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FICHE LECTURE : Le cerf-volant

FICHE LECTURE : Le cerf-volant
• AUTRICE : Lætitia Colombani.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Inde - France - Destin de femme - Reconstruction - Redécouverte de soi - Drame - Deuil - Résilience - Amour - Amitié - Courage - Education - Volonté - Rêves - Espoir - Famille - Enfance - Innocence - Traditions - Mariages arrangés - Précarité - Solidarité - Générosité - Bienveillance - Combativité - Renaissance...
• PAGES : 224.

Ma chronique de La Tresse : ici.
Ma chronique des Victorieuses : ici.

Brisée par un drame personnel, Léna abandonne la France et son poste d'enseignante pour partir en Inde, au bord du golfe du Bengale. Un matin, alors qu'elle nage dans l'océan, elle manque de se noyer. Une petite fille qui jouait au cerf-volant court chercher de l'aide.
Comment la remercier ? Agée de dix ans, la petite travaille dans un restaurant et ne sait ni lire, ni écrire. Entourée d'un groupe de filles du village et de leur cheffe, la tumultueuse Preeti, Léna se lance dans un incroyable projet : fonder une école pour tous les enfants du quartier qui en sont privés.
Au c½ur d'une Inde tourmentée commence une aventure où se mêlent l'espoir et les désillusions, la volonté face aux traditions, et le rêve de changer la vie par l'éducation.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du Cerf-Volant, la dernière petite pépite contemporaine signée par Laëtitia Colombani. Je remercie infiniment les éditions Grasset pour ce merveilleux envoi !

Dès que j'ai appris qu'un nouvel ouvrage de Laëtitia Colombani allait paraître, je n'ai pas hésité une seconde : il me le fallait absolument entre les mains, j'en avais pour ainsi dire un besoin presque vital. Ayant déjà dévoré et été complètement chamboulée par les deux précédents titres de l'autrice, je savais d'ores et déjà que Le cerf-volant n'allait lui non plus pas me laisser de marbre, qu'il allait au contraire provoquer en moi un véritable raz-de-marée - tsunami, ouragan, appelez cela comme vous le souhaitez, et ça n'a effectivement pas loupé.

Laëtitia Colombani a en effet à chaque fois l'art et la manière de déclencher en mon fort intérieur un maelström d'émotions extrêmement intenses qui me laissent en fin de lecture toujours lessivée mais aussi pleinement rassasiée.

Rassasiée de quoi, me direz-vous ? Rassasiée d'humanité, d'amour inconditionnel pour mes semblables, rassasiée de détermination, revigorée de cette énergie miraculeuse dont seule l'autrice sait invariablement me recharger pour mieux arpenter mon chemin et allumer mon propre feu de Bengale. Une fois n'est pas coutume, je me suis profondément retrouvée dans ce récit empreint de souffrance mais aussi de joie et d'abnégation qui défend avec toujours autant de justesse et de sincérité brute mais aussi d'une douce et touchante pudeur des valeurs qui me sont chères et qui devraient nous être à tous fondamentales : la solidarité, l'entraide, le partage des ressources matérielles et spirituelles, l'accès à l'éducation à tous et toutes quelque soit notre sexe, notre couleur de peau ou notre extraction sociale ; pour que chacun puisse mener sa barque comme il l'entend et changer le monde à sa façon, le rendre plus beau grâce à sa propre existence et ce qu'il a décidé d'en faire.

Enfin, ce roman m'a bouleversée outre mesure de par la magnifique connexion qui se tresse, c'est le cas de le dire, entre lui et La tresse, premier écrit de l'autrice juste magistrale et à la popularité largement méritée. Cela peut vous sembler idiot mais je n'avais pas forcément fait le rapprochement entre les deux titres au départ. Je m'étais jetée les yeux fermés dans la lecture du Cerf-volant en faisant l'impasse sur ce détail pourtant essentiel. Laissez-moi vous dire qu'une fois que je me suis rendue compte du lien entre les deux ½uvres, cela a été pour moi un authentique enchantement autant qu'une douloureuse blessure qui se réouvre. Je ne vous dirai pas en quoi Le cerf-volant et La tresse se rejoignent, ce sera à vous de le découvrir par vous-même.

Vous l'aurez compris sans doute, ce voyage inoubliable au large du golfe du Bengale valait amplement le détour à mes yeux, même s'il aura réouvert d'anciennes blessures issues de mes précédentes rencontres avec la plume de l'autrice, toujours aussi remarquable de sagesse et de tendresse, et brisé une énième fois mon petit c½ur sensible et indigné face à autant d'injustice, de cruauté et d'ignorance. Cependant, la plus belle des leçons que l'autrice nous donne, c'est ce que ces fléaux peuvent être battus ; il nous faudra certainement encore bien de la patience mais nous ne devons sous aucun prétexte abandonner le combat. Une chose est sûre : avec des livres aussi beaux et importants que ceux de Laetitia Colombani, je ne risque pas de déserter. C'est dans ces moments-là en particulier que je me dis que je suis fière d'être une lectrice car les livres sont des puits de savoir et de connaissance qui nous rappellent à quel point les êtres humains et le monde en général valent la peine que l'on se batte pour eux, encore et toujours. Sur cette déclaration d'amour à la lecture et ces paroles fleurant bon la philosophie (je lance ce sujet, vous avez quatre heures), je rends l'antenne. J'espère que ma chronique aura su vous convaincre, chers visiteurs, de laisser sa chance à ce roman et surtout, un grand merci à Laetitia Colombani. Votre plume me redonne sincèrement foi en l'humanité. Merci pour tout. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, Le cerf-volant, Laetitia Colombani, 2021, Littérature française, Contemporain, Inde, France, destin de femme, reconstruction, redécouverte de soi, drame, deuil, résilience, amour, Amitié ♥, courage, éducation, volonté, rêves, espoir, Famille ♥, Enfance, innocence, traditions, mariages arrangés, précarité, solidarité, générosité, bienveillance, combativité, renaissance, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 07 juin 2021 03:26

Modifié le vendredi 11 juin 2021 04:12

FICHE LECTURE : Le secret d'Ella

FICHE LECTURE : Le secret d'Ella
• TITRE V.O. : Ella on the outside.
• AUTRICE : Cath Howe.
• ANNÉE : 2018 (ANGLETERRE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, contemporain.
• THÈMES : Adolescence - Collège - Intelligence - Déménagement - Prison - Chagrin - Incompréhension - Maladie - Harcèlement - Méchanceté - Cruauté - Secrets - Famille - Amitié - Acceptation de soi - Confiance - Entraide - Bienveillance - Humour...
• PAGES : 256.

« — Chacune va raconter un secret.
Il en faut un que personne ne connaît.
L'angoisse me saisit.
Un secret...
Je n'arrive à penser qu'à celui de notre famille. Maman m'a demandé de ne le raconter à personne. »


Ella est nouvelle dans l'école et n'a pas encore d'amis. Très vite, Lydia, la fille la plus populaire de la classe, la prend sous son aile. Ella est folle de joie ! Mais cette amitié a un prix et elle devra faire un choix difficile. L'amitié au prix d'un secret.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du Secret d'Ella par Cath Howe. Je remercie infiniment les éditions Flammarion jeunesse pour ce très bel envoi.

Sans trop entrer dans les détails car le roman est somme toutes assez court, j'ai immensément aimé cette tranche-de-vie adolescente dont la très jeune héroïne, Ella, m'a d'emblée été extrêmement attachante. Ella est en effet une collégienne qui se retrouve à cette période charnière entre l'enfance et l'adolescence où, bien que conservant toujours son innocence de petite fille, elle voit déjà du haut de ses douze ans le monde avec des yeux plus adultes, faisant ainsi preuve d'une certaine maturité qui tranche avec sa candeur et sa bonne volonté enfantine, et c'est ce qui en fait pour moi une protagoniste réaliste, proche de nous et donc profondément touchante.

J'ai également beaucoup apprécié le fait que, pour un récit jeunesse/middle grade, Le secret d'Ella aborde des thématiques très fortes et indéniablement sombres telles que l'incarcération d'un parent, la maladie mentale, le deuil ou bien encore les amitiés toxiques. L'autrice traite à mon sens de ces sujets percutants et épineux avec beaucoup de tact, de sincérité mais aussi d'humour. En outre, elle nous démontre bien que personne n'est ni tout blanc, ni tout noir dans la vie, qu'il est normal de ressentir un besoin viscéral d'être aimé au point de totalement renier la maxime « Mieux vaut être seul que mal accompagné » et que le plus important, c'est d'apprendre de ses erreurs et de faire ce qui est juste, quel qu'en soient les conséquences. On gagne toujours à être bienveillant et à défendre l'opprimé, toujours.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger entre les pages vibrantes de lumière et d'humanité du Secret d'Ella, vous ne le regretterez assurément pas ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Le secret d'Ella, Cath Howe, Flammarion jeunesse, Littérature anglaise, 2018, 2020, Jeunesse, Contemporain, adolescence, collège, intelligence, déménagement, prison, chagrin, incompréhension, harcèlement, méchanceté, cruauté, secrets, famille, amitié, acceptation, confiance, entraide, bienveillance, humour, Excellente lecture !
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#Posté le mardi 13 avril 2021 15:30

Modifié le vendredi 16 avril 2021 07:51

FICHE LECTURE : Jemima Small

FICHE LECTURE : Jemima Small
• TITRE V.O. : Jemima Small versus The Universe.
• AUTRICE : Tamsin Winter.
• ANNÉE : 2019 (ANGLETERRE) ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, contemporain.
• THÈMES : Adolescence - Collège - Intelligence - Grossophobie - Harcèlement - Méchanceté - Cruauté - Complexes - Famille - Amitié - Acceptation de soi - Confiance - Entraide - Bienveillance - Humour...
• PAGES : 335.

