Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 823 Visites
  • 5 355 Kiffs
  • 25 341 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche lecture
  • Fiche Lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

491 archives

  • Petite pub pour une amie ~♥
  • FICHE LECTURE : La Team Collège - T2 : Journée chic !
  • FICHE LECTURE : En mode voilà quoi
  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu

654 fans

  • myumyu
  • CarolinaBouquine
  • SonicAlliance
  • BonheurBlow
  • LeslecturesdeMeg

396 sources

  • flowerroad
  • CarolinaBouquine
  • Histoire-du-soir
  • Treason
  • lucie-feerie

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

14 articles taggés combativité

Rechercher tous les articles taggés combativité

FICHE LECTURE : La Trilogie de la Poussière - T1 : La Belle Sauvage

FICHE LECTURE : La Trilogie de la Poussière - T1 : La Belle Sauvage
• TITRE V.O. : The Book of Dust, book 1: La Belle Sauvage.
• AUTEUR : Philip Pullman.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, jeunesse, préquelle.
• THÈMES : Aventure - Mondes parallèles - Religion - Endoctrinement - Propagande - Manipulation des masses - Autorité - Église - Curiosité - Savoir - Découvertes - Secrets - Pouvoirs - Suspens - Phénomène mystérieux - Courage - Quête - Violence - Roman d'apprentissage - Cruauté - Cupidité - Espionnage - Épreuves - Entraide - Affection - Espoir - Amitié - Acceptation de l'autre - Dévotion - Protection - Combativité - Bravoure - Récit épique/légendaire - Merveilleux...
• PAGES : 530.

À l'Auberge de la Truite, tenue par ses parents, Malcolm, onze ans, voit passer de nombreux visiteurs. Tous apportent leurs aventures et leur mystère dans ce lieu chaleureux. Certains sont étrangement intéressés par le bébé nommé Lyra et son dæmon Pantalaimon, gardés par les nonnes du prieuré tout proche.

Qui est cette enfant ? Pourquoi est-elle ici ? Quels secrets, quelles menaces entourent son existence ?

Pour la sauver, Malcolm et Alice, sa compagne d'équipée, doivent s'enfuir avec elle. Dans une nature déchaînée, le fragile trio embarque à bord de La Belle Sauvage, le bien le plus précieux de Malcolm.

Tandis que despotisme totalitaire et liberté de penser s'affrontent autour de la Poussière, une particule mystérieuse, deux jeunes héros malgré eux, liés par leur amour indéfectible pour la petite Lyra, vivent une aventure qui les changera pour toujours.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur le premier tome de la Trilogie de la Poussière, La Belle Sauvage (titre également francophone en anglais, cocorico !) qu'il y a deux ans, j'attendais comme le Saint Graal tant j'étais impatiente à l'idée de retrouver cet époustouflant univers d'A la croisée des mondes crée d'une main de maître par le conteur de génie Philip Pullman et que j'aime de façon incommensurable. Et l'attente en valait résolument la peine, je peux vous l'affirmer !

En effet, dès qu'il s'agit de Philip Pullman, ou cet immense auteur pour la jeunesse britannique qu'on ne présente même plus, on escompte toujours du lourd et de l'extraordinaire, de la haute voltige car son écriture et son imagination sont tout bonnement prodigieuses et leur réputation n'est purement et simplement plus à faire. Et même si ce grand romancier de renom n'avait plus rien à nous prouver en matière d'histoires monumentales dignes des légendes les plus magiques et saisissantes, il a décidé de nous faire un exceptionnel cadeau avec ce tome préquel à l'incontournable saga d'A la croisée des mondes avec La Belle Sauvage, titre enchanteur et poétique qui m'a embarquée pour la plus grandiose et périlleuse des aventures.

