy et ses héros et héroïnes me l'ont déjà prouvé bien des fois.

Le dernier point que je souhaite aborder et qui a fait naître un petit sourire empreint de nostalgie sur mes lèvres, c'est l'époque à laquelle se passe le roman. Alors oui, ce n'est pas flagrant de prime abord, mais l'on peut sentir que ce livre est l'un des plus anciens de Cathy. Il suffit de payer attention à certains détails, comme la mention récurrente et avec beaucoup d'humour à chaque fois du groupe Good Charlotte, à l'époque très en vogue, en particulier en Grande-Bretagne, mais aussi à l'absence justement de ces derniers, notamment concernant les smartphones et internet. En effet, il n'est nullement question de cyber-harcèlement dans ce récit (Cathy abordera le sujet plus tard dans un des titres de sa bibliographie), ni de réseaux sociaux à foison comme l'on peut en trouver de nos jours. Bien sûr qu'internet et les téléphones existaient déjà en 2005, mais ils n'avaient alors pas une place aussi importante qu'aujourd'hui. Avec ce roman, c'est bête à dire, mais j'ai véritablement eu l'impression de me déconnecter et de me recentrer sur ce qui compte vraiment : notre amour et notre soutien envers notre famille, les gens que l'on aime en général, notre animal de compagnie (qui plus est, Cathy a toujours le don d'imaginer des compagnons à quatre pattes qui ont presque toujours plus d'importance que les personnages principaux humains à nos yeux tant ils sont attachants !), notre ouverture d'esprit, notre générosité, nos combats pour ce qui nous semble juste. Notre espoir.

(oui, je voulais boucler la boucle en faisant référence au si joli titre français de ce livre. C'est habilement fait, non ?)

Pour conclure, tout ce que je peux vous rassurer, c'est que les poules auront des dents le jour où un livre de Cathy Cassidy me décevra. Bien sûr, j'ai des titres que je préfère à d'autres mais force est de constater que je les adore tous ! Cathy fait partie de ces rares auteurs/autrices qui sont à mes yeux de réelles valeurs sûres (coucou Rick Riordan, Marissa Meyer, Victor Dixen et Cassandra Clare, pour ne citer qu'eux). Et je suis extrêmement contente que les éditions Nathan aient pris la peine de publier ses plus anciens romans, comme celui-ci, car on sent une réelle évolution au fil des années, même si Cathy reste indubitablement fidèle à elle-même à chaque fois. C'est comme si son talent d'écrivain était une véritable gemme qu'elle polissait un peu plus à chaque nouvel ouvrage. C'est juste merveilleux. Prochaine étape sur ma route aux mille et unes couleurs et saveurs sucrées pavée par Cathy : le tome deux du Bureau des c½urs trouvés. J'ai tellement hâte ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Cathy Cassidy, Bleu espoir, éditions Nathan, 2019, Littérature britannique, Jeunesse, 2005, Driftwood, Harcèlement, amitié, famille, adoption, abandon, mystères, secret, dépression, manque de confiance en soi, conflits, rupture, déception, services sociaux, espoir, amour, attirance, affection, tendresse, solidarité, aide, soutien, singularité, différence, amour de soi, acceptation de soi, railleries, désarroi, violence verbale et physique, collège, pré-adolescence, roman d'apprentissage, quitter l'enfance, grandir, arts, musique, dessin, couleurs, nouveau chemin, auto-mutilation, noirceur, s'intégrer, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 29 avril 2019 09:45

Modifié le dimanche 05 mai 2019 08:04

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