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FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges

• AUTRICE : Sophie Audouin-Mamikonian.
• ANNÉE : 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Surnaturel, anges, au-delà, mort, meurtre, deuil, violence, lutte, noirceur, injustice, cruauté, vices, démons, Enfer, paradis, entre-deux, sexe, romance, paranormal, couleurs des sentiments, auras, amour, sexe, tentation, ennemis, combat bien/mal, manichéisme trompeur, désespoir, vengeance, malsain, harcèlement, danger, menace, désarroi, obstacles, suspense, souffrance, amitié toxique, hypocrisie, réalité parallèle, dureté de la vie,...
• PAGES : 447.

Laissez-vous porter par les ailes du désir...

Sauvagement assassiné à 23 ans, Jeremy devient un Ange... et réalise avec effroi que l'on peut mourir aussi dans l'au-delà.

Pour ne pas disparaître, en effet, tout Ange doit se nourrir des sentiments humains et même... les provoquer !

Invisible et immatériel, Jeremy décide d'enquêter sur sa mort et tombe rapidement amoureux de la ravissante Allison, une vivante de 20 ans, témoin de son meurtre. Or, l'assassin de Jeremy traque la jeune fille...

Jeremy parviendra-t-il à sauver Allison ? Sera-t-il capable de sacrifier ses sentiments et de vivre à jamais séparé d'elle ?

Le premier volet de la série événement.

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges

ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2014. /!\ Contient des spoilers /!\

J'avais plus que hâte de lire ce roman, vu que j'avais entendu dire beaucoup de bien de Sophie Audouin-Mamikonian, la très célèbre auteure de la saga fantasy Tara Duncan... dont je n'ai lu que le tome un pour l'instant, honte à moi ! (surtout que c'est juste génial) Je peux dire désormais que l'autrice écrit vraiment très bien, la lecture est fluide et rapide, on est pris dans l'histoire jusqu'au bout, et la plume de Sophie Audouin-Mamikonian déborde d'imagination. Malheureusement, pour ce qui est de ce titre, cela ne l'a pas fait pour moi. Pourtant, il promettait une histoire démentielle et absolument passionnante sur le papier... Cela aurait pu être le cas, et ça l'a été dans un certain sens, MAIS...

Déjà, parlons des personnages. Pour moi, il est indispensable que, dans un roman, je m'attache aux personnages du récit. Ou, du moins, que je les tolère. Je suis vraiment navrée de le dire mais je n'ai réussi à m'attacher véritablement à aucun des personnages. Ah si, quand même à Angela, la petite s½ur du personnage principal, Jeremy. Je l'ai trouvée adorable et très attachante. Son immense amour pour son grand frère m'a beaucoup émue et j'étais folle de rage contre l'Ange rouge qui la torturait et la faisait cauchemarder dès qu'elle n'avais pas son médicament somnifère. Pauvre Angela, elle ne méritait pas du tout d'être tourmentée ainsi. J'ai beaucoup apprécié sa mère également, Claire. Cela m'a agacée qu'elle se rende compte du fait qu'elle aurait dû et surtout pu être plus proche de son fils lorsque celui-ci est mort, mais cela est si fréquent dans la vraie vie que je comprends tout à fait que l'auteure ait voulu que ce soit comme cela... Elle m'a beaucoup chagrinée en la voyant ainsi pleurer son fils et aussi beaucoup attendrie. Elle remplit à merveille son rôle de maman, dévouée et pleine d'amour qu'elle est pour sa petite fille.

Ce qui m'a déçue au niveau des personnages (car vous êtes sûrement en train de vous dire que j'en fais tout un foin pour pas grand chose), c'est que je ne me suis pas attachée aux deux personnages principaux, autant le masculin que le féminin, Jeremy et Allison. Je les ai même méprisés parfois, c'est dire. C'est très, très rare que cela m'arrive. Certes, Jeremy m'a fait ressentir beaucoup de peine et de compassion à son égard lorsqu'il se fait décapiter, le pauvre (j'ai quand même un semblant d'humanité qui m'anime le c½ur, encore heureux !) et qu'il se retrouve Ange et perdu par toutes les choses qu'il a à apprendre de son nouveau "statut". J'ai aussi été très touchée par le fait qu'il prend son rôle de grand frère très à c½ur, même depuis l'au-delà, et qu'il est prêt à tout pour protéger sa petite s½ur de ce satané Ange rouge. Je le sens venir, vous allez vous insurger et me demander alors : « Qu'est-ce qu'il y a de négatif là-dedans ? »

Ce qu'il y a de négatif, c'est que je n'ai pas accroché à son couple avec Allison. Je ne sais pas pourquoi, j'avais beau sentir que les deux personnages avaient un bon fond, que Jeremy aimait follement Allison au point d'en mourir une seconde fois pour elle, mais je n'ai pas ressenti en moi ces émotions. Ces émotions qui peuvent me faire pleurer comme un bébé ou être folle de bonheur. Ou les deux en même temps, et alors là... je ne réponds plus de rien. Mais là, justement, rien. Nada, niente. J'ai lu leur rencontre, leur histoire, j'ai vécu tous ces immenses chamboulements en même temps qu'eux, mais malgré tout, je n'ai pas réussi à avoir réellement l'impression d'être avec eux. Cela m'a énormément frustrée ; cependant, je ne reproche absolument rien à l'auteure. J'ai été heureuse du mariage de Jeremy et d'Allison à la fin du livre, tout comme de la victoire de Jeremy face à l'archange rouge, qui est son assassin au katana (oui, la fameuse décapitation sordide qui vous retourne l'estomac à peine le livre commencé), mais je n'ai pas ressenti une immense joie comme si j'étais à leur place, ou comme si je faisais partie de leur entourage, comme si, en tant que lectrice, j'étais leur compagne de route. Et d'habitude, je ressens cela dans les livres que j'adore ou même que j'aime beaucoup. C'est une des choses qui me plaît le plus dans ma passion pour la lecture et je ne sais pas pourquoi rien ne s'est passé de poignant avec ce roman.L'histoire est pourtant emplie d'originalité, elle est prenante et nous donne envie de finir le livre pour savoir de suite la fin tant on est curieux, et je félicite Sophie Audouin-Mamikonian pour cela, mais je n'ai pas ressenti d'émotions extrêmes, ou plutôt celles que j'aurais aimé ressentir en lisant une telle quatrième, et je trouve cela fort dommage. Pour en revenir à Jérémy, je ne compte pas lui pardonner son infidélité à Allison, contrairement à celle-ci. Comment a-t-il osé faire l'amour telle une bête de sexe à l'Ange millénaire Lilith ?! Pour faire revenir Allison et Flint en plus ! Justement pour qu'Allison revienne ! J'ai trouvé cette scène de sexe répugnante et, quant j'ai appris la raison de son acte, j'ai trouvé ça pitoyable et pathétique ! Franchement, n'y avait-il pas une autre solution pour faire revenir sa bien-aimée ? Non, vraiment, je ne comprends pas un tel comportement !

Après mon avis sur Jeremy, mon avis sur sa chère et tendre, Allison. J'ai été très émue par son combat pour permettre que le vaccin contre certains types de cancer soit mis en vente par le commanditaire de son meurtre. C'est glauque et c'est la triste ironie du sort mais c'est aussi et avant tout une belle revanche ! Tout comme Jeremy, elle aussi a un très bon fond (dommage qu'ils ne mettent pas cela plus en avant par le biais de leurs décisions et de leurs actes, n'est-ce pas Jeremy ?!) mais je n'ai pas supporté qu'elle soit aussi soumise à son "soi-disant" meilleur ami Clark, que j'abhorre. Monsieur le mannequin prétentieux et imbu de lui-même sait que sa meilleure amie a promis à sa mère sur son lit de mort d'être vierge jusqu'au mariage et il profite d'elle en l'embrassant sur tout le corps alors qu'il était censé lui faire simplement un massage pour la relaxer !!! Quel être ignoble et fourbe !!! Et Allison n'est pas beaucoup mieux de se laisser faire ainsi. J'avais presque l'impression qu'ils faisaient déjà l'amour ! C'était dégoûtant, cette trahison de leurs propres principes et valeurs (du moins pour Allison, car Clark n'est qu'un hypocrite) ! Bon, j'ai l'air d'être une vraie nonne psychorigide et qui crie au blasphème en proférant de tels propos. Je dois reconnaître que je me suis un peu lâchée et que j'ai exagérer, il n'empêche que cette scène m'a mis extrêmement mal à l'aise et m'a surtout fait péter une durite. Je ne suis pas contre les scènes de sexe, contrairement à ce qu'on pourrait penser, simplement, il y a une manière de les écrire et aussi que cela ne desserve pas l'intrigue. Dans le cas présent, Allison se fait abuser par un goujat de la pire espèce, et elle n'en a même pas conscience. Ce n'est pas de sa faute à elle, j'en ai bien conscience désormais, et j'ai honte d'avoir proféré de telles paroles à son encontre. Par contre, mon avis sur Clark n'ai pas changé du tout. Ce type est une ordure, un déchet, une enflure, une mauvaise engeance. Point.

Flint et Lilith m'ont également déplu. Au départ, j'aimais bien Flint car il apprend à Jeremy ce qu'il doit savoir, il lui fait un vêtement (oui, car les anges doivent faire leurs vêtements avec de la brume et les nouveaux n'y arrivent qu'au bout de plusieurs années !) mais ensuite, il le lâche assez vite pour aller jouer au poker et se laisser aller à tous les vices. Et puis, plus tard dans l'histoire, il veut séduire Allison et arrive presque à la faire passer du mauvais côté (oui, oui, du côté obscure... Même si on n'est pas dans Star Wars là !). Vous l'aurez compris, je ne l'aime pas. Surtout qu'il se trouve être Méphistophélès, aka le diable ! Enfin, plutôt le chef des Anges rouges... Quelle surprise ! Je m'attendais à ce qu'il soit un Ange rouge mais pas à ce qu'il soit THE diable en personne (en même temps, j'ai envie de lui dire que c'est pas un cadeau...) ! Cela m'a pris de court, il faut le reconnaître ! Quant à Lilith, je ne l'ai pas aimé non plus. Vous avez vu, j'en rajoute une couche, je tiens à bien insister sur ce point : JE. NE. L'AIME. PAS. Elle aussi tente de son côté de séduire ouvertement Jeremy, tandis que Flint s'occupe d'Allison, pour qu'il devienne un de ses "petits chéris" (passage tout aussi dégoûtant que la scène de sexe, j'ai détesté également !) et elle n'a pas réussi à m'attendrir ou à m'apitoyer sur son sort lorsqu'on apprend qu'elle aime réellement Jeremy et qu'elle le sauve de l'Archange rouge via Allison. Même Einstein ne m'a pas été attachant ! J'ai trouvé cela vraiment génial de faire apparaître des savants et des célébrités mortes dans le monde des Anges et Einstein est décalé et même assez drôle parfois mais je n'ai pas su m'y attacher, malheureusement... Il a à peine relevé le niveau et, pour un personnage tel que lui, qui a véritablement marqué notre Histoire, je trouve cela vexant et décevant. Le père et le grand-père de Jeremy ne m'étaient pas très sympathiques non plus. Ils ont un bon fond et aiment profondément Jeremy mais, selon moi, le grand-père de Jeremy est assez froid et distant, obnubilé par le travail, et le père, Paul Galveaux, affreux de vouloir que sa femme meurt afin de la retrouver, très égoïste... Même si, à la rigueur, cela peut se comprendre... Enfin, le beau-père de Jeremy est très spécial. Il m'a fortement déplu de par ses mensonges et sa menace (garder leur fille en cas de divorce) envers sa femme et, en même temps, on sent qu'il l'aime et qu'il va arrêter ses trafics d'armes. Décidément, tout le monde fait ce qu'il ne faut pas faire dans ce roman ! C'est assez déroutant...

Du côté de l'histoire, j'ai trouvé ça très original, toutes ces trouvailles avec les Anges rouges et bleus, la Brume, les Archanges au sommet de la hiérarchie et l'histoire du savant et de son antidote contre certains cancers,... L'idée de la palette de couleurs auxquelles correspondent les différentes auras des sentiments humains qui irradient de notre corps était super bien pensée aussi ! Mais... Mais... Mais je relève néanmoins certains points négatifs. Déjà, au niveau des Anges rouges et bleus. J'ai eu un peu de mal à me dire que les Anges puissent être gentils "bleus" et méchants "rouges", surtout avec le diable en chef des rouges. C'est beaaaaaaaaucoup trop manichéen et simpliste. Je m'en rends compte seulement maintenant, alléluia ! Y'a de l'espoir sur Terre, je vous le dis... Puis, à l'époque de ma lecture, je l'ai finalement acceptée, cette rivalité rouge/ bleu, en comparant les Anges rouges à des sortes de diables. Je dois admettre que cette image est toute bête mais facile à retenir. Simple, efficace. Je n'aurais pas fait mieux. Mais, ce que j'ai moins accepté, c'est que les Anges bleus ne m'ont pas semblé si bons et gentils que ça ! Y'a pas un camp pour rattraper l'autre, quoi ! A part le conseil des Archanges bleus, dont fait partie Jeremy, qui a été choisi (autre grosse surprise, sérieusement ! Pourtant, j'aurais dû le sentir), et qui fait le bien à la fin lorsqu'il bat enfin les Archanges rouges pour une période de paix de trente ans (seulement ?! Ça ne pouvait pas être "pour l'éternité" ?! Pourquoooooooi ?!! Honnêtement, pourquoi 30 ans ??), en supprimant des dictatures sur Terre et en faisant commercialiser le fameux vaccin anti-cancers, les Anges bleus nouveaux et anciens m'ont paru assez semblables aux Anges rouges car, au fond, ils ne vivent que pour se nourrir de la Brume, soit des sentiments heureux des humains, alors que les rouges vivent de la Brume des sentiments négatifs. Ils s'en gavent même, et modèlent la vie des humains à leur guise pour pouvoir leur faire exprimer de tels sentiments. C'est une vraie exploitation et maltraitance ! C'est de la torture psychologique et morale même ! J'ai eu du mal à accepter le fait que les Anges ne soient pas vraiment bons, comme les vrais Anges à mes yeux, et qu'ils soient même presque pire que les humains. Cela m'a mis le moral dans les chaussettes, de quoi briser bien des espoirs dans les fondements de notre Humanité et de nos croyances, quelles qu'elles soient. La façon dont Sophie Audouin-Mamikonian a dépeint Galilée par exemple n'a pas été à mon goût du tout. Dans ce roman, il semble être le commun des mortels, assez bas d'esprit, qui adore proférer des injures et regarder les belles femmes à tout bout de champ. Certes, je ne l'ai pas connu et je ne sais pas comment il était dans la vraie vie mais, pour un savant comme lui, cette description n'est pas très flatteuse. Après, grâce à tout ce que j'ai appris depuis, je peux comprendre qu'un génie dans quelque domaine que ce soit peut être un être inhumain et/ou profondément laid dans la vraie vie et que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Il faut savoir accepter les nuances de Grey aussi. Oui, même Christian, cet homme insupportable, possessif, jaloux, et aux tendances sexuelles franchement cheloues. C'est dur la vie.

