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FICHE LECTURE : La fille de la supérette

FICHE LECTURE : La fille de la supérette
• TITRE V.O. : Konbini Ningen.
• AUTRICE : Sayaka Murata.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Supérette - Anti-conformisme - Célibat - Asexualité - Pression sociale - Normalité - Apparences - Apprentissage - Psychologie - Relations humaines - Différence - Décalage - Donner un sens à sa vie...
• PAGES : 143.

« Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications. »

Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Elle n'envisage pas de quitter ce petit univers rassurant, au grand dam de son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille. Son existence bascule à l'arrivée d'un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire.

Éloge des anticonformistes, La fille de la supérette a connu un succès retentissant au Japon, où il a reçu le prix Akutagawa, équivalent du prix Goncourt.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre La fille de la supérette signé Sayaka Murata. Après en avoir beaucoup entendu parler sur le Booktube anglophone et francophone, j'étais extrêmement curieuse de découvrir ce roman qui semblait résolument sortir des sentiers battus et qui m'a en effet fait passer un moment de lecture aussi déroutant que riche en réflexions.

D'emblée, j'ai été attirée tel le moustique par la lumière (très jolie comparaison, vous me le concéderez) par cette histoire en partie autobiographique d'une femme célibataire, ne projetant pas d'avoir un mari ni des enfants ni même aventures d'un soir, qui se contente parfaitement de son job au sein d'une supérette sans que ses proches ne comprennent pourquoi. J'aimais beaucoup le fait que, pour une fois, on ne nous narre pas un chemin tout tracé tout ce qu'il a de plus ordinaire. Keiko, notre personnage principal, n'est effectivement pas comme tout le monde et a un fonctionnement neurologique bien différent de la normale, ça saute aux yeux dès le début du récit qui se veut extrêmement direct, sans détour, mais qui invite aussi le lecteur à se poser ses propres questions. Est-ce à Keiko de s'adapter ou à la société de faire des efforts pour l'accepter comme elle est ? Au fond, il n'y a pas de réelle réponse, d'avis bien tranché, et c'est ce qui m'a le plus déstabilisée avec cette intrigue. Me considérant moi-même comme inadaptée à ma façon, je m'attendais à y trouver un portrait de moi-même et des solutions pour rentrer dans le moule tout en restant moi-même. On est d'accord, c'est de la pure contradiction mais avouez qu'être aimé des autres tout en étant en accord avec soi, c'est l'idéal absolu que l'on cherche tous, consciemment ou non, à atteindre en tant qu'être humain. L'autrice ne nous apporte pas la clé du mystère sur un plateau d'argent mais ses choix scénaristiques sont suffisamment clairs pour que l'on puisse deviner son opinion sur la question et en tirer nos propres conclusions.

Une chose est sûre, j'ai été secouée par la lecture de ce roman certes court mais intense et vrai à bien des égards. Keiko peut sembler être de prime abord une protagoniste froide, détachée, insensible et elle et moi divergeons à plus d'un titre mais j'ai malgré tout su me retrouver en elle et surtout dans sa quête d'appartenance, de ce sentiment qu'on a enfin trouver notre place en ce bas monde et que désormais, tout est limpide et paisible. Quoiqu'il en soit, cela m'a fait grandement du bien de lire ce livre qui dénonce la sale manie que l'on a de toujours se construire et se voir par rapport aux autres et qui nous donne mille et une définitions silencieuses de la notion de réussir sa vie. Je ne regrette assurément pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous inciter à faire de même ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La fille de la supérette, éditions Gallimard, Sayaka Murata, littérature japonaise, 2016, contemporain, supérette, anti-conformisme, célibat, asexualité, pression sociale, normalité, apparences, apprentissage, psychologie, relations humaines, différence, décalage, donner un sens à sa vie, Très bonne lecture
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#Posté le vendredi 24 septembre 2021 16:55

Modifié le mardi 16 novembre 2021 04:48

FICHE LECTURE : La fille de Joyce

FICHE LECTURE : La fille de Joyce
• TITRE V.O. : The Joyce Girl.
• AUTRICE : Annabel Abbs.
• ANNÉE : 2016 (ROYAUME-UNI) ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Biographie romancée, roman historique.
• THÈMES : Destin de femme - XXème siècle - Paris - Irlande - Londres - Zurich - Amour - Attirance sexuelle - Oppression familiale - Inspiration - Création littéraire - Danse - Affirmation de soi - Besoin d'émancipation - Rêves - Espoir - Thérapie - Maladies mentales - Psychiatrie...
• PAGES : 416.

Ma chronique de Frieda : ici.

James Joyce était son père. Samuel Beckett, son grand amour. Voici son histoire.

Paris, 1928. Lucia Joyce vient de se produire sur la scène avant-gardiste du théâtre des Champs-Élysées et les journaux ne parlent plus que d'elle. Ils voient dans cette danseuse de génie, autodidacte et pionnière de la danse contemporaine, un avenir brillant... prédisant même qu'elle fera oublier qu'elle est la fille de James Joyce. C'est sans compter sur la puissance dévastatrice de cette famille, dont chaque membre va laisser doucement Lucia s'enfoncer dans la folie.

Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

Avec une grande finesse, Annabel Abbs livre l'histoire terrifiante d'une femme et d'une artiste dont le talent a été annihilé par une société corsetée et conservatrice. Elle est ainsi devenue l'une de ces « artistes sans ½uvre », comme Camille Claudel et tant d'autres femmes au début du XXe siècle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur La fille de Joyce, premier roman de la romancière anglaise Annabel Abbs. Je remercie infiniment les éditions Hervé Chopin pour ce très bel envoi !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce roman m'a fait mal, mais MAL. J'étais extrêmement curieuse à l'idée de lire ce titre basé sur une histoire vraie pour le moins singulière et incroyable mais je ne m'attendais pas à être autant indignée et folle de rage pendant ma lecture. J'ai même eu énormément de mal à finir le livre à cause de cela, c'est dire...

J'apprécie immensément le travail de recherches d'Annabel Abbs, son dévouement, sa volonté farouche de mettre en avant des femmes extraordinaires, talentueuses, ambitieuses, passionnées et pourtant injustement brimées et oubliées comme cela avait déjà été le cas avec Frieda (second roman de l'autrice mais premier traduit en France chez le même éditeur). J'ai véritablement souffert avec notre héroïne Lucia en lisant ce livre. Comme elle, je me suis sentie profondément trahie, bafouée, emprisonnée et j'ai ainsi refermé La fille de Joyce le c½ur purement et simplement brisé mais également le cerveau en ébullition. Ce roman m'a mise hors de moi mais m'a aussi rappelé à quel point il était important de me battre aujourd'hui encore pour mes droits fondamentaux de femme, pour ma liberté d'expression et de choisir ma carrière et de façon plus générale mon destin sans laisser cette société patriarcale qui est malheureusement la nôtre me mettre des barrières.

En conclusion, je vous recommande fortement ce roman. Il vous fera faire la connaissance d'une jeune femme de chair et d'os d'un autre temps hors-du-commun qui méritait infiniment mieux... ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, éditions Hervé Chopin, La fille de Joyce, Annabel Abbs, Littérature anglaise, 2016, 2021, Biographie romancée, Roman historique, Destin de femme, XXème siècle, Paris, Irlande, Londres, Zurich, Amour, Attirance sexuelle, Oppression familiale, Inspiration, Création littéraire, Danse, Affirmation de soi, Besoin d'émancipation, Rêves, Espoir, Thérapie, Maladies mentales, Psychiatrie, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 31 mai 2021 15:05

