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FICHE LECTURE : Signé Poète X

FICHE LECTURE : Signé Poète X

• TITRE V.O. : The Poet X.
• AUTRICE : Elizabeth Acevedo.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Poésie - Roman en vers - Slam - Musique - S'exprimer - Famille - Amitié - Lycée - Amour - Religion - Quête identitaire - Acceptation de soi et de l'autre - Écriture - Élever la voix - Courage - Passion - Fierté - Affranchissement - Espoir - Lumière - Inspiration...
• PAGES : 381.

Dans un monde qui ne veut pas l'entendre, elle refuse de rester silencieuse.

Harlem. Xiomara a 15 ans et un corps qui prend plus de place que sa voix : bonnet D et hanches chaloupées. Contre la rumeur, les insultes ou les gestes déplacés, elle laisse parler ses poings. Étouffée par les préceptes de sa mère (pas de petit ami, pas de sorties, pas de vagues), elle se révolte en silence. Personne n'est là pour entendre sa colère et ses désirs. La seule chose qui l'apaise, c'est écrire, écrire et encore écrire. Tout ce qu'elle aimerait dire. Transformer en poèmes-lames toutes ses pensées coupantes.

Jusqu'au jour où un club de slam se crée dans son lycée. L'occasion pour Xiomara d'enfin trouver sa voix.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman à paraître qui m'a tout bonnement happée et séduite, Signé Poète X. J'ai hésité à faire la critique littéraire de ce livre et même à m'y plonger la tête la première dès maintenant, tout simplement parce qu'il ne sort officiellement que le 29 août. Oui, je sais, j'ai près de deux mois d'avance mais je n'ai pas pu m'en empêcher, je me suis très rapidement décidée à lire ce titre tout de suite. Et sachez que je ne regrette RIEN. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce superbe envoi impromptu qui annonce une rentrée littéraire au poil de leur part et je vous invite d'emblée à noter la date du 29 août dans vos agendas car cette future parution vaut vraiment la peine que vous lui fassiez un accueil triomphant en librairies, foi de Nanette !

Ce qui m'a d'abord tapé dans l'½il chez cet objet-livre, c'est bien évidemment sa couverture, que je trouve absolument magnifique et tout à fait à l'image du contenu de l'ouvrage, à savoir : à la fois simple et extrêmement efficace et marquante, remplie de couleurs qui explosent et qui s'impriment dans notre rétine, agrémentée aussi de nombreux mots qui résonnent en nous, qui peuvent ne sembler qu'être un bête amas de lettres mais qui, mises ensemble, percutent et ont un sens, une importance particulière à nos yeux, nous donnent à réfléchir, intensément, de tout notre être. Je me suis également rendue compte en faisant ma petite fiche de synthèse pour ce livre, comme j'essaie de le faire à chaque fois pour chaque ouvrage que j'ai achevé de lire, que c'était la deuxième fois que Nathan me permettait de découvrir une autrice de couleur engagée. La première fois, c'était avec Angie Thomas, rappeuse amatrice et avant toute chose passionnée de ce genre musical (Tupac est sa plus grande inspiration en matière d'écriture), et son roman foudroyant, hallucinant, tout simplement incontournable et inoubliable, The Hate U Give (ma chronique ici). Elizabeth Acevedo m'a quant à elle permis de vivre mon baptême du feu en matière de slam et je suis très heureuse que l'on m'ait donné l'opportunité de sortir ainsi des sentiers battus en me permettant de poser un regard nouveau, résolument plus informé et attentif, sur cette forme d'art qui était jusqu'à présent tout ce qu'il y a de plus méconnue de mon côté, et de me familiariser à une autre façon encore d'exprimer sa vision du monde et ses sentiments bruts. Une chose est sûre, c'est que les deux autrices que je viens de mentionner ont la même puissance dans leurs idées, le même engagement, la même énergie inépuisable investie dans leur ardent combat contre le racisme et l'injustice, le même désir enraciné de faire bouger les choses, la tête haute tournée dans la même direction que celles de leurs extraordinaires héroïnes, Starr et Xiomara, qui auraient pu être de véritables s½urs jumelles dans une réalité alternative. Je suis certaine que, dans la vraie vie, Angie et Elizabeth doivent être des femmes remarquables, brillantes et inspirantes pour leur entourage, car il se dégage des pages de leurs ½uvres respectives un irrépressible besoin d'appuyer là où ça fait mal, de montrer la souffrance à nue, sous son vrai visage, de ne pas se cacher derrière de faux semblants, de désobéir aux règles de cette société qui nous étouffe et nous calomnie, de se montrer téméraires et de ne certainement pas courber l'échine, sous aucun prétexte. Toutes les deux sont telles deux âmes s½urs, deux c½urs accrochés, qui doivent sûrement se connaître et, si ce n'est pas le cas, alors cette erreur, cette rencontre évidente qui n'a pas encore eu lieu, est un crime impensable à mon sens. Mais je m'en arrête là pour cette association rêvée qui s'est immédiatement faite dans mon esprit et, étant donné que j'ai déjà montré par le passé toute l'admiration que je portais à l'égard d'Angie Thomas, c'est au tour d'Elizabeth Acevedo et de son bouleversant et poignant Signé Poète X de se retrouver noyés sous mes intarissables éloges (promis, je vais faire un effort pour tenter de condenser mon propos !).

Ce qui m'a ensuite frappée une fois le livre ouvert, c'est sa rédaction singulière... en vers ! Cette expérience de lecture unique n'était certes pas inédite pour moi, mais je l'ai réitérée avec le même plaisir et la même agréable surprise que lorsque j'avais été introduite à ce genre de romans grâce à Inséparables de Sarah Crossan (un vrai coup de c½ur ♥, soit dit en passant). J'ai par ailleurs pu constater que l'exact phénomène que j'avais vécu avec ce titre-ci, ainsi qu'avec Swimming Pool de la même autrice (une autre jolie pépite à découvrir séance tenante - conseil d'amie), s'est reproduit lors de mon immersion dans Signé Poète X : lors de chacun de ces trois moments de lecture, il a d'abord fallu que je m'acclimate à l'écriture résolument poétique (merci, Captain Obvious !) de l'autrice en question avant de pleinement pouvoir recevoir ce que cette dernière avait à me dire et m'imprégner totalement des émotions ressenties au cours de l'histoire. Pour ceux que cela rebuterait, il n'y a aucune crainte à avoir, bien au contraire : les romans écrits en vers nous permettent selon moi d'encore mieux savourer la beauté des mots méticuleusement choisis, de mieux goûter leur indéniable musicalité, de mieux saisir le poids que ceux-ci peuvent avoir et ce qu'ils nous évoquent, ce qu'ils représentent pour nous. J'ajouterais aussi que de lire un roman en vers, cela donne la sensation que le livre est telle une immense chanson, ou plutôt slam dans le cas présent, qui peut être interprétée avec différentes intonations, chacune reflétant l'immense palette de nos sentiments les plus profonds et humains. Le fait que l'autrice soit slameuse à l'origine apporte à mon sens une certaine légitimité à sa façon de s'exprimer, bien que cette dernière nous fasse clairement comprendre qu'il est donné à tout le monde la possibilité de poser des mots sur ses maux, et ce de n'importe quelle manière dont on l'entend, y compris bien entendu le slam. Il suffit de le vouloir et de donner à nos écrits une ampleur qui nous est propre, ainsi que la force nécessaire pour s'envoler du papier et trouver les oreilles et le c½ur de notre auditoire. Pour ma part, j'ai véritablement eu l'impression qu'Elizabeth Acevedo nous délivrait tout ce qu'elle avait dans le ventre et sur le c½ur avec Signé Poète X, qu'elle y avait mis tout d'elle-même et qu'elle nous faisait ainsi un cadeau des plus précieux et inestimables. En tout cas, il se dégage une telle authenticité de son récit que cela nous transperce de part en part ; ça nous transcende et nous renverse littéralement, telle une gigantesque claque ou bourrasque qui nous remet les idées en place. Je lui serai toujours infiniment reconnaissante pour ce don de soi exceptionnel dont elle a fait preuve avec ce premier roman tout bonnement prodigieux.

Histoire de dire un petit mot sur la traduction française de Signé Poète X, car c'est après tout grâce à elle que ce livre peut être rendu accessible au plus grand nombre chez nous, même sans avoir lu la version originale, je pense pouvoir assurément dire que Clémentine Beauvais a respecté ce rythme particulier, propre au slam, cette façon de déclamer qui fait s'entrechoquer les mots et qui crée ainsi une résonance nouvelle, avec un impact plus fort encore. Après, je suis loin d'être une spécialiste en la matière, autant en slam qu'en traduction (cet exercice est particulièrement ardu à mon sens, même et surtout quand on l'étudie), mais Clémentine Beauvais est parvenue selon moi à rendre ce roman compréhensible pour le lectorat français sans pour autant le dénaturer. Elle a su en effet préserver habilement l'identité et les racines dominicaines et afro-américaines de ce récit de vie sidérant, ainsi que son parler de la vie de tous les jours, tout en l'adaptant à notre propre langage quotidien. Le travail de haute-voltige de tout bon traducteur qui se respecte, en somme. Et Clémentine Beauvais accomplit à chaque fois cet exploit avec énormément de talent. Elle ne m'a jusqu'à présent jamais déçue et Signé Poète X ne fait pas exception à la règle.

Concernant les personnages, Xiomara, l'héroïne reconnaissable entre mille de cette bouleversante histoire, est de loin celle qui prend le plus de place. Et si notre chère Poète X a tendance à considérer cela comme une tare, c'est selon moi ce qui fait son charme et toute sa force. Xiomara est un petit bout de femme bruyant, colérique, qui ne se laisse pas faire et qui fait preuve d'un courage qui force le respect et l'admiration. Elle est tel un volcan en éruption qui a besoin de faire sortir la lave brûlante qui la ronge de l'intérieur et autant vous dire qu'avec moi, ses mots semblables à du magma en fusion ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd. Parfois, ils m'ont même parus assourdissants, mais cela m'a permis de mieux me rendre compte du pouvoir merveilleux, inouï et salvateur de la parole, des doigts qui courent sur le clavier comme c'est mon cas à l'heure où je vous écris ces lignes, de l'encre et du papier. De notre voix, tout simplement, qui s'exprime grâce à un champ infini de possibilités. La souffrance de Xiomara m'a aussi rendue apte à ouvrir les yeux sur le fait que l'acte de partage de ses pensées est loin d'être anodin, que même la conversation la plus banale que l'on peut mener avec soi-même ou avec autrui est une chance inespérée car cela signifie qu'on est libres de dire, voire même tout simplement d'éprouver ce que l'on ressent au plus profond de soi. L'histoire de Xiomara nous prouve que cela est loin d'être donné à tout le monde, qu'il ne faut donc pas prendre cela pour acquis mais tout de même saisir chaque opportunité qui se présente d'être soi-même et de ne pas s'emmurer dans le silence au risque de mourir à petit feu. La lutte de tous les instants de Xiomara, cette vraie combattante qui porte sacrément bien son nom, m'a appris que personne n'avait le droit de réduire quiconque à l'impuissance, quelque soit le prétexte qu'elle invoque pour revendiquer son emprise dévastatrice : son autorité naturelle au sein de la hiérarchie familiale, sa façon de concevoir une vie réussie ou encore sa religion. Cela m'a d'ailleurs fait mal au c½ur que Xiomara se sente écrasée par l'amour obsessionnel que sa mère porte à Dieu et qu'elle ne la suive pas dans ce chemin de foi à la base consolatrice et bienveillante. Mais si j'avais moi aussi fait la connaissance de notre Créateur de cette manière, sans que l'on me laisse le simple et naturel choix de croire en lui ou non, je pense que j'aurais réagi de la même façon : je me serais sentie comme enfermée dans une cage et j'aurais voulu à tout prix m'en échapper. Une chose est sûre, quelque soit nos croyances, elles ne doivent pas aveugler notre jugement ou nous empêcher de nous montrer compréhensifs et patients envers les autres, de les accepter tels qu'ils sont. Ce qui a achevé de me faire littéralement fondre avec ce roman, c'est que non seulement Xiomara s'épanouit au fur et à mesure de l'intrigue telle la magnifique fleur qu'elle est, en dévoilant et en nous partageant son propre slam, sa réelle personnalité, avec un bonheur qui est juste contagieux, mais en plus, le reste des personnages parvient à nous chambouler le c½ur car ils sont tous profondément imparfaits, ils font comme tout le monde des erreurs mais on ressent chez eux une réelle envie de communiquer, d'améliorer ses relations avec autrui et de prendre sur soi afin de faire des concessions et de vivre au mieux les uns avec les autres. Je vous assure, cela fait tellement du bien, un tel message d'optimisme par rapport à la capacité d'introspection et de lucidité de l'être humain, mais aussi d'affirmation du droit à la liberté et au bonheur de tout un chacun, et surtout, SURTOUT, du droit fondamental de dire NON.

Pour conclure, j'espère sincèrement vous avoir donné envie de vous ruer dans la librairie la plus proche de chez vous le 29 août afin de vous procurer ce roman à la force absolument ravageuse qui nous apprend qu'il est normal, et même nécessaire, de suivre son propre chemin dans l'existence, et ce même si celui-ci dévie des attentes que notre entourage avait placées en nous. Elizabeth Acevedo m'a rappelé avec beaucoup de justesse et de sensibilité, avec un grand brio aussi, que nous sommes tous dignes d'être aimés comme nous sommes, à notre juste valeur. Vous verrez, Signé Poète X est telle une véritable bouffée d'air frais et d'espoir qui saura vous toucher en plein c½ur, sans aucunement manquer sa cible ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Rentrée littéraire 2019, 2018, Littérature américaine, Elizabeth Acevedo, Contemporain, Poésie ♥, Roman en vers, Slam, Musique ♫, S'exprimer ♥, Famille ♥, Amitié ♥, lycée, Amour ♥., religion, quête identitaire, acceptation de soi et de l'autre, écriture, élever sa voix, courage, passion, fierté, affranchissement, espoir, lumière, inspiration, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 30 juin 2019 11:28

Modifié le mardi 02 juillet 2019 17:21

FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha

FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha

• TITRE VO : I regni di Nashira - Tomo 1 : Il sogno di Talitha.
• AUTRICE : Licia Troisi.
• ANNÉE : 2011 (ITALIE) ; 2014 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, monde fantastique, créatures fantastiques, liberté, crise d'identité, décisions, guerre, sang, drame, merveilleux, esclaves, aristocratie, hiérarchie, oppression, cruauté, rébellion, affranchissement, combat, révolte, les cinq éléments, guerrière, courage, misogynie, autorité, manipulation, mensonges, ravages, monde menacé, audace, amitié, survie, épreuves, aventure, religion, fanatisme, péripéties, rencontres, incertitude, doutes, ténacité, amour, loyauté, bienveillance, mystère, suspens, révélations, famille...
• PAGES : 463.

Le monde de Nashira est au bord de l'asphyxie, brûlé par la chaleur... Talitha, jeune comtesse recluse dans un monastère, est chargée de veiller sur la Pierre de l'Air, unique source d'oxygène pour les habitants.
Mais lorsqu'elle découvre que son royaume sera bientôt anéanti, consumé par un soleil destructeur, Talitha la rebelle décide d'agir. Accompagnée de son fidèle esclave, Saiph, elle entreprend un voyage jusqu'aux terres glacées pour trouver la seule réponse capable de sauver Nashira.
FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha
ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2016.

Autant j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire (mea culpa, à mettre sur le dos de la fatigue), autant après les cent premières pages, je ne pouvais plus m'arrêter de lire, c'était frénétique ! Cela faisait très longtemps que je souhaitais lire la dernière saga de Licia Troisi, une auteure italienne très talentueuse qui a de l'imagination à revendre en matière de fantasy médiévale, ce qui semble être sa spécialité. Et elle y excelle, je vous le garantis ! Je ressors toujours de ses livres entièrement satisfaite, à peine remise de ma chevauchée à dos de dragon ou du combat épique et sanglant que je viens juste de livrer. Dans les mondes de Licia Troisi, c'est beaucoup de sueur, d'entraînement, de hardiesse, de ventres qui crient famine, de combats contre le mal et l'injustice qui s'expriment de façons diverses et variées (comportement des êtres humains, mentalités, catastrophes naturelles ou plutôt surnaturelles dans le cas de l'autrice, etc.)... et aussi de c½urs battants la chamade après avoir frôlé la mort un nombre incalculable de fois. J'ai aussi eu droit à beaucoup de papillons dans le ventre pour combler mon creux de faim insatiable. Autant vous dire que vous êtes servis en matière de bookboyfriends avec Licia Troisi. Et des bookboyfriends des plus admirables et irrésistibles. Bref, avec cette autrice italienne virtuose en matière de mondes extraordinaires, de rebondissements haletants et qui vous prennent de court et de personnages extrêmement complexes, humains et captivants, tout est toujours réuni pour nous faire passer un moment de lecture inoubliable et d'une intensité à couper le souffle. Et, maintenant que j'y pense, pour ceux (comme moi) qui s'inquiètent de savoir s'ils peuvent lire la saga des Nashira sans avoir lu les trois trilogies du Monde émergé (l'oeuvre la plus important de l'auteure), not inqueting, Nashira est totalement indépendante de cette saga-là ! Mais il faut lire les Monde émergé quand même, parce que c'est juste trop, trop bien ! Ayez confiaaaaance ! (je ne crois pas que d'imiter Kaa soit le plus engageant cependant...) Et justement, après avoir lu ce premier tome, Il sogno di Talitha (j'avais trop envie de l'écrire en italien à nouveau, voilà, c'est tellement beau), je veux lire tous ses romans ! Tout ceux de Licia Troisi, tous ! Et je vous encourage tous à faire de même !

Dans ce tome d'introduction, on nous présente les quatre Royaumes de Nashira (+ à la toute fin du livre, tout le lexique est présent mais on peut bien se repérer dans l'histoire par soi-même, c'est tout à fait compréhensible), chacun correspondant à une saison perpétuelle. L'histoire remplit tous les critères de la fantasy médiévale, elle ne brise aucun code, mais elle ne manque pas de nous emporter dans son monde et de faire preuve d'une grande originalité ! On pourrait croire qu'on a vu et revu ce genre d'histoires fantasy, mais pour moi, on ne se lasse pas de la bonne fantasy, qui plus est écrite d'une main de maître par la remarquable Licia Troisi (je ne cesserai jamais de lui lancer des fleurs, vous êtes prévenus). Ici, chaque univers est spécial, Nashira l'est tout autant. Mon c½ur a vibré avec celui des esclaves Femtites, j'ai profondément ressenti leur haine envers les Talarites. Je me suis également évadée avec les deux personnages principaux, à savoir Talitha et son esclave avec lequel elle entretient une si belle relation d'amitié, de confiance et de complicité, Saiph. Ces deux-là ne peuvent pas vivre l'un sans autre, et je fangirle totalement sur eux deux (et je l'assume !). Ce sont deux personnages qui m'ont énormément plu : Talitha pour sa lutte contre l'injustice, sa force de volonté, son courage, sa foi en ses convictions, sa profonde sympathie pour les Femtites, malgré ses défauts, notamment son impulsivité parfois agaçante, Talitha est un personnage fort, déterminé, et que je trouve vraiment inspirant, elle va apprendre de ses erreurs et continuer à avancer malgré le désespoir qui s'abat sur son monde en même temps que la chaleur étouffante du soleil dévastateur; et Saiph (le voilà mon book boyfriend adoré, je l'aime à la folie ♥♥) pour sa dévotion, sa fidélité envers Talitha, son amour pour elle (il ne peut le nier !) qui fait qu'il est prêt à endurer toutes les souffrances, la torture la plus infâme, pour la protéger. Ils forment un tandem parfait. Ce qui m'a beaucoup intéressée dans l'histoire aussi, c'est qu'elle aborde le fanatisme des hommes, la relation de ces derniers à la religion, la cruauté et la cupidité des riches avides de pouvoir et sans la moindre pitié et once de conscience. Leur ignorance et le sort qu'ils réservent aux hérétiques n'est pas sans rappeler la véritable Inquisition au Moyen-Age. J'ai trouvé cela à la fois très bien pensé, extrêmement enrichissant mais aussi juste effarant. Mes poils de bras se sont dressés plus d'une fois pendant ma lecture.

Vous l'aurez compris, j'ai été tout bonnement fascinée par ce premier tome, qui nous emmène à travers tous les Royaumes, qui nous fait vivre de sacrées péripéties, des moments d'angoisse, d'enchantement, de magie avec la fameuse Pierre de l'Air, des moments extrêmement émouvants et une enquête laissée par Lebitha à sa chère s½ur Talitha (une autre relation que j'ai trouvé magnifique), pour vaincre le maléfique dieu Cerus, le soleil malveillant... Les Femtites bouillonnent de rage, la révolution va commencer, Talitha et Saiph sont toujours en cavale (et je commence à en avoir mal aux jambes et le souffle court), et le titre du tome prend tout son sens à l'épilogue, ça m'a totalement prise de court... Le rêve déroutant de Talitha est-il prophétique ? Va-t-elle trouver ce qu'elle cherche ? (on le veut de tout notre être) Nashira survivra-t-elle ? (ça aussi) Tant de questions dont je veux absolument les réponses !! Et maintenant que je les aies... Je ne dirai rien. Vous n'obtiendrez PAS. UN. MOT. de ma part. Juste : LISEZ. C'est un ordre. Pour preuve : j'ai couru de suite chercher le tome deux à la bibliothèque, je suis impatiente de le commencer ! (Et je peux vous assurer qu'il est tout aussi excellent, et le tome trois l'est également... Licia Troisi est un pur génie)

Merci PKJ d'avoir traduit et publié cette petite (euphémisme le retour, mais en vrai, ça se lit à une vitesse, cette petite pavasse ! Un pur régal ! N'ayez pas peur pour rien-!) pépite en France ! Je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix éditorial si judicieux ! Et cela vaut pour tous les titres de Licia Troisi parus chez vous ! C½ur sur vous ♥ (Cependant, on me dit dans l'oreillette qu'en 2015, un quatrième et dernier tome est paru en italien, Il destino di Cetus... Pourquoi n'en-a-t'on jamais vu la couleur en France ? C'est cruel !!)

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les royaumes de Nashira - Tome 1 : Le rêve de Talitha

COUP DE FOUDRE ϟ Aussi intense que la chaleur qui fait pâmer l'incroyable monde de Nashira...

« Saiph fit un geste d'impatience.

- Ecoute-moi bien, Talitha ! Tu crois que la révolution est quelque chose de beau et d'héroïque ; tu penses que ces gens sont forcément du bon côté, juste parce qu'on les exploite. Malheureusement, ce n'est pas vrai. La révolution, c'est le sang, la mort, les massacres d'innocents. C'est la guerre, et quand il y a une guerre, il y a des perdants.-»
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, littérature italienne, Fantasy, 2014, Les royaumes de Nashira, Tome 1 ♥, licia troisi <3, Le rêve de Talitha, Magie, monde fantastique, créatures fantastiques, liberté, crise d'identité, décisions, guerre, sang, drame, merveilleux, esclaves, aristocratie, hiérarchie, oppression, cruauté, rébellion, affranchissement, combat, révolte, les cinq éléments, guerrière, courage, misogynie, autorité, manipulation, mensonges, ravages, monde menacé, audace, amitié, survie, épreuves, aventure, religion, fanatisme, péripéties, rencontres, incertitude, doutes, ténacité, amour, loyauté, bienveillance, mystère, suspens, révélations, famille, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 14 octobre 2018 14:49

Modifié le dimanche 14 octobre 2018 16:26

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

• AUTEUR : Julien Hervieux.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, contes de fées, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, faire ses propres choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, individualité, avoir sa propre façon de penser, réflexion, maturité, liberté, mérité, justice, bienveillance, solidarité, entraide, ingéniosité, alliance, malice, enfance, intelligence, dangers, soutien, noirceur, terreur, dragon, identité sexuelle, propagande, manipulation des opinions, stratagème, légendes, affranchissement, briser les préjugés, aller au-delà des traditions, us et coutumes, changement, renouveau, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, roman d'apprentissage...
• PAGES : 168.

Orage est un petit seigneur des ténèbres. Comme son père et son grand-père avant lui, son destin est tout tracé : il devra un jour enlever une princesse et perdre le combat contre le chevalier qui viendra la sauver. Tout ceci ennuie déjà beaucoup Orage, et plus encore les leçons interminables qu'il reçoit pour devenir un vrai méchant !

Son idée ? Enlever la princesse immédiatement pour être débarrassé et faire enfin ce qui lui plait !
FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres
ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions Poulpe Fictions pour ce premier partenariat. Je suis véritablement comblée et j'avais juste hâte de me jeter sur ce petit livre jeunesse à la couverture si adorable. Chose dite, chose faite !

Ce très beau roman jeunesse signé Julien Hervieux dénonce le manichéisme, les clichés et la structure narrative répétitive et lassante que l'on retrouve dans presque tous les contes de notre enfance chérie : « Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps et eurent beaucoup d'enfants... » On la connaît bien, cette ritournelle ! Le but ici est au contraire de faire comprendre aux enfants qu'il n'y a pas de gentils ou de méchants pré-définis dans la vie, et qu'ils ne doivent pas laisser leur jugement être corrompu par la routine ou les préjugés. Ce que je ne peux qu'approuver !

« La silhouette pâle et élancée de la comtesse de Sombreflamme se pencha sans un mot sur son fils, lui déposa un baiser sur le front, et s'éloigna doucement vers la porte. Le jeune garçon tira sur ses draps, et bientôt ne dépassèrent plus du lit que ses deux yeux noirs, sous son épaisse tignasse brune. Il hésita d'abord puis, honteux, chuchota :
- Maman...
- Tu veux que je regarde s'il y a un monstre sous ton lit, n'est-ce pas ? demanda sa mère dans un sourire.
La comtesse se pencha gracieusement sous le lit de son fils, puis se redressa, satisfaite.
- Tu peux dormir en paix, mon chéri. Il y a bien un monstre sous ton lit.
- Ouais, chuis d'garde, fit une voix gutturale provenant du plancher.
Orage s'enfonça confortablement dans son oreiller. Plusieurs monstres-sous-le-lit vivaient au château. Mais Gérard était son préféré. Lorsque la comtesse souffla la dernière chandelle avant de refermer la porte derrière elle, Orage entendit la voix de Gérard dans l'obscurité :
- Bonne nuit, seigneur Orage. Dormez bien. Si l'moindre chevalier ou la moindre princesse essaie d'entrer pendant la nuit, j'les claque sévère. »

La figure de proue qui incarne cette lucidité nouvelle et cette lueur de bon sens bienvenue se prénomme Orage. En plus d'être un petit garçon absolument à croquer et extrêmement attachant dès les premières pages, ce petit seigneur des ténèbres a aussi bien plus de jugeote que les adultes et les créatures fantastiques de son monde : il ne veut pas que son destin soit ainsi tout tracé par son héritage sans qu'il ait son mot à dire ! S'il n'a pas envie de terroriser les villageois, ou au contraire envie de battre le chevalier servant à la loyale au lieu de s'écraser devant lui, sous prétexte que « c'est la tradition, c'est la loi, c'est comme ça », c'est son droit, non ? Je n'ai pu que lui donner raison sur toute la ligne.

« Il dévala les escaliers, comptant comme d'habitude le nombre interminable de marches qui le séparaient de la salle à manger. Une autre idée de son père : celui-ci affirmait que ces multiples escaliers devaient dissuader les vieux magiciens de venir l'ennuyer avec leurs histoires. Mais tout le monde savait que ce stratagème visait surtout la grand-mère d'Orage. Le comte de Sombreflamme aimait son calme bien plus que sa belle-mère. »

Certes, les traditions ont aidé à forger notre monde, sa façon de tourner dans le bon sens, elles constituent notre héritage, comme je l'énonçais plus tôt dans le cas d'Orage. En faire totale abstraction serait une bêtise. Mais ce que nous apprend ce roman, qui pour moi a tout bon, c'est qu'il ne faut pas hésiter à remettre en question le fondement de ces dites traditions, et à savoir ne plus en suivre les principes si nécessaires pour le bon fonctionnement éthique et moral de notre société, afin de mener sa vie dans le droit chemin, surtout dans le chemin que nous avons décidé.

« Le jeune garçon, de fort mauvaise humeur, déambula dans la tour sans savoir où il allait. A cette heure-ci, son père était probablement au travail, en réunion de seigneurs des ténèbres pour décider du prochain royaume à attaquer. Quant à sa mère, elle se trouvait certainement dans la grande bibliothèque, à lire des grimoires de sort, ou à faire semblant, du moins, pour relire en cachette cet exemplaire de Cinquante nuances de licorne qu'un marchand ambulant ogre lui avait déniché. »

Ainsi, Orage va défendre le droit de vivre comme on l'entend, de pouvoir choisir librement sa vocation et de ne plus se fier à nos préjugés, mais à ce qui nous semble juste. Le raisonnement de la princesse Regalia va aller dans le même sens, mais va être encore plus approfondi et soulever un autre point important : le fait que ce système pré-établi depuis des siècles d'un commun accord entre les Forces du Bien et celles du Mal, si on prend la peine d'y réfléchir à deux fois, mène à la manipulation des masses en se basant sur les sentiments alternatifs de peur et de gratitude qui découlent de ce stratagème des soi-disant "gens de bien". La brillante et perspicace jeune princesse va ainsi accompagner et soutenir le courageux petit seigneur de l'ombre Orage dans sa révolte face à cette injustice éhontée !

Ce duo de choc m'a beaucoup touchée, fait rire aussi, tout comme le reste des personnages, mais, surtout, j'ai adoré l'image qu'ils renvoyaient tous les deux : celle d'un petit garçon et d'une petite fille qui ne tombent pas forcément amoureux l'un de l'autre, mais entre lesquels naît une amitié sincère et réciproque. Ils entretiennent une relation saine, cohérente avec la personnalité de chacun et dans son évolution, d'entraide, de bienveillance et d'affection mutuelles, même si, lors des premières présentations, cela va être mouvementé car la princesse Regalia est loin d'être une demoiselle en détresse ! Elle ne se laisse pas faire et ne manque pas d'audace. Un vrai modèle pour les petites filles, qui se cherchent et qui ne devraient pas être sous-estimées !

Bref, à travers les yeux de ces deux jeunes enfants au c½ur empli de bienveillance et de tolérance, intrépides et à la soif de liberté et de justice d'être acceptés tels qu'ils sont, le jeune lecteur, et même la plupart des adultes oublieux de leurs leçons passées, apprend qu'il ne faut pas juger les personnes d'après les premières impressions qu'elles nous laissent, et leur laisser une chance, et même plusieurs, de prouver leur valeur.

Ainsi, le comte et la comtesse de Sombreflamme (jolie oxymore au passage !), parents du petit Orage, forts sympathiques au demeurant, ne sont au fond que d'honnêtes gens qui, eux aussi, se sont fait prendre au piège de cette stratégie machiavélique déployée par les "gens de bien" où, au vu de leur ascendance familiale, ils jouent le rôle de parias afin d'assurer la "pérennité" du royaume. De leur côté, le roi et chevalier mesquins et poltrons de ces terres, misogynes et au sens de l'honneur qui tire vers le 0 pointé, sont auréolés de gloire pour leurs vils mensonges, leur position en haut de cette hiérarchie savamment élaborée leur assurant protection, prospérité et sécurité. Cela ne vous rappelle-t-il pas un certain royaume de France ou même d'autres de nos contrées de par le monde ? Vous l'aurez compris : ne vous laissez jamais ranger dans des cases toutes faites, et n'acceptez pas de vous laisser faire écraser par ce qui vous semble totalement injuste et injustifié. JA-MAIS !

Je terminerai ma chronique sur un élément de cette histoire déjà de la mort qui tue qui apporte un vrai petit plus : les illustrations de Carine-M. Je ne connaissais pas le travail de cette artiste auparavant, mais je suis carrément tombée en amour devant ce qu'elle nous propose au fil des pages de cette savoureuse et pétillante histoire. Ses dessins en noir et blanc sont juste sublimes et regorgent totalement de cette magie de l'enfance qui fait mouche à chaque fois sur ma personne. Qui plus est, son trait de crayon s'accorde parfaitement à la plume pleine d'humour, de verve, de dynamisme et d'authenticité de Julien Hervieux. Pour en avoir un petit aperçu, c'est par ici que ça se passe ! (Blog de l'illustratrice)

Pour conclure, ce petit roman vaillant et qui nous dit tout ce qu'il y a de plus vrai aura su conquérir mon c½ur encore avide de contes de fées (oui, même à mon âge) qui, cette fois-ci, prend une toute autre direction. Effectivement, la vie n'est pas écrite à l'avance, toutes nos pages sont encore vierges et c'est à nous de choisir quelle type d'encre les noircira ! Le champ des possibles nous est ouvert !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

COUP DE C¼UR ♥ pour cette histoire qui redonne une bonne dose d'espoir et de courage !

✓ - Le message véhiculé pour les petits et pour les grands : n'entrez pas forcément dans le moule pré-conçu pour vous et menez vous propres combats loyalement !
- Le tandem écriture/illustrations apporte un vrai charme à ce livre qui a déjà beaucoup de qualités.


✗ - Le chevalier Lauriers, qui aurait mérité plus de baffes de la part de Gérard je trouve...

« Nous faisons le mal, mais nous le faisons bien. »
(Devise du comte de Sombreflamme, papa d'Orage)
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Orage petit seigneur des ténèbres, Julien Hervieux, Poulpe Fictions, 2018, Littérature française, Jeunesse, Fantastique, contes de fées, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, faire ses propres choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, individualité, avoir sa propre façon de penser, réflexion, maturité, liberté, mérité, justice, bienveillance, solidarité, entraide, ingéniosité, alliance, malice, enfance, intelligence, dangers, soutien, noirceur, terreur, dragon, identité sexuelle, propagande, manipulation des opinions, stratagème, légendes, affranchissement, briser les préjugés, aller au-delà des traditions, us et coutumes, changement, renouveau, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, roman d'apprentissage
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#Posté le mardi 25 septembre 2018 04:41

Modifié le lundi 01 octobre 2018 08:41

FICHE LECTURE : Les Descendants - Tome 1 : L'Île de l'Oubli

FICHE LECTURE : Les Descendants - Tome 1 : L'Île de l'Oubli

• TITRE VO : The Isle of the Lost.
• AUTRICE : Melissa de la Cruz.
• ANNÉE : 2015 (USA ; FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, Disney, contes de fées revisités, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, amour, romance, choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, maturité, solidarité, entraide, solitude, ranc½ur, défis, dangers, épreuves, soutien, noirceur, légendes, affranchissement, briser les règles, aller au-delà du quand-dira-t-on, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour...
• PAGES : 298.

Les mauvaises graines donnent-elles toujours de mauvais fruits ?

Il y a vingt ans, tous les Méchants des contes de fées de notre enfance ont été bannis du royaume des héros, Auradon, et réduits à vivre dans une prison sur une île désormais connue sous le nom d'Île de l'Oubli. Et quand on parle de Méchants, c'est vraiment de la crème de la crème de la méchanceté : Cruella d'Enfer, Maléfique, la Méchante Reine, Jafar et compagnie... Cette île est protégée par une force magique qui maintient les prisonniers et leurs enfants en captivité. La vie y est sinistre et monotone. C'est un endroit sale, qu'on laisse pourrir, oublié du reste du monde... Cependant, dans les profondeurs de la mystérieuse Forteresse Interdite, un ½il de Dragon est caché. Il est la clé de leur liberté. Or, seul le Descendant le plus intelligent, le plus mauvais et le plus diabolique pourra le trouver... à moins qu'il s'agisse d'une Descendante ?

Une quête pleine de danger puisque le pire risque d'arriver : même les Descendants peuvent faire preuve d'un peu de gentillesse !
Et contrairement à ce qu'ils pensaient, ça ne fait pas de mal...

Ma chronique du tome 2 ici.

ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2015.

