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FICHE LECTURE : Iskari - T2 : Le combat des âmes s½urs

FICHE LECTURE : Iskari - T2 : Le combat des âmes s½urs
• TITRE V.O. : Iskari, book 2: The Caged Queen.
• AUTRICE : Kristen Ciccarelli.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS), 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Ado/YA.
• THÈMES : Héroïc fantasy, créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, passé qui ne passe pas, tragédie, remords, deuil, discrimination, intrigues politiques, sacrifice, royauté, esprits, fantôme, renoncement, deuil, revanche, complots, humanité, remise en question, réflexion, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légendes, courage, loyauté, dilemme, culpabilité, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, tolérance, combats, fardeau, oppression, famille, s½urs, féminisme...
• PAGES : 432.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Roa, héritière de la Maison des Chants et reine de Firgaard, a juré de défendre le peuple de la Terre des Brousses. Elle a levé une armée pour le jeune roi Dax en échange de son soutien. Mais son époux manque à sa parole. Roa se sent trahie et isolée alors que le lien magique qui l'unit à sa s½ur faiblit. Seul le couteau de la Tisseuse de Ciel, une légende ancienne, pourrait l'aider à sauver a la fois sa s½ur et son peuple...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome deux de la saga Iskari par Kristen Ciccarelli, j'ai nommé Le combat des âmes s½urs. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse pour ce magnifique envoi.

Je tenais également à les remercier d'avoir pris en considération les commentaires des lecteurs concernant les couvertures de cette trilogie. En effet, je trouvais que l'illustration de couverture originelle qui avait été proposée pour le premier tome était diantrement belle mais qu'elle ne correspondait pas suffisamment au type de lectorat visé. Il semblerait que Gallimard nous (dans le sens global du terme, s'entend) ait écouté à ce niveau là ; une chose est certaine, ils ont assurément rectifié le tir et cela est toujours grandement appréciable de constater qu'une maison d'édition est à l'écoute de ses lecteurs.

Pour ce qui est du contenu de ce tome deux en soi, je ne vous cache pas que j'étais autant enthousiasmée qu'appréhensive à l'idée de découvrir de quoi il en retournait véritablement, tout simplement parce que je m'étais tant attachée aux destinées d'Asha et Torwin dans le premier tome, Asha, tueuse de dragons, que je savais pertinemment que ces deux-là allaient diablement me manquer.

In fine, j'ai certes regretté leur absence une bonne partie du récit mais pas tant que cela tout compte fait. Déjà parce que nous n'avons pas l'impression qu'ils soient tout à fait partis au cours de la lecture ; ils restent effectivement toujours dans un coin de notre pensée grâce à l'autrice qui nous les rappelle sans cesse à notre mémoire (pour mon plus grand bonheur). Mais surtout, je dirais que leur mise en retrait voulue et assumée de la part de Kristen Ciccarelli était nécessaire car elle m'a permis de redécouvrir deux protagonistes sur le compte desquels je m'étais indubitablement trompée lors de ma lecture du premier tome. Je me suis tout particulièrement méprise sur la nature profonde de Roa, qui ne m'inspirait que méfiance et dédain jusqu'alors. En réalité, je n'ai probablement jamais rencontré une héroïne au c½ur aussi vaillant, déterminé et insubmersible (ou presque, vous vous en rendrez vite compte en lisant ce livre) jusqu'alors, ou fort s'en peu. C'est ce que j'aime tant entre autres choses dans les romans de Kristen Ciccarelli : ces personnages féminins, principaux ou secondaires, forts, combatifs, ingénieux, bouleversants, parfois vulnérables mais qui apprennent de leurs erreurs pour mieux s'en relever et qui ne sont certainement pas là pour faire de la figuration. Je suis pour ma part extrêmement heureuse d'avoir eu l'opportunité de voir les choses sous un autre angle grâce au point de vue exprimé de Roa ici : cela m'a en outre permis de prendre conscience d'à quel point celle-ci est tenace et exceptionnelle. Bien sûr, je n'ai pas toujours été d'accord avec ses décisions mais si cela avait été le cas, il n'y aurait pas eu de suspens et surtout, cela n'aurait pas eu grand intérêt, vous vous en doutez !

Concernant l'autre personnage avec lequel je suis repartie de zéro, je vais éviter de trop vous en parler afin de ne pas gâcher la remarquable surprise que ce dernier vous réserve. Sachez juste que, pour ma part, je me suis faite avoir comme une bleue et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. En effet, j'adore quand un écrivain me mène en bateau, ou plutôt quand il me prend par la main pour mieux m'entraîner là où il le souhaite pour ensuite complètement me prendre de court par le biais de révélations totalement fracassantes que j'aurais largement pu anticiper si je n'avais pas aveuglément suivi le fil narratif sans me soucier de la pléthore d'indices qui étaient disséminés au sein même du récit. C'est ce qui m'est arrivé avec ce fameux personnage que je garde volontairement anonyme et à mon sens, cela relève du pur coup de génie !

Sur ce, je pense que je vais m'en arrêter là avec cette chronique. Je ne voudrais pas laisser trop exploser ma passion débordante pour ce deuxième tome au risque de vous empêcher à votre tour de le dévorer goulûment en vous en dévoilant trop à son sujet. Je terminerai simplement en disant que je me suis délectée de cet ouvrage encore plus que du premier tome si cela est possible. J'ai passé un aussi délicieux qu'éprouvant moment avec ce livre. Je me suis imposée à de nombreuses reprises des pauses histoire que cette somptueuse intrigue pétrie de maints rebondissements et instants de grâce n'en finisse jamais. Bref, j'ai aimé ce livre du plus profond de mon être et j'espère sincèrement que cela sera le cas pour vous aussi ! Pour ma part, il me tarde d'ores et déjà de me plonger dans le tome 3 - même si logiquement, il s'agira du dernier, ce qui m'attriste à un point que vous n'imaginez même pas... COUP DE FOUDRE ϟ


