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FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville

FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville
• TITRE V.O. : The Hound of the Baskervilles.
• AUTEUR : Sir Arthur Conan Doyle.
• ANNÉE : 1902 (GRANDE-BRETAGNE) ; 1905 (FRANCE).
• GENRE (S) : Policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - Suspens - Effroi - Gothique - Fantastique - Légende - Malédiction - Dynastie - Fortune - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Humour...
• PAGES : 255.

Des cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un titre phare de la littérature policière anglaise, j'ai nommé Le chien des Baskerville par Arthur Conan Doyle.

J'étais extrêmement curieuse de découvrir ce qui est probablement le volet le plus connu des aventures de notre illustre Sherlock Holmes... et je ne vous cache pas que j'ai été un tantinet déçue par cette lecture dont j'attendais résolument plus. En effet, le résumé de ce livre m'avait vendu du rêve avec cette histoire de soi-disant chien démoniaque qui hanterait toute une famille sur plusieurs générations. Cela me promettait de l'aventure, une enquête tumultueuse, du frisson et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, mais...

Pour commencer, j'ai trouvé l'atmosphère de ce roman absolument exquise. L'aura qui se dégage de ce livre est à la fois très raffinée, so british, et délicieusement mystique, sombre et gothique à partir du moment où Watson est invité à mener l'enquête chez les Baskerville... sans Sherlock ! À tout le moins, notre détective incomparable à aucun autre est absent pendant une bonne partie de l'intrigue pour des raisons que je l'expliciterai pas ici... Bref, dès l'instant où Watson devient l'hôte du nouvel héritier des Baskerville et où l'on est amené à explorer la lande environnante du fameux manoir hanté, j'étais séduite ! J'adore les descriptions d'une nature sauvage, imprévisible, où tous les dangers (style un chien venu tout droit des enfers) peuvent s'y tapir et avec Le chien des Baskerville, j'ai été servie !

Cependant, mon excitation est retombée très rapidement comme un soufflé. En effet, le livre est court et si l'écriture d'Arthur Conan Doyle se boit comme du petit lait (ou plutôt comme un bon thé bien chaud), son charme et sa fluidité ne m'en ont pas fait oublier la facilité avec laquelle se résout l'intrigue. En fait, ce n'est pas tant que l'intrigue se résout trop aisément à mon goût ; c'est plutôt le fait que je n'ai pas compris quelles étaient les réelles intentions du coupable qui m'embête. Ce dernier nous fournit certes un certain nombre de raisons l'ayant poussé à de telles agissements mais cela n'éclaircit absolument rien de mon côté. En comparaison, j'avais trouvé l'histoire en arrière-plan de la première aventure de Sherlock Holmes, Une étude en rouge, bien plus développée, originale et crédible. Après, je dois reconnaître que je n'ai rien vu venir ou presque avec Le chien des Baskerville pendant une bonne partie du récit mais, une fois le dénouement survenu, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir trahie, bafouée. Je me suis à ce moment-là « Tout ça pour ça ? » et ce n'était certainement pas ainsi que je souhaitais clore l'une des mémorables enquêtes de Sherlock, vous pouvez me croire.

Pour conclure, j'étais impatiente à l'idée d'enfin me plonger dans la lecture de l'incontournable Chien des Baskerville et, si j'ai pris un immense plaisir à retrouver le duo mythique que forment les irremplaçables Sherlock et Watson et trouvé l'atmosphère lugubre et teintée d'horreur du récit au poil (Vous comprenez ? Chien des Baskerville, poil... OK, je sors...), je n'ai en revanche pas été satisfaite de la fin que j'escomptais plus surprenante ainsi que de la psychologie des personnages que j'aurais voulu voir plus poussée encore. Malgré cela, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à ce livre qui reste un très agréable moment de lecture que je garderai un certain temps en mémoire ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Livre de Poche, Le chien des Baskerville, Littérature britannique, Arthur Conan Doyle, 1902, 1905, Roman policier, enquête, aventure, mystère, suspens, effroi, gothique, fantastique, légende, malédiction, dynastie, fortune, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, humour, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le vendredi 19 juin 2020 09:16

Modifié le mardi 23 juin 2020 04:12

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - T4 : Oviri

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - T4 : Oviri
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 263.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Suite à la mort de son père, le prince Oviri devient roi des Trois Vagues. Mais son royaume est en guerre contre les forces du Mal. Sans nouvelles de sa s½ur Nara, retenue prisonnière par la sorcière Arlana, il est le seul capable de fédérer toutes les forces disponibles pour repousser des hordes de créatures maléfiques. Il doit surtout faire équipe avec Turi, malgré la méfiance qu'il éprouve envers le garçon aux cheveux bleus...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un quatrième tome qui m'a définitivement permis de me réconcilier avec la saga dont il est issu. Ou du moins, nous sommes résolument sur la bonne voie pour enterrer la hache de guerre toutes les deux. Je remercie une fois de plus les éditions Nathan pour ce très bel envoi.

Vous me connaissez bien désormais, j'ai toujours tendance à faire dans l'effusion de sentiments. Néanmoins, cela n'empêche pas qu'on s'était quittées plutôt mauvaises amies, Les Chroniques de Zi et moi, avec ce troisième tome qui restait certes très bien écrit et tout ce qu'il y a de plus addictif mais avec lequel je n'avais assurément pas accroché comme avec les deux précédents et en particulier comme avec le tome 1. J'attendais donc ce tome 4 au tournant et force est de constater que si ce dernier ne possède indubitablement pas la même magie que le début de la série à mes yeux, il a cependant un pouvoir ensorceleur qui lui est propre et qui m'a tout bonnement embarquée.

Attention, je tiens à vous prévenir, je ne vais faire de cadeau ni à votre âme sensible ni à votre petit c½ur innocent avec cette critique littéraire. Après tout, ce quatrième livre, Oviri, ne m'en a guère fait à moi non plus alors... à votre tour de souffrir ! Plus sérieusement, ce tome est vraisemblablement, c'est même un fait indéniable, le plus sombre et sanguinolent de la série.

Très sincèrement, on sent que c'est véritablement dans ce tome ci que les choses s'accélèrent à vitesse grand V. L'intrigue a pris une tournure à ce point tragique, atroce et profondément cruelle que chaque page en devenait une authentique torture à tourner. À plus d'un moment, j'ai honnêtement cru que cette lecture allait me faire suffoquer. Et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'avancer chapitre par chapitre, de vouloir continuer à affronter les pires tourments auprès de personnages dont l'immense désarroi et la douleur physique et mentale purement et simplement insoutenable m'ont juste fait exploser le c½ur d'un chagrin incommensurable. Pour être tout à fait franche avec vous, je ne recommande pas du tout cette saga à de jeunes enfants. Laissons leur innocence encore intacte et lumineuse, ils auront largement le temps de découvrir l'immonde noirceur et injustice de notre monde et de celui de Zi plus tard.

En dehors du fait que j'ai adoré ressentir des peurs paniques pour les protagonistes de ce conte à proprement parler macabre qui tourne littéralement au cauchemar (mon esprit contradictoire, comme toujours), comme je le mentionnais plus haut, la fin approche à grands pas, à pas de géants je dirais même, et cela se fait vivement ressentir tout au long du récit. En outre, la révélation majeure que j'attendais depuis le premier tome est enfin survenue et je dois bien reconnaître qu'elle a eu le brio de me laisser le souffle coupé alors même que j'escomptais déjà qu'il en serait ainsi dans le tome 3. Certes, j'étais loin d'en avoir deviné tous les éléments mais j'avais pressenti l'essentiel. Mais voilà, je ressors les bras coupés par cette gigantesque inconnue à l'équation enfin résolue. Malgré tout, et c'est là où l'auteur fait selon moi extrêmement fort, il ne s'agit pas du plus grand et tonitruant mystère de cet ahurissant univers comme avais coutume de le penser dans le tome 1. Il reste encore à Jean-Francois Chabas un secret hors normes à nous dévoiler, j'en suis persuadée. Je me délecte d'avance comme je redoute fortement ce grand moment.

