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FICHE LECTURE : Lady Helen - T1 : Le Club des Mauvais Jours

FICHE LECTURE : Lady Helen - T1 : Le Club des Mauvais Jours

Entre romance à la Jane Austen et fantasy noire

• TITRE VO : Lady Helen - The Dark Days Club.
• ÉCRIVAIN : Alison Goodman.
• ANNÉE : 2016 (USA ; FRANCE).
• GENRE (S) : Dark fantasy.
• THÈMES : XIXème siècle, Angleterre, époque de la Régence anglaise, drame, surnaturel, démons, société, bonnes m½urs, place de la femme, aristocratie, romance, fiction historique, chasseurs de démons...
• PAGES : 576.

Londres, Avril 1812... Lady Helen Wrexhall s'apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l'espoir de faire un beau mariage. Mais une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis, la plongeant soudain dans les ombres de la Régence. Helen fait la connaissance de Lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d'étranges pouvoirs, mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d'insouciance pour rejoindre Lord Carlston et basculer dans un monde terrifiant ?

Le premier tome fascinant d'une trilogie.

« Sous la Régence anglaise, un drame inventif et saisissant, avec du surnaturel démoniaque au tournant : génial ! »
The Bookseller

ஜ MON AVIS :

Pour commencer, on ne change pas les bonnes habitudes : je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse de m'accorder à nouveau leur confiance avec ce service de presse de qualité. Je me répète, mais c'est toujours un grand honneur pour moi que de pouvoir recevoir et chroniquer les livres de cette maison d'édition que je chéris depuis que ma passion pour la lecture est née. Et je leur suis tout particulièrement reconnaissante cette fois car je crois bien que je n'ai jamais vu un objet-livre aussi beau. A le tenir en mains, j'en avais des frissons. Une pure merveille qu'on m'avait donné l'immense chance de lire. Il me tardait donc de découvrir si le contenu était en adéquation avec l'esthétique de l'ouvrage, et j'ai ainsi dévorer littéralement mon livre en une journée. Vous avez bien lu. Cela ne m'était pas arrivé depuis... trois ans maintenant, et j'avoue que cette passion dévorante au sens littéral m'avait manqué.

Attention, je ne dis pas qu'être passionné (e) de lecture, cela signifie s'engloutir un livre par jour sans discontinuer. C'est juste que c'était une pulsion qui me prenait de temps à autre et qui me rassurait, car je n'avais pour ainsi dire jamais de "panne livresque". Je ne supporte pas ça, ça me déprime et ça m'hérisse le poil. Mais bref, passons. Vous l'aurez compris, si je me suis délectée de ce livre avec autant d'ardeur jusqu'au point final, ce n'est pas pour des prunes. Ce livre valait véritablement le coup et mon envie qui s'accroissait au fil des mois (il est sorti à l'été 2016) de le lire a été repu de la meilleure des façons. Je pense que vous allez en avoir marre à force que toutes mes lectures me fassent un effet si positif, mais moi, je ne m'en lasse franchement pas, c'est un régal de tous les instants.

Tout dans ce livre m'a conquise, à part un petit point noir (mais ce n'est qu'à titre personnel, bien sûr) et qui encore, n'entachera en rien l'effet électrisant que ce roman a eu sur moi. J'ai été tout d'abord impressionnée par l'univers reconstitué par l'écrivain, qui a fait un vrai travail d'orfèvres. Elle nous explique à la fin tout son labeur, ses recherches minutieuses sur l'époque de la Régence anglaise, qui a pris fin peu de temps après l'année durant laquelle se déroule l'intrigue (soit 1812), le respect qu'elle tenait à avoir face à la réalité historique tout en prenant des libertés afin de servir au mieux son histoire, que ce soit au niveau des lieux ou des événements stratégiques. Et je peux vous dire que j'ai été sidérée, car cela éclaire tout le contenu de ce premier tome et l'univers dans lequel il se situe. J'avais la sensation de déambuler dans les rues du Londres du dix-neuvième siècle, de vivre dans la maison de Half Moon Street, de me rendre aux réceptions dans les splendides jardins de Vauxhall, au palais royal lors de la présentation officielle d'Helen ou encore de m'aventurer dans les quartiers malfamés de Londres. Tout prenait vie sous mes yeux sidérés et ce fut un phénomène absolument merveilleux, divin.

Je dois vous le dire, j'avais été attiré par cet ouvrage de par sa couverture avec la silhouette de Helen dans sa robe jaune somme toutes assez simple, qui me rappelait une certaine Elizabeth Bennet ou une autre héroïne de Lady Jane. Et paf ! Dans la quatrième de couverture, on nous décrit la nouvelle saga littéraire d'Alison Goodman comme un subtil mélange entre de la fantasy noire et l'écriture de Lady Jane. Etant Janéite (fan des ½uvres de Jane Austen), j'avais très envie de me plonger entre les pages de ce tome liminaire. Je sais, je vous ai dis auparavant que je ne supportais pas quand on présentait une oeuvre comme l'héritière spirituelle d'une autre oeuvre internationalement connue, comme si cette dernière pouvait être remplacée tout bonnement par un soi-disant nouveau phénomène littéraire. Or, ici, je ne l'ai pas ressenti ainsi. Je le voyais plutôt comme un hommage à la voix féminine de Jane Austen, qui décrivait avec fougue et mordant de la société de son temps, une influence bienvenue. Et durant tout le roman qui, on le sent, a été écrit par une main moderne, différente, Jane Austen plane au-dessus de chaque page, et cela m'a fait franchement plaisir. Le respect que porte Alison Goodman à cette auteure, même si elle ne revendique pas s'être inspirée de Lady Jane, à sa pensée et à son époque est vraiment honorable.

Je vous disais que la silhouette de l'héroïne, Lady Helen, sur la couverture, me faisait penser à Lizzie Bennet, figure féminine phare de mon bien-aimé Orgueil et préjugés (paru en 1813 en plus, notez la proximité !) . Eh bien bingo, je ne m'y suis pas trompée ! Lady Helen Wrexhall a tout d'une héroïne de Lady Jane, en particulier celle mentionnée ci-dessus. Les deux se démarquent en effet de par la brillance et la beauté de leur âme de femmes, qui sont contraintes par cette société clairement patriarcale à devoir faire un bon mariage, être jolie et au mieux accomplie (savoir jouer du piano, danser convenablement aux bals, se nourrir de bonnes lectures) afin de faire honneur à la famille et se taire dans la joie et la bonne humeur. Or, Helen, tout comme Lizzie, ne se laisse pas faire, a une flamme intérieure en elle qui brûle, et, même si au fond, elle doit se mouler à la bienséance et aux "bonnes m½urs" de cette hiérarchie qui l'étouffe, elle n'en a pas moins la langue dans sa poche. J'ai adoré ses phrases teintées d'ironie, telle une résistance silencieuse, comme pour dire « Vous ne m'enlèverez jamais ma personnalité, ni ma liberté de penser, j'en ai décidé ainsi ! ». Elle a la tête haute, de l'astuce et du panache, tout en étant une jeune fille de dix-huit ans orpheline qui a sa fragilité, et je l'ai de suite adorée et comprise.

Malgré le fait que la société anglaise oppresse Helen à cause de sa frivolité, de ses cancans, de son mépris, de son ridicule et de ses faux semblants, celle-ci ne peut s'empêcher de la trouver rassurante. Surtout après qu'elle ait découvert les êtres démoniaques qui la menacent. J'ai trouvé que l'élément fantastique, qui constitue l'enjeu clé de l'histoire, s'imbrique vraiment bien à l'époque de l'histoire. Cela se fond naturellement dans cet environnement, cela nous paraît crédible et le défi ardu de faire fusionner le dix-neuvième siècle et du surnaturel aussi sombre est relevé pour moi. J'avais une petite appréhension que cela fasse trop grotesque, mais en réalité, ce ne fut pas du tout le cas. J'ai eu l'agréable surprise de ressentir les émotions auxquelles on peut s'attendre avec ce type d'histoire : du suspens, de la tension, de la peur, voir un intense effroi, le tout accompagné de sueurs froides, de mes yeux exorbités, de mon c½ur qui s'est arrêté de battre et de mon souffle qui s'est coupé à diverses reprises. Rien que ça, oui. Je crois bien que je suis passée par toutes les couleurs avec les péripéties de notre incroyable héroïne, toute une palette d'émotions m'a traversée. Je ne suis pas prête de l'oublier.

Helen va en effet découvrir qu'elle n'est pas comme les autres : elle est une Vigilante. Derrière cette désignation se cache une personne extrêmement rare (il n'y en a que deux centaines dans le monde, 8 en Angleterre et, of course, Helen est la seule femme du lot) dotée d'une extrême agilité et dextérité, qui est une capacité de réflexe décuplée et qui est capable de voir l'aura des personnes qui l'entourent. Les Vigilants font parti d'un groupe organisé appelé Le club des mauvais jours (et voilà à quoi il sert le titreeee ! *humour*) et ont pour mission d'éradiquer les qui ne respecte pas l'accord instauré entre les deux communautés. J'ai trouvé qu'Alison Goodman avait très bien explicité son concept, de sorte qu'on l'assimile très vite, qu'on a pas la sensation d'être perdu(e), sans pour autant avoir toutes les clés, ce qui fait qu'on meurt d'impatience de lire le second tome afin de s'immerger totalement et de se sentir appartenir à ce très sélect (pas par choix, mais bon...) et particulier Club des mauvais jours. Helen a toute une formation à suivre qu'on pourra découvrir dans le second tome, et j'ai particulièrement hâte, j'en trépigne comme une puce. Comme si c'était moi.

