Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 73 133 Visites
  • 5 350 Kiffs
  • 25 304 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

487 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)
  • FICHE LECTURE : A(ni)mal

651 fans

  • The-Nexus
  • Lady-Haddington
  • aespa
  • titiofficial
  • MusicPaintings

395 sources

  • MyFamily-Life
  • flowerroad
  • myumyu
  • Histoire-du-soir
  • KarineLarrue

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

8 articles taggés Editions Akata

Rechercher tous les articles taggés Editions Akata

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T4
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 4.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Xing, toujours en proie à la tristesse, s'est enrôlé dans la résistance anti-japonaise. Haru, de son côté, subit de plus en plus violemment la pression du nationalisme et de l'embrigadement. Et tandis que l'heure est à la guerre et au terrorisme, les retrouvailles entre ces deux-là semblent s'annoncer sous une bien sombre étoile... Leur amitié pourra-t-elle survivre à la haine ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au quatrième et dernier tome d'Un pont entre les étoiles que je me suis empressée de dévorer à la suite du troisième comme je l'avais annoncé (pour une fois-!). Et je ne vous cache pas que cet ultime opus me laisse un goût légèrement amer en bouche...

Concernant le contenu tant scénaristique que graphique de ce tome en soi, je n'épiloguerai pas plus avant car c'est tout à fait à la hauteur de ce que Kyukkyupon nous a proposé auparavant avec les trois précédents tomes : les illustrations sont comme toujours de toute beauté et je me suis diantrement amusée à scruter la moindre petite case constituant cette parution à la loupe tant Kyukkyupon possède l'art et la manière de remplir le plus petit recoin de chacune de ses planches de détails absolument somptueux et plus éclairants et percutants encore que la plus grandiloquente des explications.

Quant à l'histoire en elle-même, elle m'a fait vivre un véritable ascenseur émotionnel, me faisant passer de la joie la plus immense, de l'excitation la plus euphorisante à une tristesse sans nom au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture des divers chapitres qui composent ce manga. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome quatre m'aura retournée dans tous les sens et donné bien des fois l'envie de m'arracher les cheveux et de pleurer toutes les larmes de mon corps tant le désarroi et le chagrin profond exprimé par les personnages me mettait moi-même dans tous mes états.

Ce qui m'a d'autant plus accablée, c'est le fait que la mangaka se focalise ici tout particulièrement sur la question du nationalisme et notamment ce que l'on est prêt à faire pour défendre l'honneur de sa patrie. Nous narrant l'histoire du point de vue d'une Japonaise depuis le début, Kyukkyupon nous dresse ici à la fois un portrait très concis et complet du peuple nippon en temps de guerre, et plus particulièrement de Seconde Guerre mondiale. Comme je l'avais appris au cours d'autres lectures ou visionnages, les civils japonais considéraient la possibilité d'une défaite de leur Empire face aux Alliés (dont la Chine - Shanghai incluse - faisait indirectement partie en tant que pays pro-communiste et surtout anti-japonais) comme un échec pur et simple, presque comme une trahison envers la mère-patrie pour ne pas s'être suffisamment investi dans l'effort de guerre, que ce soit en partant directement au front ou en prenant soin de son foyer et en donnant naissance à de robustes futurs citoyens nippons pour les femmes par exemple.

Pourquoi cet aspect pédagogique de l'intrigue m'a-t-il tout spécialement affligée ? Tout simplement parce qu'il m'a permis de prendre une fois de plus conscience, comme si cela n'était pas déjà assez évident comme cela, que la guerre et surtout ses conséquences catastrophiques est un authentique fléau qui nous empêche de voir clairement et de suivre la voix de notre coeur et de notre conscience. Haru comme Xing vont chèrement l'apprendre au fil du récit. Soucieux tous les deux de rester fidèles aux êtres qui leur sont chers, la guerre et ses ravages multiples va en outre leur enseigner que l'Amour, le seul, l'unique, n'a pas de frontière et de nationnalité. Il est, un point c'est tout. Peu importe les différences socio-professionnelles, ethniques, religieuses, absolument rien ne l'arrête si on le laisse nous guider. Mais à la guerre, c'est la haine la maîtresse du jeu et à bien des moments, j'ai cru que mes protagonistes chéris avaient enfin cédé à son appel de sirène et que la lumière de l'espoir s'était définitivement éteinte pour eux.

Fort heureusement, Kyukkyupon m'a détrompée de la plus magnifique, spectaculaire des manières. Alors, qu'est-ce qui m'a in fine gênée au point que ce tome final, qui aurait dû être synonyme de l'Apothéose la plus magistrale à mes yeux, m'ait pour ainsi dire séduit moins que les autres ? Cela se résume en deux tout petits mots : sa fin. Disons simplement que la posture dans laquelle se tiennent les jeunes adultes Haru et Xing sur la couverture m'avait laissé suggérer un dénouement bien plus théâtral, romanesque, larmoyant que ce qu'il m'a été donné de lire au bout du compte. Les quatre toutes dernières pages auront été celle à l'origine de mon incompréhension et de ma frustration la plus totale. En y réfléchissant à deux fois, j'ai réalisé que la conclusion que Kyukkyupon a donné à sa saga est en réalité extrêmement ouverte, laissant l'opportunité à tout un champ des possibles de se concrétiser. Tout ou presque est imaginable avec une fin pareille ! Et c'est bien là ce qui m'a chafouinée. Avec Un pont entre les étoiles, j'escomptais une fin beaucoup plus arrêtée, nette et précise, un final ébourrifant avec feux d'artifices et papillons dans le ventre qui m'aurait pour le coup pleinement satisfaite et rassurée quant au destin de mon couple favori ensemble. Ici, pas de grandes déclarations enflammées, mais un silence et une parcimonie d'or et un soupçon éternel de mystère dans le coeur des Hommes, encore et toujours. Kyukkyupon est résolument restée fidèle à son mode opératoire jusqu'au bout et cela l'honore. De plus, la toute dernière page représentant le bonus de l'ouvrage m'a rappelé que la figure d'Haru s'inspirait de la véritable grand-mère de Kyukkyupon. Oui, je l'avais oublié tant j'avais été emportée par cette intrigue purement et simplement transcendante et à la saveur d'un rêve et d'un cauchemar mêlés. Or, il s'agit de l'existence tumultueuse d'une véritable personne de chair et d'os et non d'une époustouflante mais simple fantaisie qui doit assouvrir les désirs de son lecteur. Ce que j'entends par là, c'est que peut-être Kyukkyupon avait d'autres souhaits pour Haru et Xing tout comme moi mais ces personnages ne sont que les avatars d'êtres humains tout ce qu'il y a de plus réels qui ne lui appartiennent pas. Autrement dit, tant que l'histoire a été contée dans un souci de véracité absolue et ce jusqu'au bout du bout, c'est tout ce qui m'importe, même si, encore une fois, ce n'était pas tout à fait ce que j'attendais... Il me faut cependant m'incliner face à la vénérable grand-mère de la mangaka qui a accepté de nous parler de son bouleversant vécu. Arigato gozaimasu, obaasan.