Pour conclure, je ne pourrais que vous engager à commencer cette saga dont vous ne sortirez pas indemnes, je vous le garantis. Si le tome trois m'avait fait connaître un sérieux coup de mou, ce tome quatre a su raviver la flamme dans mon c½ur de l'attachement particulier que j'éprouve pour cette série livresque. Cela me rend profondément triste de penser que le cinquième tome sera le dernier. Suis-je prête pour ce qui va suivre ? Probablement pas. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Les Chroniques de Zi, Tome 4 ♥, Oviri, Jean-François Chabas, 2019, Littérature française, éditions Nathan, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Très bonne lecture
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#Posté le dimanche 17 novembre 2019 08:46

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:17

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 264.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Après sa trouble victoire sur l'Ogre, Turi décide avec Phelan de raccompagner la princesse Nara jusqu'à son royaume. mais l'ombre de la sorcière plane toujours au-dessus d'eux et les manifestations des forces obscures sont de plus en plus fréquentes. leur voyage se transforme en une véritable odysée, et la rivalité des deux garçons mettra leur amitié à rude épreuve. Malgré les dangers et les querelles, les compagnons de route parviendront-ils à atteindre le royaume des Trois Vagues ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Chroniques de Zi par Jean-François Chabas et que j'ai reçu de la part des éditions Nathan. Je les remercie infiniment pour ce très bel envoi. Avant toute chose, je dois bien avouer que j'étais extrêmement curieuse de découvrir Turi et en même temps, j'appréhendais fortement ce moment car ce que laissait présager la fin du tome précédent, Nara, n'augurait vraiment rien de bon, du moins de mon côté. Et je suis au regret de vous annoncer que malheureusement, ce pressentiment très désagréable avait résolument ses raisons d'être...

J'ai en effet ressenti une profonde amertume à la suite de ma lecture de ce troisième tome car je me suis rendue compte en refermant ce dernier que Les Chroniques de Zi me convainquait de moins en moins au fur et à mesure que l'on avançait dans la progression de son intrigue globale : si le premier livre avait été un véritable coup de c½ur qui avait su me faire retomber en enfance avec son atmosphère autant merveilleuse que terrifiante et le deuxième une excellente lecture même si, à mon sens, cela commençait déjà à partir en cacahouètes, pardonnez moi cette expression, ce troisième opus, Turi, m'a fait en revanche la très nette impression qu'il ne faisait qu'exacerber ce que je n'avais justement pas aimé chez son prédécesseur direct Nara, à savoir l'élaboration et le développement en profondeur du triangle amoureux Nara - Phelan - Turi, ou un procédé scénaristique que j'ai purement et simplement EN HORREUR (avec des majuscules, du caractère gras et en rouge afin que cela soit bien clair).

Et ne me demandez pas pourquoi mais autant cela ne me gênait pas que Phelan soit prêt à tout pour sauver tel un amoureux transi sa belle qu'il ne connait pourtant que de nom et de réputation dans le tome un, autant le fait que Turi s'y mette aussi dans ce tome-ci m'a tout particulièrement agacée. A vrai dire, ses pensées sont encore plus mièvres et ridicules que celles de Phelan qui lui au moins a le mérite d'être quelqu'un de pur, sincère et bien intentionné. Vous l'aurez compris, j'ai vraiment eu du mal avec Turi dans ce tome qui lui est consacré : ce dernier n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais mais il me sort tout de même résolument par les trous de nez. Pourtant, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, que Turi n'est pas lui-même et je ne devrais donc pas lui en vouloir ne peux pratiquement plus me le voir en peinture, c'est comme ça. Croyez bien que ça me désole...