Globalement, j'ai adoré tous les autres personnages de l'histoire en dehors d'Helen. Notamment Lord Carlston, le paria du gratin de la société après un drame qui a noirci son personnage. Hors, mon cher William (on est intimes, lui et moi) ne se laisse pas enterrer par toutes les rumeurs colportées sur lui et y répond avec indifférence et aplomb, tout en gardant une certaine influence grâce à la personne estimée de MR BRUMMELL. Qui a réellement existé d'ailleurs, le mélange fiction/réel est total grâce entre autres à cette présence ou mention de personnes qui ont vécu en chair et en os à l'époque, même au sein des démons, et cela rend le récit d'autant plus consistant et authentique. Bref, je ferme ma parenthèse. Sa Seigneurie (Helen le nomme par le titre dû à son rang tout au long du roman) m'a charmée de par son air de défi, sa manière brute de dire les choses, sa force et la conviction qu'il a dans sa noble mission : sauver le monde des ténèbres. Il a réussi à me faire adhérer à sa cause, et j'ai été ébahie du fait qu'il soit prêt à absorber la noirceur afin de sauver le plus grand nombre, quitte à se sacrifier lui-même. C'est un homme d'honneur, qui ne manque pas de moquerie dans sa voix et d'un certain culot, mais c'est cet ensemble qui me plaît chez lui, et on ajoute à cela sa part de mystère et de son passé douloureux, dont je veux tout savoir dans le tome deux, je vous préviens. J'ai aussi adoré la complicité qui se tisse entre Helen et lui, une véritable confiance se fonde au fur et à mesure que Carlston entraîne Helen au sein de ce monde dangereux qui cohabite avec le sien et lui laisse la liberté difficile de choisir entre les deux.

Choisir entre un monde de combat permanent, hostile et où la mort la plus atroce nous frôle à chaque instant, ou un monde certes étriqué mais qui assure une vie paisible et sans soucis. Ce dilemme tiraille notre amie durant la quasi intégralité du roman et j'ai pu parfaitement la comprendre. Choisir d'embrasser sa mission de Vigilante, c'est tout d'abord laisser sa famille et ses proches derrière elle, afin de ne pas les impliquer et donc les mettre en danger. L'oncle d'Helen, Lord Pennworth, ne me manquera à coup sûr pas. C'est le seul personnage (ah non, pardon, il y en a deux, mais l'autre, je ne vais pas en parler car vous aurez le bonheur de découvrir par vous même à quel point c'est un Affreux. Je ne plaisante pas, il est reconnaissable entre mille.) pour lequel j'ai ressenti de l'antipathie. Il est l'incarnation vivante de cette société où le mâle est dominant, où le père ou le tuteur, puis le mari s'occupe de la fille puis de la femme. Ses idées arriérées et sa fermeture d'esprit m'ont fait grincé des dents, c'est le genre de pauvre petit bonhomme qui ne supporte pas que son autorité soit remise en cause, et j'ai triomphé lorsque Helen a décidé que sa patience avait des limites et qu'elle monte à son oncle qu'il ne fait pas le poids face à elle. C'était une vraie victoire.

Les membres de la famille d'Helen qui me manqueront, en espérant qu'on les reverra un tant soit peu quand même, sont son frère Andrew et sa tante Leonore. Andrew est un grand frère aimant, qui s'inquiète énormément pour sa s½ur et l'image d'elle même qu'elle peut renvoyer. Il sait au fond de lui ce que sa s½ur vaut, qu'elle est en avance sur son temps, qu'elle a du tempérament qui peut être mal vu et qu'il est fier d'elle pour cela. Cependant, il ne veut pas que les actions parfois imprudentes de sa s½ur la salissent aux yeux de cette société qui ne la mérite pas, et, tout comme la tante Leonore, il fait preuve d'une résistance interne, qu'ils arrivent à contenir mais qui est bien ancrée dans leur esprit. Ils sont faits du même tissu. La tante Leonore, sous ses apparences strictes et de haute-dame de la société qui est parfaitement intégrée, à la page, et qui fait preuve d'un grand respect pour son époux, est sous la surface une tante qui a perçu toute la valeur de sa nièce, et qui lui apporte son amour de manière silencieuse, pas besoin aux deux femmes de l'exprimer ouvertement, elles sont connectées. Leur relation m'a beaucoup touchée, ainsi que celle fraternelle entre Drew et Helen, ils sont tous les trois intimement liés au niveau familial, mais aussi de leurs idéaux. Et ça, c'est puissant.

Je me dois de consacrer un énième paragraphe au personnage du Duc de Selburn, le meilleur ami d'Andrew et le prétendant d'Helen. J'avais peur de retrouver le schéma du triangle amoureux classique et extrêmement niais, inutile et insupportable, mais Alison Goodman m'a épatée. Le Duc de Selburn correspondrait à la base au prétendant très gentil, limite trop, qui ne représente aucun danger pour le c½ur et les sentiments de l'héroïne et qui lui assure la sécurité. Dans le cas présent, le Duc de Selburn remplit l'intégral de ces critères, mais je ne choisirais pas le gars plus "bad boy", ténébreux et qui emmène l'héroïne sur des terrains plus abruptes et pentus. Ne vous détrompez pas, j'adore mon Lord Carlston chéri, je ne retire pas ce que j'ai dis, simplement, je trouve que le Duc de Selburn aurait été le bon pour Helen, qui éprouve une grande admiration et un amour sincère pour lui. Il la chérit, et se battrait pour elle, son estime et son amour au risque de se dénigrer aux yeux de la bonne société, et je n'ai ressenti aucune méfiance à son égard (j'espère ne pas me tromper !), juste un immense respect, mêlé d'affection. On sent cependant que notre jeune Lady va se détourner de lui, schéma trop habituel qui m'agace de plus en plus, le voilà mon fameux point noir. Or, Alison Goodman justifie cela pour l'intérêt de son intrigue et avec un raisonnement logique et sensé de la part d'Helen, qui veut à tout prix préserver son Duc du moindre mal, ce qui m'a fait avaler la pilule enrobée de miel.

Ce qui m'a épatée dans tout ça, c'est que nos deux amoureux, rivaux depuis belle lurette, aiment profondément Helen pour les mêmes raisons : parce-qu'elle a une vivacité d'esprit, parce-que la lumière de l'intelligence brille en elle, qu'elle ose être elle-même dans un monde qui nous juge bien trop facilement, parce-qu'elle n'est pas une simple potiche mais un petit bout de femme absolument surprenant et éclatant et qui mérite tout leur amour et leur attention. Ils voient en elle cette même flamme, cette même lumière qui les éblouit et qu'ils ont tous les deux envie d'aviver par leur amour, qu'il soit exprimé à haute voix ou par leur attitude. Avouez que face à cette détermination, les bras ne peuvent que vous en rester ballants et que votre c½ur ne peut que balancer entre les deux. Je veux dire par là que chacun mérite l'amour d'Helen et qu'il y a de quoi se torturer l'esprit. Bien joué Alison Goodman, vous m'avez eue en beauté.

Il serait temps de conclure, vous ne croyez pas ? J'aurais tant de choses à vous dire sur cette saga, qui s'annonce plus que prometteuse. Pour ma part, je suis conquise des pieds à la tête. L'attente pour le second tome sera dur, j'ai hâte de retrouver Helen, Carlston ; les amis de celui-ci, le frère et la s½ur John et Margaret, qui forment un duo indispensable à cette histoire ; les Terrènes Darby et Quinn, fidèles compagnons de nos deux héros qui sont intrinsèquement liés à leur maître par une relation très puissante, bouleversante même, et qui ont eux aussi leur rôle à jouer. J'espère voir le trio d'amies Helen/Delia/Millicent enfin réuni dans le prochain tome pour des retrouvailles emplies de tendresse et d'émotions fortes.

Je ne connaissais pas Alison Goodman ; enfin, je connaissais Eon et Eona que de nom seulement et je les lirai assurément, après avoir découvert cette écriture fine, précise, piquante, chargée de défi et de virulence. C'est une écriture qui en impose et dont je me suis délectée.

Je finirai en disant qu'on peut tout à fait mettre en parallèle ce monde terrifiant et surnaturel de démons en parallèle avec le nôtre, en plus de celui du dix-neuvième siècle, car au fond les m½urs n'ont pas changées : on se doit de plier sous le diktat de la société, sous ses normes mises en place qui nous brisent et nous font mourir à petit feu, à l'instar des démons qui se mêlent ignoblement à la société sans passer aperçus.

