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FICHE LECTURE : Les larmes du bouddha de pierre

FICHE LECTURE : Les larmes du bouddha de pierre
• AUTEUR : S.P. Somtow.
• ANNÉE : 2012 (THAÏLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, contemporain, réalisme magique.
• THÈMES : Société - Monastère - Bouddhisme - Religion - Enfance - Innocence - Pauvreté - Rencontres décisives - Amitié - Révolte - Classes sociales - Inégalités - Illégalité - Corruption - Politique - Hypocrisie - Violence - Espoir - Lumière...
• PAGES : 136.

Les vies de deux garçons originaires des classes sociales les plus opposées se croisent à cause d'un mur. Le protagoniste, un mendiant, connu sous le seul nom de Boy, rencontre un moine novice que son père, politicien corrompu, a envoyé dans un monastère pour obtenir une belle série de photos en vue de sa campagne électorale.
À eux deux, les garçons réunissent gosses des rues, chauffeurs de taxi et cornacs pour réaliser un projet fou : mettre fin à l'alliance sombre nouée par le monde des adultes entre crime organisé et politique.
Traitant de l'innocence et de l'espoir, Les larmes du bouddha de pierre raconte une histoire irrésistible sur l'amitié, les classes sociales, la société et le pouvoir qu'ont les enfants de dire la vérité dans un monde où les adultes ont oublié comment le faire.

L'AUTEUR : Compositeur et chef d'orchestre thaïlandais de renommée internationale, S.P. Somtow est né à Bangkok en 1952. C'est également un écrivain très prolifique (science-fiction, horreur), pour adultes et jeunes adultes, récompensé par plusieurs prix littéraires.
Les larmes du bouddha de pierre a été écrit dans le cadre d'un projet international visant à donner aux enfants du monde entier un aperçu de la vie quotidienne dans différents pays sans toutefois occulter les questions sérieuses de société.
Avec Galant de nuit, roman d'apprentissage semi-autobiographique teinté de réalisme magique et d'érotisme, cet ouvrage fait partie de la production siamoise de l'auteur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique sur le roman Les larmes du bouddha de pierre écrit par S.P. Somtow. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gope pour ce très bel envoi qui s'est révélé aussi instructif qu'émouvant, même si... Oui, oui, je garde une petite part de suspens, soyez patients mes agneaux !

Pour avoir déjà lu l'une des titres issus de la bibliographie de S.P. Somtow, à savoir Galant de nuit (voir ma chronique ici), je dirais que Les larmes du bouddha de pierre complète à merveille ce dernier, dans le sens où, si l'auteur a préféré s'attarder sur l'occidentalisation croissante de la Thaïlande, et plus particulièrement de sa capitale Bangkok, dans les années 60 en opposition au mysticisme ancestral de cette dernière et à la beauté brute et majestueuse de son exceptionnelle faune et flore, dans Les larmes du bouddha de pierre, c'est un autre visage de Bangkok que l'on nous présente, justement celui d'un bouddha de pierre ruisselant de larmes, sanglots silencieux et irrépressibles de toute une partie de la population thaïlandaise et immigrée meurtrie par l'existence souvent clandestine qu'elle mène dans des bidonvilles insalubres et tout bonnement immondes (je n'aime pas utiliser cet adjectif-là car il s'agit de l'unique lieu de vie, foyer de nombreuses personnes) pour quiconque se soucie un tant soit peu du respect des droits de l'Homme et de l'humanité qui est censée caractériser chacun d'entre nous.

