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FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - T4 : Oviri

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - T4 : Oviri
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 263.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Suite à la mort de son père, le prince Oviri devient roi des Trois Vagues. Mais son royaume est en guerre contre les forces du Mal. Sans nouvelles de sa s½ur Nara, retenue prisonnière par la sorcière Arlana, il est le seul capable de fédérer toutes les forces disponibles pour repousser des hordes de créatures maléfiques. Il doit surtout faire équipe avec Turi, malgré la méfiance qu'il éprouve envers le garçon aux cheveux bleus...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un quatrième tome qui m'a définitivement permis de me réconcilier avec la saga dont il est issu. Ou du moins, nous sommes résolument sur la bonne voie pour enterrer la hache de guerre toutes les deux. Je remercie une fois de plus les éditions Nathan pour ce très bel envoi.

Vous me connaissez bien désormais, j'ai toujours tendance à faire dans l'effusion de sentiments. Néanmoins, cela n'empêche pas qu'on s'était quittées plutôt mauvaises amies, Les Chroniques de Zi et moi, avec ce troisième tome qui restait certes très bien écrit et tout ce qu'il y a de plus addictif mais avec lequel je n'avais assurément pas accroché comme avec les deux précédents et en particulier comme avec le tome 1. J'attendais donc ce tome 4 au tournant et force est de constater que si ce dernier ne possède indubitablement pas la même magie que le début de la série à mes yeux, il a cependant un pouvoir ensorceleur qui lui est propre et qui m'a tout bonnement embarquée.

Attention, je tiens à vous prévenir, je ne vais faire de cadeau ni à votre âme sensible ni à votre petit c½ur innocent avec cette critique littéraire. Après tout, ce quatrième livre, Oviri, ne m'en a guère fait à moi non plus alors... à votre tour de souffrir ! Plus sérieusement, ce tome est vraisemblablement, c'est même un fait indéniable, le plus sombre et sanguinolent de la série.

Très sincèrement, on sent que c'est véritablement dans ce tome ci que les choses s'accélèrent à vitesse grand V. L'intrigue a pris une tournure à ce point tragique, atroce et profondément cruelle que chaque page en devenait une authentique torture à tourner. À plus d'un moment, j'ai honnêtement cru que cette lecture allait me faire suffoquer. Et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'avancer chapitre par chapitre, de vouloir continuer à affronter les pires tourments auprès de personnages dont l'immense désarroi et la douleur physique et mentale purement et simplement insoutenable m'ont juste fait exploser le c½ur d'un chagrin incommensurable. Pour être tout à fait franche avec vous, je ne recommande pas du tout cette saga à de jeunes enfants. Laissons leur innocence encore intacte et lumineuse, ils auront largement le temps de découvrir l'immonde noirceur et injustice de notre monde et de celui de Zi plus tard.

En dehors du fait que j'ai adoré ressentir des peurs paniques pour les protagonistes de ce conte à proprement parler macabre qui tourne littéralement au cauchemar (mon esprit contradictoire, comme toujours), comme je le mentionnais plus haut, la fin approche à grands pas, à pas de géants je dirais même, et cela se fait vivement ressentir tout au long du récit. En outre, la révélation majeure que j'attendais depuis le premier tome est enfin survenue et je dois bien reconnaître qu'elle a eu le brio de me laisser le souffle coupé alors même que j'escomptais déjà qu'il en serait ainsi dans le tome 3. Certes, j'étais loin d'en avoir deviné tous les éléments mais j'avais pressenti l'essentiel. Mais voilà, je ressors les bras coupés par cette gigantesque inconnue à l'équation enfin résolue. Malgré tout, et c'est là où l'auteur fait selon moi extrêmement fort, il ne s'agit pas du plus grand et tonitruant mystère de cet ahurissant univers comme avais coutume de le penser dans le tome 1. Il reste encore à Jean-Francois Chabas un secret hors normes à nous dévoiler, j'en suis persuadée. Je me délecte d'avance comme je redoute fortement ce grand moment.

Pour conclure, je ne pourrais que vous engager à commencer cette saga dont vous ne sortirez pas indemnes, je vous le garantis. Si le tome trois m'avait fait connaître un sérieux coup de mou, ce tome quatre a su raviver la flamme dans mon c½ur de l'attachement particulier que j'éprouve pour cette série livresque. Cela me rend profondément triste de penser que le cinquième tome sera le dernier. Suis-je prête pour ce qui va suivre ? Probablement pas. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Les Chroniques de Zi, Tome 4 ♥, Oviri, Jean-François Chabas, 2019, Littérature française, éditions Nathan, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Très bonne lecture
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#Posté le dimanche 17 novembre 2019 08:46