Une collégienne face à la grossophobie dans une ode à l'acceptation de soi touchante et drôle.

Jemima a 13 ans, elle est brillante et pleine d'humour mais elle se sent insignifiante, sans cesse rabaissée par les remarques blessantes sur son poids. Comment s'accepter quand le regard des autres devient insupportable ? Comment s'intégrer quand on est forcé de participer au « Club des gros » à la pause déjeuner ? Alors qu'elle connaît la pire année de sa vie, Jemima va peu à peu se libérer du carcan dans lequel elle s'est enfermée pour enfin se révéler à elle-même... et aux autres.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Jemima Small écrit par Tamsin Winter. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour l'envoi de ce livre beaucoup trop mignon pour être vrai qui est sorti tout récemment en librairie (le 1er avril - et ceci n'est pas un Poisson, c'est promis) et que je vous incite vivement à vous procurer séance tenante !

Ce roman, c'est typiquement le genre de lecture qu'il m'aurait fallu quand j'étais pré-adolescente et que je souffrais de surpoids important. Je ne sais pas précisément quel poids fait Jemima dans le récit mais une chose est sûre, c'est qu'à son âge, moi aussi ma petite croix rouge était bien au-dessus de la courbe normale. Comme notre très attachante héroïne, moi aussi j'ai dû faire face aux moqueries du style « Attention tout le monde, Anaïs va nous provoquer un tremblement de terre rien qu'en marchant » ou « Tu ne devrais pas manger un pain au chocolat et/ou de la pizza, pas étonnant que tu sois aussi grosse en te voyant manger ça ».

A ce moment-là, j'aurais adoré avoir un roman aussi lumineux et bienveillant que Jemima Small pour me rappeler de m'aimer pour ce que je suis, de m'apprécier réellement à ma juste valeur et de ne pas me soucier de ce que les autres pensent de moi. J'aurais alors fait les choses bien différemment, à commencer par maigrir pour mon propre bien-être personnel, parce que je l'aurais décidé, MOI, et non pour pouvoir enfin effacer les regards emplis de mépris qui se posaient sur mon corps déformé par la graisse. Je me suis infligée énormément de blessures et de punitions pour des personnes qui n'en valaient absolument pas la peine et je ne pourrai malheureusement jamais revenir en arrière. Mais je suis infiniment contente que les jeunes lecteurs d'aujourd'hui puissent lire un roman comme celui-ci qui saura leur apprendre à se regarder avec un ½il résolument plus indulgent et appréciateur car nous avons tous un dieu/une déesse intérieure qui n'attend qu'une chose : briller de mille feux et s'envoler aussi haut qu'un cerf-volant vers la stratosphère (vous comprendrez cette référence en lisant ce merveilleux livre).

Pour conclure, je vous recommande fortement Jemima Small car ce roman nous apprend à nous voir tels que nous sommes, à savoir des êtres exceptionnels, tous uniques en notre genre, qui ne méritons que de l'amour et de la reconnaissance à foison. Pour ma part, je ressors de ce livre le sourire aux lèvres et le c½ur apaisé. Cela aura peut-être pris des années mais j'aime désormais mon corps tel qu'il est, avec ses qualités et ses imperfections, et je suis enfin prête à aller de l'avant à tous les niveaux, ce roman solaire et intelligent me l'aura bien prouvé. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Slalom, Jemima Small, Tamsin Winter, Littérature anglaise, 2019, 2021, Jeunesse, contemporain, Adolescence, collège, intelligence, grossophobie, harcèlement, méchanceté, cruauté, complexes, famille, amitié, acceptation de soi, confiance, entraide, bienveillance, humour, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 02 avril 2021 07:59

Modifié le mercredi 07 avril 2021 04:33

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soi-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpétrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdument amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/désespéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit c½ur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre c½ur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le jeudi 10 juin 2021 05:19

FICHE LECTURE : Age tendre

FICHE LECTURE : Age tendre
• AUTRICE : Clémentine Beauvais.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, YA.
• THÈMES : Années 60-70 - Alzheimer - Adolescence - Service civique - Grandir - Ouverture d'esprit - Bienveillance - Amitié - Musique - Vintage - Françoise Hardy - Tendresse - Humanité - Famille - Humour...
• PAGES : 392.

La Présidente de la République l'a décidé : tout élève doit faire, entre sa troisième et sa seconde, une année de service civique quelque part en France. Valentin Lemonnier n'a pas de chance : ses v½ux ne sont pas respectés, et il est envoyé dans le Pas-de-Calais, dans un centre pour personnes âgées atteintes d'Alzheimer, minutieusement reconstitué pour ressembler à un village des années 60.

Sa première mission semble assez simple : écrire une lettre à une pensionnaire qui a répondu à un concours dans un Salut les Copains de 1967, pour lui annoncer que, malheureusement, Françoise Hardy ne va pas pouvoir venir chanter dans leur ville.

Sauf que c'est difficile d'annoncer une telle mauvaise nouvelle. Alors il annonce l'inverse. Françoise Hardy viendra ! Il s'y engage personnellement. Et pour ce faire, il va falloir trouver un sosie de la star, qui vienne chanter son tube La maison où j'ai grandi à tous les pensionnaires.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman que je me suis procurée dès sa sortie tant j'étais impatiente de le lire, j'ai nommé le petit dernier de Clémentine Beauvais, Age tendre. Ayant tout bonnement adoré le titre Les petites reines de la même autrice et Age tendre semblant faire partie du même univers (après lecture, je confirme que cela est définitivement le cas, pour mon plus grand bonheur - un rien me rend heureuse, je sais), en plus de dégager une aura terriblement sixties qui ne pouvait que m'attirer tel un aimant, je ne pouvais donc résolument pas passer à côté de cette nouvelle sortie issue de la géniale collection X'Prim de chez Sarbacane. In fine, qu'en ai-je pensé ? Eh bien, big spoiler alert : cela a été une réussite totale de mon côté !

Très sincèrement, je suis tombée en amour pour l'atmosphère si singulière et enivrante qui émanait de l'unité Mnémosyne. Tout comme Valentin, notre attachant et diantrement émouvant personnage principal auquel je me suis intensément identifiée, je me sentais là-bas comme chez moi et de ce fait, dès que je devais reposer ce roman pour une raison ou une autre, cela en devenait presque un déchirement car je n'avais nullement envie de prendre congés de mes bien-aimés pensionnaires et de tous les autres merveilleux personnages que nous croisons au cours de notre lecture de cette histoire empreinte d'humanité et de musique yéyé.

En parlant de musique, Clémentine Beauvais, dont je trouve au passage la coupe et le style, le physique dans son ensemble délicieusement années 60 et plus particulièrement Françoise Hardyesque, m'a permis par le biais de ce récit au charme et à l'humour sans commune mesure (comme toujours quand il s'agit d'une histoire signée de sa ravissante plume, soit dit en passant) de découvrir avec d'autres yeux (et surtout oreilles, à dire vrai) cette chanteuse française dont les mélodies désarmantes de douceur et de vérité ont bercé toute une génération et bien d'autres encore. Celle que jusqu'à présent je ne connaissais essentiellement que de nom et de réputation est devenue subitement pour moi comme une amie, une âme soeur. D'une certaine et étrangère manière, j'ai été irrémédiablement séduite par sa voix, sa mélancolie, sa profonde sensibilité comme Valentin l'a été : cela m'est tombé dessus sans crier gare, tel un étourdissement soudain qui donne au monde des couleurs plus rondes, plus lumineuses, un éclat d'âme qui change tout.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce livre drôle, intelligent, d'une justesse poignante qu'il m'a été bien difficile de refermer à la fin de ma lecture. C'est le coeur lourd mais la tête remplie de fabuleux et magnifiques souvenirs et les oreilles bourdonnantes d'une bande-son aux petits oignons sans aucun doute concoctée avec amour avec l'autrice et qui nous est proposée en tout début d'ouvrage que j'ai quitté ce centre de soins pas comme les autres et la ville de Boulogne-sur-Mer, qu'il me tarde désormais d'aller visiter pour de vrai, ainsi que les Hauts-de-France dans leur ensemble, sur les traces de Valentin, Sola, Marin et tous les autres inoubliables protagonistes de ce récit. Comme le chantait si bien Françoise Hardy (et plus tard Jimmy Sommerville), Comment te dire adieu, cher Age tendre ? Je l'ignore... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Age tendre, éditions Sarbacane, collection X'Prim, Clémentine Beauvais, Littérature française, 2020, roman d'apprentissage, Young Adult, Années 60-70, Alzheimer, Adolescence, Service civique, Grandir, ouverture d'esprit, bienveillance, Amitié ♥, Musique ♫, Vintage .♥, Françoise Hardy ♥, tendresse, humanité, Famille ♥, humour ♥♥♥, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 24 août 2020 16:52

Modifié le jeudi 27 août 2020 07:46

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