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FICHE LECTURE : Harry Potter - T1 : Harry Potter à l'école des sorciers

FICHE LECTURE : Harry Potter - T1 : Harry Potter à l'école des sorciers

• TITRE V.O. : Harry Potter and the Philosopher's Stone.
• AUTRICE : J.K. Rowling.
• ANNÉE : 1997 (ROYAUME-UNI) ,1998 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : École de sorcellerie, magie, créatures fantastiques, enfance, jeunesse, amitié, découvertes, aventure, menace, apprentissage, famille, merveilleux, courage, intelligence, ingéniosité, sortilèges, pierre philosophale, secret, mystère, extraordinaire, entraide, épreuves, malice, témérité, valeurs, rivalité, grandir, enchantement, renouveau, amour, quotidien morose, cohabitation sorciers/êtres humains...
• PAGES : 240.


ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2014. /!\ Attention, cette chronique est truffée de spoilers ! En même temps, peut-on encore spoiler le premier tome d'une saga aussi internationalement connue et aimée que celle-là ? Franchement, j'en doute. Mais enfin bref, pour tous ceux qui n'auraient pas encore lu le début de l'histoire mythique d'Harry Potter, passez votre chemin ! Vous m'en excuserez, j'en étais à mes débuts vacillants en tant que toute jeune blogueuse littéraire quand j'ai rédigé cet avis, je ne savais pas trop encore comment il fallait procéder, donc soyez indulgents ! /!\

Aaaah, Harry Potter ! La saga devenue presque anthologique ("presque" ? Mais cette saga est carrément anthologique, oui !), autant en livres qu'en films ! Avec sa communauté de Potterheads plus passionnés les uns que les autres de Poudlard et de l'univers des sorciers ! Tandis que tous mes camarades de classe suivaient ardemment les sorties au cinéma et en livre, je crois bien que j'étais la seule qui ne s'intéressait pas à l'½uvre de J.K. Rowling ! Ma mère en était désespérée, elle ne comprenait pas pourquoi moi, avide de lectures et grande amatrice de tout ce qui était sorcières et qui baignait dans de la magie, je ne voulais pas lire Harry Potter. Après avoir entendu moult fois des élèves de ma classe au fil des années s'extasier devant cette saga, je me suis finalement décidée à la commencer (au grand dam de ma petite maman, qui a eu du mal à y croire tant elle avait abandonné cette idée !) ! C'est parti donc pour ma chronique du premier tome : Harry Potter à l'école des sorciers !

J'ai été plongée dans l'histoire dès le début. Ce petit bébé ayant survécu à l'attaque du grand et maléfique sorcier Tu-Sais-Qui n'est-il pas intriguant ? Après qu'il ait tué tant de personnes, dont les parents de l'enfant, comme le rappelle Mme McGonagall, il s'est fait vaincre par un bébé ? Voilà qui est très intéressant. Je me demandais quel pouvait être le grand pouvoir d'Harry et j'avais hâte de voir l'évolution de ses pouvoirs, pour découvrir ce qui avait pu faire au moins disparaître Voldemort. J'ai également découvert pourquoi ma très bonne amie Marie-Amélie appelait celui que j'aimais Voldemort. Je vous explique : il y a deux ans (déjà !), j'étais amoureuse d'un jeune garçon de ma classe et seule Marie-Amélie le savait. Alors, pour parler de lui sans que les autres sachent de qui on parlait (surtout lui !), je l'appelais Tu-Sais-Qui. Elle avait alors proposé de l'appeler également Voldemort dans ce cas. J'avais accepté, sans comprendre le lien entre Voldemort et le garçon que j'aimais alors. Maintenant, je sais ! Enfin bref, on s'éloigne du sujet là !

Je me suis de suite attachée au petit Harry. Le pauvre, avec la famille qu'il a, c'est horrible ! Son oncle, sa tante et son cousin sont vraiment horribles et détestables, ils me dégoûtent ! Ils le maltraitent, le font vivre dans un placard à araignées et surtout, ils ne lui disent rien sur la sorcellerie et refusent de le laisser s'en aller à Poudlard lors de son onzième anniversaire ! S'ils le haïssent autant, pourquoi le garder ? Il serait bien mieux à Poudlard, à étudier la magie, comme ses parents jadis. Ils le gardent avec eux juste pour le faire souffrir et c'est horriblement cruel et inhumain. Heureusement qu'Hagrid l'adorable géant est venu le chercher et lui offrir un cadeau (parce que, franchement, des vieilles chaussettes, ce n'est pas le top...). Une chouette, c'est beaucoup mieux ! J'ai beaucoup apprécié Hagrid, qui est très doux, gentil et serviable. On adorerait tous l'avoir pour ami je pense ! Et c'est lui qui a arraché Harry à son enfer sous l'escalier, sans amour familial ni considération. Rien que pour ça, on ne peut que l'apprécier ! On découvre également qu'il était autrefois sorcier, mais il ne l'est plus car il a commis une faute grave... Je me demande de quoi il s'agit... Mais on le découvrira bien assez vite dans le tome deux, comme je m'en rendrai compte plus tard...