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:17

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 264.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Après sa trouble victoire sur l'Ogre, Turi décide avec Phelan de raccompagner la princesse Nara jusqu'à son royaume. mais l'ombre de la sorcière plane toujours au-dessus d'eux et les manifestations des forces obscures sont de plus en plus fréquentes. leur voyage se transforme en une véritable odysée, et la rivalité des deux garçons mettra leur amitié à rude épreuve. Malgré les dangers et les querelles, les compagnons de route parviendront-ils à atteindre le royaume des Trois Vagues ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Chroniques de Zi par Jean-François Chabas et que j'ai reçu de la part des éditions Nathan. Je les remercie infiniment pour ce très bel envoi. Avant toute chose, je dois bien avouer que j'étais extrêmement curieuse de découvrir Turi et en même temps, j'appréhendais fortement ce moment car ce que laissait présager la fin du tome précédent, Nara, n'augurait vraiment rien de bon, du moins de mon côté. Et je suis au regret de vous annoncer que malheureusement, ce pressentiment très désagréable avait résolument ses raisons d'être...

J'ai en effet ressenti une profonde amertume à la suite de ma lecture de ce troisième tome car je me suis rendue compte en refermant ce dernier que Les Chroniques de Zi me convainquait de moins en moins au fur et à mesure que l'on avançait dans la progression de son intrigue globale : si le premier livre avait été un véritable coup de c½ur qui avait su me faire retomber en enfance avec son atmosphère autant merveilleuse que terrifiante et le deuxième une excellente lecture même si, à mon sens, cela commençait déjà à partir en cacahouètes, pardonnez moi cette expression, ce troisième opus, Turi, m'a fait en revanche la très nette impression qu'il ne faisait qu'exacerber ce que je n'avais justement pas aimé chez son prédécesseur direct Nara, à savoir l'élaboration et le développement en profondeur du triangle amoureux Nara - Phelan - Turi, ou un procédé scénaristique que j'ai purement et simplement EN HORREUR (avec des majuscules, du caractère gras et en rouge afin que cela soit bien clair).

Et ne me demandez pas pourquoi mais autant cela ne me gênait pas que Phelan soit prêt à tout pour sauver tel un amoureux transi sa belle qu'il ne connait pourtant que de nom et de réputation dans le tome un, autant le fait que Turi s'y mette aussi dans ce tome-ci m'a tout particulièrement agacée. A vrai dire, ses pensées sont encore plus mièvres et ridicules que celles de Phelan qui lui au moins a le mérite d'être quelqu'un de pur, sincère et bien intentionné. Vous l'aurez compris, j'ai vraiment eu du mal avec Turi dans ce tome qui lui est consacré : ce dernier n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais mais il me sort tout de même résolument par les trous de nez. Pourtant, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, que Turi n'est pas lui-même et je ne devrais donc pas lui en vouloir ne peux pratiquement plus me le voir en peinture, c'est comme ça. Croyez bien que ça me désole...

Un autre aspect de ce récit qui m'a tout bonnement donné envie de m'arracher les cheveux, c'est le fait qu'on nous rappelle toutes les cinq minutes ou presque à quel point Nara est belle et surtout à quel point elle a une chevelure magnifique - au passage, on appelle ça une afro, pas un "nuage cotonneux" ou je ne sais plus comment ils dénnoment ça au cours de l'intrigue. Je sais que Nara est une héroïne formidable, même si j'ai encore du mal à véritablement m'attacher à cette dernière, mais franchement, tout cet amour fou dégoulinant que Turi et Phelan déploient à son égard m'a presque fait avoir pitié pour elle. Je n'aurais qu'une chose à lui dire : SAUVE-TOI MA FILLE PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !!! SAUVE-TOI !!!

In the end, je crois bien que le personnage qui m'intrigue le plus, c'est probablement celui qui est le moins présent, à savoir Zi. En effet, Zi n'est que très peu présente et autant vous dire que l'auteur maintient sacrément bien le suspens à son sujet. Il me tarde vraiment de savoir son rôle dans toute cette folle histoire !

Plus sérieusement, je crois que la seule véritable chose qui continue à toujours autant me séduire dans cette série littéraire, c'est son univers assurément riche et fabuleusement sombre. Très sincèrement, si j'avais lu ces romans petite, j'en aurais certainement parfois fait dans ma culotte, pardonnez ma familiarité !

Pour conclure, je dirais que Les Chroniques de Zi est une sage en laquelle j'ai indubitablement encore envie de croire mais il faudrait que le traitement des personnages soit bien meilleur dans les prochains tomes. Néanmoins, je reste enthousiaste à l'idée de lire le tome quatre car je garde en outre l'espoir de laisser enfin notre effarant triangle amoureux derrière nous et de retrouver cette magie indescriptible qui m'avait tant charmée dans le premier tome ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service Presse, éditions Nathan, Les Chroniques de Zi, Tome 3 ♥, Turi, 2019, Littérature française, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Jean-François Chabas, Bonne lecture
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#Posté le dimanche 03 novembre 2019 14:54

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, ogre, malédiction, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, nains, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 240.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

15,95¤.

