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FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami
• AUTEUR : Nataël Trapp.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, YA.
• THÈMES : Adolescence - Meurtre - Enquête - Mystère - Secrets - Suspens - Révélation - Voyage dans le temps - Passé - Années 80 - Amour - Amitié - Famille - Pop culture - Crise identitaire - Philosophie - Courage - Humour...
• PAGES : 356.

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.
Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

À la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas ! ★★★★★ (♥)

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Masse critique Babelio, Nataël Trapp, 2019, Littérature française, Thriller, YA, Adolescence, Meurtre, Enquête, mystère, secrets, suspens, révélation, voyage dans le temps, passé, Années 80 ♥, Amour ♥., Amitié ♥, Famille ♥, pop culture, crise identitaire, philosophie, courage, humour, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le samedi 23 novembre 2019 16:02

Modifié le lundi 25 novembre 2019 14:24

FICHE LECTURE : Les Puissants - T3 : Libres

FICHE LECTURE : Les Puissants - T3 : Libres

• TITRE VO : Bright Ruin.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, drame...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

Dernier tome de la série, un final spectaculaire : des combats magiques, de multiples rebondissements et un dénouement inattendu.

Meurtrie, trahie, choquée, Abi a rejoint les rangs de la rébellion. Mais peut-elle encore croire à la paix ? Et si la violence était la seule arme à opposer à la tyrannie ?
Évadé de prison, Luke n'a pas d'autre choix que de s'allier à son ennemi, le mystérieux Silyen Jardine. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Les manipulations politiques et les combats magiques déchirent un pays à feu et en sang. Alors que le chaos menace, Abi, Luke et Silyen ont le pouvoir de transformer leur pays – ou de le détruire.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une de mes sagas préférées de tous les temps, je peux l'affirmer désormais, j'ai nommé Les Puissants. Avant de me plonger dans la lecture de cet ultime opus à la série, l'excitation était palpable, l'appréhension aussi. Je n'avais même pas encore lu le livre que je sentais déjà mon c½ur se briser dans ma poitrine et mon estomac se tordre. J'étais toute chamboulée à l'idée de me dire que ça y est, c'était vraiment la fin de cette extraordinaire épopée. Je remercie infiniment les éditions Nathan de m'avoir donné l'occasion de vivre cette grande et sombre aventure et sans plus tarder, place à mon avis sur Libres !

Première chose que je tenais d'abord à souligner, et j'insiste fortement là-dessus : on ne sait JAMAIS, et je dis bien JAMAIS, à quoi s'attendre avec Vic James. En effet, cette autrice a le don pour nous mener par le bout du nez et nous faire retenir notre souffle jusqu'au bout. A chaque fois avec elle, l'intensité du récit ne faiblit pas un seul instant, il n'y a aucune longueur, aucun passage qui ne paraisse superflu à l'avancement de l'intrigue. Avec Libres peut-être plus qu'avec les deux premiers titres de la trilogie, j'avais l'impression d'avoir les yeux constamment grands écarquillés, à l'affut du moindre indice qui pourrait me permettre de deviner le dénouement de l'histoire. Autant vous dire que j'étais aux aguets et que je tournais les pages de ce bouquin avec une grande fébrilité et angoisse. Et cela n'a fait qu'empirer au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, pour la simple et bonne raison que jusqu'au tout dernier chapitre, RIEN n'est certain. Je ne saurais trouver les mots justes pour expliquer cela, il faut lire l'ensemble de la saga pour le comprendre, il s'agit là d'une lecture QUI SE VIT, INTENSÉMENT. Une chose est sûre cependant, c'est que j'ai vécu une expérience inoubliable en tant que lectrice grâce à ces trois livres qui forment une trinitas (clin d'½il à l'une de mes autres séries livresques chouchoutes, Lady Helen, qui a elle aussi le chic pour éparpiller les mille morceaux de votre petit c½ur tourmenté sur le bas-côté de la route avant d'in fine les ramasser à la petite cuillère - mes métaphores sont toujours aussi éloquentes, je sais) d'exception. La tension est telle en les lisant que vous auriez presque la sensation d'être enveloppé par l'atmosphère électrique du récit en vous immergeant totalement dans l'univers de ce livre, de pouvoir même la toucher, l'attraper, ou la couper avec un couteau comme diraient nos amis anglo-saxons. Et ce ne sont pas Luke et Silyen, ou le duo le plus improbable et évident à la fois que j'ai jamais rencontré au cours d'une de mes lectures, qui vous diront le contraire. Je dis ça, je dis rien, humhum... En résumé : le suspens est à son comble à chaque page qui se tourne (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?).

Pour ce qui est des personnages, eux non plus n'auront pas cessé de me surprendre et de me malmener tout au long de cette folle rébellion que j'ai eu le privilège (je suis complètement frappadingue, on me le dit souvent...) de vivre à leur côté. Il faut dire en même temps que l'autrice les mène également à la baguette et ne leur laisse absolument aucun répit. C'est bien simple, aucun d'entre eux n'est épargné, même si certains s'en sortent mieux que d'autres, pour mon plus grand soulagement. De façon générale, j'ai trouvé que la psychologie de chacun des protagonistes des Puissants avait été extrêmement bien travaillée par Vic James, de manière à rendre toutes les figures emblématiques de cette intrigue résolument épique et versée dans la noirceur tout bonnement inoubliables. Les moments d'anthologie que j'ai passés avec eux, instants de grâce comme échappées au parfum de cauchemars, resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais, n'en doutez pas. Au niveau de ce tome-ci, j'ai été littéralement impressionnée par la combativité et l'abnégation de Midsummer, un personnage qui jusque-là n'était pas apprécié à sa juste valeur de mon côté. Et pourtant, WHAT AN HEROINE. Par ailleurs, tous les personnages féminins des Puissants ne manquent pas de courage et de caractère, et ce quelque soit leur âge et leur origine ethnique ou sociale. Et ça, J'ACHÈTE ! Quel plaisir d'être représentée par des protagonistes aussi fortes et mémorables qui, sous la plume de Vic James, ont le droit de se montrer ambitieuses, farouches, malicieuses, insoumises, imposantes et conquérantes. Une autre jeune femme qui n'aura eu de cesse de m'épater au cours de cette saga, c'est Abi. Je reste encore bouche bée face à l'évolution remarquable et éblouissante que lui a fait connaître sa très intelligente créatrice. Abi a en effet fait preuve d'un courage et d'une détermination à toute épreuve au fil de son histoire, elle a dû aussi apprendre à faire d'immenses sacrifices et au cours de cette lutte acharnée contre l'oppression de son peuple, j'ai porté avec elle le fardeau de sa souffrance insoutenable et j'en ai écopé des blessures encore béantes. Retenez ceci si jamais vous vous lancez dans la lecture des Puissants, je pense vous l'avoir suffisamment répété dans mes chroniques de chacun des trois tomes de cette série littéraire : VOUS N'EN SORTIREZ PAS INDEMNES. Mon c½ur saigne rien que d'y repenser et je n'ai même pas envie de panser la plaie au fond. Voilà, vous aurez été prévenus à moult reprises, c'est à vos risques et périls désormais.

Pour conclure, car oui, je n'irai pas plus avant dans cette critique afin de ne pas gâcher votre potentielle lecture de cette saga du feu de Dieu, je ne peux que vous recommander de découvrir par vous-même cet univers d'une richesse infinie et d'un réalisme tout ce qu'il y a de plus malheureux et tragique, dans lequel chaque petit acte a des conséquences et qui ne laisse la place ni à des adieux dignes de ce nom, ni au pardon. L'horreur survient, et on ne peut alors que survivre et espérer voir le jour suivant en compagnie de nos personnages adorés ou détestés avec délectation, fêlés sur les bords mais qui ne manquent pas de persévérance et d'autres qualités indispensables pour vaincre. En d'autres termes, l'autrice n'a clairement pas peur de prendre le risque qu'on se la mette à dos et je trouve cela d'une effronterie admirable. J'apprécie en effet grandement quand les écrivains se mouillent et nous prennent de court. En tout cas, avec Les Puissants, je n'ai pu rester indifférente. Il me tarde de retrouver la merveilleuse mais aussi sadique plume, prenez garde, de Vic James avec son nouveau bébé Sanctuary qui, je l'espère de tout c½ur, sera traduit pour le bien du plus grand nombre ! En attendant de découvrir ce nouveau bijou, je dois encore encaisser les coups et blessures qui m'ont été infligés durant ma lecture des Puissants et tourner lentement mais sûrement la page... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Les Puissants, Libres, Tome 3 ♥, Trilogie, éditions Nathan, Vic James, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantasy, YA, Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 10 juillet 2019 11:26

Modifié le jeudi 11 juillet 2019 10:17

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles - T2 : Rebelles

• TITRE VO : Blood of a thousand stars.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.

/!\ Le résumé du tome 2 spoile le tome 1 ! Ne pas lire ce qui va suivre si vous souhaitez vous procurer ce dernier. /!\

Un seul choix : se rebeller ou se soumettre.

Un page-turner très accessible et captivant

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opéra :
luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite...

LA GUERRE GRONDE DANS LA GALAXIE.
Rhiannon, devenue impératrice, est confrontée à un dilemme : s'allier avec son ennemi Nero, l'assassin de ses parents, pour assurer la paix ; ou le dénoncer et risquer de perdre le trône. Elle ignore que ces décisions menacent de mettre en danger Alyosha et sa s½ur disparue, Kara, pris dans la révolte.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga qui n'a définitivement pas fait l'unanimité, j'ai nommé Le Trône des étoiles. En effet, j'ai vu passer beaucoup d'avis extrêmement mitigés et surtout négatifs sur la blogosphère à propos de cette duologie. Pour ma part, je remercie infiniment les éditions Nathan pour la traduction et la parution de ces deux tomes en France ainsi que pour me les avoir si gentiment envoyés car j'ai en toute honnêteté adoré cette aventure intergalactique jusqu'au bout. Cependant, et je vais m'épancher plus en détails à ce sujet au cours de ma chronique, je comprends tout à fait que beaucoup de personnes n'aient pas été convaincues par cette courte saga qui a fait office d'étoile filante dans ma vie de lectrice. Une comète particulièrement brillante de mon côté mais dont l'éclat s'est parfois retrouvé terni. Explications.

Avant de véritablement commencer ma chronique littéraire, je souhaitais juste émettre un commentaire sur la couverture de ce second tome. Contrairement à celle du premier, elle m'a beaucoup moins plu, tout simplement parce que je ne m'imaginais pas du tout les personnages qui y sont représentés, Kara et Alyosha, comme cela, en particulier Alyosha. Je pense que cela est dû au fait que j'ai eu le temps d'un premier tome entier pour me faire une idée suffisamment précise d'à quoi ces deux-là devaient ressembler selon moi. Malheureusement, l'illustration de ce livre-ci ne correspond pas vraiment au travail qui avait été réalisé par ma propre imagination. Autant la façon dont Rhiannon et Dahlen avaient été dessinés ne m'avait absolument pas gênée, étant même très proche de ma perception de ces deux protagonistes-ci, autant je n'ai pas adhéré au graphisme proposé pour notre autre duo phare. Rien de bien méchant cependant car mon imaginaire n'est pas du genre à se laisser entraver par la première image qu'il voit dans le cas présent. C'est là une question d'appréciation toute personnelle ; je ne vais donc pas m'appesantir plus avant là-dessus (en réalité, je l'ai déjà fait bien assez).

Comme je l'ai mentionné précédemment dans l'introduction, pas mal de choses qu'on pourrait qualifier de défauts m'ont semblé flagrantes dans ce second tome alors que ce n'était pas le cas avec son prédécesseur. Tout d'abord, j'ai trouvé l'intrigue de ce titre-ci, Rebelles, beaucoup trop saccadée et précipitée à mon goût. On a à peine le temps de prendre conscience que tel événement se déroulait qu'on passe déjà au suivant et à un autre point de vue. L'alternance entre différentes narrations ne m'a jamais dérangée, trouvant au contraire cette façon de procéder et de raconter l'histoire très enrichissante, et je ne dirais pas que c'est cela qui m'a le plus embêtée avec ce récit, loin de là. Non, ce qui m'a véritablement dérangée, c'est la vitesse à laquelle avançait l'intrigue, le fait qu'on ne prenne pas la peine de souffler un peu avant de se jeter de nouveau dans la gueule du loup. Cependant, il en aurait fallu bien plus pour totalement me perdre et me faire décrocher et je pense même que, de façon totalement contradictoire, c'est cette accélération des événements qui a fait que j'ai in fine autant accroché, incapable que j'étais de refermer le livre tant je ne l'avais pas terminé. Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à Rhoda Belleza que son intrigue traîne en longueurs. C'est même tout l'inverse car tout s'enchaîne de façon plutôt fluide et cohérente. Il n'y a tout simplement aucun temps mort. Mais justement, j'aurais aimé que l'autrice laisse plus de place à la contemplation et ait la patience de faire un arrêt sur image à certains grands moments forts de son récit, histoire de nous faire réellement ressentir leur importance et en ajouter en teneur émotionnelle. M'est avis que cela aurait permis d'affirmer le côté épique de l'intrigue et ainsi de mieux happer le lectorat. Personnellement, j'ai été conquise avec cette intrigue intergalactique dès le départ car je m'y connaissais déjà assez bien en matière de SF et parce que j'ai été séduite par le côté pêchu, très dynamique de la plume de l'autrice. Il y avait ce petit quelque chose qui a fait que je me suis sentie impliquée, que je me sentais concernée par les enjeux rencontrés au cours de l'intrigue, par les nombreuses épreuves que les personnages avaient à surmonter. Par ailleurs, Rhoda Belleza ne les épargne nullement dans ce tome deux, bien au contraire, ce qui a fait autant mon bonheur que mon malheur. Bonheur car l'intensité dramatique était à son comble et que, dans le contexte présent, cela suivait malheureusement l'implacable logique du récit, en solidifiant par ce fait sa crédibilité. Malheur parce que bien évidement, mon petit c½ur a fini en mille morceaux éparpillés dans l'infinité de l'univers et a saigné d'un rouge aussi chatoyant que celui de la « Rose de la galaxie ».

En parlant de cette dernière, avant d'ensuite aborder la question des autres personnages de cette grande aventure, je reste certainement sa plus fidèle partisane. Pourtant, en voyant le résumé de ce tome-ci, j'avais fortement peur que ma petite Rhi ne me déçoive et que j'en finisse dépitée. Force est de constater que j'ai bien fait de placer ma confiance en elle. Encore une fois, je peux tout à fait imaginer le fait que de nombreux lecteurs ne se soient pas attachés à elle, qui est pourtant l'une des héroïnes centrales de histoire, pour ne pas dire celle qui se retrouve au c½ur de tout. Tout au cours de cette duologie, Rhi a fait des erreurs monumentales qu'on pourrait qualifier d'impardonnables. Mais elle s'est toujours relevée et elle a fait du mieux qu'elle a pu. J'ai beaucoup aimé le fait que cette duologie dans son ensemble souligne autant les imperfections de notre humanité, ainsi que l'importance de savoir se mettre à la place d'autrui. Rhoda Belleza a aussi su donner la part belle aux femmes, en particulier dans ce second tome, et cela fait franchement du bien. On nous dépeint des femmes fortes, têtes brûlées parfois, mais surtout courageuses, qui ne se laissent pas abattre et qui sont pleines de ressources. Pour le coup, les deux figures principales masculines que sont Aly et Dahlen s'en sont retrouvées totalement éclipsées de mon point de vue et c'est assez dommage car je les aime énormément ces deux-là. Mais in fine, j'ai accepté que Rhi et Kara, qui m'a paru résolument plus sympathique dans ce tome-ci, soient celles qui se retrouvent dans la lumière car elles le méritent, et ce pour un nombre incalculable de raisons que vous découvrirez si vous vous lancez dans cette courte saga - et j'espère sincèrement que vous le ferez.

Dernier petit point que je souhaitais mettre en avant : la place que Rhoda Belleza accorde aux thèmes inextricablement liés ici de la manipulation des masses et de l'intelligence artificielle/nouvelles technologies. Si j'ai trouvé que l'intrigue allait un peu trop vite à mon goût, notamment au niveau des moments d'émotion que j'aurais voulu plus étirés dans le temps, plus marqués, tout ce qui entoure le principe du « réécriveur », instrument tout droit sorti de l'imagination de l'autrice, était en revanche parfaitement clair et bien expliqué à mon sens. Je ne vous dirai pas à quoi sert cette machine au nom tout à fait intriguant et adéquat au vu de sa fonction, mais cela fait véritablement peur et c'est aussi tout ce qu'il y a de plus crédible. De quoi ajouter à mon angoisse au cours de ma lecture donc. On sent aussi que Rhoda Belleza a tiré les bonnes leçons de notre Histoire avec la figure d'antagoniste qu'est Nero. Ce dernier n'a rien à envier à l'empereur romain qui lui a inspiré son nom et je l'ai trouvé tour à tour méprisable, effarant et également absolument captivant. Il est l'incarnation même du brainwashing et de l'ambition. Cependant, malgré le fait qu'il soit la cruauté et le sadisme faits homme, il possède une certaine part de lumière en lui, j'en suis persuadée. Rhoda Belleza l'a pour ainsi dire "élaboré" de façon à ce que l'on ressente un lien de connivence avec lui et à ce qu'il soit un méchant crédible et mémorable à nos yeux. À tout le moins, il le restera aux miens. En revanche, j'ai été plutôt déçue de sa background story. J'en attendais beaucoup plus et je regretterai toujours que ce potentiel gâché n'ait pas été exploité comme il méritait de l'être.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette duologie et de vous faire ainsi votre propre avis par vous-même. Je me rends compte qu'au cours de cette chronique, j'ai essayé de trouver de gros bémols à cette série livresque afin de rejoindre l'opinion générale alors qu'au fond, j'aurais juste aimé que l'autrice étoffe plus son intrigue, en particulier les instants tragiques et de fortes tensions, et développe le passif de ses personnages. Ce sont là les seuls petits points noir que je lui trouve. À ce niveau-là, je suis un peu restée sur ma fin mais je crois que cela prouve à quel point ces protagonistes me passionnent et me fascinent, d'où le fait que je veuille en savoir plus sur eux, et ça, c'est une bonne chose. Vous voyez, j'arrive même à extraire du positif de la seule chose qui a réussi à me frustrer et donc à me faire ressentir un sentiment mitigé. C'est dire à quel point j'aime cette saga et la défend ardemment ! Pour ma part, ma grande expédition dans les étoiles prend tristement fin mais il n'est pas trop tard pour vous pour embarquer dans le vaisseau de la plus torturée mais aussi de la plus courageuse des impératrices qui soit. De mon côté, si la mélancolie nostalgique commence déjà à me gagner à peine un peu plus d'une semaine après que j'eus fini ma lecture de cette folle histoire, elle a aussi un savant goût d'espoir. Merci Rhoda Belleza de nous avoir offert cette belle aventure aux confins de votre espace-temps ! J'ai vécu un fabuleux voyage, aussi épatant que chamboulant ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Rhoda Belleza, service de presse, éditions Nathan, Littérature américaine, 2018, 2019, Science-fiction, YA, Young Adult, Bataille spatiale, space opera, pouvoir, organisation rebelle, alliance, course contre la montre, aventure, vengeance, galaxies, empire galactique, impératrice, dynastie, survie, espace, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, intelligence artificielle, contrôle, médias, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, mort, sacrifice, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, hypocrisie, faux semblants, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 29 mai 2019 07:10

Modifié le mercredi 29 mai 2019 12:56

FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux

FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux

« Gavar n'avait absolument aucune envie de purger les villes d'esclaves. Ses deux passages à Millmoor lui avaient largement suffi. Millmoor était un endroit épouvantable - et ce, de façon tout à fait inutile. Bien sûr, l'esclavage n'était pas une partie de plaisir. Mais pourquoi en faire quelque chose d'aussi dégradant ? Le meilleur moyen de pacifier les occupants de ses trous à rats serait certainement de rendre leurs villes un peu plus vivables. Alors, il y aurait moins d'insatisfaction. Et donc moins d'émeutes et de troubles.
Et voilà : la prescription de Gavar Jardine pour la paix en Grande-Bretagne.
Sauf que cela n'arriverait jamais. Les gens comme Père et Bouda, et beaucoup d'autres, considéraient presque que les villes d'esclaves avaient une vocation punitive. Punir les gens pour quoi ? Parce qu'ils avaient commis le crime de naître sans Don ? In-Égaux ? »

• TITRE VO : Fardished City.
• AUTRICE : Vic James.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy, YA.
• THÈMES : Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, drame...
• PAGES : 462.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

VOUS LEUR DONNEREZ 10 ANS DE VOTRE VIE EN ESCLAVAGE.

Dans un pays gouverné par une caste aux pouvoirs surnaturels, chacun doit donner dix ans de sa vie en esclavage.

Luke, condamné pour son rôle dans la rébellion, est exilé chez le terrible Lord Crovan. Personne n'est jamais ressorti vivant ou sain d'esprit des prisons de ce tortionnaire.

Abi, quant à elle, est en cavale. Pour faire libérer son frère, elle entre en contact avec la rébellion. Mais est-elle prête à tout risquer, jusqu'à ses idéaux ? Alors que le régime se durcit et que le sang coule dans les rues de Londres, l'amour et le courage peuvent-ils vaincre la tyrannie et la magie ?

Intrigues politiques, complots, familles ennemies, romance et pouvoirs surnaturels... Un récit exaltant et plein de rebondissements !

L'AUTRICE : Vic James est journaliste. Elle produit et dirige des programmes d'investigation politique pour la télévision britannique. C'est aussi une amatrice d'histoires sous toutes leurs formes. La trilogie Les Puissants est sa première série. Avant d'être publié, le premier tome, Esclaves, a connu un immense succès sur Wattpad.com, plateforme d'auto-publication sur Internet. Vic James vit et travaille à Londres.

« Iter pervenimus. »
FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux
ஜ MON AVIS :

Pour commencer, je tiens à encore remercier les éditions Nathan pour l'envoi de ce second tome de la trilogie. Après avoir fini le premier en PLS (oui, carrément), j'étais à la fois surexcitée à l'idée de me jeter sur la suite, et aussi apeurée. Ce tome deux serait-il à la hauteur du précédent ? Ou même mieux ? Ou moins bien ? Je ne savais pas trop à quoi m'attendre après la déferlante d'émotions fortes que j'avais éprouvée grâce au premier tome. Eh bien, dites-vous que tout ce qui se passe dans le tome un se retrouve amplifié dans le tome deux. L'action, l'évolution des personnages, les sensations, les dons, la cruauté des Égaux... TOUT.

Pour ceux qui n'ont pas lu le tome un, la dernière chose que je souhaiterais faire, ce serait de vous spoiler. Je vous conseillerais donc d'éviter de lire les lignes qui vont suivre. Pour les autres, disons que le tome un nous avait laissé esseulés, et la famille Hadley se retrouve dans une situation pour le moins critique à la fin de ce tome. Tout autant que celle des Jardine d'ailleurs. Tandis qu'Abi et ses parents sont envoyés à l'enfer industriel tant redouté de Millmoor, Daisy, quant à elle, reste dans la prison dorée et bien tordue sur les bords de Kyneston, sous la protection du grincheux grand Gavar, aîné et présumé héritier de cette famille aristocratique. Si cette relation exclusive entre la petite roturière et Monsieur Armoire-à-glaces Je-fais-exploser-mon-don-quand-je-suis-contrarié m'avait semblé malsaine dans le premier tome, il se pourrait que je me sois montrée un peu trop méfiante, je le reconnais. Une relation sincère et bienveillante me semblait trop belle pour être vraie dans un monde de faux-semblants comme celui-ci. Alors, entre une petite fille du peuple et un Égal, vous imaginez !

Et pourtant, l'affection que ressent Gavar pour la mignonne petite Daisy n'est pas feinte, elle est même tout à fait réelle. Si l'adoration que portait la jeune enfant à son maître m'inquiétait fortement dans le premier tome, celle-ci a disparu pour laisser place à de la sagesse, de la clairvoyance et à une profonde tendresse émanant d'une petite fille que je considère toujours comme étant trop jeune pour avoir été ainsi arrachée à sa famille et occuper le rôle de maman de substitution auprès d'un adorable nourrisson qui en a été privé. C'est là la cruauté de cet univers, bien trop authentique. Si Daisy, du haut de ses dix pommes, encaisse cette situation sans broncher avec un stoïcisme impressionnant pour son jeune âge, c'est un véritable vent de rébellion qui souffle dans la tignasse désormais courte et brune de son aînée. J'adorais déjà Abi dans le tome un mais là, la témérité et l'audace qu'elle acquiert, ce shoot d'adrénaline qu'elle se prend d'un coup dans les veines, cette fulgurance qu'il faut changer résolument les choses dans ce monde injuste grâce à l'exemple donné par son petit frère Luke, tout ça m'en a tout bonnement scié les bras. Abi prend des risques inconsidérés pour défier les lois aberrantes de son pays, elle devient véritablement intrépide et ce fut un réel plaisir que d'assister au fil des événements à son évolution.

Même si, bien sûr, on frissonne à l'idée de ce qui pourrait lui arriver au cours de ses périlleuses missions. Mon c½ur en a loupé un battement à de nombreuses reprises mais je l'ai accompagnée et soutenue à 200% dans ses choix, et ce jusqu'au bout. Et Luke alors, que devient-il ? Si Millmoor semblait être dans le tome un le pire endroit où il puisse se retrouver aux yeux de sa famille et aux nôtres aussi par ailleurs, à côté d'Eilean Dòchais, Millmoor a tout d'un Nirvana, d'un doux paradis sur Terre. Ce manoir sinistre et aristocratique recèle bien des mystères qui, en temps normal, auraient fait palpité mon c½ur de lectrice assidue, curieuse à l'extrême, avide de les résoudre tous un par un. Là, ma curiosité maladive a cédé le pas à une peur panique et à un besoin pressant, que dis-je, vital, de prendre mes jambes à mon cou. Alors que je me trouvais au sein d'une magnifique propriété en Ecosse, GODDAMN ! J'avais envie de fuir l'Ecosse, bordel !! Oui, j'en deviens vulgaire, et alors ? Il faut dire que Sir Crovan est LE pire hôte de la Terre entière. Pour me dégoûter de l'Ecosse, il faut déjà y aller... Son système de serviteurs et d'invités pour diviser ses prisonniers et leur faire vivre un véritable enfer est juste aberrant. Son penchant pour la cruauté n'a pas de limites et son raisonnement concernant l'existence même de l'humanité de la caste inférieure est tout simplement à vomir. Mon bon Monsieur, vous êtes OFF PARTY. Sachez que je vous méprise. De tout mon être.

Mais rien ne saurait faire fléchir mon petit Luke d'amour, RIEN. Tu t'es trouvé un adversaire aussi fort de caractère, déterminé et intelligent que tu es cruel et imbuvable, Lord Crovan. Nous, les Sans-Don, nous sommes forts nous aussi. Les Doués dans ce tome révèlent d'ailleurs leur puissance phénoménale tout autant que leurs faiblesses les plus béantes et inavouées. Dans un tel climat de mort imminente où personne n'est épargné, rien ne doit être ébruité concernant les failles du Don. C'était sans compter sur Abi et sur ses alliés qui ont bien l'intention de ne plus se laisser réduire au silence. Je suis tellement fière de cette jeune fille qui brave tous les dangers pour faire s'élever la voix de la vérité et de la liberté, si vous saviez ! D'autant plus que la mort, terrible dictatrice, se cache dans tous les recoins de ce livre et frappe telle une épée de Damoclès qui m'a transpercé le c½ur à plusieurs reprises. Si cela continue comme ça, le prochain tome sera une vraie boucherie. En parlant de ça, Vic James nous en donne un joli avant-goût lors du dénouement de ce tome... Bon appétit, c'est tout ce que j'ai à dire. Alors que sa plume nous insufflait une dernière bouffée d'espoir, l'autrice ose nous planter un véritable poignard dans le dos. Cruauté à l'état pur, quand tu nous tiens... TRAHISON. DISGRÂCE.

Pour ce qui est de nos trois frères Jardine infernaux, Silyen est de loin celui qui continue à me déconcerter le plus. Je ne parviens toujours pas à dire si ses intentions sont louables sur le long terme ou dignes d'un vrai petit démon. Son ascension politique et sociale soudaine et époustouflante m'a tout l'air d'avoir été savamment programmée et pourtant, je ne crois pas que Silyen recherche à en tirer une quelconque gloire comme c'est le cas flagrant de son père, qui est décidément un odieux personnage. Et je ne vous parle même pas de la façon dont ce dernier traite les femmes qu'il désire comme des objets à consommer et auxquels faire du chantage. Je remercie vivement Vic James pour cette dénonciation de la sexualisation de la femme et de tous les crimes que celles-ci subissent sous silence, c'est juste im-monde. Mais pour en revenir à notre benjamin des Jardine, alors quoi ? Quel est l'objectif de Silyen, bon sang ? J'aimerais bien savoir ce qu'il se passe dans sa petite tête et avoir ainsi connaissance de la moindre de ses pensées. Cela m'éviterait d'avoir à me triturer autant les méninges pour deviner un semblant de vérité. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelque chose que Silyen a commise que je ne peux cautionner. SILYEN, BOY, I'LL NEVER FORGIVE YOU. Quoique, je dis ça maintenant, mais ma volonté n'étant pas aussi rodée et résistante que celle de Luke, il se peut que j'abaisse vite mes défenses et que je retourne ma veste... En tout cas, Silyen, mon garçon, tu as intérêt à me donner des explications sur ta conduite, et fissa. Je n'aurai pas de répit tant que je n'aurai pas le fin mot de cette histoire atroce.

Concernant mon petit chéri de la fratrie, Jenner... La souffrance est encore trop grande. Étant donné que la manipulation de l'esprit d'autrui est monnaie courante dans cet univers, surtout sur un esprit non-doué comme celui de mon Jenner-chou, je lui laisse sérieusement le bénéfice du doute. Sinon, ça va barder pour tes fesses Jenner, je te préviens, je ne serai pas tendre avec toi si tu n'as pas d'excuses à me donner. Mais alors pas du tout. Je ne pense pas que son ascension sociale aussi surprenante et justement extrêmement louche soit-elle soit à l'origine de son changement drastique de comportement, ce n'est tout simplement pas possible... Mieux vaut ne pas y penser...

Enfin, venons-en à la plus belle surprise de ce roman, celle qui m'a consolée de tous ces malheurs (Vic James n'est en effet pas très gentille avec nous, pauvres diables que nous sommes) : l'évolution spectaculaire de Gavar Jardine, alias Monsieur-Grognon-qui-est-en-réalité-un-gros-nounours. Déjà, il réalise quelle est sa véritable famille (non, ne pas pleurer. SOUFFLE, ANAÏS, SOUFFLE.) et est désormais prêt à la protéger de toutes ses forces. Ensuite, il OUVRE. ENFIN. LES. YEUX. SUR. LA. RÉALITÉ. DÉSASTREUSE. DE. SON. PAYS et il se REBELLE (désolée pour toutes ces majuscules mais j'étais obligée). Alléluia ! Retenez bien ces paroles : Gavar va mettre le feu dans le tome trois. Une fois qu'il sera pleinement conscient de ce qu'on lui a fait, ça va barder sec. Je suis si fière de lui aussi, mais à un point, vous n'imaginez même pas. Il est enfin sur la bonne voie et je serai là pour l'épauler quand tout ce système foireux explosera. Et il est grand temps qu'il explose, je vous le dis moi ! Cela va se produire, il le faut. FIGHT FOR IT, Gavar.

Pour conclure, je peux vous assurer que cette saga est purement démentielle et qu'elle en vaut largement le détour. Si vous aimez les pouvoirs surnaturels, les univers imaginaires aux parallèles et références épatantes et passionnantes avec la politique de notre monde et avec son histoire, si vous aimez les personnages intenses, remarquables ou qui vous font au contraire froid dans le dos, si vous aimez la noirceur mais aussi l'étincelle du combat et de l'espoir alors cette incroyable saga est faite pour vous ! Je ne sais pas encore ce que le troisième tome nous réserve mais on n'est pas au bout de nos peines, ça, je peux vous le garantir...

Nanette ♥

« Je voyage pour arriver. »
FICHE LECTURE : Les Puissants - T2 : Égaux
COUP DE FOUDRE ϟ aussi puissant que le Don de Silyen, inarrêtable...

✓ - Abi et Gavar, mes deux nouveaux chouchous ! Ils m'en ont mis plein les mirettes, je les applaudis, ce sont les meilleurs.
- La découverte de nouveaux lieux, tels le glaçant et dangereux Eilean Dòchais ; la région pionnière et majeure de Riverhead, d'où notre chère (*tousse* ironie *tousse*) Bouda est originaire...


✗ - Tous ces morts... J'avais à peine le temps de faire mon deuil d'un des personnages qu'un autre mourait aussi dans la foulée...

« - Les opinions de Meilyr n'étaient pas partagées par beaucoup d'entre vous. Surtout du côté de la nouvelle famille de ma s½ur. Mais la seule chose en laquelle il croyait vraiment, c'était en l'amour. Pas seulement en l'amour pour ceux que nous connaissons et que nous avons choisis, mais pour ceux que nous n'avons jamais rencontrés. Les sans Don. Les roturiers. Assis ici dans cet endroit magnifique, à profiter des privilèges de notre position, nous ne devrions pas oublier que nous avons aussi de l'amour dans notre c½ur pour les moins fortunés. En réalité, c'est à notre propre péril que nous oublions notre humanité partagée. Ma s½ur et son mari s'embarquent dans une grande entreprise. La fondation d'une nouvelle famille. La prochaine génération de cette dynastie qui a mis notre classe au pouvoir. Mais ce n'est pas l'unique tâche qui les attend. On leur a demandé de purger les villes d'esclaves, afin de discipliner les roturiers. De faire perdurer notre façon de vivre. Il semblerait qu'il faille, pour cela, user de la force. De la répression. Mais à toi, Bouda, et à toi, Gavar, je voudrais dire une chose : on peut aussi procéder avec amour.
[...]
- Arrête ça, ordonna-t-elle.
Gavar baissa les yeux.
C'était lu qui avait produit les applaudissements les plus enthousiastes. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, éditions Nathan, 2018, Saga littéraire, Les Puissants, Tome 2 ♥, Egaux, Vic James, Fantasy, YA, Magie, pouvoirs surnaturels, esclavage, dystopie, révolution, révélation, oppression, maltraitance, injustice, cruauté, lutte d'idéologies, soulèvement, combat, violence, espoir, passé, mystère, secrets, don, ségrégation, prison, sadisme, faux semblants, mystères, dominance, loyauté, amitié, ingéniosité, ruse, trahison, deuil, souffrance, perte, oubli, manipulation, torture, amour, drame, politique, complot, aristocratie, meurtre, suspens, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 05 juillet 2018 04:30

Modifié le lundi 15 juillet 2019 10:45

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

« Notre vaste univers abrite un nombre impressionnant de religions et de philosophies qui seront toujours une source de tensions et de disputes. Rien de ce que nous pourrons dire ou faire ne changera cette réalité. Aujourd'hui, je me tiens devant ce conseil en toute bonne foi. Je n'ai pas la volonté de changer Fontis ou Kalu, seulement l'espoir de construire la paix. Travaillons main dans la main. Respectons nos différences, ne cherchons pas à les éliminer. Mettons la peur et la méfiance derrière nous. Développons une technologie commune pour nos cubes, afin de faciliter la coopération et la communication. Finissons-en avec la guerre, pour que les générations futures ne connaissent plus que la paix.»
- L'empereur Ta'an, lors de la signature du traité d'Urnew.

• TITRE VO : Empress of a Thousand Skies.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, complot, coup d'état, course poursuite, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Deux fugitifs, une même quête : la vengeance.

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opera : luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite... Un page-turner très accessible et captivant.

Seule survivante de sa dynastie, Rhiannon échappe de justesse à une tentative d'assassinat la veille de son couronnement. Cependant, aux yeux du monde, la princesse, désormais en fuite, est déclarée morte.

Le jeune Alyosha, star d'un programme de DroneVision, est accusé de son meurtre et recherché dans tout l'empire.

Malgré les complots et les menaces de guerre qui pèsent sur la galaxie, Rhiannon et Alyosha sont tous deux décidés à faire éclater la vérité.

Une lutte de pouvoir sans merci aux confins de l'univers.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements. Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs est son premier roman.
FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
ஜ MON AVIS : Honneur, courage, loyauté.

« "Une course-poursuite", pensa Aly. Les gens pensaient que c'était quelque chose de fréquent, et pourtant ça ne l'était pas du tout. Quatre-vingt-dix pour cent des vaisseaux obtempéraient quand l'Uniforce les arrêtait. Mais les producteurs leur avaient expliqué que les spectateurs adoraient les courses-poursuites, laissant entendre qu'il fallait en provoquer. Parfois, ils engageaient même des navires marchands pour jouer les bandits. »

Tout d'abord, je tiens une fois de plus à remercier les éditions Nathan, cette fois-ci pour ce roman interstellaire qui m'a envoyée tout droit dans les étoiles !

✨ ☆ ✨

« Tout un coup, l'impossible était devenu une réalité. »

Pour commencer, ce que j'ai adoré, c'est la carte très détaillée de l'univers qui nous est proposée au tout début de l'ouvrage et qui nous plonge d'entrée de jeu dans les confins les plus reculés de cette galaxie. On sent que l'autrice a bien pris le temps de construire son univers, les différentes planètes où se passe l'histoire, de peaufiner tout ça, et j'ai pris un grand plaisir à retourner fréquemment à cette carte quand je ne me souvenais plus de telle planète ou de son emplacement. Qui plus est, l'application gratuite Nathan Live permet, grâce à un scan, de voir la dite carte en couleurs. Ce n'est peut-être pas grand chose pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup (ça veut dire qu'il était libre, heureux d'être là malgré tout... ♫ HUM.HUM.). Cela permet de s'immerger encore mieux dans l'univers et l'ambiance de la saga, j'adore les petits compléments de ce type. Je sais bien que certains lecteurs aiment de suite avoir les clés en main de l'univers et en comprendre et retenir tous ses noms, ressorts et aboutissants ; quant à moi, je préfère être patiente et assimiler ce que j'ai (et ce qu'on offre) à savoir au fur et à mesure, et faire de petites pauses dans mon avancée afin de pouvoir explorer ce que je découvre par moi-même et de prendre mon temps. Chacun son mode de lecture mais je préfère prévenir que Le Trône des étoiles offre à lire une histoire où il faut avancer à son rythme et ne pas vouloir se précipiter afin de mieux en profiter (ce n'est pas tous les jours que l'on vit une course-poursuite intergalactique à la dangerosité très élevée !) et de bien tout saisir.

✨ ☾ ✨

« - Ma'tan sarili, articula-t-elle, la voix pleine de solennité.
C'était une salutation kalusiane courante, qui exprimait bien plus que "bonjour" ou "au revoir". On pouvait la traduire par "grandeur intérieure". Par ces mots, on faisait la promesse d'être la meilleure personne possible. Rhi jura ainsi courage et loyauté en l'honneur de l'homme qu'elle avait connu, le père de Julian.
- Il est loin de mériter un tel geste, dit le Fontisian.
Rhi fut surprise qu'il en connaisse le sens. C'était une vieille tradition parmi les guerriers kalusians. La première fois qu'on ôtait la vie, on devait faire offrande d'une partie de soi - une mèche de cheveux ou quelques gouttes de sang. On appelait ça "l'acte d'attrition". »

Notre histoire commence donc dans une galaxie fort, fort lointaine qui m'a vite complètement subjuguée. La future impératrice de la planète-mère de ce système a bien du pain sur la planche : non seulement la paix instaurée par feu son père est sérieusement ébranlée, mais, en plus, l'adolescente est menacée par l'assassin même de sa famille. Bref, de quoi vivre des aventures mouvementées où le simple fait d'en ressortir indemne est un véritable miracle. Un pur concentré d'adrénaline et de frissons en somme ! Même si, forcément, je me suis sentie indécise et sur le qui-vive une bonne partie du roman. Jusqu'à la dernière page même ! J'avais véritablement l'impression de faire partie de cette histoire où tout un monde est au bord de l'implosion et d'avoir mon petit rôle à y jouer. Mais, justement, j'aime ressentir cette exaltation qui a un goût différent de celle de la vie de tous les jours. Il n'y a que la fiction et le pouvoir magique des écrivains pour nous procurer cela et nous le faire ressentir dans nos veines et jusqu'au plus profond de nos os.

✨ ☆ ✨

« Aly fit de son mieux pour cacher sa surprise. "C'est trop mignon : le premier mensonge de mon petit bout de chou de droïde !" »

C'est sur Nau Fruma que nous rencontrons Rhiannon, qui porte sur ses épaules le lourd fardeau de la couronne de la dynastie des Ta'an. Exilée depuis des années, rongée par la haine et le chagrin, Rhiannon est un esprit et un électron libre consumé par l'idée de vengeance. Ce que je ne cautionne pas, mais que je peux comprendre, surtout venant d'une jeune enfant qui a été meurtrie si tôt par le deuil ineffaçable de l'ensemble de sa famille adorée. Malgré le fait que le cube (un implant dans le cerveau qui "trie" vos souvenirs) pourrait permettre à notre jeune héroïne d'enfermer ces affreux souvenirs littéralement dans un placard et d'en jeter la clé, celle-ci ne veut certainement pas altérer sa mémoire et se raccroche de toutes ses forces à ce passé douloureux mais aussi aux instants de bonheur qu'elle a vécus avec ses proches et qui ont fait d'elle qui elle est à présent. Et, cependant, malgré sa soif intarissable de vengeance, Rhiannon (laissez-moi un instant pour savourer ce prénom ravissant issu d'une de mes chansons préférées de tous les temps, Rhiannon ♫ du groupe Fleetwood Mac) va elle même prendre conscience d'à quel point elle a été aveuglée pendant de longues années par sa souffrance. Elle va faire beaucoup d'erreurs et s'en mordre les doigts, mais elle cherche toujours à faire ce qui est juste et à se montrer à la hauteur de sa tâche, de ses ancêtres, de son peuple et de ses défunts. En revanche, son compagnon de route fontisian, Dahlen, ne me semble guère fiable... Même s'il me fascine totalement et que j'ai envie de tout savoir sur son passé et sur ses motivations (je suis une vraie petite curieuse, je sais), je n'arrive pas à déterminer sur quel pied danser avec lui. Il me perturbe au plus haut point. De toute manière, aucun des personnages n'est ni tout noir ni tout blanc dans cette histoire. Excepté un seul d'entre eux, peut-être. Ils ont en effet tous des secrets et une part sombre (sauf l'exception, qui s'y est carrément laissée sombrer), ainsi qu'une autre de lumière. Difficile de savoir à qui vraiment se fier dans tout ça, mais cela ne rend ces individus que plus réels, captivants et attachants.

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« Quel choirtoi [idiot] il avait été, de vouloir oublier son passé. Il aurait bien aimé jeter ses souvenirs douloureux à la poubelle, mais il était bien conscient que son passé faisait de lui qui il était. »

Un personnage que j'ai particulièrement adoré, en plus de ma Rhi d'amour, est celui d'Alyosha, dit "Aly" pour les intimes. Faisant partie de l'armée kalusienne de l'Uniforce et star d'une émission de télé-réalité créée et programmée par cette même armée, Aly est en réalité un immigré wraetan. Il est donc natif de la planète autrefois ennemie de Kalu (ou la planète de Rhiannon, Nau Fruma étant une planète satellitaire de cette dernière, qui a servi à la jeune héritière de planète d'exil), et est de ce fait encore victime de discrimination tenace à cause de la défaite du peuple wraetan et ce, malgré toutes les ressources de leur planète, qui sont fort utiles à l'ensemble de la galaxie. J'ai trouvé que les questions épineuses de la discrimination ainsi de la xénophobie dans le cas présent, et du déplacement de population, étaient très bien traitées au travers du personnage d'Aly, qui sert clairement et de façon outrageuse d'outil de propagande de la soi-disant "tolérance" totalement hypocrite de Kalu au sein de l'émission "A bord du Révolution", un vaisseau qui n'a rien à envier au très admiré, et d'ailleurs aussi par moi-même, Faucon Millénium. Par la suite, mon pauvre Aly va carrément servir de bouc-émissaire dont la tête va être mise à prix dès que les choses vont se gâter et qu'il faut trouver sa "race"/"engeance" coupable de tous les maux... Face à cette spirale infernale, Aly s'est montré tour à tour charmant, bourré d'humour (même si, à ce niveau-là, son adorable droïde Pavel le bat à plat de coutures), il ne va jamais baisser les bras face à l'injustice désastreuse et révoltante dont il fait l'objet. Je le considère comme un modèle, malgré ses faiblesses, qui font in fine sa force. Et puis, j'en ferais bien un de mes book boyfriends, miam miam...

✨ ☆ ✨

« Vinz et lui étaient restés hors ligne, progressant vers les tréfonds intergalactiques en échappant aux radars de l'UniForce. Kalu venait d'instaurer la loi martiale sur toutes ses planètes et à travers l'espace aérien. Du même coup, les frontières avaient été renforcées - elles étaient aussi fermées que le régent Seotra était coincé du vous-savez-quoi. »

L'autre personnage principal féminin de cette histoire est Kara. Cette jeune femme est superbe, extrêmement courageuse, une vraie âme forte, même si, à mes yeux, elle n'arrive pas à la cheville de, j'ai nommé, la "Rose de la Galaxie", ma RhiRhi chéri. Mais, bien sûr, cela ne m'empêche pas d'aimer Kara très fort aussi. Elle est dotée d'un sang-froid impressionnant et va devoir, dans ce premier tome, faire face à des épreuves particulièrement difficiles à surmonter et encaisser bien des révélations dures à avaler concernant son passé et qui elle est réellement. Bref, je l'admire beaucoup, elle ne se laisse pas démonter alors qu'elle pourrait bien s'effondrer sous le poids de tout ce qu'elle doit accepter comme étant une réalité à regarder droit dans les yeux.

✨ ☾ ✨

« - Merci, dit-il en calant la cagette dans le creux de son bras.
Il posa son gros pouce sur la paume du garçon. C'était une salutation traditionnelle chez les familles wraetanes, une manière de communiquer des sentiments impossibles à traduire, un geste qui transmettait amour et gratitude, et qui disait quelque chose comme : "Ma vie est entre tes mains". Aly, Vinz et Jeth s'étaient échangés cette salutation lors de leur dernier jour à l'école militaire. Ils formaient sa seule famille.
Vinz devait être en train de l'attendre aux docks.
Que le garçon ait compris le geste d'Aly ou pas, il l'approuva d'un hochement de tête. "Un de ces enfants à l'âme fatiguée", pensa-t-il. Il descendit par la fenêtre, atterrit en douceur sur la planche et rejoignit le balcon d'en face. »

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller d'embarquer dans la fusée de Rhoda Belleza. Attendez-vous à de l'action, à des rencontres singulières avec des hommes-renards, un fanatique et une impératrice, et d'autres aventures et personnages extraordinaires. Il y aura aussi de l'amouuuur au tournant, de l'indignation, une amitié belle, sincère, et touchante, et plein d'autres ingrédients qui rendent la plume de Rhoda Belleza si addictive. Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour le second et dernier tome (une petite duologie des familles, ça fait franchement du bien !), dont je suis d'ores et déjà impatiente de la sortie !!

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
COUP DE C¼UR ♥ du rouge éclatant et intense de la rose de la galaxie !

✓ Une histoire de science-fiction comme je les aime, avec des personnages intenses, une réflexion intéressante qui s'impose sur différents sujets (le brainwashing, la propagande de masse, la discrimination, l'exode de certaines populations, la question de la dignité humaine et du respect de nos valeurs, etc.)... En clair : une intrigue qui décoiffe !

✗ La stupidité et l'asservissement de certains peuples, et la cruauté et l'avidité de pouvoir de leurs leaders.

« - On n'a pas discuté de ce qu'on fera si on échoue.
- Ta foi en moi me réchauffe le c½ur, répondit-elle. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le trône des étoiles, Tome 1 ♥, Fugitifs, 2017, 2018, Rhoda Belleza, Science-fiction, YA, Bataille spatiale, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, space opera, pouvoir, complot, course-poursuite, coup d'état, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 31 août 2018 03:30

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