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FICHE LECTURE : La saga des anges déchus - T1 : Hush, hush

FICHE LECTURE : La saga des anges déchus - T1 : Hush, hush
• AUTRICE : Becca Fitzpatrick.
• ANNÉE : 2009 (USA), 2010 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Anges - Amour - Passion - Anges déchus - Néphilims - Suspense - Mystère - Danger - Sacrifice - Amitié ...
• PAGES : 378.

Premier tome d'une tétralogie.

Son nom affole toutes les filles du lycée. Patch est beau, ténébreux, sulfureux. Mais lui ne voit que Nora... qui s'en passerait bien. Patch semble en savoir long, trop long sur son compte : la mort brutale de son père, son manque d'assurance, la moindre de ses pensées ... L'attention qu'il lui porte la fascine, l'inquiète.
Qui est vraiment ce garçon ? Est-il lié aux incidents bizarres qui se multiplient autour d'elle ? Portland se fait bientôt le théâtre d'un combat vieux comme le monde. En suivant cette gueule d'ange jusqu'aux portes de la mort, la lycéenne risque bien de se brûler les ailes ...

ஜ MON AVIS : /!\ ATTENTION, CHRONIQUE TRUFFÉE DE SPOILERS /!\ J'ai lu ce livre il y a plus de six ans maintenant. Eh oui, ça date ! J'avais décidé de le lire pour deux de mes challenges de l'époque (que je n'ai jamais finis, mais bon ça, on passera ...), à savoir le challenge Mystery World, catégorie Anges (of course) ; et le challenge A B C pour la lettre F (F comme Fitzpatrick). De plus, il a fait aussi l'objet de ma lecture commune avec une de mes partenaires de l'époque, Les-Lectures-de-Roxy. (blog inactif mais vous pouvez toujours aller voir). C'est donc parti pour ma chronique de Hush, Hush !

On suit l'histoire de Nora Grey, une jeune fille vivant à Portland avec mère et leur femme de ménage allemande, Dorothea, et dont le père a été brutalement assassinée. Elle suit ses cours au lycée de Portland, un enseignement assez bizarre d'ailleurs : leur coach de sport est à la fois professeur de sport et de biologie et considère Barbie et Ken comme l'illustration de la reproduction (ne rigolez pas, je vous jure que c'est ce qui est écrit dans le livre, je n'invente rien. ...). Soit... Mais, en changeant Nora et sa meilleure amie Vee de place (ainsi que tout le reste de la classe en fait), il va faire que Nora rencontre Patch (tin-tin-tiiiiin !).

Patch est un garçon beau et ténébreux dont je suis vite tombée amoureuse. Ce n'est pas de ma faute si les garçons d'encre et de papier sont nettement plus séduisants que ceux de la réalité ! Je vais finir vieille fille à force d'être si exigeante... Pauvre de moi... Jamais un jeune homme aussi charmant et éperdu d'amour et de désir que Patch ne sera votre voisin de table au lycée ! Dure réalité à accepter. Sérieusement, ce rythme-là, je ne me marierai jamais qu'avec mes livres ! Voilà, c'était la complainte de la pauvre petite Nanette ... Oui, pleurez sur mon sort !

Il faut dire que Patch nous donne sincèrement envie d'être à la place de Nora. Certes, il peut sembler bizarre à la suivre partout (à la bibliothèque, à la fête foraine, etc...) et à tout savoir sur elle sans même lui poser une seule question, mais au fond, cela ne m'était pas si dérangeant (oui, parfaitement, j'aime les stalkers creepy, tout va bien). Je m'explique : je sentais que son amour pour Nora était réel, sincère et profond. Quant à celle-ci, je comprends tout à fait sa méfiance au départ : comme dit précédemment, un garçon qui se trouve partout où nous sommes et qui sait tout sur nous alors que ce n'est dans un premier temps à tout le moins pas réciproque, c'est étrange... presque effrayant.

Cependant, malgré mon amour éperdu pour Patch, je n'étais pas du tout jalouse de Nora ! Je ne souhaitais que le meilleur possible pour leur magnifique couple, que j'apprécie énormément. Il y a en effet une véritable alchimie entre eux dont on rêverait toutes (et tous, je ne vous oublie pas, les garçons !). De plus, on s'attache très vite à Nora : une jeune fille peu sûre d'elle et de son physique (cheveux bouclés noirs et yeux gris, c'est tellement beau pourtant ! Enfin, je me l'imagine et pour ma part, j'adore cette combinaison !) comparée à sa meilleure amie, ayant redoublée, devant prendre sans cesse un traitement pour le fer et voir un psychologue à cause de l'assassinat de son père, etc... Cela ne doit pas être facile tous les jours, la pauvre, et l'arrivée d'un jeune homme tel que Patch pour la choyer et lui rappeler sa beauté et son intelligence était l'une des meilleures choses qui puissent lui arriver. Concernant Nora et Vee, j'ai tout bonnement adoré leur relation : elles semblent presque être des s½urs jumelles, sachant tout l'une sur l'autre, partageant la même passion pour le webzine du lycée et n'hésitant pas à s'épauler entre elles. Vee risquera même sa vie en se déguisant en Nora.

En effet, un autre inconnu que Patch la poursuit sans cesse, portant un masque de ski sur le visage et en voulant à sa vie. J'en étais effarée ! Pauvre Nora ! Qui lui en veut à ce point ? Je me suis dis que cela ne pouvait pas être son ennemie du lycée, Marcie Millar, bien qu'elle soit très exécrable. Ce genre de fille peinturlurée ne s'adonne certainement pas à ce genre de besogne... surtout pas en portant un masque de ski (quel manque de glamour, vous imaginez) ! Et puis, elle ne la hait pas à ce point tout de même (enfin, ça, ça se discute...) ! J'étais sur des charbons ardents à ces moments du livre, ça me rendait dingue ! N'importe qui pouvait être le mystérieux inconnu et je mourrais d'envie de savoir qui ! Je n'arrivais décidément plus à lâcher le livre ! Serait-ce Eliott, ce nouveau garçon qui a des vues sur Nora et qui aurait pendue son ancienne petite amie de son précédent lycée (C'est encore plus flippant là...) ? Tout à fait plausible ! (Si on en croit la rumeur à son encontre en plus, il aurait la figure de l'emploi !) De plus, je ne l'aime pas trop vu qu'il essaye de séduire Nora ... Je tiens beaucoup à mon couple Nora et Patch, ils sont juste parfaits ensemble !

J'ai un très court moment pensé à Patch, mais je ne voulais absolument pas y croire ! Quel cauchemar cela aurait été ! Mais je n'ai jamais douté de lui au fond. Il aime trop Nora. Impossible. A un moment donné, mon énigme semblait résolue : la pseudo-psychologue de Nora, Mlle Greene, de son vrai nom Dabria, s'introduit chez elle et tente de la tuer car elle est en réalité une ex de Patch et un ange de la mort de surcroît (rien que ça).

J'ai été très surprise d'apprendre que la psychologue était un ange, moi qui pensait que ce serait un personnage tout à fait mineur dans l'histoire ! Elle a résolument plus d'importance que je ne le pensais ! Cela m'étonne moins qu'elle soit jalouse de Nora au point de la tuer : on avait découvert ultérieurement que les deux anges avaient une relation. Oui, j'ai bien dit les deux anges ! Je savais dès le début que Patch était un ange déchu, cela me semblait une évidence (je ne vous apprends là rien) ! Surtout que, plus tard dans le livre, Nora voit sa cicatrice en forme de V retourné. Rien d'étonnant sur la nature de Patch donc (et puis la saga se nomme La saga des anges déchus, ce n'est donc pas sorcier que Patch en soit un). J'ai été très touché qu'il souhaite se repentir et redevenir humain. Cela se comprend, et je le souhaitais sincèrement pour lui, pour qu'il puisse être sur Terre avec Nora. Le problème, c'est qu'il doit tuer Nora pour cela ! Elle est descendante du néphilim Chauncey (un ange mi-humain mi-ange déchu - je sais c'est compliqué - dont on fait la connaissance au tout début de l'histoire), qui est le vassal, et c'est la condition requise.

Quel choc ! Patch a voulu tuer Nora ! Il a failli le faire (Nora est tombée d'une attraction prénommée l'Archange - ha, ha ! - mais Patch a finalement décidé de ne pas la tuer - il avait intérêt ! + c'était tout à fait prévisible) mais, aimant Nora plus que tout, il a abandonné (awwww! ♥). De plus, pour que cela marche, il faut que Nora se sacrifie (eh ouais, c'est pas si facile que ça). J'avoue avoir été un peu déçue par Patch à ce moment-là, je ne m'attendais pas à cela de lui (qu'il soit tenté même un instant de tuer Nora). Il n'empêche que je n'étais pas au bout de mes surprises : le mystérieux inconnu n'était pas Mlle Greene, comme je le pensais (j'en étais convaincu même) mais Chauncey alias Jules ! Ben dis donc, moi qui croyait que ce personnage était complètement passif dans le roman, quelle révélation choc !

Le final m'a beaucoup émue : Nora n'hésite pas à se sacrifier pour Patch, afin qu'il puisse réaliser son souhait le plus cher. Quel beau sacrifice ! J'étais profondément touché par l'acte de Nora. Il résulte du sacrifice la disparition de Chauncey. La fin, contrairement au reste, ne m'a pas trop surprise. En effet, Patch refuse le sacrifice de Nora et préfère devenir son ange gardien. Je me doutais bien qu'il ne laisserait pas l'amour de sa vie se tuer comme ça. Néanmoins, j'étais fin heureuse pour eux deux et pour Patch, il n'est plus déchu désormais ! Nos deux amoureux vont pouvoir vivre pleinement leur passion ! Cependant, vu que trois tomes vont suivre celui-ci, d'autres péripéties risquent de leur arriver...

Dernier petit point : J'avais réellement peur que Patch soit le véritable prénom de mon ange adoré (je suis fan de lui maintenant vous l'aurez compris !). Ce n'est pas très reluisant comme prénom. Mais on découvre qu'il ne s'agit que d'un surnom. Allons-nous savoir son vrai prénom dans les prochains tomes ? Mystère et boules de gomme !

Les éloges de la quatrième de couverture correspondent bien à ce que je pense ! Pour moi, ce roman est addictif. Une fois commencé, on ne le lâche plus ! Les anges et l'histoire d'amour de Nora et Patch m'ont totalement conquises ! Je compte bien lire la tétralogie entière, soyez-en surs ! ★★★★★

« - Et en plus, tu sens bon, reprit Patch.
- Ça s'appelle "prendre une douche", répliquai-je sans tourner la tête.
Comme il ne répondait pas , je lui jetai un regard en coin.
- Tu sais : savon, shampooing, eau chaude..
-Toute nue. Oui, je connais le principe. »
Tags : Fiche lecture, La saga des anges déchus, Hush hush, Becca Fitzpatrick, Littérature américaine, 2009, 2010, Fantastique, anges, PASSION ♥, Amour ♥., néphilims, suspens, mystère, danger, sacrifice, amitié, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 22 août 2019 05:34

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:56

FICHE LECTURE : Les Poisons de Katharz

FICHE LECTURE : Les Poisons de Katharz

• AUTRICE : Audrey Alwett.
• ANNÉE : 2015, 2016, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Fantasy médiévale, religion, anges, démons, monde sacré, légendes, malédiction, violence, vulgarité, sang, criminalité, assassinats, menace, danger, crainte, pacte, possession, colère, sorcellerie, apprentissage, royauté, tyrannie, noirceur, féminisme, bonté, espoir, lumière, félonie, guerre, trahison, duperie, humour noir, cruauté, pouvoir, cupidité, alliance, univers fantastique, loyauté, entraide, magie...
• PAGES : 432.

À Katharz, crimes et assassinats constituent un quotidien sanglant et divertissant. Logique dans une ville-prison où l'homicide est largement pratiqué par sa dirigeante. Ténia Harsnik n'a pourtant pas un goût immodéré pour la violence, mais son rôle de tyranne l'oblige à garder la population de la ville sous le seuil fatidique des 100 000 âmes.

C'est un secret qu'elle ne peut partager : si ce chiffre est dépassé, un démon endormi sous Katharz se réveillera. Et l'Apocalypse est une promesse déplaisante. Malheureusement, alors que la population augmente dangereusement, tout semble se liguer contre Ténia...

« Le roman s'amuse des codes et fait preuve d'une adorable cruauté envers ses personnages. »
Erwan Perchoc – Bifrost

« Un livre drôle grâce à ses personnages truculents, et aux situations rocambolesques qui l'animent. A. Alwett place son récit sous le patronage du regretté Sir Terry Pratchett. »
David – SyFantasy

« Plus qu'un hommage à Pratchett, c'est son digne successeur. Sans compter l'influence très nette du Monde de Troy ! »
Pierre-Marie Sencarrieu – ImaJn'ère


ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman de fantasy à l'humour délicieusement truculent, Les Poisons de Katharz. Je remercie d'abord chaudement le site Babelio et les éditions Pocket pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique qui portait sur le thème des "mauvais genres". Vous savez, ces genres littéraires tels que le polar ou justement la fantasy qui ont su s'imposer au cours de la seconde moitié du vingtième siècle essentiellement et qui ont longtemps été considérés comme des "sous-genres", comme n'étant pas de la "vraie littérature" ? Aujourd'hui encore, les réfractaires de ce type de récits qui ont su séduire un bon nombre de lecteurs dans le monde entier refusent d'admettre leur échec et les critiques infondées ont ainsi toujours la peau dure. Il y aurait de quoi faire se retourner J.R.R. Tolkien dans sa tombe, c'est moi qui vous le dis ! Ou encore un certain Terry Pratchett, vu que c'est de cet immense auteur à l'héritage foisonnant en matière de fantasy dont s'inspire l'autrice de ce roman, Audrey Alwett. En tout cas, je remercie encore sincèrement Babelio de m'avoir accordé leur confiance ainsi que d'avoir mis à l'honneur au cours de cette masse critique des genres littéraires à qui l'on mène encore la vie dure alors qu'ils n'ont pourtant plus rien à prouver ! Leur succès toujours grandissant si cela est possible et la qualité de l'écriture et de l'imagination de leurs auteurs parlent pour eux. En parlant de plume, j'étais qui plus est très curieuse de découvrir celle d'Audrey Alwett, que je connaissais au fond déjà mais en tant que scénariste de la superbe bande-dessinée Princesse Sara, dont la trame se base sur une histoire qu'on ne présente plus, celle de la Petite Princesse de Frances Hodgson Burnett. J'apprécie vraiment le travail d'Audrey Alwett sur cette saga de bandes dessinées car elle a su à la fois rester extrêmement fidèle à cette histoire intemporelle qu'on connait depuis l'enfance et qui nous a tous, j'en suis persuadée, profondément marqués, tout en y rajoutant sa touche personnelle avec un soupçon de steampunk tout à fait le bienvenu en cette fin de dix-neuvième siècle, incarné par les troublants automates produits par la compagnie du père de Sara, Ralph Crew. Audrey Alwett a parfaitement su capturer l'essence de notre petite princesse adorée, ainsi que du reste des nombreux personnages qui l'entourent et prennent part à sa folle aventure (parce que oui, être élevée dans un tel pensionnat que celui de Miss Minchkin, cela relève de la plus coriace des aventures que la vie peut nous offrir !), et je suis donc pleinement satisfaite de son travail de scénariste. Après, vous concéderez qu'entre écrire et scénariser, cela fait une grande différence. D'autant plus que, dans le cas de Katharz, il s'agit d'une fiction sortie tout droit de la tête de son autrice, et ce dans son intégralité. La réussite allait-elle être au rendez-vous avec ce premier roman ? Eh bien oui, assurément. Je n'en ai même pas douté un seul instant.

L'histoire se passe dans une contrée immense composée de pas moins de quatre royaumes/cités-états, la Terre d'Airain (rien que le nom en jette !), et l'ambiance du récit, ainsi que le mode de vie des habitants de ce monde, n'est pas sans rappeler l'époque du Moyen-Age. Vous savez, cette période où, ce que l'on craignait avant toute chose, c'était le Jugement Dernier. Eh bien, je peux vous dire que notre Seigneur a été envoyé aux oubliettes dans ce récit ! Ce n'est pas que celui-ci a été totalement oublié, non... Disons qu'autrefois, il y a fort, fort longtemps (on aurait pu mettre fort, fort lointain dans le temps aussi), les anges, envoyés de Dieu, s'aventuraient sur Terre pour sauver les hommes, nous pauvres pouilleux. Il faut dire que les démons, ces renégats, ne nous laissaient guère en paix et faisaient de sacrés ravages (je n'ai pas fait exprès d'employer cet adjectif !) sur la Création du Tout-Puissant. Bref, il fallait que les anges interviennent, c'est évident. Grâce à leur bienveillance et leur grande aide (sans eux, on était foutus), la paix est revenue sur Terre. A tel point que cela fait bien longtemps qu'ils ne sont pas passés nous faire un petit coucou. Les suppôts de Lucifer non plus d'ailleurs. All is well pourrait-on dire, et les anges et autres créatures bibliques ont été ainsi relayés au rang de légendes enracinées mais fort peu crédibles dans l'esprit du commun des mortels avec le temps (va, tout s'en va... Humhum.) Mais vous connaissez l'adage : "Hell is empty, and all the devils are here". Et quel démon mes aïeux...

Audrey Alwett nous plonge dans un univers extrêmement riche et absolument fascinant, où l'horreur se succède aux situations les plus grotesques et à l'hilarité la plus franche. En effet, avec pour seul repère chronologique "J-/H- avant l'Apocalypse", difficile de ne pas en avoir des sueurs froides et de ne pas être en même temps exalté par cette course folle contre la montre au point que le c½ur lâche ! Dans un même temps, cette angoisse croissante est fréquemment (pour ne pas dire à toutes les pages) coupée par des moments tout bonnement jouissifs où les personnages du récit se tournent les uns les autres en ridicule, s'envoient des joutes verbales bien salées et nous offrent ainsi des instants mémorables, de pure anthologie ! Audrey Alwett a une telle manière d'écrire son histoire qui fait qu'on a la sensation que les personnages et elle-même ne prennent pas cette histoire et ce monde au sérieux. La plume de l'autrice met en effet à chaque fois les pieds dans le plat, avec cette franchise désarmante et ce sarcasme tranchant comme la plus affûtée des épées. C'est foudroyant, c'est autant de claques et de coups de poing qu'on se prend en pleine figure à chaque page qui se tourne, cela nous fait avoir des soubresauts de pure rigolade même durant les scènes les plus moroses et les plus sombres. J'ai justement adoré ce mélange entre cette tension permanente, cette gravité qui plane au-dessus de nos têtes telle une épée de Damoclès, cette épouvante qui nous glace le sang à chaque fois qu'on nous rappelle qu'IL peut se réveiller dans son antre et nous massacrer tous ensuite (surtout qu'IL n'attend que ça, le beau diable ! Beau, il ne l'est certainement pas mais diable oui, et de tout son être !), avec un pessimisme exprimé par les différents personnages qui en devient franchement comique. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il n'y ait de faux-semblants de la part d'aucun des personnages, même quand ils essayent de sauver les apparences et de mener à bien leur sombre projet, leur véritable nature finit toujours par reprendre le dessus, et qu'est-ce que c'est drôle ! On est censé ressentir une peur qui nous en fait froid dans le dos, être en proie aux plus terribles des cauchemars rien que de penser à ce IL, et pourtant, on passe des larmes d'effroi au rire le plus démentiel, et ce toutes les cinq minutes ! Honnêtement, je ne m'attendais pas à une telle force comique de la part de la plume de l'autrice, qui ne manque pas de verve, bien loin de là ! Surtout que le côté presque (autant dire carrément) grotesque du récit est amené de façon toute naturelle, on ne le remet même pas en question. Cela ne fait absolument pas déplacé mais lui apporte au contraire toute sa saveur. Cet humour noir savamment dosé et tout à fait irrésistible, c'est l'ingrédient secret de cette recette concoctée par une main maîtresse en la matière !

En même temps, la production de cet humour spectaculaire et magique qui nous en rendrait presque ivre à force de faire naître des larmes dans nos yeux et de fendre un sourire jusqu'aux oreilles sur nos visages ne serait pas possible sans l'élaboration de personnages tout plus intéressants et bien fournis les uns que les autres. Bien fournis dans tous les sens du terme, notez bien ! La plupart d'entre eux ont beau être des gredins sans scrupules, on ne peut s'empêcher de s'y attacher et de même les aimer au vu de toute l'euphorie qu'ils nous procurent. Étant donné que la personnalité de chacun semble clairement être influencée par son environnement, laissez-moi vous présenter les deux principaux lieux de l'histoire : Katharz et Malicorne, deux des états faisant partie de l'alliance de la Terre d'Airain, et les deux étant mis en avant dans ce récit. On ne pouvait pas faire contraste plus flagrant ! D'un côté, celle qui est au c½ur de l'action et de tous les ressentiments, Katharz la terrible. Vous vous doutez bien que, s'étant érigée au-dessus de la grotte d'un fucking démon, Katharz ne peut guère aspirer au bonheur et à la prospérité. Enfin, si vous parlez de la prospérité en matière de têtes coupées, de corps assassinés et de mercenaires engagés par les autres régions alliées, alors là, Katharz se porte comme un charme. A l'image du monstre qu'elle retient prisonnier, cette ville est gargantuesque, sale, ternie par la couleur rouille du sang qui a déjà séché depuis longtemps, friponne et regardée comme le chewing-gum qu'on a collé sous la chaussure : indésirable et méprisé de tout notre être. On ne se fait guère d'illusion : on a besoin de la main d'½uvre meurtrière de Katharz pour ne pas avoir à se salir les mains soi-même mais en attendant, on considère ce nid de vipères et de bandits comme n'étant pas moins qu'un trou à rat, une sale engeance à exterminer de la surface de la Terre d'Airain. En tout cas, les Malicorniens n'en pensent pas moins et, si aucun d'entre eux n'ose clairement former cette opinion de vive voix, l'hypocrisie étant légion au sein de ce royaume, l'un de ses sénateurs, lui, ne s'en cache pas : il déteste Katharz avec un acharnement presque admirable et répète à qui veut l'entendre (à force, personne) que Katharz delenda est. Le message est passé, merci. Ce sénateur Mâton est sûrement l'être le plus méprisable du roman (il représente une compétition sérieuse pour notre démon, si,si !) mais il a au moins le mérite d'être honnête. La noirceur de ses intentions contraste clairement avec la pureté supposée inviolable du reste des habitants de cette principauté qui, quant à eux, donnent l'impression d'être blancs comme neige, à l'image de leur devise « Notre honneur est immaculé », en latin quelque chose dans ce goût-là. In fine, c'est le sénateur Mâton qui montre patte blanche parmi ces fieffés coquins. Son avidité de pouvoir en crève presque les yeux tant cela transparaît dans ses actes et dans ses paroles. C'est à se demander si les Malicorniens n'ont pas de la boue dans les yeux sous leurs apparences proprettes ! Ou alors, ils aiment à être bernés et cela les rend encore plus méprisables et à être des sujets propices à être tournés en ridicule ! Pour ma part, je me suis beaucoup amusée à rire d'eux, j'en ai carrément pris mon pied. Le prince Alastor Ier, dit affectueusement Totor Ier, étant assurément la cerise sur le gâteau, the cherry on the cake, c'est le cas de le dire ! Ce n'est pourtant pas un mauvais bougre, j'en voulais même presque à cet ignoble Mâton de vouloir ainsi lui prendre son trône en déclenchant une guerre inutile de surcroît. Cet appel à la violence et au matage (Mâton - Matage, comme quoi cela va bien ensemble. Révélation !) d'une population m'a proprement indignée. Peut-être que les intérêts d'Alastor se trouvent sous la ceinture mais lui au moins, il demande juste à être pépère et à voir les licornes en action. Oui, j'ai bien dit les licornes. Vous croyiez quoi, que Malicorne tenait son nom de nulle part ? C'est évident qu'il s'agit en réalité de la contraction de "Ma licorne chérie" (révélation numéro deux !). Le nom de ce royaume correspond bien à la bonhomie toute enfantine de son dirigeant, à sa part de rêverie, et j'ai trouvé ça beau au milieu de tant d'idiotie (ouh, que je suis vilaine !). Mais, à y bien y réfléchir, qui est le véritable idiot dans cette histoire ? Totor le Prince Indolent qui, comme son titre péjoratif l'indique, souhaite juste se laisser vivre et admirer la beauté des licornes sans faire de mal à une mouche, ou bien Mâton, qui instille la haine là où elle n'a nulle raison d'être (serait-ce là le véritable Poison mentionné par le titre du roman ? C'est ce que je pense en tout cas) qui traite sa propre nièce comme une traînée (je ne vous spoile pas ce passage mais il nous amène clairement à réfléchir sur la perception que les hommes peuvent avoir des femmes en les considérant comme des objets et des tentatrices n'ayant aucune morale) et qui est déterminé à la faire agir contre sa volonté dans le seul but d'arriver à ses fins et que tout le monde abhorre sans vouloir l'avouer ? A sérieusement méditer.

Vous l'aurez compris, malgré le fait que Malicorne soit le royaume des licornes justement, ce qui aurait pu être un argument majeur en sa faveur, c'est clairement Katharz qui a ma préférence. Oui, malgré le IL qui gronde sous le sol même sur lequel cette ville a été fondée, malgré les assassins qui n'attendent que de vous tomber dessus pour recevoir la Légion d'honneur du meurtre à chaque coin de rue (rassurez-vous, torturere des innocents est sérieusement puni), malgré la crasse, la puanteur, la misère, l'animosité ambiante et la condescendance répugnante des pays alliés, oui, malgré tout cela, Katharz n'en reste pas moins une ville de battants et c'est pour ça que je l'aime tant. En plus d'en avoir pour son argent avec tous les événements croustillants qui se déroulent durant une simple journée passée à Katharz, cette dernière abrite aussi en son sein des habitants des plus intéressants, complexes et attachants. A commencer par la tyranne de cette cité, j'ai nommé la seule et unique Ténia Harsnik ! Je vous parlais plus tôt d'un passage au message féministe sous-jacent et je trouve justement que Ténia incarne cette thématique fondamentale à merveille. Héritière d'un fardeau dont elle se serait bien passée (ou quand votre ancêtre fait une belle bourde en pactisant avec le diable par simple folie d'ascension sociale), l'innocence émouvante de la petite Ténia a vite dû être détruite afin que son père puisse la forger pour le rôle qu'elle aurait à jouer adulte, et non des moindres : celui de tyranne de Katharz, devant à tout prix garder le nombre de citoyens de la ville sous le seuil fatidique des dix mille âmes. Sacré programme me direz-vous ! Et je peux vous le garantir, Ténia remplira son rôle à merveille. La magnifique couverture de cette nouvelle édition parue chez Pocket et révisée par l'autrice elle-même en atteste : beauté blonde et froide, toute de rouge sang vêtue, Ténia n'a pas besoin d'appartenir au sexe dominant pour faire respecter sa loi. Bien au contraire, ce sont ces messieurs qui sont bien décontenancés lorsqu'ils se retrouvent face à elle. Et pour cause : Ténia, du haut de ses vingt-deux ans (si je me souviens bien de son âge ; en tout cas, elle est très jeune), est tout bonnement impressionnante. Elle assure clairement sa féminité, ses courbes voluptueuses, elle sait user de ses charmes à la manière d'une femme fatale tout en gardant en elle, bien secrète, une vulnérabilité bouleversante digne d'une petite enfant. Il faut dire qu'IL ne lui laisse aucun répit ! Ce n'est pas parce qu'il est enfermé sous terre qu'il en a perdu ses pouvoirs colossaux et Ténia en paye le prix chaque jour. Elle sait simplement parfaitement le dissimuler et, malgré le fait qu'elle se sente souvent impuissante et dépassée, il n'en paraît rien : Ténia va se battre jusqu'au bout, défendre Katharz bec et ongles parce qu'après tout, c'est SA cité et elle n'a pas l'intention de courber l'échine face aux hurluberlus de Malicorne et encore moins face à ce IL qui mériterait de rôtir en Enfer (qu'il y retourne d'ailleurs, ça nous ferait les pieds !). Bref, j'aime énormément Ténia, elle a un sacré caractère et une poigne de fer. Respect, c'est tout ce que j'ai envie de dire.

J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Dame Carasse, l'alliée de Ténia dans cette galère sans nom et sorcière attitrée de Katharz. Sa réputation n'est plus à faire. Voilà un autre personnage féminin fort du roman, une sorcière carrément badass qui ne s'en laisse pas conter et dont les méthodes afin de régler ses différents avec ses interlocuteurs sont pour le moins... innovantes et tout bonnement jouissives. Sous son apparence de femme froide que vous n'avez résolument pas envie de contrarier (je ne m'y essayerais même pas !), Dame Carasse a son sens de la justice bien à elle et j'approuve totalement ! Cette femme est loin d'être une sans-c½ur et elle va le prouver à bien des moments du récit, et j'en frissonnais juste d'excitation et de plaisir assouvi à chaque fois. IL n'a qu'à bien se tenir face à un duo de femmes si exceptionnelles ! Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié la relation presque mère/fille entre Dame Carasse et Ténia. La première fait décidément office de seconde mère et de mentor pour la seconde qui, malgré sa ténacité d'ores et déjà légendaire et toutes les qualités dont elle recèle à un si jeune âge, reconnait cependant qu'elle a besoin d'aide et qu'elle ne peut pas apporter de véritable solution à l'épineux problème d'IL. A ce niveau-là, elle remet sans réserve son destin entre les mains expertes de Dame Carasse. Savoir admettre qu'on ne peut pas porter toute la misère du monde sur ses épaules et prendre en considération les aptitudes d'autrui par rapport à soi, c'est une preuve de maturité, de sagesse et de force tout ce qu'il y a de plus évidente. Bref, ce tandem qui incarne à la perfection le girl power est juste irrésistible ! Un autre duo m'a aussi tout simplement fait fondre, et cela me permet d'enfin introduire mon personnage préféré du roman dans cette chronique : Azarel et l'isba. Je ne vais pas trop épiloguer sur Azarel, même si cet adorable jeune homme mériterait d'avoir sa chronique à lui tout seul. Pour commencer, ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est que son prénom ne soit pas très agréable en bouche, n'a pas une très jolie musicalité (personnellement, ça me fait penser à "Gargamel" ou bien encore à un certain elfe franchement pas sympathique et aux cheveux bleus du jeu Eldarya...) mais en revanche, sa signification est splendide : « avec l'assistance de Dieu ». Azarel en a d'ailleurs bien eu besoin car cet adolescent est loin d'avoir eu une vie facile : élevé dans un orphelinat des plus atroces puis envoyé chez Justin Pitipot comme employé payé pour trois fois rien dans une fabrique de balais (pour les sorcières, bien entendu !), on aurait pu s'attendre à ce que notre jeune homme en soit devenu extrêmement aigri et pessimiste. Il n'en est rien ! Azarel est au contraire un personnage solaire, qui n'a que de bonnes intentions et dont la bonne humeur et l'optimisme sont à proprement parler contagieux. Azarel, c'est ce sympathique petit gars qui fait toujours de son mieux, qui ne rechigne jamais à la tâche, qui a toujours le sourire aux lèvres et le c½ur gonflé d'espoir. Il le porte sur lui ! Je l'aime du plus profond de mon petit c½ur et je suis bien contente que Dame Carasse l'ait arraché à son quotidien des plus moroses en le prenant comme apprenti. Encore un duo auquel je me suis profondément attachée et qui marche du tonnerre ! Quant à l'isba, elle n'est ni plus ni moins que la maison de Dame Carasse ! J'ai adoré le fait qu'elle soit un personnage à part entière et qu'elle ne manque pas de répondant ni de caractère. Cette maison a une véritable âme et son côté protecteur envers Azarel m'a juste fait fondre. Dans la catégorie des duos de choc, je retiens aussi Sinus et son fidèle majordome. L'un est un marchant peu scrupuleux (à votre avis, comment a-t-il obtenu sa fortune ?) et une espèce de rival pour Dame Carasse, qui va se révéler être un véritable pilier plein de ressources quand Ténia n'aura personne vers qui se tourner, et l'autre est juste un surhomme : loyal, extrêmement respectueux, combattant émérite et redoutable. Le nec plus ultra du majordome en somme. Autant vous dire que je les adore ces deux-là, eux aussi.

Pour conclure cette chronique somme toute dithyrambique et digne d'un pavé à elle toute seule, je ne peux que vous encourager à lire Les poisons de Katharz, à vous plonger à corps perdu dans cet univers qui n'a pas manqué de me captiver jusqu'à la dernière page. Je tiens véritablement à applaudir Audrey Alwett pour tout le travail qu'elle a réalisé à l'élaboration de ce roman savoureux qui respecte tous les codes de la fantasy pure et dure, qui les déforme, qui les brise, bref, elle en fait ce qu'elle en veut d'une main de maître et franchement je dis chapeau, car pour un premier roman, qui plus est en fantasy (tous les genres littéraires se valent au niveau du travail colossal à fournir, entendez-moi bien, mais la fantasy a cette densité et cette crédibilité à apporter au contrat de lecture qui ne doivent par être évidentes à gérer, même pour l'auteur le plus aguerri), c'est à mes yeux une vraie réussite. Quelle fierté et quel bonheur cela doit être d'écrire un roman pareil ! Bien sûr, j'imagine que ça n'a pas dû être de tout repos pour Audrey Alwett mais ses efforts ont porté ses fruits, pour moi en tout cas, et je suis sûre qu'elle a aussi dû prendre son pied à écrire les aventures rocambolesques de ses fabuleux anti-héros autant que j'ai pris un immense plaisir à les lire en tant que lectrice enchantée et hilare ! Qui plus est, La Terre d'Airain fait définitivement partie de mes univers de fantasy chouchous, au même titre que la Terre du Milieu, Narnia, Nashira ou encore Shannara. J'espère avoir de nouveau la chance de m'aventurer dans cet univers tout en nuances, à l'instar de sa population, et tout bonnement fascinant. En tout cas, mon petit doigt m'a dit que l'autrice préparait apparemment un second roman aussi jouissif que celui-ci, très exigeant aussi (mais c'est que ce requièrent les ½uvres les plus abouties), et cette nouvelle me rend folle de joie ! Suite ou pas des Poisons de Katharz, je ne manquerai pas de me procurer ce prochain bijou littéraire dès sa parution. En attendant, j'ai de quoi faire en matière de lectures : l'écriture et l'imaginaire d'Audrey Alwett étant fortement influencés par l'½uvre intemporelle de sir Terry Pratchett (que je ne connais malheureusement que de réputation) et lui rendant un vibrant hommage avec ce livre-ci, je vais de ce pas me jeter sur les livres de cet auteur qu'on ne présente plus dans le monde de la littérature fantasy ! Et vous aussi vous avez un devoir à faire (si ce n'était que moi qui aurait du retard à rattraper, ce ne serait pas drôle) : lisez Les poisons de Katharz sans plus tarder ! Vous me remercierez plus tard !

Nanette ♥

P.S. : Audrey Alwett m'a précisé qu'il n'existait pas de Dieu, ni de religion dans la Terre d'Airain. Les anges, les démons, les sirènes et les licornes y sont l'équivalent de nos créatures préhistoriques, tels que les dinosaures ou les mammouths par exemple. C'est pas trop stylé, ça ?!

FICHE LECTURE : Les Poisons de Katharz

COUP DE C¼UR D'UN ROUGE SANG DÉMONIAQUE ♥

« - Puisque je vous dis que je ne fais pas dans le viol ! dit Dame Carasse. Et deux fumerolles agacées jaillirent de ses narines.
Le soldat fut désarçonné.
- Le viol ? Mais non, ce n'est pas ça du tout... Je veux juste un filtre d'amour ! Pour qu'elle m'aime, vous voyez ?
- Essayez la séduction. C'est largement assez efficace.
- Je n'ai aucune chance ! Elle a quinze ans, elle est sublime ! Ses yeux sont bleus comme des myrtilles, sa bouche est une cerise au c½ur de l'été, sa peau est d'une douceur de pêche...
- Si vous voulez juste vous taper une salade de fruits, ça peut s'arranger. »
Tags : Fiche lecture, Les poisons de Katharz, Audrey Alwett, Littérature française, Fantasy, 2018, Éditions Pocket, Fantasy médiévale, religion, anges, démons, monde sacré, légendes, malédiction, violence, vulgarité, sang, criminalité, assassinats, menace, danger, crainte, pacte, possession, colère, sorcellerie, apprentissage, royauté, tyrannie, noirceur, féminisme, bonté, espoir, lumière, félonie, guerre, trahison, duperie, humour noir, cruauté, pouvoir, cupidité, alliance, univers fantastique, loyauté, entraide, magie, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 24 novembre 2018 05:49

Modifié le jeudi 06 décembre 2018 06:26

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges

• AUTRICE : Sophie Audouin-Mamikonian.
• ANNÉE : 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Surnaturel, anges, au-delà, mort, meurtre, deuil, violence, lutte, noirceur, injustice, cruauté, vices, démons, Enfer, paradis, entre-deux, sexe, romance, paranormal, couleurs des sentiments, auras, amour, sexe, tentation, ennemis, combat bien/mal, manichéisme trompeur, désespoir, vengeance, malsain, harcèlement, danger, menace, désarroi, obstacles, suspense, souffrance, amitié toxique, hypocrisie, réalité parallèle, dureté de la vie,...
• PAGES : 447.

Laissez-vous porter par les ailes du désir...

Sauvagement assassiné à 23 ans, Jeremy devient un Ange... et réalise avec effroi que l'on peut mourir aussi dans l'au-delà.

Pour ne pas disparaître, en effet, tout Ange doit se nourrir des sentiments humains et même... les provoquer !

Invisible et immatériel, Jeremy décide d'enquêter sur sa mort et tombe rapidement amoureux de la ravissante Allison, une vivante de 20 ans, témoin de son meurtre. Or, l'assassin de Jeremy traque la jeune fille...

Jeremy parviendra-t-il à sauver Allison ? Sera-t-il capable de sacrifier ses sentiments et de vivre à jamais séparé d'elle ?

Le premier volet de la série événement.

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges

ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2014. /!\ Contient des spoilers /!\

J'avais plus que hâte de lire ce roman, vu que j'avais entendu dire beaucoup de bien de Sophie Audouin-Mamikonian, la très célèbre auteure de la saga fantasy Tara Duncan... dont je n'ai lu que le tome un pour l'instant, honte à moi ! (surtout que c'est juste génial) Je peux dire désormais que l'autrice écrit vraiment très bien, la lecture est fluide et rapide, on est pris dans l'histoire jusqu'au bout, et la plume de Sophie Audouin-Mamikonian déborde d'imagination. Malheureusement, pour ce qui est de ce titre, cela ne l'a pas fait pour moi. Pourtant, il promettait une histoire démentielle et absolument passionnante sur le papier... Cela aurait pu être le cas, et ça l'a été dans un certain sens, MAIS...

Déjà, parlons des personnages. Pour moi, il est indispensable que, dans un roman, je m'attache aux personnages du récit. Ou, du moins, que je les tolère. Je suis vraiment navrée de le dire mais je n'ai réussi à m'attacher véritablement à aucun des personnages. Ah si, quand même à Angela, la petite s½ur du personnage principal, Jeremy. Je l'ai trouvée adorable et très attachante. Son immense amour pour son grand frère m'a beaucoup émue et j'étais folle de rage contre l'Ange rouge qui la torturait et la faisait cauchemarder dès qu'elle n'avais pas son médicament somnifère. Pauvre Angela, elle ne méritait pas du tout d'être tourmentée ainsi. J'ai beaucoup apprécié sa mère également, Claire. Cela m'a agacée qu'elle se rende compte du fait qu'elle aurait dû et surtout pu être plus proche de son fils lorsque celui-ci est mort, mais cela est si fréquent dans la vraie vie que je comprends tout à fait que l'auteure ait voulu que ce soit comme cela... Elle m'a beaucoup chagrinée en la voyant ainsi pleurer son fils et aussi beaucoup attendrie. Elle remplit à merveille son rôle de maman, dévouée et pleine d'amour qu'elle est pour sa petite fille.

Ce qui m'a déçue au niveau des personnages (car vous êtes sûrement en train de vous dire que j'en fais tout un foin pour pas grand chose), c'est que je ne me suis pas attachée aux deux personnages principaux, autant le masculin que le féminin, Jeremy et Allison. Je les ai même méprisés parfois, c'est dire. C'est très, très rare que cela m'arrive. Certes, Jeremy m'a fait ressentir beaucoup de peine et de compassion à son égard lorsqu'il se fait décapiter, le pauvre (j'ai quand même un semblant d'humanité qui m'anime le c½ur, encore heureux !) et qu'il se retrouve Ange et perdu par toutes les choses qu'il a à apprendre de son nouveau "statut". J'ai aussi été très touchée par le fait qu'il prend son rôle de grand frère très à c½ur, même depuis l'au-delà, et qu'il est prêt à tout pour protéger sa petite s½ur de ce satané Ange rouge. Je le sens venir, vous allez vous insurger et me demander alors : « Qu'est-ce qu'il y a de négatif là-dedans ? »

Ce qu'il y a de négatif, c'est que je n'ai pas accroché à son couple avec Allison. Je ne sais pas pourquoi, j'avais beau sentir que les deux personnages avaient un bon fond, que Jeremy aimait follement Allison au point d'en mourir une seconde fois pour elle, mais je n'ai pas ressenti en moi ces émotions. Ces émotions qui peuvent me faire pleurer comme un bébé ou être folle de bonheur. Ou les deux en même temps, et alors là... je ne réponds plus de rien. Mais là, justement, rien. Nada, niente. J'ai lu leur rencontre, leur histoire, j'ai vécu tous ces immenses chamboulements en même temps qu'eux, mais malgré tout, je n'ai pas réussi à avoir réellement l'impression d'être avec eux. Cela m'a énormément frustrée ; cependant, je ne reproche absolument rien à l'auteure. J'ai été heureuse du mariage de Jeremy et d'Allison à la fin du livre, tout comme de la victoire de Jeremy face à l'archange rouge, qui est son assassin au katana (oui, la fameuse décapitation sordide qui vous retourne l'estomac à peine le livre commencé), mais je n'ai pas ressenti une immense joie comme si j'étais à leur place, ou comme si je faisais partie de leur entourage, comme si, en tant que lectrice, j'étais leur compagne de route. Et d'habitude, je ressens cela dans les livres que j'adore ou même que j'aime beaucoup. C'est une des choses qui me plaît le plus dans ma passion pour la lecture et je ne sais pas pourquoi rien ne s'est passé de poignant avec ce roman.L'histoire est pourtant emplie d'originalité, elle est prenante et nous donne envie de finir le livre pour savoir de suite la fin tant on est curieux, et je félicite Sophie Audouin-Mamikonian pour cela, mais je n'ai pas ressenti d'émotions extrêmes, ou plutôt celles que j'aurais aimé ressentir en lisant une telle quatrième, et je trouve cela fort dommage. Pour en revenir à Jérémy, je ne compte pas lui pardonner son infidélité à Allison, contrairement à celle-ci. Comment a-t-il osé faire l'amour telle une bête de sexe à l'Ange millénaire Lilith ?! Pour faire revenir Allison et Flint en plus ! Justement pour qu'Allison revienne ! J'ai trouvé cette scène de sexe répugnante et, quant j'ai appris la raison de son acte, j'ai trouvé ça pitoyable et pathétique ! Franchement, n'y avait-il pas une autre solution pour faire revenir sa bien-aimée ? Non, vraiment, je ne comprends pas un tel comportement !

Après mon avis sur Jeremy, mon avis sur sa chère et tendre, Allison. J'ai été très émue par son combat pour permettre que le vaccin contre certains types de cancer soit mis en vente par le commanditaire de son meurtre. C'est glauque et c'est la triste ironie du sort mais c'est aussi et avant tout une belle revanche ! Tout comme Jeremy, elle aussi a un très bon fond (dommage qu'ils ne mettent pas cela plus en avant par le biais de leurs décisions et de leurs actes, n'est-ce pas Jeremy ?!) mais je n'ai pas supporté qu'elle soit aussi soumise à son "soi-disant" meilleur ami Clark, que j'abhorre. Monsieur le mannequin prétentieux et imbu de lui-même sait que sa meilleure amie a promis à sa mère sur son lit de mort d'être vierge jusqu'au mariage et il profite d'elle en l'embrassant sur tout le corps alors qu'il était censé lui faire simplement un massage pour la relaxer !!! Quel être ignoble et fourbe !!! Et Allison n'est pas beaucoup mieux de se laisser faire ainsi. J'avais presque l'impression qu'ils faisaient déjà l'amour ! C'était dégoûtant, cette trahison de leurs propres principes et valeurs (du moins pour Allison, car Clark n'est qu'un hypocrite) ! Bon, j'ai l'air d'être une vraie nonne psychorigide et qui crie au blasphème en proférant de tels propos. Je dois reconnaître que je me suis un peu lâchée et que j'ai exagérer, il n'empêche que cette scène m'a mis extrêmement mal à l'aise et m'a surtout fait péter une durite. Je ne suis pas contre les scènes de sexe, contrairement à ce qu'on pourrait penser, simplement, il y a une manière de les écrire et aussi que cela ne desserve pas l'intrigue. Dans le cas présent, Allison se fait abuser par un goujat de la pire espèce, et elle n'en a même pas conscience. Ce n'est pas de sa faute à elle, j'en ai bien conscience désormais, et j'ai honte d'avoir proféré de telles paroles à son encontre. Par contre, mon avis sur Clark n'ai pas changé du tout. Ce type est une ordure, un déchet, une enflure, une mauvaise engeance. Point.

Flint et Lilith m'ont également déplu. Au départ, j'aimais bien Flint car il apprend à Jeremy ce qu'il doit savoir, il lui fait un vêtement (oui, car les anges doivent faire leurs vêtements avec de la brume et les nouveaux n'y arrivent qu'au bout de plusieurs années !) mais ensuite, il le lâche assez vite pour aller jouer au poker et se laisser aller à tous les vices. Et puis, plus tard dans l'histoire, il veut séduire Allison et arrive presque à la faire passer du mauvais côté (oui, oui, du côté obscure... Même si on n'est pas dans Star Wars là !). Vous l'aurez compris, je ne l'aime pas. Surtout qu'il se trouve être Méphistophélès, aka le diable ! Enfin, plutôt le chef des Anges rouges... Quelle surprise ! Je m'attendais à ce qu'il soit un Ange rouge mais pas à ce qu'il soit THE diable en personne (en même temps, j'ai envie de lui dire que c'est pas un cadeau...) ! Cela m'a pris de court, il faut le reconnaître ! Quant à Lilith, je ne l'ai pas aimé non plus. Vous avez vu, j'en rajoute une couche, je tiens à bien insister sur ce point : JE. NE. L'AIME. PAS. Elle aussi tente de son côté de séduire ouvertement Jeremy, tandis que Flint s'occupe d'Allison, pour qu'il devienne un de ses "petits chéris" (passage tout aussi dégoûtant que la scène de sexe, j'ai détesté également !) et elle n'a pas réussi à m'attendrir ou à m'apitoyer sur son sort lorsqu'on apprend qu'elle aime réellement Jeremy et qu'elle le sauve de l'Archange rouge via Allison. Même Einstein ne m'a pas été attachant ! J'ai trouvé cela vraiment génial de faire apparaître des savants et des célébrités mortes dans le monde des Anges et Einstein est décalé et même assez drôle parfois mais je n'ai pas su m'y attacher, malheureusement... Il a à peine relevé le niveau et, pour un personnage tel que lui, qui a véritablement marqué notre Histoire, je trouve cela vexant et décevant. Le père et le grand-père de Jeremy ne m'étaient pas très sympathiques non plus. Ils ont un bon fond et aiment profondément Jeremy mais, selon moi, le grand-père de Jeremy est assez froid et distant, obnubilé par le travail, et le père, Paul Galveaux, affreux de vouloir que sa femme meurt afin de la retrouver, très égoïste... Même si, à la rigueur, cela peut se comprendre... Enfin, le beau-père de Jeremy est très spécial. Il m'a fortement déplu de par ses mensonges et sa menace (garder leur fille en cas de divorce) envers sa femme et, en même temps, on sent qu'il l'aime et qu'il va arrêter ses trafics d'armes. Décidément, tout le monde fait ce qu'il ne faut pas faire dans ce roman ! C'est assez déroutant...

Du côté de l'histoire, j'ai trouvé ça très original, toutes ces trouvailles avec les Anges rouges et bleus, la Brume, les Archanges au sommet de la hiérarchie et l'histoire du savant et de son antidote contre certains cancers,... L'idée de la palette de couleurs auxquelles correspondent les différentes auras des sentiments humains qui irradient de notre corps était super bien pensée aussi ! Mais... Mais... Mais je relève néanmoins certains points négatifs. Déjà, au niveau des Anges rouges et bleus. J'ai eu un peu de mal à me dire que les Anges puissent être gentils "bleus" et méchants "rouges", surtout avec le diable en chef des rouges. C'est beaaaaaaaaucoup trop manichéen et simpliste. Je m'en rends compte seulement maintenant, alléluia ! Y'a de l'espoir sur Terre, je vous le dis... Puis, à l'époque de ma lecture, je l'ai finalement acceptée, cette rivalité rouge/ bleu, en comparant les Anges rouges à des sortes de diables. Je dois admettre que cette image est toute bête mais facile à retenir. Simple, efficace. Je n'aurais pas fait mieux. Mais, ce que j'ai moins accepté, c'est que les Anges bleus ne m'ont pas semblé si bons et gentils que ça ! Y'a pas un camp pour rattraper l'autre, quoi ! A part le conseil des Archanges bleus, dont fait partie Jeremy, qui a été choisi (autre grosse surprise, sérieusement ! Pourtant, j'aurais dû le sentir), et qui fait le bien à la fin lorsqu'il bat enfin les Archanges rouges pour une période de paix de trente ans (seulement ?! Ça ne pouvait pas être "pour l'éternité" ?! Pourquoooooooi ?!! Honnêtement, pourquoi 30 ans ??), en supprimant des dictatures sur Terre et en faisant commercialiser le fameux vaccin anti-cancers, les Anges bleus nouveaux et anciens m'ont paru assez semblables aux Anges rouges car, au fond, ils ne vivent que pour se nourrir de la Brume, soit des sentiments heureux des humains, alors que les rouges vivent de la Brume des sentiments négatifs. Ils s'en gavent même, et modèlent la vie des humains à leur guise pour pouvoir leur faire exprimer de tels sentiments. C'est une vraie exploitation et maltraitance ! C'est de la torture psychologique et morale même ! J'ai eu du mal à accepter le fait que les Anges ne soient pas vraiment bons, comme les vrais Anges à mes yeux, et qu'ils soient même presque pire que les humains. Cela m'a mis le moral dans les chaussettes, de quoi briser bien des espoirs dans les fondements de notre Humanité et de nos croyances, quelles qu'elles soient. La façon dont Sophie Audouin-Mamikonian a dépeint Galilée par exemple n'a pas été à mon goût du tout. Dans ce roman, il semble être le commun des mortels, assez bas d'esprit, qui adore proférer des injures et regarder les belles femmes à tout bout de champ. Certes, je ne l'ai pas connu et je ne sais pas comment il était dans la vraie vie mais, pour un savant comme lui, cette description n'est pas très flatteuse. Après, grâce à tout ce que j'ai appris depuis, je peux comprendre qu'un génie dans quelque domaine que ce soit peut être un être inhumain et/ou profondément laid dans la vraie vie et que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Il faut savoir accepter les nuances de Grey aussi. Oui, même Christian, cet homme insupportable, possessif, jaloux, et aux tendances sexuelles franchement cheloues. C'est dur la vie.

Pour conclure, je dirais que je m'attendais à beaucoup mieux pour cette lecture, qui m'a in fine assez déçue, et encore, je suis gentille. Cependant, j'ai fortement apprécié l'inventivité de l'auteure, qui me semble être quelqu'un de profondément aimant, humain et extraordinaire, et sa manière d'écrire, qui m'ont tout de même donné envie de lire la suite (c'est un miracle qui aurait dû se produire en janvier 2013 et qui n'a finalement jamais eu lieu, vu que le tome 2 n'est, à ce jour, toujours pas paru !) et de lire d'autres romans de l'auteure, comme la saga Tara Duncan, dont le premier tome est une tuerie et je vais m'empresser d'aller emprunter les autres, ou Indiana Teller, dont le tome 1 est très satisfaisant, malgré certains petits défauts. In fine, la plume et l'imagination de Sophie Audouin-Mamikonian et moi, ça matche du tonnerre ! Quel soulagement ! C'est juste que La Couleur de l'âme des anges n'était pas fait pour moi.

Nanette ♥

FICHE LECTURE : La Couleur de l'âme des anges
★★(★)★★
Déçue de ce livre qui avait pourtant énormément de potentiel... Dommage...

« - Mon Dieu, mon Dieu, comme j'ai eu peur.
- Appelle-moi plutôt Jeremy, plaisanta le jeune homme. Dieu, ça fait un peu trop guindé.
- Idiot !
- Faudrait savoir! Dieu ou idiot ? »
Tags : Fiche lecture, Collection R, La Couleur de l'Âme des Anges, 2012, Littérature française, Fantastique, YA, Surnaturel, anges, au-delà, mort, meurtre, deuil, violence, lutte, noirceur, injustice, cruauté, vices, démons, Enfer, paradis, entre-deux, sexe, romance, paranormal, couleurs des sentiments, auras, amour, tentation, ennemis, combat bien/mal, manichéisme trompeur, désespoir, vengeance, malsain, harcèlement, danger, menace, désarroi, obstacles, suspense, souffrance, amitié toxique, hypocrisie, réalité parallèle, dureté de la vie, Déception
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#Posté le vendredi 17 août 2018 10:30

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