Un autre aspect de ce récit qui m'a tout bonnement donné envie de m'arracher les cheveux, c'est le fait qu'on nous rappelle toutes les cinq minutes ou presque à quel point Nara est belle et surtout à quel point elle a une chevelure magnifique - au passage, on appelle ça une afro, pas un "nuage cotonneux" ou je ne sais plus comment ils dénnoment ça au cours de l'intrigue. Je sais que Nara est une héroïne formidable, même si j'ai encore du mal à véritablement m'attacher à cette dernière, mais franchement, tout cet amour fou dégoulinant que Turi et Phelan déploient à son égard m'a presque fait avoir pitié pour elle. Je n'aurais qu'une chose à lui dire : SAUVE-TOI MA FILLE PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !!! SAUVE-TOI !!!

In the end, je crois bien que le personnage qui m'intrigue le plus, c'est probablement celui qui est le moins présent, à savoir Zi. En effet, Zi n'est que très peu présente et autant vous dire que l'auteur maintient sacrément bien le suspens à son sujet. Il me tarde vraiment de savoir son rôle dans toute cette folle histoire !

Plus sérieusement, je crois que la seule véritable chose qui continue à toujours autant me séduire dans cette série littéraire, c'est son univers assurément riche et fabuleusement sombre. Très sincèrement, si j'avais lu ces romans petite, j'en aurais certainement parfois fait dans ma culotte, pardonnez ma familiarité !

Pour conclure, je dirais que Les Chroniques de Zi est une sage en laquelle j'ai indubitablement encore envie de croire mais il faudrait que le traitement des personnages soit bien meilleur dans les prochains tomes. Néanmoins, je reste enthousiaste à l'idée de lire le tome quatre car je garde en outre l'espoir de laisser enfin notre effarant triangle amoureux derrière nous et de retrouver cette magie indescriptible qui m'avait tant charmée dans le premier tome ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service Presse, éditions Nathan, Les Chroniques de Zi, Tome 3 ♥, Turi, 2019, Littérature française, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Jean-François Chabas, Bonne lecture
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#Posté le dimanche 03 novembre 2019 14:54

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange
• AUTEUR : Alain Surget.
• ANNÉE : 1995, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché...
• PAGES : 224.

Violences, humiliations : rien n'arrête le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour où un vieil ermite lui prédit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformé en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'à ce qu'il ait fait pénitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, Renard a, lui, bien des choses à apprendre pour affronter les dangers de la forêt...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.

La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.

L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.

Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son ½uvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !

Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...

Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le Renard de Morlange, Alain Surget, 2018, Littérature française, Jeunesse, 1995, Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché, Bonne lecture
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#Posté le jeudi 12 septembre 2019 07:29

Modifié le jeudi 12 septembre 2019 10:28

FICHE DOCU : Whitney

FICHE DOCU : Whitney

DOCUMENTAIRE | 2018 | KEVIN MACDONALD | WHITNEY HOUSTON, MUSIQUE, POPULARITÉ, AFFRES DU SUCCÈS, ANNÉES 80, RECORDS, REPRÉSENTATION AFRO-AMÉRICAINE, EXPLOIT, LÉGENDE, FIGURE CONTROVERSÉE, DROGUE, ADDICTIONS, FAMILLE, DRAMES... | AVEC LA PARTICIPATION DE CISSY HOUSTON, GARY HOUSTON, BOBBY BROWN, KEVIN COSTNER...

➜ Elle a vendu 200 millions d'albums.
Elle détient le record du plus grand nombre de numéros 1 consécutifs.
Sa chanson « I Will Always Love You » est le single le plus vendu par une chanteuse.
Derrière les records, les rumeurs, les scandales, les secrets et la gloire, voici la vraie Whitney.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un documentaire que j'ai trouvé juste poignant, bouleversant, qui nous prend véritablement par la main et qui nous entraîne ainsi dans le tourbillon de la vie d'une star d'exception, j'ai nommé Whitney Houston. Aujourd'hui, je vais vous parler de Whitney de Kevin MacDonald et de pourquoi tout fan de l'artiste qui se respecte, ou même toute personne éventuellement intéressée, se doit de le voir.

Pour commencer, ce que j'ai énormément aimé avec ce documentaire, c'est le fait que le réalisateur a véritablement su se montrer objectif en laissant à chaque proche ou collaborateur de la chanteuse la liberté de s'exprimer comme il l'entend, quitte à ce que certains témoignages entrent en contradiction avec ceux d'autres intervenants. Kevin MacDonald a su écouter et retransmettre ce que chacun avait à dire, sans porter aucun jugement, que ce soit sur les personnes qui participent à son projet ou sur le c½ur même de ce dernier, à savoir Whitney. Ce n'est là que mon avis tout relatif, mais je pense sincèrement qu'il a su faire preuve d'un réel professionnalisme et d'intelligence en se posant les bonnes questions et en faisant toujours montre de respect envers l'être humain se trouvant en face de sa caméra. Car il s'agit avant tout de cela : d'êtres humains s'épanchant sur leur incompréhension, leur peine, leur colère, leur culpabilité face à la perte d'un être cher. Ce qui m'amène à ce qui fait selon moi de ce documentaire une ½uvre tout à fait à part et grandiose : sa profonde humanité et sensibilité.

Ce que j'entends par là, c'est que Kevin Macdonald a cherché à dépeindre Whitney Houston de façon la plus franche et sans artifices possible, notamment en jouant constamment sur la dualité Whitney/Nippy au cours du documentaire. En effet, pour le monde entier, Whitney Houston était la grande, la seule et unique Whitney, d'où l'appellation sobre mais frappante de ce documentaire - ce prénom nous évoque à tous une vision qui nous est propre de l'artiste, ainsi qu'un certain prestige. Mais pour sa famille et ses amis, elle était tout simplement la petite Nippy, adorable, femme-enfant innocente, un vrai petit clown qui savait aussi très bien cacher son immense fragilité et les désirs les plus inavouables de son c½ur tourmenté. Le réalisateur a décidé de nous montrer les deux facettes coexistantes de cette icône musicale et il le fait avec beaucoup de brio, en nous démontrant que l'un des deux visages de cette grande artiste ne supplante pas l'autre, qu'elle était une immense voix, une figure majeure du paysage musical et artistique contemporain et de la fierté afro-américaine, mais aussi une femme avec ses défauts, ses doutes étouffants, un manque de confiance en elle et sujette à un voyeurisme empoisonant, cruel, abjecte, au moment de la révélation de ses addictions qui lui ont été somme toutes fatal. Je dirais que ce que j'ai aimé avant toute chose avec Whitney, c'est le fait que Kevin Macdonald n'a aucunement cherché à glorifier, à idéaliser l'artiste, mais au contraire à la rendre plus humaine et proche de nous. Je pense que son intention en s'engageant dans ce projet ambitieux et extrêmement réussi était avant tout de comprendre la femme qu'était Whitney, de pointer du doigt les injustices criantes dont elle a été la victime, tant au niveau de ses choix professionnels que de sa vie privée mais aussi de nous rappeler que ses propres décisions ont été loin d'être judicieuses, que la vie qu'elle a menée n'était pas des plus joyeuses tous les jours et qu'il s'agit là d'une réalité qu'il ne faut pas renier. Encore une fois, tout est question de décence, de pudeur et d'honnêteté dans ce documentaire et c'est ce qui fait je pense qu'il m'a autant marquée et ébranlée. J'ai aussi eu la sensation que le réalisateur avait envie de "jouer cartes sur table" comme on dit, de ne pas tourner autour du pot et au contraire d'aller droit au but et de décortiquer tous les tabous autour de la star en long, en large et en travers, comme on enlèverait son masque ou sa seconde peau. C'est une façon de procéder que j'estime tout particulièrement et je remercie du fond du c½ur le réalisateur-documentariste de s'y être pris ainsi pour cette ½uvre ci de sa carrière, de cela je peux au moins en juger. Après, il y a encore probablement toujours des secrets, entre autres familiaux, tapis dans l'ombre de ce monument incontestable de la chanson mais vous connaissez sûrement l'adage : la vérité finit toujours par éclater. C'est une chose de laquelle je suis intimement convaincue et je trouve cela déjà fort que Kevin Macdonald ait réussi à délier certaines langues au niveau de sujets extrêmement durs et révoltants. J'appelle cela un sacré bon début sur le chemin de la véracité et de l'authenticité, à contre-courant des faux-semblants et des apparences.

Concernant l'aspect purement esthétique du documentaire, j'ai trouvé la réalisation à proprement parler impeccable. Le montage est notamment savamment maîtrisé et permet de donner au travail réalisé par Kevin Macdonald une intensité dramatique qui, loin d'être artificielle ou trop forcée, rend le propos du documentaire d'autant plus percutant et mémorable. Et bien sûr, qui dit Whitney dit bande-soundtrack du feu de Dieu : la musique est pour ainsi dire omniprésente. Elle accompagne superbement le documentaire à chaque séquence sans pour autant que cela produise un effet "juxebox" superflu servant à combler d'éventuels vides ou à dissimuler certaines longueurs. Certes, la carrière musicale de Whitney a bien évidemment une place importante dans ce documentaire mais c'est avant tout d'elle dont il s'agit, de sa véritable personnalité, de ses rêves et de ses désillusions, des multiples façons dont on peut la percevoir, proches comme fans ou individus lambda, et de comment justement se détacher de l'image pré-fabriquée que l'on peut avoir d'une célébrité, prendre du recul par rapport à l'amour inconditionnel que l'on peut porter à la dite-célébrité, afin de voir les choses avec plus de clarté, de lucidité et de réalisme. J'ai trouvé qu'avec Whitney, rien n'était laissé au hasard et que chaque petit recoin de la vie de l'artiste avait été abordé avec beaucoup de justesse et d'acuité. Vous l'aurez compris, ce documentaire m'a tout bonnement séduite et je suis ravie de lui avoir laisser sa chance, moi qui regarde bien trop peu de ce type de réalisations en temps normal. Et je peux vous assurer que cette expérience fructueuse de mon côté m'a fortement donné envie de visionner d'autres documentaires sur une pléthore de sujets divers et variés par la suite.

Pour conclure, je dirais que Whitney est un documentaire tout simplement renversant, d'une authenticité rare qui m'a résolument scotchée le derrière sur le canapé jusqu'à la dernière seconde. Il s'agit là d'une ½uvre extrêmement complète et enrichissante sur la vie et la réputation de cette grande chanteuse-interprète chère à mon c½ur et surtout à celui de ma mamoune d'amour et que c'est même sans aucun doute le travail de recherches qui nous rapproche le plus de la véritable Whitney Houston, nous délivrant en outre une véritable vision d'ensemble de toutes les épreuves et succès que cette dernière a pu traverser et vivre. Je n'oublierai pas de sitôt ce que j'ai vu et appris à son sujet et je ne peux que vous encourager à découvrir ce documentaire par vous-même, il en vaut assurément le détour ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : fiche documentaire, Whitney, Whitney Houston ♥, Kevin Macdonald, 2018, Musique ♫, Popularité, affres du succès, Années 80 ♥, records, représentation afro-américaine, exploit, légende, figure controversée, drogue, addictions, Famille ♥, drames, avec la participation de Cissy Houston, Gary Houston, Bobby Brown, Kevin Costner, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 05 août 2019 11:15

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