S.P Somtow explore donc ici un peu plus la dimension sociale de son ½uvre phare Galant de nuit, aussi appelée L'année du caméléon dans les premières traductions françaises, en la liant intrinsèquement aux croyances spirituelles bouddhistes profondément ancrées en Thaïlande mais qui, et je l'ai constaté avec un grand désarroi dans les deux publications alors que plus de trente ans séparent leur parution respective et à peu près une cinquantaine d'années le cadre temporel de leurs intrigues, tendent à être purement et simplement relayées aux oubliettes au profit d'une bienséance d'une hypocrisie sans nom visant à asseoir d'autant plus l'individualisme et le capitalisme de notre société mondiale. La leçon que nous donne S.P. Somtow avec Les larmes du bouddha de pierre en particulier m'a frappée de plein fouet tant elle est à la fois claire comme de l'eau de roche, criante de vérité et de simplicité, et malgré cela ignorée de tous (ou presque) : quelque soit l'endroit d'où nous tenons nos racines ou notre religion, nous avons tous sans exception aucune une voix intérieure que l'on appelle conscience qui nous encourage à agir, à ne plus se laisser faire, à ne plus contempler passivement le cours des choses se dérouler sans rien en changer, sinon il ne nous restera que nos yeux scandalisés, et ce à raison, pour pleurer.

Je peux vous assurer que Les larmes du bouddha de pierre m'a véritablement ébranlée. Ce roman m'a permis grâce aux informations qu'il a su m'apporter sur l'état de la Thaïlande actuelle combinées aux enseignements que j'avais retenus de Galant de nuit de me dresser mentalement un portrait global d'une nation qui, comme beaucoup d'autres dans le monde, n'est considérée que dans son intérêt purement touristique, économique, superbe et grandiose sans que l'on ait au fond cure de la perversion de son âme dans ce procédé qui dure dans le cas présent depuis près de soixante ans (point de départ de Galant de nuit justement, voyez comme les deux titres, sans le vouloir j'imagine, s'imbriquent parfaitement l'un avec l'autre, je ne le répéterai jamais assez) ni de la survie (pas du bien-être, attention), ne serait-ce que de la simple survie, de son peuple muré dans les sentiments de honte et d'impuissance suscités par la pauvreté. Pour une contrée plus connue sous les appellations « Pays du sourire » et « Pays des hommes libres », n'est-ce pas là le comble des combles ?

Très sincèrement, mon c½ur a hurlé de souffrance face au niveau de vie et aux choix pitoyables qui s'offrent à Boy, un jeune garçon qui n'a même pas eu la chance de se voir donner en cadeau un malheureux prénom, éternel serviteur d'un monde pétri d'injustice et de crasse qui ne cesse de vouloir l'écraser de tout le poids de son ignominie et de sa cruauté et j'ai également partagé l'intense culpabilité et l'immense dégoût ressenti par le personnage bien né de Lek, qui ne supporte plus ce système résolument dysfonctionnel et abjecte. Leur relation à eux deux m'a émue au-delà des mots et par ailleurs, si j'ai au départ été extrêmement étonnée par la petite taille de ce récit (Galant de nuit fait office d'authentique roman-fleuve à côté), je me suis ensuite rendue compte au fur et mesure que les pages se tournaient qu'il n'en fallait in fine pas plus pour comprendre les motivations et les sentiments qui animent les différents personnages ainsi que pour assimiler tout ce qu'ils ont vécu.

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce bouquin au fond (bravo si vous vous êtes souvenus du « même si... » du paragraphe d'introduction de cet article et que vous avez ainsi patiemment attendu jusque là, vous obtenez un bon point) ? Je ne saurais mettre le doigt dessus mais je dirais qu'avant toute chose, c'est avec la fin que ça coince... parce qu'elle m'a justement laissée sur ma faim ! Je ne déblatérerais pas plus à ce propos si ce n'est qu'en déclarant la chose suivante : en refermant ce livre, je me suis exclamée (véridique) « MAIS C'EST QUOI CETTE FIN ?? » Fin de citation, no comment, sur ce, je vais aller me noyer dans ma gigantesque frustration qui ne semble pas être prête à s'assagir.