Modifié le lundi 31 mai 2021 15:18

FICHE LECTURE : Kayla Marchal - T1 : L'exil

FICHE LECTURE : Kayla Marchal - T1 : L'exil
• AUTRICE : Estelle Vagner.
• ANNÉE : 2016 (FRANCE).
• GENRE(S) : Urban fantasy, Young Adult.
• THÈMES : Morphes - Loups - Meutes - Métamorphes - Souffrance - Chagrin - Violence - Vengeance - Passé qui ne passe pas - Guerre - Discrimination - Intolérance - Enfance à la dure - Premiers émois - Attirance - Amour - Quatuor amoureux - Amitié - Préjugés - Apparences - Méfiance - Secrets - Mystère - Haine - Combat - Apprentissage - Rêves - Paranormal - Suspens - Famille - Humour...
• PAGES : 340.

Ironique destin que d'être née morphe... sans forme animale. Source de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite fille de l'alpha, est également considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n'a jamais mis un pied hors du territoire.

Alors qu'elle commence à goûter à la liberté et à s'intégrer au sein d'un autre clan, les vrais problèmes commencent. Mais déjà trahie une fois par sa meute d'origine, à qui pourrait-elle se fier ? À Ian, le loup aussi beau qu'insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jeremiah, l'irrésistible humain ?

Et ce fichu karma qui la prive de forme animale continue à se moquer d'elle, car tout le monde autour d'elle semble, porter un masque... Inaptitude du passé et problèmes du présent vont venir, main dans la main, perturber la jeune morphe, avec des liens qu'elle était loin de pouvoir soupçonner.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la trilogie Kayla Marchal signée Estelle Vagner ou l'un de mes derniers achats livresques faits plus précisément au salon du livre de Colmar. L'autrice avait su me vendre du rêve avec son intrigue résolument fantastique, savoureuse, rocambolesque, captivante et ayant pour personnage central... une vosgienne ! Cocorico départemental, avouez que cela fait du bien lorsque l'on croise des gens de chez nous dans nos lectures. S'ajoute à cela que cette dernière adore le lard, comme toute bonne montagnarde qui se respecte. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et ainsi me convaincre d'acheter ce roman. Et force est d'avouer que je l'ai goulument dévoré !

Pour faire simple, je dirais que la plus grande force de ce premier tome, c'est celle de se lire comme un rien. En effet, les pages se tournent toutes seules, sans que l'on ait à faire le moindre effort ; dès les premiers chapitres, on est directement happés et il nous devient alors impossible de lâcher le bouquin avant de l'avoir fini. Il n'y a rien à redire là-dessus : l'écriture d'Estelle Vagner est hyper efficace, addictive au possible et tous les rebondissements complètement délirants de l'intrigue s'enchaînent sans anicroche. Le seul petit bémol que je pointerais du doigt, ce sont les nombreuses répétitions qui ponctuent le récit, du style "Accroche toi Kayla" ou alors le nombre incalculable de fois où l'on nous rabâche que face à un beau mâle sculpté dans le marbre, notre héroïne se retrouve telle un poisson hors de l'eau incapable de prononcer la moindre parole cohérente. Mais en dehors de ce petit point noir au tableau, j'ai vraiment trouvé le récit rondement bien mené, avec un rythme soutenu, intense, effréné même sur la fin : très sincèrement, on ne s'ennuie pas une seconde.

Pour ce qui est des personnages, j'attends de voir quelle sera leur évolution dans les deux prochains tomes (car oui, je compte résolument les lire, c'est une certitude !) avant de véritablement vous parler de ces derniers plus en détail. Sachez juste que ce sont ici les filles/femmes qui portent la culotte ! En effet, même si Kayla a sacrément du mal (c'est là un doux euphémisme) à ne pas se laisser submerger par ses hormones face à des mâles eux aussi en rut, je l'ai trouvée extrêmement attachante et j'ai énormément apprécié sa redoutable force de caractère. Une chose est sûre, c'est qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Cependant, ma préférence niveau protagonistes pour ce premier tome va sans hésitation à Jade. Cette fille est juste... WAW ! Jade, je t'aime, voilà. Quant aux trois garçons qui constituent notre quatuor amoureux assurément peu commun... J'attends qu'ils fassent leurs preuves. Pour le moment, ils ont effectivement sérieusement peiné à me convaincre. Ils vont devoir redoubler d'efforts pour me séduire dans les tomes suivants, je les attends de pied ferme ! En particulier un certain Jérémiah qui n'a ABSOLUMENT pas réussi à me convaincre dans ce premier tome. J'escompte beaucoup mieux d'un représentant de la race humaine. Voyons, Jérémiah, démontre moi que j'ai eu tort de ne pas tout de suite tomber en pamoison à tes pieds, je crois en toi, allez !

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander de vous lancer dans la lecture de la trilogie Kayla Marchal. C'est frais et chaud bouillant à la fois (n'allez pas vous imaginer des trucs hardcore, je vous vois, bande de coquinous), c'est haletant au possible et la fin tonitruante de ce premier tome m'a assurément donné envie de croquer dans la suite à pleines dents façon louve affamée ! Il me tarde désormais d'avoir les tomes deux et trois sous les griffes ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : fiche lecture, Editions du Chat noir, Kayla Marchal, Tome 1 ♥, Trilogie, L'exil, Estelle Vagner, 2016, Littérature française, Urban fantasy, young adult, morphes, loups, meutes, métamorphes, souffrance, chagrin, violence, vengeance, passé qui ne passe pas, guerre, discrimination, intolérance, enfance à la dure, premiers émois, attirance, amour, quatuor amoureux, amitié, préjugés, apparences, méfiance, secrets, mystère, haine, combat, apprentissage, rêves, paranormal, suspens, famille, humour, Excellente lecture !
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le samedi 30 novembre 2019 09:14

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:00

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 4.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Xing, toujours en proie à la tristesse, s'est enrôlé dans la résistance anti-japonaise. Haru, de son côté, subit de plus en plus violemment la pression du nationalisme et de l'embrigadement. Et tandis que l'heure est à la guerre et au terrorisme, les retrouvailles entre ces deux-là semblent s'annoncer sous une bien sombre étoile... Leur amitié pourra-t-elle survivre à la haine ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au quatrième et dernier tome d'Un pont entre les étoiles que je me suis empressée de dévorer à la suite du troisième comme je l'avais annoncé (pour une fois-!). Et je ne vous cache pas que cet ultime opus me laisse un goût légèrement amer en bouche...

Concernant le contenu tant scénaristique que graphique de ce tome en soi, je n'épiloguerai pas plus avant car c'est tout à fait à la hauteur de ce que Kyukkyupon nous a proposé auparavant avec les trois précédents tomes : les illustrations sont comme toujours de toute beauté et je me suis diantrement amusée à scruter la moindre petite case constituant cette parution à la loupe tant Kyukkyupon possède l'art et la manière de remplir le plus petit recoin de chacune de ses planches de détails absolument somptueux et plus éclairants et percutants encore que la plus grandiloquente des explications.

Quant à l'histoire en elle-même, elle m'a fait vivre un véritable ascenseur émotionnel, me faisant passer de la joie la plus immense, de l'excitation la plus euphorisante à une tristesse sans nom au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture des divers chapitres qui composent ce manga. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome quatre m'aura retournée dans tous les sens et donné bien des fois l'envie de m'arracher les cheveux et de pleurer toutes les larmes de mon corps tant le désarroi et le chagrin profond exprimé par les personnages me mettait moi-même dans tous mes états.