L'achat des fournitures scolaires m'a subjuguée ! Autant l'achat des affaires pour la rentrée est assez ennuyeux chez les Moldus (chouette synonyme du mot "mortel", Mme J.K. Rowling !), autant pour les sorciers, c'est merveilleux ! Je me serais presque cru une petite sorcière issue d'une famille moldue (comme Hermione ♥), à acheter ma baguette, mes livres de sorcellerie et mon uniforme ! Durant ce passage, j'ai été intriguée par l'objet entouré de papier kraft qu'Hagrid va chercher pour Dumbledore à Gringotts, la banque des sorciers. Qu'est-ce que c'est ? Je me posais plein de questions et j'étais très curieuse vis-à-vis de cet objet. Le fait qu'Harry ait une baguette semblable à Voldemort m'a surprise également. Cela peut sembler anodin mais je pense que ça a une signification... Durant ce passage, on fait la connaissance de Drago Malefoy, le futur ennemi de Harry qui m'a été dès le départ très antipathique à dénigrer ainsi les sorciers issus de familles moldues.

Ensuite vient le départ pour la fameuse école de sorciers ! J'étais super excitée pour Harry et bien heureuse qu'il quitte enfin les Dursley ! Mais j'ai aussi eu très peur qu'Harry manque son train, vu qu'il se trouve entre la voie 9 et 10 et est invisible aux Moldus. Dieu soit loué, Mrs Weasley était là ! On fait alors la connaissance de Percy, le préfet de Gryffondor, de Fred et de George, les jumeaux farceurs, et de Ron, le futur meilleur ami de Harry ! Comme avec Harry, je n'ai eu aucun problème à m'attacher à Ron ! Ses grands frères Fred et George ne m'ont pas beaucoup plu au départ, à toujours taquiner leur petit frère mais ils sont gentils au fond. [Update : Non mais sérieusement, j'adooooore Fred et George, ce sont mes personnages préférés de la saga, qu'est-ce qui m'a pris d'écrire ça ?!] Et puis, tous les grands frères et s½urs font cela, ce n'est pas bien méchant. A mon avis, j'ai dû réagir ainsi car je ne suis pas habituée à cela vu que je suis fille unique ! On retrouve à nouveau Malefoy avec désormais ses deux acolytes Grabble et Goyle. Toujours aussi désagréable, je ne l'apprécie vraiment pas ! Harry m'a beaucoup touchée, Malefoy lui propose de choisir un camp et il préfère largement Ron, malgré le peu de fortune de sa famille, plutôt que Drago. Ce n'est pas tout le monde qui aurait réagi comme cela ! Une belle amitié est désormais née ♥ On rencontre également Hermione et Neville Londubat, un jeune garçon beaucoup plus courageux qu'il ne le croit et beaucoup plus fort qu'il ne le pense qui a perdu son crapaud. Cela doit être génial d'avoir un animal de compagnie original comme cela ! Bon, pas forcément un crapaud ! Mais j'adorerais avoir une chouette comme Hedwige, elle est tellement craquante ! J'ai plus qu'adoré Hermione : elle est pratiquement comme moi ! Le type Miss-Je-Sais-Tout qui énerve ses camarades de classe à force de tout savoir justement. Bon, je ne suis pas comme Hermione à réviser mes examens deux-trois mois à l'avance, mais je me suis beaucoup reconnue en elle : studieuse, appliquée et dévoreuse de livres à tout heure du jour et de la nuit. Je trouve qu'Hermione est un personnage extrêmement inspirant pour toutes les petites filles du monde entier : elle est brave, brillante, passionnée, elle ne s'en laisse pas conter et heureusement qu'elle est là pour aiguiller nos deux garçons, ils ne s'en seraient certainement pas sortis sans elle ! Je suis vraiment fan de ce trio d'or qui se serre les coudes quoi qu'il arrive et qui fait des prouesses ensemble grâce à leur travail d'équipe ! Tous les trois vont grandir et voir leur vision du monde changer grâce à ce que les deux autres leur apportent, c'est juste formidable !

Le passage du Choixpeau m'a pas mal étonnée : alors que le chapeau choisit dans quelle maison les élèves iront (Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle ou Gryffondor), j'ai été bien surprise que le Choixpeau hésite à mettre Harry à Serpentard. Second point commun avec Tu-Sais-Qui ! Ce n'est pas une coïncidence ! Alors que j'étais sure qu'Harry allait directement être mis à Gryffondor avec Hermione et les Weasley (et non pas après hésitation du Choixpeau), il aurait pu être dans la maison des élèves malins et rusés, dont plusieurs ont mal tournés par la suite. Voldemort entre autres. Cependant, voilà une bonne occasion pour vous rappeler mes amis que la discrimination entre maisons, c'est mal ! Alors, on répète après moi : les Serpentards ne sont pas que de mauvaises engeances vicelardes, les Gryffondor ne sont pas que des pédants imbus de leur petite personne, les Serdaigle ne sont pas que des snobinards ennuyeux le nez constamment plongé dans leurs bouquins et la tête dans les études et enfin, NON, les Poufsouffle ne sont pas des mous du genou dont on peut abuser de la confiance ! Chaque maison de Poudlard représente des valeurs particulières et peut en être fière alors pas de préjugés et d'animosité entre sorciers je vous prie ! Cela vaut aussi pour l'origine sociale de tout un chacun (coucou Drago ou plutôt Lucius) !

Le mystérieux objet entouré de papier kraft revient ! On a en effet tenté de le dérober à Gringotts mais il n'y était plus et est bien gardé à Poudlard ! La mission de Harry, Hermione et Ron sera donc de découvrir qu'est-ce que c'est et pourquoi on veut à tout prix le voler. Et surtout qui veut le voler ! J'étais persuadée que c'était Severus Rogue qui voulait à tout prix s'en emparer. Ce professeur de potions représentant de Serpentard et aimant visiblement beaucoup Drago m'a été détestable dès le départ. [Re-update : lui aussi je l'adore maintenant, j'étais pas nette en février 2014, je vous le dis !] Toujours à vouloir faire baisser Gryffondor dans le classement de la Coupe des Quatre Maisons et à tenter de vouloir tuer Harry durant les matchs de Quidditch. Du moins, c'est ce que je pensais. Et je me suis lourdement trompée. Mais faisons une petite parenthèse sur le Quidditch d'abord ! Je suis devenue une grande fan de ce sport, qui m'a totalement fascinée. J'avais l'impression d'assister aux matches. Et j'ai de plus appris que des Potterheads jouaient même au Quidditch avec des balais, des uniformes et tout le reste l'équipement nécessaire ! Ce doit être super d'y jouer ! On a même en Lorraine une équipe baptisée les Brimbelles volantes ! C'est pas trop stylé, ça ? Vous pouvez d'ailleurs assister à des démonstrations de Quidditch moldu lors de salons littéraires comme les fameuses Imaginales vosgiennes si vous le voulez. Elle est pas belle, la vie ?

Reprenons le cours de l'intrigue ! Comme je vous le disais un peu plus tôt, l'amitié qui lie Ron, Harry et Hermione m'a vraiment touchée. Je me répète mais c'est le trio parfait, j'aurais tant voulu avoir de pareils amis (et je les ai en vrai, je pourrai toujours compter sur eux ♥) ! Le passage où leur amitié est scellée, à savoir quand Harry et Ron bravent tous les deux le danger et les interdits (enfreindre les règles ou la devise même du trio d'or) et assomme l'hideux troll introduit dans l'école afin de sauver Hermione, était très émouvant. J'en avais des étoiles pleins les yeux, quel courage ! Après cela, nos trois amis ne se sépareront plus. Enquêtant sur le fameux objet protégé par les professeurs - dont Rogue ! Mais je pensais que ce n'était qu'une ruse de sa part -, ils découvrent qu'il s'agit de la pierre philosophale, permettant à celui qui la possède d'obtenir la vie éternelle et de changer les métaux en or ou argent, et issue de la collaboration entre Dumbledore et Nicolas Flamel (qui a réellement existé ! Notre professeure de Physique-Chimie nous a expliqué que c'était un alchimiste français. Cocorico !). J'ai été sous le choc de découvrir qui voulait la pierre : il s'agit du professeur contre les forces du mal, Quirrell ! Le dernier à qui j'aurai pensé ! J'étais triste, je l'aimais bien moi ! En plus, Voldemort habite en lui - enfin, de l'autre côté de son crâne (et veut la Pierre pour vivre sans dépendre d'un autre corps) ! C'était effrayant, de quoi traumatiser les plus jeunes esprits ! Heureusement que Dumbledore arrive à temps ! J'ai vraiment eu peur ! Tout est bien qui finit bien ! Profitons-en car cela ne va guère durer et J.K. Rowling aura après l'âme d'une vraie serial killer en assassinant beaucoup de nos personnages favoris... Mon c½ur en saigne encore... Car Voldemort reviendra, ça, c'est sûr, et il frappera dur et fort... Une vraie sangsue, celui-là !

Le livre se finit avec la révélation de la fameuse raison pour laquelle Harry a été épargné lors du meurtre de ses parents. C'est grâce à sa mère, qui l'a protégée grâce à son amour si fort et puissant. J'en avais les larmes aux yeux, il devait vraiment avoir des parents exceptionnels ! Malgré le fait que j'ai soupçonné Rogue injustement, il ne me plait pas pour autant ! Détester le père d'Harry car celui-ci l'a sauvé de la mort, c'est invraisemblable ! Il est vraiment bizarre ! Mais je l'aime beaucoup quand même ! C'est complètement irrationnel car je reproche toujours énormément de choses à Rogue, des actes qu'il a commis, des paroles qu'il a eues et que je cautionne pas, loin de là... Cependant, je lui pardonne quand même et je lui reconnais certaines qualités ! Tout n'était pas perdu et pourri par la noirceur et le désespoir en lui ! C'est un personnage que je trouve très complexe et touchant in fine, avec une part de lumière insoupçonnée et bien plus grande que je ne me l'imaginais.

Conclusion : Quelle imagination ! Quelle originalité ! Je n'en reviens toujours pas ! J.K. Rowling m'a rendue accro à son univers de sorciers ! Un coup de foudre ! A tel point que j'ai été acheté l'adaptation cinématographique cet après-midi et je compte bien le regarder demain, j'ai hâte ! Quatre ans après, j'ai dû voir ce premier film magique un bon paquet de fois et le livre d'origine a subi le même traitement. Ce tome introducteur est celui qui incontestablement est le plus "innocent", celui qui regorge le plus de magie à l'état pure à tous les recoins. Il ne manquera pas de réveiller l'âme d'enfant qui sommeille en vous, peu importe la combientième fois que vous le relisez. Si vous n'avez toujours pas commencé cette saga, qu'est-ce que vous attendez ? Foncez ! Vous ne le regretterez pas !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Harry Potter - T1 : Harry Potter à l'école des sorciers
COUP DE FOUDRE ϟ comme la cicatrice emblématique qu'Harry a sur le front !

« Lee Jordan avait du mal à ne pas prendre parti.
- Donc, après cette scandaleuse tricherie...
- Jordan ! protesta le professeur McGonagall.
- Je voulais dire, après cette faute révoltante...
- Jordan, je vous préviens...
- D'accord, d'accord. Flint a failli tuer l'attrapeur de Gryffondor, ce qui aurait pu arriver à n'importe qui et donc Gryffondor bénéficie d'un penalty repris par Spinnet et c'est Gryffondor qui garde le Souafle. »
Tags : Fiche Lecture, Gallimard Jeunesse, Harry Potter, Tome 1 ♥, Harry Potter à l'école des Sorciers, J.K. Rowling ♥, 1997, 1998, Fantastique, Jeunesse, Littérature britannique, École de sorcellerie, magie, créatures fantastiques, enfance, jeunesse, amitié, découvertes, aventure, menace, apprentissage, famille, merveilleux, courage, intelligence, ingéniosité, sortilèges, pierre philosophale, secret, mystère, extraordinaire, entraide, épreuves, malice, témérité, valeurs, rivalité, grandir, enchantement, renouveau, amour, quotidien morose, cohabitation sorciers/êtres humains, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 09 décembre 2018 09:20

Modifié le lundi 28 janvier 2019 08:52

FICHE LECTURE : Fille de sang

FICHE LECTURE : Fille de sang
• AUTRICE : Arounwadi.
• ANNÉE : 1997 (THAÏLANDE) ; 2015 (FRANCE).
• GENRE(S) : Horreur psychologique.
• THÈMES : Drame, noirceur, traumatisme, enfance déchue, maltraitance, violence, sang, désarroi, environnement malsain, drogue, seringues, mal-être, pulsions suicidaires, haine, Thaïlande...
• PAGES : 224.

Une jeune provinciale d'à peine vingt ans paie le prix d'une enfance et d'une adolescence misérables.
Pour se venger des sévices, privations et humiliations qu'elle a subis, pour implorer des bribes de tendresse de la part de parents qui rejettent son amour ; son père militaire qui la répudie ou, au mieux, la brutalise ; sa mère, qui change d'homme comme de sarong et se défoule sur elle de ses frustrations ; et par esprit d'autodestruction et en se calquant sur la cruauté ordinaire du monde rural qui l'entoure envers les animaux domestiques : de dope en perf, de fil en aiguille, cette provinciale joue avec son sang. Un récit peuplé de types humains criants de vérité. Un texte dérangeant, au style musclé, au verbe dru, qui donne de la Thaïlande de tous les jours une image authentique à mille lieues des clichés touristiques.

L'AUTRICE : Arounwadi n'avait pas tout à fait vingt et un ans lorsqu'elle a publié ce premier roman, en 1997. Enseignante dans une organisation d'aide aux anciens combattants, à Bangkok, elle a depuis écrit une douzaine d'ouvrages.

ஜ MON AVIS :
Cette chronique sera très particulière. Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gope de m'avoir fait cette recommandation de service de presse. Alors que je leur avais suggéré un autre ouvrage, ils ont su cerner mes attentes de lecture et m'orienter vers ce titre, qui célèbre cette année ses vingt ans. Un anniversaire sous le signe du macabre et de la désolation la plus totale. En 1997, Arounwadi, jeune Thaïlandaise de vingt-et-un ans à peine, trouve le courage au plus profond d'elle-même de faire publier son texte, intitulé Fille de Sang (écrit en quinze jours en plus, omg). Je n'ose imaginer à quel point sa rédaction a dû être laborieuse et assimilable à un chemin escarpé aux rochers saillants telles des lames de couteau bien aiguisés. Lorsque je me disais que cette autrice avait seulement un peu plus que mon âge, à cette époque lointaine où je n'étais pas encore conçue, quand elle a eu l'audace, la force d'âme et le cran de faire paraître ce roman glaçant et à l'impact d'un coup de poing en pleine figure, je peinais à y croire. C'était inouï. Je remercie encore une fois sincèrement Gope d'avoir eu du flair, et un sacré, en me proposant cette parution avec moins de testostérones et une vision plus d'âge mûr, mais qui n'a pas manqué de me provoquer des sueurs froides, qui ne me quittent plus. Âmes sensibles s'abstenir, vous êtes prévenus.

Ce livre, c'est l'histoire d'une Thaïlande cachée derrière un sourire. Un sourire figé, qui devient vite fat, aigre, qui suppure l'hypocrisie et une réalité que l'on ne soupçonne même pas d'exister. En parcourant cette intrigue de bout en bout, j'ai eu la sensation qu'il s'agissait d'une jeune femme au sortir de l'adolescence, fantôme de l'Arounwadi de 1997, d'une génération antérieure, qui s'adressait directement à une autre jeune femme au sortir de l'adolescence, en l'occurrence moi, votre dévouée Servante. La connexion s'est instantanément établie entre la fille au c½ur fissuré, qui a saigné des larmes douloureuses pour donner corps à son roman, et entre celle dont l'organe vital est encore intacte, innocent, pur, mais plus pour très longtemps. En effet, Fille de Sang fait partie de ces lectures qui ne vous laissent pas indemnes. On en ressort hébété, changé à tout jamais, le prisme à travers lequel je voyais l'existence s'est terni et s'est taché de gouttes de sang rouille, dont la saveur salé s'est évaporée à force de sécher, réminiscence d'un mal-être insoutenable. Chaque page m'a fait mal, m'infligeait une souffrance supplémentaire. Deux cent vingt, c'était bien assez pour le calvaire. Calvaire nécessaire cependant, vous noterez bien. J'ai eu mal à mes veines, et je vous le dis de façon très juste.

Comme toujours quand je commence la lecture d'un énième ouvrage de ma Pile à Lire longue comme mon bras (quoique, j'avance bien, je suis fière de moi), prends un plaisir qui m'est propre à analyser les premières de couvertures AVANT et APRES ma lecture. Vous vous en doutez, le après est particulièrement intéressant car il éclaire la couverture d'un jour nouveau. Ici, le gris est une couleur qui s'impose, qui prédomine : toute l'atmosphère du roman en est imprégnée de la première ligne jusqu'à la dernière, à tel point que je me suis rendue compte avec pertes et fracas que durant toute cette aventure livresque, j'avais l'impression que la pluie me tombait dessus sans arrêt, ou bien que le ciel était d'un gris opaque déprimant, ne laissant jamais le soleil bienveillant de sa chaleur percer. D'ailleurs, à un moment de l'histoire, l'héroïne, dont on ne connaîtra jamais le nom (est-ce pour créer une meilleure connivence avec le vécu de l'autrice elle-même ?), a l'impression qu'un soir de pluie, cette dernière fait exprès de concentrer toute son averse sur elle, la transperçant jusqu'aux os. Cet effet de froid, d'inconfort, d'abandon et de destin qui s'acharne sur vous sans vous octroyer ne serait-ce qu'une parenthèse de répit, cet effet-là va perdurer au fur et à mesure qu'on va suivre l'héroïne face à ses humiliations et maltraitances constantes, jusqu'à sa descente aux enfers qui va être la goutte de sang qui va faire déborder le vase.

Les ratures en noir, qui donnent à la couverture un aspect négligé, presque comme si on avait voulu la saccager de rage ou en cacher le motif, représentent la peau de l'héroïne saturée de piqûres d'aiguilles, de sang versé, de coups donnés à ce corps habité d'un esprit malingre et ingrat, cette enveloppe corporelle expulsé par la mère, la mère malade d'avoir donné la vie à un petit corps parfaitement formé qui ne lui a pas laissé l'opportunité de le tuer dans l'½uf grâce à l'avortement. Ce corps normalement constitué, presque beau, que la vie lui a donné, notre jeune fille va tout faire pour le détruire, en faire sortir un flot continuel de sang, source de sa joie. Elle va lui faire des injections, lui faire fumer de la hasch et cigarettes sur cigarettes. Après tout, ce corps est complètement non désiré de toute part au sein de la famille, elle, son propriétaire, en tête de peloton, alors à quoi bon ? Les cheveux relevés en chignon, les oreilles et les doigts un tant soit peu sertis d'ornements afin de se voiler la face à l'école secondaire, d'arborer un semblant de normalité, notre narratrice a grandi avec un vide au fond du c½ur. Un vide ayant besoin d'être comblé. De sang. Une fosse s'est creusée au fil des années et est devenue une abysse, faisant place nette à des méandres de noirceur, d'amour non-réciproque, d'un noyau familial disloqué et malsain jusqu'à la racine, d'une place dans ce bas monde vacillante, voire nulle et non avenue. La narratrice manque, à chaque pas qu'elle entreprend sur cette terre, de vaciller, de tomber dans le gouffre de ses angoisses, dans le Néant avec rien derrière le rideau noir qui le recouvre. J'ai par ailleurs senti mes propres pieds partir en vrille, mes orteils me titiller face au danger imminent et qui s'ouvrait telle une gueule du loup. Ce qu'il manquait à notre jeune personnage en perdition, c'est une branche à laquelle se raccrocher à la vie, à un espoir sous-jacent et qui donne la force d'avancer. Seulement voilà, l'arbre est pourri, ses fruits rongés de vers et moisis, ses branches pendantes et sans la moindre feuille, comme sur la couverture. Un arbre né de la graine de la haine, de l'indifférence et de l'ignominie. Comment croître sur un sol stérile, aride de compassion, de tendresse et d'un brin d'humanité ? Ainsi, notre héroïne a évolué au milieu des mauvaises herbes, malveillantes, grinçantes, racornies et qui vous donnent de l'urticaire. A quoi cela sert-il de vivre, dès lors ?

Je vous pose la question car elle ne cesse de me hanter l'esprit depuis que j'ai refermé ce livre sur un son sourd, résonance de la vie dénuée de tout moment de bonheur, de sérénité et de réconfort de son personnage principal. Je me suis sentie pénétrer dans sa peau, entrer dans sa tête. J'ai senti les coups donnés à répétition, comme autant de cris de rage, de désespoir, de révolte face à cette vie injuste et compliquée, qui n'en fait qu'à sa tête, et qui nous laisse toujours mal accompagné, que ce soit par les autres autant que par soi-même. Ces gifles, ces poings valdinguant qui martèlent le corps, qui prend alors la couleur bleutée d'un Schtroumpf, ces cheveux pris par poignées par une main de fer pour vous traîner sur le sol telle une poupée de chiffon, ces coups de bâtons rêches et cinglant votre visage d'une marque rouge indélébiles, autant de gestes qui comportent une lassitude pesante envers cette vie, ces personnes qui vous environnent, qui ont comme un goût de lait caillé, ou plutôt de sang tout frais qui sort de la source. Vous vous forcez à le boire, ce sang immonde, car la douleur est la seule chose qui vous permette d'éprouver encore votre existence. Pour elle, vous vous devez de le faire. Sinon, qu'adviendrait-il de vous ? A quoi cela servirait-il de vivre, bon sang ? Pour citer l'autrice, on peut lire sur la quatrième de couverture : « La douleur fait partie de la vie, elle n'est nullement un divertissement de l'âme. » La douleur mérite d'être ressentie et exprimée. "That's the thing about pain. It demands to be felt.", comme le dirait un de mes auteurs favoris, John Green. Aux yeux de la narratrice de cette désastreuse aventure, cette peine infligée à son corps d'en extraire le sang, comme on extrairait la graisse d'un animal pour l'utiliser, afin de se divertir la vue et d'appliquer un baume à son c½ur meurtri, en réalité cela est indissociable de son être, de sa façon de vivre et de concevoir la vie.

Malgré les brimades qu'elle subit et qui pourraient nous faire courber l'échine dès le premier manque d'affection, la remarque blessante ou le silence assourdissant de mépris et de ranc½ur, l'héroïne ne va jamais véritablement en vouloir à ses proches. Certes, elle va vouloir à tout prix comprendre la raison perverse du chagrin perpétuel qu'est son cheminement sur cette planète si grande et pourtant si étriquée à travers ses yeux au regard entièrement différent du nôtre, elle va ressentir de la colère, de la jalousie, du désarroi, une envie ardente de hurler de tout son soûl pour briser les barricades érigées entre elle et le monde entier, cette paroi qui la sépare de ses proches et de tous les autres, comme si elle n'était qu'un esprit égaré. Cependant, toute cette amertume va se retourner contre elle-même. C'est elle qu'elle déteste par-dessus tout, qu'elle ne peut pas voir en peinture, qui lui donne la nausée. Source de cette impériale affliction permanente. Alors qu'au cours de ma lecture, je tempêtais contre ce père abjecte, qui a autant de maîtresses que de chemises, personnification même de la violence et de sa stupidité hors normes, esprit cruel et buté, qui n'a jamais voulu reconnaître son second enfant, l'empêchant de ne pas être orphelin de père, croyant lui faire une faveur en l'élevant après une dizaine d'années d'existence, couvant l'aînée, la s½ur hermétique et déjà loin, yo-yo continu, de baisers, caresses et autres marques de tendresse suffisant à vous combler ; contre cette mère, qui soi-disant se bat contre vents et marées pour son vilain petit canard en lui procurant de l'argent par le biais d'hommes au masochisme exacerbé ou à la gentillesse trop latente et encline à la faiblesse, cette mère qui n'a jamais donné de véritable câlin à son enfant, ne l'a jamais serré contre son c½ur, lui fait des scènes de ménage grotesques et à peine crédibles afin de tout ramener à elle et de se convaincre qu'elle est une bonne mère. Je hurlais face à ces imbéciles, qui n'ont pas un seul instant ouvert les mirettes face au spectacle navrant de leur enfant malade, malade de vivre, au c½ur exsangue de n'avoir jamais été aimé et entendu, au sang drainé comme autant de petits morceaux de son âme. J'aurais voulu me jeter au cou de la narratrice, l'entourer de mes bras frêles et tremblotants au vu de cette situation révoltante et crève-c½ur. Lui dire qu'on va prendre soin d'elle et de son âme cassée, de ses pensées tordues, perverties par l'amour du sang qui s'égraine, qu'on va enfin l'aimer de toutes nos forces, ne pas l'abandonner à elle-même et lui rejeter sans arrêt la faute. Malgré ce qu'elle a enduré, elle ne cessera jamais d'aimer ce père indigne, d'honorer sa personne, de le contempler avec déférence comme tout enfant qui se respecte. Elle voudra protéger sa mère des injures et commérages des vilaines gens du coin. Alors que ces deux piliers de la vie d'un enfant constituent autant de lianes glissantes, empoissonnées d'un venin mortel et dont on devrait éloigner toute idée de leur faire confiance, de s'y reposer et d'y accorder notre foi, elle s'y accrochera d'une force redoublée, parce qu'ils sont tout ce qu'elle a. Sinon, à quoi servirait-il de vivre alors ?

Concernant la plume de l'autrice, elle est incisive et ne mâche pas ses mots. Au contraire, ces derniers ont été savamment pesés, et marinés dans un bon breuvage de sang au sein du cerveau d'Arounwadi. Chaque phrase sonne telle une sentence irrévocable, chaque mot s'incruste dans votre chaire et y fait de beaux dégâts. Il semblerait que l'autrice ait pris dans ses mains ce qui faisait le matériau même de son c½ur, visqueux, poisseux, de cette réalité thaïlandaise qu'elle côtoie à chaque jour qui passe (ceci est inspiré une histoire vraie, bonjour), puis qu'elle l'ait malaxé et sculpté son roman dans cet argile particulièrement sanguinolent et dont la tristesse, la dureté incommensurable ressort de chaque pore. Le c½ur est un lourd fardeau à porter, Arounwadi s'en est délestée dans son roman qui incarne son boulet de canon ferré à la cheville, cette effarante réalité, immuable et que l'on voudrait pourtant contourner, se débarrasser d'une pichenette ; telle est sa Croix, jusqu'à la fin de ses jours. Pour ma part, j'ai su grandement apprécié cette écriture percutant, d'une immense maturité et d'un sang froid (j'ai pas fait exprès) imperturbable, qui ne permet aucune concession et qui vise droit sa cible. Le c½ur en est frappé à chaque étape, chaque moment marquant noir sur blanc de la vie de la narratrice, qui n'a eu le droit à aucun cadeau de la part de celle qui l'a véritablement enfanté de son sang coagulé. Serait-ce un énième reflet d'une souffrance éprouvée qui a besoin de paraître au grand jour ? Ou dans le bain de lumière d'une lune de sang ?

Pour conclure, je recommande ce roman à des personnes ayant le c½ur et l'estomac bien accrochés. Vous aurez compris que Arounwadi ne fait pas dans la dentelle et cela n'est pas joli-joli à voir. Si vous vous attendez à une immersion au c½ur d'une Thaïlande digne de carte postale, prête à vous accueillir avec le sourire, détournez votre regard et passez votre chemin. Car, à la commissure des lèvres de cette peuplade provinciale que nous présente l'autrice, se cache une bile noire insoupçonnée ; elles ont vite fait de s'affadir et d'en devenir pâteuses et peu avenantes. Cet ouvrage, ce n'est pas le guide Michelin de l'ancien pays du Siam. La Nature n'y est pas portée en pâmoison et, si l'on vous acclimate aux traditions culinaires de la campagne avoisinante et des patelins du coin, c'est pour mieux en égorger les cochons et écraser les têtes infortunées de pauvres poulets. Les rats et les grenouilles ne seront pas en reste à cause d'oiseaux carnivores absolument répugnants, et pour ce qui est des chiens, meilleurs amis de l'Homme... C'est une autre affaire. Pour les défenseurs de la cause animale, votre sang n'en fera qu'un tour et l'envie de vous insurger vous prendra rapidement à la gorge, malgré la suffocation que ces scènes barbares, tant envers l'être vivant que l'être spécialement humain, feront naître. Animaux maltraités à outrance sont mis en parallèle avec les âmes torturées que nous sommes, dans un décor sombre, avec des personnages à peine esquissés. Pas de visage aux contours définis, pas de couleurs, pas de distinction. Tous des monstres. Ce roman est paru en 2015 mais le fait que je l'ai lu en 2017 sonne d'autant plus le glas macabre du honteux vingtième anniversaire. Et cette ultime question demeure, inébranlable : « A quoi ça sert de vivre ? » (vous avez quatre heures). Dans tous les cas, je suis toujours debout après la tornade Arounwadi, dont j'ai définitivement envie de lire ses autres romans, et c'est un coup de c½ur ♥ sacrément battant et vivace qui s'est déclaré. Cependant, je déplore certains dommages collatéraux : plusieurs petits morceaux en ont été retrouvés sur le bord de la route, des minces lambeaux d'une certaine couleur rouge...

« Aussitôt qu'il apparaît dans l'encadrement de la porte, "M'man, papa est là !" je m'écrie, toute excitée. Puis ma joie sur-le-champ laisse la place au désespoir. Papa me toise d'un air glacial. L'aversion dans ses yeux est évidente. Il dit d'une voix forte "C'est qui, ça, 'papa' ?"
Il dépose ses colis puis grimpe à l'étage, me laissant plongée dans toutes sortes de réflexion. Quel crève-c½ur ! Alors, comme ça, j'ai encore fait faux ?»
Tags : Fiche Lecture, Fille de Sang, Service Presse, éditions Gope, Arounwadi, Thaïlande, 1997, roman d'horreur psychologique, Drame, noirceur, traumatisme, enfance déchue, maltraitance, violence, sang, désarroi, environnement malsain, drogue, seringues, mal-être, pulsions suicidaires, haine, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 11 octobre 2017 14:20

Modifié le dimanche 15 octobre 2017 07:15

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