Nanette ♥

PS : Pour ceux aussi qui trouvaient que cela manquait de sable, d'aridité et de tons brun/ocre à leur goût pour de la fantasy orientale, m'est avis qu'ils vont être servis avec ce tome-ci !
Tags : Fiche lecture, service de presse, Iskari, Tome 2 ♥, Trilogie, Le combat des âmes soeurs, Kristen Ciccarelli, 2018, 2020, Littérature américaine, Ado, Young Adult, Héroïc fantasy, créatures fantastiques, surnaturelles, univers merveilleux, histoires des Mille et Une Nuits, us et coutumes, folklore, traditions, temps anciens, dynastie, royauté, secrets, passé qui ne passe pas, tragédie, remords, deuil, discrimination, intrigues politiques, sacrifice, esprits, fantôme, renoncement, revanche, complots, humanité, remise en question, réflexion, menace, danger, violence, cruauté, trahison, mystère, brutalité, bonté, générosité, espoir, amitié, famille, amour, dragons, légendes, courage, loyauté, dilemme, culpabilité, croyances, divinités, foi, espérance, tiraillement, liberté, révélation, tolérance, combats, fardeau, oppression, s½urs, féminisme, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 12 mars 2020 06:32

Modifié le jeudi 12 mars 2020 08:36

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
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#Posté le lundi 09 septembre 2019 05:01

Modifié le lundi 09 septembre 2019 11:47

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

• TITRE V.O. : Spirit hunters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, maison hantée, fantôme, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Corée, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère...
• PAGES : 288.

Tome 2, Les dévoreurs d'âmes, à paraître au printemps 2019.

Dès 11 ans | 15,95¤.

Quand Harper emménage dans sa nouvelle maison, elle a un mauvais pressentiment. Très vite, son petit frère change de comportement : il parle avec un ami imaginaire et a des crises de violence. Les accidents étranges se multiplient, Harper est assaillie de cauchemars... Aidée de sa nouvelle amie Dayo, elle va devoir découvrir la vérité si elle veut sauver son frère !

Frayeur garantie ! Un roman d'effroi efficace (en deux tomes) où la tension monte pour ne plus vous lâcher ! Une lecture parfaitement adaptée au middle-grade : une palette de personnages tous différents et très attachants, qui permettent de s'identifier et de dépasser ses peurs. Une famille d'origine coréenne dépeinte avec justesse, apportant une touche de diversité culturelle.

L'AUTEURE : Ellen Oh, d'origine coréenne, vit aux Etats-Unis dans l'Etat de Washington. Elle a étudié le droit et a exercé le métier d'avocate avant de se lancer dans l'écriture. Esprits maléfiques est sa première série traduite en français. Elle est également cofondatrice et présidente de "We Need Diverse Books", une association qui promeut aux Etats-Unis la diversité dans la littérature jeunesse pour « un monde dans lequel chaque enfant peut se reconnaître dans les pages d'un livre. »

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi inattendu. En tout cas, ce colis a été pour moi une bien agréable surprise pour commencer ma semaine de vacances ! Après, je n'aurais peut-être pas dû le lire juste avant de me coucher. Déjà parce que, malgré mes petits yeux qui se fermaient à cause de la fatigue due à la longue journée que j'avais passée, j'étais incapable de le refermer et de le reposer sur ma table de chevet. Ensuite, parce que l'angoisse était à ce point à ce comble qu'une fois que je me suis retrouvée dans le noir prête à rejoindre le royaume de Morphée, mes yeux sont restés grands ouverts, écarquillés, tant j'avais peur de ce qui se cachait dans la pénombre et que je ne pouvais percevoir... Du moins, grâce à mon sens de la vue... Parce que je peux vous assurer que j'avais la chair de poule et que j'entendais de drôles de bruits près de mon lit... Je ressentais également de drôles de picotements au niveau de mes pieds et du bout de mes doigts, comme si une électricité insoutenable dans l'air m'entourait tout entière. Bref, même si ce roman est destiné à un jeune lectorat, ne vous fiez pas aux apparences ! La Maison des possédés porte sacrément bien son nom et ne vous fera pas de cadeaux, je vous le garantis ! Et je refuse que vous me traitiez de mauviette... Tout comme Marty McFly Jr (et comme le père de ce dernier aussi, d'ailleurs), je ne supporte pas ça. Mes peurs sont tout à fait rationnelles et sensées, si, si... Vous verrez qu'avec la plume et l'imagination d'Ellen Oh, une autrice que je ne connaissais pas jusqu'alors et je remercie sincèrement encore une fois Nathan de me l'avoir fait découvrir grâce à ce titre si addictif et prenant, vous ne serez plus si confiants et que vous aurez très envie d'appeler votre maman au secours ! Et là, ce sera moi qui rirai de vous, mwahahahaha !

L'histoire se commence de façon très simple, on-ne-peut-plus basique : l'héroïne, Harper, douze ans, emménage avec sa petite famille dans la ville de Washington. Après avoir connu la modernité et le faste de New York City, qui grouille constamment d'activité et qui fait pétiller les yeux des jeunes comme des plus grands, on peut comprendre que notre pré-adolescente manque d'enthousiasme face à la vieille bâtisse décrépie que ses parents ont élue comme nouveau domicile familial et lieu de travail. Surtout qu'on ne nous laisse pas de répit car, dès les premières pages, on sent que cette maison n'est pas comme les autres et qu'elle est loin de constituer le cocon idéal pour une famille en pleine reconstruction psychologique et qui a définitivement besoin d'un nouveau départ : à certains endroits de la maison, on suffoque, à d'autres, le froid nous transperce les os comme s'il voulait nous changer en statues de glace... On ressent immédiatement les mêmes impressions d'Harper : il y a un sentiment ambiant d'oppression et de mal-être dans cette maison. Comme si cette dernière faisait ressentir à ses nouveaux habitants, à un degré plus ou moins élevé, tout le lourd passif dont elle est chargée. Résultat, tout au long de ma lecture, j'ai eu envie de m'enfuir loin de cet endroit et d'aller me blottir dans les bras de mes parents chéris. Chochotte, moi-? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler... Je sais que vous allez me dire que, les maisons hantés, ce n'est pas l'élément fantastique/surnaturel le plus original du monde ni celui qui prend le plus aux tripes, et pourtant, notre fascination stupide pour ce genre d'endroits est encore bien vivante... En tout cas, l'écriture d'Ellen Oh la rend sacrément vivante. Je suis sûre que vous auriez bien ri en me voyant dévorer ce livre comme une frénétique puis le refermer subitement après avoir eu un coup de panique. J'oscillais constamment entre l'envoûtement, la fascination morbide, et le plus pur effroi. J'avais envie de résoudre la grande énigme que cette maison maudite cachait tout en ayant l'irrépressible besoin de prendre l'ensemble de la charmante famille Raine avec moi pour les emmener tous le plus loin possible d'elle .