Au c½ur des Monts Jaunes, la princesse Nara tente d'échapper à l'Ogre, créature immortelle qui cherche à la dévorer. Victime d'une terrible malédiction depuis sa naissance, elle ne peut compter que sur elle-même pour s'en sortir. En effet, quiconque lui apportera de l'aide la condamnera à une mort certaine ! Mais Nara ignore que deux jeunes guerriers sont en route pour la rejoindre, prêts à tout pour la secourir...

L'AUTEUR : Jean-François Chabas a écrit de nombreux romans, dont les principaux ont été publiés chez Casterman, L'Ecole des Loisirs, Thierry Magnier, Gallimard ou encore Didier Jeunesse : Les Secrets de Faith Green (entre autres Prix des Incos, Grand Prix de la PEEP, Prix Chronos et Prix Tam-Tam du salon de Montreuil), Aurélien Malte, Le Père Tire-Bras (Prix Sorcières), Prières (Prix de la Nouvelle Revue Pédagogique), Le Lutin du cabinet noir (Prix Imaginales des Écoliers), Les rêves rouges, La loi du Phajaan... Il est traduit en douze langues. Plusieurs de ses romans font partie de la liste de l'Education Nationale, et son travail est également salué par la presse.
FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara
ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga de fantasy qui, jusqu'à présent, ne m'a fait vivre que de folles aventures : Nara, issu des Chroniques de Zi. Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce superbe envoi. Tout comme le premier tome, Nara possède une couverture sublime, qui représente par ailleurs très bien le personnage éponyme, avec cette jeune fille au centre, combattante, en tenue de cavalière et qui court droit vers son destin, à ses risques et périls. Avec sa peau sombre et sa coupe afro, ce personnage principal est bien loin de l'idée que l'on peut se faire d'une princesse traditionnelle. Bon, il y a bien Tiana de la Princesse et la Grenouille qui est passée par là mais, de rencontrer une telle héroïne dans un univers qui se veut inspiré du Moyen-Âge, ce n'est guère commun, vous me le concèderez. Tout de jaune et de brun vêtu, pour mon plus grand bonheur (ma déclaration d'amour à la couleur jaune n'est plus à faire), je savais que Nara allait m'entraîner à la rencontre d'une jeune fille extraordinaire et être à la hauteur de son illustre prédécesseur. Et je ne m'y suis pas trompée... sauf sur un point, peut-être. Mais nous en reparlerons plus tard.

Déjà, accordons notre attention à Nara. Après tout, c'est à elle qu'est consacré ce second tome. On avait déjà beaucoup entendu parler de cette jeune héritière dans le premier livre et cela avait fortement titillé ma curiosité. Il me tardait désormais de la rencontrer en chaire et en os ! À ce niveau là, je n'ai pas été déçue : même si Nara peut nous sembler un tantinet agaçante par moments, elle n'en reste pas moins une adolescente vaillante et qui ne manque pas de cran. Agaçante, pourquoi donc ? Tout simplement parce que c'est elle qui est allée s'embarquer dans une telle galère ! Elle savait très bien qui les Monts Jaunes abritaient et ce que cela signifiait pour elle et pourtant, elle a foncé droit dans la gueule du loup... ou devrais-je dire de l'ogre ! Mais en même temps, peut-on en vouloir à cette jeune fille victime d'une malédiction totalement injuste de vouloir braver les interdits et réaliser sa propre destinée ? Je ne crois pas, non. Au contraire, cela démontre selon moi la volonté de Nara de ne pas se laisser abattre, de ne pas accepter la fatalité du sort et de prouver qu'elle vaut mieux que ça, qu'elle possède ce qu'il faut pour survivre, qu'elle ne se laissera pas faire ! À mes yeux, Nara est un parfait modèle pour les petites filles, pour de toutes jeunes lectrices qui commencent à se questionner sur la place qu'elle ont en ce bas monde. Bon, modèle parfait, peut-être pas, mais justement, Nara fait avec ses qualités comme avec ses lacunes et c'est ce qui constitue sa force de caractère ! Elle sait se poser les bonnes questions quand il le faut et utiliser sa peur comme une arme. Elle nous démontre que nos craintes ne sont pas une faiblesse, mais le reflet de notre humanité et de notre lucidité. En revanche, il ne faut pas se laisser consumer par elles. Et croyez-moi, Nara n'a pas du tout envie de se laisser engloutir par le redoutable ogre dans son cas ! Vous l'aurez compris, cette jeune fille est dépeinte comme étant une jeune princesse qui sait se battre, défendre ses intérêts, qui a un libre arbitre, en qui l'on a confiance, comme un petit bout de femme aventureux, qui aime voyager, explorer, sortir de ses sentiers battus et relever des défis. Nara a en effet une vraie âme de compétitrice. Si vous vous retrouvez un jour face à elle, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds et ne vous fera pas de cadeaux, soyez-en certains ! Cette jeune fille cherche à se surpasser constamment, à être la meilleure version d'elle possible. Alors oui, elle va très souvent dans ce tome-ci se retrouver dans des situations fort délicates, de son plein gré, et son inconscience pourrait nous faire lever les yeux au ciel mais, in fine, c'est l'admiration qui prime sur l'exaspération. Je suis très contente que Jean-François Chabas ait créé un tel personnage principal féminin, aussi déterminé et au c½ur ardent, telles les couleurs chaudes de la couverture du livre. Nara a toujours soif d'apprendre, de comprendre, de s'améliorer, de ne pas se reposer que sur ses acquis. En cela, je pense que toutes les petites filles pourront se reconnaître en elle, tout comme les petits garçons ont pu s'identifier à Phelan ou à Turi à partir du premier tome. En effet, Nara les rassure, est telle une grande s½ur réconfortante et exceptionnelle qui leur ouvre le chemin : celui d'un avenir où toutes les filles sont des princesses, même sans fanfreluches, où elles deviennent de véritables reines maîtresses de leur destin et sont enfin considérées comme les égales des hommes. Et je peux vous assurer que, face à des gaillards comme nos deux meilleurs amis bagarreurs et souvent immatures (pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques), Nara a de la jugeote et un tempérament de feu ! Je dirais que, si notre jeune héritière était une citation, elle correspondrait parfaitement à la suivante : « Je suis une demoiselle, je suis en détresse, mais je vais me débrouiller seule, alors bon vent ! ». Les vrais savent de quoi je parle.