Mais au fait, pourquoi cette chronique deux ans après ? La raison en est en réalité bête comme chou : Gallimard Jeunesse a tout récemment teasé la sortie prochaine (la parution VO est normalement prévue pour début 2020) du tome deux de cette remarquable seconde trilogie qui s'annonce aussi prometteuse et inoubliable que la première et je me suis ainsi dit qu'il était grand temps que je consacre un article dûment mérité à ce premier tome qui m'avait à l'époque fait vivre un moment d'une beauté inouïe et aussi affronter les pires dangers au côté de personnages extraordinaires, j'ai nommé mon petit chéri Malcolm, si altruiste, si généreux et curieux de tout, avide de savoir et de comprendre le monde qui l'entoure (et qui ne tourne décidément pas rond), et mon admirable Alice, que j'avais pourtant fort mal jugée au départ alors que sous ses airs revêches se cache une jeune fille au c½ur noble et qui ne manque pas de courage, ni de ressources. Encore une fois, notre héros ne s'en serait certainement pas sorti sans une compagne de route aussi intelligente et lucide pour lui porter secours. Que j'aime lorsque les relations s'inversent et que l'on nous propose de suivre les folles élucubrations de protagonistes féminines fortes, déterminées, ingénieuses, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui n'ont pas leur langue dans leur poche et de figures masculines qui nous donnent à voir toute leur sensibilité ainsi que leurs failles ! Qu'est-ce que cela FAIT DU BIEN, sérieusement ! Tous autant que nous sommes, nous ne méritons pas d'être bêtement enfermés dans des cases (voilà, c'était le petit instant de réflexion/crise identitaire de cette critique). Et il est important de faire comprendre cela aux enfants dès le départ, afin qu'ils puissent se construire au mieux et être pleinement eux-même (in fine, ma petite envolée philosophique n'était pas terminée, oups). Je remercie donc du fond du c½ur des auteurs comme Philip Pullman ou encore sa compatriote Frances Hardinge (autrice des magnifiques L'île aux mensonges et La Voix des Ombres parus également chez Gallimard Jeunesse) de rappeler à nous cette liberté fondamentale qui est celle de pouvoir choisir qui l'on souhaite être et de ne pas se laisser enfermer, stigmatiser par des stéréotypes abrutissants et répugnants, pour ne pas dire ignobles. Merci à eux pour l'authenticité désarmante de leur plume et pour la magnificence de leurs idées, véritable phare dans la nuit sans fin d'un monde où l'injustice et ignominie atteint depuis quelques années déjà (depuis toujours ?) son paroxysme.

Parlons désormais justement de ce qui a pu fâcher et qui continue encore à susciter la polémique chez les écrits de Pullman, à savoir sa critique à peine voilée de la religion catholique et du gouvernement (de la politique de façon plus générale). De mon côté, en tant que croyante pas tant que ça pratiquante (je remets assez souvent ma foi en question, je le reconnais - telle une Malcolm bis, je me pose énormément de questions qui ont un besoin crucial de réponses), je n'en ai pas pris ombrage, bien au contraire car je le dis en toute honnêteté : je ne pense pas que Pullman ait une dent particulière contre le catholicisme. Selon moi, il ne fait que dévoiler au grand jour tout ce qui peut se tapir de mauvais, d'hypocrite et même de profondément pervers et malsain dans l'ombre colossale de cette institution toute puissante depuis des siècles et siècles et nier que tous ces non-dits et ces actions et décisions abjectes existent serait à mon sens la pire des félonies et des bêtises. Je dirais que l'auteur cherche simplement à nous faire réaliser que l'Homme est capable de transformer quelque chose de beau, de pur et source de rassemblement de l'ensemble de l'Humanité, à savoir nos croyances quel qu'elles soient, en un outil d'obscurantisme, de haine et de destruction massive. Vous pouvez me considérer comme une lectrice naïve si vous le souhaitez, mais je vous prierai de respecter ma vision des choses. Pour ce qui est de la politique, je ne me montrerai pas aussi loquace car je pourrais vous parler des heures durant de tout ce qui ne fonctionne pas dans ce domaine, mais disons que l'auteur a su très habilement appuyer ici pile poil là où il faut et nous rappeler avec beaucoup de bon sens et de clairvoyance à quel point tout peut dégénérer très vite. Voilà une leçon du passé que l'on se garderait mal d'oublier.

Last but not least (mais j'aurais peut-être dû commencer par cela - cette chronique part résolument dans tous les sens ; voilà ce qui arrive quand je tombe irrémédiablement amoureuse d'un bouquin au point d'en perdre la tête et tous mes repères) : si jamais vous n'avez pas lu A la croisée des mondes, rassurez-vous car ce tome préquel, comme son appellation l'indique, peut très bien se lire avant la saga mère. Cependant, je vous conseille vivement de commencer par A la croisée des mondes car de 1/ Comment est-ce possible que vous n'ayez pas ENCORE lu cette pépite de la littérature jeunesse-?!! C'EST UN VÉRITABLE SCANDALE !!!! (*humour* - quoique...) et de 2/ Vous manqueriez les nombreux petits mais signifiants clins d'½il que Philip Pullman fait à la première trilogie et vous auriez plus de mal à comprendre le sincère et puissant attachement qui unit Malcolm et Alice ainsi que l'ensemble des fans de His Dark Materials (titre V.O. de la première saga) à Lyra et ça, ce serait franchement dommage-! Allez hop, vous avez de la formidable lecture qui vous attend (si on additionne la trilogie mère + La Belle Sauvage, tout cela fait près de 1666 pages, pas de risques de s'ennuyer avec ça !), ça ne se refuse pas !