Dès sa sortie cet été, ce roman avait capté mon attention. En effet, en grande fan de Disney que je suis, cela faisait belle lurette que j'entendais parler du prochain Disney Channel Original Movie Descendants et que donc j'avais fortement envie de le voir. Depuis ma petite enfance, je suis passionnée par cet univers rempli de merveilles et Disney Channel ne m'a jamais vraiment quittée, je regarde toujours cette chaîne, même si je suis bien consciente que sa cible est plus les enfants et les prés-ados parfois. Pour moi, que ce soit Disney ou DC, c'est pour toute la famille. Ce nouveau DCOM me semblait très prometteur, original, j'adorais le concept de Disney revisitant ses classiques, avec la nouvelle génération qui débarque. Bon, ils ne font un peu que CA en ce moment, le renouveau des dessins animés de notre enfance dans leurs futurs projets (je pense notamment à Dumbo, Mulan, La Belle et la Bête et Le Livre de la Jungle en live-action...). Je ne vais pas me lancer là-dessus, ce n'est pas le sujet. Ce qui m'a bien surprise en voyant ce livre en librairie, c'est que je ne m'attendais pas à ce qu'ils fassent un roman baignant dans l'univers du téléfilm ! En général, les DCOM n'ont pas ce genre d'ouvrages leur étant consacré. Juste des petits livres de la Bibliothèque rose et des romans du film (aucun intérêt à mes yeux), à la rigueur... Du coup, j'étais perplexe. Ce livre en valait-il le coup ? J'avais très peur que le roman ne soit qu'une banale copie de l'histoire du film, ce qui n'aurait eu aucun intérêt pour moi (ou la vieille mémère qui radote, merci Anaïs...). L'auteure, Melissa de la Cruz, est certes très connue dans l'univers de la littérature jeunesse, et même pour ses romans jeunes adultes avec Les Sorcières de North Hampton, mais je n'avais jamais lu une de ses ½uvres, et cela ne me tentait pas plus que ça. J'avais tout simplement d'autres priorités en matière de lecture. J'adore Disney, certes, mais je craignais un roman fade, et trop enfantin, autant dans l'histoire, au niveau des personnages, que dans son style. Je chérissais beaucoup plus d'attentes au niveau du téléfilm. Du coup, je ne l'ai pas acheté et j'ai bien fait ! La bibliothèque municipale l'avait mis à ma disposition. In fine, ce fut une lecture sans prise de tête, et je reconnais que j'avais eu de petits préjugés !

L'histoire est intéressante, elle se situe juste avant l'action du téléfilm, ce que j'ai beaucoup apprécié car cela nous permet de découvrir véritablement l'Île de l'Oubli. Le Disney Channel Original Movie et le livre sont sur ce point très complémentaires. Descendants (le téléfilm) nous intègre à l'univers d'Auradon, et ce roman-ci (L'Île de l'Oubli) nous décrit bien le lieu d'habitation de tous les méchants. C'est bien détaillé, très précis, on se représente mentalement et très rapidement cet endroit pouilleux, un lieu d'exil sans aucun confort. Les actions s'enchaînent fluidement, il n'y a pas de longueurs, ou d'ennui. On est rapidement emportés dans l'histoire, comme si on se lisait tranquillement un conte de fées, mais à la sauce moderne. Le contenu de ce roman n'est pas transcendant, c'est certain, mais il nous entraîne dans une aventure agréable, toute mignonne, où courage, amitié, et découverte de soi sont de rigueur. Après, ce qui me dérange véritablement, et qui me faisait déjà tiquer dans le téléfilm, c'était le total manichéisme tout du long. OK, dans les Disney, Méchants versus Gentils = le Bien triomphe à la fin. Il n'empêche que, dans les dessins animés classiques, cela va plus loin que ça : il y a plus d'ambiguïté, de noirceur, de part sombre des personnalités de nos mémorables méchants. On peut les décrypter, les analyser au peigne fin, et il en découle une véritable réflexion. L'Île de l'Oubli est bel et bien adressé à un jeune public, pour moi, c'est mon ressenti, car les personnages sont caricaturés à l'extrême. C'était assez désagréable. Le roman regorge de nombreux personnages, de plein d'histoires différentes, il y a une belle diversité, contrairement au DCOM où on ne voit aucun habitant de l'Île de l'Oubli excepté Jafar, Maléfique, la Méchante Reine, Cruella et leurs enfants, bien évidemment. Mais à quoi sert ce pullulement de personnages qu'on aime tant, qu'on adore détester devrais-je dire, si c'est pour totalement les décrédibiliser et les tourner en ridicule ? Franchement, j'en étais effarée. Les méchants qui nous faisaient trembler, frissonner, voir même qui suscitaient notre admiration, sont juste pathétiques. Cela m'a affreusement déçue. Ils sont devenus complètement miteux, hystériques, lamentables. Du grand n'importe quoi ! Bon sang, j'avais envie de m'en frapper la tête avec mon oreiller en lisant cela. Les méchants commettent le mal (quelle logique !) mais ils ont plus de nuances que ça, plus de profondeur ! Quant aux gentils, on ne les voit que très peu, pour faire un parallèle (ce que j'ai trouvé comme étant une très bonne idée), et heureusement finalement qu'ils ne sont pas des personnages centraux car ils sont si niais, si insupportables ! Seul Ben m'a plu car il est altruiste, le c½ur sur la main, doux et sincère. Il va au-delà du cliché du prince fils à papa et souhaite véritablement changer les choses, assumer ses responsabilités royales et tendre vers un monde meilleur. Il relève sérieusement le niveau ! Malgré cette parodie de Disney de très mauvais goût, l'histoire se défend d'elle-même. Elle n'est pas pénible à lire, on avance progressivement sans accroc ou ennui, et on arrive à la fin du bouquin en se disant "Tiens, c'est déjà fini ?" Apparemment, il y aura un second tome, et si c'est le cas, je m'engagerai à le lire quand même, car l'intrigue a su se porter par elle-même, alors que ses personnages relèvent vraiment des lectures enfantines du primaire (et encore, c'est méchant pour les lectures du primaire). Rien que pour ça, je dis chapeau ! L'univers de l'Île de l'Oubli est à la fois cruel, sans amour, et en même temps, il y a des éléments qui gênent. Ne serait-ce que les aliments qu'ils mangent, comme dans les petits livres pour enfants, avec les sorcières qui mangent des choses rassies, ou de la morve de grenouille, vous savez, les trucs comme ça. C'est perturbant, car l'Île est plus que ce qu'elle paraît être, et en même temps, il y a des choses qui cassent l'intérêt qu'on lui porte. Cela me laisse mitigée. L'histoire est censée se passer au vingt-et-unième siècle, époque moderne, et je vois mal les ordinateurs de Carlos se mêler à des chips moisies avec des toiles d'araignée, cela n'a pas trop de sens. Le mélange monde magique du petit enfant/modernité, cela ne colle pas ensemble. Pas ici en tout cas.