Pour conclure, je dirais que Les larmes du bouddha de pierre est un roman limpide, d'une grande sagesse et d'un réalisme aussi saisissant qu'effarant. Je vous recommande chaudement de lire ce roman après avoir découvert Galant de nuit du même auteur, vous ne le regretterez pas et en sortirez d'autant plus grandi et instruit sur les atrocités économiques et sociales (les unes ne vont pas sans les autres) de notre monde mais aussi sur la beauté de notre foi à tout un chacun qui, loin d'être une source de division majeure tel qu'on a tendance à la décrire, cherche au contraire à nous rassembler dans ce que nous avons de meilleur et à réveiller l'être humain véritable qui sommeille en nous. J'escomptais certes un autre dénouement à cette histoire-ci (le concept de fin ouverte ne m'a absolument pas satisfaite pour le coup) ; ma lecture s'en est retrouvée un tant soit peu gâchée et ternie mais je ne regrette rien car ce roman m'a appris des choses, m'a donné envie de me regarder dans le miroir et à voir au-delà des apparences, à transcender ces dernières pour mieux renouer avec l'essentiel, j'ai nommé notre être intérieur, et c'est là tout ce qui compte. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Les larmes du bouddha de pierre, Gope éditions, 2012, 2019, Littérature thaïlandaise, roman d'apprentissage, contemporain, réalisme magique, société, monastère, bouddhisme, religion, enfance, innocence, pauvreté, rencontres décisives, Amitié ♥, révolte, classes sociales, inégalités, illégalité, corruption, politique, hypocrisie, violence, espoir, lumière, Bonne lecture
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#Posté le mardi 19 novembre 2019 16:50

Modifié le mercredi 20 novembre 2019 15:38

FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie

FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie FICHE FILM : Jean-Christophe et Winnie
ADAPTATION LIVE-ACTION | 2018 | RÉALISÉ PAR MARC FORSTER | DISNEY, FAMILLE, GRANDIR, ENFANCE, MONDE DU TRAVAIL, DIFFICULTES, ESPOIR, TENDRESSE, AMOUR, JOUETS, MERVEILLEUX, FORET DES RÊVES BLEUS | 1 H 43 | AVEC EWAN MCGREGOR, HAYLEY ATWELL, BRONTE CARMICHAEL...

➜ Le temps a passé. Jean-Christophe, le petit garçon qui adorait arpenter la Forêt des Rêves bleus en compagnie de ses adorables et intrépides animaux en peluche, est désormais adulte. Mais avec l'âge, il est devenu sérieux et a perdu toute son imagination. Pour lui rappeler l'enfant attachant et enjoué qu'il n'a jamais cessé d'être, ses célèbres amis vont prendre tous les risques, y compris celui de s'aventurer dans notre monde bien réel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'ai visionné il y a un an et que je me devais absolument d'aller voir en salles à l'époque, j'ai nommé Jean-Christophe et Winnie. Ce n'est plus un secret désormais : Winnie l'Ourson, c'est l'amour de ma vie et la Forêt des rêves bleus, c'est comme ma seconde maison. J'avais donc de très hautes attentes vis-à-vis de ce long-métrage et je peux vous dire que je n'ai pas été déçue !

En effet, j'ai globalement adoré ce film qui m'a juste redonné du baume du c½ur et dont l'atmosphère so british et très vintage old-fashioned m'a énormément plu. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le temps avec ce film, l'immersion au sein de l'Angleterre d'après Seconde Guerre mondiale est totale. S'ajoute à cela un esthétisme très porté sur les nuances de brun que j'ai trouvé tout bonnement magnifique et qui donne au film tout son cachet, son charme insaisissable. C'est comme regarder une photographie ancienne type sépia qui se mettrait en mouvement pendant presque deux heures de temps ou ouvrir un vieux livre de contes traditionnels qui sent le renfermé et qui a encore plein de belles histoires à nous raconter. La magie indescriptible de cette aura d'une autre époque opère instantanément, tout simplement. La luminosité du long-métrage est également exceptionnelle à mon sens. J'ajouterais qu'on peut sans aucun doute dire que la forme comme le fond du film sont irradiants d'une lumière bienfaisante qui réchauffe résolument les c½urs au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Bref, au niveau de tout ce qui se rapporte au visuel et à l'esthétisme, ainsi qu'en ce qui concerne son scénario (mais on parlera de cela plus en détails par la suite, soyez patients !), Jean-Christophe et Winnie est de mon côté une sacrément belle réussite.