Pour conclure, je dirais que ce tome quatre d'Un pont entre les étoiles aura su moins me convaincre que ses prédécesseurs mais la saga dans son ensemble n'en reste pas moins une lecture nécessaire, extrêmement instructive sur les relations entre Japonais et Chinois et sur bien des choses de la vie en général en outre, à faire ! Pour ma part, je la garderai dans mon coeur pour toujours et à jamais. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 4 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Adolescence, manga historique, pacifisme, haine, deuil, amitié, tensions, noirceur, Seconde Guerre mondiale, xénophobie, patriotisme, nationalisme, honneur, dévotion, Asie, Japon, Chine, Shanghai, années trente, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, espoir, coup de coeur ♥
​ 11 | 25 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 21 février 2020 16:35

Modifié le dimanche 23 février 2020 16:37

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T3
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 3.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, adolescence, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Plusieurs mois ont passé depuis que Haru a déménagé à Shanghai. Elle s'y sent désormais chez elle, malgré les différences culturelles, malgré la haine qu'elle sent de part et d'autre des peuples. Son amitié envers Xing semble plus forte que jamais, et sa mère, aimante, la soutien au quotidien. Mais ce temps de félicité ne peut durer, et bientôt l'Histoire doit reprendre son cours...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du troisième tome de ce qui est sans aucun doute permis ma série de mangas chouchoute de ces dernières années, j'ai nommé Un pont entre étoiles que l'on doit à la remarquable Kyukkyupon laquelle, soit dit en passant, devrait avoir honte d'encore douter de son formidable talent pour raconter des histoires d'un réalisme et d'une authenticité juste saisissantes (il faudra lire le manga pour comprendre de quoi je parle - voyez comment je vous incite à l'achat/l'emprunt bibliothèque sans plus attendre !).

Sérieusement, comment cette jeune mangaka ose-t-elle ne serait-ce qu'une seconde s'interroger sur son éventuel avenir au sein du monde merveilleux (humour, je me doute que le chemin à parcourir est loin d'être aisé) du manga alors que son illustre carrière est toute tracée ? A mon sens, elle a en effet su signer dès sa première parution en relié un chef d'oeuvre d'exception avec Un pont entre étoiles, manga qui restera assurément dans les annales, à tout le moins dans les miennes ; ça, c'est sûr et certain.

Les deux premiers tomes avaient déjà réussi le redoutable pari de me bluffer mais alors ce troisième volume... On peut sans conteste affirmer que Kyukkyupon est clairement passée au niveau supérieur tant pour ce qui est du graphisme, de l'aspect proprement visuel de l'intrigue en soi que de la force dramatique du récit.

Concernant l'esthétisme du manga, Kyukkyupon m'avait dès les premières pages du tome un habituée à son extrême minutie, l'importance capitale qu'elle accorde à chaque détail et qui rend à mes yeux son extraordinaire fresque historique criante de vérité, incroyablement immersive et indubitablement poignante. Dans ce troisième opus, la mangaka s'est accordée plus de libertés, notamment celle de déborder sur plusieurs cases afin de nous donner à contempler des illustrations purement et simplement colossales qui s'étendent parfois sur toute une double page, comme pour nous faire prendre véritablement conscience de la monumentalité ébouriffante de Shanghai mais aussi de l'immensité vorace et dévastatrice de la guerre. Pour ma part, je suis restée sans voix à de nombreuses reprises face un tel génie artistique tant les dessins pétris d'humanité de Kyukkyupon étaient dans ces moments-clés du récit bien plus parlants et pertinents que n'importe quel ensemble de mots ne l'aurait été. Ces douloureux instants de silence où un regard, une expression du visage ou une vaine ébauche de mouvement suffisait à résumer les états d'âme des personnages m'ont en outre permis de me sentir en totale communion avec eux, de porter à ma façon une part de leur incommensurable chagrin sur les épaules.

Justement, en parlant des protagonistes et de leurs tourments... Je ne vais pas vous le cacher, j'ai vécu ma lecture de ce tome trois comme une insoutenable déchirure. Si sa première partie m'a fait l'impression d'une bouffée d'air frais franchement bienvenue, si elle m'a donné la sensation d'un relatif et salvateur calme avant la tempête effarante qui s'annonçait depuis le début, d'une brève mais magnifique, mémorable bulle de douceur, de tendresse et d'harmonie avant le déchaînement du plus monstrueux des chaos, la seconde en revanche m'a coupé les bras et littéralement brisé le coeur en deux morceaux nets. Pas de temps pour les milliers, les millions de morceaux, l'ouragan de noirceur et de violence fut aussi destructeur qu'efficace. Sans pli ni bavure, il est parvenu à tout emporter sur son passage, y compris mon incurable joie de vivre. J'en ai terriblement voulu à Kyukkyupon de faire subir l'horreur absolue à mes protagonistes adorés, mon adorable Xing et ma pétillante Haru, ainsi qu'à tous les autres fabuleux acteurs de cette sombre traversée du conflit sino-japonais : l'épatante petite Xinlin, la diantrement touchante Ama qui a parfaitement compris que le silence était d'or massif et qu'il portait nos sentiments mieux que personne, les agréablement surprenants parents de mon écolière nippone à l'optimisme et à l'énergie tout simplement contagieux, l'indéniablement bouleversant papa de Xing... et bien sûr, je n'oublie pas notre nouveau compagnon à quatre pattes de ce tome, j'ai nommé le mignon tout plein petit chiot qui deviendra grand Bis et dont les pensées retranscrites par la mangaka m'ont dessiné un large sourire sur le visage tout du long malgré la souffrance qui avait alors emprise sur mon mon petit coeur sensible tel un étau. Cependant, j'ai rapidement réalisé que ce troisième tome ne pouvait se finir autrement au vu des révélations fracassantes qui avaient été faites au fil des pages qui se tournaient de mon côté à une vitesse diablement folle sur le passif de deux personnages en particulier et de la façon à laquelle ces derniers avaient réagi après avoir surmonté de telles épreuves aussi traumatisantes que celles-ci. In fine, le dénouement était hautement prévisible et tout à fait cohérent par rapport à la manière dont les choses évoluaient mais je n'ai néanmoins rien vu venir, absolument rien. Nada. Niente. Je vous laisse deviner l'état de stupéfaction dans lequel j'étais lorsque je me suis rendue compte que j'en étais arrivée à la fin de ce tome trois. Fort heureusement, j'ai le quatre sous la main que je vais pouvoir dévorer dans la foulée. Soulagement intense (même si je sens que le calvaire émotionnel est encore loin d'être terminé...).