Ce qui m'a d'autant plus accablée, c'est le fait que la mangaka se focalise ici tout particulièrement sur la question du nationalisme et notamment ce que l'on est prêt à faire pour défendre l'honneur de sa patrie. Nous narrant l'histoire du point de vue d'une Japonaise depuis le début, Kyukkyupon nous dresse ici à la fois un portrait très concis et complet du peuple nippon en temps de guerre, et plus particulièrement de Seconde Guerre mondiale. Comme je l'avais appris au cours d'autres lectures ou visionnages, les civils japonais considéraient la possibilité d'une défaite de leur Empire face aux Alliés (dont la Chine - Shanghai incluse - faisait indirectement partie en tant que pays pro-communiste et surtout anti-japonais) comme un échec pur et simple, presque comme une trahison envers la mère-patrie pour ne pas s'être suffisamment investi dans l'effort de guerre, que ce soit en partant directement au front ou en prenant soin de son foyer et en donnant naissance à de robustes futurs citoyens nippons pour les femmes par exemple.

Pourquoi cet aspect pédagogique de l'intrigue m'a-t-il tout spécialement affligée ? Tout simplement parce qu'il m'a permis de prendre une fois de plus conscience, comme si cela n'était pas déjà assez évident comme cela, que la guerre et surtout ses conséquences catastrophiques est un authentique fléau qui nous empêche de voir clairement et de suivre la voix de notre coeur et de notre conscience. Haru comme Xing vont chèrement l'apprendre au fil du récit. Soucieux tous les deux de rester fidèles aux êtres qui leur sont chers, la guerre et ses ravages multiples va en outre leur enseigner que l'Amour, le seul, l'unique, n'a pas de frontière et de nationnalité. Il est, un point c'est tout. Peu importe les différences socio-professionnelles, ethniques, religieuses, absolument rien ne l'arrête si on le laisse nous guider. Mais à la guerre, c'est la haine la maîtresse du jeu et à bien des moments, j'ai cru que mes protagonistes chéris avaient enfin cédé à son appel de sirène et que la lumière de l'espoir s'était définitivement éteinte pour eux.

Fort heureusement, Kyukkyupon m'a détrompée de la plus magnifique, spectaculaire des manières. Alors, qu'est-ce qui m'a in fine gênée au point que ce tome final, qui aurait dû être synonyme de l'Apothéose la plus magistrale à mes yeux, m'ait pour ainsi dire séduit moins que les autres ? Cela se résume en deux tout petits mots : sa fin. Disons simplement que la posture dans laquelle se tiennent les jeunes adultes Haru et Xing sur la couverture m'avait laissé suggérer un dénouement bien plus théâtral, romanesque, larmoyant que ce qu'il m'a été donné de lire au bout du compte. Les quatre toutes dernières pages auront été celle à l'origine de mon incompréhension et de ma frustration la plus totale. En y réfléchissant à deux fois, j'ai réalisé que la conclusion que Kyukkyupon a donné à sa saga est en réalité extrêmement ouverte, laissant l'opportunité à tout un champ des possibles de se concrétiser. Tout ou presque est imaginable avec une fin pareille ! Et c'est bien là ce qui m'a chafouinée. Avec Un pont entre les étoiles, j'escomptais une fin beaucoup plus arrêtée, nette et précise, un final ébourrifant avec feux d'artifices et papillons dans le ventre qui m'aurait pour le coup pleinement satisfaite et rassurée quant au destin de mon couple favori ensemble. Ici, pas de grandes déclarations enflammées, mais un silence et une parcimonie d'or et un soupçon éternel de mystère dans le coeur des Hommes, encore et toujours. Kyukkyupon est résolument restée fidèle à son mode opératoire jusqu'au bout et cela l'honore. De plus, la toute dernière page représentant le bonus de l'ouvrage m'a rappelé que la figure d'Haru s'inspirait de la véritable grand-mère de Kyukkyupon. Oui, je l'avais oublié tant j'avais été emportée par cette intrigue purement et simplement transcendante et à la saveur d'un rêve et d'un cauchemar mêlés. Or, il s'agit de l'existence tumultueuse d'une véritable personne de chair et d'os et non d'une époustouflante mais simple fantaisie qui doit assouvrir les désirs de son lecteur. Ce que j'entends par là, c'est que peut-être Kyukkyupon avait d'autres souhaits pour Haru et Xing tout comme moi mais ces personnages ne sont que les avatars d'êtres humains tout ce qu'il y a de plus réels qui ne lui appartiennent pas. Autrement dit, tant que l'histoire a été contée dans un souci de véracité absolue et ce jusqu'au bout du bout, c'est tout ce qui m'importe, même si, encore une fois, ce n'était pas tout à fait ce que j'attendais... Il me faut cependant m'incliner face à la vénérable grand-mère de la mangaka qui a accepté de nous parler de son bouleversant vécu. Arigato gozaimasu, obaasan.