Ce qui m'a aussi énormément plu chez ce personnage, c'est le fait que notre héroïne soit une femme de couleur (ne me remerciez pas de vous avoir mis cette chanson dans la tête). Ce qui signifie que, non seulement Nara permet d'introduire lentement mais sûrement un jeune lectorat, filles comme garçons d'ailleurs, au concept du féminisme, mais elle incarne également le rêve de toutes les petites filles noires de peau : celui de contempler une enfant d'à peu près leur âge ou de quelques années plus âgée être actrice de sa propre vie, ne pas être jugée ou discriminée, mise à l'écart à cause de la minorité à laquelle elle appartient. Nara devient en quelque sorte leur super héroïne des temps anciens à partir du moment même où l'on apprend son existence dans le Livre I. Mieux encore : Phelan considère la jeune fille comme étant la plus ravissante qu'il ait jamais vue alors que sa peau est noire. Ici, la carnation n'est plus une disgrâce ou une honte, encore moins un complexe, mais un critère de beauté aux yeux d'un garçon sincèrement amoureux. Pour le formuler plus convenablement, Phelan estime que l'ensemble de ce qui constitue Nara, la préciosité de son âme, son intelligence brillante ainsi que son "enveloppe" pour l'appeler grossièrement, tout cela lui convient et force son respect, l'éblouit. À aucun moment la couleur de peau de Nara ne constitue une gêne ou un problème. Cette dernière est parfaite, comme tout le reste, et cela ne dérange personne, que ce soit notre apprenti chevalier transi d'amour ou le reste des habitants de ce royaume étranger à la jeune femme. Jamais celle-ci ne souffre d'une quelconque stigmatisation ou d'un quelconque rejet au cours du récit, elle est née naturellement ainsi et personne ne remet cela en question. Et cela fait du bien, un monde où l'on dépasse les idées préconçues, où l'on est accepté tel que l'on est. Alors certes, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais c'est quand même agréable de constater que, dans l'univers inventé par Jean-François Chabas, chacun est libre d'être qui il veut et n'est pas systématiquement enfermé dans une case. D'ailleurs, j'ai remarqué que d'autres personnages, déjà bien présents dans le tome un, se démarquent eux aussi de par leur singularité : par exemple, Turi a les cheveux bleus et est typé asiatique, et le prince disparu (j'ai vraiment envie de savoir ce qu'il est devenu tiens, quand on parle du loup !) de l'épilogue était albinos. Je pense que cette saga nous inculque à notre insu de très belles valeurs et nous apprend, aux petits comme aux grands, que nous sommes tous différents et que ce qui nous rend unique n'est pas ce qui nous freine mais au contraire ce qui nous pousse à avancer et à nous battre de toutes nos forces.