Pour ce qui est des acteurs, je n'ai là rien à redire non plus : Ewan McGregor et Hayley Atwell campent parfaitement leur rôle de couple qui bat de l'aile. D'un côté, nous avons un mari absent et renfrogné mais qui fait tout son possible pour mettre sa petite et aimante famille à l'abri du besoin par le biais de son travail acharné et abrutissant et qui exprime alors son amour incommensurable pour cette dernière de cette manière plutôt qu'avec une grandiloquence de la parole et des démonstrations particulières d'affection. De l'autre, nous nous retrouvons face à une épouse qui essaye de soulager l'homme qu'elle aime de l'immense et insoutenable pression qu'il porte sur ses épaules en voulant lui rappeler la beauté et l'importance des petits plaisirs simples de l'existence. A mon sens, ces deux grands acteurs que sont Ewan et Hayley n'ont clairement plus rien à prouver. C'est d'une évidence flagrante et la façon imparfaite mais authentique dont ils rendent la profonde vulnérabilité de leur personnage respectif m'a beaucoup touchée et émue.

Néanmoins, la véritable révélation de ce film, celle qui selon moi mérite amplement une mention spéciale, c'est indubitablement Bronte Carmichael. En plus d'avoir une bouille absolument adorable, celle-ci joue à merveille, avec beaucoup de malice, d'enthousiasme et une grande sensibilité et sincérité, une Madeleine purement et simplement craquante qui, pour ma part, n'a pas manqué de me faire fondre. Cette petite fille qui n'a qu'un seul désir, continuer à jouir librement de ces moments inoubliables et incomparables à aucuns autres qui constituent l'enfance, représente une salvatrice bouffée d'air frais si on la compare avec les adultes du film qui, de façon générale, se montent tous bien trop le bourrichon, pardonnez-moi l'expression.

Et enfin, abordons ceux qui font de mon point de vue la force du long-métrage, j'ai nommé Winnie et compagnie. Pour commencer, j'ai adoré le fait que ces derniers aient été conçus comme d'authentiques animaux en peluche tels qu'on pouvait en faire au début du vingtième siècle, bien moins artificiels et industriels que maintenant, avec une véritable matière artisanale pelucheuse qui ressort si bien à l'écran qu'on en a presque l'impression saisissante qu'il suffirait de pouvoir simplement tendre la main pour la toucher et la caresser à n'en plus finir tant elle nous semble palpable. Ensuite, et c'est cela qui m'a séduite avant toute chose, l'essence même des personnages d'origine est respectée jusqu'au bout. Leur bonhomie, leur innocence désarmante, leur générosité et leur gentillesse sans fin, leur tempérament survolté, colérique, d'une mélancolie extrême pour certains, leur immense désarroi, transpire de chaque scène à partir du moment où ils apparaissent pour la tout première fois à l'écran ; à un point tel que je me suis retrouvée au bord des larmes à de nombreuses reprises. Avec Jean-Christophe et Winnie, mes vieux copains d'enfance sont revenus à moi intacts en même temps qu'ils vivaient leurs retrouvailles bouleversantes avec Jean-Christophe. Je dirais même que j'ai vécu cela comme si je rencontrais ces merveilleux personnages qui m'accompagnent chaque jour, et ce depuis longtemps, inlassablement comme si c'était la toute première fois. En bref, ce film m'a fait vivre un pur instant de bonheur comme je ne l'aurais guère cru possible. Il semblerait que les miracles existent bel et bien en fin de compte...

In fine, je n'ai pas tout à fait terminé avec cette chronique. Venons-en dès à présent à son point essentiel, à savoir la critique du script. Je vous l'accorde, ce dernier comporte certaines facilités et notamment un dénouement bien trop simpliste et assez peu crédible quand on y repense à deux fois. Cependant, j'ai décidé de passer outre ces menus défauts pour ne retenir uniquement ce qui importe véritablement à mon sens, autrement dit le superbe message d'espoir que le film fait passer. Je ne vous cacherai pas que, dans un premier temps, j'ai été déroutée puis très agréablement surprise par la tonalité sombre, assez triste et qui nous fait comme un pincement au c½ur de l'histoire proposée à l'écran par Marc Forster - et qui m'a très fortement rappelé celle d'un autre film de ce même réalisateur, Neverland ou un véritable petit bijou de cinéma que je ne peux que vous recommander. Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ce film nous donne envie, et pas qu'une seule et unique fois, de pleurer à chaudes larmes, de se rouler en boule et d'oublier ce monde extérieur terriblement cruel, sombre et injuste, qu'il y a là au dehors. La nostalgie d'une époque chérie et bel et bien passée est qui plus est poussée à son paroxysme, le film l'assume d'ailleurs pleinement. D'où mon conseil suivant : évitez de montrer ce film à des enfants trop jeunes. Certes, les aventures de Winnie et toute sa joyeuse et formidable clique sont généralement adressées aux tous-petits, à savoir la tranche des 3-6 ans. Or, il est impossible pour ce public-là de comprendre les sentiments profondément grisâtres et souvent déprimants des plus grands, ainsi que de prendre suffisamment de recul vis-à-vis de leur propre enfance afin de s'identifier à ces sentiments de perte irrémédiable et de catastrophique désillusion liés au passage à l'âge adulte. Les enfants de 6 à 10 ans pourront à la rigueur se reconnaître dans le personnage si sympathique au demeurant de Madeleine mais le même type de remarques que je pouvais faire à l'instant vaut également pour eux. Attention, je ne dis pas que les enfants sont bêtes et ignorants au point de ne pas comprendre la portée philosophique du film et de ne pas pouvoir s'approprier la tristesse et l'amertume qui en émanent à certains moments donnés ; je dis simplement que, tant qu'ils n'auront pas un certain vécu et surtout tant qu'ils seront encore en plein dans leur enfance, les deux pieds dans le plat comme on dit, ce film ne leur parlera pas, leur paraîtra au contraire très obscur, et toute sa valeur émotionnelle ou presque s'en retrouvera perdue pour eux, ainsi que les leçons et le réconfort qu'ils auraient pu en retirer si jamais ils avaient regardé cette ½uvre à la bonne période de leur existence. Ce serait fortement dommage qu'ils loupent tout ce que ce film a de bon et de beau à leur apporter pour une simple question de très, très mauvais timing, il ne s'agit là que mon humble opinion.

Pour conclure, je dirais que Jean-Christophe et Winnie est un délice de petit bonbon, à la saveur certes parfois douce-amère, mais qui parvient à panser tous les maux de votre petit c½ur esseulé au fil du temps. C'est l'effet qu'il a eu sur ma petite personne en tout cas : aussi efficace et redoutable qu'une bonne lampée de miel issue des pots de Winnie, absolument imparable ! Rien de tel pour se remettre d'aplomb et voir les choses sous un autre angle plus optimiste et éclairant. En clair, ce film est un véritable concentré d'amour et autres émotions fortes qui ne manquera certainement pas de réveiller l'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : reprendre les rênes pour que vous puissiez enfin vivre votre vie pleinement, sereinement et avec un grand et beau sourire fendant votre visage ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Jean-Christophe et Winnie, 2018, Marc Forster, Famille ♥, Adaptation live-action, grandir, enfance, monde du travail, difficultés, espoir, tendresse, Amour ♥., jouets, merveilleux, forêt des rêves bleus, Ewan McGregor ♥, Hayley Atwell, Bronte Carmichael
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#Posté le samedi 02 novembre 2019 06:54

Modifié le samedi 16 novembre 2019 08:48

FICHE MANGA : L'Atelier des Sorciers - T1

FICHE MANGA : L'Atelier des Sorciers - T1
• TITRE V.O. : Tongari Bôshi no Atelier, book 1.
• MANGAKA : Kamome Shirahama.
• ANNÉE : 2017 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Magie, fantasy, aventure, sorciers, sorcellerie, enfance, amitié, don, détermination, rencontre décisive, apprentissage, grandir, pouvoirs, volonté, application, secrets, rivalité, malveillance, jalousie, mystère, suspens, dangers, découvertes, univers fantastique...
• PAGES : 212.

Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l'espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d'un livre de magie et d'un encrier qu'elle a acheté à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s'exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique !

Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l'existence !

