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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE LECTURE : Age tendre

FICHE LECTURE : Age tendre
• AUTRICE : Clémentine Beauvais.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman d'apprentissage, YA.
• THÈMES : Années 60-70 - Alzheimer - Adolescence - Service civique - Grandir - Ouverture d'esprit - Bienveillance - Amitié - Musique - Vintage - Françoise Hardy - Tendresse - Humanité - Famille - Humour...
• PAGES : 392.

La Présidente de la République l'a décidé : tout élève doit faire, entre sa troisième et sa seconde, une année de service civique quelque part en France. Valentin Lemonnier n'a pas de chance : ses v½ux ne sont pas respectés, et il est envoyé dans le Pas-de-Calais, dans un centre pour personnes âgées atteintes d'Alzheimer, minutieusement reconstitué pour ressembler à un village des années 60.

Sa première mission semble assez simple : écrire une lettre à une pensionnaire qui a répondu à un concours dans un Salut les Copains de 1967, pour lui annoncer que, malheureusement, Françoise Hardy ne va pas pouvoir venir chanter dans leur ville.

Sauf que c'est difficile d'annoncer une telle mauvaise nouvelle. Alors il annonce l'inverse. Françoise Hardy viendra ! Il s'y engage personnellement. Et pour ce faire, il va falloir trouver un sosie de la star, qui vienne chanter son tube La maison où j'ai grandi à tous les pensionnaires.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman que je me suis procurée dès sa sortie tant j'étais impatiente de le lire, j'ai nommé le petit dernier de Clémentine Beauvais, Age tendre. Ayant tout bonnement adoré le titre Les petites reines de la même autrice et Age tendre semblant faire partie du même univers (après lecture, je confirme que cela est définitivement le cas, pour mon plus grand bonheur - un rien me rend heureuse, je sais), en plus de dégager une aura terriblement sixties qui ne pouvait que m'attirer tel un aimant, je ne pouvais donc résolument pas passer à côté de cette nouvelle sortie issue de la géniale collection X'Prim de chez Sarbacane. In fine, qu'en ai-je pensé ? Eh bien, big spoiler alert : cela a été une réussite totale de mon côté !

Très sincèrement, je suis tombée en amour pour l'atmosphère si singulière et enivrante qui émanait de l'unité Mnémosyne. Tout comme Valentin, notre attachant et diantrement émouvant personnage principal auquel je me suis intensément identifiée, je me sentais là-bas comme chez moi et de ce fait, dès que je devais reposer ce roman pour une raison ou une autre, cela en devenait presque un déchirement car je n'avais nullement envie de prendre congés de mes bien-aimés pensionnaires et de tous les autres merveilleux personnages que nous croisons au cours de notre lecture de cette histoire empreinte d'humanité et de musique yéyé.

En parlant de musique, Clémentine Beauvais, dont je trouve au passage la coupe et le style, le physique dans son ensemble délicieusement années 60 et plus particulièrement Françoise Hardyesque, m'a permis par le biais de ce récit au charme et à l'humour sans commune mesure (comme toujours quand il s'agit d'une histoire signée de sa ravissante plume, soit dit en passant) de découvrir avec d'autres yeux (et surtout oreilles, à dire vrai) cette chanteuse française dont les mélodies désarmantes de douceur et de vérité ont bercé toute une génération et bien d'autres encore. Celle que jusqu'à présent je ne connaissais essentiellement que de nom et de réputation est devenue subitement pour moi comme une amie, une âme soeur. D'une certaine et étrangère manière, j'ai été irrémédiablement séduite par sa voix, sa mélancolie, sa profonde sensibilité comme Valentin l'a été : cela m'est tombé dessus sans crier gare, tel un étourdissement soudain qui donne au monde des couleurs plus rondes, plus lumineuses, un éclat d'âme qui change tout.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce livre drôle, intelligent, d'une justesse poignante qu'il m'a été bien difficile de refermer à la fin de ma lecture. C'est le coeur lourd mais la tête remplie de fabuleux et magnifiques souvenirs et les oreilles bourdonnantes d'une bande-son aux petits oignons sans aucun doute concoctée avec amour avec l'autrice et qui nous est proposée en tout début d'ouvrage que j'ai quitté ce centre de soins pas comme les autres et la ville de Boulogne-sur-Mer, qu'il me tarde désormais d'aller visiter pour de vrai, ainsi que les Hauts-de-France dans leur ensemble, sur les traces de Valentin, Sola, Marin et tous les autres inoubliables protagonistes de ce récit. Comme le chantait si bien Françoise Hardy (et plus tard Jimmy Sommerville), Comment te dire adieu, cher Age tendre ? Je l'ignore... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Age tendre, éditions Sarbacane, collection X'Prim, Clémentine Beauvais, Littérature française, 2020, roman d'apprentissage, Young Adult, Années 60-70, Alzheimer, Adolescence, Service civique, Grandir, ouverture d'esprit, bienveillance, Amitié ♥, Musique ♫, Vintage .♥, Françoise Hardy ♥, tendresse, humanité, Famille ♥, humour ♥♥♥, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 24 août 2020 16:52

Modifié le jeudi 27 août 2020 07:46

FICHE FILM : La Reine des Neiges II

FICHE FILM : La Reine des Neiges II
FILM D'ANIMATION | 2019 | RÉALISÉ PAR CHRIS BUCK ET JENNIFER LEE | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUÊTE, FAMILLE, SORORITÉ, SECRET, AVENTURE, MYSTÈRE, BIENVEILLANCE, ESPOIR, CONFIANCE EN SOI, MAGIE, MIRACLE, AMOUR | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE CHARLOTTE HERVIEUX, EMMYLOU HOMS, DONALD REIGNOUX, DANY BOON...

➜ Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l'apprendre. Avec Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa voyage bien au-delà des portes d'Arendelle à la recherche de réponses sur son passé et rencontre un Nokk, un esprit d'eau mythique prenant la forme d'un cheval, qui utilise le pouvoir de l'océan pour protéger les secrets de la forêt.
Dans La Reines des Neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des Neiges II, elle espère qu'ils seront assez puissants pour le sauver...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à une suite cinématographique à ce point attendue que je me suis littéralement ruée en salle pour aller la voir avant de ne me faire spoiler. Vous l'aurez compris je pense, je vais vous parler du fameux second volet de La Reine des Neiges. Le Disney le plus espéré de l'année aura-t-il été à la hauteur de ses promesses de mon côté ? Réponse dans cet article avec embarquement immédiat pour Arendelle, cette fois-ci sous les somptueuses couleurs brun orangé de l'automne !

Aaaaah, Frozen the second... Six ans que l'on prenait notre mal en patience et ce temps s'est déjà écoulé, vous rendez-vous compte ? Personnellement, j'ai l'impression que c'était hier lorsque je suis allée à la séance de La Reine des Neiges premier du nom avec ma meilleure amie. En y repensant, c'est amusant que j'ai eu autant envie de visionner son successeur car je me souviens avoir eu un gros ras-le-bol lorsqu'il est devenu le plus grand succès de tous les temps signé Disney en matière de box office. Je trouvais qu'il ne le méritait absolument pas, bien que cela soit un chouette film d'animation, et j'avais eu également du mal à avaler les nombreuses incartades que l'adaptation avait faites vis-à-vis du conte originel dont je suis une fan invétérée. Désormais, je comprends résolument le parti pris de la compagnie aux grandes oreilles, beaucoup plus axée sur l'importance du féminisme et la sororité en ce bas monde que sur la soi-disant légitime suprématie de la religion chrétienne, catholique en particulier, croyances qui imprègnent profondément et sans aucun doute possible l'½uvre originelle d'Andersen. A l'heure où il est bon plus que jamais de prôner la laïcité, la liberté d'expression et de culte et le droit aux femmes à l'émancipation et de sortir des carcans préétablis pour elles, les choix de Jennifer Lee et Chris Buck ainsi que du reste de l'équipe se comprennent aisément. En bref, tout ça pour dire que j'ai pardonné à La Reine des Neiges sa prise de distance avec le conte qui l'a inspiré et que j'ai également accepté l'énorme succès de ce film et l'influence considérable, la place qu'il prend indubitablement dans la pop culture de nos jours et qu'il occupera encore longtemps je pense. En découvrant les premières bandes-annonces du deuxième film, j'avais donc pour ainsi dire "fait la paix" avec le premier et j'étais donc prête à laisser pleinement sa chance une seconde fois à l'univers de La Reine des Neiges, à Elsa notamment avec laquelle j'avais beaucoup de mal dans un premier temps pour des raisons qui restent inexpliquées (j'ai toujours été team Anna à 200%, c'est ainsi), et force est d'admettre que ces divers teasers m'avaient tout bonnement emballées, m'annonçant une aventure purement et simplement extraordinaire sous le signe de la magie la plus grandiose et de l'émotion à l'état pur à venir. Ce genre de paragraphe préambule était selon moi nécessaire pour que vous visualisiez bien mes expectations vis-à-vis de La Reine des Neiges II et pourquoi j'exprime in fine une opinion mi-figue mi-raisin par rapport à ce dernier.

Si vous le voulez bien, commençons par le positif ! La séquence introductive m'a tout d'abord énormément plu. Tout comme celle du premier film, elle m'a mis des étoiles plein les yeux et a fait battre mon petit c½ur plus fort. Celui-ci a été en effet soulevé par l'émotion vivace et sincère de revoir mes personnages adorés (oui, même Elsa désormais !). J'étais ravie de constater qu'ils allaient bien, qu'ils étaient restés fidèles à eux même depuis le dénouement du premier film mais qu'ils avaient aussi grandi et que leur merveilleuse évolution ne s'arrêterait certainement pas là. En clair, j'ai trouvé ces vingt premières minutes de film environ tout bonnement saisissantes et je me suis alors bêtement dit à ce moment-là que le tour était joué, que si le reste du long-métrage était du même acabit alors ce dernier allait largement surpasser le premier à mes yeux mais, vous l'aurez deviner, mon excitation de petite fille est vite retombée comme un soufflé. Mais ne versons pas aussi rapidement dans le négatif, j'ai encore plein de choses à vous dire qui sauront vous redonner le sourire et sauver l'atmosphère !

Comme je l'évoquais à l'instant, l'un des gros points forts de ce film, comme pour le premier, ce sont ses personnages. Notre petite clique m'avait tellement manquée et son alchimie palpable fait plaisir à voir ! Individuellement aussi, ils ont grandi, mûri, se sont assagis pour certains et font preuve dans ce second volet d'encore plus de courage, de détermination et de grandeur d'esprit. Pour ma part, Anna reste sans conteste ma petite chouchoute. Les scénaristes ont su conserver sa part de naïveté qui la rend si unique, formidable et attachante tout en ayant développé sa maîtrise de soi émotionnelle. Anna est ainsi devenue entre le premier et le second volet une jeune femme forte, prête à tout pour les siens et qui fait preuve désormais de plus de discernement. De mon côté, je me suis sentie encore plus proche d'elle qu'avant et je suis extrêmement fière de sa remarquable évolution. Cela vaut également pour Elsa qui m'a agréablement surprise dans cette suite... Quoique, son comportement et caractère restent dans la continuité de ce que l'on voit d'elle dans les courts-métrages de la licence sortis entre 2013 et 2017 et que j'avais tout bonnement adorés tant ils étaient adorables et exaltants. C'est simple : à partir du moment où Elsa avait accepté à la fin du premier d'assumer son rôle en tant que reine d'Arendelle et de faire confiance en ses incroyables capacités, elle ne pouvait que se libérer, se délivrer des démons de son passé pour mieux aller de l'avant. Et c'est indéniablement ce qu'elle fait dans cette suite : elle prend des risques pour accomplir ce qu'il lui semble être juste, elle s'appuie sur le soutien de sa s½ur et de sa famille de c½ur mais elle suit également son instinct et apprend ainsi à croire en elle comme elle aurait toujours dû le faire. Je comprends désormais pourquoi cette héroïne est autant aimée des petits que des grands ; elle est véritablement inspirante à mon sens. Quant à Olaf, Sven et Kristoff, je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce trio de choc : Olaf est toujours autant à croquer, le travail remarquable de doublage de Dany Boon a su une fois de plus donner vie au bonhomme de neige le plus exceptionnel de tous, je fonds totalement et la magnifique complicité qui existe entre Kristoff et Sven n'a pas non plus manqué de m'émouvoir à nouveau. Au passage, j'aimerais énormément rencontrer un Kristoff pour de vrai, in real life, en avoir carrément un dans ma vie. Pour toujours. Forever and ever. Rien ne me ferait plus plaisir sous le sapin. Papa Noël, si jamais tu passes par là...

Niveau protagonistes donc, on est tout bon. Pour ce qui est des personnages secondaires, en revanche, j'aurais aimé qu'ils soient beaucoup plus creusés et que leur temps d'apparition à l'écran soit plus conséquent aussi. J'exagère sans doute mais tel est mon ressenti... Néanmoins, ce n'est pas cela qui m'a le plus gênée avec ce Disney, loin de là. Je m'en arrête là pour le moment car nous n'en sommes pas encore à la phase "ronchon" ; il me reste en effet à vous parler de la bande soundtrack avant ! Pour ce qui est du graphisme, je ne vais pas m'appesantir là-dessus : les décors sont tout plus sublimes les uns que les autres, les personnages et leur habillement sont extrêmement soignés (je suis raide dingue de la nouvelle robe d'Elsa - juste WAW !)... Histoire de simplifier mon propos, j'ai été éblouie et totalement conquise du début à la fin par l'esthétisme du film. Fin de la discussion. Concernant la musique, je ne vous cache pas qu'il s'agissait d'une de mes plus grandes craintes en allant voir ce film. Il faut me comprendre : celles du premier sont tellement intemporelles et marquantes qu'il est difficile de passer derrière. Très sincèrement, après avoir vu ce second volet, il faudrait sérieusement que je réécoute l'intégralité de ses musiques afin de pleinement les apprécier à leur juste valeur. Néanmoins, je peux d'ores et déjà vous dire qu'elles ne m'ont absolument pas transportées comme celles du un avaient pu le faire lorsque j'avais vu ce dernier pour la toute première fois. Le coup de foudre cette fois-ci n'aura pas eu lieu... à part peut-être pour la nouvelle chanson phare d'Elsa, j'ai nommé Dans un autre monde, dont je suis pour ainsi dire carrément accro. Je ne la connais pas encore pratiquement par c½ur comme Libérée, délivrée mais cela ne saurait tarder tant Dans un autre monde est aussi entêtante et envoûtante à mon sens que son illustre grande s½ur. Sinon, j'ai été beaucoup touchée par le titre Tout réparer chanté avec beaucoup de vulnérabilité, de douleur mais aussi de conviction et d'espoir par le personnage d'Anna. Cette chanson correspond tout à fait à son évolution dans ce film et aura failli me faire verser ma petite larme. Cependant, je terminerai ce paragraphe avec du rire et donc avec le numéro musical consacré à Kristoff et aux rennes que j'ai effectivement trouvé tout bonnement hilarant. La façon dont cette scène a été tournée rappelle étrangement les clips de boys band des années 90 et cette idée qu'ont eu là le duo de réalisateurs ainsi que les auteurs-compositeurs était et reste à mes yeux du pur génie !

Si l'on récapitule, La Reine des Neiges II, c'est un esthétisme de dingue, des musiques entraînantes et touchantes, des personnages en pleine tourmente auxquels je suis toujours autant attachée de mon côté... Mais alors, qu'est-ce qui a coincé ? Je dirais avant tout qu'il s'agit d'un gros problème de rythme. Personnellement, j'ai vécu la séquence d'introduction très intensément. Comme je vous l'expliquais un peu plus tôt, elle m'a emballée, transportée, bref, tous les adjectifs mélioratifs seraient bons pour la décrire. Une chose est sûre, c'est qu'elle prenait le temps de mettre en place les bases, de nous faire retrouver le royaume d'Arendelle six ans après de la façon la plus naturelle et évidente possible, avec beaucoup de douceur mais aussi un sentiment de grande fête qui nous submerge et nous enthousiasme. Bref, l'euphorie était clairement présente. Cependant, passé ce moment de second renouveau, l'excitation est retombée comme un soufflé, pour ma part du moins. J'ai tout simplement trouvé que tout allait beaucoup trop vite à mon goût, ce qui empêchait aux émotions véhiculées par les divers instants-clés du film de véritablement naître et fleurir dans nos c½urs. En comparaison, il y avait tel un arrêt sur image pour chaque grand moment du premier, qu'il soit joyeux, humoristique, plus léger ou au contraire sombre, éprouvant, plus dans l'intensité dramatique, ce qui nous permettait de véritablement prendre conscience de ce qui se déroulait sous nos yeux, d'assimiler totalement ce qui se passait, l'information qu'on nous apportait sur l'instant T, avant de passer à autre chose. Dans le second film, j'ai eu la très désagréable impression que c'était tout à fait l'inverse alors que le ton de ce deuxième volet est assurément plus sérieux avec des directions prises par l'intrigue qui avaient un sacré potentiel mais décidément pas suffisamment exploitées pour faire de cette Reine des Neiges II un film culte digne de ce nom comme c'est le cas du un. Je reste résolument frustrée par ce manque de contemplation, de profondeur... de lenteur, purement et simplement. J'aurais voulu une histoire plus transcendante, plus aboutie et surtout qui prenne le temps de faire les choses comme il faut et de nous laisser à nous spectateurs assimiler tout le contenu qu'on se prend dans la figure et gérer convenablement les émotions qui nous submergent dans ces moments-là. Ou du moins la maigre étincelle d'émotions vu qu'à peine allumée, elle s'était déjà éteinte chez moi, et ce à chaque fois. Vous pouvez peut-être penser que j'exagère ou que je chipote mais ce détail d'une grande importance aura suffi à me gâcher la merveilleux mayonnaise qu'aurait pu être Frozen II. I've said what I've said and I'm not taking it back.

Pour conclure, je dirais que La Reine des Neiges II était une suite nécessaire afin de mettre les points sur les i concernant les sentiments et l'histoire individuelle et commune de ces personnages qu'on aime tant mais qu'il aurait fallu beaucoup plus que ce que l'équipe du film nous a délivré là pour me convaincre. Je ne dis absolument pas que cette suite a été prise par-dessus la jambe ou envisagée, concrétisée pour une simple visée de marketing, ce n'est pas du tout le cas à mon sens. Simplement, j'aurais préféré que le résultat final de ces six années de dur labeur soit bien plus poli encore. Frozen II est donc un très bon film à mes yeux, j'ai passé un moment fort sympathique au cinéma en le visionnant mais je n'en reste pas moins déçue par rapport aux attentes que j'en avais. Comme quoi les bandes annonces m'avaient beaucoup trop vendu du rêve comparé à ce que le film m'a apporté. Après, vous connaissez certainement l'adage : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. N'hésitez donc pas à visionner ce long-métrage d'animation si le c½ur vous en dit et à me faire ensuite part de votre avis, rien ne me ferait plus plaisir ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Film d'animation, 2019, Chris Buck, Jennifer Lee, Fantastique, conte de fées, quête, Famille ♥, sororité, secret, aventure, mystère, bienveillance, espoir, confiance en soi, magie, miracle, amour, Charlotte Hervieux, Emmylou Homs, Donald Reignoux, Dany Boon, Très bon film, La Reine des Neiges II
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#Posté le samedi 30 novembre 2019 13:08