Un autre aspect du récit que j'ai également juste adoré, c'est le fait que l'on prend la peine de nous faire découvrir le passif de Nara. Nous lecteurs apprenons ainsi à mieux la connaître car on se penche sur la question de ses origines, de ses motivations, de sa construction en tant qu'individu, de ce qui l'a menée là, dans ses Monts Jaunes qui auraient dû être totalement awesome (ils sont JAUNES, comment pouvait-il en être autrement ?) et qui se sont révélés être in fine si inhospitaliers. Au cours de quelques chapitres rétrospectifs, on découvre ainsi le royaume ensoleillé et tropical de Nara, celui des Trois Vagues, qui n'est pas sans rappeler le cadre exotique de l'île de Vaiana, Motonui, par exemple, sauf que je situerai plus les influences du royaume de notre héroïne comme étant antillaises que polynésiennes. Il y a un savant mélange de traditions ancestrales africaines et de coutumes de DOM-TOM désormais français dans tout ça. Mais c'est justement cette mixité qui m'a charmée, ce retour à de très belles et solides racines. Cela nous procure un enchantement sans pareil. Mer d'eau turquoise, sable fin, monstre légendaire, connexion avec la nature et avec notre instinct primitif, animal, proximité avec les autres êtres humains qui nous entourent aussi, avec chaque élément vivant, tant de choses qui m'ont émerveillée et parlé concernant l'îlot et le peuple de notre chère Nara. Cela m'a d'autant plus rappelé les doux souvenirs de mon enfance, ce décor tout en couleurs, en douceur, en senteurs, en motifs et en sensations digne d'un Michel Ocelot. C'est comme si l'on avait croisé l'atmosphère de Kirikou avec celle du dessin animé de Tiji Pépin trois pommes (toute ma jeunesse), je trouve cela formidable ! Pour en revenir au royaume de Nara, j'avais envie d'y rester pour toujours. Cette poignée de chapitres consacrés aux Trois Vagues étaient beaucoup trop courts à mon goût. Et surtout, ce qui m'a enthousiasmée plus que tout le reste, c'est le fait que les femmes aient une importance capitale au sein de la hiérarchie de ce peuple tribal. On les vénère, on les écoute, on prend en compte leurs conseils, leurs grandes sagesse, on leur fait véritablement prendre part à la vie du pays, que ce soit au niveau de l'artisanat ou de la politique. Elles ont pas juste bonnes à mettre au monde et à s'occuper des enfants et de la cuisine ! Au contraire, une femme accomplie est celle qui sait pratiquer l'art de la lutte et du combat corps-à-corps, qui sait se faire respecter et entendre, qui laisse toute sa puissance irradier d'elle. Alors, n'allez surtout pas parler à Nara d'enfanter et de devenir un jour la souveraine d'un royal époux, certainement pas, malheureux ! Eh oui, dites vous bien qu'au Moyen-Âge et même dans certaines régions du monde de nos jours, des filles de l'âge de Nara sont déjà mariées et occupées à pouponner et à diriger la maisonnée en l'absence de l'homme, souvent contre leur gré. Or, ce qui importe pour notre belle et courageuse princesse, c'est de protéger sa famille coûte que coûte et de préserver son honneur et sa dignité. J'ai trouvé qu'à travers ce personnage, Jean-François Chabas nous faisait une jolie piqûre de rappel sur le fait tragique mais malheureusement incontestable que beaucoup de jeunes filles et de femmes dans le monde sont loin d'être libres comme l'air, et aussi que certains pays et territoires de notre planète ont été privés de leurs richesses, de leur valeur, de leur beauté, à cause de pillages, de violences, de guerres, de ravages et de l'appât du gain, de l'ignorance aveuglante d'autres hommes qui ne supportent pas ce qui est différent d'eux, ce qu'ils ne connaissent et ne contrôlent pas. À bon entendeur...

Vous me direz alors : « Quel est le problème avec ce récit ? » Car oui, vous avez une très bonne mémoire (pas comme la fameuse Dory), donc vous vous souvenez que ce roman aurait pu me satisfaire autant que son prédécesseur sauf que... Pour commencer, maintenant que j'y repense, j'ai trouvé que la structure de l'intrigue de ce second Livre trop similaire à celle du premier. Les actions s'enchaînent de la même manière, au même rythme à peu près, et les éléments qui constituent l'histoire sont considérablement les mêmes. J'ai trouvé que ces nombreuses ressemblances desservaient le récit, qu'elles le rendaient moins marquant et efficace. Pour vous donner un exemple, j'ai trouvé la rencontre entre Nara et les nains beaucoup moins intense et pertinente que celle entre Phelan et la fratrie des voleurs dans le premier livre. Certes, il y a toujours autant de magie et l'humour truculent et peu scrupuleux est toujours au rendez-vous mais disons que leur effet s'en retrouve atténué vu que cela n'a plus rien de véritablement étonnant. Pour autant, ce n'est pas ce qui m'a particulièrement chafouinée dans ce roman car je prends toujours un grand plaisir à savourer la plume piquante de Jean-François Chabas et à tomber nez à nez avec les êtres les plus surprenants et culottés qui soit. Non, ce que je n'ai pas apprécié et qui a déçu mes attentes, c'est la fameuse rencontre entre Nara et Phelan qui a enfin lieu. J'étais excitée comme une puce à l'idée que les chemins de ces deux-là finissent par se rejoindre et... comment vous dire que mon exaltation est in fine retombée tel un soufflé. Bien sûr, je ne m'attendais pas à un cliché tout rose et tout lisse de contes de fées. Cela aurait été pire que tout et n'aurait absolument pas correspondu à la volonté de Jean-François Chabas de dévoiler la part de ténèbres des récits légendaires et traditionnels qui ont construit notre imaginaire à son lectorat, notamment aux enfants. Donc non, je n'escomptais pas quelque chose de mielleux et digne des Bisounours, loin de là... Il n'empêche que mon petit c½ur espérait quelque chose de plus épique, de plus grandiose et à couper le souffle au vu de l'importance que revêtait pour moi cette rencontre. Il s'agissait dans mes pensées d'un moment à marquer d'une pierre blanche et, in fine,... cela n'aura pas été le cas. Je suis probablement trop exigeante et j'exagère un peu mais une chose est sûre : Phelan ne méritait pas cela. My boy deserved better. Je suis là pour toi Phelan, je peux être ta princesse quand tu veux, où tu veux. J'ai vu la beauté de ton âme et de tes sentiments, moi. Surtout, ce qui m'a dérangée, c'est le changement qui s'opère chez le personnage de Turi. D'un côté, je suis heureuse que l'auteur ait réussi à me surprendre à ce point, et de l'autre, je me dis que ça sent franchement mauvais dans l'air. L'amour ne brille pas sous les étoiles cette fois, mes enfants, mais plutôt la haine et le ressentiment... Cela me donne à la fois vraiment envie de lire la suite et en même temps, cela me fait très, très peur. Du désir de savoir mêlé à beaucoup d'appréhension donc... Mais ne restons pas sur ce retournement de situation qui m'a laissé un goût mi-figue mi-raisin dans la bouche. Je préfère terminer sur une bonne note, à savoir les apparitions éclairs de la légendaire et captivante fée Zi, qui donne tout de même son nom à l'ensemble de la saga (quelle rôle va-t-elle in fine y jouer ? Je trépigne d'impatience qu'on nous dévoile la réponse de cette énigme insolvable pour le moment), et de la sorcière mangeuse d'enfants glaçante et tout aussi fascinante. J'ai trouvé leur arrivée et leur départ inopportuns extrêmement frustrants mais aussi tout à fait électrisants : cela nous promet des révélations ahurissantes en perspective. J'ai le flair pour ça.