Pour conclure, je dirais que ce tome quatre d'Un pont entre les étoiles aura su moins me convaincre que ses prédécesseurs mais la saga dans son ensemble n'en reste pas moins une lecture nécessaire, extrêmement instructive sur les relations entre Japonais et Chinois et sur bien des choses de la vie en général en outre, à faire ! Pour ma part, je la garderai dans mon coeur pour toujours et à jamais. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 4 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 21 février 2020 16:35

Modifié le dimanche 23 février 2020 16:37

FICHE LECTURE : Heartless

FICHE LECTURE : Heartless
• AUTRICE : Marissa Meyer.
• ANNÉE : 2016 (ETATS-UNIS), 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Amour impossible - Romance - Conte revisité - Royaume - Magie - Destin - Faux semblants - Illusion - Mystères - Secrets - Aristocratie - Carcans - Hiérarchie sociale - Amitié - Force de caractère - Détermination - Pâtisserie - Rêves - Espoir - Absurde - Fatalité - Folie...
• PAGES : 599.

Vous êtes vous déjà demandé qui était la Reine de C½ur avant Alice aux pays des merveilles ?

La Reine de C½ur n'a pas toujours été la terrible souveraine d'Alice au pays des merveilles. Avant d'être couronnée, elle s'appelait Catherine et rêvait de devenir la plus grande pâtissière du royaume. Mais le sort a décidé de lui jouer un vilain tour : le Roi de C½ur veut absolument l'épouser et les parents de Catherine, très ambitieux, placent de gros espoirs en cette union.

Catherine, elle, veut vivre librement et aimer celui qui fait battre son c½ur : Badin, le bouffon du Roi.

Malheureusement au pays des merveilles, où s'entrechoquent magie, folie et monstres, les contes n'ont pas tous une fin heureuse...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à ce qui a été probablement mon plus gros coup de foudre livresque en terme de one-shot pour ce qui est de l'année 2019, j'ai nommé l'envoûtant... le désarmant... l'irrésistible... Heartless !

Je préfère vous prévenir à l'avance : je risque fort de ne pas m'éterniser au sujet de cet incroyable, que dis-je cet exceptionnel, unique en son genre roman que l'on doit à la toute aussi extraordinaire autrice Marissa Meyer, tout simplement parce que je ne lui ai trouvé AUCUN défaut - à tout le moins aucun défaut susceptible d'entraver ma bonne lecture de ce récit s'entend.

Cela peut sembler très exagéré ce que je vous raconte là mais il s'agit purement et simplement de la vérité vraie - un titre aussi cher à mon c½ur méritait bien son petit pléonasme histoire de mettre proprement les points sur les i. Marissa Meyer, cette conteuse de génie, nous avait habitué a de la réécriture de contes de haute qualité avec Les chroniques lunaires ou ma saga littéraire favorite de tous les temps, mais là, on peut sans conteste affirmer qu'elle est assurément passée au niveau supérieur avec Heartless, ou cette genèse juste exquise et tout ce qu'il y a de plus entraînante, fascinante, à l'histoire d'Alice au pays des merveilles telle qu'on la connaît.