Pour conclure, je n'ai rien d'autre à vous dire si ce n'est : lisez Un pont entre les étoiles DE TOUTE URGENCE ! Non seulement vous en apprendrez beaucoup sur la guerre sino-japonaise de 1937 (à tout le moins, cela vous donnera l'irrépressible envie de vous renseigner à ce sujet comme c'est le cas pour moi présentement), mais en plus, vous vous attacherez comme jamais à des personnages profondément humains qui vous feront rire aux éclats, pleurer à chaudes larmes, saigner à blanc votre petit coeur fragile... Et en prime, vous en prendrez plein les mirettes et vous aurez après toute cette myriade d'émotions le désir impérieux de vous rendre à Shanghai séance tenante ! En clair, c'est une expérience à ne résolument pas manquer ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Un pont entre les étoiles, Tome 3 ♥, Tétralogie, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, ouverture d'esprit, ténacité, traumatisme, émotions, adolescence, Coup de foudre ♥
​ 10 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 20 février 2020 15:35

Modifié le lundi 24 février 2020 05:59

FICHE MANGA : Aromantic (love) story - T1

FICHE MANGA : Aromantic (love) story - T1
• TITRE V.O. : Kiryû-sensei wa Renai ga Wakaranai, book 1.
• MANGAKA : Haruka Ono.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : Comédie - Asexualité - Féminisme.
• PAGES : 199.

Futaba Kiryu est autrice de manga, et ce qu'elle adore par dessus tout, ce sont les shônen mangas bien sociaux, à l'ancienne ! Le problème, c'est que ce genre ne marche plus du tout, ces derniers temps... Du coup, pour essayer de vraiment lancer sa carrière, son éditeur lui propose (impose ?) de se lancer dans un autre genre de shônen : le harem manga ! Gros hic : elle n'y comprend rien, elle n'aime pas ça et surtout... elle ne s'intéresse pas du tout à l'amour !! Bien malgré elle, elle commence malgré tout à dessiner un shônen romantique pas très intéressant... dont le succès est FULGURANT ! Son titre devient un poids lourd du magazine de prépublication, et est même adapté en anime ! La voilà forcée (et condamnée) à continuer de dessiner un shônen romantique... alors qu'elle ne comprend rien à l'amour ! Elle ne voit même pas, autour d'elle, son jeune assistant ou le producteur qui s'intéressent à elle...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga de mangas que je mourrais d'envie de découvrir, j'ai nommé Aromantic (love) story d'Haruka Ono. En tant que personne ne ressentant pas forcément le besoin de relations amoureuses/sexuelles pour me sentir pleinement épanouie (j'en éprouve parfois le désir mais c'est n'est absolument pas une priorité pour réussir ma vie à mes yeux), le pitch de ce tome introducteur m'avait donc énormément parlé et j'étais donc extrêmement curieuse de savoir ce que cette série allait me réserver !

Pour le moment, je ne suis pas déçue : l'héroïne de cette histoire, Kiryu, est une femme forte, indépendante, évoluant dans le difficile milieu du manga justement, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui assume son célibat voulu avec aplomb et conviction. Et Dieu que cela fait du bien ! Je me suis tout à fait retrouvée en elle et dans sa volonté farouche de prouver qu'une femme est plus qu'un objet sexuel désirable ou une attirante poupée passionnée par la mode, le maquillage et les belles romances, que le soit-disant sexe faible peut aussi avoir des aspirations plus intellectuelles et éclairantes. A mourir de rire, tout ce qu'il y a de plus attachante, asociale sur les bords mais restant respectueuse et polie malgré la soucoupe qui menace à chaque fois de déborder, je l'ai instantanément adorée, ainsi que ses deux meilleures amies elles aussi célibataires endurcies ayant décidé de mener leur vie comme elles l'entendent. En voilà un trio qui fait plaisir à voir, surtout au sein d'un shojo manga, genre connu pour ses intrigues très fleur bleue et somme toutes assez superficielles !

Ne vous y trompez pas, je suis moi-même une consommatrice invétérée de shojo mangas (et donc une hypocrite en puissance en ce moment aussi...) mais je dois reconnaître que les aventures amoureuses mouvementées de jeunes filles en fleur jolies comme un c½ur et qui ne vont pas chercher plus loin que le bout de leur nez (coucou Kayo *, c'est de toi que je parle, là), ça peut sacrément agacer à la longue. Pas de ça ici : on se retrouve face à une femme d'aujourd'hui qui se pose bien sûr des questions sur son absence de sentiments amoureux pour quiconque mais qui ne va pas en faire une fixette et trahir ses convictions pour autant !

Malgré tout, cela n'empêche pas Haruka Ono d'introduire l'idée d'un triangle aromantique tout ce qu'il y a de plus singulier au sein de son histoire et j'avoue que cela m'a autant intriguée que rendue perplexe. Pour le moment, difficile de se positionner en ce qui concerne les deux prétendants de notre Kiryu aux personnalités bien affirmées radicalement opposées, le jeune introverti d'un côté et l'homme d'âge mur séducteur de l'autre (même si le premier m'inspire bien plus confiance que le second, bien que les deux aient chacun leurs défauts qu'il est sérieusement important de pointer du doigt), qui ont au moins le mérite de clamer leur intention de capturer le c½ur de notre mangaka tourmentée haut et fort et de se montrer ainsi sincères et emplis de détermination. Au fond, ce que j'escompte avant tout, c'est que le développement de ce love triangle totalement improbable ne se fasse pas trop rapidement et surtout pas au détriment de l'évolution de notre personnage principal et de sa façon de penser résolument féministe !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome d'Aromantic (love) story constitue une excellente mise en abîme de ce qu'est le métier de mangaka, des attentes particulières de son lectorat, doublé d'une jolie et nécessaire critique de notre société actuelle encore pas mal misogyne sur les bords ne manquant certainement pas d'humour et de piquant. En somme, une belle ode à la femme qui prend son destin en main dont je suis désormais impatiente de découvrir la suite qui, je l'espère, sera à la hauteur ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Editions Akata, Aromantic (love) story, Tome 1 ♥, Fiche manga, Haruka Ono, 2016, 2018, Shojo ♥, Comédie, Asexualité, Féminisme, Excellente lecture !
​ 7 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 27 octobre 2019 09:35

Modifié le dimanche 27 octobre 2019 11:44

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1
Série en 6 tomes. Tome 1 disponible depuis le 30 août 2018.