ஜ MON AVIS :

J'étais obligé de commencer cette série de mangas : il faut me comprendre, TOUT LE MONDE (ou presque) en parle et à force, on finit par céder et par se lancer, par se jeter pieds et poings liés dans cette aventure magique nous aussi ! Magique, c'est le mot car L'Atelier des sorciers m'a tout simplement mis des étoiles plein les yeux !

Première chose à souligner : les dessins sont juste ma-gni-fi-ques. Comme dirait Cristina, « c'est magnifaïk, ma chérie ! » - et elle n'aurait certainement pas tort ! Ce foisonnement de petits détails qui nous laissent sans voix, cette minutie dans le trait de crayon, cette douceur et délicatesse dans la façon dont les personnages sont dépeints, tout cela crée une véritable ambiance enchanteresse qui nous enveloppe tel le plus moelleux des cocons et dont nous n'avons plus envie de nous déloger une fois ce premier tome terminé. Je vous le dis, je me retiens sérieusement de me jeter sur la suite séance tenante ! Je suis purement et simplement tombée amoureuse de cet univers qui regorge de surprises, bonnes comme mauvaises, et qui nous donne l'envie irrésistible de porter fièrement son chapeau, sa cape et ses bottes d'apprentie-sorcière et de partir à l'aventure dans des contrées extraordinaires, et ce à nos risques et périls ! La petite fille en moi qui se rêve encore magicienne grâce entre autres à Magical Dorémi (ou le meilleur anime du monde, on ne va pas se mentir) en a été juste ravie !

J'ai également succombé au charme des divers protagonistes de l'intrigue. Coco, l'héroïne principale de cette histoire complètement folle et abracadabrante, est à mon sens indéniablement adorable et attachante. Elle fait preuve d'une bonne volonté sans failles et est prête à tout pour prouver sa valeur et qu'elle est digne de faire usage de la magie si mystérieuse et énigmatique réservée à la confrérie tout aussi hermétique des sorciers. Cette fillette est juste une vraie boule d'énergie solaire que j'ai trouvée profondément inspirante et touchante. Coco nous donne en effet le désir irrépressible d'aller de l'avant, de se surpasser et d'affronter nos peurs avec le sourire. Comment ne pas l'aimer incommensurablement dans ces conditions ? Je ne vous cacherai pas que j'ai aussi défailli face à la force de séduction si singulière de son professeur de sortilèges, j'ai nommé Kieffrey alias "le beau garçon à lunettes". J'ai fondu comme neige au soleil face à la beauté aveuglante tant intérieure qu'extérieure de ce personnage, je me suis fait avoir comme une bleue. Pourtant, cela se sent, se voit comme le nez au milieu de la figure que Kieffrey nous fait des cachotteries, ainsi qu'à ses jeunes élèves absolument hilarantes, envoûtantes, à la personnalité déjà si affirmée et aux bouilles à proprement parler à croquer, mais je préfère opter pour la solution du déni... ou plutôt de croire en ce remarquable enseignant de toutes mes forces. Il ne peut pas faire partie du côté obscur, je refuse ne serait-ce que de l'envisager ! Ma gentillesse et ma naïveté me perdront, c'est certain...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller vigoureusement de laisser sa chance à L'Atelier des sorciers car je puis vous assurer que cette saga vaut largement tout le foin que l'on en fait ! En tout cas, ce tome introducteur à ce vaste univers ensorceleur dont on ne voit ici que la pointe de l'iceberg m'a résolument conquise. C'est comme si j'étais retournée dix/quinze ans en arrière, à enfiler ma panoplie de petite magicienne en herbe avec grâce et volupté, à apprendre à bien manier ma baguette magique et à tracer mes runes de sorts correctement, tout cela se déroulant dans mes rêves d'enfant, et désormais de jeune adulte, les plus fous. Incantations, fous rires, dangers, suspens insoutenable, émerveillement, envoûtement, angoisses, détermination à revendre, noirceur, espoir, féerie, fascination, voici tout ce que nous promet L'Atelier des sorciers. J'ajouterais que, pour ma part, j'en redemande encore ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, L'Atelier des sorciers, Tome 1 ♥, Kamome Shirahama, 2017, 2018, Seinen, Magie, fantasy, aventure, sorciers, sorcellerie, enfance, amitié, don, détermination, rencontre décisive, apprentissage, grandir, pouvoirs, volonté, application, secrets, rivalité, malveillance, jalousie, mystère, suspens, dangers, découvertes, univers fantastique, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:04

Modifié le jeudi 04 juin 2020 17:12

FICHE LECTURE : Le Club de l'Ours polaire - T1 : Stella et les mondes gelés

FICHE LECTURE : Le Club de l'Ours polaire - T1 : Stella et les mondes gelés
• TITRE V.O. : The Polar Bear explorer's Club, book 1.
• AUTRICE : Alex Bell.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018, 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, magie, créatures hors du commun, merveilleux, conte, hiver, voyage, aventure, expédition, courage, entraide, amitié, persévérance, détermination, survie, audace, ingéniosité, famille, tendresse, complicité, passé, secrets, mystères, révélation, hardiesse, humour, ours polaires, pirates, Grand Nord, froid, neige, glace, douceur, sucreries, dinosaures, fées, licornes, enfance...
• PAGES : 329.

Dans un monde où il reste tant à découvrir, le rêve de Stella se réalise le jour de ses douze ans : partir en expédition avec le Club de l'Ours Polaire ! Avec son ami Dragigus, elle fait la connaissance du sympathique Shay, chuchoteur de loup, et d'Ethan, magicien snob qui ne se laisse pas apprivoiser. Il le faut pourtant, car les jeunes explorateurs se retrouvent bientôt séparés du reste de l'équipage ! Le courage de Stella et les liens qui naissent entre les garçons suffiront-ils à braver les dangereuses étendues polaires ?

ஜ MON AVIS :

Comment vous dire que j'ai tout bonnement ADORE ce bouquin ? Voilà, emballé, c'est pesé, fin de la discussion. Plus sérieusement, je pourrais vous parler de ce premier tome du Club de l'Ours polaire pendant des heures mais au fond, je n'en vois franchement pas l'intérêt car cela vous gâcherait totalement la merveilleuse, que dis-je, l'extraordinaire et onctueuse surprise que ce livre nous réserve et force est d'avouer que cela serait fortement dommage, n'est-ce pas ?

Pour faire simple, Stella et les mondes gelés rassemble tout ce qui était susceptible de me plaire : des créatures fantasmagoriques en tout genre, une intrigue extrêmement intense et rythmée qui, concrètement, ne s'essouffle jamais et ne manque pas de diablement nous surprendre à chaque page qui se tourne, une écriture truculente, pétillante et enchanteresse doublée d'un art pour savoir raconter les histoires digne des plus grands conteurs que la littérature jeunesse ait jamais connus (la comparaison avec Philip Pullman et C.S. Lewis est tout à fait pertinente et justifiée sur ce coup-là), un humour absolument exquis qui fait mouche à chaque fois et des personnages juste exceptionnels et diantrement attachants.

Mention spéciale à Félix ou l'élu de mon c½ur, la perfection faite homme ! Drôle, attentionné, défenseur des animaux, la gentillesse et la compassion incarnées, entretenant une magnifique et poignante relation de communication, d'écoute, de complicité indéniablement attendrissante et de confiance mutuelle avec sa fille adoptive (mais ce ne sont pas les liens biologiques qui comptent, ce roman nous l'apprend bien) qui n'est pas définitivement en reste non plus, au vu de son immense courage, de sa remarquable et louable résistance face à une société patriarcale aussi risible que démodée, de son goût immodéré et contagieux pour les voyages périlleux et les découvertes qui font que la vie vaut la peine d'être vécue, que demande le peuple ? Je suis également tombée en amour (qu'elle est belle cette expression, vous ne trouvez pas ?) pour Dragigus, ou le personnage qui nous démontre qu'être différent n'est pas une tare mais au contraire un super-pouvoir. Ce semi-elfe m'a immensément émue, fait rire et a aussi fait fondre mon petit c½ur comme neige au soleil. J'avais juste constamment envie d'entrer dans le roman afin de le câliner tel le nounours humain qu'il est. Je suis purement et simplement gaga de mon Dragigus chéri, en voilà encore un qui s'ajoute à la liste des jeunes héros de fiction extraordinaires que j'ai décidé d'adopter. Oui, en plus d'avoir un harem pour mes nombreux amoureux, harem que Félix rejoint direct sans discuter au passage (et ce malgré le fait qu'il ait sûrement le double de mon âge, je ne me laisse pas décourager pour si peu, voyons !), je possède également une grande maison dans mon imaginaire qui abrite tous mes fistons et fifilles adoptifs que je chéris de tout mon être. I'M A PROUD MAMA FOREVER AND ALWAYS ♥