Très sincèrement, cette intrigue a absolument tout pour plaire : l'immersion au pays des merveilles à la sauce Marissa Meyer est totale et j'ai énormément apprécié le fait que la romancière ait su parfaitement respecter l'essence même du roman originel de Lewis Carroll que j'aime tant tout en y apportant sa propre touche indéniablement magique. Qui plus est, elle a selon moi réussi haut la main le pari résolument risqué de proposer une sorte de préquelle à une histoire déjà connue de tous et réinventée de mille et une façons, que ce soit en littérature, au cinéma ou encore à la télévision, en faisant preuve d'une savante originalité et sans dénaturer les écrits d'origine et encore moins les contredire ! En effet, chaque élément de Heartless, que ce soit le développement d'un personnage ou d'une scène, même mineure en apparence, a un lien direct avec la suite des événements telle que nous la connaissons. C'est comme si Marissa Meyer nous expliquait point par point l'état dans lequel se trouve le farfelu, attrayant mais tout de même définitivement dangereux pays des merveilles quand Alice y arrive avec pertes et fracas et surtout POURQUOI il en est ainsi. Tout sans exception se tient, est d'une cohérence et d'une pertinence à proprement parler ahurissante. Pour ma part, je suis restée littéralement bouche bée par la connaissance accrue que Marissa Meyer a de l'½uvre incontournable de l'illustre Lewis Carroll qu'est Alice. Il a certainement fallu abattre bien du travail de recherche et de synthèse d'informations pour parvenir à une telle exactitude dans le propos, dans le moindre détail qui donne corps et vie à ce fabuleux roman, afin de ne pas contrarier entre autres les fans de la première heure (dont je fais indubitablement partie) mais je considère que le défi est amplement relevé !

Cependant, la justesse diantrement impressionnante de Heartless ne réside pas uniquement en sa véracité proprement factuelle. Ce roman nous fait en effet naître en nous au fil du récit des émotions d'une authenticité et d'une intensité somme toute folles. Pour résumer de façon la plus efficace possible, lire Heartless, c'est comme monter dans la plus ébouriffante des montagnes russes. Je ne suis certes guère calée à ce sujet mais je peux aisément imaginer comment l'on doit se sentir à bord de ce type d'engins : le c½ur au bord des lèvres, la tête sens dessus dessous, des n½uds inextricables et des papillons virevoltants dans le ventre, l'euphorie la plus saisissante cédant la place aussi vite qu'elle est venue à une peur panique qui a sérieusement de quoi nous faire nous demander si l'on va sortir indemnes de cette galère. Avec Heartless, la réponse a au moins le mérite d'être claire d'emblée de jeu : c'est un NON catégorique. Mieux faut prévenir que guérir, telle est ma sempiternelle devise. Vous verrez, l'autrice a ce talent aussi épatant que cruel pour nous faire espérer au tout dernier moment l'impossible. Mon c½ur en saigne encore d'avoir ainsi été trompé... Jamais un ouvrage n'avait aussi bien porté son nom, c'est certain...

Pour conclure, Marissa Meyer a réalisé à mes yeux un sans faute dans la rédaction de Heartless. Ce roman est éblouissant d'intelligence, de finesse, de beauté à l'état pur tant en ce qui concerne l'aspect purement imaginaire du récit que la psychologie très complexe, travaillée, marquée des divers protagonistes inoubliables de cette intrigue. C'est simple : aujourd'hui encore, Heartless continue de me hanter et c'est bien parti pour durer ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« La morale de cette histoire, bien sûr, est que la beauté est dans l'½il de celui qui regarde. »
Tags : Fiche lecture, Heartless ♡, Marissa Meyer ♥, 2016, 2017, Littérature américaine, one-shot, Young Adult, fantasy, amour impossible, romance, conte revisité, royaume, magie, destin, faux semblants, illusion, mystères, secrets, aristocratie, carcans, hiérarchie sociale, amitié, force de caractère, détermination, pâtisserie, rêves, espoir, absurde, fatalité, folie, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 18 février 2020 17:01

Modifié le samedi 22 février 2020 10:06

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