Pour conclure, je ne peux que vous inviter chaleureusement à vous plonger dans la lecture des merveilleuses et trépidantes péripéties de nos jeunes héros, qui n'ont rien à envier aux adultes en matière d'hardiesse et de maturité. Bon, je ne vous cache pas que, des fois, on a sérieusement envie de les baffer sur les deux joues de par les inepties qu'ils profèrent et au vu de leur comportement de véritables bambins de cinq ans d'âge mental (et encore, c'est méchant pour les enfants de cinq ans) qui contraste singulièrement avec les lourdes responsabilités qui pèsent sur leurs épaules et ce dont ils sont réellement capables, mais enfin, n'oublions pas qu'ils ne sont que de jeunes âmes d'ores et déjà engagées sur une route bien périlleuse et inquiétante donc on ne peut que les accompagner et les encourager à faire de leur mieux ! Je sais que ce fantasque trio ne nous décevra pas, je le sens, j'en suis persuadée ! Même si j'avoue avoir été surprise de ne pas adorer ce tome deux autant que le premier, qui n'était pourtant qu'un tome d'introduction à l'univers ingénieusement bien construit par la plume épatante de Jean-François Chabas qu'est celui de Zi, force est de constater que je n'ai pas non plus boudé mon plaisir ! J'ai été ravie de pouvoir épauler Nara dans sa lutte acharnée face à un ogre ET un dragon ! Oui, vous avez bien lu, un DRAGON ! Si ça n'envoie pas du pâté, ça... Les dragons sont des créatures légendaires absolument somptueuses et mon petit c½ur a bondi de joie en tombant nez à museau avec l'un d'entre eux. Après tout, que serait un bon univers de fantasy sans ces mythiques cracheurs de feu ? Rien que cela, c'est un gage de qualité. Plus sérieusement, je n'invente que de bonnes excuses pour vous inciter à débuter et à continuer cette saga qui me fera définitivement rajeunir jusqu'au doux âge de mes premiers dessins animés jusqu'au bout... Pour ma part, il me tarde désormais le contenu du Livre III, dont l'histoire nous sera narrée du point de vue de Turi. Je me demande ce qui se passe actuellement dans cette caboche recouverte d'une éclatante et majestueuse crinière céruléenne. M'est avis que nous ne sommes pas au bout de nos peines...

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara
★★★★★
Une très belle lecture à bien des égards ! Certes moins immersive que le premier tome mais tout aussi instructive et prometteuse nontheless !