L'écrivain évoque en plus des images chocs, qui ne laissent pas de place à l'imagination malgré les sous-entendus, et qui nous marquent tel un fer rouge. Une atrocité perverse qui correspond malheureusement que trop bien au monde qui nous entoure, et c'était important qu'Alison Goodman nous le rappelle, même de la manière dure.

Ce que je retiens de ce premier tome en quelques mots : ne jamais abandonner notre personnalité, notre dignité, ce qui fait de nous un être singulier et qui produit sa propre lumière au profit de la "sécurité" de faire plaisir aux autres au risque que cela nous éteigne et nous fasse disparaître définitivement. Je remercie Alison Goodman pour la force de son récit, qui frappe comme un coup de poing et qui nous fascine jusqu'au bout. COUP DE FOUDRE ϟ

« Il est parfois impossible de choisir pour le mieux. Il faut simplement choisir. »
Tags : Fiche Lecture, Lady Helen, Le club des mauvais jours, Alison Goodman., Service Presse, GALLIMARD JEUNESSE, Dark Fantasy, XIXe siècle, Angleterre ♥, 2016, époque de la Régence anglaise, drame, surnaturel, démons, société, bonnes m½urs, place de la femme, aristocratie, romance, fiction historique, chasseurs de démons, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 14 avril 2017 07:33

Modifié le samedi 13 juillet 2019 09:11

FICHE LECTURE : Une fille au manteau bleu

FICHE LECTURE : Une fille au manteau bleu

Une captivante histoire de courage et d'amour à une époque tragique.

• TITRE VO : Girl in the blue coat.
• ÉCRIVAIN : Monica Hesse.
• ANNÉE : 2016 (USA, FRANCE).
• GENRE(S) : Historique.
• THÈMES : Histoire, Seconde Guerre Mondiale, Pays-Bas, Secrets, Mystère, Nazisme, Holocauste, Antisémitisme, Déportation ...
• PAGES : 352.

«La jeune fille qui a disparu est juive. Il faut que tu la retrouves avant les nazis.»

Amsterdam, 1943. Hanneke sillonne à vélo les rues de la ville afin de se procurer au marché noir des marchandises qu'on lui commande. Ses parents ignorent tout de ses activités clandestines. Un jour, l'une de ses clients lui fait une requête particulière. Il s'agit de retrouver une jeune fille qu'elle cachait chez elle et qui a disparu. Elle s'appelle Mirjam Roodvelt. Elle est juive.

Un écho vibrant au «Journal d'Anne Frank».
Monica Hesse, journaliste au «Washington Post», retrace de façon saisissante la vie, ordinaire et extraordinaire, des jeunes d'Amsterdam sous l'occupation.

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à sincèrement à m'excuser auprès des éditions Gallimard pour le retard de cette chronique, que j'aurais dû rédiger et publier il y a maintenant quatre mois... J'ai honte, je suis impardonnable, je le sais bien, mais à cause de ma réorientation scolaire vers la fac, du temps d'adaptation et d'intégration qui en a découlé, ça n'a pas été simple pour moi et c'était difficile d'avoir la tête à faire des chroniques. Me voilà désormais apaisée et je dois vous l'avouer, écrire des critiques littéraires, ça m'a véritablement manquée, comme un manque d'air ! Me voilà prête à respirer à nouveau mon air quotidien et cette première goulée d'air, ce sera le roman Une fille au manteau bleu, que j'avais tant envie de découvrir, et je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard pour cet envoi, et encore mille excuses. Vous êtes géniaux. Prêts à découvrir ma chronique de ce roman qui m'a chamboulée au plus haut point ? C'est parti pour que je vous révèle les mystères et les parts d'ombre de ma lecture...

... qui, il faut le reconnaître, ne fut pas simple à mener. Pourquoi donc ? Ma lecture fut semée d'embûches, j'ai même dû faire une pause afin de me vider la tête de tous les problèmes que j'avais il y a encore quelques mois et cela a sûrement dû me brouiller l'esprit et m'empêcher de savourer ce livre à sa juste valeur. Car oui, de la valeur, il en a, je peux vous l'assurer. Il s'agit du premier roman de son écrivain (si mes souvenirs sont bons), Monica Hesse, et je tiens à l'applaudir, elle m'a eue en beauté, je me dois de lui tirer mon chapeau. Il faut que je vous explique plus en détails ce qui s'est passé au juste.

J'ai commencé ma lecture pleine d'espoir, je sentais que ce livre allait me séduire, parce-que moi et les romans d'inspiration historiques, c'est une longue histoire d'amour qui n'est pas prête de se terminer, l'histoire me passionne et c'est un témoignage inestimable de tout ce que l'humanité a dû affronter au cours des siècles. Et la période de la Seconde Guerre mondiale, je ne vous en parle même pas, c'est sûrement l'une des pires au niveau de la cruauté envers d'autres êtres humains ... Vous allez me dire que l'on endure cela depuis toujours et encore aujourd'hui, mais ce n'est pas le sujet de ma chronique. Bref, je savais que ce livre allait remuer en moi des sentiments forts, me bouleverser, m'ouvrir une fois de plus les yeux et m'en faire prendre de la graine.

Après, en voyant sur la couverture "un écho à Anne Frank", j'ai un peu grimacé, je le dis brute de pomme. Parce-que, quand même, comparer un livre au monument qu'est le Journal d'Anne Frank juste parce-que l'histoire se passe aux Pays-Bas, ça fait un peu gros quand même. Et puis, je n'aime pas ces comparaisons qu'ont fait, avec style "le nouveau Hunger Games", "le nouveau Game of Thrones", etc., car chaque oeuvre est unique en son genre, et on n'a pas le droit je pense d'essayer catégoriquement de la "remplacer", et je trouve aussi que ça fait un peu trop marketing, d'essayer de vendre ses copies en les comparant à ce qui a déjà fait carton, afin de bien attirer un certain type de lectorat ... M'enfin bref, je ne suis pas là pour me plaindre, pour juger ou quoi que ce soit, ici, c'est liberté d'expression c'est tout !

Désormais, en ressassant toutes mes pensées sur cette lecture qui fut dure mais fructueuse et marquante, je comprends mieux cette comparaison avec Anne Frank. Non, le lieu de fond que sont les Pays-Bas n'est pas le seul point commun. Dans son histoire, Monica Hesse met en effet en scène des personnages inspirés de personnes réelles, des adolescents qui avaient le même souhait d'Anne : laisser une trace d'eux, quoiqu'il puisse arriver, afin que, des années après, l'on sache ce qui s'était produit, toutes les atrocités commises par les Nazis, qu'on en soit conscients et que l'on pense à eux, toujours dans un recoin de notre esprit, eux qui étaient impuissants, qui ont subi cette guerre et cette cruauté, cette inhumanité, et qui ont fait de leur mieux pour que subsiste quelque chose d'eux, des écrits, des photographies, quitte à risquer leurs vies si les Nazis découvraient l'existence de ces preuves de leur abomination sans nom. Ils se sont aussi battus pour sauver le plus grand nombre, pour épauler les Juifs déportés au mieux, pour leur faire sentir que, non, ils n'étaient pas seuls face à leur destin funeste, que des gens pensaient à eux, souffraient aussi pour eux, et essayaient de les faire sortir de cet enfer.

Ma lecture d'Une fille au manteau bleu m'a tout simplement empoignée le c½ur, je reconnais ma défaite. Au départ emplie de préjugés et d'inimitié à l'égard de l'héroïne, Hanneke, que je ne trouvais pas du tout digne d'Anne Frank de prime abord, mon c½ur s'est ensuite ouvert à elle, à sa souffrance, à son c½ur qui saigne, à ses défauts, à ses regrets et amertumes, mais surtout à son courage sans nom. Pas le courage d'être une héroïne parfaite, altruiste et généreuse, non : le courage de reconnaître ses erreurs, ses faiblesses, et de tout faire pour les amender. C'est sûrement un courage que l'on mésestime et qui mériterait d'être reconnu car nous sommes loin d'être parfaits, je ne vous apprends rien, et ce livre me l'a grandement rappelé (et j'en avais bien besoin par ailleurs).

Nous suivons ainsi les péripéties d'Hanneke à travers Amsterdam. Cette jeune fille, dont la guerre et la perte de son bien-aimé Bas (diminutif de Sébastien) ont assombri son c½ur, sillonne la capitale néerlandaise avec son vélo, vivant du marché noir afin de survivre et de mettre sa famille à l'abri du besoin, qui elle ne sait rien de ses actions illégales. De prime abord, vous allez me dire qu'Hanneke est une fille tout à fait bien, qui fait tout ce qu'elle peut afin de préserver sa famille, constituée de son père malade et de sa mère qui ne travaille pas et s'occupe du père. Cela, dès le départ, je l'ai respecté profondément et cela m'a rapproché d'Hanneke, cette importance primordiale de la famille. Mais cela va aussi me la faire regarder d'une manière très critique, car au tout début, elle refuse de partir à la recherche de Mirjam pour ces mêmes raisons, en plus du fait qu'elle ne veut pas avoir de problèmes avec les Nazis, alors qu'elle baigne déjà dans le marché noir jusqu'au cou. Courageuse, mais pas téméraire je me suis dis. Je me trompais totalement.

