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FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters
• TITRE VO : The Wicked Deep.
• AUTRICE : Shea Earnshaw.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance...
• PAGES : 381.

C'est une histoire de vengeance... Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois s½urs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les s½urs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage... Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

Une fiction d'une force envoûtante aux frontières de la sorcellerie et de la magie. Êtes-vous prêts à rencontrer les Swan Sisters ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters par Shea Earnshaw, ou l'un des cadeaux que j'avais reçus à Noël et qui m'attendait sagement dans ma PAL.

Qui plus est, je mourais d'envie de l'en sortir et cela a pu enfin être chose faite grâce à cette période de confinement qui m'a accordé le temps nécessaire pour découvrir ce roman qui me tentait tant comme il se doit... et in fine, je pense sincèrement que ce livre aurait mieux fait de poireauter encore un peu dans ma bibliothèque. Pour toujours et à jamais, même, ne faisons pas nos langues de bois. En effet, je ressors indéniablement mitigée, pour ne pas dire déçue de cette lecture dont j'attendais tout bonnement autre chose. Pourtant, la première partie de l'intrigue m'avait totalement emballée et augurait un retentissant coup de c½ur. Puis est venue la seconde moitié du récit avec ce climax que j'aurais dû résolument sentir venir et dont la nature ne m'a pour autant pas un instant effleuré l'esprit. Et là mes amis... Ce fut le drame.

Je sais que mes propos vous semblent pour le moment extrêmement obscurs, tout comme l'est l'atmosphère de ce roman soit dit en passant, mais c'est pour mieux refléter l'état de tourmente et de profond désarroi dans lequel je me trouve actuellement en rédigeant ces lignes à chaud.

Reprenons depuis le début et commençons donc par le commencement : ce roman très alléchant (et au travail d'édition purement et simplement magnifique, il est important de le souligner) me promettait une ambiance halloweenesque en été, des meurtres et un mystère d'une épaisseur telle qu'on aurait pu le fendre au couteau pour reprendre l'expression anglophone tout à fait adéquate dans le cas présent.

À ce niveau là, je n'ai définitivement rien à redire : le roman est haletant à souhait et il s'en dégage un authentique je-ne-sais-quoi, un charme certain, une irrésistible saveur de brouillard et de soleil mêlés, pour ne pas dire une véritable personnalité, comme si la ville fictive de Sparrow en soi était un personnage à part entière du récit et au fond, c'est ce qu'elle est. Pour ma part, malgré les terribles événements qui s'y déroulaient, je n'avais absolument pas envie d'en être délogée tant j'étais moi aussi irrémédiablement envoûtée par l'aura assurément indescriptible qui émanait de cet endroit pas comme les autres ployant inlassablement les épaules (autant continuer dans la personnification) d'un bien lourd passif. Je dirais même que j'avais le désir impérieux de sauver cette ville, de la protéger, de lui pardonner malgré le crime qu'elle avait vu commettre en ses eaux presque deux cent ans auparavant.

Je n'ai également rien à reprocher à l'écriture de l'autrice, d'une fluidité impeccable et diantrement entraînante. En toute honnêteté, je peux vous le garantir, ce roman se lit comme le plus addictif des page turners, aucun problème là-dessus. Si vous cherchez un titre pour vous déloger d'une panne de lecture, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Mais alors, qu'est-ce qui a coincé avec cette histoire ? Eh bien, je n'en ai tout simplement apprécié le dénouement. Je n'ai pas du tout été d'accord avec la tournure qu'ont pris les choses après ce fameux point de non-retour que j'évoquais plus haut, la révélation qui a tout changé dans le mauvais sens du terme de mon côté. Histoire de ne pas trop m'appesantie là-dessus afin de ne pas trop vous en dévoiler, disons que d'habitude, j'aime être menée en bateau (une image rondement appropriée ici), que l'auteur fasse preuve d'audace et parvienne à me surprendre. Sauf qu'ici, la surprise m'a fait l'effet d'une douche froide. Autant vous dire que ce n'était clairement pas ce que j'escomptais en lisant ce livre et mon humeur désormais massacrante et ombrageuse ne s'est pas arrangée au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue, bien au contraire.