Modifié le vendredi 13 décembre 2019 16:58

FICHE FILM : L'oiseau bleu

FICHE FILM : L'oiseau bleu
ADAPTATION DE PIECE DE THEATRE | 1940 | RÉALISÉ PAR WALTER LANG | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUETE, FAMILLE, BONHEUR, EGOISME, SOUFFRANCE, ENFANCE, APPRENTISSAGE, GRANDIR, BIENVEILLANCE, MIRACLE, AMOUR | AVEC SHIRLEY TEMPLE, JOHNNY RUSSELL, GALE SONDERGAARD, EDDIE COLLINS...

➜ Mytyl et son frère Tyltyl partent à la recherche de l'Oiseau bleu du bonheur au cours d'un voyage fantastique à travers passé, présent et futur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de mon dernier petit plaisir cinématographique qui va sans aucun doute rapidement devenir l'un de mes films doudous, j'ai nommé L'oiseau bleu de Walter Lang avec à l'affiche l'un des plus grands monstres sacrés du septième art à mes yeux, à savoir Shirley Temple.

En effet, j'ai toujours été fascinée par cette figure emblématique de l'âge d'or d'Hollywood sans que je puisse véritablement m'expliquer pourquoi. Il y avait quelque chose chez cette enfant star aux boucles innombrables et parfaites en tout point de différent, d'à part qui n'a jamais manqué de me subjuguer. Et puis, cette grande dame qu'était l'inoubliable Shirley a connu un extraordinaire destin qui ne peut que laisser sans voix. Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois (promis !)...

En bref, cela fait fort longtemps qu'il me tient à c½ur de visionner l'intégralité de la très dense (en pourtant si peu de temps) filmographie de cette grande actrice. Cet objectif m'a toujours trotté dans un coin de la tête sans jamais que je ne cherche à l'atteindre véritablement (c'est paradoxal, je sais). C'est ainsi que j'ai déniché inconsciemment, sans le vouloir, L'oiseau bleu sur YouTube (je vous mets le lien ici). Vous l'aurez deviné, je n'ai pas hésité un seul instant à regarder ce long-métrage et... grand bien m'en a pris. Ce film et moi étions fait pour nous rencontrer et le moment ne pouvait pas mieux tomber avec les fêtes de Noël qui approchent à grand pas. L'oiseau bleu est effectivement un véritable conte de fées, idéal pour une fin d'année réussie où il est important de prôner des valeurs magnifiques et essentielles telles que la générosité, la bonté, l'hardiesse, l'abnégation et surtout, l'humilité.

L'oiseau bleu va totalement dans ce sens, nous narrant l'histoire à la période de l'Avent de Mytyl, fillette capricieuse et égoïste qui se désespère chaque soir de ses mauvaises actions et de ses paroles vénéneuses et cherchant impitoyablement la clé du bonheur. Une marraine la Bonne fée va alors la mettre en quête de l'oiseau bleu, celui qui serait enfin capable de combler son désir le plus ardent de félicité absolue. Shirley Temple, qui était alors sans le savoir je pense au crépuscule de sa courte mais tout à fait honorable et exceptionnelle carrière au sein de l'univers plein de paillettes et de poudre aux yeux d'Hollywood, incarne avec brio la jeune Mytyl, personnage peu sympathique au demeurant de prime abord mais qui a su tout de même profondément me toucher au vu de la formidable évolution qu'il connaît au fil de l'intrigue. Et puis, au fond, difficile de jeter la pierre à cette fillette car nous lui ressemblons tous un peu : toujours éternellement insatisfaits sans se lasser, sans jamais essayer de prendre conscience de toutes les richesses que nous possédons en notre for intérieur, celles qui n'ont pas de prix, et de nous en contenter, rechignant à tendre la main vers l'autre et à le faire profiter de notre part de lumière. Tout comme pour Mytyl et ses drôles de compagnons, à savoir son adorable petit frère Tyltyl à l'innocence absolument charmante et désarmante, la fourbe et terrifiante chatte Tylette et le chien Tylo d'une fidélité exemplaire métamorphosés en êtres humains le temps d'un rêve tout bonnement extraordinaire, le film nous donne une sacrée bonne leçon en matière d'humanité, de dignité et de décence et on en ressort le c½ur fondu comme du beurre chaud sur une tartine (merci L'accro du shopping pour cette citation que j'adore réutiliser à toutes les sauces) et les yeux larmoyants (I'M NOT CRYING, YOU ARE). Je reconnais que le film a plutôt mal vieilli avec ses effets spéciaux des temps anciens (on était en 1940, ils ont fait comme ils ont pu, les pauvres, et ce n'était déjà pas si mal !), son esthétique imparable en mode "contes de Grimm et vêtements bavarois in the place" et sa représentation des enfants pas encore nés comme de véritables petits angelots en culottes extra courtes, c'est le cas ici de le dire, mais je me fiche totalement de son côté ultra kitsch. Bien au contraire, non seulement le charme a en réalité opéré sur moi à 200% mais en plus, cette façon très old-fashioned dans le fond et dans la forme de raconter des histoires n'empêche pas le message d'être limpide comme de l'eau de roche et d'être toujours aussi, et je dirais même plus que jamais, pertinent aujourd'hui.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à prendre votre ordinateur, à vous installer confortablement avec votre plaid sur les genoux et votre chocolat chaud à portée de main et à vous laisser emporter par L'oiseau bleu, dont la simplicité du propos émeut et donne fortement envie de se secouer afin de pas passer à côté de la vie et de ses beautés qui sont bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser. En clair, un film sincère et merveilleux qui dégage une magie indescriptible, celle du cinéma d'antan comme on n'en fait guère plus ! COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, L'oiseau bleu, Adaptation de pièce de théâtre, 1940, Walter Lang, Fantastique, conte de fées, quête, famille, bonheur, égoïsme, souffrance, enfance, apprentissage, grandir, bienveillance, miracle, amour, Shirley Temple ♥, Johnny Russel, Gale Sondergaard, Eddie Collins, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 08 décembre 2019 15:44

Modifié le dimanche 08 décembre 2019 16:27

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d'ébène

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d’ébène

• TITRE V.O. : Spellslinger, book 4 : Soulbinder.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2018 (CANADA, USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 480.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 5 : ici.

Personne n'a jamais trouvé la mystérieuse Abbaye d'ébène. Cela n'empêche pas Kelen de partir à sa recherche. Son espoir : y trouver un remède contre le mal qui le ronge. En chemin, son complice, l'infernal Rakis, tombe dans une embuscade. Désormais seul, Kelen pourra-t-il sauver celui qui est devenu son meilleur ami... sans l'aide de Furia, la vagabonde, à qui il a tourné le dos ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de L'Abbaye d'ébène ou un tome quatre que j'étais absolument surexcitée de découvrir. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse pour cette magnifique surprise qu'ils m'ont faite là ainsi que pour leur remarquable travail éditorial, que ce soit avec cette extraordinaire saga qu'est L'Anti-Magicien ou avec le reste de leurs parutions. Une fois de plus, je n'ai pas été déçue ! En effet, ils nous délivrent un vrai travail de professionnels en matière d'objet-livre, comme d'habitude j'ai envie de dire. Sérieusement, cette couverture tout en surbrillance et en reliefs si agréable au toucher (je me suis permise de palper, caresser cette petite merveille pour vous grâce à l'exemplaire papier que j'ai en ma possession) n'est-elle pas juste absolument somptueuse ? Même vous en la voyant simplement sur votre écran d'ordinateur qui ne lui fait pourtant guère justice, je suis sûre que vous serez d'accord avec moi. Très honnêtement, les illustrateurs à l'½uvre pour la version française de cette série littéraire du feu de Dieu ne cesseront jamais de m'étonner... Et la cerise sur le gâteau dans tout ça, c'est que, comme toujours, le contenu est résolument à la hauteur de son contenant ! Allez, j'arrête de me perdre dans le méandre des innombrables éloges que je fais à chaque fois à cette série livresque d'exception, direction une abbaye franchement pas comme les autres, vous n'allez assurément pas en revenir !

Bon, je mets mes gros sabots et j'annonce d'emblée la couleur : ce quatrième tome est très probablement, pour ne pas dire certainement, mon préféré de la hexalogie pour le moment, même si c'est également celui qui m'a fait le plus souffrir (la sado-maso, le retour !). Vous l'aurez compris avec la désignation "quatrième tome" et ce mot fort intelligent qu'est "hexalogie" (j'adore chercher du vocabulaire nouveau pour enrichir mes chroniques, je trouve cela passionnant - fin de la parenthèse) qu'on en est déjà au quatrième tome sur six de cette série de bouquins si chers à mon c½ur (quelle tristesse...) et l'auteur donne le ton dès le départ : on en est désormais au début de la fin et on peut ainsi dire que les choses sérieuses commencent enfin. Cela peut sembler dingue mais, de mon côté, plus j'avançais dans l'intrigue complètement ahurissante de L'Abbaye d'ébène, plus j'avais la sensation incontestablement dérangeante, perturbante que tout ce que j'avais vécu auparavant, tout ce que j'avais traversé comme épreuves insoutenables auprès de mes personnages adorés n'avait été en réalité qu'une mise en bouche pour nous préparer à ce qui allait suivre. Sacrée mise en bouche dans ce cas, extrêmement savoureuse au demeurant, je le sais bien ! Et pourtant, cet opus-ci m'a juste ravagée, m'a purement et simplement donné des envies de meurtre, de laisser ma propre ombre au noir me submerger et de faire un véritable carnage (je vous assure que je suis tout à fait capable de cela dans mes plus mauvais jours...). Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais pas encore (et je ne le saurai probablement jamais) comment je vais faire pour me remettre de cette lecture qui fut tout ce qu'il y a de plus dévastatrice pour mon petit c½ur sensible et meurtri. Très sincèrement, il m'est pour ainsi dire impossible de décrire les effets (autant mettre directement le mot au pluriel) que ce roman a eus sur moi. Le mieux que je puisse affirmer, c'est qu'il a sans aucun doute possible fait vaciller toutes mes fondations, tout ce que je pensais être certain avec cette saga. Avant toute chose, il m'a fait voir les choses et en particulier certains protagonistes de l'histoire sous un tout autre angle. L'auteur est selon moi un authentique marionnettiste : il nous amène là où il souhaite que l'on soit, il manipule et provoque nos émotions les plus extrêmes à loisir et sans aucun scrupule et il nous laisse à ramasser à la petite cuillère sur le bord de la route à la fin. Un véritable petit génie de l'écriture doublé d'un sadique sans nom. Enfin là, j'exagère clairement, car au fond, Sébastien de Castell ne fait que nous révéler l'immense cruauté de ce monde, autant celui de Kelen que le nôtre, et il nous montre les diverses routes d'abnégation et de courage qu'il nous est possible d'emprunter pour en faire un meilleur endroit et pouvoir encore se regarder dans le miroir chaque matin. Je n'irais pas jusqu'à vous garantir que Sébastien de Castell est un berger guidant ses brebis égarées, autrement dit nous ses fervents lecteurs, mais on n'en est franchement pas loin. Je suis sûre vous voyez l'idée car je ne fais que vous le rabâcher depuis ma chronique du premier tome que, si Kelen est un anti-magicien, son créateur est quant à lui le magicien par excellence. Sorcier des mots, enchanteur des valeurs, ensorceleur du c½ur et de l'âme. Pour ma part, j'ai totalement succombé à ses charmes et autres concoctions qui rendent L'Anti-Magicien si unique en son genre et absolument extraordinaire à lire.

Pour ce qui est des personnages, les membres de notre trio de choc voient leurs chemins se séparer dans ce tome-ci et autant vous dire que cette séparation forcée fut extrêmement rude à vivre de mon côté. J'ai notamment eu un mal de chien à couper le cordon avec ma Furia Perfax d'amour aka ma maman spirituelle. Je pense que cette dernière ne se perçoit pas du tout comme une potentielle mère et pourtant, j'ai l'impression que c'est ce type de lien résolument fusionnel, de respect et d'affection filial qui l'attache à notre petit Kelen qui devient au fur et à mesure de la saga et plus particulièrement dans L'Abbaye d'ébène un homme remarquable, j'en suis même persuadée. En effet, cette façon dont Kelen a de se rappeler Furia et ses préceptes, d'appliquer les leçons fondamentales qu'elle lui a enseignées et de s'imaginer ce qu'elle dirait dans telle ou telle situation critique m'a émue à un point que vous ne soupçonnez même pas. Dans ce quatrième tome, Sébastien de Castell fait clairement la distinction entre la relation qui unit notre honorable héros à son indescriptible et irremplaçable familier qu'est Rakis et celle qu'il partage avec notre baroudeuse du tonnerre et cela nous permet de pleinement prendre conscience de l'importance que ces deux-là ont dans la vie, dans le parcours et dans les choix réalisés par notre nouvellement Argosi au summum de son évolution. Pour la première fois, je ne voyais plus ces trois personnages comme un noyau compacte et indivisible mais plutôt comme deux électrons chacun reliés à un centre névralgique, à savoir Kelen. La complicité dont il jouit avec l'un comme avec l'autre est singulièrement différente, elle a une autre couleur et un autre visage mais elle n'en est pas moins authentique et splendide pour autant. L'auteur est véritablement parvenu à construire des personnages profondément intenses et beaux dans leur pléthore d'imperfections, qui ne versent certes pas dans le sentimentalisme de prime abord mais qui connaissent la saveur et la préciosité de l'Amour avec un grand A, celui que l'on éprouve pour ceux qui comptent vraiment et qui ne nous quitte jamais, et ce malgré la distance et l'absence. L'Anti-Magicien, c'est de l'explosivité et de grandes frayeurs à foison mais il y a toujours une superbe philosophie de vie qui se cache derrière. Je dirais sans trop me tromper que c'est une saga tout ce qu'il y a de plus complète et entière, et ce tant au niveau rebondissements, action à gogo et feux d'artifice émotionnels qu'au niveau humain et voie vers la maturité. Ce serait la cinquième voie des Argosi, celle de l'Argosi de Castell en tout cas. La voie du Chemin de la magie pernicieuse qui instruit, en somme. Je sais, je sais, j'invente même des noms d'Argosi qui en jette (oui, ça va les chevilles, je vous assure), mais le travail et l'univers de cet auteur sont si inspirants qu'il est difficile de ne pas se laisser porter par l'imagination débordante et presque miraculeuse de ce dernier. En tout cas, pour en revenir à mon Kelen-chou chéri qui se retrouve "seul" pour la toute première fois, je dirais très honnêtement qu'il m'a BLUFFÉE plus que jamais. Je me répète tel un disque rayé quand on en vient à lui mais j'aime ce garçon grand homme en devenir de tout mon être. Il a toujours le don d'utiliser ses indéniables qualités à très bon escient, même s'il ne nous en donne pas l'impression de prime abord (comme son "papa" Sébastien de Castell, il arrive à chaque fois nous mener à la baguette avec un brio et un culot qui force l'admiration), et surtout, SURTOUT, il sait tirer parti de ses pires défauts. Je reformule car m'est avis que ce que je viens d'écrire n'est pas très clair : il parvient à transformer ses défauts en force, à puiser le meilleur de chacun d'eux au lieu de s'apitoyer sur ce qui "ne va pas" chez lui. Il se débrouille comme il peut et il avance en faisant de ses chaînes qui l'entravent des armes pour le rôder face à l'existence et aux très nombreuses mauvaises surprises que cette dernière peut lui réserver. En clair, sous ses airs de petit garçon désespéré qui en appelle invariablement à ses ancêtres qu'il méprise (et ce à juste titre, rassurez-vous) dès qu'une situation qui paraît être inextricable au commun des mortels se présente, Kelen est un véritable badass en puissance et je suis juste TELLEMENT FIÈRE DE LUI. I'm a proud mama, guys ! ♥ (ou plutôt big sister, ce serait plus cohérent au vu de l'âge de ce grand garçon...) Un autre personnage qui fait désormais partie de mes favoris et que j'espère retrouver au fil des deux prochains tomes, c'est celui de Butelios. C'est le nouveau personnage introduit dans ce tome qui m'a le plus marquée. Je me suis en effet immensément identifiée et attachée à lui, il est l'empathie et la gentillesse incarnées. Comment ne pas l'adorer ? Je ne vous en dirai pas plus à son propos, si ce n'est que JE LUI SOUHAITE TOUT LE BONHEUR DU MONDE. C½ur sur mon Butelios d'amour ! ♥

Pour conclure, je dirais que L'Abbaye d'ébène est un roman qui m'a donné sérieusement envie de pleurer toutes les larmes de mon corps face à l'injustice criante de ce monde fictif auquel pourtant j'appartiens et crois de toutes mes forces, vis-à-vis duquel je me sens profondément concernée et impliquée dans son avenir, dans son combat contre l'obscurantisme et la haine de la différence d'autrui et dont les tenants et aboutissants me tiennent réellement à c½ur. Pour faire bref (haha, ce n'est clairement pas l'habitude de la maison mais on va essayer !), ce quatrième tome est à mon sens un volet charnière, déterminant pour la suite qui s'annonce définitivement épique et bouleversante. J'ai omis de le mentionner exprès dans la chronique afin de ne pas vous gâcher la surprise mais ce qui m'a avant tout plu avec cet opus juste démentiel, c'est que nous avons ENFIN plus d'explications concernant l'ombre au noir qui ronge le visage de notre cher ami Kelen même s'il reste encore une inconnue ESSENTIELLE (du moins à mes yeux) à ce propos afin de maintenir le suspens jusqu'au bout. Une chose est sûre, l'attente jusqu'en avril 2020 pour avoir le tome cinq, autrement dit le Saint Graal, de cette saga d'exception entre mes mains va être sacrément longue et je vais effectivement la ressentir comme une véritable torture ! A ce stade-là, c'est digne de la cruauté sans commune mesure des Jan'Tep de nous faire patienter comme cela ! Plus sérieusement, je remercie un milliard de fois Sébastien de Castell et les éditions Gallimard Jeunesse pour cette souffrance endurée dans ce tome-ci qui en vaut franchement la peine et dont j'ai tiré des enseignements salvateurs. Juste MERCI. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Sébastien de Castell, 2018, 2019, Littérature canadienne, Littérature américaine, Fantasy, L'Abbaye d'ébène, Tome 4 ♥, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥
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