• TITRE V.O. : Konna Mirai wa kittenai.
• MANGAKA : Yasuko.
• ANNÉE : 2015 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : High school life, sentiments amoureux, clichés, amitié, rivalité, mission, futur, science-fiction, normes de la société, féminité, conformité, popularité, superficialité, authenticité, complicité, humour, rêves, pression sociale, identité sexuelle, amour, romance, célibat, virginité, course contre la montre, popularité, sincérité, amour de soi, espoirs, déceptions, quête, futurisme, mystère, triangle/carré amoureux, quête de l'amour, réussite, réussir sa vie, jeunesse, doutes, réflexion...
• PAGES : 192.

Kayo est cool, Kayo est jeune, Kayo est populaire ! Elle n'est pas très douée pour les études, mais ce n'est peut-être pas si grave. Car après tout, son plan de « carrière », il est tout tracé : trouver l'homme de sa vie à l'université et l'épouser pour ne plus faire grand-chose d'autre ensuite. En attendant, elle compte bien profiter de sa jeunesse. Oui, mais voilà... un beau matin débarque dans son quotidien une lugubre jeune femme qui prétend venir du futur, et même être une version plus âgée d'elle-même. Kayo refuse d'y croire, mais quand cette dernière lui annonce qu'à trente ans, elle sera célibataire, déprimée, et loin d'avoir une vie épanouissante, la lycéenne commence à se poser des questions... Et s'il était temps d'admettre l'amour qu'elle éprouve pour son ami d'enfance, et d'enfin lui mettre le grappin dessus ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les amis ! Ohayo Minna-san ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une nouvelle parution de chez Akata, une maison d'édition de mangas dont j'apprécie particulièrement les messages forts qu'elle nous fait passer grâce à ses judicieux choix éditoriaux. Je profite de cette petite introduction afin de les remercier infiniment pour cet envoi. Après avoir été transportée par le bouleversant premier tome d'Éclat(s) d'âme et avoir ri à n'en plus finir avec l'explosif Magical Girl Holy Shit ! de la toute nouvelle collection WTF?! de la maison d'édition (voir mes chroniques de ces deux titres ici et ici), je retourne à mes premiers amours avec une nouveauté délicieusement shojo qui m'a fait instantanément envie et qui sent bon les années lycée, toute leur magie et tous leurs tracas aussi... Du moins pour notre pétillante et incorrigible héroïne. Je le sais bien, le titre du manga ne semble pas payer de mine. C'est comme si l'on collait sur le front de ce dernier l'étiquette "Je suis le shojo typique de la jeune fille magnifique et très fleur bleue, qui vit l'improbable histoire d'amour cucul-la-praline qui vous fera lever les yeux au ciel et avoir comme un pincement au c½ur, bonjour". Pour ma part, je ne m'en suis pas arrêtée à ce titre qui peut paraître très réducteur (ne jugeons pas les petits titres qui vont droit au but, s'il vous plaît) et que je trouve de mon côté à vrai dire tout à fait approprié au contenu et, à l'instar du coup de crayon de la mangaka que l'on découvre une fois le manga ouvert, simple, efficace, percutant. It was meant to be, j'ai envie de dire. Si vous cherchez un style de dessin très élaboré qui vous émerveillera et vous en mettra plein les yeux, passez votre chemin. Après tout, ces planches à la simplicité qui en devient presque singulière, à la vulnérabilité somme toute désarmante, nous parlent de la vraie vie, celle d'une belle lycéenne déboussolée qui s'est mise plein de fausses idées dans la tête...

Et pourtant, cette histoire avait tout pour m'exaspérer sur le papier au départ. En effet, l'héroïne de cette opération Amour désespéré (comme Henri dans Once Upon a Time, moi aussi j'ai mes noms de code), Kayo (tiens, une autre Kayo chez Akata ! Laissez-moi en rire toute seule comme une débile car ces deux héroïnes de mangas - Kayo de SOS et Kayo de Holy Shit - diamétralement opposés ne s'entendraient ab-so-lu-ment pas ! Même pas en rêve ! Je payerais cher pour voir un tel crossover d'ailleurs... Bref, fin de la parenthèse.) est du genre à relayer ses études au second plan car, selon elle, son avenir est d'ores et déjà tout tracé : grâce à son régime sans sucre qui lui fait faire de l'hypoglycémie mais qui lui assure une taille de guêpe (c'est ça le plus important, n'est-ce pas ? Je ne blague même pas.), elle peut être sûre de conquérir l'homme de sa vie à la fac (après plein d'expériences non concluantes au lycée car l'entraînement, c'est important aussi) et de l'épouser d'ici ses vingt-quatre/vingt-cinq ans, et la ribambelle d'enfants suivra. Oh ! Et pas besoin d'exercer un métier qui rapporte beaucoup, vu que le mari en question sera non seulement pourvu d'un beau physique mais aussi d'un bon porte-monnaie ! Vous comprendrez bien qu'avec une telle mentalité, je ne pouvais que difficilement apprécier Kayo à sa juste valeur. Néanmoins, ce petit bout de femme a bien bien plus en réserve qu'il n'y paraît... Et il va bien falloir qu'elle s'en rende compte parce que ce que va lui annoncer sa soi-du-futur va bouleverser toutes ses certitudes (qui sont en réalité en carton-pâte) !