Pour conclure, je dirais que La Belle Sauvage est assurément à la hauteur de ses prédécesseurs (ou plutôt de ses successeurs en terme de chronologie de l'intrigue) et sera parfait pour accompagner vos journées de grand froid/grisaille/pluie tonitruante dans votre lit/canapé/fauteuil sous votre plaid favori avec un bon chocolat chaud/thé pour agrémenter le tout ! Il suffit juste de ne pas avoir trop peur des intempéries car ça va sacrément brinquebaler à bord de La Belle Sauvage - trombes d'eau et haut-le-c½ur garantis (sur ce, bon appétit !) ! En clair, si vous avez le désir de faire l'expérience de la plus intense épopée de votre vie tout en restant confortablement affalé dans votre spot de lecture préféré, alors La Belle Sauvage est définitivement fait pour vous ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Trilogie de la Poussière, Tome 1 ♥, La Belle Sauvage, Philip Pullman, 2017, Fantastique, fantasy, jeunesse, préquelle, aventure, mondes parallèles, religion, endoctrinement, propagande, manipulation des masses, autorité, église, curiosité, savoir, découvertes, secrets, pouvoirs, suspens, phénomène mystérieux, courage, quête, violence, roman d'apprentissage, cruauté, cupidité, espionnage, épreuves, entraide, affection, espoir, amitié, acceptation de l'autre, dévotion, protection, combativité, bravoure, récit épique, légendes, merveilleux, Gallimard Jeunesse, Coup de foudre ♥
​ 9 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.4.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 19 octobre 2019 08:24

Modifié le lundi 21 octobre 2019 05:38

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
​ 8 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.4.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE LECTURE : La redoutable veuve Mozart

FICHE LECTURE : La redoutable veuve Mozart
• AUTRICE : Isabelle Duquesnoy.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman.
• THÈMES : Mozart - Musique - Veuvage - Testament - Récit de vie - Courage - Détermination - Héritage - Postérité - Injustice - Amour - Relation filiale - Exigence - Désarroi - Combativité - Portrait de femme...
• PAGES : 348.

1791, Wolfgang Mozart meurt. Accablée de tristesse mais surtout de dettes, Constanze Mozart ne se laisse pas abattre et décide de travailler à la prospérité de l'oeuvre de l'artiste. Elle se révèle alors une femme de poigne et, dans cette quête de reconnaissance et d'argent, rien ne semble l'arrêter.
Pour rembourser les créanciers, elle commence par vendre, à la hâte, les compositions de Mozart. Elle réquisitionne un de ses anciens élèves pour terminer le Requiem inachevé. Elle rebaptise son plus jeune fils Wolfgang Mozart II et le force à monter sur scène. L'enfant n'est pas doué en musique, mais qu'importe ! Il se ridiculise, vit mal l'entêtement de sa mère...
Enfin, pour s'assurer une situation, elle se remarie avec un diplomate danois qui ne partage jamais son lit et risque la peine de mort pour ses m½urs sexuelles.
Elle vécut ainsi 51 ans après la mort du compositeur, pendant lesquels elle inventa le système de propriété intellectuelle, créa un festival dédié à Mozart, érigea des monuments et remit la musique de son défunt mari au goût du jour. Un portrait de femme romanesque, d'une grande modernité.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de La redoutable veuve Mozart d'Isabelle Duquesnoy, livre qui m'a gracieusement été envoyé à l'occasion de la dernière Masse critique organisée par l'équipe du site littéraire Babelio que je remercie infiniment pour leur gentillesse, leur confiance et leur générosité. Pour être tout à fait franche, La redoutable veuve Mozart faisait partie d'une sélection de quatre/cinq titres pour lesquels je désirais fortement tenter ma chance (ce que j'ai fait, vous vous en doutez -je n'écrirais pas cet article sinon), incapable que j'étais de choisir spécifiquement l'un d'entre entre eux tant ils m'attiraient tous de façon équitable mais in fine, je suis bien contente que d'avoir été retenue pour recevoir celui-là en particulier ! Explications !

Pour commencer, il était important, pour ne pas dire capital, pour moi de lire ce roman dont j'ai découvert l'existence grâce à Babelio soit dit en passant (encore merci du fond du c½ur pour tout !), tout simplement parce qu'il traite de la figure historique injustement méconnue qu'est Constanze Mozart, Stanzi pour les intimes et surtout pour son Wolfie bien aimé. En effet, quand on pense à ce dernier, on pense à sa musique majestueuse, prodigieuse, tout bonnement inouïe ; à ses frasques, ses dettes et à sa personnalité hors normes aussi, ou encore à ses premiers émois ardents pour la s½ur aînée de Constanze, la belle et insaisissable Aloysia, mais jamais à Stanzi, femme de l'ombre pourtant essentielle à la vie de Mozart et encore plus à sa postérité. Moi même en prenant connaissance de l'existence de ce titre, je me suis rendue compte que je ne savais pratiquement rien sur Constanze et que jusqu'à présent, cela m'importait fort peu. Quelle erreur cela a été ! J'ai in fine bien fait d'écouter mon instinct en me disant lors des inscriptions à cette Masse critique qu'il était grand temps que je laisse Constanze me raconter son histoire, ces 51 années vécues sans Mozart à ses côtés et la laisser me dévoiler qui elle était réellement. Et je ne regrette absolument pas ma décision.

Je suis effectivement indéniablement tombée amoureuse de Constanze. Elle peut paraître extrêmement rude et sévère de prime abord, mais quelle passion, quelle ardeur, quelle détermination, quel courage inarrêtable ! Elle est bien loin de l'image du second choix qui se terre dans le silence et qui vit toute son existence durant dans l'ombre d'un mari volage et tout ce qu'il y a de plus dépensier. Certes, Isabelle Duquesnoy ne nie pas la réalité désastreuse et les complications malencontreuses qu'a pu connaître notre jeune et flamboyant couple mais elle n'en extrait que l'essentiel, à savoir l'amour véritable qui unissait le maestro et celle qui a fini par devenir son authentique muse et s½ur d'âme, pour d'autant mieux le sublimer.

En donnant de sa plume et de son savoir intarissable et méticuleux sur le sujet qu'elle traite afin de permettre à Constanze de véritablement s'exprimer entre les lignes de son récit, indubitable testament d'une mère aimante, dévouée et féroce, redoutable pour reprendre le parfait adjectif du titre, Isabelle Duquesnoy rend un splendide et mémorable hommage à celle grâce à qui l'on peut aujourd'hui encore se délecter des mélodies immortelles, incomparables à aucune autre, de celui qui fut probablement le plus grand compositeur de son temps, voire de toute l'Histoire de la musique. Une chose est sûre, l'on doit à la figure historique bafouée et pourtant remarquable qu'est Constanze le cadeau inestimable qui fut fait à l'ensemble de l'Humanité des partitions jouées et célébrées depuis désormais des générations et des générations signées Mozart. En clair, je ne peux que chaudement vous recommander ce roman, écrit d'une main de maître par une autrice dont la délicatesse, l'intelligence et la bouleversante et transcendante vivacité me laissent à l'heure où je rédige cet article encore sans voix. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La redoutable veuve Mozart, Isabelle Duquesnoy, 2019, Littérature française, Roman, Mozart, Musique ♫, Veuvage, Testament, Récit de vie, Courage, détermination, héritage, postérité, injustice, amour, relation filiale, exigence, désarroi, combativité, portrait de femme, coup de coeur ♥
​ 6 | 8 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.4.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 11 octobre 2019 16:21

Modifié le mardi 15 octobre 2019 03:59

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E. - T2 : Ys City

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E. - T2 :  Ys City

• AUTRICE : Justine Morvan.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy.
• THÈMES : Monde contemporain, Bretagne, Angleterre, magie, mythologie, révélation, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens...
• PAGES : 320.

Ma chronique du tome 1 : ici.

« Le tome 2 du Men in Black celte »

La suite des aventures de Youna et de son unité nous emmène cette fois jusqu'aux forêts et aux métropoles du Royaume-Uni, à la recherche d'un remède contre un mal meurtrier répandu par l'Ankou, l'ange de la mort des légendes celtiques...

Les choses ne s'arrangent pas pour Youna et son équipe, chargés par O.R.A.C.L.E. d'enquêter sur de terrifiants cas de folie meurtrière. L'épidémie qui commence à infecter la zone celte, poussant ses habitants à la violence, est causée par le plus redoutable adversaire qui soit : l'Ankou, l'esprit de la mort. Ivre de haine, il sème sur son passage les graines de la peur et son message est clair : il ne s'arrêtera pas avant d'avoir envoyé dans la tombe tous les vivants à sa portée...

Contre le chaos qui approche, il faut désormais une arme et vite : le sang est prêt à couler et les requins rôdent...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une suite de saga que j'étais juste impatiente (et encore, le mot est faible) de continuer, j'ai nommé O.R.A.C.L.E.. En effet, je ne pouvais contenir mon excitation et ma joie à l'idée de pouvoir lire ce second tome, Ys City, que j'ai juste dévoré et adoré, c'est le cas de le dire. Déjà, on ne va pas se le cacher : la couverture donne hyper envie de découvrir le contenu de l'ouvrage à mon sens. Elle est selon moi tout aussi intrigante que le titre énigmatique octroyé au successeur de Korrigans : que ce soit la superbe ville de Londres en arrière-plan, le serpent tout bonnement angoissant qui nous lorgne depuis la pénombre où il se terre et qui n'attend qu'une chose, frapper fort et sec, là où cela fait le plus mal, ou encore cette prédominance du rouge qui rappelle le sang et la violence, il n'en fallait pas plus pour que naisse en moi l'irrépressible désir de me jeter sur ce roman et d'y plonger pieds et poings liés en contemplant cette saisissante illustration. Avec tous ces éléments mystérieux et fascinants qui nous tapent dans l'½il d'emblée de jeu, ce tome deux me promettait de vivre des aventures démentielles et je peux vous assurer qu'il s'est révélé être à la hauteur de mes attentes. Très honnêtement, il a même réussi à aller au-delà. Laissez-moi vous en convaincre sans plus tarder ! Mais avant cela, je n'oublie pas les bonnes manières : un grand merci au Temps éditeur pour ce merveilleux envoi. Grâce à eux, et au talent indéniable de Justine Morvan pour raconter des histoires aussi mouvementées, j'ai vécu des péripéties extraordinaires et éprouvantes auprès de mes personnages adorés !

Le premier sentiment à m'avoir envahi en commençant ce livre, c'est le plaisir non dissimulable que j'ai pris à retrouver ma fameuse unité 29 chérie. Quel bonheur de pouvoir être de nouveau à leur côté et de les suivre dans leur enquête qui prend avec Ys City une tournure de plus en plus sombre et effrayante. Qui plus est, j'ai trouvé cela particulièrement appréciable le fait que l'autrice ait décidé de nous dévoiler un pan du passif extrêmement douloureux de chacun. Cela nous permet de nous faire sentir encore plus proche d'eux, de les rendre plus réels à nos yeux, d'avoir la sensation de pouvoir presque les toucher, les atteindre, de créer ou plutôt dans le cas présent de renforcer ce profond lien d'empathie qui avait été tissé entre le lecteur et chaque membre de cette équipe de choc dans le premier tome. Il n'y a rien à ajouter, j'aime toujours autant Youna, Talmad, Netun et Elias de tout mon être. Ils sont fidèles au rendez-vous, avec leurs incomparables qualités et leurs fêlures désarmantes, et ils se montrent ici beaucoup plus humains et vulnérables qu'auparavant, ils apprennent aussi à compter les uns sur les autres et à baisser la garde, à briser leur carapace, ce qui fait juste chaud au c½ur et renforce le sentiment d'identification que l'on éprouve instantanément à leur égard dès le début de cette mission qui va petit à petit amorcer leur descente aux enfers. Cependant, les deux personnages qui m'ont le plus bluffée, et c'était bien la dernière chose que j'escomptais d'eux, ce sont Démétrius et Cérès. D'en apprendre plus sur eux aussi m'a permis de faire la lumière sur leur comportement qui me paraissait souvent irrationnel et la plupart du temps tout simplement ignoble, pour ne pas dire des plus dérangés. Je ne dis pas que je leur pardonne leurs actes déplorables et d'une cruauté sans nom, loin de là, mais je comprends mieux ces pauvres âmes en perdition désormais. Démétrius, que je prenais pour un benêt sans cervelle, est parvenu à me toucher en plein c½ur ; quant à sa redoutable jumelle, jamais je n'avais croisé au cours d'une de mes lectures un personnage autant noyé dans sa noirceur d'encre et torturée qu'elle auparavant. La folie indicible à laquelle ses décisions sans appel l'ont menée m'a littéralement hérissé les poils. J'ai également beaucoup apprécié faire connaissance avec deux nouvelles figures-clés de cette histoire, aux caractères pour ainsi dire radicalement opposés : Kimpa, mère de Youna dont celle-ci tient indéniablement son fort tempérament et son courage sans bornes, est aussi sévère, colérique, imposante et intimidante que Devronn (je vous laisse découvrir par vous même de qui il s'agit, vous n'allez pas en revenir) est nonchalant, culotté (doux euphémisme), sournois et exaspérant. Pour autant, autant l'un que l'autre ont agréablement me surprendre grâce à leur fragilité habilement enfouie sous leurs milliers de défauts qui a su m'émouvoir et faire écho en moi. Et ma corde sensible n'est pas prête de s'arrêter de vibrer avec cette saga littéraire unique en son genre, je vous le garantis.

De toute manière, l'autrice a le don pour malmener ses protagonistes et pour creuser leur psychologie en profondeur, de façon à ce qu'ils nous paraissent être les plus crédibles et authentiques possibles. S'ajoute à cela sa capacité épatante à capter notre attention jusqu'au bout, jusqu'aux ultimes lignes qui ont été pour ces deux premiers tomes un véritable supplice à vivre (dans le bon sens du terme, rassurez-vous), ainsi qu'à construire une histoire extrêmement haletante, intense et prenante qui tient résolument la route, ce qui rend alors le livre impossible à lâcher avant d'en avoir obtenu le tout dernier mot, le point final. En outre, les révélations tout bonnement ahurissantes égrainées au fil de l'intrigue ont participé à me tenir véritablement en haleine et à me décrocher la mâchoire au vu du coup de massue que je recevais à chaque épiphanie. Cependant, l'autrice ne nous dit pas tout et cela lui laisse ainsi de quoi faire pour les tomes trois et quatre à venir. Je vous laisse deviner quelle torture c'est actuellement pour moi de devoir attendre leur parution à tour de rôle pour pouvoir être enfin pleinement contentée. Un autre point qu'il me semblait important d'aborder afin de vous persuader comme il faut de découvrir cette série livresque juste incroyable : Justine Morvan fait tout au long du récit, et l'on peut remarquer cela dans ce tome deux en particulier, de très nombreuses références à la pop culture qui se sont révélées être à mon sens très intelligentes et pertinentes. Elles enrichissent le récit à mon sens, en lui apportant généralement une pointe d'humour bienvenue pour apaiser les tensions, tout en faisant bien évidemment avancer l'histoire. Et puis, quel délicieux bonheur de constater à quel point l'autrice a bon goût ! Il ne fait aucun doute : l'autrice maîtrise la pléthore d'influences dont elle recèle en terme de fantastique, fantasy, légendes, mythologie celtique et une culture G qu'elle a très large pour donner à son ½uvre une autre toute particulière.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous encourager à laisser sa chance à O.R.A.C.L.E. Pour ma part, j'ai trouvé ce tome deux, dont le titre se lit Ys City, Ys tout attaché, et non Y.S. City (petit conseil d'amie qui ne s'est rendue compte de son erreur de prononciation qu'à la fin de sa lecture et qui s'est sentie bien bête à ce moment-là), encore plus dense et poignant que le premier, qui était déjà une jolie réussite en matière d'événements sordides hallucinants au premier sens du terme et de monstruosité(s). Par rapport à l'opus précédent, l'autrice monte encore d'un cran au niveau de l'horreur insoutenable que nous fait vivre cet esprit de la mort particulièrement appliqué dans son immonde tâche de destruction et de perversion des esprits. On ressort ainsi de ce livre complètement lessivés et à bout de souffle. Cette lecture m'a également permis d'ouvrir les yeux sur beaucoup de détails qui me semblaient énigmatiques et qui ont fini par prendre tout leur sens, notamment en ce qui concerne la personnalité et les agissements des divers personnages. Je terminerai ma critique de ce livre sur les paroles suivantes : MERCI à Justine Morvan de maintenir avec un brio qui force l'admiration le suspens insoutenable engendré par ce cliffhanger renversant. Et merci aussi d'avoir su élaborer une telle intrigue d'exception, d'avoir donné naissance à un univers aussi spécial ! J'EN VEUX ENCORE !!! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Le Temps éditeur, Justine Morvan, Littérature française, Tome 2 ♥, O.R.A.C.L.E, Ys City, 2018, urban fantasy, Monde contemporain, Bretagne, Angleterre, magie, mythologie, révélation, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens, coup de coeur ♥
​ 4 | 34 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.4.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 07 juillet 2019 05:50

Modifié le dimanche 07 juillet 2019 11:37

FICHE LECTURE : La Bataille du Triple-Buse

FICHE LECTURE : La Bataille du Triple-Buse

• AUTEUR : Gilles Abier.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Pirates, mer, prendre le large, bateau, équipage féminin, aventure, héritage, humour, tendresse, amitié, solidarité, complicité, entraide, travail d'équipe, mystères, suspens, inquiétude, dilemme, tiraillement, trésor, ambition, cupidité, refuge, Espagnols, ennemis, révélation, courage, danger, origines, foyer, maison, trouver sa place, famille, solidarité, espièglerie, perroquet, communauté, hardiesse, combativité, ingéniosité, enfance, maturité, gentillesse, retrouvailles, gaieté, liberté, espoir, grandir, émancipation, indépendance, impertinence, effronterie, malice, devenir qui l'on veut être...
• PAGES : 206.

9,95¤.

Il existe une île sans nom, qui n'est répertoriée sur aucune carte et sert de repaire à une terrible bande de pirates. En plus de leur trésor, elle abrite depuis toujours leurs enfants, surnommés les Coquins. Problème : suite à une attaque ennemie, le secret de l'île est compromis. Il est donc temps d'abandonner cette cachette et d'installer richesses et Coquins ailleurs... mais le chemin vers le nouvel abri, le lointain Comptoir de la Fesse Plate, ne sera pas de tout repos ! Entre tempête, attaque de corsaire et trahison, les Coquins devront faire preuve d'ingéniosité pour survivre à la traversée ! #systèmeD #enrouteverslaventure #àlabordage

L'AUTEUR : Comédien et auteur pour la jeunesse, Gilles Abier aime par-dessus tout faire vivre des histoires. Pour Poulpe Fictions, il a imaginé un roman de piraterie palpitant aux personnages attachants et atypiques.

L'ILLUSTRATRICE : Fantasque, Mini Ludvin donne vie à des univers pleins de fantaisie et d'humour et rêve de conquérir l'univers à dos de rat-licorne.

Ma chronique du tome 1 : ici.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler du titre La Bataille du Triple-Buse paru tout récemment aux éditions Poulpe Fictions et écrit par Gilles Abier. Je remercie sincèrement la maison d'éditions pour ce superbe envoi et je tenais par ailleurs à souligner leur fabuleux travail éditorial avant d'entrer dans le vif du sujet. En effet, non seulement leurs objets-livres sont extrêmement pratiques car suffisamment petits et légers pour être transportés sans encombre mais en plus, qu'ils sont beaux ! J'en ai des étoiles pleins les yeux comme un petit enfant devant un sapin de Noël à chaque fois. Surtout que, dans le cas présent et vous ne pouvez malheureusement pas le voir, la tranche et la quatrième de couverture de l'ouvrage sont jaunes ! La couleur du soleil étant ma préférée, il n'en fallait pas plus pour me séduire ! Je remercie également du fond du c½ur l'auteur pour son adorable dédicace, j'ai littéralement fondu en découvrant cette jolie surprise. Sur ce, place à mon avis très favorable sur ce roman !

Comme vous avez pu le constater, même si ce n'est pas évident au premier abord, La Bataille du Triple-Buse est la suite d'un autre livre paru l'an dernier chez Poulpe Fictions que j'avais tout simplement adoré, Le Trésor de l'île sans nom (vous pourrez trouver le lien de ma chronique plus haut dans cet article). Quel plaisir ce fut pour moi d'apprendre que le second volet des aventures de mes Coquins d'amour allait paraître aussi vite ! J'étais juste impatiente que mes six intrépides jeunes pirates en herbe et moi soyons réunis de nouveau et je n'ai pas été déçue par leurs nouvelles aventures !

Pour commencer, ce fut un véritable régal pour moi que de retrouver la plume de Gilles Abier. En effet, cette dernière est accrocheuse, dynamique, enthousiaste, rafraîchissante et pleine d'allant. Vous l'aurez remarqué, les qualificatifs mélioratifs me manquent pour la décrire. S'ajoute à cela que cette écriture si délicieuse confère au récit une réelle fluidité, ce qui fait que tout s'enchaîne sans anicroche et qu'on ne voit tout simplement pas les pages défiler. On est embarqués à une autre époque, probablement le quinzième siècle, période des grandes découvertes espagnoles et portugaises, et on savoure pleinement ce voyage exotique qui fait aussi monter l'adrénaline !

Au talent indéniable d'écrivain de Gilles Abier s'allie une fois encore, et ce pour mon plus grand bonheur, le don pour l'illustration de Mini Ludvin. Ses somptueux dessins en noir et blanc, qui prennent parfois une page entière, correspondent à merveille à la vivacité du récit et au côté enfantin juste adorable et si entraînant de la plume de l'auteur. Ils apportent également une solide authenticité au récit car on a véritablement l'impression de voir les événements se dérouler sous nos yeux et les personnages prendre vie grâce à la touche reconnaissable entre mille de Mini Ludvin. L'écriture et les illustrations combinées nous embarquent carrément dans un autre univers et nous font faire l'expérience de fascinantes péripéties.

Pour ce qui est des personnages, ils sont toujours aussi attachants et intéressants. Comme pour le premier tome, j'ai été ravie de pouvoir à nouveau les suivre dans leurs aventures mouvementées et de me sentir faire partie de cette famille de bric et de broc si attendrissante. Les adultes comme les enfants nous semblent si humains, si réels que ce fut, comme avec Le Trésor de l'île sans nom, extrêmement dur de les quitter une fois la lecture terminée.

Cependant, ce sont bien nos petits Coquins au c½ur vaillant qui, une fois n'est pas coutume, volent la vedette aux plus grands ! J'aurais adoré croiser la route de jeunes héros aussi formidables au fil de mes lectures quand j'étais fillette mais il n'est jamais trop tard pour faire d'extraordinaires rencontres, même fictives (mais qui a dit que ce n'était pas réel pour autant ?) et Gilles Abier me l'a par deux fois prouvé ! J'aimerais faire une petite mention spéciale à ma Cayenne adorée car son évolution est sans aucun doute la plus belle parmi celles vécues par tous les protagonistes de cette histoire. De petite fille apeurée et manquant de confiance en elle, ma petite blonde vénitienne est devenue un mignon petit bout de femme ne manquant pas de cran et de répartie mais qui a su conserver sa désarmante douceur et sensibilité, ainsi que son grand c½ur en or massif. Je pense qu'elle pourrait devenir un vrai modèle pour de nombreuses petites filles ! C'est ce qu'elle représente pour moi en tout cas. Probablement sans le vouloir, Gilles Abier m'a aussi appris à ne pas rester sur mes premières impressions avec le personnage de Fantine, que j'ai beaucoup plus apprécié à sa juste valeur dans ce tome-ci que dans le premier. Comme quoi, les apparences sont trompeuses... Et puis, cette dernière et Morbleue forment un duo de choc improbable que je me suis surprise à chérir d'une force ! Qui l'eut cru ?

Histoire de consacrer un court paragraphe aux personnages inédits introduits dans La Bataille du Triple-Buse, j'ai tout simplement adoré le fait que l'auteur nous propose un équipage entièrement constituée de jeunes adolescentes. Ce girl power assumé fait franchement du bien ! Almeida, la capitaine de leur bateau et nouvelle antagoniste de l'histoire, est tout bonnement sublime (merci à Mini Ludvin de l'avoir si bien dessinée du coup) et captivante. Il m'a manqué un petit quelque chose pour véritablement l'apprécier (en même temps, elle est censée être du mauvais côté) mais j'ai trouvé que cette figure féminine forte et insoumise faisait passer aux petites filles comme aux petits garçons un message nécessaire concernant l'affirmation de soi et l'importance de croire en ses rêves. Devenir qui l'on veut être est à portée de main, il suffit de faire preuve de malice, d'impertinence et d'un grand courage ! En tout cas, j'ai grandement apprécié le fait que Gilles Abier brise les codes préétablis avec autant de naturel, de simplicité et nous démontre ainsi que tout est possible et imaginable. Il faut juste y croire.

Pour ce qui est de l'humour omniprésent dans ce récit comme dans Le Trésor de l'île sans nom, je n'ai rien à redire. Cela fonctionne à merveille, même si je n'ai pas eu autant de fous rires qu'avec le tome un. Cependant, je n'ai pas ressenti cela comme un mal car on reconnaît toujours bien la marque de fabrique de l'auteur avec cette légèreté savamment mesurée, ce trait d'esprit et cette gaieté qui contribuent à leur façon à rendre le récit addictif et unique en son genre.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture de La Bataille du Triple-Buse. J'ai vécu un salvateur moment de détente et de dépaysement grâce à ce livre dans lequel il est si agréable et facile de se plonger et de dévorer jusqu'à la dernière miette. La belle leçon d'ingéniosité et d'entraide qu'il nous donne également m'a redonné du baume du c½ur et fait l'effet d'une véritable bouffée d'air frais. Il me tarde désormais d'apprendre ce qu'il est advenu du père de mon irremplaçable Morbleue, le fameux Bouffeur d'oreilles. Réponse au prochain épisode ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Poulpe Fictions, Littérature française, 2019, La Bataille du Triple-Buse, Gilles Abier, Jeunesse, Pirates, mer, prendre le large, bateau, équipage féminin, aventure, héritage, humour, tendresse, amitié, solidarité, complicité, entraide, travail d'équipe, mystères, suspens, inquiétude, dilemme, tiraillement, trésor, ambition, cupidité, refuge, Espagnols, ennemis, révélation, courage, danger, origines, foyer, maison, trouver sa place, famille, espièglerie, perroquet, communauté, hardiesse, combativité, ingéniosité, enfance, maturité, gentillesse, retrouvailles, gaieté, liberté, espoir, grandir, émancipation, indépendance, impertinence, effronterie, malice, devenir qui l'on veut être, coup de coeur ♥
​ 5 | 26 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.4.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 29 mai 2019 16:48

Modifié le jeudi 30 mai 2019 14:31

  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile