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FICHE MANGA : Bride Stories - T1

FICHE MANGA : Bride Stories - T1
• TITRE V.O. : Otoyomegatari, book 01.
• MANGAKA : Kaoru Mori.
• ANNÉE : 2009 (JAPON) ; 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen historique.
• THÈMES : XIXème siècle - Tribus - Mariage arrangé - M½urs - Société patriarcale - Place de la femme - Us et coutumes - Asie centrale - Famille - Solidarité - Communauté - Acceptation - Adaptation - Nouvelle vie - Voyage - Découverte de l'autre - Amour naissant - Nomadisme - Rapport avec la nature - Chasse - Mode de vie ancestral...
• PAGES : 186.

La vie d'Amir, 20 ans, est bouleversée le jour où elle est envoyée dans le clan voisin pour y être mariée. Elle y rencontre Karluk, son futur époux... un garçon de huit ans son cadet ! Autre village, autres m½urs... La jeune fille, chasseuse accomplie, découvre une existence différente, entre l'aïeule acariâtre, une ribambelle d'enfants et Smith, l'explorateur anglais venu étudier leurs traditions.
Mais avant même que le jeune couple ait eu le temps de se faire à sa nouvelle vie, le couperet tombe : pour conclure une alliance plus avantageuse avec un puissant voisin, le clan d'Amir décide de récupérer la jeune femme coûte que coûte...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier de Bride Stories, une série de mangas dont j'ai commencé la lecture au mois de juin et dont je suis pour le moment tout simplement fan !

Pour commencer, j'étais extrêmement attirée par l'aspect pédagogique de cette saga. Cette dernière m'a en effet permis de découvrir une contrée qui m'était jusqu'alors quasi inconnue, à savoir l'Asie centrale, qui plus est au dix-neuvième siècle. J'ai été particulièrement séduite par le fait que l'on plonge véritablement dans le quotidien d'une tribu nouvellement, ou à tout le moins à demi sédentaire, et la mangaka décortique également très méticuleusement et à sa manière chaque tradition de ces peuples. Personnellement, j'ai pris un immense plaisir à élargir mon champ de connaissance, ici en ce qui concerne la région du Caucase et sa population en des temps pas si reculés que ça, et la beauté des arts ancestraux et des coutumes orientales décrits au cours de l'intrigue m'a tout bonnement fascinée.

Ensuite, l'esthétisme du manga est à mon sens purement et simplement éblouissant, c'est le mot. C'est simple : j'ai été saisie dès la première page par la somptuosité du coup de crayon fabuleux de Kaoru Mori. Les graphismes recèlent d'une telle richesse dans la finesse du détail, dans le foisonnement ahurissant et splendide de petits éléments visuels qui changent tout, dans la représentation très précise, minutieuse à l'extrême, réaliste, brute et majestueuse de l'ensemble des personnages, des paysages, des broderies, du travail du bois et des autres matériaux et des animaux. Ce que j'ai ressenti avant toute chose en m'attardant sur chacune des planches, c'est cette impression extrêmement vivace que les dessins étaient comme habités, animés par un souffle de vive vivifiant et stupéfiant. On ne peut que se perdre véritablement dans la contemplation de chaque case tant il y a des choses à y voir et admirer.

Cependant, je dirais que ceux qui ont su le plus me conquérir dans ce manga, ce sont définitivement ses personnages. Je me suis effectivement instantanément attachée à cette belle et grande famille qu'Amir, notre pétillante héroïne, intègre au tout début de l'histoire. En parlant d'Amir, je suis indéniablement tombée sous le charme de cette dernière, plus que sous celui d'aucun autre personnage de ce récit. Il s'agit selon moi d'une protagoniste féminine à la fois forte, assurément badass, indépendante, débrouillarde comme pas deux (c'est une véritable pro du tir à l'arc qui sait parfaitement se défendre et chasser le gibier seule pour rapporter de la nourriture au reste de la maisonnée) mais aussi d'une douceur et d'une innocence incroyables. Cette dualité en elle m'a profondément émue et j'ai aussi trouvé que CELA FAISAIT DU BIEN, un personnage féminin tout en nuances, ni tout blanc, ni tout noir et dont la générosité et la gentillesse n'annulent en rien son immense courage et sa volonté de se montrer utile et, sans en avoir pleinement conscience, l'égale des hommes. En tout cas, pour ma part, j'ai trouvé que ses compétences traditionnellement dites "masculines" (oui, avec les gros guillemets) n'enlevaient en rien à sa féminité. Vous l'aurez compris, Amir ne possède que de merveilleuses qualités selon moi. S'ajoutent à celles déjà énoncées une spontanéité touchante, une fabuleuse sollicitude et une magnifique humanité. Rien que ça. L'élaboration d'un tel personnage reflète selon moi toute la chaleur humaine et l'authenticité qui se dégagent de ce captivant manga.

In fine, je retire ce que j'ai dit : au fond, ce qui m'a VÉRITABLEMENT captivée dans ce manga, encore plus que ses merveilleux et extrêmement complexes personnages, c'est la relation encore plus ambiguë et naissante entre deux des personnages principaux, Amir et Karluk, qui serait considérée comme tout ce qu'il y a de plus incongrue à notre époque actuelle (du moins dans notre partie du monde occidentale). En effet, nous avons d'un côté une épousée qui est déjà pleinement femme, même si elle a su indubitablement conserver son âme d'enfant, pure, naïve et innocente ; de l'autre, nous avons un tout jeune garçon pourtant déjà élevé au rang d'homme et qui joue donc d'emblée un rôle crucial au sein de son village. Cependant, la mangaka pose un regard sans jugement aucun sur ce mariage très particulier. Au contraire, elle décrit les premiers balbutiements de leur relation incomparable à aucune autre avec une tendresse presque palpable et en tout cas indéniablement contagieuse. Pour ma part, j'ai trouvé la progression de la très belle relation de ce couple vraiment bien amenée par Kaoru Mori, avec beaucoup de bienveillance et de patience. Ce couple est peut-être tout ce qu'il y a de plus improbable aux yeux de nous occidentaux mais le temps de la lecture, il nous semble résolument crédible, authentique, réel. Vous l'aurez compris, je suis tombée amoureuse de cette incroyable histoire qui s'annonce grande et, je l'espère, heureuse.

Pour conclure, je dirais que ce premier tome a su tenir toutes ses promesses avec entre autres un graphisme absolument sublime et extrêmement soigné et une intrigue qui tient la route et met en avant un mode de vie issu d'un autre temps tout bonnement passionnant. En clair : Nanette est conquise ! Alors, qu'est-ce que vous attendez pour foncer vous aussi ?! Je vous le garantis : vous ne reviendrez pas de cet extraordinaire voyage que Kaoru Mori nous propose de faire ici, c'est moi qui vous le dis ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Bride Stories ♥, Ki-OOn, Kaoru Mori, Japon, 2009, 2012, Seinen historique, XIXe siècle, tribus, Mariage Arrangé ♥, moeurs, société patriarcale, place de la femme, Asie centrale, Famille ♥, Solidarité ♥, communauté, acceptation, adaptation, nouvelle vie, voyage, découverte de l'autre, amour naissant, nomadisme, rapport avec la nature, chasse, mode de vie ancestral, us et coutumes, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 21 novembre 2019 14:29

Modifié le samedi 23 novembre 2019 14:47

FICHE FILM : Nicky Larson et le parfum de Cupidon

FICHE FILM : Nicky Larson et le parfum de Cupidon
ADAPTATION LIVE-ACTION | 2019 | RÉALISÉ PAR PHILIPPE LACHEAU | MANGA, ANIME, JAPON, CITY HUNTER, ANNÉES 90, ACTION, HUMOUR, DÉTECTIVE PRIVE, ENQUÊTE, MISSION, SUSPENS, OBSÉDÉ SEXUEL, ATTIRANCE, NOSTALGIE, CLUB DOROTHÉE | 1 H 35 | AVEC PHILIPPE LACHEAU, ELODIE FONTAN, TAREK BOUDALI, JULIEN ARRUTI...

➜ Nicky Larson est le meilleur des gardes du corps, un détective privé hors-pair. Il est appelé pour une mission à hauts risques : récupérer le parfum de Cupidon, un parfum qui rendrait irrésistible quiconque l'utilise...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film qui m'intriguait grandement, à savoir Nicky Larson et le parfum de Cupidon. En effet, je n'ai peut-être pas grandi avec le fameux Club Dorothée (je suis née en 1998, je ne vous dis pas ma poisse - l'émission s'est arrêtée en 1997) mais ça ne m'a empêché de voir une poignée d'épisodes de Nicky Larson durant mon enfance sur MCM, de me fendre la poire et de me créer ainsi de très jolis (et salaces) souvenirs. J'étais donc très curieuse de découvrir cette adaptation live-action française de ce manga/anime que j'apprécie beaucoup, qui plus est par un acteur-réalisateur que j'affectionne particulièrement, à savoir Philippe Lacheau, et force est de constater que le résultat a été résolument à la hauteur de mes attentes !

Cependant, je ne vais pas vous mentir : lorsque le projet a été annoncé, j'étais, comme la plupart des fans et autres amateurs du matériau d'origine, fortement dubitative. On le sait désormais, le cinéma occidental et les mangas, ça ne fait généralement pas bon ménage. Et donc forcément, à force de déceptions, on en finit par se blinder face à d'éventuels projets novateurs qui se présentent et presque par en devenir mauvaise langue à l'avance. Personnellement, j'avais in fine décidé de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et de voir par la suite ce que ça allait donner. Puis la première bande-annonce est tombée et j'ai alors commencé à grincer des dents. Je ne saurais vous dire pourquoi mais cette dernière ne m'inspirait absolument pas. J'étais prête à ce moment-là à faire le dos rond au film à sa sortie, je vous l'avoue honteusement. Et puis, les premières critiques sont parues, pour la plupart étonnamment positives, et c'est ainsi que je me suis retrouvée devant Canal + pas plus tard qu'hier soir pour laisser une fois pour toutes sa chance à Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Voilà pour la petite background story. Ce que je retiens de tout ça, c'est que j'aurais dû faire confiance à la bande à Fifi car elle ne m'avait jamais déçue auparavant et il semblerait que cela n'est pas prêt de se produire !

Pour commencer, ce qui m'a tout d'abord frappée avec cette adaptation, c'est l'immense respect qu'elle voue au manga/anime d'origine. Tous les ingrédients qui ont fait de Nicky Larson à l'époque un véritable succès et une ½uvre mémorable, autrement dit des personnages complètement barrés et hauts en couleur, une atmosphère démente, déjantée, mais aussi teintée de noirceur qui oscille constamment entre le fou rire et les larmes, à tout le moins, l'émotion profonde, une musique cultissime et un humour lourdingue porté sur la fascination quasi malsaine pour l'anatomie féminine du héros irremplaçable de l'histoire, sont rassemblés ici et mélangés à la sauce Lacheau, ce qui nous donne un long-métrage explosif qui enchaîne les scènes plus folles et délirantes les unes que les autres à un rythme endiablé et qui nous embarque ici dans une aventure inédite complètement dingue au côté entre autres d'un duo Lacheau-Fontan toujours aussi complice qui crève l'écran en tant que Nicky et Laura.

Parlons-en justement du casting ! Comme je vous le disais à l'instant, Philippe Lacheau et Elodie Fontan m'ont indéniablement convaincue dans leur interprétation respective de Nicky Larson et Laura Marconi. J'ai été particulièrement émue par la prestation d'Elodie Fontan qui a su rendre à merveille autant le caractère bien trempé que la vulnérabilité et sensibilité bien cachée de Laura ainsi que le charisme singulier et saisissant de ce personnage. Quant à Philippe Lacheau, on sent qu'il s'éclate tel un grand enfant dans le rôle de Nicky Larson. Il prend véritablement son pied tout en prenant en compte les subtilités et la complexité de son personnage et le rendu est franchement satisfaisant de mon côté. J'avais adoré leur alchimie clairement palpable dans Alibi.com et je l'ai d'autant plus goûtée ici avec Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Il semblerait que ce tandem de choc à l'écran (comme dans la vraie vie) ne cessera jamais de me faire rêver et j'en redemande encore de cette alchimie exceptionnelle qui émane d'eux deux dès qu'ils se retrouvent ensemble !

De façon globale, je dirais que chaque acteur de ce film, principal comme secondaire voire "simple" caméo (je n'aime pas l'emploi de cet adjectif car chaque caméo dans ce film s'est retrouvé être un véritable délice à découvrir pour ma part) semble s'être donné les moyens de lâcher totalement prise et d'incarner leur personnage jusqu'au bout du bout afin de prendre véritablement part à la pure folie ambiante qu'a dû être le tournage de ce film. Ça se voit qu'ils prennent des risques, qu'ils osent et qu'ils le font à fond pour être le plus proche possible de l'essence incomparable à aucune autre du manga originel. Dans ma tête, je m'imagine le plateau de tournage de Nicky Larson et le parfum de Cupidon comme ayant été un authentique terrain de jeu qui se prenait tout de même un tant soit peu au sérieux afin d'offrir le meilleur cadeau possible aux fans de la première heure ainsi qu'au public dans son ensemble, qui laissait la part belle à l'imagination et à une créativité sans limites et où la bonne humeur devait régner en maîtresse incontestée. En tout cas, c'est l'effet qu'a produit sur moi ce film : celui d'une franche rigolade d'1 h 35 continue qui m'a redonné le sourire jusqu'aux oreilles et qui n'a pas manqué de me surprendre et de me captiver à chaque seconde qui passait !

Dernier point qu'il me semblait capital à aborder : la double-lecture que l'on peut avoir de ce long-métrage. En effet, en dehors de l'aspect comédie et film à rebondissements sacrément réussis, Nicky Larson et le parfum de Cupidon est truffé de références à la célèbre émission télévisée qui a permis à l'anime d'origine d'être diffusé en France. J'avais justement peur de cette caractéristique-là du film car, si j'essaye de m'intéresser un maximum à ces années bénies qu'ont été celles du Club Dorothée et que je n'ai malheureusement pas connues, je suis en revanche loin d'être au parfum (ha, ha !) vis-à-vis de tous les dessins animés nippons qui ont pu passer à l'antenne à cette époque-là. Pour autant, je ne dirais pas que tous ces clins d'½il savamment intégrés au film empêchent tous ceux qui n'ont pas vécu leur plus tendre enfance avec la véritable marraine bonne fée qu'était et restera Dorothée de pleinement savourer ce dernier à sa juste valeur. Bien au contraire, cela nous permet de nous pencher plus avant sur cette période bienheureuse de la télévision française et de voir naître en nous ce désir impérieux de se renseigner plus à son sujet en regardant notamment ces fameux dessins animés d'antan et en souhaitant par la suite revisionner Nicky Larson et le parfum de Cupidon pour constater si l'on parviendrait à saisir plus de clins d'½il que la première fois.

Pour conclure, je vous recommande chaudement, du plus profond de mon c½ur, de voir au moins une fois Nicky Larson et le parfum de Cupidon. C'est complètement barré mais cela reste totalement cohérent et intelligent dans son grain de folie. Ce film est effectivement extrêmement complet et je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il n'a rien à envier à ses homologues américains en matière d'adaptations occidentales de manga. Avec les moyens à son bord et sa propre identité humoristique et cinématographique, Philippe Lacheau nous propose ce que j'ai perçu comme un véritable giga épisode inédit made in cocorico de Nicky Larson au plus proche de l'essence de la série originelle et de son ambiance à la fois tout ce qu'il y a de plus bon enfant et sérieuse tout en rendant hommage à la télévision pour enfants française de la plus ingénieuse des façons. Chapeau l'artiste ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Nicky Larson et le parfum de Cupidon, Adaptation live-action, 2019, Philippe Lacheau, Manga, anime, Japon, City Hunter ♥, années 90, action, humour, détective privé, enquête, mission, suspens, obsédé sexuel, attirance, nostalgie, Club Dorothée, Elodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti, Excellent film
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#Posté le samedi 16 novembre 2019 08:54

Modifié le mercredi 20 novembre 2019 17:06

FICHE MANGA : Isabella Bird, femme exploratrice - T1

FICHE MANGA : Isabella Bird, femme exploratrice - T1
• TITRE V.O. : Fushigi no Kuni no Bird, book 1.
• MANGAKA : Taiga Sassa.
• ANNÉE : 2013 (JAPON) ; 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Aventure, Japon, XIXème siècle, voyage, exploration, découvertes, us et coutumes, indépendance, émancipation, curiosité, traditions, fin d'une époque, choc des cultures, occidentalisation, identité nippone, autochtones, persévérance, courage, générosité, gentillesse, rencontres, périple, dangers, précarité, enthousiasme, spontanéité, aristocratie, mépris, dédain, discrimination, gouffre social, détachement, préciosité, liberté, expression, carnet de bord, modernité, sortir des sentiers battus (littéralement), destin de femme...
• PAGES : 224.

A la fin du xixe siècle, le Japon s'ouvre au monde et s'occidentalise à marche forcée. Mais le pays reste un vrai mystère pour la plupart des Européens, ce qui en fait une destination de choix pour la célèbre exploratrice anglaise Isabella Bird ! Malgré son jeune âge, elle est déjà connue pour ses écrits sur les terres les plus sauvages. Isabella ne choisit jamais les chemins les plus faciles et, cette fois encore, elle étonne son entourage par son objectif incongru : Ezo, le territoire des Aïnous, une terre encore quasi inexplorée aux confins de l'archipel...
Le voyage s'annonce long et difficile, mais rien n'arrête la pétillante jeune femme ! Accompagnée de son guide-interprète, le stoïque M. Ito, la jeune femme parcourt un pays en plein bouleversement. Dans ses lettres quotidiennes à sa s½ur, elle narre avec sincérité et force détails la suite de chocs culturels qu'elle expérimente. Elle veut tout voir, tout essayer, quitte à endurer chaleur, fatigue, maladie ainsi que les sarcasmes de ses pairs !
Lancez-vous à la découverte d'un Japon traditionnel désormais disparu à travers les yeux de l'intrépide Isabella Bird ! Basé sur les écrits réels de l'aventurière, Isabella Bird, femme exploratrice est un récit passionnant sur la rencontre de deux mondes, dessiné avec un rare souci du détail par Taiga Sassa, nouveau talent prometteur !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'Isabella Bird, femme exploratrice ou un manga que j'étais extrêmement heureuse à l'idée de découvrir, et ce notamment parce qu'il met en lumière le destin méconnu et pourtant époustouflant, tout bonnement abracadabrant d'une extraordinaire femme exploratrice absolument visionnaire et merveilleuse, j'ai nommé Isabella Bird. Et puis sérieusement, au vu de l'équation à laquelle répondait ce manga, à savoir seconde moitié du dix-neuvième siècle + voyage + Japon + portrait de femme exceptionnelle = JE NE POUVAIS QUE FONCER !!!! Je remercie infiniment ma collègue de boulot Noémie de m'avoir prêté les trois premiers tomes de cette épopée qui s'annonce aussi périlleuse que fabuleuse ! Je suis tout simplement AUX ANGES, encore merci mille fois !! Vous l'aurez compris, ce premier tome m'a résolument exaltée. Laissez-moi donc vous expliquer pourquoi...

Ce que je tiens tout d'abord à souligner dans cette chronique, c'est le magnifique travail éditorial des éditions Ki-OOn qui rend à mon sens parfaitement justice a l'indéniable talent d'illustratrice du mangaka Taiga Sassa. Rien qu'avec le fourmillement impressionnant de détails de la jaquette, j'étais tout éblouie. De façon générale, je dirais que ce manga est extrêmement riche, et ce autant dans le fond que dans la forme. Personnellement, j'ai littéralement succombé au charme brut et saisissant des dessins réalisés par le trait de crayon du mangaka. J'ai trouvé cet oscillation constante qu'il y avait entre le raffinement et la préciosité du graphisme et la simplicité désarmante de ce qui est dépeint avec ce titre, à savoir le mode de vie souvent rudimentaire des personnages et leur spontanéité à toute épreuve, juste exquis. Qui plus est, le mangaka adepte du deux en un, en effet autant scénariste qu'illustrateur de sa glorieuse ½uvre, ne fait pas dans la pudibonderie quand il s'agit de représenter les corps dénudés ou se dessinant sous les vêtements portés par l'ensemble de ses personnages, qu'ils soient principaux, secondaires ou tout simplement figurants au sein du véritable décor de rêve que constituent les paysages urbains et ruraux nippons. Sous son crayon et son encrier, il n'y a pas de place pour la réserve et la pudeur excessive, à la limite du déplacé, des hautes sphères britanniques desquelles provient notre aventurière et écrivaine de récits de voyage chevronnée. Les physionomies, autant celles des hommes que des femmes et des bambins, sont tout ce qu'il y a de plus respectées et je dirais même presque vénérées. Les rides, les courbes, la douceur ou la sécheresse, la callosité d'une peau, la nudité des diverses parties de notre corps, notamment celles considérées comme définitivement intimes, sont autant de sources de sanité et d'émerveillement sans que cela en paraisse être vulgaire ou choquant. C'est un aspect de la mentalité du mangaka que j'ai tout particulièrement goûté car je trouve que nous sommes de nos jours résolument trop prudes, guindés, craintifs de l'anatomie d'autrui et de l'exposition de notre vulnérabilité physique alors que notre corps devrait être une source de joie et propice à une reconnexion avec la Nature qui nous entoure et la nôtre intérieure et profonde. Je ne dis pas que vous devez sans hésiter aller passer vos prochaines vacances ou long week-end dans un camp de nudistes/naturistes, loin s'en faut ! Néanmoins, je pense sincèrement que nous devrions cesser pour la plupart d'entre nous d'être de telles mijaurées tant face à la nature intrinsèque de notre enveloppe corporelle qu'à l'existence de toutes ces petites créatures autour de nous car cet état d'esprit dans lequel nous nous trouvons actuellement me donne la très désagréable impression que nous avons rétrogradés plutôt qu'autre chose. Nous sommes incapables de faire face au monde qui nous environne sans être protégés par des couches et des couches de tissu, approvisionnés de médicaments en tout genre et de tous types de conforts possible, avec l'angoisse constante, qui nous dévore les entrailles, que notre sécurité puisse être un jour, ne serait-ce qu'un instant, compromise et que nous pussions être jugés par le regard soi-disant inquisiteur d'autrui. Comparé aux gens d'autrefois et même à une poignée de personnalités de la noblesse telle qu'Isabella Bird, nous sommes de vraies poules mouillées. Ça a été sacrément dur à assimiler, à avaler tout rond, mais je suis bien contente qu'à l'aide de ses somptueuses planches tout ce qu'il y a de plus éloquentes Taiga Sassa nous ait fait passer le message bien comme il faut. A nous désormais d'agir pour que la témérité prenne le pas sur un courage certes affirmé mais encore beaucoup trop couard et vacillant !

Néanmoins, ce qui m'a le plus convaincue et séduite avec Isabella Bird, femme exploratrice, c'est l'incroyable (mais vrai, ne jamais oublier que la réalité dépasse souvent la fiction) histoire qu'il nous raconte. En effet, l'intrigue se déroule à la frontière entre le Japon d'antan et celui qui se modernise singulièrement et qui va devenir le Pays du Soleil levant d'aujourd'hui. Tout comme Isabella, on va découvrir de façon simultanée les premières modifications dans les appellations de petites et grandes villes japonaises (pour les autochtones, "Ezo" était déjà devenu "Tokyo" à cette période-là par exemple), l'instauration de mesures officielles et la prise d'habitudes qui nous rapprochent avec beaucoup de tendresse et d'émoi considérablement de notre époque et en même temps, on ressent une certaine nostalgie vis-à-vis de siècles de civilisations orientales que nous n'avons pas connues (heureusement que les historiens et des personnes passionnées et motivées comme Taiga Sassa sont là pour nous partager le fruit de leurs laborieuses et fascinantes recherches), ainsi que la perte d'authenticité du peuple japonais. Il est effectivement évident que le Japon connaît à ce moment-là un changement progressif mais néanmoins présent de son identité avec entre autres l'abandon de ses valeurs et coutumes ancestrales. Ce premier tome nous fait comprendre que cette métamorphose désastreuse vers une société totalement ou presque occidentalisée ne s'est pas encore tout à fait effectué ; cependant, cela ne nous empêche pas de clairement le pressentir et cela a provoqué en moi un profond sentiment de tristesse et même d'abattement. En contemplant cette catastrophe sociétale et culturelle de mes propres yeux, pratiquement comme si j'y étais, je me suis dis « Encore une population que l'on a voulu brimer, faire entrer dans le moule européen essentiellement et nous y sommes parvenus ». Mais au moins, grâce au sublime don de Taiga Sassa qui est de réussir à nous conter d'extraordinaires et poignants récits de la vie quotidienne de tout un peuple tant sur le plan visuel, esthétique que scénaristique, on (re)découvre tout un pan de ce passé révolu et je ne le remercierai jamais assez pour cela je pense.

L'autre gros point fort de ce manga à mon sens en dehors de sa consistance historique et de sa grande ouverture d'esprit, c'est son héroïne éponyme. Isabella, Miss Bird, est une jeune femme forte, déterminée, extrêmement curieuse et enthousiaste de tout, sa passion pour les voyages et les découvertes est indubitablement contagieuse et nous donne sérieusement envie de faire de même ! Et pour en revenir à ce que je disais un peu plus haut, notre baroudeuse de choc n'est bizarrement pas toujours très téméraire mais cela peut in fine facilement se comprendre quand on y réfléchit à deux fois - et puis, je serais de mon côté incapable de réaliser le dixième, pour ne pas dire, le centième de ce qu'elle accomplit à l'orée de son exploration ! Cependant, elle fait preuve dans ce premier tome d'un épatant et admirable courage que j'ai trouvé pour ma part assurément inspirant et motivant. S'ajoute à ces ravissantes qualités un respect des croyances d'autrui qui honore notre lady rebelle qui s'ignore encore et une tendance à l'expressivité décidément charmante. En effet, Isabella Bird a beau être une adulte, une figure féminine éminemment respectable, sa candeur, sa gaité et son innocence sont aussi immaculées et intactes que celles d'un petit enfant et je peux vous garantir qu'un tel spectacle fait véritablement chaud au c½ur. En comparaison, le compagnon de notre héroïne enflammée est tout ce qu'il y a de plus inexpressif et énigmatique. Si on lit en Isabella comme dans un livre ouvert et au passage rempli de belles couleurs éblouissantes, Ito est quant à lui aussi fermé qu'une huître : il grimace, ou plutôt "esquisse" car "grimacer" est sans aucun doute un verbe trop intense pour lui, toujours les mêmes expressions renfrognées, hostiles, froides, blasées sur son visage de marbre. Tiens, "blasé" aurait certainement été le second prénom d'Ito si ce terme avait existé en ce temps-là ! "Rabat-joie" lui aurait aussi convenu à merveille par ailleurs. Je sais, je me montre sacrément enquiquineuse à son propos mais pour une fois que je pousse un tant soit peu le bouchon, hein ! En tout cas, quand on pense qu'Ito signifie probablement "soie" en japonais, il y a de quoi sacrément en rire car notre comparse masculin n'est certainement pas précieux et délicat ! Une chose est sûre, on ne parvient nullement à deviner les attentions d'Ito dans ce tome introducteur et cela a de quoi en être un tantinet inquiétant. Je ne doute certes pas de sa loyauté et de sa servitude envers notre irremplaçable Miss Bird mais j'ai senti au cours de ma lecture qu'on nous cachait quelque chose par rapport à ce guide-interprète décidément pas comme les autres et ça m'a paru être franchement louche... La suite au prochain épisode...

Pour conclure, je dirais qu'au vu de ce premier tome de qualité que j'ai englouti à vitesse grand V sans vergogne aucune, Isabella Bird, femme exploratrice est une saga de mangas qui s'annonce pour ma part tout ce qu'il y a de plus prometteuse et digne d'intérêt ! Il m'a certes manqué un petit je-ne-sais-quoi pour être totalement convaincue mais cela ne m'inquiète absolument pas car ce premier tome fait résolument bien son job en posant les bases d'un récit de vie assurément unique en son genre et en nous immergeant dans l'univers décidément enchanteur et surprenant qu'est celui des Japonais de la nouvelle ère Meiji. J'ajouterais que tout cela présage d'une suite qui sera, je le crois dur comme fer, au rendez-vous de ses promesses. Et oui, même la fameuse chanson de David & Jonathan sait m'inspirer pour ce qui est de rédiger une critique littéraire qui n'a clairement rien à voir avec la choucroute, dis donc ! Trêve de plaisanteries, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de cet fantastique manga mêlant savamment histoire, aventure, diversité et avec un joli soupçon de féminisme séance tenante, vous ne serez pas déçus ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, Ki-OOn éditions, Isabella Bird - femme exploratrice, Tome 1 ♥, Taiga Sassa, 2013, 2017, Seinen, Aventure, Japon, XIXème siècle, voyage, exploration, découvertes, us et coutumes, indépendance, émancipation, curiosité, traditions, fin d'une époque, choc des cultures, occidentalisation, identité nippone, autochtones, persévérance, courage, générosité, gentillesse, rencontres, périple, dangers, précarité, enthousiasme, spontanéité, aristocratie, mépris, dédain, discrimination, gouffre social, détachement, préciosité, liberté, expression, carnet de bord, modernité, sortir des sentiers battus (littéralement), destin de femme, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 14 septembre 2019 07:08

Modifié le dimanche 15 septembre 2019 10:41

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T2

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T2
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 2.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, xénophobie, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, brimades, ouverture d'esprit, ténacité, émotions...
• PAGES : 199.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Haru profite de son nouveau quotidien, mais son père finit par découvrir que la petite fille aime s'évader de la demeure familiale ! D'abord inquiète de la disparition de cette dernière, il va ensuite très mal accepter son amitié naissante avec Xing, enfant des rues, et de surcroît chinois. Pour surveiller sa fille, il décide alors d'engager une nourrice. Mais avec son apparence imposante, cette dernière effraie de prime abord la petite fille... Finira-t-elle par l'accepter ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'une série de mangas qu'il m'était tout simplement VITAL d'acheter, j'ai nommé la suite d'Un pont entre les étoiles, ou Seikan Bridge en version originale. Si vous vous souvenez bien, le tome un avait été pour moi une véritable lecture coup de poing, un coup de foudre sidéral. Il me fallait donc absolument savoir ce qu'il allait advenir de nos deux adorables héros, Haru et Xing, ici représentés sur la couverture tout bonnement sublime de ce deuxième opus plus mignons et attendrissants que jamais. Par ailleurs, cela me permet d'évoquer une évidence flagrante (j'aime faire des pléonasmes) : posséder cette saga de mangas en format papier, cela fait vraiment toute la différence. Ne serait-ce que d'avoir un seul des tomes entre ses mains et on les veut tous ainsi, palpables, trônant fièrement dans notre bibliothèque, les couleurs si vives de la couverture et de la quatrième éclatantes de cette gloire d'avoir été posées, imprimées sur papier glacé. Impossible d'en percevoir toute la magnificence sur écran informatique, je peux en témoigner. Et l'objet-manga est à ce point agréable au toucher qu'on ne le lâcherait plus. Bref, toute cette avalanche d'éloges juste pour vous faire comprendre que les deux premiers tomes parus de cette série sont d'une beauté sans pareille et valent le coup que l'on "casse notre tirelire" pour eux, foi de Nanette. Néanmoins, je n'en oublie pas les bonnes manières et je ne remercierai probablement jamais assez les éditions Akata de m'avoir fait parvenir un service presse PDF du tome introducteur car Un pont entre les étoiles est à mon sens la série la plus prometteuse et magnifique qu'ils aient publié ces dernières années, je ne plaisante pas. Ma reconnaissance envers eux de m'avoir permis de la découvrir et de la commencer est éternelle, donc.

Pour commencer, la première chose qui m'a frappée d'emblée de jeu avec ce titre-ci, c'est le fait qu'il soit beaucoup plus sombre et bouleversant que le précédent de mon point de vue. Je n'aurais jamais cru cela possible en débutant ma lecture et pourtant, je me suis retrouvée le c½ur serré comme dans un étau, estomaquée pratiquement à chaque page que je tournais. Pour ma part, l'une des raisons à cela est probablement l'absence de Xing une bonne partie de l'intrigue. Ce garçon est un tel soleil, un véritable astre de lumière qui nous éblouit et qui nous réchauffe notre petit c½ur angoissé avec sa maladresse et sa franchise désarmantes qui font instantanément retomber la tension électrique et anxiogène de cette histoire. Forcément, sans son visage empli de douceur et rayonnant de bienveillance faisant office de lumière salvatrice venant percer l'obscurité noire d'encre de la plupart des planches de ce tome-ci, difficile de contempler autre chose que la haine meurtrière d'âmes enragées et tourmentées, de c½urs brisés, bafoués dans leur fierté et honneur. Par exemple, on découvre un peu plus la véritable nature du père d'Haru dans ce second tome, même si l'on se doutait déjà fortement de sa tendance à l'agressivité et à l'intimidation dans le tome précédent. Ici, il fait figure d'authentique requin dévoreur d'inimitié et de violence, se nourrissant de toutes ces émotions négatives et extrêmes qui n'engendrent qu'irritation et mépris envers tout ceux qui ne font pas partie de cette caste privilégiée et de souche nippone immaculée qui est la sienne et celle de son noyau familial. Ce qui m'amène à aborder le point central de ce tome-ci et j'ai particulièrement apprécié que la mangaka mette cela en lumière, à savoir le fossé social qui sépare pas seulement les Nippons et les Chinois, mais également les Japonais entre eux. Xing s'efface alors pour mieux souligner la cruauté dont on peut faire preuve même envers des personnes appartenant à notre peuple, qui partagent nos racines et nos traditions, et ce peu importe notre âge ou notre rang social. L'ignorance et la discrimination qui en découle ne semblent pas avoir de limites à ce moment-là. Malgré cette colère assourdissante et aveuglante qui gronde, qui menace chaque personnage telle une épée de Damoclès planant au-dessus de leur tête, la mangaka pose sur chacun d'entre eux, même les plus détestables, un regard débordant d'amour et sans jugement aucun. Elle fait ainsi montre d'une grande lucidité et compréhension envers les sentiments qui les anime, leur comportement, et cela nous fait voir les choses, notamment les événements s'étant produit dans le tome précédent, sous un angle radicalement différent. L'âme de Kyukkyupon m'est apparue au cours de ma lecture comme indubitablement honorable et généreuse, à l'instar de celle de son héroïne, dont je vais chanter les louanges dès à présent.

En effet, malgré son très jeune âge, je considère Haru comme mon MODÈLE ABSOLU (j'étais obligée de le mettre en majuscules, en gras et en rouge pour que cela soit bien clair). Cette petite fille est juste exceptionnelle à de nombreux niveaux et elle me l'a prouvé à maintes reprises dans ce second tome. C'est simple, elle m'a littéralement BLUFFÉE (et un petit coup de soulignage pour vous faire sentir que je suis on ne peut plus sérieuse dans ce que j'énonce). Je pense qu'au fond, je peux m'en arrêter là à son sujet car je vous avais déjà expliqué en long, en large et en travers dans ma chronique du tome un à quel point Haru est une fillette brillante, fabuleuse, extraordinaire, forte, courageuse comme pas deux, et j'en passe. Je vous invite donc chaleureusement à lire cette critique, ou à la relire si ce n'est pas déjà fait (voir lien en haut de l'article, entre la fiche technique et le résumé), afin que je n'ai pas l'air de sonner comme un disque rayé. Une fois que cela sera fait, alors dites vous juste qu'Haru est restée la même personne dans ce second tome, mais qu'elle a évolué en mieux encore, de façon spectaculaire qui plus est. Cette dernière ne cessera jamais d'agréablement me surprendre, ça, je peux vous le garantir. Les adultes auraient beaucoup à apprendre d'elle et c'est donc pour cela que je compte bien suivre son remarquable exemple à partir de maintenant.

Je vais désormais vous avouer quelque chose : au début, je pensais que la séparation temporaire entre Haru et Xing allait me mettre en rogne. En effet, je ne vous cache pas que, lorsque je me suis rendue compte que les chemins de ces deux-là n'allaient pas se recroiser avant un certain temps, j'en avais pour ainsi dire les nerfs en pelote. Je n'avais pas signé pour cela, voyez-vous. Cependant, je me suis rendue compte au fur et à mesure de mon périple au côté de ma petite Japonaise chérie seulement qu'il s'agissait là d'un mal pour un bien. D'une part, cette "coupure" va leur permettre à tous deux de mieux se retrouver. Enfin, c'est une façon de voir les choses... Ce que je veux dire par là, c'est que cet éloignement forcé va in fine se révéler bénéfique, dans le sens où le lien déjà très puissant entre nos deux compagnons va en ressortir indubitablement renforcé. D'autre part, l'absence de Xing va permettre de laisser la place à de nouveaux personnages extrêmement intéressants eux aussi : que ce soit Chii, l'amie d'enfance d'Haru, protectrice des animaux, gentillesse incarnée et toute première source d'inspiration pour notre formidable héroïne (il est d'ailleurs amusant de voir que les rapports d'influence entre elles deux se sont inversés depuis le temps qu'elles ne s'étaient pas vues) ; Ama, la merveilleuse nourrice pour laquelle j'ai eu un IMMENSE coup de c½ur et dans les bras de laquelle j'avais une envie folle de me blottir ; ou encore Xinlin, son assistante trop choupette à propos de laquelle je souhaite décidément en savoir plus, aucun de ces nouveaux protagonistes, féminins de surcroît, ne m'a déçue, bien au contraire. Je suis d'ores et déjà impatiente de toutes les retrouver dans le prochain tome et d'apprendre à mieux les connaître encore.

Last but not least, le graphisme de Kyukkyupon est juste incroyable : tour à tour tout ce qu'il y a de plus kawaii, notamment dans la manière dont la mangaka dessine les mirettes de ses personnages enfants, et digne des plus belles gravures asiatiques anciennes, cela nous fait fondre et nous subjugue tout à la fois. C'est là le propre des illustrations de cette scénariste-dessinatrice de grand talent, je n'ai rien d'autre à ajouter. Il vous faudra vous procurer le manga pour admirer cela par vous-même !

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce chef d'½uvre magistral qu'est Un pont entre les étoiles à mes yeux pour le moment. Je n'ai pas les mots pour exprimer tout ce que je ressens concernant cette parution d'exception. Ce qui est certain, c'est que ce manga sait viser juste, appuyer là où ça fait mal et qu'il m'a touché en plein c½ur. Il m'a également fait me rendre compte entre autres qu'on a encore beaucoup à apprendre du passé, aujourd'hui plus que jamais, et que la frontière entre oppresseur et oppressé, entre monstre et être humain, entre victime et bourreau est extrêmement ténue et si facilement franchissable. La plus grande leçon que je retiens de ce tome deux, c'est qu'il ne faut pas se laisser aveugler par notre ressentiment mais éblouir par la bonté et la richesse immatérielle d'autrui. Ce second tome vient à peine de paraître mais il me faut tout de même la suite D'URGENCE. J'ai besoin de savoir, qu'on éclaire encore ma lumière sur un certain nombre de points. Je vais devoir ronger mon frein en attendant la sortie du tome trois, je le crains... En tout cas, je terminerai ma chronique sur des remerciements sincères que j'adresse à Kyukkyupon. MERCI d'avoir levé le voile sur cette période méconnue du passé sino-japonais, même des personnes pour qui cette époque sombre et douloureuse constitue une partie de leur héritage. Merci d'avoir réalisé ce travail de mémoire pour nous et de nous en faire profiter, merci du fond du c½ur. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : éditions Akata, Un pont entre les étoiles, tétralogie, Tome 2 ♥, Seikan Bridge, Fiche manga, Kyukkyupon, 2016, 2019, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, loyauté, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, traditions, retrouvailles, brimades, ouverture d'esprit, ténacité, émotions, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 15 juillet 2019 09:01

Modifié le lundi 24 février 2020 06:00

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T1

FICHE MANGA : Un pont entre les étoiles - T1
Série en 4 tomes.

• TITRE V.O. : Seikan Bridge, book 1.
• MANGAKA : Kyukkyupon.
• ANNÉE : 2016 (JAPON) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, racisme, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, nostalgie, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, assimiler une nouvelle culture, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, modernité, occidentalisme, traditions, cosmopolitisme, langages différents, ouverture d'esprit, ténacité, émotions...
• PAGES : 208.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

1936, Shanghai. Pour suivre son père, Haru, petite Japonaise, est contrainte de déménager en Chine, loin de son Nagasaki natal. D'abord effrayée à l'idée de vivre dans un pays étranger où les Asiatiques ne ressemblent en rien aux Japonais, la petite fille va faire la rencontre d'un jeune Chinois. Au contact de ce dernier, elle va connaître l'excitation de découvrir l'inconnu et de s'ouvrir, avec son regard d'enfant, à une autre culture. Mais quand les racismes et nationalismes s'en mêlent... Leur amitié pourra-t-elle survivre à la tempête qui se prépare ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome d'un manga historique qui m'a tout simplement emballée et bouleversée : Un pont entre les étoiles. Un titre extrêmement poignant et poétique pour un manga qui l'est tout autant, je peux vous l'assurer. Je remercie infiniment les éditions Akata pour cet envoi et, sans plus attendre, laissez-moi vous expliquer en quoi cette nouvelle parution vaut largement le détour, à l'instar du reste du catalogue de cette géniale maison d'édition de mangas. Quoi, j'ai bien le droit de leur faire un peu de publicité, non ? Surtout que cela est mérité. Promis, je ne mens pas.

Pour commencer, j'ai été directement attirée par le thème principal du manga : la guerre sino-japonaise de 36-39. Avant que les Japonais ne ressortent profondément meurtris et traumatisés de la Seconde Guerre mondiale, ils avaient écrasé leur voisin chinois au terme d'un conflit aussi court que dévastateur, comme l'indique la citation en fin d'article qui ouvre ce premier tome et qui m'a mis un sacré coup au c½ur ma lecture à peine entamée. C'est justement parce que je ne connais pratiquement rien sur le sujet que cela m'a donné autant envie de découvrir ce qu'il s'est passé il y a désormais plus de quatre-vingt ans.

D'autre part, j'étais extrêmement curieuse de voir ces événements tragiques se dérouler à travers les yeux des deux adorables enfants représentés sur la couverture. Avant même de me plonger ardemment dans ma lecture, je sentais que le lien qui se créerait entre ces deux-là et moi serait aussi fort que l'amitié qui les unit. Et je ne m'y suis pas trompée : Haru et Xing, tels sont leurs noms, se sont emparés de mon c½ur avec l'insouciance et la sincérité propres aux enfants et ils ne me l'ont jamais rendu. J'ai parcouru les rues grouillantes de vie de Shanghai avec eux, je me suis émerveillée face à la grandeur et à la magnificence de cette métropole cosmopolite qui, en ce temps-là, avait encore un charme traditionnel imparable, et j'ai aussi eu le c½ur brisé face à la cruauté des enfants de leur âge et à la stupidité des préjugés qui tentent désespérément de séparer ces deux âmes s½urs.

Vous l'aurez compris, ces deux protagonistes ont réussi à totalement me séduire. Leur relation respire la pureté de l'enfance et leurs personnalités se complètent parfaitement. D'un côté, nous avons Haru, une petite fille qui n'a pas la langue dans sa poche, qui s'extasie sur tout ce qu'elle voit, qui est l'incarnation même de la joie de vivre et de la spontanéité enfantine, si naïve, émouvante et propice aux fous rires. A tout le moins, j'avais le sourire grand comme ça dès qu'Haru ouvrait la bouche ou qu'une mimique toute mignonne se dessinait sur son visage. Cette petite fille extrêmement vive, émotive, énergique et expressive ne pourra que vous faire craquer. Son immense tendresse envers sa nation m'a aussi beaucoup touchée : Haru s'accroche au souvenir de sa Nagasaki adorée comme une pitchoune serrerait son doudou favori contre son c½ur. La nostalgie très mélancolique qu'elle éprouve pour sa mère patrie dont elle est si fière a su me conquérir moi aussi. D'autant plus quand on sait ce qu'il adviendra de Nagasaki presque dix ans plus tard. Rien que d'y penser, j'en ai la nausée... Pour résumer, Haru, c'est une boule de feu emprisonné dans le corps d'une petite fille bien apprêtée et à la bouille tout bonnement irrésistible, un magma de rage et de détermination qui n'attend qu'une chose : exploser à la figure de l'injustice que les Japonais convenablement élevés font subir aux Chinois relégués ici au rang de rustres et de cafards (j'exagère à peine). Pourtant, ces Nippons qui se pensent supérieurs avec leurs belles manières et leur raffinement, leur confort de vie, auraient fort à apprendre de la simplicité réconfortante et de l'immense gentillesse de Xing. Vous l'aurez compris je pense, de l'autre côté, nous avons notre bambin chinois, un jeune garçon des rues dont la douceur des traits et du regard grand et perçant (oui, un regard peut être à la fois bienveillant et foudroyant selon moi) m'ont littéralement subjuguée. Tout comme Haru, Xing ne tourne pas sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler et sa franchise déconcertante ne manquera pas de causer de l'indignation chez notre jolie petite poupée issue de la bonne société japonaise. De quoi en sourire à pleines dents ! Certes, Xing manque sérieusement de tact, mais il dit toujours tout haut ce qu'il pense tout bas et il le fait de bon c½ur, sans mauvaises intentions aucune. Pour ma part, j'ai trouvé cela tout bonnement irrésistible. Surtout, Xing est un petit garçon extrêmement courageux. Là où Haru se fait sa protectrice redoutable (vive les petites filles qui jouent le rôle de guerrières pour sauver les petits garçons du mal-!), Xing, lui, n'aspire qu'à la paix. Il veut simplement qu'on le laisse tranquille et exprimer son remarquable talent qu'est le dessin. Cet artiste très précoce qui sait voir la véritable beauté des choses, même celles les plus infimes, est immédiatement entré dans mon petit c½ur et y a pris toute la place durant cette lecture, le faisant même battre plus fort. Je me suis beaucoup reconnue dans ce garçon très calme, à l'abri dans sa bulle, hypersensible et comprenant des choses insaisissables pour autrui. Une profonde tristesse s'est aussi emparée de moi en constatant à quel point cet enfant extraordinaire était seul. Haru est l'unique personne qui va chercher à entrer dans son univers et je la remercie un milliard de fois pour cela.

Ce manga a été également l'occasion pour moi de découvrir une nouvelle mangaka, j'ai nommé Kyukkyupon. J'ai d'abord énormément aimé son coup de crayon. Je l'ai trouvé extrêmement artistique, dans le sens où, à certains moments, j'avais l'impression de contempler une peinture, mais en noir et blanc. J'ai particulièrement apprécié les planches nous plongeant en plein c½ur de Shanghai et nous en dévoilant ainsi la splendeur, avec ce foisonnement de détails tout bonnement saisissants. C'est comme si j'y étais. J'avais véritablement la sensation de sentir les odeurs du marché géant, les effluves de nicotine provenant des cigarettes des adultes. J'avais l'impression de sentir les gravats sous mes pieds lors des échappées de Xing et Haru aux détours des ruelles de la concession japonaise, ainsi que le vent au goût du sel de la mer soulever mes cheveux. J'ai pu tout à fait me projeter dans cette métropole impressionnante, m'imaginer aux côtés de ces personnages. Par ailleurs, mes planches préférées étaient aussi celles qui nous présentaient des gros plans impressionnants de nos deux protagonistes. C'en était captivant de beauté et de minutie. De contempler avec autant de précision les diverses émotions qui traversent leur visage, de pouvoir les regarder ainsi droit dans les yeux, cela les a rendus d'autant plus réels à mes yeux, comme s'ils ne l'étaient pas déjà assez. Dans ces moments-là, où je voyais la tourmente et la vérité dans leur regard, dans leur tenue, j'en étais toute chamboulée, comme si je vivais un instant hors du temps. Kyukkyupon a le mérité d'avoir un véritable souci du détail, que ce soit au niveau du paysage urbain des années trente, avec notamment les Shanghai Girls figurant sur les affiches publicitaires, ce qui m'a par ailleurs rappelé l'excellent roman de Lisa See du même nom, et les femmes de la concession internationale dont le style vestimentaire et capillaire n'est pas sans rappeler les célèbres flappers des années vingt avec leur élégance folle et leur coupe à la garçonne. J'ai effectué une véritable plongée dans une autre époque et un autre continent avec ce manga, et j'ai eu bien du mal à remonter à la surface. J'avais en effet fortement envie de prolonger mon voyage hors du commun, même si je sais d'avance qu'il me brisera le c½ur en mille morceaux, à n'en pas douter. Ce n'est que le début de mes souffrances...

Une autre chose qui m'a fortement enthousiasmée avec Kyukkyupon, c'est son humour délicieux, qui se révèle notamment dans les dernières pages du manga, qui font office de bonus et de présentation de l'univers de l'autrice et de son procédé de création. J'adore quand les mangakas nous partagent ainsi leurs petites anecdotes quotidiennes et nous font voir l'envers du décor de leur vie et de leur travail. Ici, je découvrais les origines de ce pseudo pas très simple à écrire et à prononcer et cela m'a rendue tout simplement hilare ! Honnêtement, Kyukkyupon me semble être quelqu'un de très farfelu et de profondément sympathique. J'adorerais la rencontrer, ainsi que sa formidable grand-mère ! Par ailleurs, découvrir les origines du manga, de cette histoire si particulière, m'a donné envie de rire autant que de pleurer. On sent que, bien que Kyukkyupon n'ait elle même pas vécu les événements qu'elle relate, son scénario est imprégné du réel et provient d'un héritage familial jusqu'alors enfoui. Je suis bien contente qu'elle ait choisi de nous dévoiler ce passé à la fois lointain et si proche dans les sentiments, dans les leçons fondamentales qu'on en tire, et surtout extrêmement douloureux, de creuser ce secret qui méritait d'être dévoilé au grand jour, de panser cette blessure béante. Un immense merci à elle d'avoir pris cette tâche autant au sérieux, avec beaucoup de patience, d'application et d'amour, tout en y ajoutant une certaine légèreté. Une légèreté qui sauve et qui nous rappelle le bonheur d'être vivants.

Sur ce, je pense qu'il est clair que le premier tome d'Un pont entre les étoiles aura su répondre à mes attentes, et même plus encore ! Je suis extrêmement contente d'avoir commencé cette saga très courte mais qui ne manque néanmoins guère d'intensité, de profondeur et d'authenticité. Et encore, ce tome un n'est qu'une mise en bouche de ce qui nous attend réellement. Je n'ose alors imaginer le degré de qualité des tomes à venir... En attendant ce moment fatidique, je vous invite tous chaleureusement à embarquer pour Shanghai ! Qui sait, la concession française de la ville aura peut-être assez de place pour nous accueillir tous ! Bah quoi, Cocorico ! En tout cas, vous verrez qu'une fois en compagnie d'Haru et Xing, vous n'aurez plus jamais envie de quitter cet endroit... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Ma patrie, elle que j'aimais tant, a réduit ton pays en cendres. »
Tags : Fiche manga, Service Presse, éditions Akata, Un pont entre les étoiles, Seikan Bridge, Tome 1 ♥, Kyukkyupon, 2016, 2019, Seinen, Enfance, manga historique, pacifisme, amitié, tensions, noirceur, guerre, racisme, patriotisme, Asie, Chine, Shanghai, années trente, Japon, nostalgie, mélancolie, rébellion, courage, chagrin, oppression, harcèlement, hiérarchie sociétale, classes sociales, déménagement, nouveauté, changement, assimiler une nouvelle culture, jugement, discrimination, préjugés, barrières, séparation, innocence, pureté, humour, bouleversement, tournant, solidarité, âmes s½ur, ébullition, modernité, occidentalisme, traditions, cosmopolitisme, langages différents, ouverture d'esprit, ténacité, émotions, Coup de foudre ♥
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Modifié le lundi 24 février 2020 06:00

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