Pour les personnages, je vais me focaliser essentiellement sur les quatre protagonistes. Ils sont attachants, et font preuve de bon sens et de jugeote contrairement à leurs parents, qui ont de sérieux problèmes dans leur petite tête. Ils forment un quatuor touchant, et on a plaisir à voir leur amitié évoluer progressivement. Au départ, ils sont totalement indifférents les uns envers les autres, voir hostiles entre eux, et finalement, on assiste à leur rapprochement : ils s'entraident et on les suit gaiement dans leur petite escapade, qui m'a fait penser aux aventures que je m'imaginais vivre quand j'étais enfant. Vous savez, la découverte d'un château plein d'épreuves et de mystères. Je ne saurais pas trop me prononcer concernant lequel des Descendants je préfère, les quatre ensemble forment un groupe soudé, qu'on affectionne facilement, ils ont tous quelque chose à apporter, et leurs propres qualités. J'étais juste prise un peu au dépourvu en faisant le lien avec le téléfilm, car, dans ce dernier, on a l'impression qu'ils ont un peu rétrogradé. Par exemple, dans le livre, Evie n'est pas autant obsédée par sa beauté physique que dans le DCOM. Elle en a marre de sa mère qui passe son temps à lui dire de se mettre de la crème de jour et est consciente qu'elle vaut plus que ça, même si elle a de gros doutes à un certain moment. Dans le téléfilm, qui se déroule pourtant après, on a l'impression d'avoir une remise à zéro pour tous les personnages, ce qui est embêtant. Ils ont vécu une sacrée aventure entre eux, qui leur a fait prendre conscience qu'ils n'étaient pas leurs parents, qu'ils avaient une autre consistance et valeur, et, dans le téléfilm, ils essayent de tout faire pour rendre leurs parents fiers de leur méchanceté alors qu'ils savent à la fin du roman que ce n'est pas ce qu'ils veulent au fond d'eux ! Voilà, c'est un peu bête du coup. Sinon, le caractère de chacun est bien approfondi dans le livre, cela apporte un joli plus au téléfilm, qui délimite les traits de caractère de nos quatre "héros" mais avec moins de détails. J'aurais aimé qu'on voit le côté petit génie de la matière grise de Carlos dans le téléfilm, car il y est présenté comme un geek assez timide, ce qui correspond au livre, mais on ne découvre à aucun moment sa facette de cerveau de la bande dans le DCOM. Pour les autres personnages, c'est cohérent. Les quatre m'ont beaucoup plu : Jay est amusant, charmant et drôle, j'aime sa complicité avec Mal (même s'ils ne se considèrent pas comme étant des amis, trop fidèles à leur "méchanceté") ; Evie est très gentille, amicale, et intelligente, elle montre que beauté extérieure peut aussi rimer avec beauté intérieure ; Carlos est tout mignon et sympathique ; Mal m'a été assez désagréable au tout début, elle fait très gamine et pas du tout peur avec ses graffitis "Vive le mal", et son caractère de garce qui veut prouver à tout le monde qu'elle est LA plus méchante. Mais au final, c'est elle qui évolue le plus dans l'histoire, car elle se découvre des sentiments, des qualités, et on perçoit sa fragilité, le désir qu'elle a de rendre sa mère fière d'elle, ce qui est compréhensible.

Ce qui m'a le plus surprise, et agréablement, c'est l'écriture. J'ai jugé Melissa de la Cruz bien trop vite car je pensais qu'elle aurait une écriture simpliste, pour les enfants de primaire/pré-ados, et, in fine, son style d'écriture embellit le récit ! Il est fluide, soigné, intelligent, et je suis très heureuse qu'elle ait été choisie pour rédiger cette histoire, cela rehausse la valeur de cet univers. Une écriture différente aurait rendu cela totalement détestable. Là, malgré les failles du scénario original avec cette parodie de bas étage, Melissa a su quand même sauver la mise, et je la respecte pour cela ! Chapeau bas, madame ! J'espère avoir l'occasion prochaine de lire d'autres de ses romans, sincèrement ! En clair, Descendants - Tome 1 a été une lecture mitigée : plus approfondie et intéressante que le DCOM, dont le seul véritable point fort à mes yeux est sa B.O. du tonnerre, difficile cependant de relever véritablement le niveau avec un scénario de base aussi plat et bourré de clichés. Néanmoins, Melissa de la Cruz l'a fait en nous offrant cette préquelle somme toutes surprenante et captivante. Les petits débutants en matière de lecture et les fans de Disney seront séduits ! ★★(★)★★

« Ce ne sont pas de simples histoires, avait-elle expliqué. Ce sont des royaumes ! Des empires ! Ces histoires t'ouvrent de nouveaux horizons que tu ne peux connaitre, puisque tu n'as pas vécu plusieurs vies. Elles valent de l'or. Aucun banquet, même royal, ne peut les égaler. Toi, le roi, tu devrais le savoir ! »
Tags : Fiche Lecture, Descendants ♥, Tome 1 ♥, l'île de l'oubli, Inspiré d'un téléfilm, Disney channel ♥, Disney Channel Original Movie ♥, 2015, préquelle, Jeunesse, Littérature américaine, Fantastique, [g]Disney[/g], contes de fées revisités, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, amour, romance, choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, maturité, solidarité, entraide, solitude, ranc½ur, défis, dangers, épreuves, soutien, noirceur, légendes, affranchissement, briser les règles, aller au-delà du quand-dira-t-on, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, Assez bonne lecture
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#Posté le jeudi 20 septembre 2018 07:32

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