J'ai adoré justement dans SOS Love ce mélange, sûrement involontaire, de deux références que j'apprécie tout particulièrement : le manga Orange et le film Le mariage de mon meilleur ami. D'habitude, je déteste les comparaisons faites entre des nouveautés et des valeurs sûres, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces deux ½uvres pendant ma lecture. Une personne qui n'est autre que Kayo elle-même à l'âge de trente ans va venir lui rendre une visite des plus abasourdissantes et lui annoncer une nouvelle ca-tas-tro-phique : Kayo n'est pas plus prête de se marier que moi de devenir la reine d'Angleterre dans les années à venir (ça aurait été cool pourtant...). Et de ce célibat que celle-ci ne désirait absolument pas, il en résulte une situation professionnelle peu enviable au vu de l'intérêt quasi inexistant de Kayo pour les études et le dur labeur. En clair, un cauchemar vivant que la splendide jeune fille en fleur n'aurait jamais pu imaginer ! Sa mission, désormais, si elle veut bien l'accepter (et elle a intérêt, au vu de la détermination ardente de celle qu'elle appelle affectueusement - et j'ai adoré ce surnom - "sa trentenaire"), est de conquérir le c½ur de celui qui fait battre le sien depuis toujours : Shinnosuke Aikawa, son meilleur ami d'enfance. Autant vous dire que ce premier tome est déjà rempli de situations forts cocasses et à se fracasser la tête contre les murs (petite exagération du face palm - légère, légère). A bien des reprises, Kayo m'aura fait lever les yeux au ciel. Je dirais que son principal défaut est celui de ne pas savoir faire de choix arrêtés. Je ne dis pas qu'il faut s'enfermer dans ses choix mais, à un moment donné, il faut savoir prendre une décision, se mettre à jour au niveau de ses sentiments, de ce qu'on pense, de ce qu'on veut vraiment. Mais qui suis-je pour blâmer Kayo de ne pas parvenir à s'en sortir avec tout ce qui se passe dans sa tête d'adolescente qui a encore à se construire ? L'être humain est extrêmement complexe et indécis et Kayo incarne parfaitement ce que j'énonce. Alors que son "aînée" (c'est drôle d'écrire cela alors qu'elles sont une seule et même personne mais elles ont véritablement cette relation de grande s½ur à petite s½ur assez touchante mais surtout hilarante et délurée) croit agir pour son bien en poussant Kayo ado à courir après son meilleur ami d'enfance, qui est, selon elle, la pièce manquante à son destin parfait, cette dernière, tout en tentant d'appliquer les étapes de ce "plan" bien foireux au mieux, va en réalité se poser beaucoup de questions sur qui elle est et sur ce à quoi elle aspire. C'est pour cela que Kayo jeune m'a bien plus intéressée et émue que sa version adulte, même si c'est grâce à cette dernière et à son intervention fracassante dans la vie de sa jeune elle-même que le déclic a pu se faire. In fine, je me suis identifiée à Kayo bien plus que je ne l'aurais cru, tout simplement car, il n'y a pas si longtemps, j'avais les mêmes interrogations qu'elle et qu'elles continuent à me tarauder de temps à autre. Cela m'a grandement soulagée que Yasuko ait écrit ces questions qui m'angoissaient tant noir sur blanc, de façon aussi évidente. Je me suis sentie beaucoup moins seule et anormale et, rien que pour ça, je l'en remercie infiniment. J'ai alors pris conscience que Kayo s'est refusée d'être elle-même pendant bien trop longtemps et ce depuis toute jeune à cause de ce que la société attend de nous, au point de se convaincre elle-même que c'était en réalité ses propres attentes. Alors que non. Juste non. Et cela m'en a fait terriblement mal au c½ur pour elle.

« Tu es mauvaise perdante jusqu'à la moelle. Ce n'est pas que tu aimes gagner... C'est juste que tu ne veux pas perdre. Tout ce que tu as fait, c'est prétendre que tu ne l'aimais plus parce que tu avais peur qu'il te rejette, peur de perdre. Tu t'es contentée d'éviter la confrontation. Et cette vérité... Il a fallu... que j'apprenne à 30 ans qu'il s'était marié... pour m'en rendre compte pour la première fois !
(Allons bon, elle chiale, maintenant !!)
T'as de la chance d'avoir quelqu'un pour te l'apprendre avant qu'il soit trop tard !! C'est vraiment pas juste !!
- Ca sert à quoi de vous défouler sur moi ? Et puis, arrêtez de pleurer, ça creuse encore plus vos sillons naso-labiaux.
- Tu veux que je te crève, avec tes sillons naso-labiaux ?!! »