Hanneke n'est pas égoïste, enfin peut-être un peu, mais elle est humaine, comme tout un chacun, à peine entrée dans l'âge adulte, elle doit porter le poids d'un immense chagrin sur ses épaules, son c½ur est fêlé, la guerre l'a brisée, et elle se sent forcément tourmentée et perdue. Alors qu'elle part finalement sur les traces de Mirjam, dont l'enquête prend carrément des dimensions policières haletantes, Hanneke va tout faire pour retrouver un peu d'air dans ce monde oppressé et étouffant, et un semblant d'humanité, car il semblerait que les Nazis aient tout pris à ce peuple démuni : leur force, leur combativité, leur dignité et même ce qui les rend humains et solidaires les uns les autres. Hanneke, en partant dans sa quête qui rouvre des blessures du passé, des pans de souvenirs à la fois nostalgiques du bonheur d'antan et douloureux, va alors à sa manière se soulever contre ces Nazis qu'elle hait de tout son c½ur et qui sont en train de détruire sa patrie qu'elle aime et dont elle est fière à un autre degré. Cela devient une vraie guerre contre l'idéologie nazie, contre leurs crimes contre l'humanité, et la révolte morale d'Hanneke est impressionnante.

Au cours de ce chemin semé d'embûches, qui font écho au passé amoureux et heureux d'Hanneke et Bas, mais aussi à leur séparation tragique, et au lien qui unissait Hanneke à sa meilleure amie d'autrefois, Elsbeth, qui s'est brisé, ce roman qui a su s'approprié la noirceur et la gravité de la guerre avec brio, ainsi que toutes les qualités qui font un roman policier, empli de mystère, de suspens et de retournements de situations, la plume de Monica Hesse se montre aussi experte pour faire un éloge à l'amitié et à la beauté de notre humanité, aussi fragile et vulnérable soit-elle. En effet, chaque personnage de ce roman commet des erreurs envers ses proches, les blesse involontairement puis le regrette amèrement, jusqu'à ne plus pouvoir se voir soi-même dans un miroir.

Tous ces moments de fêlures, d'incertitude des personnages, de leur incapacité à se pardonner eux-même, m'ont profondément bouleversée, et cela montre d'autant plus à quel point cette guerre les dépasse, ils sont englués dedans, elle les tue à petit feu, tout autant qu'ils sont : Juifs, autres personnes opprimées (homosexuels, etc.), la jeunesse, les parents,... Malgré cette atmosphère pesante, quasi insoutenable, ils sont loin d'avoir abandonné. Le roman nous dépeint plusieurs actes de résistance à différentes échelles : du marché noir, en passant par cacher des Juifs chez soi, jusqu'à travailler dans l'ancien théâtre qui fait office de sorte de Vel' d'Hiv' pour nous afin de faire sortir des Juifs de là, de les soutenir, de leur apporter une main alliée qui vaut tout l'or du monde...

Ce roman m'a beaucoup émue également de par la solidarité entre tout type de personnage, de n'importe quelle âge ou classe sociale, qui transparaît dans chaque page : Hanneke va avoir des alliés dans sa recherche de Mirjam, des adolescents qui n'ont rien demandé mais qui se sont rassemblés afin d'aider les Juifs, de résister du mieux qu'ils pouvaient, et de garder un témoignage éternel de cette horreur mouvante et vivante qu'ils ont dû traverser sous forme d'écrits, d'enregistrements, de photographies. Des pellicules, de l'encre et du papier qui auraient pu condamner leur jeune vie à une mort certaine. Je me suis permis de juger ces personnages, de traiter Hanneke de sans c½ur et d'égoïste, Ollie de trop obtu et qui ne prend pas assez de risques, Judith d'être trop froide, la cliente riche d'Hanneke de bourgeoise superficielle ... Alors qu'en eux, ils ont tous un potentiel de héros, de Justes parmi les nations. Ils ont fait tout ce qu'ils ont pu, avec leurs faibles moyens, ils se sont montrés gentils et compatissants, malgré l'injustice dont ils ont souffert et leur tristesse et regrets dans leur c½ur. Je ne suis pas digne de tels personnages, qui m'ont donné une belle leçon d'humanité, d'amitié, d'amour et de courage. Merci à eux et merci à Monica Hesse.

A vous de découvrir désormais si Hanneke va retrouver Mirjam, quelle histoire tragique se cache derrière cette disparation incongrue, de faire la connaissance de la jeune fille qu'est Mirjam, de ses proches amis, du passé d'Hanneke qui s'entremêle à cette histoire et de la conclusion à couper le souffle que nous offre l'écrivain, dont je serais ravie de lire d'autres romans, qui seront, j'en suis convaincue, de la même qualité littéraire et humaine que celui-là. Son travail de recherche, de reconstitution est juste colossal, je ne peux que l'admirer, et pour un premier roman, Monica Hesse fait sacrément fort, elle a toute mon estime. Je suis bien contente d'avoir donné une seconde chance à ce roman, je l'aurais regretté à tout jamais autrement.

Je n'oublierai jamais cette histoire si puissante, ces merveilleux personnages qui ont su briller par leur force interne, la force de leur amour et de leur amitié, qui leur a permis de briller de mille feux, d'avancer pas à pas et de faire du bien aux opprimés. Ils méritent qu'on se souvienne d'eux à tout jamais, telles les personnes qui les ont véritablement inspirés.

Je conclurai cette chronique, qui je l'espère vous aura donné envie de lire ce roman et de vous enrichir de tout ce qu'il nous apporte en connaissances, en sentiments humains, avec deux citations d'Anne Frank (j'aurais envie de vous citer tout son Journal tant il est magnifique, mais je ne vois pas trop l'intérêt ici... ). La première : « Ne me juge pas mal, mais considère-moi plutôt comme quelqu'un qui de temps en temps a le c½ur trop lourd.». Cette citation correspond parfaitement au personnage d'Hanneke, dont le c½ur est un lourd fardeau à porter (à l'instar de tous les personnages de l'histoire à une plus large échelle, mais de mon point de vue cela concerne particulièrement Hanneke), mais qui fait malgré tout de son mieux à chaque fois, et je demande pardon à Anne de ne pas avoir suivi son précepte dès le début de ma lecture. La seconde, la voici : « Je ne veux pas, comme la plupart des gens, avoir vécu pour rien. Je veux être utile ou agréable aux gens qui vivent autour de moi et qui ne me connaissent pourtant pas, je veux continuer à vivre, même après ma mort ! ».

C'est ce que tous ces gens qui ont sauvé des Juifs, qui les ont aidé jusqu'à la fin, qui ont pris des photographies, qui ont écrit malgré la souffrance que chaque mot leur apportait, malgré la peur d'être incompris, ont fait : vivre après la mort, ne pas avoir vécu en vain. Et je leur en serai éternellement reconnaissante. COUP DE C¼UR ♥

« J'aurais à c½ur que quelqu'un comprenne que nous avons été faibles, eu peur et agi du mieux que nous le pouvions dans cette guerre. Nous étions entraînés par des événements qui nous dépassaient. Nous ne savions pas. Nous ne l'avions pas voulue, cette guerre. Nous n'y étions pour rien. »
Tags : Fiche Lecture, Une fille au manteau bleu, critique littéraire., Service Presse, Gallimard Jeunesse, Seconde guerre mondiale, Pays-Bas, Nazisme, Antisémitisme, Déportation, 2016, coup de coeur ♥, Monica Hesse, Mystère, Holocauste
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#Posté le jeudi 16 mars 2017 10:48

Modifié le jeudi 13 avril 2017 11:31

FICHE LECTURE : Le sel de nos larmes

FICHE LECTURE : Le sel de nos larmes

Hiver 1945.
Quatre adolescents.
Quatre destinées.

• TITRE VO : Salt to the sea.
• ÉCRIVAIN : Ruta Sepetys.
• ANNÉE : 2016 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Historique.
• THÈMES : Histoire, Seconde Guerre Mondiale, Liberté, Secrets, Réfugiés, Naufrage,...
• PAGES : 477.


Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre. Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte de la mer Baltique devant l'avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes... Tous partagent un même but: embarquer sur le Wilhelm Gustloff, un énorme navire promesse de liberté... Ruta Sepetys révèle la plus grande tragédie de l'histoire maritime, qui a fait six fois plus de victimes que le Titanic. Cette catastrophe méconnue lui inspire une vibrante histoire d'amour, de courage et d'amitié.

LUMINEUX, CAPTIVANT
ET BOULEVERSANT D'HUMANITÉ.

FICHE LECTURE : Le sel de nos larmes

ஜ MON AVIS :

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Gallimard de m'avoir une fois de plus accordé leur confiance pour un nouveau Service Presse. C'est à chaque fois un plaisir que de recevoir un colis de votre part et de faire un tel partenariat avec vous. Qui plus est, j'ai reçu celui-ci le jour même de mon anniversaire, je ne suis pas prête de l'oublier héhé! (PERFECT TIMING).