« Tu sais que tu n'as peut-être pas tort, cousin ? Il me semble me souvenir, maintenant, qu'elle s'appelait effectivement Arlana.
- N'hésite pas à me demander, si tu as besoin d'un cerveau en état de marche.
- Il ne va pas l'être longtemps, en état de marche, après que je l'aurai écrasé à coups de pioche dans ta...
- Messieurs ! Messieurs ! Que sont devenus les trois autres ?
- Les trois... ? Tu veux parler de Fnall, Fnell et Fnoll ?
- Si c'est ainsi qu'ils se nommaient.
- L'Ogre les a mangés. Fnell, presque tout de suite après notre arrivée dans les Monts Jaunes. Un mois, tout au plus. C'est que notre cousin était d'un naturel très joueur, un peu immature, il faut le dire.
- Il a voulu lui montrer ses fesses.
- Oui, il a cru qu'il était assez rapide pour montrer ses fesses à l'Ogre.
- Mais il a mal calculé la distance, et... »
Tags : Fiche Lecture, editions nathan, Service Presse, Les Chroniques de Zi, Livre II, Tome 2 ♥, Nara, 2018, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, ogre, malédiction, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, nains, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 28 janvier 2019 09:46

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:15

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre I : Phelan

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre I : Phelan
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, guerre, combats, mystère, initiation, apprentissage, grandir, amitié, famille, amour, galanterie, royaume, village, fantasy médiévale, sorcellerie, prince, princesse, légende, histoires d'autrefois, voyous...
• PAGES : 224.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Dès 11 ans - 15,95¤.

Au royaume des Mille Lacs, une sorcière enlève le bébé princier. Elle s'apprête à le dévorer, quand, soudain, l'enfant l'interpelle...

Bien des années après, dans un village, Phelan, un adolescent expert au maniement de l'épée, tombe amoureux fou de la farouche princesse Nara. Il lui a suffi de l'apercevoir, alors qu'elle venait visiter les Mille Lacs depuis son lointain royaume des Trois Vagues. Or, le cheval de la princesse s'est emballé et l'a entraînée dans les Monts Jaunes, à la merci de l'Ogre qui y règne... Personne n'est jamais ressorti vivant de ces montagnes.
Mais Phelan ne peut abandonner l'amour de sa vie. Il se met en route pour sauver la princesse, accompagné de son meilleur ami Turi, aux cheveux bleus, dont la force n'a d'égale que la susceptibilité. Avant même d'atteindre les Monts Jaunes, leur route est truffée d'obstacles et de rencontres plus inquiétantes les unes que les autres.
Sans compter que, sur leur chemin, plane l'ombre d'une mystérieuse sorcière...

L'AUTEUR : Jean-François Chabas a écrit de nombreux romans chez Didier Jeunesse, Casterman et L'école des Loisirs, mais aussi chez Gallimard : Les Secrets de Faith Green (Prix des Incos 1998-1999), Aurélien Malte, Le Lutin du Cabinet noir, Les fourmis rouges, La loi du Phajaan... Plusieurs de ses romans font partie de la liste de l'Education Nationale. Son goût pour les voyages, la nature et l'ailleurs se retrouve dans ses romans, comme autant d'influences qui les nourrissent. Les Chroniques de Zi, sa première collaboration avec Nathan, n'y échappent pas.

ஜ MON AVIS : Il était une fois, dans un royaume fort, fort lointain...

Tout d'abord, un IMMENSE merci aux éditions Nathan de m'avoir fait cette jolie petite surprise la semaine juste avant Noël. C'est avec une grande joie et stupéfaction que j'ai reçu ce colis de rentrée littéraire hivernale 2018 trop choupinou ! Ce qui fait que j'ai pu lire un roman de 2018, mon premier paru en cette année, mais en 2017, la grande classe de lire un roman du futur (proche, mais bon ça c'est pas grave).

Et justement, en parlant de ça, je me rends compte que je vous parle de cette lecture faite en avant-première pile au bon moment, vu que ce roman tout beau tout nouveau, avec cette couverture dans les tons rouges, à la fois sombres et doux, lumineux, qui me fait rêver, est sorti hier (11 janvier 2018) ! Quel timing parfait, je m'épate ! Et ce n'est pas juste parce que c'est un "cadeau" que j'ai eu le privilège de recevoir que je vous dis ça,-mais n'hésitez pas à vous précipiter dessus si vous le voyez en librairie !!

En effet, si, comme moi, vous aimez quand on titille votre imagination et vos souvenirs de bonnes saveurs d'enfance, de légendes venant du plus profond des âges, de créatures terrifiantes gardant des montagnes majestueuses et solitaires, de vaillant chevalier partant à l'aventure, sans peur et sans reproche (enfin, ça se discute), dans le but de sauver la veuve et l'orphelin (pardon, ça n'a rien à voir mais j'avais trop envie d'utiliser cette expression), avec sur son chemin escarpé des forêts maléfiques et dont émanent une vie propre et vibrante de chaque être et élément, des bandits des quatre chemins qui n'auront aucun scrupule à vous tailler en pièces pour votre argent et pour le plaisir d'être pourris jusqu'à la moelle, et des sorcières impressionnantes et ancestrales qui laissent échapper leur magie menaçante et remplie de haine et de ranc½ur, alors ce roman est fait pour vous !

Ce début de saga aura su me mettre bien l'eau à la bouche avec une sorcière mangeuse de petits enfants et maléfique des pieds à la tête, mais qui néanmoins inspire le respect et la crainte (le mélange des deux,-on appelle ça l'admiration Anaïs), qui ouvre ce bal tumultueux et féerique, digne des contes de fées de ma plus tendre enfance et de cet enchantement provenant du genre Fantasy qui m'a toujours séduite et fait succomber, puis on continue des années plus tard en se focalisant sur le jeune et brave Phelan, un garçon fort sympathique au demeurant, dont l'amitié avec le tout feu tout flammes (bleues) Turi est touchante, drôle et amusante, qui n'aspire qu'à devenir un homme accompli, vertueux, qui rende fier sa magnifique et adorée mère, Venetia, ainsi que son respectable beau-père, Elgin, qui en a vu des vertes et des pas mûres à la guerre.

Bref, comment vous dire que je me suis immédiatement attachée à Phelan, qu'il m'a convaincue d'emblée d'embarquer dans son aventure insensée, lui qui n'a jamais eu de grands périls à affronter, malgré son aptitude au combat de cape et d'épée ?

Et pourtant, j'ai tout de suite cru en lui, en sa foi et sa conviction inébranlable de pouvoir sauver la jeune princesse qui a su capturer ses sentiments et dompter son c½ur insouciant. Un coup de foudre galant et chevaleresque comme je les aime, grâce auquel Phelan va décider de maîtriser son destin et de l'embrasser, quitte à se jeter dans la gueule du loup (ou devrais-je dire de l'ogre).

Si vous avez peur de lever les yeux au ciel à cause de cette histoire d'amour arriérée et symbolique de l'idéal du Moyen Age et de Chrétien de Troyes, n'ayez crainte mes bons compagnons, que nenni dans cette aventure rocambolesque que nous offre à vivre Jean-François Chabas. Au premier abord, l'aspiration et la détermination de Phelan à sauver cette gente dame en détresse dont il ne se sent pas digne, en tant qu'humble artisan, peuvent sembler fort innocentes et irréfléchies.

Cependant, ce n'est pas que pour les beaux yeux de la sublime héritière que Phelan désire lui porter secours, c'est avant tout par altruisme : c'est son devoir humain de délivrer et de porter assistance à autrui, de n'abandonner personne à quelque danger que ce soit, de se montrer bon et généreux, de donner de sa personne à l'autre, tout simplement. C'est un message puissant passé à la jeunesse,-et je suis bien heureuse que l'auteur l'ait fait.

A petit livre, petite chronique car, effectivement, ce premier tome ne fait que deux cent pages et quelques. Néanmoins, pour ce début de saga, je trouve justement cela parfait car tous les éléments du fantastique, du merveilleux, de l'action et du mystère sont vraiment bien dosés et nous procure juste ce qu'il faut pour devenir accro et avoir envie de savoir la suite, de voir cette épopée incroyable à travers les yeux d'autres personnages d'ores et déjà phares de cette saga littéraire, telle que la bravache princesse Nara par exemple (annoncée héroïne du tome deux par ailleurs), dont on se fait une esquisse d'idée que grâce au regard idéalisé et enamouraché de Phelan, non sans raison, j'en suis sûre ; mais aussi de s'immerger dans le point de vue du singulier et fidèle ami Turi, avec son adorable ânesse Neel, voire dans celui de cette sorcière si terrifiante...

Il nous reste bien des confins à explorer et des énigmes à résoudre, à foison, autant du côté de la sorcière et de la vérité concernant l'issue du kidnapping du prince, que de celui de Phelan et du sort réservé à sa bien-aimée, qui risque d'être dévorée elle-aussi, ou bien encore de la véritable histoire du père défunt de ce dernier ou du maléfice de bégaiement du beau-père, qui recèlent encore de points sombres et floutés...

En clair, Jean-François Chabas a encore plus d'un tour dans son sac grâce à cette saga qui s'annonce prometteuse et palpitante en tous points et je suis absolument ravie d'avoir pu découvrir sa plume fascinante et déjà renommée dans le monde de la littérature jeunesse, qui, je n'en doute pas, a déjà envoûté et donné le goût de la lecture à bien des enfants déjà depuis deux décennies, et ce n'est pas avec Les Chroniques de Zi que l'auteur s'arrêtera en si bon chemin, bien au contraire. Petits et grands ont de quoi être amplement satisfaits. COUP DE C¼UR ♥

... un garçon au c½ur pur et fort, prêt à se montrer digne de celle qu'il aime.

« - Pourquoi avez-vous décidé de me laisser aller ?
- P... parce que je t'aime autant que j'aime ma femme, Phelan. Parce que je te r... respecte, et que tu vas vers ton destin. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, rentrée littéraire hivernale, Les chroniques de Zi, Tome 1 ♥, Phelan, Jean-François Chabas, Jeunesse, Fantasy, Aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, guerre, combats, mystère, initiation, apprentissage, grandir, amitié, famille, amour, galanterie, royaume, village, fantasy médiévale, sorcellerie, prince, princesse, légende, histoires d'autrefois, voyous, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 12 janvier 2018 02:16

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:15

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