Pour conclure, je dirais que je m'attendais à beaucoup mieux pour cette lecture, qui m'a in fine assez déçue, et encore, je suis gentille. Cependant, j'ai fortement apprécié l'inventivité de l'auteure, qui me semble être quelqu'un de profondément aimant, humain et extraordinaire, et sa manière d'écrire, qui m'ont tout de même donné envie de lire la suite (c'est un miracle qui aurait dû se produire en janvier 2013 et qui n'a finalement jamais eu lieu, vu que le tome 2 n'est, à ce jour, toujours pas paru !) et de lire d'autres romans de l'auteure, comme la saga Tara Duncan, dont le premier tome est une tuerie et je vais m'empresser d'aller emprunter les autres, ou Indiana Teller, dont le tome 1 est très satisfaisant, malgré certains petits défauts. In fine, la plume et l'imagination de Sophie Audouin-Mamikonian et moi, ça matche du tonnerre ! Quel soulagement ! C'est juste que La Couleur de l'âme des anges n'était pas fait pour moi.

Nanette ♥

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges
★★(★)★★
Déçue de ce livre qui avait pourtant énormément de potentiel... Dommage...

« - Mon Dieu, mon Dieu, comme j'ai eu peur.
- Appelle-moi plutôt Jeremy, plaisanta le jeune homme. Dieu, ça fait un peu trop guindé.
- Idiot !
- Faudrait savoir! Dieu ou idiot ? »
Tags : Fiche lecture, Collection R, La Couleur de l'Âme des Anges, 2012, Littérature française, Fantastique, YA, Surnaturel, anges, au-delà, mort, meurtre, deuil, violence, lutte, noirceur, injustice, cruauté, vices, démons, Enfer, paradis, entre-deux, sexe, romance, paranormal, couleurs des sentiments, auras, amour, tentation, ennemis, combat bien/mal, manichéisme trompeur, désespoir, vengeance, malsain, harcèlement, danger, menace, désarroi, obstacles, suspense, souffrance, amitié toxique, hypocrisie, réalité parallèle, dureté de la vie, Déception
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#Posté le vendredi 17 août 2018 10:30

FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves

FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves

• TITRE VO : Dark Gifts : Gilded Cage.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2017 (USA ; FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre...
• PAGES : 428.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Dans une Angleterre gouvernée par une poignée d'aristocrates aux pouvoirs surnaturels, chacun doit donner 10 ans de sa vie en esclavage.

Abi, 18 ans, et son frère Luke, 16 ans, voient ainsi leur destin bouleversé quand leurs parents les emmènent accomplir en famille leurs jours d'esclavage.
Abi devient domestique au service de la puissante famille Jardine. Le décor est somptueux, pourtant il dissimule des luttes de pouvoir sans pitié.
Luke est exilé dans la ville industrielle de Millmoor. Loin de sa famille, dans un environnement brutal et pollué, il s'épuise à la tâche. Mais d'autres, comme lui, partagent ses idéaux de liberté.
Il découvre alors qu'il existe un pouvoir bien plus grand que la magie : la rébellion.
FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves
ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un immense merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ces deux tomes ! N'entendant que du bien de cette saga véritable page turner, je mourais d'envie de me plonger entre ses pages. Et je n'en ai pas été déçue ! Je suis si heureuse de constater que de plus en plus d'histoires dont le succès est né sur Internet (plus précisément sur Wattpad, entre autres) parviennent à nous être aussi délivrée en format papier et dans d'aussi beaux livres, à la hauteur de leur contenu. Surtout quand ces intrigues et univers sont aussi fascinants, magnétiques, élaborés, sans empêcher une certaine spontanéité dans le style d'écriture qui apporte un vrai souffle de fraîcheur, et à couper le souffle que ce que Vic James nous propose.

Ce récit mêlant savamment pouvoirs surnaturels et dystopies nous entraîne dans une réalité parallèle à la nôtre diamétralement opposée à ce que nous connaissons. Ou pas tant que ça, au bout du compte... Disons que l'année 1642 a une valeur toute particulière pour les personnages de cette histoire, et qu'elle s'est déroulée d'une façon bien différente que pour nous. Cependant, pour les lecteurs anglais qui ont tous dû étudier l'histoire de leur pays à un moment donné, au moins ses rudiments, la réalité historique de cet univers comporte bien des échos avec la leur. Au lieu des révolutions et de la guerre civile de l'impitoyable Cromwell, place à la Révolution (avec un grand R, s'il vous plaît) des Égaux : nette et sans bavure. Un régicide (du véritable roi de l'époque), une révolution sans appel, une Grande Révélation : celle de la magnificence des Égaux et de leurs pouvoirs extraordinaires, qui font d'eux des surhommes. Mais ces derniers ne pouvaient pas porter plus mal leur appellation : ils ne sont égaux qu'entre eux et encore, certains le sont plus que d'autres. Pour ce qui est du commun des mortels, ceux-ci leur doivent dévotion et... dix ans de leur vie en esclavage pour faire montre de leur gratitude pour le régicide, la Grande Révélation et tout le tsouin tsouin, pour avoir mis fin à ce monde corrompu et injuste de l'Ancien temps (lol, la bonne blague), pour l'instauration du Consulat et du Conseil aussi, où certains représentants de la caste inférieure ont "l'honneur" d'y assister en tant que simples spectateurs, avec aucun droit d'action. Soit-disant gratitude (pour quoi ?) qui date de 1642 tout de même. C'en est à vomir, vous ne trouvez pas ?

« - Ils se sont servis du Don ?
- C'est ce que je viens de dire.
Son futur mari croisa les bras et s'empourpra, exaspéré par le scepticisme de Bouda.
Elle soupira. Était-ce à ça que ressemblerait leur mariage ? Gavar devenant agressif à la moindre provocation ? "C'était bien la marmelade que tu voulais, chéri ?" Regard mauvais. "C'est ce que je viens de dire." "Est-ce que ta grand-tante vient prendre le thé aujourd'hui, mon amour ?" Sourcils froncés. "C'est ce que je viens de dire." »

En Angleterre, les dix ans d'esclavage équivalent à trimer à l'usine dans des conditions désastreuses et à être considéré, non plus comme un citoyen lambda, mais comme un OBJET appartenant à l'état. Il y a de quoi s'insurger, pas vrai ? Heureusement, l'ingénieuse et brillante Abi va réussir à épargner à sa famille l'air pollué et la dangerosité de Millmoor (quartier d'esclaves de la région de Manchester) en les inscrivant comme domestiques à la résidence des Jardine, une des familles égales les plus influentes. J'ai beaucoup aimé ce personnage au sang froid impressionnant, prêt à tout pour protéger sa famille et la maintenir unie, et qui porte un lourd fardeau sur ses épaules de toute jeune femme de dix-huit ans. Abi m'a émue comme décontenancée. Elle fait preuve d'une intelligence et d'une détermination redoutables, tout en étant aussi fragile qu'un petit oiseau par moments, et en se laissant aller à des rêveries naïves au sujet du cadet des garçons Jardine, Jenner. Je me rends compte désormais que le problème ne vient pas d'Abi, mais du monde inégalitaire et cruel dans lequel elle vit : un monde qui la force à grandir trop vite, ainsi que sa s½ur de dix ans Daisy, qui devient une vraie petite femme nourrice, un monde qui les force toutes deux à sacrifier leur jeunesse au profit de dix ans d'esclavage totalement injustifiés (comme si l'esclavage pouvait se justifier). Abi se sent constamment rabaissée, opprimée, craintive de ce que ses maîtres d'égaux pourraient lui faire, et empêchée d'aimer qui elle veut. Je ressens à présent une tristesse sincère à son égard, et je la respecte véritablement pour tout ce qu'elle a réussi à sacrifier : ses études de médecin qui lui tenaient tant à c½ur, sa vie de jeune femme, sa dignité en tant qu'être humain. Ils ne sont que des objets, remember ? Eh bien, Abi est peut-être un objet dans ce système-là, mais elle ne laissera jamais s'éteindre ses sentiments. THAT'S MY GIRL.

Il n'empêche que c'est le Jardine sujet de son affection qui va la faire se sentir libérée et femme. Oh, la douce ironie... Et par pitié, ne commencez pas à me chanter Femme libérée, je n'ai pas fait exprès, D'ACCORD ?!! Il faut dire que Jenner, en plus d'avoir le nom de famille des demi-s½urs des Kardashian comme prénom, le pauvre, est un peu (carrément, même) le vilain petit canard de cette prestigieuse famille : il n'a pas de Don (pas de pouvoirs, quoi). Le fait que des Cracmols puissent exister au sein de cet univers me perturbe beaucoup et je pense que, quand on aura le fin mot de tout ça, j'en aurai la mâchoire décrochée. Du lourd is coming. En tout cas, Jenner m'a été beaucoup plus sympathique que ses deux frérots, Silyen (prononcez "Silyung") et Gavar. Où vont-ils chercher leurs prénoms ?! Plus sérieusement, je pense que, même s'il avait été un Égal dit "normal" (la belle et douce ironie, encore), il serait resté le plus doux, gentil, généreux et enclin à la compassion des Jardine. Jenner possède une profonde empathie qu'il va tenter d'entériner une bonne partie du roman sous une passivité franchement agaçante. Mais ce petit coquinou de Jenner a aussi une certaine fougue qui lui court dans les veines. Même si, à ce niveau-là, le benjamin chéri de la fratrie, Silyen, le bat à plat de couture. Cet adolescent à la beauté glaciale et saisissante a un feu ardent qui brûle en lui, et le fait que je ne sache absolument pas quelles sont ses véritables intentions me fait très, très peur. Personne ne veut d'un ennemi comme Silyen. PERSONNE.

« Mère appela un esclave pour s'occuper de la valise de Crovan et Gavar vit qu'il s'agissait du garçon qu'il avait extrait de Millmoor. Daisy le lui avait montré du doigt un jour où ils se promenaient avec Libby. Un gamin à l'air en colère portant un sac d'outils en bandoulière. Il ne lui avait pas semblé particulièrement heureux d'être là. Encore un ingrat.
Ou du moins, c'est ce qu'il avait pensé à ce moment-là. Mais lorsqu'il était tombé sur lui par hasard, quelques semaines plus tard, on aurait dit que le garçon avait subi une sorte de transplantation de comportement. Il avait regardé Gavar non seulement comme son libérateur, mais comme s'il avait conduit lui-même la camionnette jusqu'à Kyneston puis organisé pour lui une fête de bienvenue avec des strip-teaseuses. Il lui avait présenté ses sincères remerciements et ajouté que s'il pouvait un jour faire quelque chose pour lui, il le ferait. »

Quant à Gavar... Cette grande armoire à glace bafouée dans son amour propre par son insupportable père et sa tête-à-claques, qui mériterait qu'on la lui fracasse contre un mur, de future épouse Bouda (où vont-ils chercher leurs prénoms, AGAIN ?!), a accompli le miracle de m'émouvoir. Son amour inconditionnel et si pur, si transcendant pour son adorable, petite mais puissante Libby, bout d'chou ♥ qui nous réserve beaucoup de surprises, est en tel contraste avec sa façon de penser rétrograde et tout ce qu'il a fait de mal que c'en est réellement troublant.

Malgré les précautions d'Abi, son petit frère Luke ne va pas pouvoir échapper à l'enfer industriel de Millmoor au profit de la frustration et de la torture psychologique que propose sur un plateau d'argent la résidence de Ky(Kaille)neston. Vous la sentez, ma colère qui bout ? Bref. Même si les hormones d'adolescent en émoi de Luke m'ont aussi fait lever les yeux au ciel, je l'ai néanmoins en ce tome préféré à sa s½ur, car Luke prend pleinement conscience de cette réalité insoutenable (et encore, le mot est faible) et il AGIT, il se bat pour une cause juste et pour une vie meilleure pour tous les citoyens. Il ne baisse pas les bras et, même si son humanité est souvent mise à rude épreuve, il la conserve précieusement. THAT'S MY BOY EVEN MORE.

« Il prit sa fille dans ses bras et la serra contre lui, lui couvrant le visage de baisers. Le bébé se tortilla en gloussant.
- Elle sait que son papa est fier d'elle, en tout cas. N'est-ce pas, Libby ? Papa t'aime très fort.
- Baba, acquiesça Libby en lui tapotant la joue de sa main potelée. Baba.
Et là, pensa Gavar - juste là, chez cette enfant - résidait plus de magie que Silyen ne serait jamais capable d'en manifester. »

Ce qui m'a fait encore plus accrocher à ce récit, où il m'était quasi impossible de m'arrêter tant je dévorais l'histoire par portions de cent pages et plus, c'est bien sûr l'écriture de Vic James, d'où découle cette noirceur, ces scènes coup de théâtre crèves-c½ur qui m'ont glacée le sang, ces révélations qui ont eu l'effet d'une foudre qui s'abat sur les personnages et sur nous lecteurs. Cette plume est cruelle, envoûtante, elle nous torture et nous séduit à la fois. Elle s'accorde parfaitement bien à l'atmosphère froide, sans c½ur mais aussi terriblement captivante du roman. I'M CONQUERED GUYS.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander cette saga qui porte bien son nom, Les Puissants, et qui nous fait mettre un genou à terre face à sa grandeur, à la richesse de son univers, du background historique impressionnant de ce dernier, de ses personnages, tour à tour agaçants, effrayants, effarants, stupéfiants, admirables ou à condamner. Bref, ce sont des personnages qui nous font vibrer et qui vivent à travers l'encre et le papier, et qui nous transportent totalement, pour le meilleur comme pour le pire du pire. Préparez-vous aussi à des montagnes russes de sensations et d'émotions, impossible de rester de marbre car autant vous dire que Vic James aime malmener ses personnages. Tante Euterpe de la maison Parva-Jardine en prend particulièrement cher, pourquoi tant d'acharnement sur celle qui fut autrefois une jeune femme splendide et pleine de vie ?! J'en ai encore le c½ur déchiré rien que d'y penser... Même si les Égaux n'ont pas de sens de l'honneur à l'égard des règles qu'ils ont eux-même établies, ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier, contrairement à ce que Lukounet aurait tendance à penser... MARK MY WORDS. Vous allez avoir des surprises. In the end, qui sont les vrais Puissants : les humains "normaux" ? les "monstres" Égaux ? Je vais aller vite me jeter sur le tome 2 pour tirer ça au clair...

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les Puissants ~ T1 : Esclaves
COUP DE C¼UR A L'ETAT PUR DIGNE D'UNE GRANDE RÉVÉLATION ♥

✓ - L'univers extrêmement bien construit, qui nous embarque dès les premières pages.
- Les échos historiques : le roi Charles Ier, l'industrie textile du coton de Manchester, la colère qui gronde chez les ouvriers comme au temps de l'ère Margaret Thatcher, l'évocation d'autres pays comme la France, pays des Droits de l'Homme avec la Révolution de 1789 et un régime anti-Égaux (la fin de l'Ancien Régime et de la suprématie des aristocrates), etc.
- Les personnages qui ont chacun une personnalité propre, une existence dans l'intrigue, des motivations, parfois même une face cachée...
- L'écriture de l'autrice, qui nous captive d'emblée. Et on aime qu'elle nous fasse du mal et joue avec notre patience.


✗ La façon de penser et d'agir totalement abjecte de la plupart des Égaux.

« Que pouvait-on répondre à ça ? Abi se creusa la cervelle, en vain. Elle n'y connaissait rien en relations humaines, bon sang ! Elle s'y connaissait en livres. Entre les deux, il y avait un monde.-»
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Les Puissants, Tome 1 ♥, Esclaves, Vic James, Fantasy, YA, magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 06 juillet 2018 03:15

Modifié le lundi 15 juillet 2019 10:44

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges
• TITRE VO : Renegades.
• AUTRICE : Marissa Meyer.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, YA.
• THÈMES : Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, sentiments naissants, suspense, meurtres, guerre...
• PAGES : 603.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Audacieux. Courageux. Impartial.
Serez-vous capable de devenir un héros ?

Il y a plus de dix ans, les Renégats, un groupe d'hommes et de femmes détenteurs de pouvoirs surhumains, ont vaincu les super-vilains.
Ils font désormais régner la paix et la justice. Cependant les super-vilains n'ont pas disparu... Parmi eux, Nova, qui continue à lutter contre les Renégats, responsables de la mort de sa famille.
Prête à tout, elle infiltre leur repaire. Mais lorsqu'elle se lie d'amitié avec le fils adoptif des deux principaux Renégats, ses certitudes vacillent...

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

ஜ MON AVIS : Do you have what it takes ?

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Pocket Jeunesse pour le merveilleux concours Marissa Meyer qu'ils ont organisé. Cela fut une belle consolation, vu que je n'avais pas pu me rendre à Livre Paris pour rencontrer l'une de mes auteurs chouchoutes, alias Queen Marissa. Donc un énorme merci à PKJ, j'ai été comblée par ce lot incroyable qu'est ce fantastique roman et les superbes goodies à son effigie et à celui de la saga d'ores et déjà mythique des Chroniques Lunaires. Juste merci, merci, merci !

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

J'avais tellement hâte de me jeter sur ce nouveau bébé signé Marissa Meyer. Déjà parce que tous les livres de cette dernière sont des valeurs sûres. Ensuit parce que ce premier tome d'une duologie (tiens, ça, c'est déjà un bon point), in the end trilogie à ce qu'on m'a soufflé dans l'oreillette (c'est bien aussi les trilogies, on fait durer le plaisir, miam), inédite n'est pas issue de la lignée ô combien extraordinaire des réécritures de contes à laquelle notre virtuose Marissa nous a habitués. J'étais impatiente de découvrir si ce roman à la pure sauce sci-fi allait être à la hauteur de l'excellence de Marissa. A quoi cela servait-il de douter ne serait-ce qu'une seule seconde, je vous le demande. La main de maître a pondu une autre pépite. J'ai été SUB-JU-GUÉE par cet univers ultra-futuriste qui a pu naître grâce au soulèvement des Prodiges, des citoyens dotés de super-pouvoirs (j'ai l'impression de parler des Super Nanas là, lol - mais ils sont tout aussi stylés alors...) face à l'injustice des institutions corrompues. Il en a également résulté la scission des dits Prodiges en deux clans bien opposés, qui veulent la même chose mais en ne l'obtenant pas de la même manière.

Mon magnifique exemplaire dédicacé (laissez moi fangirler un peu s'il vous plaît *kiyaaaah* Voilà, c'est bon...) était accompagné de deux badges représentant chacune des teams. Autant vous dire que j'arbore fièrement celui des Renégats ! Certes, leur système de protection de la population a bien des failles, mais ils font véritablement de leur mieux dans une situation qui est bien galère. Et puis eux, au moins, ont un code d'honneur. Entre équipiers, ils ne se font pas des coups de p**** (Ça, c'est dit !) Enfin, on ne compte pas l'équipe de débiles de Freezer ou je ne sais plus quoi. Des brutes épaisses à la méchanceté gratuite et à l'égo surdimensionné, je ne sais pas ce que ça fait chez la crème de la crème que sont les Renégats. Je les renie, sans vergogne. Nah.

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges
Honnêtement, les Renégats ont tout mon respect et ils méritent la vénération qu'on leur octroie, même si cela peut sembler un peu exagéré. L'être humain est connu pour sa décadence, que voulez-vous... Comme je vous le disais, au sein de mes Renégats d'amour, certains de leurs éléments donnent envie de les gifler pour leur stupidité crasse. Heureusement, ils vont bien se faire remettre à leur place, et par ce que j'appelle la classe infinie. Mais ne définissons pas une élite de super-héros badass et carrément déments à partir de quelques mauvaises herbes, car le gang des Prodiges en compte de jolies pépites pour compenser ce manque de désherbant (POH.POH.POH !)

« Sans peur, il n'y a pas de courage. »

A commencer par Adrian, fils adoptif de deux des plus grands renégats de l'Histoire, le Capitaine Chromium et le Gardien de la Peur. Ouais, un couple GAY chez les super-héros, c'est canon ! ♥ Déjà, le pouvoir d'Adrian est juste de la mort qui tue : tout ce qu'il dessine prend vie et marche (pas avec des pattes hein). De quoi se dessiner des armes et des pouvoirs du feu de Dieu tranquille pépère. Son talent va être lié à son grand secret, j'en dis pas plus... Mais surtout, Adrian, c'est un type bourré de charisme, au c½ur d'or, et qui a la véritable âme d'un héros ! Il me fait craquer comme c'est pas permis, je veux un coéquipier comme lui ♥ Avec un Oscar/Smokescreen et une Ruby/Tueuse rouge en accompagnement, please ! Ce trio est juste tellement fun, drôle, dynamique et attachant. La voilà, ma dream team, ma vraie team !

Le seul petit défaut que je pourrais trouver à Adrianounet, c'est qu'il est pas très perspicace concernant son crush... Je sais, je sais, l'amour rend aveugle. Mais quand même pas à ce point. D'ailleurs, il est loin d'être le seul à n'y voir que du feu. Autant Nova est une combattante hors-pair, redoublant d'efforts et de toujours plus d'ingéniosité, comme j'en ai peu vues, la fille est sincèrement juste WAW (on comprend aisément qu'Adrian-chou en soit complètement gaga). Mais alors, niveau agent double/infiltré, elle craint. Il y a un moment où elle se retrouve face à un détenu des Renégats qui est un de ses collègues anarchistes, qui a été incarcéré avant l'infiltration de Nova au sein du repaire renégat donc il n'est pas du tout au courant du plan le mec, et j'en ai éclaté de rire tellement Nova était grillée au niveau de sa couverture à ce moment-là. Et puis franchement, Nova chérie, tu es une petite novice (diantrement impressionnante, je te le concède) et tu poses déjà beaucoup trop de questions. Ton indiscrétion flagrante aurait dû te perdre dès le départ, et pourtant non. C'est sûrement le seul point négatif que j'ai à soulever concernant ce roman.

Cependant, même si elle fait une bien piètre espionne (apparemment, faut croire que non, vu qu'elle est toujours chez les Renégats), Nova n'en reste pas moins un personnage intéressant. Si son opinion envers les Renégats est assez peu amène au début du récit, le fait de se retrouver dans leurs chaussures une fois au sein de leur Q.G. va lui permettre de se rendre compte de leurs responsabilités, de voir les choses sous un autre angle. Nova a la lucidité d'esprit et l'intelligence de se remettre en question, sans pour autant approuver tout ce que les Renégats font. Par exemple, fragiliser les citoyens lambda en les rendant dépendants des héros et en les empêchant d'accomplir des actes héroïques du quotidien, d'aider la société à leur échelle. Bref, cette fille en a à revendre quand il s'agit d'améliorer la vie en communauté et rendre cela mieux pour tout le monde, avec chacun faisant des efforts et un geste considérable pour contribuer au bien être de la ville. Au fond, je pense que Nova a subi un bourrage de crâne de la part des Anarchistes depuis l'enfance et qu'elle reste avec eux plus sous l'effet de la menace d'un être en particulier qu'autre chose... Mais chuuuut ! En tout cas, j'ai adoré les liens que Nova tisse avec d'autres Renégats, que ce soit avec Adrian, qui la rend toute chose mais jamais elle n'avouera, non, non (c'est beaucoup trop meeeugnon), Oscar et Ruby, qui sont comme les meilleurs amis qu'elle n'a jamais eus (ça non plus, elle ne l'avouera pas, même sous la torture) ; ou encore avec Max, le petit frère adoptif phénoménal d'Adrian. Alors, ce gamin a un pouvoir colossal. Je pense que tout l'enjeu du second tome (qui ne sera pas le dernier comme je le pensais lorsque j'écrivais cette chronique, donc) reposera sur lui, et ça va grave envoyer du pâté, croyez en mon intuition. En même temps, ce gamin beaucoup trop choupinours me fait tellement de peine. Disons que, dans ce monde-là, certains parents n'acceptent pas la singularité exceptionnelle de leur progéniture, qu'ils voient comme étant monstrueuse. Je vous laisse imaginer comment ces véritables monstres s'en débarrassent. Ça me donne envie de vomir rien que d'y penser... Bref, c½ur sur Max ! P'tit bichoooon ! ♥

Au fond, Nova aussi a vécu une enfance traumatisante, d'une noirceur et d'une violence qu'aucun enfant ne devrait affronter. Forcément, elle s'est raccrochée comme à une bouée de sauvetage à la seule famille que la vie lui offrait alors : les Anarchistes. Si Honey m'a bien fait rire avec son attitude drama queen/queen Bee et si Winston m'a attendrie, quand bien même il soit une version creepy et dark du Chapelier Fou croisé avec un clown et Stromboli, Cyanide (je ne sais même plus si cela est son véritable nom de méchant) m'a fait ressentir pour lui une indifférence méprisante, tandis que Phobie a une aura de mystère sacrément flippante pour le coup et qu'Irene Thompson/Detonator est une psychopathe antipathique. Quelle team de choc : pas du tout fiables et aux stratagèmes complètement barges et foireux. Nova va l'apprendre à ses dépens...

« - Il est quoi, deux fois plus grand que toi ? fit observer Oscar. Et il doit peser trois fois plus lourd.
- Il n'est pas si impressionnant que ça, protesta Nova.
Oscar haussa les épaules.
- Oh moi je dis ça...Tu sais, je me demande si tu as bien choisi ton pseudo. " Insomnie", ça sonne trop neutre. Je vote pour le remplacer par "Velociraptor".
Ruby rit.
- Relativement petite, mais étonnamment féroce ?
- Exactement. Tout le monde est pour ? »

Quant à la fin de ce premier tome, autant vous dire que ce dénouement ne m'était jamais venu à l'esprit. I'M SHOOK GUYS, j'en suis tombée tout droit sur mes petites fesses. Quel cliffhanger de malade, c'est d'une cruauté absolue. Je suis censée attendre le tome deux comment moi ?!!!!

Nanette ♥

« La possibilité du mal était partout, et qu'un plus grand nombre de citoyens choisisse le bien, l'héroïsme était la seule manière de le combattre.
Pas la paresse. Pas l'apathie. Pas l'indifférence. »

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

COUP DE FOUDRE DE LA FORCE DE CELUI DE THUNDERHEAD ϟ
Même Tsunami ne saurait éteindre mon amour ardent pour ce roman.

✓ - Pari réussi pour Marissa Meyer de nous immerger dans un univers entièrement de sci-fi. L'UNIVERS, BORDEL. Je suis fan ♥ I want to be a Renegade so badly !!
- Marissa Meyer, les gens. Ai-je besoin de me justifier ?


✗Nova, ma fifille, tu ne vaux pas un sou en tant qu'espionne. Je ne sais pas comment ils font pour ne pas te griller. Quoique... Si cela se produisait, il n'y aurait pas d'intrigue, suis-je bête !

« - Je dénombre aussi dix caméras de sécurité, deux extincteurs et cinq distributeurs, continua Nova, dont l'un ne propose que des sucreries, ce qui m'amène à m'interroger sur votre rapport à la diététique.
- Un point pour elle ! rugit Oscar. Attends d'avoir vu la cafétéria. On a un bar entier de macaronis au fromage !
Danna sourit. »
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, le gang des prodiges, Marissa Meyer ♥, 2018, Science-fiction, dystopie, YA, Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, sentiments naissants, suspense, meurtres, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 30 avril 2018 11:36

Modifié le mercredi 01 avril 2020 05:43

FICHE LECTURE : La Faucheuse

FICHE LECTURE : La Faucheuse

• TITRE VO : Scythe.
• AUTEUR : Neal Shusterman.
• ANNÉE : 2016 (USA) ; 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, YA.
• THÈMES : Mort, confrérie, univers futuriste, intelligence artificielle, angoisse, sang, massacres, tueurs, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, grandir, s'endurcir, entraînement, sens de la vie, régénération, ressusciter, immortalité, morale, conscience, compassion, réflexion, questionnement de l'humanité, remise en question...
• PAGES : 493.

LES COMMANDEMENTS DU FAUCHEUR

Tu tueras.

Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.

Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.

Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté.

Best-seller aux États-Unis, ce premier tome de la trilogie La Faucheuse est déjà en cours d'adaptation par les studios Universal.

ஜ MON AVIS : Prenez garde à ce qu'elle ne vienne pas pour vous !

Une lecture addictive et à l'univers extrêmement bien construit et fascinant !

Encore un autre livre que je devais lire depuis belle lurette et que j'ai pour ainsi dire dévoré une fois que je l'ai eu sous la main. Et encore, je me suis retenue afin de pouvoir m'immerger dans ce monde futuriste comme je les aime et vraiment pas commun...

En effet, imaginez vous un monde où plus personne ne mourrait. Les maladies, les accidents de la route ou domestiques, les tentatives de suicide, la vieillesse... Tout cela deviendrait obsolète car, soit vous pourriez vous régénérer (on évite en dessous de vingt-cinq ans afin d'être jeune et libre comme l'air sans revivre les misères de l'adolescence et de la vie d'étudiant hein), soit on vous amène en centre de résurrection. Plus de hasards malencontreux possibles. Excepté... les faucheurs. Eh oui, qui dit plus de mortalité naturelle dit surpopulation. Et ça, ce n'est pas bon pour notre belle planète bleue. D'où l'existence du glanage. Ce n'est pas un très beau terme pour parler du fait de prendre la vie d'un être humain, vous ne trouvez pas ?

Ce qui m'a purement impressionnée tout autant que terrifiée avec ce roman, c'est la question de la moralité et de la valeur de notre humanité. Cyra et Rowan, les deux jeunes protagonistes de cette histoire, ce tandem parfait et explosif, bouillonnant, qui m'a tant fait vibrer, sont justement choisis en tant qu'apprentis-faucheurs pour leur innocence encore palpable, ainsi que pour leur sens moral irréprochable. Et ce, malgré la dureté de leur monde "soi-disant" havre de sûreté grâce au Thunderhead, cette version améliorée du Cloud d'Internet x 1 000, qui se charge de tous les problèmes d'ordre politique, social, économique, écologique... Bref, le Thunderhead, c'est le big boss.

Nos deux protagonistes se posent tout plein de questions sur le sens de leur future mission : à quel moment sait-on qu'une personne doit partir, sur quels critères juge-t-on de cela, comment agir face à la famille du défunt... Tout au long de leurs parcours très différents, ils vont faire preuve d'une profonde empathie et d'une force mentale extraordinaire pour leur jeune âge. Ils m'ont clairement épatée. Dans un monde où mourir n'a plus de sens et en devient même un jeu irrespectueux et inconscient ou une crainte des plus atroces, comment redonner un semblant de dignité à l'acte de mourir et à la mémoire de ceux qui s'en vont ? Comment embrasser la mort sereinement quand le cycle de la vie est sans cesse rompu par la sempiternelle immortalité ?

D'honorables faucheurs tentent et parviennent toute leur existence durant à administrer la mort avec compassion (ça sonne très tordu dit comme ça), à regarder ceux qu'ils doivent glaner et leurs proches non comme des victimes de la Grande Faucheuse mais comme des personnes étant leur égal, dignes de considération et de mourir noblement, en paix avec soi même lorsqu'il est temps de partir. J'ai trouvé cela très intéressant d'avoir accès par intervalles réguliers aux journaux des faucheurs, où ils consignent tout ce qui concerne leur activité, y compris leur ressenti. J'ai particulièrement goûté la sagesse de l'Honorable Dame Curie et ses réflexions sur l'avenir de l'Humanité s'il devait arriver que les faucheurs prennent du plaisir à faire leur funeste travail. J'ai trouvé ses interrogations et inquiétudes pertinentes, tout à fait justifiées et assez angoissantes, il faut l'avouer. Surtout quand on a accès au journal d'autres faucheurs, tel que celui de Maître Goddard, qui se veut clairement plus Tueur que Faucheur. Il détourne les Commandements du Faucheur avec sournoiserie et sa délectation lorsqu'il se décide à provoquer des massacres collectifs d'innocents m'a fait froid dans le dos, ce n'est pas rien de le dire. Des individus pareils, qui embrigadent de jeunes esprits avides d'espoir d'un monde meilleur et révolutionné de A à Z, qui se croient les dieux de leur propre cosmos et qui se permettent de déclencher de telles boucheries meurtrières, des esprits aussi fondamentalement détraqués, mauvais, pourris jusqu'à la moelle et manipulateurs, cela ne devrait pas exister.

Quand on sait que l'auteur a commencé à écrire cette saga après avoir lui même perdu un être cher, on se dit que ça met en lumière beaucoup de choses. Notamment le fait que l'auteur parle de l'épreuve qu'est la mort avec beaucoup de justesse, d'authenticité et d'intensité. Il nous invite également, si on y regarde bien dans cette histoire pleine de rebondissements, de mystères, de révélations et d'aucun temps mort (ça aurait été un comble sinon, lol), à philosopher sur le sens de la vie, sur pourquoi la mort doit-elle y avoir une place essentielle, pourquoi les deux ont tant besoin l'une de l'autre pour que chaque instant passé, vécu, soit si précieux et ait une valeur toute particulière, unique à nos yeux, pourquoi les deux sont un duo inséparable afin qu'elles aient un sens et de l'importance, purement et simplement. C'est une invitation à la réflexion et à la discussion que nous fait Neal Shusterman, sur le deuil, sur l'importance de la mort dans nos vies, et sur pourquoi faut-il l'accepter à bras ouverts quand notre tour vient de s'éteindre et de partir.

Après ce final époustouflant, le tome deux s'impose comme une lecture à faire de toute urgence. Surtout que, si le tome un était déjà sensationnel, sa suite est apparemment du feu de Dieu, d'après la blogosphère et Bookstagram ! Il me tarde de découvrir ça par moi même, de retrouver mes chéris d'amour, Cyra et Rowan, et d'en apprendre plus sur le Thunderhead, qui a carrément donné son nom au second tome. Cette Intelligence Artificielle est pour moi un véritable personnage à part entière, et sa capacité, en plus de toutes les autres exceptionnelles qu'il possède en matière de gestion des ressources humaines, d'empathie et de conscience humaine envers les autres me taraude énormément... Quelle est la limite entre technologie surpuissante et humanité ? Réponse au prochain épisode (je sais, vous êtes tristes) ! En attendant, ne vous faites pas glaner, ce serait fort dommage !

Un premier tome qui tient toutes ses promesses, avec une écriture mordante, dynamique, qui nous tient en haleine et nous fait nous poser de nombreuses questions.

Nanette ♥

FICHE LECTURE : La Faucheuse

★★★★★
C'était dément ! ENCORE, ENCORE !

✓- Les personnages principaux, Rowan et Cyra, sont ardents et déterminés à accomplir leur apprentissage dans le respect de l'être humain, même si cette mission ardue les dépasse encore. Ils m'ont fait battre le c½ur plus fort. Quant à des Faucheurs tels que l'Honorable Dame Marie Curie et Maître Faraday, ils m'ont fait ressentir le plus profond des respects. Ils sont de dignes modèles pour Rowan et Cyra.
- L'écriture de Neal Shusterman, pleine de pep's, de verve, et qui nous happe du début jusqu'à la fin.
- Des rebondissements et des retournements de situation en veux-tu, en voilà. Impossible de s'ennuyer une seule seconde !


✗ Maître Goddard et ses disciples (sauf Maître Volta), qui m'ont donné envie de vomir de dégoût face à leur mode de vie opulent et de débauche et leur goût prononcé pour la tuerie sanguinaire. Ça me répugne et ça m'a fait écarquiller les yeux d'effroi et de pure horreur.
- Il me faut la suite, ouiiiiin... Mais ça, ça ne dépend que de mon emploi du temps et de mon porte-feuilles aussi.

« Elle se demandait si, quoique silencieux, le Thunderhead l'observait. Dis donc, tu farfouilles dans mon cerveau, lui dirait-il avec un clin d'oeil virtuel. Petite coquine. »
Tags : Fiche lecture, La faucheuse, Neal Shusterman, Collection R, 2017, Science-fiction, Dystopie, YA, mort, confrérie, univers futuriste, intelligence artificielle, angoisse, sang, massacres, tueurs, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, grandir, s'endurcir, entraînement, sens de la vie, régénération, ressusciter, immortalité, morale, conscience, compassion, réflexion, questionnement de l'humanité, remise en question, Excellente lecture !
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.227.247.17) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le mardi 27 mars 2018 09:30

Modifié le samedi 22 décembre 2018 08:28

FICHE LECTURE : Qui ment ?

FICHE LECTURE : Qui ment ?

• TITRE VO : One Of Us Is Lying.
• AUTRICE : Karen M. McManus.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA, thriller.
• THÈMES : Adolescence, lycée, tensions, drame, meurtre, enquête, accusés, coupable, piège, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, lycée, rapprochements, culpabilité, passé, ranc½ur, secrets, amitié, famille, homosexualité, pression, apparences, entraide, blessures, souffrances, scandale, rôle des médias, rumeurs, changement, tolérance, hypocrisie, justice, différence, sincérité, bravoure, maturité, relations compliquées, émotions, classes sociales différentes, évoluer, se serrer les coudes...
• PAGES : 459.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Entre Breakfast Club et Pretty Little Liars !

5 LYCÉENS COLLES - 1 MORT = 4 SUSPECTS. L'INTELLO - LE SPORTIF - LE DÉLINQUANT - LA REINE DE BEAUTÉ. TOUS CACHENT UN SECRET. QUI MENT ?

Une intello, un sportif, un délinquant, une reine de beauté...
un meurtrier.

Qui allez-vous croire ?

Dans un lycée américain, cinq adolescents sont collés : Bronwyn (l'élève parfaite), Addy (la fille populaire), Nate (le délinquant), Cooper (la star du baseball) et Simon (le gossip boy du lycée). Mais Simon ne ressortira jamais vivant de cette heure de colle... Et les enquêteurs en sont vite sûrs, sa mort n'est pas accidentelle. Dès lors qu'un article écrit par Simon contenant des révélations sur chacun d'eux est découvert, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper deviennent les principaux suspects du meurtre.
Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont tous quelque chose à cacher...

Un page-turner plein de suspense et de rebondissements.

Aux Etats-Unis, le titre s'est classé n°2 du New York Times booksellers' list !

Les droits sont déjà vendus dans 24 pays.

L'AUTEURE : Karen M. McManus est diplômée d'une licence de littérature et d'une maîtrise de journalisme. Elle vit à Cambridge, dans le Massachussetts. Lorsqu'elle ne travaille pas ou qu'elle n'écrit pas, elle adore voyager avec son fils.
Qui ment ? est son premier roman.

ஜ MON AVIS : Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cet envoi ! ♥

Rien qu'en voyant la couverture et en lisant le résumé, je me suis dis que cette lecture allait véritablement me donner des sueurs froides... Eh bien, je peux vous assurer que j'en ai eues, et pas des moindres ! Suspens et palpitations de l'organe cardiaque garantis !

Le plus surprenant dans tout ça, c'est que j'ai ressenti des angoisses et de fortes inquiétudes POUR les personnages principaux, qui sont tout de même accusés de complicité pour meurtre. Ce n'est pas rien, tout de même. Merci pour ce doux euphémisme, Anaïs.

Ils représentent même, à eux quatre, la plus grande force du roman. Déjà parce qu'on nous les vend comme étant des personnages types de séries pour adolescents archi-stéréotypés, alors qu'à travers cette enquête de meurtre, ils vont tous les quatre avoir une incroyable évolution. Mention spéciale à Addy, qui devient une vraie badass qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Cela va permettre à l'auteure d'aborder des thématiques fortes, telles que le jugement d'autrui en fonction des origines ethniques et/ou sociales, l'homosexualité dans un domaine sportif très "macho-machiste", le droit à l'erreur, la dépression, le fait de se sentir impuissant, invisible et incompris...

Cela va donner une intensité inattendue pour ce genre de roman YA un peu à la sauce Riverdale (j'utilise mes réfs personelles) tout en nous détournant de l'intrigue centrale, à savoir le meurtre en soi. Bien joué Karen McManus, je dis chapeau bas !

Ce qui est encore plus dingue, c'est que les chapitres nous offrent les points de vue des quatre suspects numéro un de façon alternée. On a donc accès pour ainsi dire à leurs pensées, à leurs sentiments concernant Simon, ce garçon qui en savait un peu trop sur tout le monde et qui jouissait bien de son pouvoir. Si, au début, je m'amusais à chercher des indices pour savoir lequel des quatre aurait pu passer à l'acte afin de préserver son secret, je me suis très vite prise d'empathie pour ces quatre adolescents, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper, qui apprennent à se réconcilier avec eux-même et avec leurs démons, à ne plus avoir honte de qui ils sont et de ce qu'ils ont fait, à ne plus rester dans les cases qu'on avait préconçues pour eux.

D'où le fait que la fin m'a totalement prise de court ! Tout bonnement parce-que je ne m'intéressais plus à l'affaire Simon en elle-même (bien sûr que j'avais diantrement envie de savoir qui l'avait assassiné de sang froid, je ne suis pas un monstre dénué de curiosité - humhum -) mais aux sublimes relations amoureuses ou familiales qui étaient en train d'éclore au même moment. Autant vous dire que je suis ressortie de ce roman sonnée et avec la sensation d'avoir été complètement menée par le bout du nez. Je n'ai rien vu venir, j'ai mis ma perspicacité douteuse et mon piètre instinct de détective en mode sommeil et je me suis laissée embarquée là où Karen McManus a bien voulu m'emmener. J'ai passé un excellent moment de lecture et je ne peux que vous recommander ce livre. Il est extrêmement fort, intense, surprenant, épatant, addictif jusqu'à la dernière page. Un page-turner digne de ce nom !

PS : Je m'excuse si la chronique est bien plus courte que ce que j'écris habituellement. Cependant, tout le sel du livre réside dans l'effet de surprise. Peut-être que vous trouverez qui est le coupable au bout d'une centaine de pages. Dans ce cas, j'applaudis vos instincts infaillibles de Sherlock Holmes qui ne se sont pas laissés fléchir. Mais, quant à moi, je ne voudrais surtout pas vous gâcher le contenu du livre et cette rencontre incroyable avec les divers personnages de son histoire en vous en disant trop car je me connais et, une fois que mes mains courent sur le clavier, on ne m'arrête plus. Juste : LISEZ-LE, FONCEZ. C'est tout pour moi.

Nanette ♥

✓ : - Des personnages extrêmement attachants, qui suscitent compassion et fortes émotions. Ne jamais juger d'après les apparences et autres premières impressions !
- L'écriture de l'auteure qui nous mène à la baguette et qui est indubitablement prenante !
- Ce carré magique de personnages principaux (Désolée, je me répète, mais je les adore trop tous les quatre)

✗: Le personnage de Simon. Le pauvre, c'est lui qui se fait assassiner dans l'histoire mais c'est dur de le trouver sympathique, ce gars-là !

FICHE LECTURE : Qui ment ?

Coup de c½ur ♥

FICHE LECTURE : Qui ment ?

FICHE LECTURE : Qui ment ?

« - Allez, viens, juste une heure, le temps qu'on voie la fin du film. Je te montrerai mon lézard.
Je mets quelques secondes à me rendre compte de la façon dont cette phrase peut être interprétée.
- Ce n'est pas une proposition malhonnête ! J'ai vraiment un lézard ! Un agame barbu qui s'appelle Stan.
Bronwyn manque de s'étouffer de rire.
- C'est pas vrai. Ça n'aurait pas du tout été ton genre mais... pendant une seconde, j'ai vraiment cru que tu parlais d'autre chose.
Je ne peux pas m'empêcher de rire à mon tour.
- Hé, je suis sûr que ça t'a plu. Avoue.
- Encore heureux que ce ne soit pas un anaconda, ajoute-t-elle entre deux hoquets de rire.
Je ris plus fort, mais je suis quand même un peu excité. Drôle de mélange. »
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#Posté le samedi 10 mars 2018 13:58

Modifié le vendredi 06 avril 2018 15:41

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