In fine, il a bien fallu que je surmonte mes peurs et que je fasse preuve d'un grand courage, que j'ai puisé dans les réserves d'Harper. Passé l'agacement que j'ai pu ressentir pour cette jeune fille au tout début de l'histoire (et à tort), je me suis ensuite profondément attachée à elle. J'ai compris tout ce qu'elle ressentait en elle, tout ce magma d'incompréhension, de jalousie, de tristesse enracinée, cette révolte face à l'injustice qu'elle connait depuis qu'elle est toute petite. En effet, si le résumé nous laisse à penser que Michael, le petit frère absolument trop chou d'Harper, est au centre du récit (ce qui n'est pas faux), il n'est cependant pas le seul à occuper cette place de choix, dont il n'avait certainement pas envie au vu de ce qui va lui arriver. Harper doit elle aussi démêler les secrets de son passé qui refusent de se révéler à elle, et, pour son jeune âge, elle a déjà subi beaucoup de choses. Beaucoup trop, même. J'ai trouvé qu'Ellen Oh en avait un peu trop rajouté concernant tout ce qui tombe sur la tête d'Harper parce que, à ce stade, cette dernière n'en devient plus un aimant à catastrophes, mais une porteuse de poisse vivante. Toutes les fractures et les cicatrices, les bleus au c½ur et au corps qu'elle s'est déjà fait à seulement douze ans, le tout au cours de situations plus variées et rocambolesques les unes que les autres, ça dépasse l'entendement. Mais on oublie assez vite ce léger manque de crédibilité à mes yeux pour se replonger d'autant plus dans le récit et éprouver une empathie des plus fortes et sincères envers Harper. Pas étonnant qu'elle soit tentée de se laisser submerger par une mélancolie des plus profondes et des plus noires. Le monde réel, aussi calme et plat soit-il (ou plutôt, semble-t-il l'être), a beaucoup plus d'attraits que la réalité cauchemardesque qu'Harper vit depuis toujours. Dans ce premier tome, notre héroïne de choc va devoir faire face à la vérité, celle que va lui délivrer son passé et son présent, afin d'affronter au mieux l'avenir et embrasser la personne qu'elle est vraiment. Cette révélation va se faire de façon très progressive, ce qui ajoute beaucoup de suspens et d'intérêt au récit. Disons qu'Harper a une connexion assez particulière avec le monde des esprits, et qu'elle va être la clé du mystère qui entoure son petit frère. Elle va faire preuve d'une grande force de caractère, elle va décider de ne plus se laisser faire et elle va être prête à tout pour sauver son petit frère adoré. Elle va faire preuve d'un sang-froid impressionnant, alors qu'elle aurait eu toutes les raisons de vouloir baisser les bras et de s'enfuir à toutes jambes, rien ne lui facilite la tâche, et pourtant, elle y va quand même, la tête haute, les jambes certes tremblotantes, mais elle n'en laisse rien paraître. J'ai éprouvé beaucoup d'admiration à son égard.

Je pense que ce personnage féminin principal asiatique saura inspirer beaucoup d'enfants, que beaucoup d'entre eux pourront s'identifier à elle, autant à ses sentiments négatifs, à son désarroi face au racisme banalisé et à toutes ses craintes, qu'à l'amour poignant et magnifique qu'elle porte à son petit frère et à l'ensemble de sa très attachante famille.
Tous les personnages de ce récit, même ceux qui viennent de l'au-delà (Allez y, chantez la chanson du docteur Facilier maintenant. Ne me remerciez pas.), sont extrêmement réalistes et bien pensés, tout comme le développement des thèmes abordés et la progression de l'histoire. L'autrice ne fait pas que nous plonger dans le quotidien horrifique de la famille Raine au sein de la maison dite "du vieux Grady", elle aborde aussi de façon tout à fait naturelle des thématiques très importantes et introduit ces sujets forts aux jeunes lecteurs de manière très douce et pédagogique, tout en rendant cela tout à fait évident : le racisme, venant même de personnes n'étant pas foncièrement mauvaises, la diversité culturelle et ethnique, l'amour de soi, la force de l'amitié et de la famille, les différentes croyances religieuses et le spiritisme. Ellen Oh sait se montrer extrêmement ouverte d'esprit et tolérante et cela se ressent fortement dans sa plume. Elle ne porte aucun jugement sur qui que ce soit, même les "méchants". Elle est plutôt comme la mère ou la meilleure amie réconfortante qui va nous apporter tout son soutien et nous rappeler de faire preuve de bonté et de générosité en tout temps. Les différents personnages de l'intrigue vont faire face et être les victimes de beaucoup de violence, physique, verbale et morale. Pourtant, malgré leur chagrin et leur désespoir, ils ne vont jamais faire preuve de mesquinerie, mais toujours d'une grande intelligence et gentillesse. Cela m'a véritablement réchauffé le c½ur. Ce sont eux les vrais gagnants dans la roue de la vie.

Comme mentionnée plus haut dans la partie concernant l'autrice, Ellen Oh prône une littérature où chaque enfant, peu importe la couleur de sa peau, son âge, ses origines ethniques et sociales, saura trouver un personnage fort qui lui correspond dans un livre. Je ne peux qu'applaudir à deux mains cette initiative, que je trouve fondamentale. Le monde n'est pas tout blanc, ou plutôt, il contient toutes les couleurs dans son prisme. Il y a aussi de multiples modes de vie, en fonction de la situation pécuniaire, des croyances, des us et coutumes d'antan qui ont perduré jusqu'à nos jours, de la culture d'un pays. Il faut savoir accepter nos différences et les aimer de toutes nos forces. Ainsi, si Harper et sa petite famille sont coréens, Dayo, la nouvelle meilleure amie qu'Harper se fait à Washington, est jamaïcaine. J'ai trouvé cette jeune fille tellement formidable. Non seulement elle va aiguiller Harper concernant le mystère qui entoure la maison et ne jamais cesser de l'épauler, malgré la peur et les dangers, mais elle va aussi devenir un vrai petit rayon de soleil qui perce la vie jusqu'alors pleine de questions et d'incertitude de notre héroïne. Dayo, c'est ce genre de personnes qu'on mériterait tous d'avoir dans notre vie, compatissante, drôle, d'une générosité sans bornes et qui est là pour vous aimer pour deux alors que vous n'arrivez pas à vous accepter tel que vous êtes, intérieurement et extérieurement. Mais, in fine, vous y parvenez car vous avez une Dayo près de vous, et c'est ce qu'il y a de plus précieux. Et, comme si cela ne suffisait pas, telle fille, telle mère, car la maman de Dayo est un vrai soleil à elle toute seule, elle aussi. Je rêve de croquer dans l'un de ses cookies préparés avec amour et beaucoup de réflexion sur les meilleures associations possibles. Le ragoût de queue de b½uf jamaïcain m'a l'air divin également. Les personnes qui savent bien cuisiner sont de bonnes personnes, c'est obligé. Toujours écouter son estomac. Et s'ouvrir à de nouvelles choses, embrasser l'inconnu. Je suis toute disposée à le faire pour le ragoût de queue de boeuf jamaïcain ET coréen pour ma part. Je souhaiterais tester les deux. Je suis incorrigible, que voulez-vous... Et encore, avec toutes ces histoires de soleil et de nourriture, je ne vous parle même pas de Citrouille (Même son nom est raccord avec la période d'Halloween, c'est fou !!), la petite chienne de la grand-mère de Dayo, dont cette dernière se prend d'affection. Elle ne pourra que vous faire fondre le c½ur à chaque fois. Elle est une vraie boule de poils d'amour. Avec un sacré caractère, certes, mais on ne peut que l'aimer, je suis formelle.

En tout cas, Ellen Oh nous apprend aussi que, même si on compte nos ami(e)s sur les doigts de la main, nous ne serons jamais seuls, bien au contraire, car ce sont ces ami(e)s-là qui sont authentiques et qui valent plus que tout l'or du monde. Vous verrez qu'Harper ne compte pas ses ami(e)s sur un seul doigt. Il y en a un deuxième, de doigt, qui avait toujours été là, levé, présent pour notre héroïne... Je ne vous en dis pas plus, vous devrez le lire par vous-même. Simplement, ce que j'ai trouvé amusant, c'est qu'Harper soit fan de Totoro et du Voyage de Chihiro, les deux films Ghibli qui regorgent le plus (et essentiellement) d'esprits. D'un côté, nous avons les Totoro bienveillants, et de l'autre, le monde des esprits, qui est peuplé d'âmes beaucoup plus complexes... Ou pas ? Où se trouve la méchanceté in fine ? Est-il bon de catégoriser les gens, même les morts ? Ellen Oh vous apprendra à suivre votre c½ur et votre instinct, ou plutôt la voix des esprits. Cela lui permet d'intégrer les mudangs à son récit, ces chamanes coréennes qui portent des tenues de rituel très impressionnantes et qui arrivent à parler aux esprits et à les faire passer de l'autre côté. Leur aura est extrêmement forte et elles ont une belle grandeur d'esprit. Pour ce qui est de la grand-mère Lee, en tout cas, cette dernière sait à toute épreuve faire preuve d'une grande sagesse et d'une audace redoutable. Cette grand-mère-là, c'est la meilleure de toutes : elle est aimante, extrêmement compréhensive et chasseuse d'esprit, bon sang ! Je suis si heureuse que ce personnage incarne le respect et la fierté des traditions et d'un pays, des anciens, de la part de l'autrice. Je trouve cela tout simplement magnifique. Quel dommage que Yuna, sa fille, mère de Kelly, Harper et Michael, ait du mal à le comprendre. Je ne crois pas qu'elle ait honte de ses racines, mais elle se montre souvent très dure envers sa mère et aussi bornée dans ses erreurs. Après, comment lui en vouloir ? Elle porte encore une lourde culpabilité dans son c½ur et on peut largement comprendre pourquoi elle se renferme autant face au monde des esprits. Néanmoins, je lui ai préféré son mari, Peter, qui est clairement dépassé par tout cela, mais qui ne va jamais se montrer blessant ou distant. Le papa de la famille Raine, c'est la présence silencieuse qui va juste vous apporter tout le soutien et l'amour qu'il vous faut, qui ne va jamais douter de vous et qui va vous le faire sentir. Bref, c½ur sur Peter, je l'aime trop ♥ En vrai, toute cette petite famille, celles d'Harper et de Dayo rassemblées, mérite tout notre amour inconditionnel.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans ce roman d'épouvante jeunesse qui n'a rien à envier aux plus grands. Avec Halloween qui approche à grands pas, c'est le genre de livre parfait à dévorer avec la main constamment plongée dans les fraises Tagada (C'est mon kiff, O.K. ?), emmitouflé dans un bon plaid, une robe de chambre et confortablement installé dans son lit tandis que le froid et la pluie font rage dehors. Je peux vous assurer qu'une fois que vous vous retrouverez dans la maison du vieux Grady, vous n'aurez qu'une envie, c'est de serrer Michael dans vos bras à l'en étouffer comme s'il était une peluche humaine et le sauver de cette influence néfaste qui pèse sur lui. Impossible de ne pas fondre face à cet adorable petit bout d'chou qui a tant d'amour à donner et que la haine va cependant tenter d'envahir afin de ravager en lui toute son innocence d'enfant choyé et toute lumière d'espoir. Vous aurez vous aussi la tentation de succomber aux ténèbres lors de cette course contre la montre pour contrer le mal et la possession. Mais rappelez-vous toujours ceci si la morosité vous donne encore plus envie de sombrer : où que vous soyez, regardez autour de vous, il y aura toujours des personnes pour vous aider, pour illuminer votre existence grâce à leur gentillesse et tout ce qui les rend spéciaux et dignes d'amour, et ce, que ce soit chez les humains ou chez les fantômes. Il suffit d'ouvrir grands les yeux et notre c½ur. Ce sera la dernière chose que je retiendrai de cette belle oeuvre signée Ellen Oh, et c'est sur cette note que je vais clore ma chronique. Je dirai juste que je suis tout bonnement impatiente de la sortie du tome deux, qui sera aussi le dernier (Voyez, on ne peut pas dire non à une duologie ! Argument imparable !), Les dévoreurs d'âmes, dont le titre est aussi terrifiant et intriguant que celui du premier, et dans lequel j'ai hâte de voir l'évolution de ma petite Harper chérie se poursuivre. Cela promet d'envoyer du lourd, je vous le dis ! Alors, on se donne rendez-vous au printemps 2019 ? D'ici là, rattrapez votre train - fantôme - de retard !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

★★★★★
Frissons garantis avec ce roman d'épouvante jeunesse écrit par une autrice ouverte d'esprit et juste géniale !

« - Je n'étais jamais tombée sur une personne âgée raciste, bredouilla Harper, encore sous le choc.
- Des racistes, dit sa mère d'un air triste, il y en a de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de tous les âges. Mais ne les laisse pas te blesser. Cela leur donne un pouvoir qu'ils ne méritent pas.
- Elle a dit qu'avec la tête que j'avais, je ne pouvais pas être américaine.
- Elle est simplement jalouse de ta beauté, dit Yuna en prenant le visage de sa fille entre ses mains pour déposer un baiser sur son nez.
- Ouais ! s'exclama Michael. C'est vrai, Harper ! Toi, tu es super belle, alors qu'elle, elle était super moche !
- Michael ! le rabroua sa mère. Ce n'est pas très gentil !
- Et alors ? Elle, elle a été méchante avec Harper ! Je ne l'aime pas, ajouta-t-il en croisant les bras. En plus, elle avait les dents toutes jaunes et elle sentait mauvais.
- Michael ! répéta sa mère d'un ton sévère.
Mais Harper vit qu'elle se retenait de rire. Et elle-même ne put s'empêcher de sourire de la véhémence de son frère. Bientôt, le babillage du petit garçon dissipa sa colère et sa peine. »
Tags : Fiche lecture, Service Presse, éditions Nathan, esprits maléfiques, Tome 1 ♥, La maison des possédés, Duologie, Littérature américaine, 2018, Ellen Oh, horreur, Jeunesse, noirceur, maison hantée, fantôme, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Corée, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 25 octobre 2018 13:27

Modifié le lundi 09 septembre 2019 04:53

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro

FANTASTIQUE | 2001 | HAYAO MIYAZAKI | ESPRITS/YOKAI, TRADITIONS ANCESTRALES, MYTHOLOGIE JAPONAISE, IMAGINAIRE, TRANSFORMATION, FAMILLE, AMITIÉ, ROMANCE, MORT, SORCIÈRES, SURNATUREL, MAGIE, AVENTURE, AMOUR, QUÊTE, ÉNIGME, MYSTÈRE, PÉRIPLES, COURAGE, SENTIMENTS, SOUVENIRS...

千と千尋の神隠し
Sen to Chihiro no kamikakushi

➜ Chihiro, dix ans, s'apprête à emménager avec ses parents dans une nouvelle demeure loin de tout ce qu'elle a connu jusqu'à présent : son école, sa famille, ses amis, sa ville... Et elle l'accepte très mal.
Sur la route, la petite famille se retrouve face à un immense bâtiment rouge au centre duquel s'ouvre un long tunnel, que la fillette se refuse dans un premier temps de franchir. De l'autre côté du passage se dresse une ville fantôme, qui semble être le vestige d'un parc d'attractions. Les parents découvrent dans un restaurant désert de nombreux mets succulents gratuits et ne tardent pas à s'en goinfrer. Ils se retrouvent alors transformés en cochons, à l'image de leur gloutonnerie animale. Prise de panique, Chihiro s'enfuit de ce cauchemardesque spectacle et se dématérialise progressivement dans ce monde où les vivants ne sont pas sensés s'introduire. L'énigmatique Haku se charge de lui expliquer le fonctionnement de l'univers dans lequel elle vient de pénétrer. Pour sauver ses parents, la fillette va devoir faire face à la terrible sorcière Yubaba, qui arbore les traits d'une harpie méphistophélique et dont elle va devoir devenir l'employée-esclave de ses bains pour esprits.

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro
Attention, on va parler d'un film qui a marqué mon enfance, qui en a déconcerté plus d'un. Un dédale d'esprits effrayants, à la limite du cauchemardesque, pour les bambins. Pour ma part, l'enfant que j'étais s'est tout de suite retrouvé captivé par cet univers bizarroïde pour beaucoup, notamment pour mes proches auxquels j'avais chaudement recommandé ce chef-d'oeuvre signé Miyazaki (je pense que ma passion pour les Ghibli passe difficilement inaperçue), mais c'est justement ce monde parallèle au nôtre, pauvre Moldus qui avons la chance d'être encore en vie, si particulier, spécial, singulier, unique, qui m'a séduit. Le voyage de Chihiro est souvent désigné comme le plus grand chef d'oeuvre de son réalisateur virtuose, très vite passé maître, sensei absolu et reconnu. Il s'agit sans conteste de son meilleur succès commercial, dépassé au pays du Soleil Levant à la tête du box-office nippon par le sublime Your Name de Makoto Shinkai. Mais ça, c'est une autre histoire qui sera racontée une autre fois. Vous avez dû le remarquer, malgré son importance capitale dans mon ouverture à l'animation japonaise, étant donné que ce fût le premier film d'animation asiatique que je visionnai, Le voyage de Chihiro ne fait pas parti de mon top 5 des Ghibli.

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro
Et ce pour des raisons qui me sont propres : au niveau de l'histoire, des émotions ressenties, de l'attachement aux personnages et d'autres critères, il s'était retrouvé sur le banc de la touche, exclu. Ce qui n'empêche pas à mes yeux que sa réputation soit tout à fait fondée et que je le défende bec et ongle face aux réfractaires car je l'aime profondément et à jamais, ce petit bijou d'animation. Son titre à l'international est particulièrement enchanteur car il désigne bien l'effet que le film peut avoir sur nous : une évasion sans précédent de l'esprit. L'intitulé originel traduit quant à lui l'objectif sacré de Miyazaki à travers son ½uvre, à savoir d'« informer la jeunesse (japonaise) de la richesse de nos traditions. ». Ce devoir l'honore et je trouve ça en effet très beau et primordial de préserver l'héritage que l'Histoire et le folklore nous ont laissés. Dans le cas présent, le Kamikakushi signifie la disparation mystérieuse, inexpliquée, d'une personne, plus spécialement les enfants, à cause de la colère d'une divinité. On imagine donc sans mal Yubaba en déesse infernale de ses bains et Chihiro en enfant perdue jetée contre son gré dans une quête.

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro
Quête qui lui fera perdre jusqu'à la notion de son identité, en portant le prénom Sen, qui écorche le sien en le minimisant de trois kanji. Le titre français est in fine le plus simpliste, moins sujet à l'interprétation, mais il n'en reste pas moins authentique. On nous invite en effet dans un véritable voyage, dans un imaginaire étendu et qui ouvre nos yeux à un émerveillement total. Mes petites frayeurs du passé, à savoir la Yubaba, sorcière ridée géante avec qui la "maudite grosse tête" de la Reine de c½ur peut aller se rhabiller, et son bébé tout aussi énorme, m'angoissaient énormément rien qu'à les regarder, et aujourd'hui,_puf, c'est oublié tout ça ! Je peux concevoir que ce film soit pour certains source de malaise, qu'ils ne rentrent pas du tout dans le délire, c'est vrai qu'on se demande bien où Miyazaki est allé chercher tout ça ! Eh bien,_il a été puisé dans ses racines japonaises profondes, et, je me répète, mais de respecter son héritage traditionnel et folklorique à ce point, c'est beau bordel ! Les plans, les couleurs utilisées, la musique somptueuse de Joe Hisaishi, nous offre une véritable évasion des sens. Et le message du film est fort aussi,la recherche de soi-même, l'amour indestructible au fil des années qu'éprouvent l'un pour l'autre Chihiro et le beau Haku, sur lequel j'ai fangirlé à un moment de ma vie, je le reconnais, humhum...

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro
Ces belles relations qui se tissent nous offrent des moments d'anthologie absolument inoubliables, des perles d'animation et de sentiments. Ce film en fait, il ne faut pas le juger aux premiers abords,mais essayer de l'aimer. Genre vraiment, car il en vaut la peine si l'on s'ouvre à lui et qu'on essaye de le comprendre, de s'accoutumer à cette ambiance typiquement japonaise, à leurs croyances teintées de mystique,_de parts d'ombre mais aussi de lumière. J'aime infiniment Chihiro. Ce n'est pas le film estampillé Miyazaki auquel je me suis le plus identifiée, mais il a su faire écho en moi, de par cette atmosphère de nostalgie, ce souvenir des êtres aimés qui reste enfoui au fond de notre c½ur et qui ne s'en délogera pas, entre autres. Ce qui est sûr, c'est que cette oeuvre a su me parler, et que je reste admirative en la regardant d'un tel travail, soin et respect envers les traditions. Cela me donne envie d'avoir l'esprit plus ouvert à des cultures totalement étrangères à la mienne et de creuser ce sujet.

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro
Une oeuvre qui éveille en nous la curiosité et une source de possibles, en matière de réflexion et d'imagination, d'interprétation, ne peut qu'être belle, je le soutiendrai toujours. Ce film d'animation est déjà devenu un grand classique de son genre, un bon initiateur à l'animation nippone et je me doute bien que vous l'avez sans doute déjà vu avant de lire ces lignes toujours confuses et ébahies de devoir placer des mots concrets sur un film fantasmagorique de la même matière que les nuages. Impossible à saisir tant sur le fond que sur la forme, on ne peut que le contempler indéfiniment et s'épater de l'emprise qu'il a sur nous. Je vous demanderai juste de ne pas juger sur les apparences l'épopée somme toutes assez folle d'une petite fille plus maligne que ses parents qui vont se retrouver transformés en cochons, en bons goinfres qu'ils sont, et qui va dans le processus tomber amoureuse d'un garçon et puis FIN. Ce serait une insulte. Chihiro ne se voit pas avec les yeux mais avec le c½ur. On en a les poumons qui manquent d'air, l'estomac pris dans une tambouille, les yeux qui s'illuminent et qui larmoient, les oreilles sifflantes ou bercées par le maestro Hisaishi.
Bref, quittons donc un peu notre monde connu et ne cherchons pas à comprendre, mais à accepter.

+ Un peu de musique pour nos oreilles exigeantes et délicates : ♪, ♪, ♪, ♪, ♪, ♪.

Sources : Wikipédia, Allociné + mes remaniements, pinkymeowie, sarakipin, hide, routexx, mhaikkun, jamesvega.

« On n'oublie jamais les gens qu'on a rencontré, on a juste du mal à s'en souvenir. »

FICHE FILM : Le voyage de Chihiro
Tags : Fiche film, Le Voyage De Chihiro ♥, Studio Ghibli. ♥, Hayao Miyazaki ♥, Fantastique, 2001, esprits, Traditions ancestrales, mort, sorcières, surnaturel, magie, aventure, amour, quête, énigme, mystère, périples, coup de coeur ♥, Enfance. ♥
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#Posté le jeudi 27 juillet 2017 04:52

Modifié le lundi 07 août 2017 06:13

FICHE FILM : Mon voisin Totoro

FICHE FILM : Mon voisin Totoro

FILM FAMILIAL | 1988 (JAPON) ; 1993 (festival du film d'animation d'Annecy), 1999 (FRANCE) | HAYAO MIYAZAKI | AVENTURE, JAPON RURAL, ENFANTS, MYTHOLOGIE JAPONAISE, FOLKLORE, FORET, ANIMATION, NATURE, MALADIE, FANTASTIQUE, FAMILLE, IMAGINAIRE, RELATION ENTRE S¼URS, MAGIE, POÉSIE...

となりのトトロ

➜ Deux petites filles viennent s'installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l'hôpital où séjourne leur mère.
Elles vont découvrir l'existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros.
Le totoro est une créature rare et fascinante, un esprit de la forêt. Il se nourrit de glands et de noix.
Il dort le jour, mais les nuits de pleine lune, il aime jouer avec des ocarinas magiques.
Il peut voler et est invisible aux yeux des humains.
Il existe trois totoros : O totoro (le gros), chu totoro (le moyen) et chili totoro (le petit).

FICHE FILM : Mon voisin Totoro
Mon voisin Totoro est un Ghibli emblématique, comme vous le savez sûrement. La première fois que je l'ai vu, il y a trois ans, j'étais toute excitée. Il faut me comprendre, ce n'était pas rien. Cet adorable maître de la forêt représente le studio, tout de même ! Et d'avoir fait découvrir son film d'animation tout récemment à ma maman, cela m'a procuré un plus grand bonheur encore, car ça nous a fait rajeunir d'un coup. Imaginez vous : la mère et la fille en train de chantonner Tonari no Totoro, Totoro sur le canapé. Un moment qui restera dans les annales, cela se va s'en dire ! Tel est la force de ce personnage si attachant, mémorable et hors normes, qui parvient à rassembler toute la famille, à mettre tout le monde d'accord. Totoro est une grosse peluche, une boule d'amour toute douce. Je n'avais qu'une envie : pénétrer dans mon écran de télévision et lui faire un groooos câliiiiin (cf. Olaf et les Teletubbies ♥). Et de faire la sieste sur son énorme ventre aussi, cela doit être si confortable là-dessus ! Bref, Totoro, c'est le genre de personnages qui me font fondre et dont je n'arrive plus à détacher les yeux tant ils sont mignons et merveilleux.

FICHE FILM : Mon voisin Totoro
Comme dans un rêve. Cela m'a rappelé que mon âme d'enfant était toujours bien présente en moi, il y a toujours cette petite étincelle qui ne cessera de briller. A condition d'avoir les bonnes allumettes pour l'entretenir ! Et Mon voisin Totoro, c'est pile le type d'allumettes qu'il me faut ! Pendant longtemps, je mourais d'envie de voir ce film d'animation. Et je me demande pourquoi il n'a pas bercé mon enfance d'ailleurs, car il en a totalement le parfum ! Totoro est clairement un film doudou qui ne nous quittera jamais et qui arrive directement à nous faire sentir mieux, ou à rendre notre journée plus belle qu'elle ne l'était déjà. C'est un beau dessin animé, vraiment mignon tout plein, c'est plein de tendresse, c'est plein d'amour, et on ne peut qu'en ressentir envers la famille Kusakabe, qui respire l'unité et l'espoir. Le père si attentionné envers ses petites filles, qui leur insuffle un optimisme quotidien vis-à-vis de la santé de la maman, et qui a lui aussi gardé cette petite parcelle d'innocence dont les adultes auraient grandement besoin, m'a beaucoup touchée. Il est vraiment un papa formidable, travailleur acharné mais qui trouve toujours du temps pour ces deux belles petites filles, pour les écouter et les accompagner dans la vie. Miyazaki nous montre que, même si tout n'est pas parfait, tout rose (Totoro, c'est pas Les Bisounours non plus), il ne faut pas désespérer, il faut croire en ses rêves, avoir confiance, s'appuyer sur les êtres qui nous sont chers et que la vie a une certaine magie aussi, dans chaque action du quotidien. Par exemple, la famille Kusakabe vit à la campagne.

FICHE FILM : Mon voisin Totoro
Avec un mode de vie très à l'ancienne, dans la tradition japonaise. On pourrait croire cela ennuyeux et rébarbatif, et pourtant, on s'émerveille de tout : du grand arbre majestueux qui abrite Totoro, des noiraudes qui disparaissent sans comprendre (faut pas chercher à, dixit Miyazaki), des légumes du potager de grand-mère (c'est la meilleure ça, moi qui bouffe comme un gosse, avec mes goûters et mes potatoes)... Certes, il y a du fantastique dans ce film, y'a peu de chances que je croise un esprit de la forêt du type Totoro ou les petits êtres dans Princesse Mononoké dans mes forêts vosgiennes. Et pourtant, Miyazaki a rendu cela crédible. Il m'a donné l'envie d'y croire. Et ça, c'est la plus belle chose au monde. Le film est ponctué de petits instants de tristesse et de moments de frayeur, comme le télégramme des médecins ou encore la disparition de Mei qui découle de ce message. Malgré leur jeune âge, les deux petites se rendent bien compte de la réalité de la mort, qui peut survenir à tout moment. Satsuki, du haut de ses dix ans, est déjà extrêmement mature, elle porte le poids de cette éventualité sur ses épaules, faisant déjà office de petite maman envers sa petite s½ur Mei. Celle-ci est tellement attachée à son aînée que cela va donner lieu à une scène très drôle dans le film. Il faut dire qu'avec sa bouille à croquer, Mei suscite facilement le rire, mais aussi l'émotion. Notre petite puce de quatre ans a besoin de sa maman auprès d'elle, c'est bien normal, et elle va réagir à la dégradation de l'état de sa mère avec déni et désespoir.

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Pour un adulte, ou une personne plus mature comme Satsuki, cela s'apparente à de l'obstination et de la stupidité. Or, Mei n'est qu'une petite fille de quatre ans, impuissante, que l'on nourrit d'espoirs. La croyance que sa maman va bientôt rentrer à la maison est la seule branche à laquelle elle peut se raccrocher. Son désarroi va beaucoup m'attrister. Cependant, il y aura toujours un papa aimant, une s½ur inquiète, un voisinage accueillant et qui se préoccupe d'elle, une nature magnifique, pour faire percer la lumière. Ce film nous offre une poésie et une magie au niveau des images, des couleurs, de la luminosité (après, c'est un film d'animation des années 80, et typé Miyazaki. C'est pas du Makoto Shinkai des années 2010 quoi) et de la musique, qui nous transporte (Joe Hisaishi, mon Dieu),_qui nous redonne le goût de la vie, la joie de la vivre. C'est une petite pépite qui a fait briller mes yeux, tout comme ceux de Mei étaient exorbités, et cela m'a inspiré l'envie de serrer tous les gens que j'aime dans mes bras, de chérir tout ce que je possède, car il s'agit de plaisirs simples mais j'ai sacrément de la chance de les avoir. Vous la comprenez, cette sensation folle de jouir de notre vie, de profiter de chaque instant,_de tenir comme précieux chaque moment passé ensemble, chaque rire, chaque hurlement vivace, chaque course, chaque adrénaline, chaque aventure ? Totoro ne peut sembler être qu'un gentillet conte pour enfants, mais voilà ce qu'il m'a fait ressentir au fond de moi. Il a réveillé en moi mon champ des possibles, c'est-à-dire qu'on peut vivre plein de choses extraordinaires si on s'en donne les moyens, et si on regarde bien autour de nous.

FICHE FILM : Mon voisin Totoro
Avec nos yeux grands écarquillés, je précise. Regardez y à deux fois, vous n'aurez rien à perdre... Mei et_Satsuki, les deux personnages principaux, m'ont véritablement enchantée, car elles m'ont fait vibrer le c½ur de cette joie enfantine, qui est de croquer la vie à pleines dents, de vivre de manière exaltée, les cheveux au vent, le soleil dans les yeux, et le bonheur ardent. Deux petits rayons de soleil ces gamines, je vous le dis. Super mignonnes, super adorables, super sympathiques... Après, attention à vos tympans, vos noiraudes ne vont pas en revenir ! Personnellement, ça me faisait avoir le sourire jusqu'aux oreilles à chaque fois. C'est tout bête mais c'est comme ça que je fonctionne. Cela fait tellement plaisir de les voir toutes contentes, passer des moments de complicité avec leur père ou avec Totoro, on est en plein rêve avec elles et ça ne peut que m'apporter des ondes positives. Je suis tombée particulièrement amoureuse du personnage de Mei (mais Totoro is first in my heart, of course), elle a le pouvoir de vous faire fondre, avec ses petites couettes, sa robe rose et sa couche culotte, c'est tellement trognon ! ♥ Je pense que je l'aime autant parce-que j'étais comme elle à son âge (aaaah, le bon vieux temps...) : espiègle, parfois à chouiner, à être un peu agaçante... Non, j'exagère quand même, elle est une super petite fille (comme moi je vous dis lol). Et sa grande soeur est très protectrice envers sa benjamine, un peu insouciante, qui se laisse porter par le gré du vent. J'insiste sur ce lien intense et si unique,_ce duo me touche vraiment beaucoup.

FICHE FILM : Mon voisin Totoro
Le petit voisin aussi est tout mignon, sympathique, tout timide, toujours là en cas de besoin. Je me faisais déjà des films dans ma tête où il sortait avec Satsuki, ils se mariaient et avaient ensuite des enfants. La totale histoire d'amour quoi ! Les pauvres gamins, ils ont dix ans, faut que je leur laisse le temps quoi ! Mais voilà, quand je vois un beau couple à en devenir, je ne peux pas m'empêcher lol. La grand-mère de ce petit jeune homme est une perle, elle est la obasan de tout le village, accueillante, concernée,_serviable et avec toujours la petite parole de sagesse qu'il faut. Une mamie du tonnerre en gros ! Mon voisin Totoro, c'est un dessin animé qui déborde d'amour et pour une fille comme moi, cela ne peut que me faire chaud au c½ur.

Alors n'hésitez plus... Embarquez dans le chatbus et laissez-vous porter !

« C'était un rêve, qui n'était pas un rêve ! »

Sources : Wikipédia ; zechs ; yoshida-midoriko ; genoza ; mariposa-nocturna ; nanzse.

FICHE FILM : Mon voisin Totoro
Tags : Fiche film, Cinéma, Films d'animation ♥, Japan ♥, Studio Ghibli. ♥, Mon Voisin Totoro ♥, My Neighbor Totoro ♥, 1988, Hayao Miyazaki ♥, forêt, campagne, esprits, noiraudes, Famille ♥, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 14 juillet 2017 03:58

Modifié le vendredi 28 juillet 2017 05:16

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