Ce qui est fascinant et impressionnant à constater, c'est que le personnage de Kayo adulte subit lui-même cette prise de conscience concernant qui elle est réellement et ce qu'elle a enfoui en elle pendant toutes ces années, sans jamais le dévoiler à qui que ce soit, et surtout pas à l'être le plus important : elle-même. C'est comme si c'était une honte, un péché inavoué. La "trentenaire" a bien eu le temps de constater cela, de l'assimiler. Pourtant, on a l'impression que, malgré tout ce qu'elle sait sur sa personne, c'est-à-dire tout, elle n'a toujours rien compris. Elle reste bornée dans sa stratégie infaillible de trouver l'amour, là où la Kayo pimpante et adolescente suit le gré du vent et de ses opinions telle une girouette. Cela peut la rendre à nos yeux hystérique et totalement désespérée dans son objectif de trouver l'amour mais je pense qu'au fond, elle est au contraire très lucide et qu'elle a bien saisi que, dans la société dans laquelle on vit, être célibataire et sans enfants à son âge n'est pas signe de réussite dans sa vie, ou devrais-je carrément de sa vie. Car il y a bien une fine différence entre les deux propositions, merci mon prof de philo'. Et Kayo a sacrifié l'idée de réussir la première pour accomplir la seconde, résignée qu'elle est à rentrer "dans le rang", à se fondre dans le moule que la société lui a désigné. In fine, inconsciemment, la Kayo adulte va faire ouvrir les yeux à sa version "jeune" sur tout ce qu'elle a renfermé en elle depuis tout ce temps, sur tous ces souhaits inavouables qu'elle ne s'est jamais donné les moyens de réaliser. Toutes les deux vont s'enrichir au contact l'une de l'autre et c'est profondément touchant. Bien sûr, cela va leur prendre beaucoup de temps de se défaire de ce qu'elles ont pris pour parole d'évangile pendant si longtemps, mais c'est déjà un joli début, et ça compte ! Concernant les deux autres personnages principaux de cette histoire, je les ai juste adorés. Shinnosuke, le meilleur ami d'enfance de Kayo, peut paraître être un gros cliché sur pattes : star de basket du lycée, élève modèle, extrêmement intelligent, bellâtre aux cheveux blond cendré, à la nonchalance tellement "cool" et surtout, toutes les filles sont éperdument amoureuses de lui. Et pourtant, Shinnosuke est quelqu'un d'extrêmement simple, un peu moqueur parfois envers Kayo, mais juste histoire de la secouer un peu. Et elle en a bien besoin la choupette ! D'ailleurs, c'est très bien fait de la part de la mangaka de ce côté-là car, s'il est évident que Shinnosuke ne souhaite que le bien de Kayo, qu'il a encore beaucoup de tendresse pour elle et qu'il regrette sincèrement qu'ils se soient éloignés l'un de l'autre au fil des années, même s'ils se côtoient toujours, impossible de savoir ce qu'il se passe dans sa tête ! Je suis totalement dans le flou concernant ses sentiments pour Kayo, s'il la voit comme elle le voit, tout comme je suis incapable de dire si j'aimerais les voir ensemble à la fin ou qu'ils renforcent juste leur amitié afin de faire renaître leur lien d'avant. La mangaka a le don de nous embrouiller sur nos propres émotions et opinions et de nous rendre presque aussi confus que Kayo elle-même ! C'est dire à quel point elle est forte ! En tout cas, je me suis rapidement attachée à Shinnosuke. Pas étonnant de comprendre pourquoi il fait succomber les filles : il est passionné par ce qu'il fait, il se donne tous les moyens de réussir ce qu'il entreprend et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, il est patient, naturel et honnête. Il estime d'ailleurs grandement cette vertu et on ne pouvait donc que bien s'entendre lui et moi ! J'en viens maintenant à mon personnage favori : celui de Kushida, partenaire sportive de Shinnosuke et rivale sur le plan amoureux de Kayo. En effet, c'est elle qui se mariera dans le futur avec Shinnosuke et qui sera son seul et unique amour, sa "première" en beaucoup de choses. J'ai d'ailleurs trouvé cela magnifique que la mangaka mette en avant ce type d'amour. C'est bien trop rare, mais cela existe ! Il faut continuer d'y croire, en la pureté et sincérité de l'amour. Tiens, "pure" et "sincère" sont deux adjectifs que Kushida incarne parfaitement. J'ai admiré, presque (que dis-je, carrément !) avec dévotion, la manière dont cette jeune fille était sans filtre, avec douceur et d'une sincérité qui vous en siffle le bec. Kushida est quelqu'un d'adorable, d'une gentillesse exquise, la voix de la raison que beaucoup devraient écouter. Elle manque parfois de confiance en elle car elle est peu féminine physiquement parlant et dans ses passions (Dieu que je déteste cette "identité sexuelle" qu'on nous inflige). Néanmoins, elle est d'une grande sensibilité et elle assume qui elle est, ce que n'a pas réussi à faire Kayo toute jeune et par la suite, se sentant faible dans sa condition de "femelle". En tout cas, Kushida est une vraie perle ! Sa personnalité se marie parfaitement à celle de Shinnosuke et on n'a pas envie qu'ils soient séparés (ou plutôt, que leur histoire d'amour ne voit jamais le jour). En même temps, on a aussi envie que Kayo se déclare à Shinnosuke ! Je ne remercie pas Yasuko de nous avoir placé face à un tel dilemme... Ce qui est également intéressant de constater, c'est que Kushida apprécie grandement Kayo, qu'elle la considère comme une véritable amie et qu'elle ne souhaite que son bonheur, même si, pour les deux jeunes filles, il résulte en la même personne : Shinnosuke. Bref, Kushida, c'est la crème de la crème, je l'aime de tout mon c½ur, et on devrait tous prendre de la graine sur elle ! Enfin, pour ce qui est de l'énigme Ryôichi car, oui, ce jeune homme est un véritable mystère (et j'adoooore ça), le rôle assez "futuriste/science-fiction" qu'il a à jouer dans tout ça m'a d'abord semblé bizarre et mal amené (je sais que mes propos doivent l'être aussi en ce moment). Pour faire simple, disons que Ryôichi est lié au voyage dans le temps de Kayo (ou plus particulièrement au moyen qu'elle utilise pour le réaliser). Cependant, je trouve désormais cela tout à fait fascinant et prometteur. On comprend très vite que Ryôichi ne veut agir que dans l'intérêt de Kayo (ou peut-être pas... Si ça se trouve, je me fourvoie complètement) mais qui est-il réellement ? Je meurs d'envie de le savoir... La suite au prochain épisode...

« Tout à l'heure... Elle s'en faisait pour sa féminité. Si une fille cool comme moi, et une amie d'enfance par-dessus le marché, devient sa rivale...
"Mais... Qu'est-ce que tu racontes, Kayo ? Ca va pas ?"
Je te parie qu'elle le reprendrait aussi sec, son présage.
"C'est pas grave.
(- Hein ?)
Même si c'était le cas... Et même si Aikawa te choisissait... Du moment que la personne que j'aime est heureuse... C'est tout ce qui compte !"»

Tout ce que je peux vous dire, c'est que, si vous ne deviez retenir qu'une chose de cette chronique, c'est que la mangaka nous fait passer un très beau message d'acceptation de soi que j'ai hâte de voir plus développé dans les prochains tomes. En tout cas, il est très bien amené dans ce tome un, il nous frappe de plein fouet et nous apporte une belle bouffée d'espoir. Pour ma part, il m'a vraiment remonté le moral. Alors, écoutez-moi bien les filles (et les garçons aussi, je ne vous oublie pas bien sûr) : si vous avez des rêves au plus profond de votre c½ur, ne vous sous-estimez jamais et ne laissez jamais, au grand jamais, la société vous dicter ce que vous avez le droit de faire ou non et ce que vous êtes capables de faire ou non. Croyez-moi, vous valez tous de l'or et vous êtes tous capables de soulever des montagnes. Suivez toujours la voix de votre c½ur et ne vous enfermez pas dans des mensonges qui vous le briseront. La vérité est très souvent dure à dire et à entendre mais elle est la seule véritable clé de votre prison. C'est une autre leçon que m'a apprise ce manga.

« C'est des première année, ces filles... En plus... Sa future épouse se trouve probablement dans l'assistance... "Ce qui veut dire qu'il a épousé la fille avec il a eu toutes ses premières expériences." Personnellement, je trouve ça formidable d'épouser la personne qu'on aime depuis le lycée... Mais pour moi, ça me semble complètement irréel. Et pourtant... Shinnosuke l'a fait, lui. Dans un sens... c'est tout lui, ça. »

Pour conclure, si vous souhaitez lire un manga qui vous fera rire, qui saura vous faire dépasser vos premières impressions, bien trop souvent mauvaises, qui vous touchera et qui vous apprendra des choses fondamentales sur vous même et sur votre véritable idée du bonheur, celui/celle qui vit en vous et qui devrait vous faire rayonner et vous faire sentir fiers et satisfaits de vous même, alors plongez-vous dans SOS Love ! Ce titre shojo comme je les aime est une vraie bouffée d'air frais et assurément addictif ! Je suis désormais impatiente de découvrir la suite des drôles de péripéties des deux Kayo !