Ce nouveau roman de Ruta Sepetys m'avait de suite fait de l'½il. Ayant lu Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, qui m'avait tout simplement bouleversée, je savais d'ores et déjà que Le sel de nos larmes allait me plaire, connaissant le talent de l'écrivain et son acuité historique. Et mon instinct ne m'a pas trompée : ce roman est poignant, sublime, renversant.

Avec cette nouvelle fiction historique, nous plongeons en l'année 1945, qui signe la fin de la guerre, mais qui n'épargne pas civils et soldats de la souffrance, non loin de là. Nous suivons le destin de quatre jeunes gens, pour la plupart à peine sortis de l'adolescence, originaires de quatre pays qui ont été écrasés, broyés, mutilés par cette guerre abominable : la Lituanie, la Prusse orientale (qui n'existe même plus), la Pologne et l'Allemagne. On lit le point de vue de chacun de manière alternée et à l'aide de petits chapitres (des fois - souvent même - pas plus de deux pages), ce qui rend la lecture fluide, aérée (malgré l'atmosphère étouffante et angoissante de la guerre, la menace de la mort qui plane sans cesse), et ce qui nous permet de connaître les quatre personnages de manière égale.

Chacun s'est retrouvé séparé de sa famille, de tout ce qu'il connaissait, errant sur la route, sans aucune certitude d'un lendemain ou d'un futur meilleur. Ces protagonistes déracinés, perdus, abandonnés à leur sort beaucoup trop jeunes et de manière injuste, m'ont profondément touchées. Des millions de personnes se sont trouvées dans leur situation durant la guerre : à sans cesse fuir, à traverser les forêts, la glace, dans le froid, dans la faim, dans la soif, blessés, avec de maigres affaires qui constituaient tout ce qu'il leur restait, à se faire réquisitionner leurs charrettes soi-disant pour l'effort de guerre, privés de tout, vivant dans une crainte constante, fatigués de la vie même.

C'est que l'on ressent en lisant le roman : une profonde lassitude que cette réalité affreuse, limite surréaliste, ne s'arrête jamais. On ressent le froid dans les chaussures, les ampoules à force de marcher vers un mince espoir, le froid qui s'insinue dans les vêtements, jusque dans les pores de notre peau, la faim qui tenaille l'estomac, la peur, encore et toujours. C'est comme si Ruta Sepetys nous faisait vivre l'horreur de cette guerre en direct live, c'est ainsi que je l'ai ressenti, je me suis retrouvée dans le roman, littéralement. J'accompagnais notre petit groupe de fortune vers son salut - ou vers sa perte.

Au niveau des personnages, je dirais que ma petite favorite est Emilia, la jeune adolescente polonaise qui reste calme et réfléchie en tout circonstance et qui fait preuve d'un immense courage sans faille. Je l'admire énormément car, après tout ce qu'elle a enduré, la mort de sa Mama, la maltraitance, et un autre drame que je tairais (sinon je vous gâche le suspens du roman), elle a toujours vu la lumière, l'espoir de retourner dans sa Pologne.

Chaque personnage est profondément attaché à son pays et est fier d'en être une part, même si ce pays est actuellement en train de se faire piétiner par la guerre, la mort, et le sang. J'ai trouvé cela fortement beau, car il reste un sens d'humanité à chacun des personnages, malgré tout ce que leurs yeux ont vus (beaucoup trop d'immondices).

J'ai beaucoup aimé aussi Joana, l'infirmière lituanienne, qui n'a qu'un seul désir : celui d'aider les autres, de soigner les blessés, de sauver des vies dans cet immonde carnage. C'est quelqu'un de doux, de bienveillant, de déterminé et qui a aussi son petit caractère, elle ne se laisse pas faire. Mais Joana, comme tout le monde, a aussi ses remords à cause de tout ce qu'elle a subi. Personne ne méritait de vivre ce qu'ils ont vécu durant cette guerre - et pourtant, personne n'a eu le choix.

J'ai trouvé la relation Joana/Emilia très émouvant, la manière dont Joana essaye de protéger Emilia du mal m'a bouleversée, j'ai trouvé cela magnifique. Le personnage principal de Florian est très intéressant aussi : je m'imaginais un beau jeune homme aux longs cheveux bruns qui a été abusé par les hauts dirigeants allemands et leur appât du gain, alors qu'il ne cherchait qu'une chose : restaurer l'art, une merveille de ce monde. Mais bien sûr, il faut que les Nazis salissent tout, absolument tout. Florian, lui aussi, a été brisé par la guerre, endurci, et j'ai trouvé sa mission passionnante, elle nous en apprend plus sur l'Histoire, des détails que je ne connaissais pas de cette seconde Grande Guerre.

Enfin, le quatrième protagoniste, Alfred, est celui qui m'a le moins plu. Mais en même temps, je dirais que c'est le personnage le plus réaliste : un jeune homme, dévoué à Hitler et à la "race aryenne", qui a sombré dans la folie et qui, de son maigre rang de matelot, essaye de tirer de cette guerre une quelconque gloire. Combien de jeunes hommes comme lui, tout droit sortis des Jeunesses hitlériennes, se sont fait bernés ? Et au fond, Alfred a des sentiments humains lui aussi, qui le rongent de culpabilité sans qu'il le reconnaisse. Ses lettres à sa Hannelore le prouvent. Cela instaure un suspens supplémentaire et c'est captivant. Le fond, le personnage d'Alfred m'a fait grandement pitié. Il est une victime parmi tant d'autres.

Au niveau des personnages plus secondaires (j'entends par là ceux dont on n'a pas le Point de Vue, mais qui sont tout aussi importants), mes chouchous sont le Poète à la Chaussure, vieillard encore vaillant et qui vous dit l'histoire de votre vie en regardant vos souliers (impressionnant !), et Klaus, un petit garçon de 6 ans qu'il prend sous son aile (et dans son c½ur) et qui trimbale un ours en peluche à qui il manque une oreille (métaphore selon moi de l'inhumanité de la guerre, qui arrache les enfants à leur innocence - à tout jamais).

La relation Opi (grand-père)/petit-fils qui se tisse entre les deux est somptueuse : preuve que la guerre ne peut nous enlever notre dignité d'être humain capable d'aimer les autres, si on se bat pour ça. Le Poète à la Chaussure (Heinz de son vrai prénom, et non je ne parle pas du ketchup) est un personnage honorable, un homme digne, doux, bienveillant, et Klaus est un petit garçon adorable, tout simplement. Je me suis fortement attachée à eux deux.

Même Eva la Géante a un bon fond, sous sa carapace endurcie et son apparence imposante. Enfin, je n'oublie pas Ingrid, la jeune aveugle qui savait voir au-delà. Tous ces personnages m'ont émue, chamboulée, et je me sentais avec eux tous.

La première partie je dirais de la fuite dans la forêt vers le port nous introduit à un événement historique bien réel et cela m'a complètement abasourdie car je n'en avais jamais entendu parler, ni d'Ève ni d'Adam : je parle bien évidemment du naufrage du Wilhelm Gustloff, le point d'orgue de ce roman.

Il s'agit tout simplement de la plus grande catastrophe maritime de tous les temps, surpassant largement le très célèbre naufrage du Titanic, avec 9 343 personnes. De quoi faire froid dans le dos. J'étais purement choquée de n'avoir jamais entendu parler de cette histoire, et qu'elle soit aussi peu connue me fait brûler d'indignation. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut passer cela sous silence. C'est là qu'on se rend véritablement compte qu'on n'y connais pas grand chose sur les guerres.

Et c'est grâce à des ½uvres cinématographiques ou littéraires que j'ai pu avoir vent de l'opération Enigma (point central du magnifique Imitation Game avec Benedict Cumberbatch) ou encore ici du drame maritime du Wilhelm Gustloff, un bateau de prestance qui représentait pour ses passagers un échappatoire, l'ultime espoir, et qui fut finalement torpillé par les Russes.

J'ai cru que j'allais en pleurer tellement c'est tragique et je me sentais coupable de ne pas avoir été consciente pendant tout ce temps-là de la mort de tant de personnes comme vous et moi, qui ne demandaient qu'à vivre et à rejoindre leurs familles. Pourquoi leur a-t-on fait ça ? Pourquoi avoir imposé cette atrocité à tant de gens ? Pourquoi ?

C'est totalement incompréhensible et cela le restera. Tout ce qu'on peut faire, c'est écouter avec respect les témoignages courageux des survivants et ne jamais, jamais oublier. Comme l'explique Ruta Sepetys elle-même à la fin, elle essaye d'attirer notre attention sur des événements historiques bien réels grâce à ses romans, et je trouve son travail formidable. C'est à nous maintenant de faire nos recherches et de laisser l'Histoire nous parler.

Pour conclure, je dirais que Le sel de nos larmes est un roman magnifique, émouvant, réaliste, qui ne peut que nous marquer, impossible de rester indifférents. On voit tout le travail remarquable que Ruta Sepetys a fait, elle nous le décrit d'ailleurs à la fin du roman, toutes ses sources, les témoignages de survivants honorables, qui ont la force exceptionnelle de raconter, et je reste franchement sans voix face à tout ce travail de recherches, cette volonté de raconter cette histoire et de mettre la lumière dessus, pour qu'à notre tour, nous lecteurs, nous nous y intéressions.

Pour ma part, le pari de Ruta Sepetys est sans conteste réussi. Si vous souhaitez le savoir, j'ai préféré malgré tout le premier best-seller de Sepetys, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, mais Le sel de nos larmes mérite d'être lu, croyez-moi. Il me reste Big Easy de Sepetys à découvrir, rendez-vous au prochain épisode dans les années cinquante de la Nouvelle-Orléans, et j'espère vous avoir convaincus. Encore merci à Gallimard pour cette expérience inimaginable que je viens juste de vivre.
COUP DE COEUR ♥.

« Une mère, c'est une ancre dans la vie. Une mère, c'est un réconfort. Une mère, c'est un chez-soi. Une fille qui a perdu sa mère n'est plus qu'une minuscule embarcation sur une mer déchaînée. »

FICHE LECTURE : Le sel de nos larmes
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Le sel de nos larmes, Ruta Sepetys, 2016, Histoire, Seconde Guerre Mondiale, Liberté, Secrets, Réfugiés, Naufrage, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 01 août 2016 11:07

Modifié le lundi 15 juillet 2019 08:21

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »

TELENOVELA, JEUNESSE | 2016 | AVEC KAROL SEVILLA, RUGGERO PASQUARELLI, MICHAEL RONDA, VALENTINA ZENERE, CAROLINA KOPELIOFF...

/!\ CETTE CHRONIQUE PORTE SUR LA SAISON 1A (SOIT DES ÉPISODES 1 A 40) /!\

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »
Je tenais à présenter le nouveau phénomène Disney Channel Argentine après Violetta, à savoir Soy Luna. C'est grâce à ma Junie d'amour (encore et toujours elle ♥) que j'ai découvert l'existence de cette série (ou du moins que je me suis souvenue que j'en avais entendu parler). Ni une, ni deux, dès le 18 avril 2016, jour de lancement sur Disney Channel France, j'ai commencé avec ma Junjun à regarder chaque épisode de cette nouvelle série, et instantanément, les cinq épisodes par semaine me sont vite devenus indispensables ! A tel point que le week-end, j'étais en manque, je vous le jure ! Autant mon intérêt pour Violetta n'est venu qu'après-coup (j'étais loin d'aimer au tout début et je n'ai toujours pas vu tous les épisodes), autant Soy Luna m'a tout de suite happée dans son univers. Cela me fait extrêmement plaisir de vous faire découvrir cette série à laquelle je suis accro, j'espère vous donner envie de la voir! ♥

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »
Parlons dans un premier temps de l'ambiance de la série en général. Cette dernière nous entraîne dans un univers coloré, pétillant, plein d'énergie, à l'image de son héroïne, l'adorable Luna Valente. J'ai constaté que le choix de centrer la série sur la passion du roller est très original. En tout cas, je n'avais encore jamais vu cela dans une série et je dois avouer que Soy Luna vend vraiment bien son truc, je n'ai qu'une seule envie : apprendre à faire du patin un jour ! Je suis très admirative des acteurs, qui ne savaient pas patiner et qui ont dû faire un entraînement intensif de sept heures par jour, ils y ont mis tous leurs efforts et cela se voit dans la série.

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »
Au niveau esthétique, des décors je veux dire, je trouve la série vraiment parfaite : dès le premier épisode, j'ai été séduite par la beauté solaire de Cancùn (Mexique), c'est vraiment magnifique ! Malheureusement, on y reste que peu de temps. Cependant, l'arrivée à Buenos Aires ne déçoit pas : on découvre dans un premier temps la mansion de Sharon Benson, très représentative de la richesse de sa propriétaire mais aussi de la froideur de cette dernière. Ce lieu est, à mes yeux, à la fois attirant, car il est somptueux, et me donne envie d'y vivre, mais en même temps, il rappelle Ambre et Sharon, les deux personnages qui représentent une menace pour Luna, et cela rend la mansion assez inquiétante pour le coup. De plus, par rapport au Jam and Roller, LE lieu essentiel pour notre héroïne, malgré son luxe, la mansion ne lui arrive pas à la cheville. Je pense qu'on peut associer Ambre, l'antagoniste, à la mansion.

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »
Quant à Luna, the place to be pour elle, il est clair que c'est le Jam and Roller ! J'ai été immédiatement envoûtée par cet endroit, où l'on peut faire du patin, danser sur ses rollers, s'amuser, passer du bon temps avec ses amis, ou même lire et réviser comme la timide Nina. Bref, c'est un lieu tout ce qu'il y a de plus accueillant et qui nous met en confiance, c'est un endroit chaleureux et incontournable. Le troisième grand endroit qui a une place importante, c'est le Blake South College, une école très stricte dans laquelle Luna devient la petite nouvelle. Le contraste avec le Jam and Roller est évident : le Blake est un lieu très formel, où les règles ne doivent absolument pas être transgressées, et où les élèves portent tous le même uniforme, ce qui peut paraître déroutant car nos personnages ont un look très original et particulier dans la vie de tous les jours. Mais ils peuvent personnaliser leurs sacs pour le lycée et je trouve ça super chouette !


« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »

☆ Au niveau des personnages, je n'en déteste aucun. Je vous assure que c'est la pure vérité ! Pourtant, certains sont vraiment détestables, Ambre et sa marraine étant en ligne de mire. Mais chacun a su m'émouvoir de par leur histoire, ce qu'ils ont vécu, de par leurs sentiments et pensées. Commençons tout d'abord par Luna ! Cette jeune demoiselle est une boule d'amour, je la trouve trop trop mignonne et elle est sympathique comme tout ! ♥ Une chose assez ironique et surprenante que ma Junie a relevé, c'est que Luna incarne beaucoup plus le soleil que la lune (le seul point commun entre Luna et l'astre en question, c'est qu'elle est toujours dans la lune à rêver de la piste et d'autres choses). Si vous commencez à regarder la série, normalement, au bout de deux épisodes, vous allez comprendre pourquoi ! C'est d'ailleurs peut-être un point négatif que je devrais souligner tout de suite : je ne sais pas si ça n'arrive qu'à moi, mais j'ai l'impression que Soy Luna m'a rendue beaucoup trop perspicace, je sens bien à l'avance ce qui va arriver ensuite ! Du coup, cela m'énerve fortement car les personnages, eux, ne se rendent compte de rien et mettent beaucoup de temps à découvrir la vérité quand moi, je la savais déjà depuis belle lurette. Bon après, ce n'est peut-être pas un point si négatif que ça, mais bon je ne fais que décrire mon ressenti. Revenons à Luna. Je me suis très rapidement attachée à elle, un peu comme si elle était la petite s½ur que je n'avais jamais eu, elle est tellement chou et pleine de vie, d'espoir, elle a une force de volonté incroyable et elle n'abandonne jamais, elle se relève sans cesse, un vrai modèle pour les jeunes filles. De plus, je suis fan de son look très bariolé/coloré, un chouilla garçon manqué (par là, je veux dire qu'Ambre est beaucoup plus féminine, presque femme, par exemple), et ses ongles rose et jaune, à l'instar du logo de la série, j'adooooore ♥♥ C'est assez semblable aux habits que je porte au fond, à ma personnalité, et du coup je m'identifie bien à Luna, qui est emplie de gentillesse, d'enthousiasme et qui est une vraie pile électrique, infatigable, rigolote, elle redonne le sourire !

☾ Sa rivale, Ambre, Ámbar en VO (on peut remarquer qu'elle est la seule à avoir son nom "francisé" dans la VF si on peut dire. Ah non, il y a Cato aussi, qui devient Carlos en VF !), a un côté plus lunatique. Elle peut être gentille, mais sa mesquinerie et sa jalousie vont vite (très viiiite) reprendre le dessus. Ambre est une garce mais pas une garce ordinaire, ou vulgaire : à mes yeux, elle impose le respect car elle est magnifique (Valentina Zenere est juste superbe quoi, même ma maman me le dit tout le temps qu'elle est parfaite ! ♥), elle est la meilleure élève, la reine de la piste, et elle est une garce, mais avec un style indéniable. Au fond, on pourrait se dire qu'elle n'a rien à envier à Luna, mais on réalise vite qu'Ambre est en manque cruel d'affection et cela m'a fait beaucoup de peine. En effet, ses parents sont toujours absents, on ne sait même pas qui ils sont, et la seule figure adulte à laquelle Ambre peut se raccrocher, c'est sa marraine, qui ne remplit pas bien son rôle : cette dernière lui offre en effet un modèle de cruauté dénué de sentiments et on comprend mieux pourquoi Ambre agit avec tant d'hypocrisie, allant même jusqu'à harceler moralement Luna. Je pense qu'Ambre est un personnage qui a particulièrement besoin d'être aimé, et elle a su attirer ma sympathie, malgré tous ses agissements qui ne sont en aucun cas justifiables. J'espère qu'Ambre saura se détacher du mauvais exemple que lui donne sa marraine afin de révéler sa vraie nature, qui est beaucoup plus gentille que ce qu'on croit, j'en suis persuadée.

☜♥☞ Venons en à mon petit chouchou parmi tous les persos, j'ai nommé Matteo. Aaaaah Matteo, j'ai eu le coup de foudre sur lui $) Il me fait complètement craqué. Il est certes arrogant, prétentieux et sûr de lui, un vrai "Melon", pour reprendre le petit surnom que Luna lui donne, mais je m'en fiche ! Surtout, Matteo a un c½ur en or, il va sans cesse aider Luna, que ce soit au niveau du patin, de ses études au Blake, en toutes circonstances, il est un peu son sauveur attitré et j'adore la relation entre ces deux-là, leur complicité est spéciale et elle me fait fondre ♥ Je craquais déjà sur Ruggero Pasquarelli dans Violetta et cela continue de plus belle, il est un acteur/chanteur foooormidable ! Au niveau des couples, vous l'aurez compris, je suis une Lutteo fangirl à 200% (si vous ne l'aviez pas remarqué avec cet article, c'est que vous êtes aveugles LOL). Même si Simon me fait énormément de peine, il mériterait sincèrement l'amour de Luna !

☼ Parlons de lui tiens ! A l'instar de sa meilleure amie, Simon est un personnage pour qui j'ai énormément de tendresse : il a quitté son pays, tout plaqué pour rejoindre Luna et la soutenir dans chaque étape de sa nouvelle vie à Buenos Aires. Ce garçon est doux, gentil, talentueux, il est un ami fidèle et compréhensif et je veux le même eeeeuh ! Et puis Michael Ronda a une bouille à croquer ! C'est là que le triangle amoureux Matteo/Luna/Simon est cruel : les deux garçons méritent l'amour de Luna, chacun a sa manière (Et puis bon, ils sont tous les deux craquants, voilà voilà !). Moi, ma team est d'ores et déjà choisie, mais j'avoue que j'aurais aimé qu'il en soit autrement pour Simon ! Concernant les personnages secondaires, je suis une grande fan de Nico et Pedro, ces deux garçons sont géniaux, je les adore trop tout simplement ! $) Et le groupe qu'ils forment avec Simon, le Roller Band, est top !

ஜ Ensuite, je mets Gaston, le seul véritable ami de Matteo (mon pauvre chou, qui est fils de diplomate et n'a jamais eu de réelle attache nulle part), qui est très sensible à l'art, à la beauté des choses, et qui est féru de littérature, notamment de sci-fi, oh yeah ! Cela rompt avec l'image du beau gosse populaire traditionnel. D'ailleurs, Gaston n'est pas si populaire que ça quand on y réfléchit bien. Malgré qu'il soit à tomber, il est plus dans l'ombre de Matteo, le "roi de la piste".

Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ Après, il y a Nina, la nouvelle meilleure amie de Luna, qui est hyper intelligente et qui, malgré sa timidité presque maladive, va apprendre à s'exprimer grâce à son talent pour l'écriture et la photographique. Et elle joue un rôle important aussi car elle aide énormément Luna, face à Ambre notamment. Elle est une vraie amie, toujours là pour Luna, pour lui prêter main forte, elle est d'une grande bonté et d'une grande gentillesse. Vivement qu'elle apprenne à faire du patin et à s'ouvrir davantage aux autres car elle est merveilleuse comme fille ! Et j'ai plus hâte de voir sa relation avec Gaston progresser un peu, ça patauge dans la semoule là ! Il faut vraiment que le Gastina se forme, je suis ARCHI FAN ! ♥♥ $) Après Lutteo, c'est mon second couple fav'!

۞ Jim & Yam, les deux meilleures amies, sont très amusantes, j'aime beaucoup le duo qu'elles forment, leur amitié est sacrée à leurs yeux, et elles sont toutes les deux assez déjantées et gaffeuses, c'est drôle à voir. De plus, elles fourmillent d'idées, au niveau danse, vêtements, elles ont un très bon sens de la mode (à mon goût) et elles sont de très bonnes amies pour Luna je trouve, j'aimerais voir plus de moments Jim/Yam/Luna. Ce qui m'agace juste un peu ces derniers temps, c'est la relation Jim et Nico (aka Nijim), il serait vraiment temps qu'ils arrêtent d'agir comme des gamins refusant de s'écouter, c'est un peu lassant !

♬ Ramiro, qui est le personnage secondaire favori de ma Junie, si j'ai bien compris, est remonté dans mon estime. En effet, je l'aimais fort peu au début, il était tellement imbu de sa personne, sans cesse à rabaisser Jim et Yam, c'était trop saoulant ! Mais au final, on en découvre plus sur lui et sur sa peur panique de l'échec, de ne pas être à la hauteur, et je reconnais que c'est un point commun que j'ai avec lui. C'est un personnage touchant au fond, et j'aime beaucoup son style, quand il danse, quand il rappe. Et puis, Cuando Bailo, c'est THE chanson quoi !

Ҩ On en a presque fini avec le Jam & Roller, il nous reste sa propriétaire : Tamara ! Je la trouve géniale, elle est une vraie pro du patin et elle ne cesse d'encourager ses "protégés", tout en veillant à leur sécurité et à leur bien-être, à ce qu'ils ne se mettent pas en danger sur leurs patins. Elle est impeccable dans son métier et j'adore la relation qu'elle développe avec Ricardo, le père de Nina, il faut que ça continue en ce sens ! $)

◕‿◕ Tiens, le père de Nina, je dirais que c'est mon parent préféré de la série. Il passe certes souvent (TROP souvent) son temps sur les jeux vidéos mais, au fur et à mesure, il semble s'en détacher et faire preuve d'un immense amour pour sa fille, qu'il veut aider dans son épanouissement personnel et dans sa vie sociale. Et puis, il est aussi intéressé par Tamara haha ! Tant que cela lui permet de se détacher un peu de sa console... Ricardo est un père très cool, mais avant tout aimant et soucieux de rendre sa fille heureuse.

♣ La maman, Ana, me rappelle ma mère mais en encore pire ! Elle est tellement organisée, et elle planifie absolument tout c'est dingue... (Ana, pas ma mère hein !) Cependant, en dehors de cet aspect quelque peu étrange, Ana est une maman poule pour sa petite fille chérie, Nina a de la chance d'avoir de tels parents et ce serait bien qu'elle s'en rende un peu plus compte, mais elle a du mal à exprimer ses sentiments aussi...

❤ Quant aux parents adoptifs de Luna, Miguel et Monica, ce sont de vraies crèmes. Des amours, si compréhensifs, toujours à l'écoute de leur fille, prêts à l'aider dans n'importe quelle situation, lui procurant toujours de bons conseils pour avancer dans la vie, et leur c½ur déborde d'amour pour leur petite princesse. La relation entre Luna, Miguel et Monica est magnifique, très touchante. Pas étonnant qu'Ambre en soit jalouse, la pauvre...

◊ Sharon Benson est aussi froide qu'un glaçon, mais je ne la déteste pas pour autant. Je pense qu'après la perte qu'elle a subi, elle a enfoui ses sentiments et sa sensibilité tout au fond d'elle (mais vraiment tout au fond...) et que tout cela n'attend qu'à resurgir à la surface. Cependant, Madame Benson empêche cela de se produire en étant implacable, assez effrayante, autoritaire, et bien décidée à garder sa puissance et tout ce qui est en son pouvoir, à savoir ses nombreuses richesses. Malgré ses nombreux, nombreux défauts, qui peuvent la rendre hautaine et méprisable, je ne peux m'empêcher de voir une parcelle de bien en elle. Reste à savoir ce qu'elle fera quand elle découvrira qui est sa nièce...

◈ Quant à Rey, son bras droit, je l'aime bien, même s'il peut parfois se montrer dur, rêche, et manipulateur, pratiquant le chantage. Cependant, il est quelqu'un de fidèle, reconnaissant, et il n'hésite pas à remettre Ambre à sa place, ce qui me plait particulièrement car des fois elle l'a bien cherché.

Ձ Amanda est une servante qui fait honorablement son travail, et elle se prend d'affection pour Luna et sa famille, ce qui est très touchant, j'aime beaucoup ce rapprochement. En espérant qu'elle saura plus ouvrir son c½ur à son prétendant par la suite...

☺ Finissons enfin avec deux personnages vraiment pas commun : les fameux Tino et Carlos (Cato en VO). Mazette, que pourrais-je vous dire sur ces deux phénomènes, ces énergumènes ? Qu'ils sont chtarbés ? Complètement maboules ? Très souvent drôles tellement leurs bêtises et ce qu'ils disent sont stupides ? Ces deux-là détonnent, ils dépassent l'entendement, mais ils représentent mon grand kiff, ils sont si divertissants, un duo bien assorti et au final ils sont attachants tout plein (même s'ils commettent une grosse boulette...)

Et voilà mes chouchous, je vais vous laisser sur une touche musicale avec toutes les pistes du CD de la série ! Genre je l'écoute tout le temps à la maison, c'est un truc de ouf ! Même ma maman chante avec moi (je l'adooore ♥) Vous saurez quelles sont mes chansons coup de foudre, coup de c½ur et celles que j'adore mais moins, mais honnêtement il faut toutes les écouter ! J'espère que cet article vous aura donné l'envie de voir la série, c'est mon seul souhait ! Et vivement le 4 juillet (arg.)/ 8 août (fr.) pour la reprise ! (Et au final, on a dû attendre jusque septembre, suuuuper ! En revanche, pour la S2, ils ne se sont pas foutus de nous !)


« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »
♪ Alas - Karol Sevilla ★★★★(★)
♪ Valiente - Michael Ronda ★★★(★)★
♪ Eres - Michael Ronda & Karol Sevilla (la pref' de ma mums) ★★★★★
♪ Profugos - Ruggero Pasquarelli & Valentina Zenere ϟ
♪ Un destino - Roller band ♥
♪ Sobre ruedas - Girls cast ♥
♪ Corazón - Agustin Bernasconi & Carolina Kopelioff ★★★★★
♪ Mirame a mí - Valentina Zenere ♥
♪ I'd be crazy - Boys cast ★★★★★
♪ Siento - Ruggero Pasquarelli ϟ
♪ Invisibles - Roller band ♥
♪ Camino - Les Autres (groupe Ramiro, Delfi, Gaston, Jim & Yam) ★★★★★

Autres chansons qui ne sont pas sur l'album : Cuando Bailo ♪, Profugos Lutteo ♪, Alas Ruggerol ♪, A rodar mi vida ♪, Eres Lumon moment ♪, Valiente Lumon ♪

↓ Et on ira voir Soy Luna en vivo un jour, je m'en fais le serment !! (Et ce sera le 24 février 2018, kiyaaaa ! ♥♥)

« Soy libre, soy yo, soy Luna ! »
Tags : Soy Luna. ❤, Série télévisée, Disney channel ♥, Argentine ♥, Télénovela, Jeunesse, Romance ♥, Musical, Amitié ♥, Rollers ♥, Danse ♥, Juniiiie ♥♥, 2016, Saison 1 ♥, Première Partie ♥, Épisodes 1 à 40, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 09 mai 2017 10:09

Modifié le jeudi 22 juin 2017 15:13

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »

TELENOVELA, JEUNESSE | 2016 | AVEC KAROL SEVILLA, RUGGERO PASQUARELLI, MICHAEL RONDA, VALENTINA ZENERE, CAROLINA KOPELIOFF...

/!\ CETTE CHRONIQUE PORTE SUR LA SAISON 1B (SOIT DES ÉPISODES 41 A 80) /!\

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
Je continue donc ma chronique sur la super télénovela de Disney Channel Soy Luna avec la seconde partie de la saison 1. Qui s'est avérée être tout aussi géniale que la première. La Pt.1 nous offrait le bonheur et l'éclat, la magie de découvrir l'univers du patin à roulettes tout en couleurs et en lumière, et de nous attacher à des personnages nuancés, qui nous mettent du baume au c½ur et qui deviennent de véritables amis à nos yeux. Avec la Pt.2, on continue à suivre les dits personnages dans leur découverte de l'amour, du sens de l'amitié et de la solidarité, avec des retournements de situation qui ont gagné en intensité et une progression plus rapide de l'intrigue. On est lancés sur nos roulettes et on accompagne ces persos qu'on aime tant dans leur investissement de plus en plus marqué pour leurs passions que sont le roller, la musique et la danse avec les divers Opens, qui nous délivrent des chansons aussi incontournables que celles de la S1A.

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
De quoi ravir mon petit c½ur de fan si impatiente de voir cette saison 1B, qui s'est laissée désirer pour sa diffusion sur Disney Channel France. Du coup, la série a repris en même temps que j'entrais en classe prépa et je n'ai pas pu être aussi assidue au niveau des épisodes, j'en ai donc loupé quelques uns. Ce qui me déçoit un peu, mais je me rattraperai avec le DVD. La saison 1B reprend exactement là où on s'était arrêtés, à savoir le baiser explosif de Lutteo. Or, après cet événement d'une intensité rare, Luna et Matteo sont en total déni de leurs sentiments et Simon est à ramasser à la petite cuillère, en pleine tourmente concernant sa relation amicale avec Luna. Quant à Ambre, elle est toujours fidèle à elle-même.

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
Elle essaiera dans un premier temps de récupérer Matteo, étant jalouse à souhait, et cet imbécile (enfin, MON imbécile ♥) va croire stupidement à son mélodrame familial et avoir pitié d'elle. Et la blondinette manipulatrice fera bien d'autres choses pour mettre des bâtons dans les roues à notre chère Luna. Notamment en s'alliant à une antagoniste de cette S1B que je ne pouvais pas voir en peinture. Je parle bien sûr de Daniela, l'amie mexicaine de Simon qui débarque de nulle part (même Luna ne la connaissait pas quoi) et dont la "romance" avec notre adorable guitariste ne m'a pas convaincue du tout. Elle lui a menti, a été excessivement possessive et a tenté de briser le lien si merveilleux entre Luna et Simon. No comment.

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
Mariano est un autre antagoniste plus présent et qui ne va penser qu'à sa petite personne, à son profit, au détriment du Jam & Roller et de son équipe, qu'il va tout faire pour diviser. Quel sale type ! Vous l'aurez compris, Luna est loin d'être à l'abri du danger... Mais au moins, certains personnages vont évoluer dans le bon sens, Delfina par exemple. Celle-ci va comprendre qu'elle ne doit plus se laisser écraser par Ambre et je suis fière d'elle. Et le lien qu'elle commence à tisser avec Pedro est trop chou, elle le considère sincèrement comme quelqu'un d'important dans sa vie, et non plus comme un 'plouc'. L'histoire d'amour Lumon dysfonctionne dès le départ. Autant Simon brûlait (et brûle toujours) d'amour pour Luna, autant celle-ci est clairement amoureuse de Matteo. Simon lui-même va lui ouvrir les yeux et je trouve cela extrêmement beau et courageux de sa part. Une vraie preuve d'amour.

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
Après toutes ses péripéties, le final de la saison 1 est digne de ce nom et reflète la qualité de l'ensemble de la série. Mon c½ur a battu fort tout au long des épisodes, et mon rythme cardiaque n'a fait qu'augmenter avec toutes les belles surprises qu'on nous réserve à la fin : une belle victoire du Jam & Roller, pas moins de quatre couples qui se forment (kiyaaaa ! ♥), l'identité de FelicityForNow révélée, l'enquête sur le passé de Luna sur le point d'être résolue par Rey (pas trop tôt ! :p), l'amitié Luna/Simon restaurée, une superbe chanson sur un toit qui lance définitivement la carrière du Roller Band et un magnifique baiser qui joue le rôle de la cerise sur le gâteau. Je suis comblée et je ne peux que vous recommander cette série lumineuse. Le soleil finira toujours par se lever.

Comme la dernière fois, je vous laisse sur une note musicale et je retourne quant à moi à mon visionnage de la saison 2, actuellement diffusée sur Disney Channel ! La suite au prochain épisode !

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
♪ Vuelo - Soy Luna Cast ★★★★★
♪ Música en Ti - Karol Sevilla ϟ
♪ A rodar mi vida - Soy Luna Cast ★★★★★
♪ Nada ni Nadie - Ruggero Pasquarelli ϟ
♪ Chicas Así - Valentina Zenere, Malena Ratner & Katja Martinez ϟ
♪ Tengo un Corazón - Carolina Kopelioff ♥
♪ Qué Más Da - Karol Sevilla & Ruggero Pasquarelli ★★★(★)★
♪ Sin Fronteras - Karol Sevilla & Carolina Kopelioff ★★★★★
♪ Eres - Michael Ronda & Karol Sevilla (Version Radio Disney Vivo) ★★★★★
♪ Valiente - Michael Ronda &
Karol Sevilla (Version Radio Disney Vivo) ★★★(★)★
♪ Alas - Soy Luna Cast (Version Radio Disney Vivo) ★★★★(★)
♪ A rodar mi vida - Chiara Parravicini (Version acoustique) ★★★★★

Chansons non présentes sur l'album : ♪ Love Is the Name - Sofia Carson (guest star)

La chronique de ma Junie : ici ♥

« Tu es Luna, et tu brilles comme le soleil. »
Tags : Soy Luna. ❤, Disney ♥, Disney channel ♥, Disney Channel Argentine ♥, Télénovela, Saison 1 ♥, Saison 1B, épisodes 41 à 80, Amour ♥., Musique ♫, Passion, Rollers ♥, Amitié ♥, Jam & Roller ♥, Coup de foudre ♥, 2016, Musica en ti
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#Posté le jeudi 11 mai 2017 06:03

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