En y réfléchissant, je me demande si je vais pas adopter l'ensemble du quatuor doré dont on suit les trépidantes aventures au cours de l'avancée de ce tome un : en effet, je les adore tous autant qu'ils sont - Shay pour sa bravoure exemplaire, sa répartie imparable et délicieuse et son charme ravageur ; Ethan parce que tout compte fait, je suis résolument fan de son côté drama queen qui lui va si bien au teint et qui a toujours le chic pour me faire mourir de rire (et puis, sous ses airs d'arrogant microbe se cache une vraie crème pleine de ressources - il suffit juste de creuser un peu, beaucoup et ses qualités se révèlent au grand jour) ; Stella parce que cette gamine est juste géniale, formidable, l'authentique fille de son père (ça y est, je vais me remettre à pleurer) et qu'elle va probablement inspirer à plein de petites filles lectrices l'idée de se rebeller contre ce monde indubitablement injuste, psychorigide et morose afin qu'elles puissent vivre leur destin comme elles l'entendent et non de se contenter de ce qu'on leur aura inculqué et choisi pour elles en pensant que c'est là l'unique solution ; et puis enfin mon petit Dragigus, pour son innocence, sa candeur désarmante, sa franchise et sa douceur qui serait capable de fendre toutes les armures.

En clair, j'aime TOUT dans Le Club de l'Ours polaire : ses jeunes protagonistes qui n'ont assurément pas froid aux yeux et qui deviennent de véritables compagnons de route au fur et à mesure que l'intrigue avance et que l'on vit à leur côté les pires dangers, son univers irrésistible, positivement magique, qui fleure bon l'hiver alors qu'il fait encore vingt-six degrés dehors (L'été indien chanté par Joe Dassin semble avoir encore de beaux jours devant lui à cette période-ci de l'année) mais la saison importe peu au fond car on n'a nullement besoin de cela pour se laisser embarquer par l'incroyable et pénétrante atmosphère de ce monde qui obéit à ses propres lois et qui n'a de cesse de nous épater et de parvenir à nous laisser sans voix et une plume entraînante qui nous promet encore de bien fabuleuses péripéties à venir. Sur ce, je m'en vas de ce pas dévorer le tome deux, on ne dit jamais non à une expédition unique en son genre qui se lit comme on boirait goulûment le meilleur des chocolats chauds.

Je pense que vous l'aurez compris, je suis en tout point séduite par le début de cette somptueuse trilogie qui s'annonce tout bonnement épique et je remercie un milliard de fois les éditions Gallimard Jeunesse pour ce ravissant envoi ! Sincèrement, merci du fond du c½ur ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Alex Bell, Le Club de l'Ours polaire, 2017, 2018, 2019, Jeunesse, Fantastique, magie, créatures hors du commun, merveilleux, conte, hiver, voyage, aventure, expédition, courage, entraide, amitié, persévérance, détermination, survie, audace, ingéniosité, famille, tendresse, complicité, passé, secrets, mystères, révélation, hardiesse, humour, ours polaires, pirates, Grand Nord, froid, neige, glace, douceur, sucreries, dinosaures, fées, licornes, enfance, Coup de foudre ♥, Littérature britannique
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#Posté le dimanche 22 septembre 2019 15:05

Modifié le lundi 23 septembre 2019 14:35

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Esprits maléfiques, Tome 2 ♥, Duologie, Les Dévoreurs d'âme, Ellen Oh, 2018, 2019, Littérature américaine, Corée du Sud❤, Horreur, Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon, Très bonne lecture
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