Nanette ♥

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1

★★★★(★)
Un shojo décidément comme je les aime et qui, je pense, nous réserve de jolies surprises...

✓ - Le message très poignant et droit au but que la mangaka nous fait passer : soyez vous-même dans tout ce que vous faites, tout ce que vous dites, et soyez en fiers !
- Un manga dans lequel tout le monde peut se reconnaître : en effet, en ce bas monde, si on ne cherche pas absolument un/une partenaire pour la vie ou pour la nuit, on est des extra-terrestres aux yeux des autres. Or, tout le monde n'est pas ainsi et n'a pas cette conception-là du bonheur et heureusement que Yasuko nous le rappelle !
- Des personnages forts, affirmés et tous fascinants à leur façon.
- Une héroïne qui vit une impressionnante introspection !
- Un humour efficace et qui nous donne la pêche !


✗ - Un dessin qui n'est guère époustouflant mais qui représente très bien la réalité et la façon très terne de penser de l'héroïne, bien décidée à entrer dans le rang, même si elle va se retrouver fortement ébranlée dans ses certitudes.
- Cette mentalité qui OBLIGE quelqu'un à avoir des relations de couple/sexuelles, à avoir des enfants et de l'argent, sinon notre vie ne vaut RIEN. QUE DALLE. C'est malheureusement extrêmement réaliste et c'est justement ce qui me met en rogne !

« Après tout, ne pas être mariée à 30 ans, c'est pas la mort. Les gens ne sont pas obligés de vivre tous de la même façon, non ? »
Tags : Service Presse, Editions Akata, SOS Love, Tome 1 ♥, Fiche manga, Yasuko, Japon 日本, Shojo ♥, High school life, sentiments amoureux, clichés, amitié, rivalité, mission, futur, science-fiction, normes de la société, féminité, conformité, complicité, humour, rêves, pression sociale, identité sexuelle, amour, romance, célibat, virginité, course contre la montre, popularité, sincérité, amour de soi, espoirs, déceptions, quête, futurisme, mystère, triangle/carré amoureux, quête de l'amour, réussite, réussir sa vie, jeunesse, doutes, réflexion, superficialité, authenticité, Excellente lecture !
​ 5 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 11 octobre 2018 02:43

Modifié le jeudi 27 décembre 2018 10:33

FICHE MANGA : Magical Girl Holy Shit ! ~ T1

FICHE MANGA : Magical Girl Holy Shit ! ~ T1

Paru chez Akata le 5 juillet.

• TITRE V.O. : Machigatta ko wo Mahou Shoujo ni Shite Shimatta.
• MANGAKA : Souryu.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Parodie, magical girl, violence, vulgarité, sang, démons, sarcasme, humour trash, noirceur, hilarité, super-pouvoirs, transformation, combat du bien contre le mal, sauver l'humanité, amitié, solitude, détresse intérieure, façade, force, bastons, briser les préjugés, nicotine, vices, sang qui gicle, WTF ?!!, compagnons mignons, mystère, suspense, lycée, danger, ondes négatives, puissance...
• PAGES : 192.

Quand l'humanité est en danger, elles sont le dernier rempart pour nous sauver... Les adorables et pures Magical girls, de tout temps, ont veillé avec foi et amour sur leurs semblables. Cette fois encore, tandis que se lèvent les terribles stremons, une belle et valeureuse justicière au c½ur sincère va leur faire face... Ou pas !!! Parce que Kayo, elle n'en n'a pas grand chose à foutre, du sort de l'humanité. Tout ce qu'elle souhaite, c'est se bourrer la gueule. Mais une chose est sûre : ne venez pas lui chercher des noises quand elle est en manque de nicotine, au risque de vous prendre une belle rouste !
FICHE MANGA : Magical Girl Holy Shit ! ~ T1
ஜ MON AVIS :

« En gros, toi et tes potes, vous choisissez des grognasses (sans leur demander leur avis) pour faire votre boulot parce que vous êtes trop nazes pour le faire vous-mêmes ?
- Ouiiiii ! Vous avez tout compris ! Et je vous ai bien choisie, Mlle Kayo, vous êtes forte. Je compte sur vous ! »

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions Akata pour l'envoi de ce titre décapant qui mène la vie dure aux clichés enrobés de sucre candi des mangas shôjo dits "magical girl". En effet, ce seinen qui inaugure à la perfection la nouvelle collection WTF?!, qui ne pouvait mieux porter son nom dans le cas présent, de chez Akata les détruit un par un en leur crachant à chaque fois une bouffée de cigarette Cherry à la figure. Moi qui a été bercée par les animes typiques du magical girl à la Sakura ou à la Tokyo Mew Mew durant toute mon enfance et qui continue de les chérir tendrement même adulte (I'M NOT ASHAMED GUYS, NOT ONE BIT), autant vous dire que mon genre de manga/anime favori en prend pour son grade, et se fait même franchement piétiner dès le tome un, mon enfance est massacrée avec une telle force... Et pourtant, qu'est-ce que j'ai kiffé ça ! ♥ HOLY SHIT, c'est le cas de le dire !

L'histoire de ce manga à l'humour trash imparable débute avec Myu, qui incarne l'animal/créature de compagnie typique du manga Magical girl. Du moins, au départ et en apparences : Myu se prénomme ainsi car c'est l'onomatopée qui ponctue chacune de ses fins de phrase ; il a un physique de petite créature enrobée avec des ailes trop craquante (je me le suis imaginée de la même couleur que Kero-chan dans CardCaptor) ; il est serviable et essaye d'être de bon conseil et de se rendre utile comme tout bon compagnon de super-héroïne qui se respecte, ou dans le cas de ce manga, comme tout ieud qui se respecte. Les ieuds sont ici les divinités chargées de dénicher les Magical girl pour les former à combattre les stremons et à sauver leur monde. Je mourrais d'envie d'entrer dans le manga et de serrer tout fort mon petit Myu dans mes bras dès que je le voyais, c'est-à-dire à chaque planche, tant il est trop choupinours. Sur 192 pages, ça fait beaucoup de câlins, je sais, surtout que Myu se révélera être plein de surprises, humhum, mais je ressentais le besoin de le consoler et de l'inonder de tout mon amour car il est constamment malmené par Kayo, pauvre ! Il a eu le don pour choisir sa Magical girl, ça, c'est certain !