Pour conclure, je dirais que The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters avait tout pour me plaire, notamment un cadre ensorcelant et une plume dynamique et ingénieuse, a l'évident talent de conteuse, qui n'ont pas manqué de me séduire. Malheureusement, je n'ai pas approuvé les choix scénaristiques que Shea Earnshaw a réalisés, la façon dont elle a traité la thématique fort intéressante au demeurant de la sorcière et le message qui en découle. J'ai eu en outre la sensation d'avoir été trahie en renfermant ce livre et j'en garderai donc très certainement un souvenir assez désagréable teinté d'amertume, à mon grand regret. À vous désormais de vous faire votre propre opinion sur la question en vous prenant des vacances estivales anticipées à Sparrow. Les eaux hantées du lac auront-elles également raison de vous ? ★★(★)★★

Nanette ♥

« Peut-être que je l'aime.

Aimer, c'est dangereux. Aimer, c'est avoir quelque chose à perdre. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters, Shea Earnshaw, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantastique, Young Adult, Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance, lecture décevante
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#Posté le samedi 21 mars 2020 15:03

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Moon Brothers

FICHE LECTURE : Moon Brothers
• TITRE V.O. : Moonrise.
• AUTRICE : Sarah Crossan.
• ANNÉE : 2017 (IRLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Famille - Adolescence - Précarité - Drame - Fuite - Quête d'un ailleurs - Couloirs de la mort - Fraternité - Amour - Rage - Honte - Injustice - Culpabilité - Cruauté - Sadisme - Suspens - Espoir - Complicité - Pardon...
• PAGES : 372.

Joe Moon a dix-sept ans. Il vient de quitter New York pour aller vivre un temps au Texas. Son frère aîné, Ed, est en prison là-bas. Jugé coupable du meurtre d'un policier, il attend son exécution dans le couloir de la mort. Or, la date approche. Alors Joe veut être là, aider son frère à affronter ces dernières semaines. Car sinon, Ed sera tout seul. Mais voilà qu'un nouvel avocat reprend la défense du condamné... et il a l'air d'y croire. Joe osera-t-il espérer encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du dernier titre paru en France de Sarah Crossan, une autrice irlandaise de grand talent toujours traduite avec autant de brio que d'authenticité par la toute aussi merveilleuse Clémentine Beauvais. Aujourd'hui, je vais vous parler de Moon Brothers.

Je n'irai pas par quatre chemins : ce roman m'a purement et simplement bouleversée. J'ai envie de dire qu'il ne pouvait en être autrement parce que Sarah Crossan a à chaque fois le chic pour aborder des thématiques fortes, sensibles telles que le lien complexe et puissant qui existe entre des siamoises, l'acceptation de la différence, l'immigration ou ici la question particulièrement épineuse des condamnés à mort aux États-Unis avec beaucoup de sensibilité et de poésie au vu de la rédaction de ses intrigues qui se fait en vers libres sans pour autant décolorer la réalité. Au contraire, le contraste saisissant qui est dressé entre le fond et la forme fait ressortir de façon éclatante la noirceur qui émane de ses récits. Autrement dit, les histoires que nous conte Sarah Crossan au fil des rimes ne sont pas là pour amuser la galerie, même si une pointe d'humour est susceptible d'émerger à un moment donné afin de nous procurer un bref instant de répit et de joie spontanée, mais pour traiter de problèmes inhérents à notre société, de sujets d'actualité concrets, de dossiers brûlants qui avaient résolument besoin d'être remis sur le tapis. Et la manière dont Sarah Crossan a choisi de le faire est tout bonnement brillante et unique, je lui tire sincèrement mon chapeau.

Une fois de plus, je me suis retrouvée à dévorer ce roman à la vitesse de l'éclair tant sa mise en page aérée et sa rédaction en vers en facilite la lecture. Honnêtement, si vous souhaitez un bouquin à lire d'une fluidité incomparable à aucune autre et sans que cet aspect pratique de l'histoire n'empiète sur son intensité dramatique ou sur sa véracité, alors foncez sur Moon Brothers ! Pour ma part, je ne vous cache pas que cette façon expéditive d'absorber le contenu du livre et d'en éprouver les émotions véhiculées me laisse toujours un peu perplexe après coup, avec ce sentiment désagréable de ne pas avoir accordé aux personnages et à leur vécu autant de temps et d'attention qu'ils l'auraient mérité. Cependant, je trouve également que cela traduit parfaitement la rapidité à laquelle notre vie à tous avance, à laquelle aussi nos sentiments évoluent, et que cela en souligne du coup leur préciosité. Voilà, fin de ma petite envolée philosophique (quand je suis inspirée, ça peut partir très loin !).

Pour ce qui est de Moon Brothers, plus que jamais cette importance de chérir chaque jour qui passe de toutes nos forces est mise en exergue avec cette dénonciation nécessaire et criante de vérité du système carcéral américain et de son dysfonctionnement à tous les points de vue, tant sur le plan purement judiciaire qu'humain. Sans pour autant entrer dans les détails les plus sordides et traumatisants que l'on peut cependant aisément s'imaginer en arrière-plan, Sarah Crossan nous dépeint avec une maestria rare toute l'horreur et l'aberration d'une mécanique bien huilée qui fait souvent fi de l'innocence présumée de ses victimes comme si leur passage tout ce qu'il y a de plus éphémère sur cette Terre ne pesait pas dans la balance alors que l'existence d'êtres humains tels qu'Ed, Angela, Joe, tante Helen et Nell, tout aussi insignifiants et pathétiques paraissent-ils aux yeux des hautes sphères intrinsèquement viciée et malhonnête, vaut justement tout l'or du monde. À mes yeux, on ne peut pas discuter du sort de quelqu'un, quelqu'il soit, comme on le ferait d'une minuscule broutille, ce n'est tout simplement pas possible - le superbe film 12 Hommes en colère et surtout la remarquable performance d'acteur d'Henry Fonda me l'ont très bien enseigné. Bien sûr, notre monde n'est pas ni tout noir ni tout blanc et cela s'applique également à ses individus, mais la vie, ses beautés et surtout la force de notre humanité prévaudra toujours sur la part de noirceur de tout un chacun à mon sens. C'est à tout le moins ce que ce roman de Sarah Crossan, aussi lumineux que triste, aussi réconfortant que crève c½ur, m'aura appris : la vérité et l'amour inconditionnel qui lie les gens les uns aux autres valent toujours la peine que l'on se batte pour eux, quitte à y laisser notre coeur en mille morceaux et la pureté de nos âmes. Attention, je ne dis pas qu'il faut être prêt à employer des moyens tous sauf légaux pour ceux qu'on aime (on n'est pas dans You, ici), mais que le monde dans lequel nous vivons ne cessera malheureusement jamais de nous décevoir et de ternir, entacher notre innocence. Il faut faire preuve de lucidité et ainsi accepter cette part d'ombre qui sommeille en nous malgré toute la bonne volonté de la plupart des gens comme vous et moi. Cependant, nous nous devons de notre côté de lutter sans relâche contre cette cruauté foudroyante qui caractérise notre société actuelle afin de ne pas laisser les mauvais jours gagner. En bref, il faut savoir embrasser la douleur et nos faiblesses pour mieux les surmonter. Plus facile à dire qu'à faire, mais le cheminement comme la finalité en valent largement le détour au bout du compte, la famille Moon me l'a sacrément bien prouvé.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à découvrir Moon Brothers. Vous n'en ressortirez certainement pas indemnes ; plutôt à ramasser à la petite cuillère à dire vrai, mais le message véhiculé et ses protagonistes désarmants de vulnérabilité et de réalisme méritent amplement que l'on porte le poids de leur souffrance et leurs espérances avec eux jusqu'au bout. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Moon Brothers, Sarah Crossan, Littérature irlandaise, 2017, 2019, contemporain, Famille ♥, Adolescence ♥, drame, fuite, quête d'un ailleurs, couloirs de la mort, précarité, fraternité, Amour ♥., rage, honte, injustice, culpabilité, cruauté, sadisme, suspens, espoir, complicité, pardon, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 30 janvier 2020 16:11

Modifié le vendredi 31 janvier 2020 16:07

FICHE LECTURE : La quête d'Ewilan - Intégrale

FICHE LECTURE : La quête d'Ewilan - Intégrale
• AUTEUR : Pierre Bottero.
• ANNÉE : 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, fantasy.
• THÈMES : Aventure, amitié, quête, amour, mondes parallèles, pouvoir, royaume de l'imagination, dangers, don, trahison, héroïsme, épopée, légendes, créatures fantastiques, entraide, courage, intelligence, persévérance, mystère, famille, espoir, combativité, hardiesse, force, humour, merveilleux, découverte, révélation...
• PAGES : 805.

La vie de Camille bascule quand elle pénètre dans l'univers de Gwendalavir où des créatures menaçantes la reconnaissent sous le nom d'Ewilan et tentent de la tuer. Elle est l'héritière d'un don fabuleux qui peut s'avérer décisif dans la lutte de son peuple pour reconquérir sa liberté. Aidée de Salim et de nouveaux compagnons qui ont pour noms Edwin et Ellana, Ewilan affermit son Don et part à la recherche de ses parents, captifs d'Elea Ril' Morienval... L'Intégrale de La quête d'Ewilan regroupe les trois tomes de la première trilogie d'héroic fantasy de Pierre Bottero, D'un monde à l'autre, Les frontières de glace et L'île du destin. En bonus, un inédit de l'auteur, qui raconte la vie d'Ewilan entre six et treize ans, est placé au tout début de l'ouvrage.

ஜ MON AVIS : Un grand classique de la littérature fantasy jeunesse contemporaine que je regrette bien de ne pas avoir lu plus tôt !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je m'en viens vous parler de ma dernière lecture en date, j'ai nommé l'ensemble de la première trilogie de Gwendalavir, La quête d'Ewilan, par Pierre Bottero. Je n'avais jusqu'à présent jamais lu un seul des écrits en matière de littératures de l'imaginaire de ce grand auteur et je puis vous assurer qu'il était grand temps que je le fasse !

Que vous dire sur l'inénarrable aventure que ces trois romans m'ont fait vivre ? Très sincèrement, je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté de cette merveille de saga lorsque j'étais enfant, pourquoi je n'ai pas eu l'immense et inouïe chance de grandir entre ses pages comme tant de jeunes lecteurs de ma génération. Mais que voulez-vous, le mal a été fait... Pour autant, il n'est jamais trop tard pour expier ses fautes. Oui, j'emploie tout de suite les grands mots car cette saga le mérite amplement !

Pour autant, je dois admettre que ce n'était pas gagné d'avance. En effet, j'ai eu au départ beaucoup de mal à aller au-delà des cent premières pages du livre. On ne sait pas véritablement ce qui nous arrive, on ne connaît pas encore très bien les protagonistes de cette folle histoire qui peuvent paraître à première vue assez froids et détachés ; en d'autres mots, on se sent perdus, voire totalement déboussolés en parcourant les tout premiers chapitres. Il faut dire que Gwendalavir est un monde extrêmement vaste, riche, sombre et complexe auquel il faut prendre le temps de s'acclimater ! Ce que j'ai réussi à accomplir avec un peu de bonne volonté et de persévérance. Et puis, une fois embarqués dans la formidable épopée d'Ewilan, on apprend à faire connaissance avec ces personnages juste exceptionnels qui ne manquent certainement pas de vaillance et de courage ! Force est d'admettre que je les avais assez mal jugés : en même temps, ils sont à ce point hors-du-commun que cela n'a pu que profondément perturber la pauvre terrienne ordinaire que je suis !

À dire vrai, je pense que les personnages écrivant ici leur légende en lettres de feu sont à l'image de leur ami (vous comprendrez pourquoi j'emploie ce mot-ci plutôt que celui de "créateur" en lisant ce livre) : des êtres hors-normes, résolument uniques, à l'esprit vif et d'une humanité aveuglante et incontestable. Je ne connaissais pas l'auteur personnellement mais il n'y a guère besoin de l'avoir rencontré pour être intimement convaincu qu'il était un homme à part. La verve et l'intelligence de sa plume de merveilleux conteur parlent pour lui et l'amour incommensurable qu'il ressentait et ressentira toujours, et ce même au-delà du firmament des majestueuses étoiles alaviriennes, pour l'univers duquel il nous a laissé les clés plus précieuses que tout l'or du monde transparaît dans chaque mot, à chaque page qui se tourne dans un léger bruit de miracle. Je ne vous cache pas avoir été prise à la gorge par l'émotion à la toute fin de l'ouvrage, lorsqu'il est enfin donné à l'auteur de s'adresser directement à nous lecteurs à c½ur ouvert, en s'attardant notamment sur la genèse de Gwendalavir et son processus d'écriture. À ce moment-là bien précis, ce fut comme si j'avais réalisé un bond dans le passé, mon propre pas sur le côté, au temps où La quête d'Ewilan n'était encore que les prémices de quelque chose de bien plus grand, à savoir l'½uvre d'une vie. C'était comme si le dessinateur (comprenez le terme tels que les Alaviriens le conçoivent) Pierre Bottero était toujours parmi nous et que je venais d'avoir la splendide opportunité de pouvoir regarder par-dessus son épaule tandis qu'il était en train il y a quasiment vingt ans de s'atteler avec force tendresse, humour et considération à la tâche ardue mais depuis maintes fois accomplie de créer tout un macrocosme magique et fantasmagorique qui lui survivrait. Personnellement, je me suis sentie extrêmement privilégiée d'avoir pu pénétrer ne serait-ce que le temps d'un battement de cils dans l'atelier d'un tel orfèvre d'histoires et forgeur de légendes dont l'aura mystique ferait pâlir d'envie même un certain Merlin. Je n'en dirai pas plus...

Néanmoins, ma chronique ne s'en arrête pas là ! Pour en revenir aux nombreuses et indéniables qualités de ce trépidant récit, j'ai été pour ma part frappée par le naturel désarmant du style d'écriture de Pierre Bottero, par la vivacité ensorcelante de sa narration ; enfin par la finesse et la minutie apportée à l'élaboration de son monde, son paradis à lui ainsi qu'à la psychologie de nos irremplaçables compagnons de route que sont Ewilan/Camille, Salim, Matthieu/Akiro, Edwin, Bjorn, Maniel, Duom, and last but not least, mes deux chouchoutes d'amour : Ellana et Siam, des femmes, des vraies, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et savent se montrer à la fois belles et farouches. Des personnages féminins forts et respectés, toutes autant qu'elles sont. Pierre Bottero avait vu juste sur toute la ligne, pour la puissance du féminin et tant d'autres choses. Les sentiments de ses enfants d'encre et de papier sont en outre tout ce qu'il y a de plus crédibles parce que d'une imperfection, d'une authenticité et d'une beauté rares. Ils vous submergent et cela donne souvent lieu à des instants de pur grâce que je n'oublierai pas avoir vécu de sitôt.

J'en termine donc là pour les louanges sinon je pourrais continuer des heures mais sachez juste ceci : Pierre Bottero était, j'en suis persuadée, un écrivain d'une époustouflante sensibilité, d'une grande bienveillance et d'un génie sans fin et je ne le remercierai jamais assez pour l'héritage qu'il a laissé derrière lui. Je ne veux pas en faire le portrait d'une sorte de Dieu de la littérature en m'exprimant ainsi à son encontre, simplement rendre hommage avec justesse d'un homme sûrement encore plus extraordinaire que son ½uvre qui nous a quittés bien trop tôt. Je me console en me disant qu'il me reste encore bien des livres à dévorer issus de son imagination débordante, de sa plume aimante, brillante et passionnée qui me permettront de m'évader avec une délectation non feinte et de faire vivre à ce grand monsieur encore mille vies. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« La mort n'est qu'un passage. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Pierre Bottero ♥, 2010, Littérature française, Jeunesse, fantasy, amitié, quête, amour, mondes parallèles, pouvoir, royaume de l'imagination, dangers, don, trahison, héroïsme, épopée, légendes, créatures fantastiques, entraide, courage, intelligence, persévérance, mystère, famille, espoir, combativité, hardiesse, force, humour, merveilleux, découverte, révélation, aventure, La Quête d'Éwilan ♥♥♥, Intégrale, Trilogie, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 11 janvier 2020 10:22

Modifié le samedi 11 janvier 2020 10:47

FICHE LECTURE : Fingus Malister - T1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais

FICHE LECTURE : Fingus Malister - T1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais
• AUTEUR : Ariel Holzl.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Sorcellerie - Nécromancie - Alchimie - Solitude - Exclusion - Marginalisation - Amitié - Complicité - Gentillesse - Courage - Altruisme - Espoir - Humour noir - Seigneur des ténèbres - Manichéisme...
• PAGES : 186.

« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d'or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu'il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l'aide d'une sorcière plus têtue que lui...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique dédiée au premier tome de Fingus Malister, une saga jeunesse à l'atmosphère résolument sombre, ensorcelante et déjantée signée Ariel Holzl (oui, je découvre ENFIN la plume de cet auteur, il était temps !)

C'est simple, ce livre, c'est typiquement le genre de lecture que j'aurais adoré avoir lorsque j'étais enfant. Il possède en effet tous les attributs pour séduire un très jeune lectorat... mais aussi les plus grands : un univers tout bonnement fascinant qui a sa propre identité (le patelin de Bedlam est à mes yeux un personnage à lui tout seul), une histoire palpitante qui devient de plus en plus folle et abracadabrante au fil des pages qui se tournent, de la magie tourneboulante qui suinte de chaque mot, de chaque phrase, du mystère, des aventures complètement ahurissantes qui s'enchaînent sans discontinuer, un rythme effréné au niveau de l'action qui nous embarque dans un tourbillon de folie (l'influence des 7 vies de Léo Belami et de ses ravissantes années 80 se fait encore ressentir chez moi, visiblement), une plume pétillante et malicieuse et last but not least un humour décapant, irrévérencieux et qui redonne assurément le sourire, voilà tous les ingrédients nécessaires pour la recette de Fingus Malister, premier du nom à tout le moins. Cependant, je ne doute pas que la suite de la saga sera du même acabit. Je fais confiance à l'auteur les yeux fermés au sujet de cette question-là !

Mais surtout, ce qui m'a le plus séduite dans cette histoire, ce sont ses protagonistes. J'ai trouvé en effet que Fingus était un jeune héros indubitablement inoubliable et extrêmement attachant, et ce justement parce qu'il est aux antipodes du personnage enfant traditionnel acteur de sa propre épopée qui essaye sans relâche de prendre les bonnes décisions et de faire ce qui lui semble juste en prônant l'altruisme et l'hardiesse au quotidien. Pour ce qui est du courage, Fingus n'en manque certes pas, toujours prêt à foncer tête baissée dans les pires magouilles possibles et imaginables ; et encore, s'il pouvait éviter de se coltiner le sale boulot, ça l'arrangerait (d'où tout l'intérêt d'avoir une Polly dans son entourage). En revanche, en ce qui concerne la question de la générosité et du bien-être d'autrui... Disons que notre apprenti seigneur du mal n'a pas un mauvais fond mais faire dans la charité et l'abnégation, ce n'est résolument pas sa priorité. Y'a encore du travail à réaliser là-dessus !

Vous l'aurez compris, Fingus n'est pas exempt de défauts et au sein de sa propre histoire, il est automatiquement placé du côté obscur par les habitants de son village. C'est à mon sens ce qui nous permet de véritablement ressentir de l'empathie pour lui : Fingus n'a jamais pu choisir son destin, abandonné de tous dans un manoir définitivement peu reluisant et salubre (le reste du bourg ne vaut pas mieux, vous me direz) et, alors qu'il a pourtant grandi et gagné son indépendance à la force des épreuves que la vie a placées sur sa route, il continue à jouer le rôle que l'on attend de lui, à savoir celui du grand méchant de l'histoire. J'ai éprouvé beaucoup de peine à l'égard de ce petit bonhomme qui n'a jamais eu d'autre choix que de se conformer à l'image exécrable que l'on se fait de lui depuis sa naissance, celle de seigneur des ténèbres (pas celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, hein), comme si on lui avait gardé sa place bien au chaud et qu'on attendait qu'une chose : qu'il redevienne l'affreux vilain à abattre comme le furent les membres de sa famille avant lui. Le fait que Fingus soit placé au centre du récit et non en personnage secondaire comme c'est le cas de l'antagoniste dans les contes/récits pour enfants traditionnels permet de casser le manichéisme ambiant et de se rendre compte que personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette bourgade crasseuse indéniablement austère, peu accueillante et attirante pour qui a un peu de bon sens et de respect pour l'hygiène de soi (je vous jure, en lisant ce roman, j'avais envie de m'enlever de la boue et de la poussière imaginaires incrustées sous mes ongles et de prendre plusieurs douches d'affilée - c'est dingue, n'est-ce pas ?). Par exemple, Ammonia, qui est censée exécrer Fingus pour tout ce qui le constitue, lui ressemble beaucoup et a notamment les mêmes objectifs que lui. J'ai pour ma part énormément apprécié ce personnage féminin qui ne manque pas de culot et d'aplomb, qui cache aussi bien son jeu sous ses beaux airs (la propreté, c'est pas son fort non plus), et qui m'aura fait me gausser à moult reprises.

Cependant, celle qui méritait incontestablement son paragraphe pour elle toute seule, c'est bien Polly Parsley ! J'ai trouvé cela très drôle qu'elle s'appelle ainsi car elle m'a justement rappelée une autre héroïne prénommée Polly, celle issue du tout premier tome de Narnia, Le neveu du magicien. Comme cette dernière, Polly est loin d'être une simple acolyte du héros principal qui est là pour faire office de figurante. Elle a au contraire une véritable influence positive sur celui-ci et est celle des deux qui fait sans doute le plus montre de jugeote, d'intelligence et d'ingéniosité. Encore une fois, que seraient les garçons sans les filles ? Rien, cela me semble être une évidence qui ne se démontre et ne se conteste même plus. Une chose est sûre à propos de Polly, c'est que sous ses apparences de girl next door ringarde et rabat-joie sur les bords se cache un c½ur en or et une sorcière d'exception. La crème de la crème, quoi !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous procurer ce premier tome de Fingus Malister séance tenante. Quelque soit votre âge, vous ne pourrez que tomber sous le charme de ce pouilleux et mémorable petit coin de monde magique qu'est Bedlam ainsi que de ses habitants pour le moins... singuliers et tonitruants. Ce n'est pas mon petit chouchou de Fingus Malister qui vous dira le contraire, ça, c'est certain-! Alors, tous à bord de votre balai volant, les ennuis en cascade vous attendent ! Et ils ne font que commencer... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Fingus Malister, Tome 1 ♥, Littérature française, 2019, Ariel Holzl, Jeunesse, fantastique, Magie, Sorcellerie ♥, nécromancie, alchimie, solitude, exclusion, marginalisation, Amitié ♥, complicité, gentillesse, courage, altruisme, espoir, humoir noir, seigneur des ténèbres, manichéisme, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 27 novembre 2019 05:39

Modifié le dimanche 13 décembre 2020 05:46

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