Kayo est en effet la super-héroïne qu'il choisit pour sauver l'humanité des ignobles stremons, des démons gigantesques attirés comme des aimants par les émotions négatives. Il faut croire que la Terre est le monde qui en concentre le plus (non, tu crois ?)... J'ai failli, comme Myu, me faire avoir par les apparences : Kayo semble de prime abord être une jeune fille fragile et délicate, avec sa petite taille, ses sublimes boucles anglaises, que la mangaka dessine à la perfection, sa jupe de lycéenne trop courte façon Sailor Moon et ses yeux de biche. En réalité, que de violence en elle, mes aïeux ! Accro à la nicotine comme à l'air qu'on respire, amatrice des jeux vidéos de combat tels que Mortal Kombat ou Street Fighter dont elle a tout appris selon ses dires, Kayo ne demande qu'une bonne baston et à faire pisser le sang de son adversaire pour être heureuse. Que les stremons tremblent devant elle, fuyez, pauvres fous ! Elle me fait carrément flipper, je n'aimerais pas me la mettre à dos ! Néanmoins, on sent également que Kayo cache une part de sensibilité en elle, et qu'elle souffre grandement de la solitude. En effet, elle vit seule dans le bunker à la domotique de haute pointe créé par son génie de père, et ses parents ne sont jamais à la maison. Kayo, c'est un peu la Tsundere de high level : on ne peut que s'attacher à elle, même si son inclination pour la violence, la cigarette (merci papa d'avoir constitué le stock !) et pour la vulgarité la rendent angoissante. Cette fille n'a même pas besoin de se transformer en Magical girl pour se battre. Et le peu de fois où elle le fait, eh bien... Disons que son costume ne cache pas grand chose, et que cela en fait réagit certains de façon visible. Je pense que, sous ses boucles de princesse et son je-m'en-foutisme légendaire, Kayo est une fille qui a le c½ur sur la main, même si elle préférerait vomir (pour ne pas employer le verbe en c très grossier) des arcs-en-ciel plutôt que de l'avouer, et qui ferait n'importe quoi pour ses amis. Ça, en revanche, elle l'affirme haut et fort, et c'est beau. Aussi, pour montrer à quel point le détail est poussé dans ce manga, la contrepèterie de son nom et prénom Kayo Majiba, Maji Bakayo, signifie "vraiment ridicule". Or, le titre japonais de mon dessin animé préféré de tous les temps, Ojamajo Doremi, signifie, approximativement, "la ridicule petite sorcière Dorémi". Coïncidence ? I DON'T THINK SO. (I DON'T HOPE SO, AT LEAST) Ainsi, chaque personnage humain de l'histoire se voit gratifier d'une signification de son nom et prénom par contrepèterie, qui définit assez bien et clairement la personnalité de chacun. Un autre exemple : Nako Shûsai, "Shûsai Na Ko", soit enfant intelligent. J'ai trouvé cela excellent, et j'ai hâte de découvrir les autres contrepèteries dans les prochains tomes !

Si les stremons nous offrent quelques scènes gores (bon appétit) comme dans tous les classiques de Magical girl, ils ne sont pas si méchants que ça et attendent juste de se faire laminer par la super-héroïne histoire de faire leur taf. En tout cas, les grands méchants loups de Magical Girl Holy Shit ! manquent particulièrement de décence, les sales pervers ! Heureusement que Kayo leur botte proprement, façon de parler hein, parce que les effusions de sang font presque autant kiffer notre héroïne que la cigarette, le derrière, tiens ! Parmi les autres personnages, j'ai également adoré le parfait esclave de Kayo (c'est la signification de sa contrepèterie d'ailleurs), qui m'a fait, tout comme elle, si ce n'est plus, mourir de rire. Sous ses airs de racaille macho se cache un garçon bosseur, très sympathique, doté de beaucoup de bonne volonté et touchant, dont j'ai envie d'en savoir plus, tout comme concernant la brillante et imprévisible Nako Shûsai. Et puis j'ai A-DO-RÉ le duo que ce dernier forme avec Myu ! SO CUTE AND FUNNY ! ;) Quant à Mya, l'équivalent féminin à gros nichons de Myu, je l'ai trouvé trop choupette, mais alors, à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche pour faire une remarque, j'éclatais de rire nerveusement en mode "Non mais tu es sérieuse, là ?!". M'enfin, je dois lui reconnaître qu'elle a une bien meilleure pédagogie (ça se discute mais elle la rend plus docile) avec Kayo que Myu, le pauvre ! (AGAIN)

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce manga qui vous rendra aussi accro que Kayo l'est à la nicotine. Barres de fous rires, bastons et cynisme et sarcasmes garantis. Je suis impatiente de lire la suite !

Nanette ♥

FICHE MANGA : Magical Girl Holy Shit ! ~ T1

COUP DE C¼UR ♥
C'est aussi bon qu'une bouffée de cigarette (si je fumais, ce qui n'arrivera JA-MAIS) !

✓ - Un manga qui ne se prend pas au sérieux, qui fait un bien fou et qui agit comme une sorte de catharsis libératrice.
- Les codes du Magical girl sont mis en lambeaux un par un et qu'est-ce que c'est jouissif ! Mon enfance en ressort totalement souillée but, HEY, I DON'T GIVE A HOLY SHIT ! ;D ♥
- Les personnages, WTF mais attachants dès le départ ! On prend plaisir à les suivre dans leur galère.


✗ Le manque d'émotions humaines fortes pour l'instant. Mais ça va venir... Ce n'est que le début...

« Dites, Mlle Kayo, pour le prochain stremon, ça vous dirait une petite transformation en magical girl ?
- Hein ?! C'est quoi, ça ?!
- En fait, vous n'avez rien écouté ?! Bon, vous êtes ce qu'on appelle une magical girl, donc déjà, ça n'aurait pas de sens que vous ne vous transformiez pas et...
- J'veux pas me transformer !!
- Vous pourriez faire pisser le sang de vos ennemis encore plus facilement !!
- J'veux me transformer <3 »
Tags : Fiche manga, Editions Akata, Seinen, 2018, Magical Girl Holy Shit !, Parodie, Magical Girl, Violence, Vulgarité, Sang, Démons, Sarcasme, Humour trash, Noirceur, Souryu, hilarité, super-pouvoirs, transformation, combat du bien contre le mal, sauver l'humanité, amitié, solitude, détresse intérieure, façade, force, bastons, briser les préjugés, nicotine, vices, sang qui gicle, WTF ?!!, compagnons mignons, mystère, suspense, lycée, danger, Ondes négatives, puissance, coup de coeur ♥, service de presse, Tome 1 ♥, 2016
​ 10 | 30 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 13 juillet 2018 06:00

Modifié le vendredi 13 juillet 2018 06:10

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile